Affichage des articles dont le libellé est Juppé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Juppé. Afficher tous les articles

novembre 26, 2016

Deux folies. La vérité est que la France est accro au communisme, à l'étatisme socialiste

Ce site n'est plus sur FB, alors n'hésitez pas à le diffuser au sein de différents groupes, comme sur vos propres murs respectifs. D'avance merci. L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste. 

Deux textes plus ou moins anonyme un sur la France communiste, l'autre sur un Juppé "islamo-collabo"; deux folies mais aussi des vérités entre radicalisation et extrémisme... à débattre



Lettre à la France

Anonyme 
 
Chère France, ici l'Amérique.
Salut, la France, nous sommes désolés de ces sottises qui viennent d'arriver. 

En fait, nous sommes doublement désolés. De toute évidence, la cause ultime en est le gouvernement collaborationniste communiste que nous vous avons infligé depuis '45. Les communistes ont importé les Arabes; les Arabes ont fait ce qu'ils ont fait. Nous regrettons d'avoir à énoncer une évidence, mais voilà la vie sous le communisme pour vous. 

Nous faisons ce que nous pouvons à propos de nos propres communistes. Ce qui pour l'instant n'est pas grand-chose. Mais pourquoi nous attendre? Est-ce que Walesa a attendu Soljenitsyne? Quoi, est-ce qu'Obama va vous envahir? Comme Brejnev? Croyez-moi, Obama n'est pas Brejnev. 

Hé, la France! Ne laissez pas passer une crise sans en tirer parti! Voici un autre secret de l'Amérique: toujours et partout, il n'y a pas de victoire graduelle ou relative pour la Droite. Il n'y a qu'une victoire absolue en une seule étape. Attrapez la vague! Il vous faut surfer; vous ne pouvez pas vous contenter de pagayer. Attrapez la vague que vous pourrez, ou continuez à mourir. 

La Gauche, dont la mission est la destruction, peut prendre tout le temps qu'elle veut pour abattre la civilisation. Elle peut même tolérer de brèves rémissions. Elle joue avec une nation comme un chat avec une souris. Mais la Droite, dont la mission est la préservation, la restauration, la création, doit travailler de manière cohérente en une seule étape. 

Il y a un modèle de laser appelé laser femtoseconde. Pour un millionième de milliardième de seconde, il est plus brillant que le soleil. Si vous agissez politiquement sur la base de la raison et de la réalité, plutôt que de l'instinct et de l'émotion, vous n'allumez pas un incendie; vous construisez un laser femtoseconde.
Le dernier chapitre du chef-d'œuvre de de Maistre explique le processus de la contre-révolution pratique plus ou moins parfaitement. En théorie, étant des Français et non pas des barbares, vous n'avez rien à apprendre de nous. Mais puisque votre État est un satellite de l'Amérique, nous connaissons peut-être votre ennemi mieux que vous ne le connaissez. 

Quoi qu'il en soit, voici mon manifeste simple pour un changement pratique de régime. Dans un monde idéal, un million de Français se réunissent à Paris et obtiennent le respect de ces exigences, à peu près maintenant. Ce n'est pas un monde idéal et cela n'arrivera pas — mais ne devrait-on pas savoir où nous voulons aller? Primo: La Cinquième République a échoué et est abolie. Tout pouvoir d'État est transféré à une Nouvelle République Française dirigée par l'armée, sous la supervision de Mme Le Pen. Tout le pouvoir au Front National! Il n'y a pas besoin d'attendre une élection. Lénine a-t-il attendu une élection? 

Secundo: Les Quatrième et Cinquième Républiques sont déclarées Cinquième et Sixième. La vraie Quatrième est Vichy. Tous les régimes totalitaires du XXe siècle, le régime fasciste (Quatrième), satellite allemand, et le marxiste (Cinquième / Sixième), satellite américain, sont déclarés également criminels et traîtres à la patrie. Collaborer avec Londres, Berlin, Washington ou Moscou, c'est le même délit. 

Tertio: La France est fermée pour reconstruction. Ses frontières sont closes et resteront closes indéfiniment. Tous les étrangers, y compris les diplomates, sont soit déportés soit internés. Les Français bloqués à l'étranger, y compris des diplomates, sont soit rapatriés soit expatriés. Ces mesures ne prendront fin que lorsque la France sera une fois de plus une nation, et pas une province du Mondaméricain. 

Quarto: Les véritables frontières ne concernent pas que les seules migrations. La souveraineté politique est également compromise par la dépendance financière, commerciale et intellectuelle. Puisque la France d'aujourd'hui est un patient atteint de cancer et que seul un isolement strict peut la sauver, tous ces liens doivent être rompus. Une France future, forte et saine pourra les restaurer. 

Tous les titres français détenus hors de France sont annulés. Tout le commerce extérieur est réglé en or à un point d'entrée unique. Aucun produit manufacturé n'est importé. Toutes les liaisons Internet sont coupées. Seule la Nouvelle République achemine les paquets hors de France, seulement à Washington, et pour seulement trois objectifs: offrir des produits français à la vente; acheter des minéraux stratégiques; et négocier les questions planétaires réels tels que les droits sur l'océan, la contamination atmosphérique, la protection des oiseaux migrateurs et de la défense contre les astéroïdes. 

Quinto: À cause des actes criminels du régime communiste, qui visait à s'établir au pouvoir de façon permanente en important un nouveau peuple, la possession d'un passeport français délivré par la sixième République n'est pas une preuve de la nationalité française. Toute personne titulaire d'un passeport français, mais sans quatre grands-parents nés en France, doit présenter une nouvelle demande de citoyenneté à la Nouvelle République Française. 

Les demandes sont évaluées par la police. Toute personne à la fois assimilée et civilisée, sans égard à sa race, est acceptée. Tous les demandeurs restants sont déportés, ou internés si le Mondaméricain refuse de les accueillir. L'internement est pas une punition et n'en deviendra pas une, mais la France est une nation souveraine et personne ne la colonise. 

