août 20, 2016

Les mouvements libertariens pour 2017 dans le monde !!

Ce site n'est plus sur FB, alors n'hésitez pas à le diffuser au sein de différents groupes, comme sur vos propres murs respectifs. D'avance merci. L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...
Merci de vos lectures, et de vos analyses. 

Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste. 




Sommaire:

A) Top 5 Raisons de Voter pour le Parti Libertarien en 2017 - Parti Libertarien

B) Etats-Unis : les libertariens peuvent-ils faire basculer l'élection présidentielle ? - Par

C) LA LIBERTÉ POUR TOUS, PARTOUT, ET TOUT DE SUITE - PROGRAMME - Parti Libertarien Belge - Patrick SMETS


D) Présidentielle USA 2016. Les libertariens vont-ils faire perdre Trump? - Alexandre Vatimbella - Le Centrisme

E)  Présidentielles américaines : le parti libertarien, élément perturbateur ? - Damien Theillier - l'Institut Coppet via Contrepoints

F) Maxime Bernier, candidat libertarien à la direction du Parti conservateur - Ian Bussières - Le Soleil - http://www.lapresse.ca

G) Présidentielle américaine : Gary Johnson, le libertarien qui pourrait attirer les déçus de Trump - Le Monde.fr avec AFP

H) Rappel divers posts sur l'Université Liberté sur le terme du libertarianisme - Université Liberté




 A) Top 5 Raisons de Voter pour le Parti Libertarien en 2017

Les élections présidentielles de 2017 approchent, et la question que l'on se pose tous est : pourquoi voter pour le Parti Libertarien de France ?
Pourquoi voter pour le Parti Libertarien plutôt que pour les fascistes de l'UMP ou les fascistes du PS ? La réponse semble évidente.
Cet article présente les cinq raisons principales de voter libertarien en 2017.

Pourquoi voter pour le Parti Libertarien ? Voici 5 Raisons !

À moins de faire partie des médias, de l'oligarchie politique réactionnaire, des 1% ou du complexe militaro-industriel, les partis politiques traditionnels (UMP, PS, MoDem, FN, EELV) ne présentent vraiment pas de programme politique favorable aux classes moyennes.
Que ce soit à droite ou à gauche, on nous ressert la même recette ultra-étatiste à toutes les sauces : interventionnisme, censure, propagande raciste, TVA, état policier, fascisme économique, contrôle de la vie privée, impôts sur les pauvres, guerre contre la drogue...
Autrement dit, tout pour plaire au CAC 40 et à l'élite blanche des 1%.



Le Parti Libertarien quant à lui propose autre chose :
  1. Abolition de la TVA : La TVA est l'impôt le plus inégalitaire, qui profite aux riches et taxe lourdement les pauvres et les classes moyennes.
  2. Réforme de la police : Dire NON à l'impunité policière qui sévit actuellement en France et réformer l'état policier. Tolérance zéro pour les comportements outranciers des prétendues "forces de l'ordre".
  3. Légalisation des drogues : L'état français n'a pas l'autorité morale d'empêcher les citoyens de consommer ce que bon leur semble, et cela inclut évidemment les substances dites illicites dont le Cannabis notamment. L'état français n'a pas non plus le droit de faire enfermer les consommateur non-violents.
  4. Respect de la vie privée : Entre contrôles de police, abus de vidéosurveillance et flicage internet via la complicité des FAI, l'état français se croit vraiment au dessus des lois. Le programme du Parti Libertarien vise à interdire définitivement les intrusions étatiques dans la vie privée des citoyens.
  5. Fin du corporatisme étatique : L'économie à deux vitesses, celle qui profite aux ultra-riches et qui laisse les classes moyennes et les pauvres payer la facture, c'est FINI. Le Parti Libertarien va supprimer les impôts qui touchent les pauvres (la TVA notamment), et demander des comptes au CAC 40.
Voilà les cinq raisons de voter pour le Parti Libertarien en 2017.

Le Premier Parti Libéral et Libertarien de France



B) Etats-Unis : les libertariens peuvent-ils faire basculer l'élection présidentielle ?

Gary Johnson, le candidat du parti libertarien, pourrait influer sur le scrutin du 8 novembre prochain.

Il est officiellement candidat. Le libertarien Gary Johnson a été investi, le week-end dernier par son parti, pour l’élection présidentielle américaine du 8 novembre prochain. Un parti minoritaire, mais qui pourrait peser cette année dans le scrutin.

"C’est un parti à la fois très à droite et très à gauche"
C’est un courant petit, mais vivace. Et cette année, le parti libertarien pourrait bien se démarquer. Ce mouvement politique qui prône une réduction du rôle de l'Etat fédéral dans l'économie, est crédité de 10% des intentions de votes à l’élection présidentielle du 8 novembre prochain. Un score bien trop faible pour concurrencer les candidats démocrates et républicains, mais qui pourrait tout de même influer sur le score final.
"Les libertariens ont toujours été présents aux élections au 20e siècle", explique à Europe 1, Nicole Bacharan, spécialiste des Etats-Unis. "Ce parti est issu d’une tendance très ancrée dans les origines de la république américaine. Ses partisans ne veulent pas d’Etat, pas de gouvernement, pas d’armée, un minimum d’impôts, pas de régulation sur les armes, ni sur les drogues. C’est un parti à la fois très à droite et très à gauche", précise la spécialiste.

"Je suis le candidat tout-en-un"
C’est d’ailleurs ainsi que se présente leur leader Gary Johnson. "Je suis le candidat tout-en-un", avait-il expliqué début mai, précisant qu’il se situait à gauche de Clinton sur les questions de société et à droite de bon nombre de républicains sur les questions économiques.

 Un positionnement qui rend difficile toute projection pour le scrutin de novembre. Pour Nicole Bacharan, ce petit parti rassemblera les déçus du scrutin. "Ce parti puise à la fois dans les idées de droite et dans les idées de gauche. Donc, ceux qui ne trouvent pas leur compte ni chez les démocrates, ni chez les républicains, pourraient se tourner vers les ‘Libertarians’".

Les libertariens, l’alternative à l’establishment
Face à l’indécision de beaucoup d’Américains qui ne sont prêts à voter ni pour Donald Trump, ni pour Hillary Clinton, les Libertariens seraient donc une bonne alternative.  "Il y a un créneau pour ce parti cette année, car nous n’avons jamais eu deux candidats aussi impopulaires", souligne la spécialiste des Etats-Unis.
Ce qui intéresse désormais les experts à cinq mois du scrutin, c’est le poids de ce troisième parti dans l’élection. "Traditionnellement, le candidat du troisième parti fait élire le candidat du parti le plus éloigné de lui, puisqu’il prend des voix à celui dont il est le plus proche", explique Nicole Bacharan. Mais les experts ne savent pas de qui Gary Johnson se rapproche le plus. "C’est toute la question du moment", avoue la spécialiste, reconnaissant un suspense supplémentaire dans cette élection.

Un leader peu charismatique
Mais avant de créditer les Libertariens de quelque influence, il faudra attendre de voir si le parti atteint les 15% d’intention de votes. C’est le score nécessaire pour être autorisé à participer aux trois gros débats présidentiels qui précéderont l’élection de novembre.

 Un score que le parti pourrait atteindre avec quelques efforts. Mais rien n’est joué pour le moment, d’autant que les Libertariens sont portés par une figure peu charismatique. "Gary Johnson est l’ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, mais il n’est plus dans les affaires depuis quelque temps", souligne Nicole Bacharan. En 2012 il avait récupéré 1% des votes. La dernière fois qu'un candidat tiers a participé aux débats présidentiels c'était en 1992, avec le milliardaire Ross Perot en indépendant.

Présidentielle américaine : des critères contraignants
Pour pouvoir participer aux trois débats, les Libertariens devront être inscrits dans chacun des 50 Etats, selon des procédures différentes, ce qu'historiquement peu de partis tiers ont eu les moyens de faire.
En 2012, Gary Johnson était présent sur les bulletins de vote de 48 des 50 Etats, mais le parti vise cette année les 50.
 




C) LA LIBERTÉ POUR TOUS, PARTOUT, ET TOUT DE SUITE - PROGRAMME

1. Défense absolue des droits naturels
De par sa seule existence en tant qu’être humain, l’individu jouit de droits qui lui sont naturels et inaliénables. Le progrès et le développement d’une société humaine se mesurent au respect accordé à ces droits. Sans cesse, ceux-ci sont menacés par la recherche du pouvoir et des bénéfices indus que procurent la tyrannie du groupe, l’usage de la force, l’empilement des privilèges, la soumission de la loi aux pulsions irrationnelles. Le Parti Libertarien s’engage à défendre, de façon absolue et inconditionnelle, les droits naturels et les libertés individuelles.
Nous faisons nôtre l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression »
.
◘ Renforcer la garantie constitutionnelle des droits naturels de l’individu : liberté, propriété, sécurité, résistance à l’oppression.
◘ Mener une politique internationale destinée à améliorer la prise en compte des droits naturels dans l’ordre international.
◘ Eliminer de la constitution et des accords internationaux les références aux droits créances et autres faux droits.
◘ Réprimer pénalement toutes les atteintes aux droits naturels, quels qu’en soient les auteurs, en ce compris les agents de l’administration publique et du gouvernement.
◘ Garantir à tous les niveaux la séparation des pouvoirs, la présomption d’innocence et les droits de la défense.
◘ Encourager partout le principe de subsidiarité.
◘ Encourager la concurrence fiscale en Belgique et en Europe.
◘ Défendre systématiquement le principe de responsabilité plutôt que le principe de précaution.
 
 
2. La Liberté
1. Garantir la liberté de conscience
De tout temps, l’être humain a cherché le sens de sa vie, la source de la morale et le chemin du bonheur. Là réside sa spécificité d’être pensant et sa dignité d’homme. Quelles que soient les réponses apportées au l des siècles, elles sont tellement fondamentales à chacun qu’elles ont suscité les plus grandes révoltes et les guerres les plus meurtrières.
La reconnaissance pour chacun de la liberté de conscience, du droit à exprimer sa foi et à pratiquer sa religion, a permis la pacification de l’Europe. Aujourd’hui, ces droits fondamentaux sont dangereusement remis en cause. Le Parti Libertarien veut rappeler que la paix civile découle toujours du respect de l’altérité et non de l’imposition d’un modèle dominant. Le seul modèle universel est celui qui permet la coexistence pacifique de toutes les opinions et religions : la liberté complète pour les individus et la neutralité absolue de l’Etat en ces matières.
  • ◘  Achever la séparation de l’État et des religions.
  • ◘  Neutralité absolue et absence d’intervention de l’État face à l’expression publique de la foi religieuse et des convictions philosophiques.
  • ◘  Suppression de l’obligation des cours dits philosophiques (religion et morale laïque) dans l’enseignement.
  • ◘  Fin de la reconnaissance des cultes privilégiés et de leur subvention publique.
  • ◘  Garantir la liberté d’habillement et de port de signes religieux, ostentatoires ou non.
  • ◘  Liberté des rites funéraires et d’inhumation privée.
  • ◘  Suppression de la distinction entre religion et secte, abolition de la loi du 2 juin 1998.
2. Défendre nos droits civils
Sans cesse, l’État, le gouvernement et le pouvoir politique cherchent à étendre leur puissance au mépris des droits individuels. Le but de la loi et de la Constitution doit être de protéger les individus contre les velléités de contrôle du pouvoir.
La réaffirmation et la défense des droits civils des citoyens constituent la colonne vertébrale de la liberté politique. Le Parti Libertarien s’engage en faveur des individus et contre la logique du pouvoir.
  • ◘  Abolition de la carte d’identité.
  • ◘  Suppression de la notion de domicile légal.
  • ◘  Abaissement de la majorité civile à 16 ans.
  • ◘  Liberté de circulation tant diurne que nocturne
  • ◘  Inviolabilité des sources journalistiques.
  • ◘  Fin des politiques de discriminations dites positives et suppression des quotas légaux.
  • ◘  Garantir la liberté d’expression totale, à l’exclusion de l’organisation d’actions criminelles ou de l’incitation directe à commettre des crimes, racistes ou non.
  • ◘  Supprimer les lois mémorielles et les délits d’opinion.
  • ◘  Levée des censures préventives sur Internet. Politique de
    transparence de la Federal Computer Crime Unit.
  • ◘  Privatisation et/ou démantèlement des médias actuellement dirigés par l’Etat (journaux, radios, télévisions) et autres structures d’endoctrinement politique.
  • ◘  Autorisation pour les enfants de moins de 16 ans de fréquenter les salles de cinéma, sous la responsabilité de leurs parents. Abolition de la loi Vandervelde de 1920.
3. Respecter la vie privée
La société panoptique s’installe. Chacun se retrouve observé, fiché, surveillé, contrôlé. Les déplacements sont épiés, les conversations écoutées, les lettres ouvertes. Le soupçon règne en maître et le citoyen doit se plier à l’espionnage permanent de son gouvernement.
Le Parti Libertarien réaffirme le droit au secret, à l’intimité, au quant-à-soi. En l’absence d’une suspicion spécifique fondée sur des éléments factuels, aucun citoyen ne devrait se justi er de quoi que ce soit. L’exigence de transparence doit s’appliquer aux instances publiques, pas à la vie privée.
  • ◘  Utilisation avec prudence et modération des méthodes de surveillance électronique, vidéosurveillance, collecte de données.
  • ◘  En toute matière, maintien de la présomption d’innocence, nécessité d’indices avant l’utilisation des données, surveillance effective d’un juge impartial et indépendant dès le début de la procédure.
  • ◘  Création d’un annuaire de la fonction publique reprenant la liste des bases de données existantes et la nature de leur contenu.
  • ◘  Possibilité pour le citoyen d’avoir accès à l’ensemble des données le concernant sur simple demande.
  • ◘  Refus de coopération avec les organisations d’espionnage international.
  • ◘  Liberté d’usage des technologies de cryptographie.
  • ◘  Instauration d’un secret bancaire strict et étendu.
4. Les vices ne sont pas des crimes
Chacun jouit de la pleine propriété de son corps et peut en user comme il l’entend, tant qu’il n’agresse personne d’autre. L’État n’a pas vocation à exercer une censure morale sur les comportements individuels. Chacun doit pouvoir mener les expériences qu’il désire pour trouver sa voie personnelle vers le bonheur sans que quiconque n’impose ses propres choix.
Le Parti Libertarien applique à la lettre et en toute matière le fameux dicton : “Vivre et laissez vivre”.
  • ◘  Légalisation de la prostitution : décriminaliser l’embauche de personnes prostituées et légaliser les revenus afférents.
  • ◘  Légaliser les maisons de prostitution : décriminaliser la vente, la location ou la mise à disposition aux ns de la prostitution de chambres ou de locaux.
  • ◘  Autoriser la publicité de la prostitution, quel que soit le support ou le médium utilisé et légaliser le racolage, sous réserve d’absence de trouble à l’ordre public.
  • ◘  Libéralisation du marché des jeux de hasard : n du monopole de la Loterie Nationale, n du système des licences, abolition de la loi du 7 mai 1999.
  • ◘  Abandon des taxations punitives en matière de consommation (tabac, alcool, soda, etc.).
  • ◘  Liberté du marketing pour le tabac, l’alcool, la drogue et le jeu.
  • ◘  Restauration du libre choix du propriétaire pour l’usage du tabac dans les lieux privés accessibles au public.
  • ◘  Faire du mariage une institution privée gouvernée par la liberté contractuelle.
  • ◘  Tolérance bienveillante envers les pratiques marginales : nudisme, libertinage, polyamour, culture underground, etc.
5. Mettre n à l’ordre prohibitionniste
En plus d’être profondément immorale, la politique prohibitionniste est un échec sur toute la ligne. La drogue est accessible à tout le monde, son commerce enrichit les ma as internationales, l’absence de garantie sur sa qualité créé d’immenses problèmes sanitaires. Il est tout simplement incompréhensible que l’État s’acharne dans une politique aussi inefficace et générant tant d’effets pervers.
Le Parti Libertarien propose d’abandonner définitivement les vieux réflexes prohibitionnistes pour ouvrir les produits stupéfiants au droit du commerce ordinaire.
  • ◘  Abrogation de la loi de 1921 sur le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, psychotropes, désinfectantes ou antiseptiques.
  • ◘  Libéralisation immédiate de la culture, de l’échange et de l’usage du cannabis.
  • ◘  Encadrement légal de la production et du commerce des drogues dites “dures”.
  • ◘  Légalisation de toute forme de consommation personnelle.
  • ◘  Liberté d’accès aux programmes de substitutions.
  • ◘  Ouverture à la concurrence et facilité d’accès au commerce des médicaments.
6. Des institutions légères au service du citoyen
La Belgique s’est lancée dans un grand jeu de mécano institutionnel qui semble ne pas devoir connaître de n. Les citoyens y ont énormément perdu. Non seulement la multiplication des institutions et des procédures gaspille les ressources des citoyens, mais en outre, ceux-ci, qui ne comprennent plus le fonctionnement des pouvoirs publics, ne sont plus en mesure d’exercer leur contrôle démocratique. Le Parti Libertarien souhaite un stop institutionnel et une réduction des coûts de l’ensemble de la machinerie gouvernementale.
Les institutions d’un pays doivent être légères, discrètes et transparentes. Le citoyen doit les garder sous contrôle permanent pour qu’elles restent à son service et ne deviennent pas leur propre finalité.
  • ◘  Instauration du référendum d’initiative populaire.
  • ◘  Suppression de l’obligation de vote.
  • ◘  Réduction du nombre de parlementaires fédéraux à 100.
  • ◘  Passage à un système électoral de représentation proportionnelle pure avec circonscription nationale.
  • ◘  Représentation des abstentions et votes blancs par des sièges vides aux assemblées.
  • ◘  Limitation des ministres à 1 chef de gouvernement plus 1 ministre par partenaire de la coalition gouvernementale.
  • ◘  Prise de parole sous serment pour tout membre du pouvoir exécutif ou judiciaire s’exprimant devant le législatif.
  • ◘  Fin du financement public des partis politiques.
  • ◘  Stop institutionnel et réduction des coûts.
  • ◘  Disparition progressive des communautés par disparition de leurs compétences.
7. Réduction et mise au pas de l’administration
L’élargissement des domaines d’intervention de l’État a accru le poids de l’administration. Par un effet retour, l’augmentation de la taille de l’administration a conduit l’État à se mêler de tout ce qui ne le regardait pas. Ce processus a donné naissance à un monstre bureaucratique ingérable qui détruit notre économie et nos libertés.
Le Parti Libertarien souhaite rendre aux citoyens la gestion de leur propre vie et les libérer du poids et des tracas de l’administration publique. Les privilèges des fonctionnaires doivent être supprimés et ceux-ci doivent se soumettre au droit du travail ordinaire. La taille de l’administration doit être radicalement réduite.
  • ◘  Moratoire sur l’embauche de fonctionnaires.
  • ◘  Suppression du statut de fonctionnaire.
  • ◘  Mise en place d’une politique de compliance et de protection des personnes dénonçant les pratiques illicites dans l’administration publique.
  • ◘  Interdiction à vie d’exercer tout mandat public pour les personnes reconnues coupables de corruption, abus de pouvoir ou trafic d’influence.
  • ◘  Rémunération à la performance des ministres, sur suivi des budgets et mise en application des textes de loi. Contrôle par la Cour des Comptes.
  • ◘  Payement des jetons de présence aux intercommunales via le budget communal.
  • ◘  Affichage des coûts réels dans tous les services publics.
  • ◘  Politique intensive de privatisations (voir ci-après).
8. Mobilité
La mobilité est une condition nécessaire de la liberté. Les voies de circulation qui font partie de l’espace public doivent être gérées de manière rationnelle en vue de permettre à tous leurs utilisateurs, y compris les automobilistes, de l’emprunter dans les meilleures conditions possibles. La congestion urbaine est un choix délibéré des pouvoirs publics, qui veulent obliger les citoyens à renoncer à l’usage de la voiture. Il n’appartient cependant pas aux pouvoirs publics de tenter d’éduquer la population à faire usage d’un moyen de transport ou d’un autre. Ce sont les préférences individuelles qui doivent primer.
Le Parti Libertarien souhaite l’abandon de la politique actuelle de congestion urbaine consistant à créer des chicanes et des obstacles à la mobilité des automobilistes. Il faut par ailleurs libéraliser l’offre de transports en commun et le secteur des taxis.
  • ◘  Gérer les axes routiers rationnellement en faveur de la fluidité du trafic.
  • ◘  Abandonner immédiatement la politique de congestion urbaine et supprimer les chicanes et restrictions artificielles du trafic automobile, telles que signalisations abusives, rétrécissement artificiel des chaussées et limitation de l’offre de parking.
  • ◘  Laisser chacun choisir ses moyens de transport et cesser toute politique d’interférence dans ces choix individuels.
  • ◘  Développer les routes nues (shared spaces).
  • ◘  Libéraliser le secteur des taxis.
  • ◘  Privatiser les entreprises publiques de transports en commun.
  • ◘  Libéraliser, par une réforme des règles urbanistiques, la construction de parkings souterrains ou en surface.
  • ◘  Suppression des obligations d’auto-protection en matière de roulage : port du casque, des gants, de la ceinture et réintroduction les notions fondamentales du droit de la responsabilité.
9. Construire l’Europe par le bas
Il fut un temps où la construction européenne servait à dépasser les nationalismes étroits et les frontières inutiles. L’Europe se voulait une instance de protection des individus contre leurs propres gouvernements : garantie des droits de l’homme, n des protectionnismes, liberté de circulation. Hélas, depuis quelque temps, la construction européenne s’est transformée en un projet impérial de domination technocratique.
Le Parti Libertarien veut éviter que l’Europe ne réédite les erreurs des Etats-Unis d’Amérique. Nous ne voulons pas d’une construction bureaucratique qui s’impose par le haut, pas de fédéralisme, ni de new deal, ni d’eurobonds. La construction européenne doit se faire par le bas, par l’échange naturel et le rapprochement progressif entre les individus.
  • ◘  Construction de l’Europe par le bas et plus par le haut, selon un principe confédéral.
  • ◘  Réduction des pouvoirs de la Commission Européenne et respect de la séparation des pouvoirs.
  • ◘  Réduction de la taille du Parlement Européen et développement du bicaméralisme via le Comité des Régions.
  • ◘  Faire de l’Union Européenne une zone de coexistence monétaire.
  • ◘  Suppression de la PAC.
  • ◘  Abandon des projets de défense commune.
  • ◘  Politique de libre-échange unilatérale vis-à-vis des pays tiers.
  • ◘  Simplification de la procédure de sortie tant de l’Union Européenne que de l’Eurozone.
  • ◘  Interdiction pour l’Union européenne de diriger la politique économique, fiscale ou sociale : pas de fédéralisme, ni de new deal, ni d’eurobonds.
10. Libérer l’immigration
“Donne-moi tes pauvres, tes exténués, Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres, Le rebut de tes rivages surpeuplés, Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m’apporte De ma lumière, j’éclaire la porte d’or !” 

Le Parti Libertarien adhère à ces vers d’Emma Lazarus gravés aux pieds de la Statue de la liberté.
L’immigration a toujours été une plus-value. Ceux qui osent quitter leur pays pour vivre ailleurs dans de meilleures conditions sont les individus les plus entreprenants, les plus courageux, les plus épris de liberté. Mais aujourd’hui, les frontières sont fermées au motif de sauvegarder notre modèle de sécurité sociale. Le Parti Libertarien veut restaurer la libre circulation des personnes dans un contexte de responsabilité individuelle et de n de l’assistanat.
  • ◘  Politique d’ouverture progressive et ordonnée des frontières avec un objectif de liberté d’immigration.
  • ◘  Inéligibilité à la sécurité sociale étatique pendant les 10 premières années de séjour sur le territoire.
  • ◘  Autorisation inconditionnelle d’entrée et de sortie du territoire pour toute personne disposant d’un visa d’immigration.
  • ◘  Régularisation des sans-papiers actuellement sur le territoire.
11. Enseignement
L’enseignement public sert délibérément à l’endoctrinement politique, à l’ingénierie sociale et à l’uniformisation des esprits. Toutes politiques résumées par la formule creuse de “formation à la citoyenneté” et qui nécessitent un centralisme toujours plus poussé et un assujettissement du corps enseignant à l’ordre politique.
Toutes les études internationales montrent que la qualité de l’enseignement se dégrade. La centralisation, la volonté d’uniformisation et la bureaucratisation de l’enseignement sont la cause de cette dégradation.
Le Parti Libertarien veut libérer l’école et prône une autonomie complète des établissements, tant en matière de recrutement que de programmes, d’horaires et d’organisation interne. La diversification de l’offre scolaire va permettre à chaque famille de trouver l’école la plus en adéquation avec ses besoins spécifiques.
  • ◘  Garantir l’autonomie pédagogique et la liberté de création d’écoles privées.
  • ◘  Décentralisation et libéralisation de l’enseignement.
  • ◘  Explicitation du prix réel.
  • ◘  Utiliser le chèque éducation comme mécanisme de transition vers un marché libre.
  • ◘  Suppression du décret inscription et réhabilitation des chefs d’établissement dans leur liberté de choix.
  • ◘  Privatisation des universités et de l’enseignement supérieur.
12. Propriété intellectuelle
Le terme fourre-tout de propriété intellectuelle désigne un ensemble de privilèges légaux accordés à certaines professions dont on veut garantir la rentabilité. Ces privilèges sont explicitement conçus comme une dérogation au droit des contrats qui domine la vie ordinaire des autres professions.
Le Parti Libertarien entend supprimer ces privilèges et laisser l’économie libre reprendre son cours ordinaire. Il appartient aux entrepreneurs de trouver les solutions pratiques à la baisse de rentabilité qu’ils peuvent éventuellement attendre de ces modifications légales.
  • ◘  Réforme en profondeur de la propriété intellectuelle pour un retour maximal au droit commun des contrats.
  • ◘  Limitation du recours au brevet d’invention et d’exploitation.
  • ◘  Réduction de la durée du droit d’auteur.
  • ◘  Refus du développement de nouvelles sortes de brevets, par exemple sur le vivant.
  • ◘  Maintien du droit des marques et des labels garants de recettes ou d’origine géographique.
  • ◘  Autorisation de la commercialisation des faux explicites qui n’impliquent aucune tromperie du consommateur.
  • ◘  Accompagnement juridique des innovations entrepreneuriales et marketing permettant de se passer de la notion de propriété intellectuelle.
  • ◘  Réaffirmation du droit à la copie privée et à l’échange entre amis.

3. Propriété
1. Restaurer une monnaie saine
La crise actuelle est essentiellement une crise du centralisme monétaire. Depuis 40 ans, les gouvernements occidentaux ont cru possible de dépasser leurs blocages internes par une politique monétaire toujours plus centralisée. Cette manipulation de la monnaie est la cause principale des problèmes qui minent notre société, inflation, financiarisation de l’économie, dualisation de la société, dé cit budgétaire permanent. Elle est également directement responsable de l’alternance de bulles et de krachs que nous subissons actuellement.
Le Parti Libertarien propose de restaurer la liberté en matière bancaire et financière, et de privatiser la monnaie. Cela implique dans un premier temps d’adosser l’euro à l’or, pour limiter les manipulations publiques de la monnaie, et simultanément d’ouvrir les monnaies à la concurrence. Ainsi, comme le montrent les exemples historiques, apparaîtront des monnaies saines qui répondent aux besoins des agents économiques et non à ceux du gouvernement.
  • ◘  Ouverture de la production monétaire à la concurrence.
  • ◘  Adossement de l’Euro à l’étalon-or et maintien de son
    rôle d’unité de compte dans l’administration publique.
  • ◘  Abolition du monopole de la BCE et n du cours forcé de l’euro.
  • ◘  Élargir le collatéral accepté par la BCE dans les cas de refinancement bancaire aux dettes privées et aux matières premières.
  • ◘  Fin de la pseudo-garantie publique sur les comptes d’épargne.
  • ◘  Communication claire du taux de réserve fractionnaire pratiqué pour chaque type de compte.
  • ◘  Restauration de la faillite comme processus normal d’apurement des mauvaises créances dans le secteur bancaire.
  • ◘  Possibilité de procédure de bail-in pour les banques reprises sur la liste européenne des banques systémiques.
  • ◘  Possibilité pour les banques de se retirer de la liste européenne des banques systémiques.
  • ◘  Démantèlement des banques reprise sur cette liste a n de supprimer le risque systémique.
  • ◘  Annulation de dette publique belge.
2. Fiscalité et finances publiques
L’impôt, c’est le vol. Quelle qu’en soit la nature, lever l’impôt revient toujours à confisquer la propriété d’un individu sous la menace de l’usage de la force publique. Aux taux actuels, le vol étatique est devenu tellement monstrueux qu’il a fait disparaître la notion même de propriété privée.
Le Parti Libertarien défend la propriété privée et luttera constamment contre l’oppression fiscale. Nous entendons réduire les impôts au niveau le plus faible possible, ce qui sera compensé par une suppression de toutes les dépenses qui ne relèvent pas des fonctions essentielles de l’État. La TVA actuelle devrait suffire à couvrir celles- ci dans un premier temps. Il faudra ensuite imaginer un système de financement juste, efficace et garant que l’Etat ne puisse plus sortir de ses fonctions régaliennes.
  • ◘  Fin de l’oppression fiscale, réduction drastique des taux et assiettes, élargissement maximal des niches, suppression aussi rapide que possible de toutes les formes de taxation.
  • ◘  Réduction de toutes les dépenses de l’Etat et limitation de son rôle aux seules fonctions régaliennes.
  • ◘  Financement des missions essentielles de l’Etat par la seule TVA.
  • ◘  Démantèlement de l’ISI et renforcement des droits de contribuables.
  • ◘  Reconnaissance de la détresse morale créée par les contrôles intempestifs et création d’une infraction pénale d’acharnement fiscal.
  • ◘  Suppression de la force exécutoire des contraintes et des rôles.
  • ◘  Suppression immédiate des droits de succession.
  • ◘  Interdiction constitutionnelle du dé cit budgétaire et de
    l’émission de nouvelle dette à tous les niveaux de pouvoir.
  • ◘  Création d’un guichet fiscal unique au niveau de la commune.
  • ◘  Destruction des bases de données fiscales portant sur des éléments non-taxés.
  • ◘  Audit du stock d’or de la BNB et de la BCE.
  • ◘  Instauration d’un secret bancaire étendu.
3. Politique économique
Le meilleure politique économique, c’est de ne pas en avoir. La libre entreprise, le libre-échange et le jeu naturel du marché garantissent la meilleure satisfaction possible des besoins et l’organisation optimale de la production. Toutes les interventions étatiques créent des effets pervers et aboutissent à privilégier certains participants au détriment d’autres. Ces privilèges sont généralement en contrariété avec le but affiché de la politique publique poursuivie, et pénalisent presque toujours les plus faibles.
Le Parti Libertarien ne bloquera personne et n’aidera personne a n que chacun trouve librement sa place dans l’ordre des échanges.
  • ◘  Abolition des monopoles économiques légaux et des barrières à la concurrence.
  • ◘  Politique unilatérale de libre-échange.
  • ◘  Suppression de toute aide aux entreprises.
  • ◘  Suppression de subsides à l’exportation.
  • ◘  Suppression des titres-service, chèques-repas, éco-chèques, etc.
  • ◘  Privatisation des missions économiques et des attachés commerciaux.
  • ◘  Rentabilisation des apparitions publiques des membres de la famille royale jouissant d’une dotation.
  • ◘  Suppression de toutes les règlementations économiques sectorielles et retour au droit commun des contrats.
  • ◘  Suppression du pouvoir communal en matière d’autorisations administratives pour les commerces et les entreprises.
4. Liberté d’entreprendre et de travailler
L’entrepreneur est au cœur de l’échange, du service, de l’innovation économique. La liberté d’une économie se mesure à la capacité pour chacun de se lancer pour tenter d’exploiter commercialement une idée. Derrière toute entreprise, il y a une aventure humaine qui doit pouvoir être pleinement vécue.
Contre tous les pouvoirs institués, le Parti Libertarien défend ceux qu’on ne voit pas, ceux qui ne sont pas encore installés, ceux qui changent les règles du jeu, ceux qui veulent explorer de nouvelles pistes, ceux qui rêvent.
Le chômage résulte d’une réglementation excessive du travail. On pourra supprimer tout chômage structurel en libérant complètement le marché du travail. La réglementation du travail pénalise les moins productifs, qu’elle est censée protéger, en les condamnant à l’inactivité.
  • ◘  Garantir les libertés économiques dans la Constitution.
  • ◘  Simplification des règles applicables à la SPRL Starter, au
    capital à 1 euro.
  • ◘  Réduire les obstacles légaux à la création d’entreprises : notaire, formation, agréments, etc.
  • ◘  Liberté totale d’horaires pour le commerce et l’industrie.
  • ◘  Déréglementation des soldes et des prix.
  • ◘  Possibilité pour une entreprise de ne s’affilier à aucune convention sectorielle.
  • ◘  Soumission du contrat de travail au droit commun des contrats et suppression des lois sur le salaire minimum et maximum.
  • ◘  Fin de l’oligopole syndical et liberté d’affiliation.
  • ◘  Respect de la liberté des FAI dans la transmission des
    données.
  • ◘  Suppression de la carte de marchand ambulant.
  • ◘  Suppression des monopoles légaux attribués aux ordres et organisations professionnelles.
5. Privatisations
Sous le couvert d’un développement économique qu’on attend toujours, l’État s’est infiltré dans tous les rouages de l’économie distribuant les prébendes, faussant la concurrence, prenant le contrôle des entreprises. Le Parti Libertarien propose que l’Etat se dégage de toutes ces participations.
Voici la liste non-exhaustive des privatisations et ventes d’actifs prévues par le Parti Libertarien.
ACBS, AFSCA, AWEX, AM Rodange & Schif ange, ASCO Industries,AmtoysNoukies,Alia2,BMI-SBI,Bpost,Brussels Airport, Be mmo, Belgacom, Bel us, Bone Therapeutics, BNB Parisbas Fortis, BEP développement économique, Brutélé, Credibe, Certi-fed, China Belgian Mirror Fund, Cissoid, CIW, Capricorn Health Tech Fund, China Belgium Direct Equity Investment Fund, Comet Traitments, Comet Sambre, C-Power, Coprosain, Datang Fund, Dexia, Diwood, Damnet, Electrawinds, Europal Packaging, Eryplast, Ecetia, FIF-FSI, Fond Biloba, Fidentia Green Buldings, Fiwapac, Fluxys, Fonds Starter, Faymonville Holding, Floridienne Chimie, Gelicar, Herstal Group, Institut des radio-éléments, IMBC, Investsud, Infrabel, Ikaros Solar Park Fund, Idem Papers, In3Depth, Idelux, IGIL, IALW, IEG, IBW, Igretec, IDEA, Immoval, Joskin Pirard Holding, KCB, la Loterie Nationale, Luxembourg developpement, Liège Airport, Liège Airport Business Parc, Meusinvest, Maison de la Radio Flagey, Montenauer, Novallia, Namurinvest, Nivelinvest, Novopolymers, Nanocyl, NGK Ceramics, Open Sky technologies Fund, Ostbelgieninvest, Palais des congrès, Palais des Beaux-Arts, Pairi Daiza, Prayon, Promethera Bioscience, QBIC, RTBF, Rossel Printing, Re- Vive Brown eld Fund, Renov(eco)2, SFPI, Sopima, SNCB, SRIW, Sogepa, Sowal n, So nex, So pole, Socamut, Sowaccess, Sowa nal, So bail, SRIW techno, SRIW environnement, SRIW immobilier, Sowescom, SIAW, Sowaspace, Sanbrinvest, Sonaca, SWDE, SN Brussels Airlines, Spacebel, SMDI, SPI+, So lux, Techspace Aéro, Ter Beke, Tecteo Group, Vives Fund, Vesalius Biocapital, Wapinvest, Wallonia Space Logistic, Wallonia Biotech Coaching, Xylowatt, XDC, Zephyr Fin, etc., etc., etc.
Le produit de ces privatisations sera affecté au fond de vieillissement et servira à couvrir l’extinction progressive du système des pensions publiques. 

6. Sécurité sociale
Vache sacrée de la social-démocratie, la sécurité sociale est une institution totalement bureaucratique, opaque, inefficace et dispendieuse. La confusion permanente entre les politiques d’épargne, d’assurance, de redistribution et de solidarité, permet de justi er n’importe quelle politique de cotisation et d’allocation sans aucun lien avec les besoins des consommateurs.
Le Parti Libertarien veut supprimer le caractère obligatoire, centralisé et monopolistique de la sécurité sociale a n de permettre à chacun de s’organiser en connaissance de cause et selon ses besoins personnels.
Le Parti Libertarien croit en l’être humain. Celui-ci, lorsqu’il est libre, agit naturellement pour aider ses semblables qui connaissent des dif cultés. La lutte contre la pauvreté est menée avec beaucoup plus d’ef cacité par les organisations philanthropiques du secteur privé que par l’Etat. En réduisant la taille de l’Etat, on rend aux citoyens les moyens de soutenir ces organisations privées.
  • ◘  Payement du salaire complet à l’employé.
  • ◘  Extension des directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE aux régimes légaux de sécurité sociale a n de garantir la liberté d’af liation et la n du monopole de la sécurité sociale étatique.
  • ◘  Mettre n au système Ponzi des pensions : exclusion du système des personnes nées après 1972 et transformation de leurs “cotisations” en “contributions à fond perdu”.
  • ◘  Gestion de la faillite des pensions, limitation des allocations à la Grapa, exclusivement à partir de 65 ans, jusqu’à extinction du système.
  • ◘  Libérer l’épargne et la laisser à la responsabilité individuelle.
  • ◘  Libéraliser les assurances sociales et ouvrir le secteur à la
    concurrence.
  • ◘  Transférer les efforts de solidarité avec les plus démunis aux CPAS et organiser localement la lutte contre la grande pauvreté avec l’aide des organisations philanthropiques.
  • ◘  Supprimer les politiques de redistribution héritées des vieilles idéologies marxistes.
  • ◘  Crédit d’impôt de 100% pour tout don à une association philanthropique.
7. Libérer le secteur immobilier
Pour beaucoup, le logement représente le premier poste de consommation et l’investissement le plus important d’une vie. C’est, par excellence, le domaine où la liberté économique permet de réduire les coûts et d’augmenter le bien-être. C’est malheureusement un des secteurs le plus taxés et les plus réglementés.
Le Parti Libertarien réaf rme l’importance fondamentale du droit de propriété et sa con ance dans l’économie libre pour s’adapter aux besoins de la populations en matière de logement.
  • ◘  Privatisation du parc administratif devenu inutile et retour sur le marché ordinaire.
  • ◘  Suppression des règles d’urbanisme et instauration de règles strictes de responsabilité civile pour les propriétaires préjudiciés par les constructions de tiers.
  • ◘  Suppression des diagnostics obligatoires lors des ventes et des locations, et suppression des formalités inutiles alourdissant les procédures de vente.
  • ◘  Privatisation des logements sociaux, prioritairement par la vente à leurs occupants.
  • ◘  Étendre les avantages scaux des achats à crédit aux achats sur fonds propres et à la location.
  • ◘  Suppression des droits d’enregistrement et de la scalité immobilière.
  • ◘  Instauration de la possibilité de passer une transaction immobilière sans acte notarié.
8. Ecologie et énergie
L’écologie est un droit individuel. En portant atteinte à l’environnement d’autrui, on porte atteinte à sa liberté ou à sa propriété. Le cas échéant, de telles atteintes doivent être sanctionnées. Il n’y a cependant pas lieu de réglementer toutes les actions des individus dans une perspective écologique constructiviste. Le Parti Libertarien propose d’abandonner le principe de précaution, qui est un prétexte pour justi er des interventions intempestives de l’Etat, pour le remplacer par le principe de responsabilité qui permet de concilier l’innovation et la sécurité.
Le Parti Libertarien souhaite également restaurer la liberté en termes de choix énergétiques : il ne faut pas favoriser le nucléaire comme on l’a fait pendant plusieurs décennies, mais il n’est ni responsable ni rationnel de l’interdire. Il appartient aux entreprises nucléaires, comme aux autres, de gérer leurs déchets dans le respect de la propriété et de la sécurité d’autrui.
En matière écologique, les abus et autres atteintes aux droits d’autrui doivent être sanctionnés par la responsabilité civile et/ou pénale.
  • ◘  Suppression des subventions aux énergies dite vertes.
  • ◘  Suppression de la scalité verte.
  • ◘  Autorisation des OGM.
  • ◘  Adaptations des règles de la responsabilité civile et pénale pour les atteintes à l’environnement d’autrui.
  • ◘  Retrait de l’Etat du secteur de l’énergie et privatisation des intercommunales actives dans le secteur.

4. Sûreté
1. La coproduction de sécurité
L’individu est le premier responsable de sa sécurité. Bien que cette tâche soit principalement déléguée aux services de police, il ne peut y avoir de monopole et de déresponsabilisation de la population. De nombreux crimes et délits pourraient être évités si l’on permettait aux citoyens d’assumer leur responsabilité en tant que défenseurs privés de la sécurité publique.
Le Parti Libertarien entend réintégrer progressivement les citoyens dans la production de leur propre sécurité en collaboration avec les services de polices et les entreprises de gardiennage. La liberté des citoyens de veiller à leur propre sécurité doit aller de pair avec une responsabilisation accrue en cas d’infraction.
  • ◘  L’individu libre est la première ligne de défense contre la délinquance (vigilance, sécurisation des quartiers, participation à la fonction de police, arrestation des agrants délits, légitime défense).
  • ◘  Facilitation de la détention d’armes de défense (voir infra).
  • ◘  Développement des acteurs privés dans la sécurité : vigiles, détectives privés, partenariats locaux de sécurité, imbrication des initiatives citoyennes et policières.
  • ◘  Enlever le motif au crime : rendre à l’entrepreneuriat ce qui est assumé par les ma as, drogues, prostitutions, jeu.
  • ◘  Obligation d’un volet “sécurisation” dans tous les appels d’offre public en matière de construction et d’urbanisme.
  • ◘  Responsabilisation des parents pour le mineur délinquant.
  • ◘  Coopération avec les communautés du web pour réduire
    la cyber-criminalité.
  • ◘  Elargir la gamme des outils cyber-défensifs autorisés : faux serveurs, fausses informations, etc.
2. Justice
Actuellement, la longueur des délais, la complexité des procédures et l’obscurité des lois, constituent un véritable déni de justice. Les citoyens ont droit à une justice ef cace et rapide et les pouvoirs publics se doivent de délivrer ce service dans des conditions d’excellence. Il n’est aucune excuse pour l’indigence du service actuellement fourni en Belgique alors même que l’administration de la justice est présentée comme mission essentielle de l’État.
Le Parti Libertarien propose l’organisation d’une justice indépendante par le recours à l’élection des juges couplée à l’obligation personnelle des juges de fournir le service attendu en des temps raisonnables.
  • ◘  Réforme en profondeur des institutions judiciaires pour juger plus rapidement les crimes et délits.
  • ◘  Indépendance de la justice, élections des juges de paix et organisation d’élections au second degré pour l’ensemble des postes de la magistrature.
  • ◘  Fixer des délais contraignants pour le jugement des affaires, sous peine de responsabilité de l’Etat et du juge.
  • ◘  Egalité de situation entre le procureur et l’avocat de la défense.
  • ◘  Garantie en toute matière de la présomption d’innocence et des droits de la défense.
  • ◘  Développement des procédures d’arbitrage à l’usage des citoyens.
  • ◘  Introduction du plaidoyer de marchandage (plea bargain).
3. Prisons
La liberté est la première richesse de l’homme et la privation de celle-ci, la pire sanction concevable. Les peines de prison doivent donc rester limitées aux cas les plus graves et en particulier aux agressions physiques qui ne doivent jouir d’aucune tolérance. Pour le reste, des peines de substitution et des peines réparatrices seront privilégiées autant que possible.
Le Parti Libertarien luttera contre la surpopulation carcérale par la n du recours à l’enfermement des personnes qui n’ont rien à faire en prison, détentions préventives abusives, drogués, sans papiers.
  • ◘  Limiter les peines de prison aux actes de violence et de contraintes. Répression accrue pour les atteintes à l’intégrité des personnes.
  • ◘  Diminution de 30 % de la population carcérale par n de la prohibition des drogues.
  • ◘  Réaffectation des centres fermés de Vottem, Merksplas, Brugges, et Steenokkerzeel pour les peines courtes et les délits mineurs (550 places).
  • ◘  Ouverture de prisons privées rémunérées par un forfait fédéral + rémunération par prisonnier payé par l’arrondissement judiciaire + prime aux objectifs de réinsertion.
  • ◘  Incitation au développement de formules alternatives.
  • ◘  Refaire de la libération conditionnelle un outil d’intégration au cas par cas et pas de gestion de la surpopulation carcérale.

5. Résistance à l’oppression
1. Restaurer le droit de porter les armes
“J’avais proposé à mes collègues du comité [de rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen] cet article : « Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes, et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens ».
Mes collègues sont convenus tous que le droit énoncé dans cet article est évident par sa nature, et l’un des principaux garants de la liberté politique et civile, que nulle institution ne peut le suppléer ; qu’il est impossible d’imaginer une aristocratie plus terrible que celle qui s’établirait dans un État, par cela seul qu’une partie des citoyens serait armée, et que l’autre ne le serait pas; que tous les raisonnements contraires sont de futiles sophismes, démentis par les faits, puisqu’aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée.”
Rien n’exprime mieux la position du Parti Libertarien que cette citation de Mirabeau, en 1789.
  • ◘  Libérer la possession d’armes à feu.
  • ◘  Autoriser la libre disposition d’armes de défenses non
    létales, tasers, sprays, matraques.
  • ◘  Restreindre la catégorie actuelle des armes prohibées aux armes de guerre interdites par les conventions internationales (lance- ammes, mines anti-personnelles, armes chimiques, etc) et aux armes lourdes (artillerie, avions de guerre, chars d’assaut, etc.).
  • ◘  Légaliser et soumettre à autorisation la possession d’armes et d’équipement professionnel spécialement conçus pour les services de police et de gardiennage (Armes automatiques, grenades, silencieux, lunettes de visée, armes camou ées).
  • ◘  Instaurer une catégorie d’armes en libre possession mais en port réglementé pour les armes à feu.
  • ◘  Permis de port d’arme restreint aux personnes majeures, ayant suivi un cours pratique auprès de formateurs agréés, et ne présentant pas d’antécédents judiciaires ou psychiatriques.
2. Politique de défense et droit à la sécession
Le rôle de l’armée doit se limiter à la défense du territoire national et à la protection des ressortissants belges. L’impérialisme et les opérations à l’étranger sont des facteurs de déséquilibres internationaux et des prétextes systématiques à l’érosion des droits individuels.
Le Parti Libertarien souhaite associer le plus étroitement possible les citoyens à la défense du pays et les mettre en capacité de résister utilement à toute agression d’un pays étranger ou de leur propre gouvernement. La liberté doit parfois être défendue les armes à la main.
  • ◘  Sortie des alliances militaires, restauration de la neutralité militaire de la Belgique.
  • ◘  Retour des troupes belges et refus de toute future intervention militaire.
  • ◘  Départ des troupes et armes étrangères stationnées en Belgique.
  • ◘  Ouverture de l’armée aux citoyens et possibilité de formation aux techniques militaires en vue de la constitution de gardes civiques.
  • ◘  Organisation de l’armée sur base de ses deux missions, encadrement de la formation des citoyens et ex ltration des Belges à l’étranger.
  • ◘  La participation à des actions armées à l’étranger est légitime et autorisée sous deux réserves : 1) Le belligérant reste soumis au droit et est passible de poursuites en Belgique pour des actes commis à l’étranger (selon le droit belge, droit local, droit de la guerre) 2) abandon de la protection diplomatique internationale due aux ressortissants.
  • ◘  Instauration d’un droit de sécession sur base communale par recours à un vote référendaire à la majorité quali ée.
  • ◘  Asile politique pour Edward Snowden et Julian Assange. 
 Patrick SMETS



D) