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juillet 20, 2015

Les villes du monde, (sécurité, destinations inconnues, Paris la France...et ses classements.

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


Sommaire:

A) Top-5 des villes les plus sûres du monde - Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

B) Top-5 des destinations que vous ne connaissiez pas - Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

C) Des mégapoles mondiales en concurrence !

D) Paris, mauvaise élève des villes les plus sûres du monde - par The Economist via Le Point

E) Une seule ville au monde est plus chère que Paris - Par Delphine Liou et Julien Marion - BFM





A) Top-5 des villes les plus sûres du monde

Dans cinq villes du monde, les habitants peuvent se promener en toute sécurité, rentrer chez eux très tard dans la nuit ou même laisser n'importe où leur ordinateur portable sans surveillance. Ils savent également que "sécurité" n'est pas synonyme "d'ennui".


En règle générale, il est déconseillé de laisser sans surveillance son portefeuille ou son ordinateur portable sur la table dans un café, même brièvement, mais les habitants des villes les plus sûres du monde le feront sans hésiter. Pour bien des gens le sentiment de sécurité s'apparente à celui de se sentir chez soi. Pour comprendre le ressenti de ceux qui vivent dans des endroits absolument sûrs, nous avons choisi les habitants des villes les plus stables et protégées du monde d'après le classement établi par le service analytique de la revue Economist — The Economist Intelligence Unit (EIU). Le classement tient compte des facteurs comme la sécurité individuelle, la qualité de l'infrastructure et le niveau de santé, ainsi que la sécurité numérique et technologique.


Osaka
Avec Tokyo, considérée comme la ville la plus sûre du monde, Osaka est l'incarnation du sentiment de sérénité spirituelle propre au pays. "Le Japon est incroyablement sûr. Si sûr que les habitants sont habitués à laisser leurs affaires personnelles sans surveillance dans les cafés quand ils vont commander au bar. C'est impensable dans d'autres endroits", explique Daniel Lee, fondateur de la revue internet anglophone locale Kansai Scene, qui a déménagé au Japon du Royaume-Uni il y a 17 ans.

Osaka a la réputation d'une ville où tout est subordonné au commerce. Cela signifie que les gens doivent travailler et utiliser les transports en commun jusqu'à tard dans la nuit. "Même à l'heure la plus tardive les hommes d'affaires prennent le train et les quais sont aussi fréquentés que dans la journée. Pour une femme, il est parfaitement normal de voyager la nuit dans le métro, c'est absolument sûr", témoigne Yoshie Yamamoto, qui a déménagé ici de Kyoto il y a 25 ans.
 
Amsterdam
Avec moins d'un million d'habitants, Amsterdam est relativement petite par rapport aux autres villes classées par The Economist Intelligence Unit. Cela lui donne un certain avantage en ce qui concerne l'assurance de sécurité dans la ville. La décontraction ressentie à Amsterdam permet aux habitants et aux visiteurs de se sentir en paix et en tranquillité.
"Je me sens parfaitement en sécurité. Il est difficile de faire sortir quelqu'un de ses gonds ici", explique Toni Hinterstoisser, responsable de l'hôtel Andaz Amsterdam, qui a quitté New York il y a trois ans pour s'installer aux Pays-Bas. Cela concerne également les policiers locaux. Ils sont toujours à proximité, extrêmement polis, et toujours très concrets dans leurs exigences, note Toni Hinterstoisser.


Sydney
Bien que Sydney soit la plus grande ville d'Australie, sa culture orientée sur les bonnes relations avec ses voisins garantit aux habitants un sentiment de sécurité absolue. "Les membres de notre communauté prennent soin les uns des autres. Si quelqu'un nous semble suspect, on en informe les voisins et l'information concernant cet individu sera rapidement transmise de bouche à oreille à tout le voisinage", déclare Richard Graham, originaire de Sydney et propriétaire de la société touristique My Sydney Detour.

Les autorités municipales ont récemment adopté un plan d'investissement de 15 millions de dollars par an pour la reconstruction des voies pour piétons dans le but d'encourager les gens à marcher davantage. Victoria Moxey, de Buenos Aires, auteure du guide de Sydney pour les promenades pédestres Urban Walkabout, est convaincue que cette mesure contribuera à renforcer la sécurité de la vie urbaine.

"Les rues sont toujours fréquentées par les habitants assis avec des amis dans un café, qui se promènent avec leur chien ou simplement visitant la ville. Sydney est un lieu où plus on marche, mieux on ressent son appartenance à la communauté", affirme-t-elle.
 
Singapour
Cette cité-Etat d'Asie du Sud-Est aborde très sérieusement les questions d'ordre public. En résulte une sécurité absolue dans les rues de la ville.

Rinita Vanjre Ravi, originaire de Bangalore et fondatrice du site BonAppetour pour ceux qui souhaitent manger avec des habitants locaux, comprend ce que signifie une police qui ne manque pas de financement. "Les policiers de Singapour sont très bien payés, ce qui les aide à s'occuper correctement du bien-être des concitoyens", explique-t-elle.

"Vous pouvez laisser votre sac à main sur la table dans un restaurant et aller passer votre commande. Vous ne vous demanderez pas si vous le retrouverez bien où vous l'avez laissé. Les locaux savent que la probabilité d'être pris et sanctionné est très grande", déclare Rinita Vanjre Ravi.

La stabilité politique et l'intolérance envers les plaisanteries religieuses ou les thèmes raciaux rendent l'atmosphère dans la ville encore plus harmonieuse.

Stockholm
Le fait que la ville soit située au Nord a ses avantages incontestables, comme les journées d'été interminables. La lumière naturelle de Stockholm en été, couplée à l'excellent éclairage du centre-ville pendant les saisons plus sombres, offre un sentiment de sécurité dans les lieux publics.
 
"J'ai deux enfants en bas âge, la sécurité a donc beaucoup d'importance pour moi et Stockholm est un endroit merveilleux pour les enfants. Il y a des aires pour enfants dans les parcs loin des routes et de nombreux espaces verts en plein centre-ville", déclare Kate Ti, qui a déménagé ici de Londres et anime le blog "Mère british à Stockholm".

Même si la vie ne bout pas ici comme à Londres, Kate pense que le rythme plus calme de Stockholm peut parfois être une véritable bénédiction. La ville n'est pas très grande mais on y ressent la dynamique et le progrès, dit-elle. "les Suédois sont parmi les premiers à adopter les nouveautés en tout genre, notamment technologiques, et sont souvent eux-mêmes à l'origine des nouvelles tendances."

La chaîne de télévision roumaine TVR1 a diffusé un reportage décrivant la Suède comme un paradis pour les mendiants roms, rapportent les médias suédois.

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes



B) Top-5 des destinations que vous ne connaissiez pas
 
Rappelons-nous quelques destinations de vacances pour les amateurs exigeants d'exotisme.
 
Nous sommes tous habitués à la variété des destinations touristiques accessibles aux voyageurs de nos jours: du ski alpin en Autriche et en France aux plages de la côte de la Thaïlande en passant par le Vietnam, le Cambodge et la Méditerranée. Cependant, des méga-projets touristiques voient le jour régulièrement dans des pays plus surprenants. Peu de gens savent que "la station de ski la plus exotique au monde" a été ouverte en Corée du Nord au début de l'année dernière. Après une inauguration grandiose en présence de délégations étrangères, ces installations n'attirent pas de grands flux touristiques et se transforment en lieux de séminaires des représentants des élites nationales et de rares aventuriers aisés des pays développés. Rappelons-nous quelques destinations de vacances pour les amateurs exigeants d'exotisme.

"Avaza", Turkménistan
Coût du projet: 5 milliards de dollars
La zone de villégiature turkmène Avaza a fait beaucoup de bruit au moment de sa construction. L'un des épisodes les plus marquants fut la performance de Jennifer Lopez lors de l'inauguration du yacht-club local, où elle a chanté de manière très chaleureuse "Happy Birthday" au président de la République, Gurbanguly Berdimuhamedow, presque comme Monroe pour Kennedy en 1962.



Le projet a coûté près de 5 milliards de dollars. À titre de comparaison, aux Émirats arabes unis, cette somme aurait largement suffi pour construire un énorme hôtel et deux ou trois Burj Khalifa. Malgré ce budget colossal, Avaza n'est pas devenue la nouvelle Dubaï, malgré l'air chic des hôtels locaux qui reçoivent de temps en temps différents forums politiques et économiques. Le Turkménistan étant un État assez fermé et très peu médiatisé, les monuments locaux de l'héritage culturel et historique n'assurent pas de grand flux de touristes. Le segment touristique y est donc très faible.

Corinthia Hotel Khartoum. Soudan
Coût du projet: 80 millions d'euros
Au Soudan, il y sûrement des choses à voir. À commencer par les anciennes pyramides nubiennes à Méroé, où elles sont presque plus nombreuses qu'en Égypte. Mais les touristes sont absents de ce pays: une série de conflits intérieurs violents et les sanctions internationales ont joué leur rôle.

Malgré tout, un imposant hôtel cinq étoiles de la chaîne maltaise Corinthia se dresse au centre de Khartoum, la capitale soudanaise. Sa construction a commencé à la fin des années 1990 à l'initiative du leader libyen Mouammar Kadhafi, l'un des alliés indéfectibles du Soudan. La construction a coûté 80 millions d'euros et en 2008, l'hôtel a été officiellement ouvert. Le bâtiment, surnommé "l'œuf de Kadhafi", devait rappeler, d'après sa conception, une voile gonflée, le projet étant inspiré par le Burj al-Arab de Dubaï. Une chambre à l'hôtel coûte en moyenne autour de 300 dollars par nuit, donc si, par les caprices du sort, vous vous trouvez au Soudan, pensez bien à avoir une petite valise de cash car les cartes ne fonctionnent pas ici, et une succursale d'une banque occidentale ne peut être trouvée qu'en Égypte voisine. En ce moment, les principaux clients de l'hôtel sont les hommes d'affaires venant à Khartoum pour négocier.

Masikryong. Corée du Nord
Coût du projet: inconnu
La Corée du Nord semble prendre le secteur des loisirs très au sérieux: ces dernières années, le parc populaire d'attractions de Runga à Pyongyang a été réaménagé et doté du premier cinéma 4D du pays. En octobre 2014 a été ouvert un énorme parc aquatique à Munsu. Et maintenant, la Corée du Nord possède également une station de ski dont le projet a été probablement inspiré par les souvenirs du leader nord-coréen de ses années scolaires passées en Suisse.

La première station de ski nord-coréenne, Masikryong, ouverte l'année dernière, occupe un territoire de 1400 hectares, dispose de plus de 100 km de pistes, d'un hôtel de luxe et de plusieurs restaurants. C'est le seul projet de ce genre dans tout le pays, réalisé en un temps record — en seulement 10 mois.

Le leader de la Corée du Nord s'est rendu personnellement sur le site et a même pris la remontée mécanique qui est une vraie petite victoire pour les Nord-Coréens. Les producteurs européens ont refusé de soutenir le projet nord-coréen en le qualifiant de "propagande", et ce genre d'équipement n'est pas produit dans le pays. Cependant, la remontée est là — peut-être, les techniciens nord-coréens ont-ils développé leur propre projet, ou bien acheté toutes les technologies nécessaires à la Chine voisine.

Plusieurs campagnes de grande envergure ont été lancées pour attirer les touristes, nationaux comme étrangers, y compris les touristes russes qui se voient proposer par une agence de voyage nord-coréenne spéciale des offres forfaitaires de ski. La question du climat dans la région reste ouverte: Aram Pan, photographe du Singapour, a visité la station en octobre, mais n'as pas vu de neige.

Dahlak Island Resort. Érythrée
Coût du projet: 100 millions USD
L'Érythrée est un pays avec un des régimes les plus répressifs en Afrique. Le chef de l'État Issayas Afewerki qui reste au pouvoir depuis la séparation du pays de l'Ethiopie, a aboli les élections présidentielles en 2001 et a interdit la création des partis politiques et des médias indépendants. D'ailleurs, cela n'empêche pas du tout de lancer des campagnes touristiques de grande envergure dans le pays.


