octobre 16, 2008

Bienvenue dans l'ULAL - Argumentaires sur la crise financière - Objectif Liberté



L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Bonjour à toutes et tous,

Le blog de l'Université Libérale (ULAL) sera bel et bien existant au sein de la blogosphère. L'esprit libre, nous nous ouvrons sur l'extérieur. Ce blog sera un lieu de partage, d'idées, de débats, de lectures...etc. Des retours de conférence vous seront communiqués, à vous d'amener votre pierre à cet édifice de "Liberté", l'expression libre et constructive.

Un blog indépendant, une Université Libérale indépendante, mais fidèles, associés au seul mouvement libéral reconnu de France qui prône le libéralisme politique "Grand angle", son parti pris pour la Liberté: Alternative-Libérale.

Le mot de la Présidente Sabine Hérold:
"Un parti politique est surtout fort de sa cohérence intellectuelle, de sa capacité à produire des idées et à argumenter pour les défendre. Autrement dit, pour un parti d’idées comme le nôtre, la constitution d’une véritable Université Libérale en son sein est essentielle."

L'ULAL (Université Libérale d'Alternative Libérale) s'est donc crée, différents pôles vous en seront présentés ultérieurement. Il en demeure pas moins que, de part son indépendance, l'ULAL se doit d'intéresser tous les libéraux, ou qui se définissent comme tels. Libre d'esprit, nous nous devons d'accrocher les personnes qui sont libérales sans qu'elles sans doute. Notre responsabilité aussi, s'ouvrir aux uns et aux autres, regarder le nombre de liens externes au monde libérale.

Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste.

Après la dernière intervention effectuée à Flandrin sur la crise des subprimes, et le remarquable Vincent Bénard, Président du TT - Hayek institute. Je vous propose les quelques argumentaires qu'il a pu concocter après les analyses constatées sur le post précèdent,et, bien entendu ici en lien avec son blog Objectif Liberté (cliquez le titre) Bonne lecture

Les Administrateurs de l'ULAL.




Chers amis, vous croyez en la liberté individuelle, politique et économique, et vous en avez assez d’entendre la foule des gens mal informés pour la plupart, ou intellectuellement malhonnêtes pour quelques uns, vous gratifier de plaisanteries fines, voire de noms d’oiseaux, à cause de la crise actuelle ?

Vous en avez assez que les étatistes de gauche et de droite se permettent de vous donner des leçons, alors que, parce que vous faites l'effort de vous informer, vous savez que ce sont ces mêmes étatistes qui prétendent encadrer vos existences du berceau au cimetière qui ont provoqué cette crise ?

Voilà, en 7 points, l’argumentaire qui vous permettra, je l’espère, de moucher ces accusateurs anti-libéraux dont vous serez nécessairement la cible. Il est temps de redresser la tête, ne vous laissez plus marcher dessus:

La crise actuelle n’est pas une crise du libéralisme, mais une faillite de l’intervention toujours croissante des états, et notamment l’état américain, dans leurs économies :

1. Dans une société libérale, jamais l’état n’aurait créé un oligopole financier (Fannie Mae et Freddie Mac), forcé pour des raisons politiciennes de racheter en masse des prêts de qualité très médiocre, hors de toute considération économique.

2. Dans une société libérale, jamais l’état n’aurait pu faire croire à des pauvres qu'il les aidait en votant des lois obligeant les banques à leur prêter de l'argent hors de tout critère habituel de prudence.

3. Dans une société libérale, jamais les propriétaires installés n'auraient pu, via leurs mairies, ériger des barrières réglementaires toujours plus hautes à la construction de nouveaux logements, par des lois de zonage qui ont fait exploser les prix immobiliers et artificiellement gonflé de 4 000 milliards de dollars la bulle que l’on sait.

4. Dans une société libérale, jamais les dirigeants de banques n'auraient cru pouvoir compter sur la garantie de l’état et sur l'argent du contribuable pour couvrir leurs fautes, sans payer à titre personnel un prix très lourd pour leur irresponsabilité, voire leur malhonnêteté. Les établissements financiers auraient dû organiser d’eux-mêmes et sur leurs fonds propres la garantie des déposants des établissements déficients.

5. Dans une société libérale, aucune administration, aucune majorité politique ne pourrait exonérer certaines entreprises (comme Fannie Mae, Freddie Mac et leurs dirigeants, ou certaines banques d'affaire) des obligations nées du droit commun sous prétexte que cela arrange tel ou tel politicien.

6. Dans une société authentiquement libérale, les taux d’intérêts ne pourraient pas être manipulés par des élites déconnectées des réalités économiques. Le prix de l'argent ne pourrait être que le reflet de l’offre et de la demande de moyens de paiement, et ne pourrait indéfiniment rester artificiellement sur ou sous-évalués, limitant, voire empêchant la formation de bulles spéculatives.

7. Dans une société libérale, le législateur se ferait un point d’honneur de ne pas taxer abusivement la réussite, ce qui permettrait de fonder notre développement sur la saine accumulation de capital, et non sur le développement de bulles de crédit successives.



Tous ces facteurs qui ont déclenché, amplifié ou propagé la crise sont nés des interventions étatiques sur l'économie, les marchés financiers, le marché immobilier. Sans cette intrusion constante des états dans la vie des marchés les plus importants pour nos vies, la crise des subprimes n'aurait tout simplement jamais pu se produire.

Alors par pitié, messieurs et mesdames les statolâtres, prétendre que seul l'état peut aujourd'hui nous sauver des maux provoqués par l'étatisme n'est pas seulement risible, c'est se rendre complice d'une escroquerie intellectuelle envers les populations, et favoriser la prise de décisions politiques qui ne feront qu'amplifier le désastre.
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1 commentaire:

Libéralisateur a dit…

Et pourquoi tout cela ?
Parce que l'égalité ce n'est pas une égalité au départ mais une égalité de traitement à l'arrivée. Que l'on soit bon ou mauvais importe peu. Là est tout le problème.
Mais les faits et l'ordre des choses sont têtus.
Le monde entier et la France comme les autres devra privilégier non pas les "moins bons" mais les meilleurs dans tous les domaines, il n'y a pas d'alternative à cette obligation mondiale. Donc demain, ce sera la concurrence entre les français eux-mêmes et les classements dans toutes les écoles françaises dès le primaire ou il n'y aura plus de France. Même un Pascal Lamy, directeur de l'OMC le dit.
Alors taxer les bonus des traders c'est un peu vouloir tuer la poule aux œufs d'or. L'Etat et surtout quand il ne comprend rien à l'économie, mais ne cherche que des expédients pour nourrir sa corporation de politiciens est à mettre à bas. Il n'y a plus de réformes à faire, qu'une seule reconstruction base zéro. La sclérose est à son comble.

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