Affichage des articles dont le libellé est Physique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Physique. Afficher tous les articles

septembre 18, 2016

"Interprétation scientifique" du futur, naissance et mort de(s) Univers !

Ce site n'est plus sur FB, alors n'hésitez pas à le diffuser au sein de différents groupes, comme sur vos propres murs respectifs. D'avance merci. L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses. 

Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste. 


Bip Rip
 Tout ce que l'Univers contient sera écartelé, a cause de l'expansion de l'Univers.

Mais attention, pas une expansion comme celle que connait notre Univers actuellement : une expansion si fulgurante et irrésistible qu'aucune force de cohésion n'y survivra.

Quelques dizaine de millions d'années avant le « bip rip », notre Voie Lactée se disloquera. Puis, quelques mois avant le moment fatidique, la Terre sera arrachée de son orbite. A quelques fractions de secondes avant la fin, les atomes seront mis en pièces !

Rhôooooo bah dit donc !!! Faut profiter de la Liberté




Sommaire:

A Comment l’univers va-t-il mourir ?  - passeurs de sciences - Pierre Barthélémy

B) No Big Bang? Quantum equation predicts universe has no beginning - Lisa Zyga - http://phys.org/

C) Principe du Big Rip - http://www.futura-sciences.com

D) BIG BANG - BIG CRUNCH - BIG FREEZE - BIG RIP : Notre galaxie survivra-t-elle ? - Galaxien - http://www.inexplique-endebat.com/




A) Comment l’univers va-t-il mourir ?


LES COSMOLOGISTES sont comme des mages fascinants qui détiendraient les clés de l’Univers. Dans le monde scientifique, ils font partie des rares chercheurs qui, avec les paléoanthropologues et les archéologues, peuvent répondre aux nombreuses interrogations du grand public sur les origines de l’humanité. « D’où venons-nous ? », « Qu’est-ce que le Big Bang ? », « Y a-t-il eu quelque chose avant ? » font partie des questions qu’on leur pose le plus fréquemment. Mais, par rapport aux paléoanthropologues et aux archéologues qui, par définition, ont les pieds ancrés dans le passé, les cosmologistes peuvent répondre à une autre question tout aussi fascinante, celle de notre destin. De la même manière qu’ils ont calculé le passé de l’Univers en écrivant le scénario du Big Bang, ils peuvent déterminer son avenir. Que se passe-t-il si l’on applique les lois de la physique aux prochains milliards d’années ? Il faut commencer par s’intéresser au plus fragile, notre petit coin d’Univers. D’ici 2 à 3 milliards d’années, notre galaxie, la Voie lactée, fusionnera ou commencera à fusionner avec ses voisines, les Petit et Grand Nuages de Magellan et surtout la galaxie d’Andromède. Etant donné les distances énormes qui séparent les étoiles les unes des autres, avec un peu de chance cela ne devrait pas avoir trop de conséquences sur notre Soleil et son cortège de planètes. En revanche, dans 4 ou 5 milliards d’années, notre étoile entrera dans le dernier stade de son évolution. En ayant consommé l’hydrogène situé dans son cœur, l’astre de nos jours sera agité d’une courte série de soubresauts destinée à trouver d’autres sources de « carburant » pour ses réactions thermonucléaires. Il gonflera tel un ballon de baudruche pour se transformer en géante rouge, avalant Mercure et Vénus au passage. Tout à coup proche de la surface solaire, la Terre deviendra une fournaise infernale puisque la température à sa surface s’y élèvera de plus de 1 700°C. Puis le Soleil éjectera une partie de sa substance dans l’espace pour se transformer en une naine blanche, un cadavre d’étoile inactif mais encore chaud. 