En 2007, sur un petit archipel désert des Dahlak dans la mer Rouge, a été commencée la construction d'un complexe hôtelier comprenant des villas et des bungalows de luxe. Le complexe est construit avec le soutien direct du Qatar. Selon les estimations préliminaires, son coût total s'élévera à près de 100 millions de dollars. Selon la conception des initiateurs de ce projet, l'archipel érythréen sera transformé en une destination touristique populaire qui dépassera même Charm el-Cheikh égyptien.

Korek Mountain Resort. Irak
Coût du projet: 95 millions USD
Une autre nouvelle destination touristique — le Kurdistan irakien. Là aussi, une station de ski a ouvert ses portes. Les Kurdes ont d'énormes attentes concernant ce nouveau projet qui a demandé plus de 95 millions de dollars d'investissements. La station est conçue pour stimuler le flux d'argent dans la région et ainsi augmenter son indépendance de Bagdad. Même la campagne publicitaire ici est basée sur les slogans du genre: "Le Kurdistan n'est pas l'Irak. Chez nous il n'y a pas de danger". L'image est un peu gâchée par les militants de l'EIIL qui contrôlent la moitié du territoire de l'Irak.


 
Le pays avait déjà des stations de ski avant. Une d'entre elles, par exemple, a été ouverte à l'initiative d'un enthousiaste basque qui a décidé de transformer le Kurdistan en de nouveaux Pyrénées. Cependant, le complexe sur le mont Korek est la première station de ski à part entière, avec des remontées mécaniques, 2 pistes (pour les novices et les plus avancés) et des cafés qui servent des kebabs. La campagne de marketing a coûté au gouvernement du Kurdistan 3 millions de dollars et ciblait principalement les États-Unis, l'Europe et la Turquie. Cependant, les Kurdes mettent leur principal espoir dans les touristes des pays arabes pour lesquels les montagnes irakiennes enneigées deviendront, peut-être, une excellente alternative des vacances en Oman ou en Jordanie

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes
 
 

D) Paris, mauvaise élève des villes les plus sûres du monde   

Selon le classement 2015 de "The Economist", la capitale française arrive à la 23e place, derrière Londres et New York. Tokyo se place en première position.

Si Paris est l'une des villes les plus touristiques au monde, elle est loin d'être l'une des plus sûres. La capitale française se retrouve en effet à la 23e place du classement 2015 des villes les plus sûres publié par The Economist.


Pour dresser sa liste, le magazine britannique s'est intéressé à plusieurs indicateurs, comme celui de la santé, qui mesure la façon dont les villes maintiennent un bon "environnement physique" et l'accès aux soins de la population, un critère lié aux infrastructures, et notamment à la résilience des bâtiments et des routes aux catastrophes, un autre concernant la sécurité des personnes, calculable avec le chiffre de la délinquance et, enfin, un indicateur de sécurité "digitale", qui touche entre autres à la cybercriminalité.


Deux villes européennes dans le top 10

L'Asie se place en tête du podium : Tokyo arrive en effet en tête, juste devant Singapour et Osaka. Si Paris se retrouve à la 23e place, deux villes européennes sont dans le top 10. La capitale suédoise Stockholm est, selon le classement, la quatrième ville la plus sûre du monde, tandis qu'Amsterdam aux Pays-Bas se classe cinquième. Plusieurs grandes villes nord-américaines sont aussi mieux classées que Paris : New York (10e), San Francisco (12e), Chicago (16e), et étonnamment Los Angeles (17e). La grande rivale européenne de Paris, Londres, est quant à elle à la 18e position.

Les villes riches d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Europe dominent donc clairement la première partie du classement. Des villes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se retrouvent néanmoins en deuxième partie de classement. Rio de Janeiro se classe notamment 35e, et Moscou 43e.



Classement des dix premières villes les plus sûres du monde :

Tokyo
Singapour
Osaka
Stockholm
Amsterdam
Sydney
Zurich
Toronto
Melbourne
New York
 
 
 
 Indice de liberté économique la France 70ème
Hollandissimo !!