Sexto: La Nouvelle France n'est pas seulement dirigée par le Front national et l'armée, mais gouvernée par eux. La France a de la chance; une fois que les colons sont expulsés, elle n'a pas d'ennemis qui possèdent la force à la fois morale et physique de l'attaquer. Puisqu'elle n'a pas de besoin militaire pour son armée, elle peut l'utiliser pour la tâche beaucoup plus importante de la restauration de la nation. 



Tous les fonctionnaires de la sixième République sont présumés communistes jusqu'à preuve de leur patriotisme, et sont mis à la retraite à taux plein. Pour commencer, le nouveau gouvernement est entièrement composé d'anciens officiers militaires. Lorsqu'il est nécessaire de recruter, toute expérience dans le secteur officiel ou para-officiel, les forces de sécurité exceptées, est une disqualification inconditionnelle. En cas de doute, le processus de dénazification utilisé en Allemagne en 1945 est un bon guide. 

Septimo: La France est une nation catholique et ne peut pas être restaurée sans l'aide de l'Église. Malheureusement, cette institution aussi a été envahie par les communistes. La Fraternité Saint-Pie X est le successeur légal de l'Église catholique française. Tous les prêtres affiliés à l'Église du Nouvel Ordre sont présumés communistes jusqu'à preuve du contraire, et purgés comme les fonctionnaires. 

L'Église a pleine autorité sur tous les établissements d'enseignement de la maternelle à l'université; elle gagne la propriété de toutes les entreprises de médias et d'édition existantes. La liberté d'expression ne sera pas violée; les communistes peuvent rester communistes et continuer à essayer de colporter leurs produits toxiques, aux adultes en tout cas. Mais aucun organe de pouvoir conquis par le communisme ne peut survivre à sa chute. 

Octavo: Toutes les institutions philanthropiques, les ONG, les fondations, etc., sont transférées à l'État pour liquidation. De plus, la source d'énergie ultime de ces institutions pernicieuses, l'oligarchie financière du XXe siècle, ne peut pas être autorisée à survivre. 

Beaucoup de Français riches ont acquis leur argent honnêtement, même sous le régime corrompu des traîtres. Beaucoup l'ont mal acquis. Sans enquêter sur les affaires du passé, la richesse personnelle des riches doit être déclarée et plafonnée au maximum nécessaire pour assurer une vie de luxe. Les actifs au-dessus de ce plafond, mérités ou non, sont échangés contre des titres de noblesse. Les voleurs et les traîtres seront soulagés de s'échapper par ce petit sacrifice; les hommes d'affaires honnêtes et patriotes comprendront sa nécessité. 

Nono: Tous les secrets d'État, à l'exception des plans militaires, sont descellés. En utilisant ces documents, et toutes les sources vivantes encore disponibles, la Nouvelle République va parrainer l'ouvrage de la plus grande qualité portant sur l'histoire de la France au XXe siècle, un document de référence entièrement indépendant, patriotique et catholique sans complexe, qui ne sera contaminé par aucun biais, ni fasciste, ni communiste. 

Decimo: la France doit être restaurée culturellement, architecturalement, et industriellement. Tous les bâtiments construits en France, d'un caractère moderniste, communiste, islamiques ou autrement non-français, seront démolis et/ou remplacés dans un style historique français. 

Selon un degré compatible avec l'offre réelle de main-d'œuvre, la production industrielle de nourriture et de vêtements est interdite. Puisque la Nouvelle République a mis à la retraite l'ensemble du gouvernement, beaucoup de Français auront besoin de travail. La seule source envisageable de la demande de travail est la production artisanale sur les modèles pré-industriels; l'honneur et l'épanouissement ne peuvent être trouvés que dans des tâches égales au potentiel humain du travailleur. Tout le monde peut être un maçon ou charpentier; Personne ne devrait être condamné à vivre comme un robot industriel du XIXe siècle. 

Undecimo: La Nouvelle République Française est un régime temporaire visant à guérir la France, pas à la gouverner éternellement. Sa dernière tâche est de concevoir son propre remplacement permanent, presque certainement par une monarchie absolue héréditaire dans la grande tradition française. Bien sûr, il n'y a pas un Français sur mille aujourd'hui qui comprendrait ou soutiendrait ce plan. Pourtant, la moitié de la France, au moins, voit le même problème. 

Ce qui vous retient, chère France, est l'illusion que vous avez un remède plus facile, plus simple, plus indolore. La France a le cancer. Elle sait, même, qu'elle a le cancer. Je prescris une chimiothérapie; mais pourquoi pas de l'aspirine? L'aspirine n'a pas bon goût, alors elle doit sûrement aider. 

Pourquoi ne pas tout simplement réélire Sarkozy, avec son Karcher? Peut-être l'utilisera-t-il cette fois? Il va certainement promettre de le faire. Et puis pourquoi toute cette dictature militaire? Ne pourrions-nous élire Marine, à l'issue d'une élection constitutionnelle normale? Elle promet d'expulser les terroristes. Elle doit avoir une liste. Bien sûr, ils vont faire appel à Bruxelles, alors il va y avoir beaucoup de questions juridiques à résoudre… 

Hélas, la vérité est que la France est accro au communisme, comme un alcoolique à l'alcool. Ce matin, elle a une sacrée gueule de bois. Elle promet de cesser de boire. Eh bien, elle va certainement boire moins… France, je suis désolé. Il faut un sevrage brutal. Plus une seule goutte! Dans votre cœur, France, vous savez quoi faire. Et vous en avez peur. N'avons-nous pas tous peur du changement? 


Voici la traduction de l'anglais par mes soins d'une lettre ouverte, anonyme, mais nettement dans la lignée réactionnaire de Mencius Moldbug. Cette lettre est complètement folle, mais sa folie a l'avantage d'être aux antipodes de la Folie Française ultra-socialiste, et je trouve cela fort raffraîchissant. Cette traduction ne signifie bien sûr pas approbation, loin de là; je ne vois dans ce manifeste aucun point sur lequel je n'aie rien à redire. J'ai dans le passé longuement expliqué mes différends intellectuels avec Moldbug, et ils restent les mêmes. Quant à une version libérale du changement de régime, pour comparer, il y en a une sur mon blog, signée Roman Perdeanu — vous pouvez-voir les différences entre ce que le liquidateur y fait ou n'y fait pas — et dans ce second cas laisse les citoyens autant libres de le faire que responsables civilement du résultat.
 


Les casseroles de Juppé, ça vous tente ?

Petit florilège : les casseroles de Juppé chantent faux, prises au hasard sur le Net : Alain Juppé, ancien repris de justice, très lourdement condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis, 5 ans de privation de ses droits civiques, et 10 ans d’interdiction de se présenter devant des électeurs pour avoir, disent les juges, « trompé la confiance du peuple français » (peine réduite en appel, suite à des pressions elles-mêmes pénalement répréhensibles, de la part du Président de la République Jacques Chirac, et du Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin 

Alain Juppé se voit déjà candidat à la présidentielle en 2017, maintenant que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy semblent hors-jeu.
Mais Alain Juppé a un passé qu’il faut rappeler.

1995, l’affaire de l’appartement
En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé, à l’époque Premier ministre, a donné des ordres pour baisser le loyer de son fils Laurent qui occupe un appartement rue Jacob dont la ville de Paris est propriétaire. Dans la même rue, Alain Juppé occupe un appartement de
189 m2 pour un loyer anormalement bas et y fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs aux frais du contribuable.
Alain Juppé déménagera après une plainte pour « prise illégale d’intérêt » déposée par l’Association des contribuables parisiens fondée par le jeune Arnaud Montebourg.

1999, l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris
En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » dans le cadre d’une affaire de financement occulte d’emplois fictifs, pour des faits commis alors qu’il était secrétaire général du RPR (ancêtre de l’UMP) et maire adjoint de Paris (aux Finances).
Le 30 juin 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité.
Le 1er décembre 2004, la Cour d’Appel réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.
Relisons avec intérêt les propos de la Cour d’Appel : 

« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. » 

Qui pourra croire qu’Alain Juppé est l’homme de la situation ?

La retraite dorée d’Alain Juppé : la réforme pour nous, le jackpot pour lui !
Voici une des plus belles illustrations du mépris dont Alain Juppé fait preuve pour ses concitoyens. Fin 2002, juste avant que n’entre en vigueur la réforme mise en œuvre par ses amis au gouvernement, Alain Juppé fait valoir ses droits à la retraite d’inspecteur des finances alors qu’il n’a quasiment jamais exercé ce métier : il existe une loi sur mesure qui permet aux inspecteurs des finances, tout en faisant carrière politique, de cotiser comme s’ils étaient encore en poste !

A 57 ans, Alain Juppé n’a pas laissé passer l’occasion de profiter de cette loi indigne. Pourtant, depuis longtemps, il explique à qui veut bien l’entendre qu’il faut allonger la durée de cotisation des fonctionnaires à 40 ans minimum et repousser l’âge du départ à plus de 60 ans. Mais ça, c’est pour les autres, pas pour lui ! La retraite d’Alain Juppé a été fixée à 3 654 euros par mois… auxquelles s’ajoutent les indemnités d’élu et de ministre. Ces indemnités cumulées sont néanmoins plafonnées à 7 775 euros, la retraite de fonctionnaire étant par contre pleinement cumulable.

Allez, pour remuer le couteau dans la plaie : J.O n° 302 du 28 décembre 2002 page 21910 Décrets, arrêtés, circulaires- Mesures nominatives Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie Arrêté du 13 novembre 2002 portant admission à la retraite (inspection générale des finances) NOR: ECON0200088A Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie en date du 13 novembre 2002, M. Juppé (Alain), inspecteur des finances, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2003. ÉTAT CIVIL : M. Alain Juppé – Né le 15 août 1945 à Mont-de-Marsan (Landes) – Circonscription d’élection : Gironde (2ème) – Groupe politique : UMP – Profession : Inspecteur des finances – MANDATS ET FONCTIONS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE – RÉÉLU le 16/06/2002

Petite cerise sur le gâteau « recette langue de bois » pour ce type qui ose parler d’obscurantisme » lorsqu’il s’agit de dénoncer, à l’époque, l’islam « obscur » dans un lointain pays, alors que l’islam, obscur par nature commence à frapper chez nous et que ce quidam part « draguer » de futures voix en Algérie, pour 2017, et qui sait si bien lécher les babouches musulmanes, même les plus louches. 

Celui qui est devenu, horreur d’entre les horreurs, notre ministre des affaires étrangères, vient de justifier(1), une nouvelle fois, le titre d’islamo-collabo qui lui a été donné la semaine dernière dans l’édito (2) de Riposte laïque, au grand dam du distingué Jean-Marcel Bouguereau, du Nouvel Observateur. En effet, on savait déjà que le roi des compromissions avec l’islam avait accordé un terrain sous forme de bail emphytéotique à l’association des musulmans de Gironde pour y construire un gigantesque complexe islamique qui dépendra de Tareq Oubrou, celui qui reconnaît volontiers que les musulmans peuvent, temporairement, tant qu’ils sont en minorité, respecter la loi de la République mais qui, dès qu’ils sont en nombre suffisant, doivent appliquer la charia in extenso.

On savait déjà que le roi des compromissions avec l’islam était opposé à la loi contre la burka au nom de la « stigmatisation possible de l’islam », et avait proclamé(3) que l’islam était compatible avec la République parce que « la France doit être accueillante et respectueuse des différences ». 

Les méfaits du sieur Juppé continuent : en pleine révolution égyptienne, quand le fanatique(4) Qardawi prêche(5) devant des centaines de milliers de musulmans place al-Tahrir, le ministre (impossible de dire « notre ministre ») va discuter avec ceux qui sont parmi les plus intransigeants des musulmans et ose dire que l’on se trompe sur eux… On se trompe sur eux, monsieur le Ministre ?

Ah bon… ces doux rêveurs(6) qui ont pour objectif avoué d’instaurer des républiques islamiques dans les pays à majorité musulmane ont même réussi, au cours de leur histoire, à se faire interdire dans plusieurs pays arabes et musulmans, comme la Syrie ou l’Egypte de Nasser (les doux Frères avaient assassiné neuf ans auparavant le premier ministre égyptien et semblaient prêts à poursuivre leur œuvre de mort) et leur branche palestinienne est devenue le Hamas, organisation terroriste qui appelle ouvertement à la disparition d’Israël et applique de façon terrible la charia, notamment à l’endroit des femmes et des homosexuels.

Ce sont toujours les mêmes qui, bien que prétendant avoir fait évoluer le mouvement en prônant démocratie et modernisme, ont décidé en 2007, c’était hier, que ni les coptes ni les femmes n’étaient assez qualifiés pour devenir Président de la République ! Ce sont les mêmes qui ont permis que naisse le Conseil européen de la fatwa(7), dirigé par Qardawi, qui « s’est donné pour mission d’émettre des fatwas spécialement destinées aux musulmans vivant en Europe afin qu’ils puissent rester intégralement gouvernés par la charia » (wikipedia)… 



Mais il semble bien que l’islamo-collabo Juppé aime la démocratie à la sauce islamique, il aime la charia, il n’aime donc ni la France ni la République, ni ses valeurs : l’égalité homme-femme, et la liberté d’expression. On rappellera utilement à celui qui manie la takkia autant que ses interlocuteurs du Caire qu’il suffit, pour savoir le vrai, d’aller lire le manifeste(8) en 50 points du fondateur des Frères musulmans, qui est toujours d’actualité… 

On y lit quelques joyeusetés propres à rassurer un ministre de la République française, prêt à collaborer avec les pires ennemis du genre humain qui soient : 

– Modifier les lois afin qu’elles soient conformes à la charia (loi islamique) dans tous les secteurs d’activités
– Resserrer les liens entre les pays musulmans, particulièrement entre les pays arabes en vue d’un rétablissement du califat.
– Répandre l’esprit islamique dans tous les ministères du gouvernement afin que tous les employés se sentent obligés d’adhérer aux enseignements de l’islam
– Surveiller la conduite de tous ses employés et mettre fin à la séparation entre la vie privée et la vie professionnelle.
– Modifier les horaires de travail en été et en hiver afin que tous puissent facilement accomplir leurs obligations religieuses.
– Évaluer toutes les décisions gouvernementales en regard de la loi et des enseignements de l’islam. Les fêtes nationales, les réceptions, les conférences officielles, la vie dans les prisons et les hôpitaux devraient être conformes aux enseignements de l’islam. Les heures de travail devraient être établies de telle sorte qu’elles n’entrent pas en conflit avec les heures des prières.
– S’occuper de la «question de la femme » d’une façon qui améliore son statut et lui assure une protection qui soit conforme avec les enseignements de l’islam. Ce dossier (le plus important socialement) doit se garder des positions non orthodoxes de ceux dont les opinions sont soient déficientes soient excessives.
– Reconnaître que la fornication est un crime, quelles que soient les circonstances; un crime détestable qui mérite la flagellation.
– Interdire toutes les formes de jeux: loteries, courses et casinos.
– Faire campagne contre la consommation d’alcool et de drogue: le salut de la nation dépend de leur interdiction.
– Faire campagne contre le port de vêtements inconvenants et contre les conduites relâchées; éduquer les femmes sur ce qui est convenable, et être particulièrement strict envers les enseignantes, les élèves et les étudiantes, les femmes médecins et de manière générale avec tous ceux qui travaillent dans ces domaines.
– Revoir le programme scolaire offert aux jeunes filles et s’assurer qu’il diffère de celui des garçons à plusieurs étapes de leur éducation.
– Interdire la mixité entre les étudiants des deux sexes; traiter les fréquentations entre jeunes gens en âge de se marier comme un crime qui doit être puni.
– Fermer les salles de danse moralement indésirables et les boîtes de nuit, et interdire la danse et les autres passe-temps du même genre.
– Inspecter les théâtres et les salles de cinéma et choisir avec rigueur les films et les pièces qui y seront présentés.
– Censurer les chansons et sélectionner soigneusement celles qui seront diffusées.
– Choisir soigneusement les conférences, les chansons et les sujets qui seront diffusés à la radio: utiliser la radio pour éduquer la nation d’une manière vertueuse et conforme à la morale.
– Confisquer les histoires provocatrices, les livres qui promeuvent le scepticisme d’une manière insidieuse, les journaux qui encouragent l’immoralité et ceux qui profitent de manière indécente des désirs lascifs.
– Considérer sérieusement la mise sur pied d’une police des moeurs (hisba) responsable de punir ceux qui transgressent ou attaquent la doctrine islamique, tels ceux qui ne se conforment pas au jeûne du Ramadan, ceux qui ne font pas leurs prières, ceux qui insultent la foi et ceux qui commettent d’autres méfaits similaires. Vous l’avez compris, le sieur Juppé est indigne. Indigne d’être ministre du pays des droits de l’homme et de la femme.

Le sieur Juppé est un collaborateur prêt à vendre pour une bouchée tout ce qui fait le plaisir de vivre en France : l’égalité, la mixité, la liberté d’expression, de mœurs et de religion, l’art, le primat de la loi des hommes sur la loi divine… 

Monsieur Juppé est notre honte et nous ne pardonnerons pas à ce gouvernement de lui avoir donné un rôle et un pouvoir iniques, à vous qui nous trahissez de la pire des manières. S’il y avait une vraie gauche, encore laïque et républicaine, en France, elle demanderait immédiatement sa démission, pour complaisance grave avec le fascisme !

Nous espérons qu’un Nuremberg jugera tous les islamo-collabos, et, quand ce jour arrivera, Juppé sera en bonne place !