Trois scénarios
Mais le cosmos ne mourra pas avec cette minuscule poussière qu’est la Terre. Les cosmologistes savent bien que 5 milliards d’années, ce n’est en réalité que... du court terme. L’avenir de l’Univers se jouera avec beaucoup plus de zéros au compteur des années. Pour ce qui est de la suite, les chercheurs ont longtemps hésité entre trois scénarios, ne sachant pas trop comment l’expansion de l’Univers risquait de se comporter. Soit – premier cas de figure – la gravité l’emportait et l’expansion se transformait en contraction. Au bout du compte, le cosmos se ratatinait de plus en plus vite et tout se terminait dans l’inverse du Big Bang, un Big Crunch, un effondrement total de l’espace, de la matière et du temps en un point. Soit, deuxième possibilité, la gravité ralentissait l’expansion de l’Univers de plus en plus, mais sans jamais pouvoir inverser le mouvement et le cosmos connaissait une vieillesse longue et tranquille, dans un paysage quasi-inchangé, attendant simplement que toutes ses ressources s’épuisent. Soit, troisième et dernier scénario, la gravité perdait le combat et l’expansion de l’Univers s’accélérait. On sait, depuis 1998, que ce scénario est en train de se produire, sous l’action d’une mystérieuse énergie sombre à effet répulsif. Comment cela va-t-il se traduire ? Dans un premier temps, il ne se passera rien de particulier. Les galaxies du Groupe local (qui inclut la Voie lactée et la galaxie d’Andromède) continueront à fusionner doucement, les unes après les autres. Les nuages de gaz présents dans les galaxies, réensemencés en éléments lourds par les explosions d’étoiles mourantes, continueront de se contracter pour donner de nouvelles étoiles et de nouveaux systèmes planétaires. Les plus petites des étoiles ne nécessitant pas de grandes quantités de matière pour se former et ayant des durées de vie de plusieurs milliers de milliards d’années, il se passera environ 100 000 milliards d’années avant d’arriver au bout de ce que les astrophysiciens appellent l’ère stellaire, dans laquelle nous sommes entrés environ 100 millions d’années après le Big Bang. Petit à petit, le ciel s’assombrira. Cela se fera d’abord de manière insidieuse. En raison de l’expansion accélérée du cosmos, toutes les galaxies avec lesquelles la future super-Voie lactée n’entretiendra aucun lien gravitationnel sortiront une à une de notre champ de vision, tombant hors de l’Univers observable. Puis, les étoiles de la galaxie mourront les unes après les autres et s’éteindront comme si l’on soufflait lentement toutes les bougies d’un gigantesque gateau d’anniversaire. Si l’on fait exception des naines brunes, ces étoiles avortées qui n’ont pas atteint la masse critique pour déclencher en elles le feu thermonucléaire, tous les autres objets massifs de la galaxie seront des cadavres d’étoiles : naines blanches pour les plus chauds, naines noires pour les plus froids, étoiles à neutrons, trous noirs. 

Les trous noirs s’évaporent
On pourrait croire qu’il n’y a plus guère d’évolution possible mais, comme c’est le cas avec les cadavres d’animaux, il existe des charognards cosmiques : ce sont les trous noirs. Dans les galaxies, les étoiles, mêmes mortes, continuent de se mouvoir, de se croiser et de perturber les trajectoires de leurs voisines. Certaines finissent par être éjectées tandis que d’autres se rapprochent du centre galactique, où trône généralement un trou noir supermassif. Plus le temps passe, plus ce phénomène s’accélère. De plus en plus d’astres errent dans le vide intergalactique et les trous noirs centraux grossissent. 
Selon certains chercheurs, tout cela n’aura qu’un temps car ni la matière ni les trous noirs ne sont immortels. Dans environ 10 millions de milliards de milliards de milliards d’années (un 1 suivi de 34 zéros, qui se note 1034), les protons situés dans les noyaux atomiques commenceront à se désintégrer en particules plus petites. Comme les neutrons solitaires ont une espérance de vie d’environ dix minutes, la matière des étoiles à neutrons, des naines brunes, blanches ou noires se désagrégera. Il ne restera plus que les trous noirs. On a coutume de dire que rien n’en sort, pas même la lumière.En réalité, un rayonnement extraordinairement faible, né de fluctuations microscopiques, s’en échappe. Il porte le nom du cosmologiste britannique Stephen Hawking qui l’a prédit. En temps normal, ce phénomène ne peut se voir car le trou noir absorbe beaucoup plus qu’il n’émet. Mais, une fois entouré par le vide, le trou noir ne pourra rien faire d’autre que s’évaporer très lentement. Si lentement qu’il faudra probablement plus de 10100 ans (un 1 suivi de 100 zéros !) à tous les trous noirs de l’Univers pour restituer leur masse sous forme de rayonnement Hawking. 

La grande déchirure
Le cosmos entrera alors dans l’âge des ténèbres. A partir de ce moment très lointain, il ne contiendra rien d’autre que la matière noire – qui compte actuellement pour 27 % du contenu de l’Univers et dont on ignore la nature , des particules immortelles comme les électrons et leurs antiparticules et des photons, des grains d’énergie. Cet état est celui de la mort thermique de l’Univers, imaginé par Lord Kelvin, physicien britannique, dès le milieu du XIXe siècle. Un scénario alternatif à cette longue agonie a été imaginé en 2003 par trois chercheurs américains, Robert Caldwell, Marc Kamionkowski et Nevin Weiberg. Il n’est pas moins dramatique mais a le mérite d’abréger les souffrances cosmiques. Cette hypothèse du « big rip » (la grande déchirure en français) s’appuie sur l’idée que l’énergie noire augmente au cours du temps et que l’accélération de l’expansion de l’Univers... s’accélère. Comme le résume le cosmologiste français Jean-Pierre Luminet dans Le destin de l’Univers, « toute la matière de l’Univers, même les atomes, sera déchirée par la dilatation de l’espace. D’après le scénario le plus pessimiste, cet événement se produirait dans 22 milliards d’années.(...) Environ 60 millions d’années avant le big rip, la gravité sera trop faible pour maintenir la cohésion de notre galaxie, qui se dispersera ; trois mois avant le big rip, le système solaire sera déchiré ; dans les dernières minutes, étoiles et planètes seront déchiquetées, et 10-19 seconde avant, les atomes et les noyaux seront détruits, laissant un Univers vide et sans aucune structure. » Pour l’heure, rien ne laisse supposer que l’énergie noire augmentera ainsi et ce scénario demeure spéculatif. Néanmoins, tout comme celui de la mort thermique de l’Univers, il a le mérite de montrer que la matière et l’espace ne sont pas les notions intangibles auxquelles la vie à notre échelle d’humains nous a habitués.

Pierre Barthélémy

This is an artist's concept of the metric expansion of space, where space (including hypothetical non-observable portions of the universe) is represented at each time by the circular sections. Note on the left the dramatic expansion (not to scale) occurring in the inflationary epoch, and at the center the expansion acceleration. The scheme is decorated with WMAP images on the left and with the representation of stars at the appropriate level of development. Credit: NASA

Read more at: http://phys.org/news/2015-02-big-quantum-equation-universe.html#jCp
This is an artist's concept of the metric expansion of space, where space (including hypothetical non-observable portions of the universe) is represented at each time by the circular sections. Note on the left the dramatic expansion (not to scale) occurring in the inflationary epoch, and at the center the expansion acceleration. The scheme is decorated with WMAP images on the left and with the representation of stars at the appropriate level of development. Credit: NASA

Read more at: http://phys.org/news/2015-02-big-quantum-equation-universe.html#jCp
This is an artist's concept of the metric expansion of space, where space (including hypothetical non-observable portions of the universe) is represented at each time by the circular sections. Note on the left the dramatic expansion (not to scale) occurring in the inflationary epoch, and at the center the expansion acceleration. The scheme is decorated with WMAP images on the left and with the representation of stars at the appropriate level of development. Credit: NASA

Read more at: http://phys.org/news/2015-02-big-quantum-equation-universe.html#jCp
This is an artist's concept of the metric expansion of space, where space (including hypothetical non-observable portions of the universe) is represented at each time by the circular sections. Note on the left the dramatic expansion (not to scale) occurring in the inflationary epoch, and at the center the expansion acceleration. The scheme is decorated with WMAP images on the left and with the representation of stars at the appropriate level of development. Credit: NASA 
 

B) No Big Bang? Quantum equation predicts universe has no beginning

The universe may have existed forever, according to a new model that applies quantum correction terms to complement Einstein's theory of general relativity. The model may also account for dark matter and dark energy, resolving multiple problems at once.

Read more at: http://phys.org/news/2015-02-big-quantum-equation-universe.html#jCp
The universe may have existed forever, according to a new model that applies quantum correction terms to complement Einstein's theory of general relativity. The model may also account for dark matter and dark energy, resolving multiple problems at once.  

The widely accepted age of the , as estimated by , is 13.8 billion years. In the beginning, everything in existence is thought to have occupied a single infinitely dense point, or . Only after this point began to expand in a "Big Bang" did the universe officially begin.
Although the Big Bang singularity arises directly and unavoidably from the mathematics of general relativity, some scientists see it as problematic because the math can explain only what happened immediately after—not at or before—the singularity.
"The Big Bang singularity is the most serious problem of general relativity because the laws of physics appear to break down there," Ahmed Farag Ali at Benha University and the Zewail City of Science and Technology, both in Egypt, told Phys.org.
Ali and coauthor Saurya Das at the University of Lethbridge in Alberta, Canada, have shown in a paper published in Physics Letters B that the Big Bang singularity can be resolved by their in which the universe has no beginning and no end. 

Old ideas revisited
The physicists emphasize that their quantum correction terms are not applied ad hoc in an attempt to specifically eliminate the Big Bang singularity. Their work is based on ideas by the theoretical physicist David Bohm, who is also known for his contributions to the philosophy of physics. Starting in the 1950s, Bohm explored replacing classical geodesics (the shortest path between two points on a curved surface) with quantum trajectories.
In their paper, Ali and Das applied these Bohmian trajectories to an equation developed in the 1950s by physicist Amal Kumar Raychaudhuri at Presidency University in Kolkata, India. Raychaudhuri was also Das's teacher when he was an undergraduate student of that institution in the '90s.
Using the quantum-corrected Raychaudhuri equation, Ali and Das derived quantum-corrected Friedmann equations, which describe the expansion and evolution of universe (including the Big Bang) within the context of general relativity. Although it's not a true theory of , the does contain elements from both quantum theory and general relativity. Ali and Das also expect their results to hold even if and when a full theory of quantum gravity is formulated.

No singularities nor dark stuff
In addition to not predicting a Big Bang singularity, the new model does not predict a "big crunch" singularity, either. In general relativity, one possible fate of the universe is that it starts to shrink until it collapses in on itself in a big crunch and becomes an infinitely dense point once again.
Ali and Das explain in their paper that their model avoids singularities because of a key difference between classical geodesics and Bohmian trajectories. Classical geodesics eventually cross each other, and the points at which they converge are singularities. In contrast, Bohmian trajectories never cross each other, so singularities do not appear in the equations.
In cosmological terms, the scientists explain that the quantum corrections can be thought of as a cosmological constant term (without the need for dark energy) and a radiation term. These terms keep the universe at a finite size, and therefore give it an infinite age. The terms also make predictions that agree closely with current observations of the cosmological constant and density of the universe.

New gravity particle
In physical terms, the model describes the universe as being filled with a quantum fluid. The scientists propose that this fluid might be composed of gravitons—hypothetical massless particles that mediate the force of gravity. If they exist, gravitons are thought to play a key role in a theory of quantum gravity.
In a related paper, Das and another collaborator, Rajat Bhaduri of McMaster University, Canada, have lent further credence to this model. They show that gravitons can form a Bose-Einstein condensate (named after Einstein and another Indian physicist, Satyendranath Bose) at temperatures that were present in the universe at all epochs.
Motivated by the model's potential to resolve the Big Bang singularity and account for and , the physicists plan to analyze their model more rigorously in the future. Their future work includes redoing their study while taking into account small inhomogeneous and anisotropic perturbations, but they do not expect small perturbations to significantly affect the results.
"It is satisfying to note that such straightforward corrections can potentially resolve so many issues at once," Das said. 

 
More information: Ahmed Farag Ali and Saurya Das. "Cosmology from quantum potential." Physics Letters B. Volume 741, 4 February 2015, Pages 276–279. DOI: 10.1016/j.physletb.2014.12.057. Also at: arXiv:1404.3093[gr-qc].
Saurya Das and Rajat K. Bhaduri, "Dark matter and dark energy from Bose-Einstein condensate", preprint: arXiv:1411.0753[gr-qc].
Journal reference: Physics Letters B  
Lisa Zyga - http://phys.org/
Selon la nature variable ou non de l'énergie noire, l'univers finira par un Big Crunch ou continuera éternellement son expansion. Sur ce schéma, on voit la décélération puis l'accélération de l'expansion de l'univers observable en fonction du temps en abscisse. Trois scénarios possibles pour la fin de l'univers apparaissent alors. © Nasa/CXC/M. Weiss

C) Principe du Big Rip

Le Big Rip (Grande déchirure en français) est un modèle cosmologique basé sur une forme particulière de l'énergie noire. On l'appelle l'énergie fantôme.

Principe du Big Rip

Ce modèle suppose que la constante cosmologique peut en fait varier dans le temps, de telle sorte que sa densité se mettra à augmenter, malgré le fait que l'univers soit en expansion, pour atteindre une valeur infinie en un temps fini. Le cosmos finira ainsi terminant son existence par une singularité gravitationnelle où toutes les structures, des amas de galaxies aux atomes, seront détruites. Avec un modèle d'énergie noire plus classique, l'expansion reste à une échelle supérieure à celle des amas de galaxies et ne peut se manifester à l'échelle des planètes et des atomes, au contraire de l'énergie fantôme. Ce modèle a été proposé pour la première fois en 1999 par Robert R. Caldwell, le nom de Big Rip ayant été introduit par lui et ses collaborateurs Marc Kamionkowski et Nevin N. Weinberg en 2003.


La chronologie supposée du Big Rip

On peut établir la chronologie suivante pour le Big Rip : 
  • quelques centaines de millions d'années avant le Big Rip : dislocation des super amas ;
  • plusieurs dizaines de millions d'années avant le Big Rip : dislocation de la Voie lactée ;
  • quelques années avant le Big Rip : arrachage de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune du Système solaire ;
  • quelques mois avant le Big Rip : arrachage de la Terre de son orbite ;
  • quelques dizaines de minutes avant le Big Rip : dislocation de la Terre ;
  • quelques minutes avant le Big Rip : dislocation du Soleil ;
  • 10-17 seconde avant le Big Rip : dislocation des atomes.
 http://www.futura-sciences.com




D) BIG BANG - BIG CRUNCH - BIG FREEZE - BIG RIP : Notre galaxie survivra-t-elle ?

La théorie du Big Bang à été proposé en 1927 par Georges Lemaître, qui décrivait les grandes lignes de l’expansion de l’univers, avant que celle-ci ne soit mise en évidence par Edwin Hubble en 1929.
De façon générale, le terme Big Bang est associé à toutes les théories qui décrivent notre univers comme issu d'une dilatation rapide qui fait penser à une explosion, et est également le nom associé à cette époque dense et chaude qu’a connu l’univers il y a plus d'une dizaine de milliards d’années.
 
 
Le moment du Big Bang est généralement considéré comme un temps zéro de notre univers, avec ou sans une singularité initiale, et sans que cela préjuge de l’existence ou non d’un temps qui l'aurait précédé.
Le Big Crunch, en vogue dans les années 1970, est une sorte de Big Bang à l’envers où l’expansion finit par s’arrêter et s’inverser. On pourrait penser qu’elle est exclue par l’idée même d’expansion accélérée de l’univers. En fait, selon certains physiciens, le Big Crunch reste possible si l’énergie sombre devient attractive au bout d’un certain temps. Dans ce cas, après la phase actuelle d’accélération de l’expansion, nous pourrions assister à une contraction de l’univers. Les galaxies se rapprochent les unes des autres, l’univers s’échauffe jusqu’à une température telle que tout fusionne, désagrégé en un magma de particules. Éternel recommencement puisqu'un nouveau Big Bang pourrait se reproduire.
 
Le Big Freeze est l’univers qui connaît une mort glacée. Cette théorie avait la faveur des astronomes avant l’avènement de l’énergie sombre. Cette fin glacée de l’univers est envisageable si l’accélération de son expansion est soutenue par une constante cosmologiques. Avec l’énergie sombre, matière et énergie vont se diluer de plus en plus dans le cosmos.
L’expansion se poursuivra et le destin de l’univers sera alors déterminé, et la matière et le rayonnement se dilueront indéfiniment. Notre galaxie se retrouvera d’abord seule au milieu d’un grand vide, les autres galaxies s’étant éloignées en raison de l’expansion. Puis, les étoiles s’éteindront une à une, et pour finir, il ne restera que des trous noirs, qui finiront eux aussi par s’évaporer en particules.
 
Le Big Rip est la matière qui se déchiquette. Imaginons une énergie sombre répulsive dont la densité augmenterait alors que l’expansion se poursuit. Conséquence de cette hypothèse que les astronomes ont baptisée "énergie fantôme", un emballement de l’expansion.
Au final, toute forme de matière ou de galaxies, mais aussi étoiles et d'atomes, serait disloquée par cette expansion titanesque de l’espace-temps alors que la densité de l’univers continuerait à diminuer. Un gigantesque déchirement dans un univers de plus en plus vide.

 
- Voir aussi :  
 











Galaxien - http://www.inexplique-endebat.com/






janvier 03, 2015

Réalité physique et réalisme quantique, notre "Monde" serait-il réel ?

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Cinq raisons scientifiques qui prouveraient que le monde dans lequel nous vivons n’est pas réel 
 
Et si le monde dans lequel nous vivons n’était pas réel ? Le domaine de la physique est rempli de paradoxes que les scientifiques n’arrivent pas à éclaircir. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on aborde la physique quantique, selon laquelle il serait possible que notre univers ne soit qu’une projection d’un autre. ESM vous révèle les 5 raisons scientifiques qui remettront en question votre vision de la réalité…

   
1. L’univers détient une vitesse maximale
Suivant le réalisme physique : Albert Einstein a déduit que rien ne peut aller plus vite que la lumière se déplaçant dans le vide. Cela a toujours été considéré comme une constante universelle même si le pourquoi n’est pas très clair. Aujourd’hui, la vitesse de la lumière est une constante parce que… c’est une constante et parce que la lumière n’est pas composée de choses simples. Répondre à la question « pourquoi les choses ne peuvent pas aller plus vite » par « parce que », n’est pas très acceptable. La lumière est moins rapide dans le verre ou dans l’eau mais lorsqu’elle se déplace dans le vide, il devient compliqué d’expliquer comment une onde peut vibrer dans rien. Il n’y a aucune base physique pour que la lumière puisse se mouvoir dans le vide spatial.

Selon le réalisme quantique : si notre monde physique est en fait une réalité virtuelle, il est le produit d’un traitement d’informations. Ces renseignements sont définies comme un choix parmi un groupe fini, ce qui veut dire que le traitement qui les modifie est aussi limité. Effectivement, notre monde s’actualise selon un rythme défini. Les processeurs d’un super ordinateur peut s’actualiser 10 millions de milliards de fois par seconde et notre univers le fait des milliards de fois plus vite mais le principe reste le même. Etant donné qu’une image sur un écran est composée de pixels et possède un rythme d’actualisation, notre monde possède une longueur de Planck et un temps de Planck. Dans ce déroulement, la vitesse de la lumière est la plus rapide car le réseau ne peut pas transmettre quoi que ce soit plus vite qu’un pixel par cycle… par exemple.


2. Le temps est malléable

Suivant le réalisme physique : dans le paradoxe des jumeaux d’Einstein, l’un des deux voyageant sur une fusée proche de la vitesse de la lumière revient une année plus tard et retrouve son frère âgé de 80 ans. Aucun des deux ne savait que leur temps de référence s’écoulait différemment mais la vie de l’un d’entre eux est presque terminée alors que l’autre vient de commencer. Cela semble impossible dans notre réalité objective mais le temps ralentit vraiment en ce qui concerne les particules dans les accélérateurs prévus à cet effet. Dans les années 1970, des scientifiques ont envoyé des montres atomiques dans des avions autour du monde pour prouver qu’elles affichaient l’heure plus lentement que celles qui restaient au sol. Mais comment le temps lui-même peut-il être modifié ?

Selon le réalisme quantique : une réalité virtuelle présuppose que le temps l’est aussi et qu’un cycle de traitement d’informations est représenté par une seconde (ou toute autre durée). Tous les passionnés de jeux vidéo savent que lorsque l’ordinateur est occupé, l’écran réagit plus lentement. De la même façon, le temps ralentit en fonction de la vitesse ou lorsque l’on se trouve près de corps très lourds (comme les trous noirs), suggérant que tout ceci est virtuel. Le jumeau sur la fusée n’a vieilli que d’un an car c’est tout ce que le système a pu traiter à cette allure.


3. L’espace se courbe
 
Suivant la réalité physique : si l’on se réfère à la théorie de la relativité d’Einstein, le Soleil garde la Terre en orbite en courbant l’espace autour d’elle. Mais comment l’espace lui-même peut-il se courber ? Par définition, l’espace peut se courber uniquement s’il existe dans un autre espace, ce qui est une régression infinie. Si la matière existe dans un espace vide, il est impossible pour ce vide de bouger (ou se courber).

Selon le réalisme quantique : un ordinateur oisif ne l’est jamais vraiment mais fait tourner un programme de « oisiveté », ce qui pourrait être la même chose pour notre univers. Dans l’effet Casimir, le vide exerce une pression comme celle de deux assiettes plates proches l’une de l’autre. La physique actuelle nous dit que des particules virtuelles apparaissent de nulle part pour créer cet effet mais en réalité quantique, le vide spatial est plein de traitements qui produisent le même effet. L’espace vu comme un réseau d’informations peut présenter un monde en 3 dimensions capable de se courber.



4. L’univers contient  de la matière noire et de l’énergie sombre

Suivant le réalisme physique : la physique actuelle décrit la matière comme nous la voyons, mais l’univers possède aussi 5 fois plus de quelque chose, que l’on appelle matière noire. Il peut être assimilé à un halo autour d’un trou noir situé au centre de notre galaxie qui maintient nos étoiles ensemble de manière plus étroite que ce que le permet leur gravité. Cette matière est invisible à nos yeux et ce n’est pas non plus de l’antimatière puisqu’elle ne possède pas de signature de rayons gamma. Ce n’est pas non plus un trou noir étant donné qu’il n’y existe pas d’effet de lentille gravitationnelle. Cependant, sans elle, les étoiles composant notre galaxie s’éloigneraient dans le chaos le plus total.

Aucune particule connue ne peut expliquer la présence de la matière noire. Des particules théoriques connues sous le nom de particules massives agissant faiblement ont été proposées, mais aucune n’a été réellement trouvée. De plus, 70 % de l’univers est composé d’énergie sombre et la physique ne peut pas l’expliquer non plus. Elle peut être comparée à une sorte de gravité négative, un effet qui se propage à travers l’espace qui repousse les choses et par conséquent participe à l’expansion de l’univers. Sa force n’a jamais réellement changé alors que quelque chose qui s’étend devrait logiquement s’affaiblir. Si cela était une propriété inhérente à l’espace, cela devrait augmenter au fur et à mesure que l’espace s’étend. Actuellement, personne ne sait vraiment ce que c’est.

Selon le réalisme quantique : si l’espace vide est représenté par une transmission d’informations « oisives », ce n’est pas rien, juste quelque chose qui dit que ce n’est rien. Et si cela s’étend, c’est que du nouvel espace est ajouté tout le temps. De nouveaux points de traitements, par définition, reçoivent mais ne renvoient rien pendant leur premier cycle. Ils absorbent mais n’émettent pas, exactement comme l’effet négatif que nous appelons l’énergie sombre. Si du nouvel espace est ajouté de manière constante, l’effet ne changera pas en fonction du temps, donc l’énergie sombre est créée par la création d’espace. Ce modèle attribue également de la matière sombre à la lumière en orbite autour d’un trou noir. Cela est représenté par un halo car la lumière trop proche d’un trou noir est attirée dedans et la lumière plus éloignée peut s’échapper de l’orbite. Le réalisme quantique stipule qu’aucune particule ne sera jamais trouvée pour déchiffrer la matière noire et l’énergie sombre.


5. Le phénomène d’intrication quantique existe

Suivant le réalisme physique : si un atome de césium relâche 2 photons dans des directions opposées, la théorie quantique les « emmêle ». De cette manière, si l’un d’entre eux tournoie vers le haut, l’autre tournoiera vers le bas. Mais si l’un se déplace de manière aléatoire, comment l’autre fait exactement la même chose inversement, à n’importe quelle distance ? D’après Einstein, la découverte qui mesure l’intensité de tournoiement d’un photon et qui définit instantanément le tournoiement de l’autre n’importe où dans l’univers est une action étrange. Le test de ce phénomène a été réalisé à travers l’une des expériences les plus précautionneuses qui soient, considéré comme le test ultime de notre réalité. Encore une fois, la théorie quantique avait raison.

Examiner un photon emmêlé causait le même mouvement de tournoiement au photon opposé, même s’il était trop loin pour qu’un signal se déplaçant à la vitesse de la lumière puisse les connecter. La Nature pourrait conserver ce mouvement en créant un photon vers le haut et un vers le bas dès le début mais c’est apparemment trop compliqué. Elle laisse donc les photons tourner à leur façon, selon leur direction aléatoire et lorsque l’un est mesuré, cela rend l’autre automatiquement opposé, même si c’est impossible physiquement parlant.

Selon le réalisme quantique : deux photons s’emmêlent lorsque leurs programmes respectifs fusionnent pour se rendre vers deux points conjointement. Si l’un des programmes tourne vers le haut et l’autre vers le bas, leur fusion déplace deux pixels, peu importe où ils se trouvent. Cette réallocation de code ignore la distance puisque le processeur n’a pas besoin d’aller sur le pixel pour le modifier, même pour un écran aussi grand que notre univers. Le modèle standard de physique implique 61 particules fondamentales avec une masse et une charge bien définies. Si tout cela était une machine, quelqu’un devrait définir à la main deux douzaines de boutons juste pour l’allumer. Elle nécessiterait également 5 champs invisibles pour faire apparaître 14 particules virtuelles avec 16 charges différentes pour fonctionner. Même après tout cela, le modèle standard ne peut pas expliquer la gravité, la stabilité des protons, l’antimatière, les quarks, la masse des neutrinos ou encore les problèmes liés au caractère aléatoire de la physique quantique. Aucune particule ne peut expliquer l’énergie sombre ou la matière noire qui compose la plupart de notre univers.

Ces réflexions nous ont mis le cerveau en ébullition ! Ces théories scientifiques suggèrent donc qu’il est tout à fait possible que vous soyez actuellement en train de vivre dans un monde virtuel. A la rédaction, certains trouvent ça fascinant tandis que d’autres sont plutôt effrayés par une telle hypothèse. Le mieux est encore de regarder la trilogie Matrix pour digérer tout ça :D. Pensez-vous qu’un jour, les scientifiques pourront percer tous les mystères de notre univers ?

Par Brian Whitworth - Listverse
 
Powered By Blogger