E) Une seule ville au monde est plus chère que Paris

Singapour domine le dernier classement annuel de The Economist Intelligence Unit qui compare le coût de la vie dans les grandes métropoles des 5 continents. L'île-Etat est suivie par Paris, Oslo, Zurich et Sydney.

C'est une polémique qui a eu lieu il y a maintenant un an. Janine Di Giovanni, la correspondante de Newsweek à Paris, s'attire les foudres des internautes (et de Pierre Moscovici, alors ministre de l'Economie) en écrivant un article sur le déclin de la France. Une affirmation de la journaliste, qui vit alors dans le VIe arrondissement de Paris, fait plus particulièrement réagir: le prix d'un demi-litre de lait coûterait un peu plus de 3 euros dans la capitale parisienne. Un prix exorbitant et évidemment erroné.

Mais, sans donner raison à la journaliste américaine, une étude de The Economist Intelligence Unit, publiée le 2 mars dernier, vient néanmoins rappeler que Paris reste l'une des villes où le coût de la vie est le plus élevé au monde. 

Selon son classement annuel, la capitale tricolore n'est ni plus ni moins que la deuxième ville la plus chère au monde. C'est d'ailleurs à Paris que l'on retrouve les prix les plus élevés pour le kilogramme de pain (8,83 dollars).

Les vêtements deux fois plus chers à Singapour qu'à New York...

Seul Singapour est, globalement, plus chère, et truste ainsi le haut du classement de The Economist Intelligence Unit depuis maintenant deux ans. Les prix des fruits et légumes y sont 11% plus élevés qu'a New York, ville qui sert de référence à l'étude. Et les vêtements deux fois plus chers!  En outre, une bouteille de vin y coûte en moyenne 13 dollars de plus qu'à Paris. 

Oslo monte sur la troisième place du podium, suivie par Zurich et Sydney. Un top 5 inchangé par rapport à l'an dernier. Le classement ne prend pas toutefois en compte la forte et récente hausse du franc suisse, précise The Economist intelligence Unit. En queue de palmarès, les deux villes où le coût de la vie est le moins élevé sont Bangalore en Inde, devant Karachi au Pakistan, puis Bombay (Inde) et Caracas (Venezuela).

Pour construire son classement, The Economist Intelligence Unit a comparé 400 prix représentant 160 biens de consommations et services. Ce qui inclut les produits de première nécessité (nourriture, boisson, habillement) mais également les loisirs où le coût des écoles privées. 

Par Delphine Liou et Julien Marion
 
 La France absente, rhôooo est-ce possible ??

 
 

mars 28, 2015

Lee Kuan Yew - Singapour - Libéralisme

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Lee Kuan Yew est élu Premier ministre du « self-governing state of Singapore » en 1959, avec deux objectifs prioritaires :la stabilité politique et le développement économique. Sur ces deux points il aura réussi au-delà du possible, mais demeurent les défis du vieillissement et de la démocratisation. 

La création officielle de l’État indépendant de la République de Singapour en 1965 est due au rejet par la Fédération de Malaisie d’intégrer cette enclave à majorité chinoise, par crainte qu’elle ne domine son économie. 1965, c’est aussi l’année des pogroms anti-chinois et anticommunistes dans l’Indonésie voisine, qui seront imités en 1969 en Malaisie. Lee, dans les années cinquante est l’avocat officiel des syndicats ; face à l’afflux de réfugiés et à la misère de l’époque, il décide de s’opposer aux communistes et crée en 1954 le People’s Action Party (PAP). Il est élu Premier ministre du « self-governing state of Singapore » en 1959, avec deux objectifs prioritaires :
  • Préserver les relations entre les communautés [1] chinoises, indiennes et malaises qui composent la population de la cité-État en les associant au pouvoir ; à cette fin instaurer un régime autoritaire qui impose une stabilité politique jugée cruciale ;
  • Faire renaître l’enclave comme centre majeur de commerce international. 

    Les États voisins de Singapour nouvellement indépendants s’engagent –comme la Chine et l’Inde– dans des politiques de rupture avec l’Occident et de fermeture économique de leurs économies. 



Graphique 1 : PIB par habitant, en dollars constants de 2011.


  Source : Base de données Chelem du CEPII.

La croissance du revenu par habitant de Singapour, de 1961-1965, est faible compte tenu de l’incertitude et des troubles sociaux qui précédent la proclamation de l’indépendance de la République ; elle accélère dès 1966 pour atteindre plus de 7% en moyenne de 1966 à 1986 ; puis ayant atteint un niveau élevé la croissance se maintient à 3,6% en moyenne de 1987 à 2013. Le niveau de revenu atteint est aujourd’hui l’un des plus élevés du monde. Singapour a choisi le modèle mis en place à Hong Kong d’industrialisation par l’exportation mais en s’appuyant principalement sur les investissements directs étrangers. Limité à de l’artisanat au moment de l’indépendance, la place de l’industrie moderne est cruciale pour le démarrage de la croissance et surtout la création d’emplois pour ceux qui ont fuit en grand nombre les pays voisins. La part de l’emploi industriel passe de 19 % en 1956 à 30 % en 1973. C’est une industrie d’assemblage exploitant une main-d’œuvre abondante et mal rémunérée. Rapidement, cela se traduit, comme à Hong Kong, par des excédents commerciaux qui iront croissants. Par ailleurs le régime met en place un système d’épargne forcée (National Provisional Fund et le Housing and Development Board) destiné au financement du logement social et des retraites. Ainsi, l’exploitation de la main-d’œuvre est-elle en partie utilisée pour développer les services sociaux redistribuant plus tard les profits. Le taux d’épargne est dès lors un des plus élevés au monde. Il crée aussi, toujours grâce aux excédents commerciaux, en 1974, un fonds souverain (Temasek Holdings) qui détient au départ des participations uniquement dans les entreprises Singapouriennes pour soutenir leur développement. Singapour est aussi devenue le premier centre de raffinage pétrolier, de transport maritime et de réparation navale pour l’Asie du Sud-Est. Vers le milieu des années quatre vingt, Lee décide d’opérer une «révolution industrielle» en décourageant les industries de main d’œuvre, en augmentant les salaires pour les pousser à se délocaliser vers l’Indonésie. La part de l’industrie décline à l’exception du secteur électronique, au profit du secteur tertiaire. Singapour conserve cependant une activité centrale de réexportations de pièces et de composants de biens manufacturés, avec ou non un ajout de sa part. Le tout se traduit par un excédent commercial substantiel (64 milliards de dollars en 2013) qui est à la base de l’accumulation de ses ressources financières. Singapour se conçoit comme le centre d’accueil des technologies nouvelles qu’elle se propose de diffuser dans toute la région (voir tableau 1) : au lieu de développer sa propre industrie elle va jouer le soutien aux industries qui se développent dans les pays voisins. Elle devient le centre d’accueil des sièges des multinationales qui s’intéressent à la région et qui apprécient la stabilité politique et économique de la cité-état. 



Tableau 1 : les principaux avantages comparatifs de Singapour.

 

 Source : Base de données Chelem du CEPII.

Le succès économique de Singapour sera selon Lee une « révélation » pour Deng XiaoPing lors de son premier voyage à l’étranger en 1978. Voyage qui sera suivi de l’ouverture des ports de Chine au commerce international et aux investissements étrangers. Par la suite Deng se servira de Lee –et accueillera également un vice PM singapourien qui s’installe en Chine-pour le conseiller sur le développement des zones côtières. La dernière étape sera celle du développement des activités financières de la cité-État qui commence dans les années 90. Dans ce domaine aussi Singapour profite du sous-développement des secteurs financiers des pays voisins, pour une part handicapés par les règles de la finance islamique. C’est aussi devenu un paradis fiscal, même si les autorités de ce pays ont promis en 2014 de lever le secret sur certaines transactions, il semble que les entreprises multinationales continuent d’apprécier cette place pour l’optimisation fiscale. Par ailleurs, la République gère deux fonds d’investissements souverains. La création en 1981 du fonds souverain, Government of Singapore Investment Corporation (GIC), qui investit les ressources de l’État (315 milliards de dollars environ) dans des sociétés internationales cotées. Par ailleurs Temasek (détenant un portefeuille de 223 milliards de dollars) s’est aussi internationalisé à partir de 2002. Ces deux entités ont pour but de placer les excédents publics en vue de générer des plus-values à long terme (sur vingt ans selon les statuts). La dernière activité autorisée sera en 2005 celle des casinos jusque-là interdits par Lee, qui dut céder, à contrecœur semble-t-il. Lee Kuan Yew s’est retiré du devant de la vie publique de Singapour depuis 1990, mais il a continué d’être très influent jusqu’à ces dernières années. L’opposition politique, bien que légale en théorie, a longtemps fait l’objet de mesures d’intimidation efficaces. Elle était inexistante jusque là. Elle commence depuis, petit à petit, à se faire entendre. 

[1] A cette diversité des communautés s’ajoute celle des religions pratiquées : le bouddhisme principalement par les chinois, l’Islam par les malais, l’hindouisme par les indiens... 


Lee Kuan Yew : la disparition d’un « despote éclairé » exceptionnel

Economies émergentes 
Billet du 25 mars 2015
Par Michel Fouquin





El éxito de un modelo económico liberal: Singapur multiplica por 5 su PIB en 25 años



Lee Kuan Yew

en.wikipedia.org/wiki/Lee_Kuan_Yew

members.tripod.com/~angeleong/leeky.html

www.postcolonialweb.org/singapore/government/leekuanyew/leekuanyewov.html

www.deeshaa.org/2005/12/18/lee-kuan-yew-on-india/

news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/4470367.stm

www.asiawind.com/pub/forum/fhakka/mhonarc/msg00587.html

www.thinkcentre.org/article.cfm?ArticleID=532

images.163.com/images/ezine/cool/newseng.html#13




Books about/by Lee Kuan Yew

Conversations with Lee Kuan Yew: Citizen Singapore: How to Build a Nation

From Third World to First: The Singapore Story: 1965-2000

The Singapore Story: Memoirs of Lee Kuan Yew

Lee Kuan Yew: The Man and His Ideas

Lee Kuan Yew: Hard Truths to Keep Singapore Going



Speeches made by Lee Kuan Yew

www.ruf.rice.edu/../lee1098.html

Lee Kuan Yew Speech at the Jawaharlal Nehru Memorial Lecture 2005

www.news.gov.sg/.../S-20090409-1.html
MFA Diplomatic Academy’s S. Rajaratnam Lecture by Lee Kuan Yew 2009

www.news.gov.sg/.../S-20090409-1.html
SPEECH BY MR LEE KUAN YEW, MINISTER MENTOR, AT THE SULTAN SIR HAJI OMAR ALI SAIFUDDIEN MEMORIAL LECTURE 2009

www.news.gov.sg/.../S-20090409-1.html
Lee Kuan Yew at the Southern Methodist University Tate Lecture Series on 19 October 2006

http://www.presidency.ucsb.edu/..3802

http://www.reagan.utexas.edu/..100885d.htm

Old Speeches of Lee Kuan Yew (National Archives)



More Lee Kuan Yew pages


Interviews with Lee Kuan Yew

Lee Kuan Yew interviewed by Mark Jacobson of National Geographic 2009

Lee Kuan Yew: Interview with Charlie Rose 2009

Emerging Threats - Analysis: Arnauld De Borchgrave interviews Lee Kuan Yew

Culture Is Destiny: A Conversation with Lee Kuan Yew (Fareed Zakaria)

Tom Plate and Jeffrey Cole interviews Lee Kuan Yew - October 2007

Lee Kuan Yew interview with Der Spiegel 2005

www.nytimes.com/library/opinion/safire/022299safi-text.html

mmadan.wordpress.com/2006/05/06/iht-lee-kuan-yew-interview/

www.asiamedia.ucla.edu/article-southeastasia.asp?parentid=43772

www.abc.net.au/7.30/stories/s214903.htm
Lee Kuan Yew interviewed by Kerry O'Brien in Australia

Lee Kuan Yew Interview with Leonard Apcar, Wayne Arnold and Seth Mydans 2007












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