Christine Tasin

juin 20, 2015

Frédéric Lefebvre un politicien qui aurait mieux compris que les autres, un petit "libéral" en devenir ou un nouvel exercice de style ??

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.




Sommaire:

A) Migrants : les politiques aussi divisés que les Etats membres sur le rôle de l’UE – (Libération)

B) Modernes. Pour les Français - Frédéric Lefebvre

C) Frédéric Lefebvre : "On prend les Français pour des imbéciles" - et- leJDD.fr

D) Frédéric Lefebvre : « Pour une mobilisation européenne contre l’État Islamique » – (Le Huffington Post)

E) FRÉDÉRIC LEFEBVRE : « Le gouvernement a pris pour cible les Français de l’étranger » - par - http://courrierdefloride.com

La réflexion politico-philosophique de Frédéric Lefebvre




A) Migrants : les politiques aussi divisés que les Etats membres sur le rôle de l’UE

L’Union européenne (UE) tente de trouver un plan d’action pour renforcer la lutte contre l’immigration clandestine et l’accueil des réfugiés. Alors que les Etats membres souhaitent accélérer le renvoi des migrants en situation irrégulière, les politiques sont divisés quant au rôle que l’Europe doit jouer face à ces flux de migrants. Mais une chose est sûre : tous veulent qu’elle agisse, et vite.

La députée Les Républicains (LR) Valérie Pécresse estime qu’il faut «mettre d’accord» l’Europe. «Il faut une volonté politique. Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, il allait au Conseil européen et tapait du poing sur la table. Où est le leadership européen de la France ?», a-t-elle lancé ce jeudi sur LCI. «Nous devons organiser un blocus maritime pour empêcher les bateaux de quitter les côtes libyennes.»

Anne Hidalgo est elle aussi «en colère» contre l’attitude de l’Europe. La maire de Paris dénonce «cette Europe qui se replie sur elle-même, qui refuse de prendre sa part sur des flux sans précédent.» «Ça fait très longtemps qu’on n’a pas connu dans notre pays et en Europe des flux comme ceux-ci. Mais il faut prendre sa part, bien évidemment», ajoute-t-elle.

Le député LR Frédéric Lefebvre pense que les pays européens doivent «participer à l’effort de lutte contre le terrorisme». «Que fait l’Europe ? L’Europe aujourd’hui regarde, la France agit. Et pendant ce temps-là, on nous demande de rendre des comptes sur nos déficits», s’est-il indigné.



B) Modernes. Pour les Français

Péril en la demeure
Une politique moderne se doit de se tourner vers les Français.
Un parlement moderne se doit de légiférer pour le peuple.
Un parti moderne se doit de s’ouvrir aux citoyens.
Alors que l’Europe est de plus en plus présente et contraignante.
Alors que la mondialisation, pleine d’opportunités, doit nous amener à évoluer.
Alors que la démocratie et ses procédures ont besoin d’être actualisées, numérisées, modernisées.
Le temps des Français n’a plus rien à voir avec le temps politique.
Alors que nos regards sont collectivement braqués sur 2017, celui de nos compatriotes est fixé sur la fin du mois.
Alors que nos débats sont largement occupés par des joutes stériles, nos compatriotes attendent que nous additionnions nos forces.
Alors que, trop souvent, nos partis sont dans la tactique, nos compatriotes espèrent du concret allié à une vision.
Nous choisissons la sincérité politique plutôt que le calcul politicien.
Nous dépassons les clans, les écuries, les courants, en restant attachés à nos familles politiques respectives.
Nous entendons contribuer à faire naître une opposition UMP/UDI qui recherche l’unité et la sincérité en créant une « pléiade » des modernistes qui se réunira régulièrement pour faire avancer cette nouvelle attitude politique.
Imaginons. Inventons. Innovons.
Résolument actuel, nous appelons tous les modernistes à se dévêtir des oripeaux idéologiques, à abandonner les réflexes pavloviens, à retrouver le bon sens paysan, pour faire le choix des Français.
En toutes circonstances.

La liste des premiers signataires :
Frédéric Lefebvre, Député UMP et ancien ministre
Puis par ordre alphabétique
Yves Censi, Député UMP
Jacques Gautier, Sénateur UMP
Guy Geoffroy, Député UMP
Arlette Grosskost, Députée UMP
Meyer Habib, Député UDI
Patrick Hetzel, Député UMP
Francis Hillmeyer, Député UDI
Yves Jego, Député UDI et ancien ministre
Patrick Labaune, Député UMP
Thierry Lazaro, Député UMP
Maurice Leroy, Député UDI et ancien ministre
Franck Marlin, Député UMP
Damien Meslot, Député UMP
Alain Moyne-Bressand, Député UMP
Bérangère Poletti, Députée UMP
Arnaud Richard, Député UDI
Fernand Siré, Député UMP
Eric Straumann, Député UMP
Claude Sturni, Député apparenté UMP
François Vannson, Député UMP
Marie Jo Zimmerman, Députée UMP

Frédéric Lefebvre
 



C) Frédéric Lefebvre : "On prend les Français pour des imbéciles"

INTERVIEW - Beaucoup se souviennent de lui comme d’un porte-parole caricatural de l’UMP durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. A 51 ans, Frédéric Lefebvre marque désormais sa différence avec son propre camp en soutenant des réformes du gouvernement, comme la loi Macron. Entretien avec un député de droite qui dit en avoir marre de "la politique à l'ancienne", où tout n'est que "stratégie, cynisme et calcul". 

Le bureau exigu se trouve au bout d’un couloir, à l’Assemblée nationale. Sur la table basse, un livre de photos sur l’Elysée et pas très loin, un cadre avec son prix de l’humour politique datant de 2011. Frédéric Lefebvre avait obtenu le prix de "l’encouragement" pour avoir déclaré que son livre de chevet était "Zadig et Voltaire" (citant l'enseigne plutôt que Zadig ou la Destinée, de Voltaire). La bourde avait fait le bonheur des internautes pendant plusieurs jours.

L'ex-ministre est un homme de paradoxes. Après une boulimie médiatique au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy, celui qui est depuis 2013 député des Français vivant aux Etats-Unis et au Canada est revenu à un relatif anonymat. Il a remisé au placard ses propos polémiques et peut étonner par ses prises de position. Il était le seul UMP à voter l'an dernier le pacte de responsabilité et aurait fait de même sur la loi Macron si le gouvernement n'avait pas utilisé le "49.3". Lui assure que ses convictions n'ont pas changé, mais avoir pris du recul après avoir "tutoyé la mort". Il porte un regard sombre sur la vie politique d'aujourd'hui et n'épargne pas sa famille, à commencer par Nicolas Sarkozy.


Que retenez-vous de ce nouvel épisode parlementaire, marqué par le 49.3 et le rejet de la motion de censure?
Je ne suis absolument pas contre le 49.3 en tant que tel, il permet au gouvernement d'agir avec efficacité. Or, un gros problème de notre démocratie aujourd'hui est le décalage du temps gouvernemental et parlementaire avec le temps réel des Français. Par nécessité, je crois que notre démocratie sera dans l'obligation d'agir de plus en plus en utilisant ces outils de notre Constitution, avec les ordonnances par exemple.

Cela n'empêche pas les problèmes de majorité…
Le 49-3 est aussi le fruit des postures de gauche et de droite. Je les dénonce. Sur la loi Macron, la gauche ne voulait pas une majorité grâce à des voix de droite et la droite n'a pas voulu assumer le fait qu'elle était en accord avec ce texte. Bien sûr, un certain nombre de mes collègues sont sincères quand ils s'opposent à la loi Macron mais c'est une minorité. Si chaque parlementaire avait voté en son âme et conscience, il y aurait eu une majorité d'idées très claire sur ce texte. On aurait pesé sur le contenu de la loi et évité de valoriser les frondeurs.

C'est Nicolas Sarkozy qui a donné comme consigne de voter contre…
On me ressort souvent cette phrase de François Mitterrand : "Dans l'opposition, on s'oppose." Déjà, je n'aime pas le terme "opposition". On devrait se nommer "force d'alternance". Cela signifierait que l'on mobilise notre énergie pour bâtir plutôt que détruire. Au cours du précédent quinquennat, lorsque j'étais porte-parole de ma famille politique, je faisais trois télévisions par jour pour riposter aux attaques incessantes contre Nicolas Sarkozy. L'opposition n'avait qu'un objectif, celui de détruire l'action du gouvernement. Quoi que faisait le président de la République, même si c'était bien, il fallait être contre. On fait exactement la même chose, et c'est ce que je dénonce. Les politiques bloquent le changement!

A votre avis, pourquoi la plupart de vos collègues ne font pas comme vous?
Certains n'ont pas directement suivi le sujet, alors ils appliquent la consigne du groupe. D'autres sont venus me voir pour me dire qu'ils partageaient mes idées, mais comme il y a des jeux politiciens et des pressions… D'autres encore exprimaient une inquiétude réelle : "Est-ce que tu ne crains pas en faisant cela de nourrir 'l'UMPS'?" Selon eux, les électeurs se détourneraient de nous pour choisir l'extrême droite parce que le clivage gauche-droite ne serait pas assez clair.

Ont-ils raison?
Je pense exactement l'inverse. Que la gauche et la droite se mettent d'accord sur des solutions concrètes, c'est ce qu'attendent les gens. Ce qu'ils nous reprochent, droite et gauche, c'est de ne pas faire le job, de nous occuper de nous-mêmes et pas de leur problème. Ce cela qu'on appelait l'UMPS, c'est cette exaspération.

Un politique de droite est-il encore différent d'un politique de gauche?
Bien sûr. Nous avons tous des références et des valeurs mais elles ne doivent pas nous amener à des postures idéologiques. Je suis un homme de droite, je suis gaulliste et j'ai commencé comme petite main de Jacques Chaban-Delmas. Il m'a appris cela : pour changer, réformer, il faut additionner les différences. Le seul moyen de retisser un lien de confiance, c'est que les Français mesurent l'authenticité de ce qu'on dit et de ce qu'on fait. 


La politique n'est-elle plus qu'un spectacle, selon vous?
Oui, c'est un théâtre d'ombres. Tout est stratégie, cynisme et calcul. On prend un peu les Français pour des imbéciles, à gauche comme à droite. Il faut divertir - détourner au sens étymologique du terme - les citoyens de l'essentiel. La politique est un jeu qui se fait dans un bocal. C'est le stade de France avec des tribunes presque vides. Vous avez deux équipes sur le terrain qui font de l'antijeu sous une nuée de caméras. Elles essayent de séduire les quelques supporteurs alors que l'enjeu est de faire revenir les citoyens dans le stade.

Faut-il revoir le travail des parlementaires?
Il faut changer la fabrique de la loi. Je ne crois plus du tout à ce vieux système où des experts travaillent avec les élites, qui sortent des réformes toutes prêtes des tiroirs de l'administration. On ne peut plus faire de la politique comme avant, lorsqu’on partait du principe que les gens n'étaient pas assez intelligents pour comprendre, lorsque certains sur les plateaux de télévision employaient à dessein des mots ou des sigles que personne ne comprenait pour paraître supérieurs. Aujourd'hui, nous avons les moyens aujourd'hui de pouvoir associer tout le monde à la fabrique de la loi. Je suis en train de travailler avec des jeunes Français des États-Unis et du Canada sur la démocratie digitale. Réinventons le référendum, par exemple...

On se souvient de vous comme le "porte-flingue" de Nicolas Sarkozy, vous êtes aujourd’hui très critique à l’égard de votre camp. Qu’est-ce qui vous a fait évoluer?
Je pense d’abord qu’on n’est pas un homme politique complet tant qu’on n’a pas été au gouvernement. Je n'ai jamais été aussi heureux que lorsque j'étais dans l'action (il a été secrétaire d'Etat au Commerce de 2010 à 2012, Ndlr). C’est là où vous prenez conscience que vous avez la responsabilité des Français sur vos épaules. Et puis, j’ai tutoyé la mort. J’ai fait à partir de 2010 sept embolies et un infarctus pulmonaire. Même si je suis maintenant en pleine forme, cela change les priorités de la vie. On ne conçoit plus de mettre son énergie dans un combat négatif. Paradoxalement, c’est une épreuve que je souhaite à tous...

Dans quelle mesure cela a changé votre façon de faire de la politique?
Je suis authentique, j'essaye de dire ce que je pense profondément. Je veux construire, apporter ma pierre. Mon regard a aussi changé parce que je passe la moitié de mon temps dans ma circonscription en Amérique du Nord. Vous avez un regard plus juste quand vous êtes loin de la France. Je le vois avec les Français là bas. L'éloignement est un exhausteur d'amour. Plus vous êtes loin de la France, plus vous l’aimez. 

Quelles sont vos relations aujourd'hui avec Nicolas Sarkozy?
Je l'ai rencontré à 18 ans, j'ai été son conseiller pendant 25 ans. L'amitié, ce n'est pas quelque chose qu'on remet en cause. Mais je suis mobilisé pour les Français, parce que c'est mon devoir et mon honneur. Donc il peut y avoir des désaccords. Les Français veulent de l'équilibre. On ne peut pas aller devant eux avec une jambe droite bodybuildée et une jambe gauche atrophiée. En 2007, j'ai aimé cet équilibre que nous avons su construire. J’ai d’ailleurs été l’un de ceux qui a théorisé l’ouverture. Je ne me ferai jamais à l'idée qu'on peut tout balayer parce que cela aurait été simplement de la tactique.

Vous regrettez ses changements de position, comme sur l'islam ou le droit du sol?
Je ne veux pas personnaliser, on peut prendre des exemples des deux côtés. Après, la société évolue. On peut être amené à changer de position, moi aussi ça m'est arrivé. Mais n'utilisons pas les débats à des fins politiciennes en essayant d'entretenir des clientèles, en leur envoyant tel ou tel signal. Le droit du sol est un sujet complexe qui ne doit pas devenir un slogan. Combattons l'Etat islamique plutôt que les migrants. Mobilisons une partie des milliards de l'aide publique au développement sur un soutien ciblé à ces migrants s'ils créent de l'emploi dans leur pays d'origine. Mais n'exploitons pas la misère humaine.

Vous avez récemment accueilli Alain Juppé aux Etats-Unis. Est-ce lui, le candidat le plus "équilibré" pour 2017?
C’est avec joie que je l'ai accueilli à New York et en même temps c'est mon devoir. Mais avec tout ce que je viens de dire, je ne veux pas rentrer dans une logique d'écuries. A deux ans de l'échéance, pensons aux Français plutôt qu'à nous même. Si je réponds maintenant, tout ce que je dirai sera analysé à l'aune de ma décision. Les primaires viendront en leur temps et je prendrai mes responsabilité le moment venu.

et- leJDD.fr





D) Frédéric Lefebvre : « Pour une mobilisation européenne contre l’État Islamique »

Non à l’Europe impuissante
Un sondage souligne que l’Europe perd du terrain dans l’opinion Française.
Dix ans après le rejet du projet de constitution européenne par un Non historique de 55%, alors même que l’actuel et l’ancien Président de la République avaient posé ensemble à la une de Paris-Match pour afficher leur soutien au Oui, le Non l’emportait à 54,68%…
Est-ce à dire que les citoyens Français sont contre l’Europe ? Certes non.
Ils sont, car ils sont lucides, contre l’impuissance de l’Europe.
Alors que les citoyens européens sont marqués par l’horreur des actes barbares de l’Etat Islamique, que ce sujet est sur toutes les lèvres dans les familles, au lycée, au bureau ou au café, il est cruellement absent du débat public.

En France. Dans toute l’Europe.
Je prêche dans le désert depuis le 23 mai, date à laquelle j’ai lancé un appel, publié sur Facebook et vu plus de 20 000 fois sur Twitter, au Président du Parlement Européen pour qu’il convoque immédiatement le Parlement pour débattre d’une mobilisation européenne contre Daesh :
Je demande au président @MartinSchulz 1 débat immédiat sur 1 intervention militaire européenne renforcée contre l’ http://on.fb.me/1Los6L5
Sa seule réponse furent deux tweets sur l’Eurovision…
Le lendemain j’ai réitéré cet appel sur iTélé.
Sans qu’il rencontre plus d’écoute.
Le soutien, que je salue, de mon collègue Arnaud Robinet, député-maire de Reims, étant malheureusement bien isolé.
J’ai alors décidé de déposer une proposition de Résolution européenne sur le bureau de l’Assemblée Nationale, co-signée par plusieurs collègues de droite et de gauche.
Alors que la cérémonie au Panthéon honorait la mémoire de grands résistants, je soulignais qu’ils devaient nous servir d’exemple aujourd’hui, dans un tweet vu plus de 10 000 fois :
La Résistance d’hier justement honorée au doit tracer la route de la Résistance d’aujourd’hui au

Aucune réaction politique.
J’ai alors saisi l’occasion du débat en commission de la Défense à l’Assemblée Nationale, ouvert à la presse, pour saisir le ministre de la Défense et mes collègues des autres groupes :
Le ministre manifesta son approbation, le groupe socialiste par la voie du député Joaquim Pueyo, et le groupe UDI par la voie du député Philippe Folliot, soutinrent mon propos.
Je soulignais d’ailleurs le désengagement financier de l’Europe qui laisse la France seule à porter le fardeau de la défense européenne.

Et maintenant ?
Si l’Europe ne se ressaisit pas, si nous restons lâches, empêtrés dans un comportement munichois, alors ne nous étonnons pas si les citoyens s’éloignent encore un peu plus d’une Europe qui multiplie les tracasseries mais est aux abonnés absents quand se joue la survie de notre civilisation et l’avenir des citoyens eux-mêmes.
Si vous attendez des élus de toute l’Europe qu’ils engagent enfin nos armées contre l’Etat Islamique (EI), signez mon appel.

Frédéric Lefebvre




E) FRÉDÉRIC LEFEBVRE : « Le gouvernement a pris pour cible les Français de l’étranger »

LE COURRIER DE FLORIDE : A quoi imputez-vous ce changement dans l’opinion des Français d’Amérique du Nord qui avaient choisi une Socialiste il y a 1 an, et vous aujourd’hui ?
Frédéric LEFEBVRE : Une élection c’est toujours une nouvelle campagne, différente. Depuis plus d’un an, je sillonne la circonscription, à la rencontre des Français, au cœur de leurs préoccupations. Ils ont compris que j’avais à cœur de les représenter, de les défendre, que j’étais entendu dans ma famille politique et que j’avais la chance d’être invité par les médias à m’exprimer. Les Français ici ont une vision, une expérience qui est une chance pour la France au XXI eme siècle. Je veux rétablir la vérité sur nos compatriotes qui sont si souvent caricaturés et en conséquence ciblés.
Un an après l’élection de François Hollande, les Français se sont aperçus que lors de ma première campagne je n’avais pas brandis des risques imaginaires et qu’ils éteint bel et bien devenus des boucs émissaires de la crise.
Le gouvernement actuel a mis un coup de canif dans la convention de non-double imposition avec la CSG appliquée aux plus values immobilières et a pris pour cible les Français établis hors de France, sur la fiscalité ou l’éducation.
Et puis les Français en Amérique du Nord aiment leur pays et s’inquiètent de l’absence de cap, de stratégie au plus haut niveau de l’Etat. Il veulent une alternative, un nouvel espoir.   J’ai maintenant une obligation de réussite. Les amendements que j’ai déposé durant les premiers quinze jours de mon mandat illustrent une nouvelle politique, une nouvelle méthode de Gouvernance. Certains d’entre eux ont été adoptés avec le soutien de députés socialistes ou écologistes, parfois contre l’avis du Gouvernement, parfois avec son assentiment. D’autres contribuent a dessiner un projet pour l’avenir.
Enfin, trois mois et demi, 7 jours sur 7 à la rencontre de ces Français audacieux, à leur écoute, déterminé à les défendre…  peut être que cela a fait la différence.
LE C.D.F : Dans France-Amérique, Guy Sorman commente durement votre élection : « Les Français d’Amérique du Nord dans cette élection ont été traités comme une colonie », dit-il en synthèse, parlant de « fiasco pour la démocratie ». Que lui répondez-vous ?
F.L : J’ai refusé d’entrer dans les polémiques tout au long de cette campagne, ce n’est pas pour le faire maintenant.
L’heure après une élection est à l’action et au rassemblement. Les Français de cette circonscription peuvent depuis 2008, grâce à cette belle idée de Nicolas Sarkozy, élire un député. Cette représentation est importante pour eux. Les attentes sont immenses et il faut resserrer les liens entre la France et les Français d’ici. Les Français établis hors de France peuvent apporter des idées nouvelles pour la France. ils doivent être des boussoles dans la mondialisation. L’énergie, l’audace et la diversité des parcours doivent inspirer en France. Notre pays en a tant besoin. Il faut changer les mentalités.
Quant à l’abstention, n’oublions pas que même pour l’élection présidentielle il n’y avait qu’à peine 40% de votants. Que cette élection législative est inédite. Enfin, une élection partielle c’est toujours une mobilisation plus faible.
Nous avons fait quasiment deux fois mieux que dans la 8ème circonscription( Israël, Italie, Chypre).
Par rapport à l’élection générale d’il y à 1 an la participation a reculé de 25%. C’est beaucoup… mais c’est beaucoup moins que dans les élections partielles en métropole ou le recul dépasse parfois les 50% !
D’ailleurs, nous avons eu plus de 21000 votants, alors qu’en métropole la moyenne à ces élections partielles depuis septembre s’échelonne entre 17000 et 35000 votants.
C’est d’autant plus notable, qu’on ne peut pas dire que le vote ait été sans obstacles. Mémorial day, un vote internet qui n’était pas sans problèmes, des radiations sur les listes, etc…

LE C.D.F : Vous représentez désormais un demi-million d’électeurs sur un très vaste territoire, n’est-ce pas beaucoup comparé à un député de la Creuse ?
F.L : Notre circonscription est effectivement immense, plus de 40 fois la France, près de 200 000 inscrits aux Consulats, probablement plus d’un demi million de Français établis ici.  Et chaque jour la communauté grandit. A cet effet, j’ai décidé de bâtir une association, L’Âme Nord. Elle sera un relais permanent sur le terrain. Elle va se déployer dans toutes les zones où les Français sont présents. Cette équipe de France va travailler pour les Français sur l’éducation, la santé, la fiscalité, les retraites, les démarches administratives, les réseaux économiques.
Avec l’Âme Nord, je veux ressouder la diaspora et créer du lien social.
Je vais me démultiplier dans la circonscription. Je serai physiquement présent pour des permanences, je ferai des visio-conférences et  j’ai besoin de ce réseau qui va rapprocher les Français sur tout le territoire et permettre enfin un véritable partage d’expérience.
LE C.D.F : Quelles vont être les priorités du nouveau député ?
F.L : Ma toute première priorité est de rétablir la vérité sur ces Français établis loin de l’Hexagone. Faire comprendre qu’ils ne sont pas de riches exilés fiscaux qui ne veulent pas payer d’impôts et qui ont abandonné la France. Car c’est cette fausse image véhiculée qui nourrit des projets hostiles à la communauté française expatriée. C’est le passage obligé pour pouvoir  défendre  chacun sur le plan fiscal et pour permettre à notre pays d’investir dans l’éducation de la jeunesse française ici.
Je ne serai pas le député de l’opposition systématique mais je veux mettre ma créativité et mon esprit d’ouverture au service d’une politique plus juste pour nos compatriotes.



 
Powered By Blogger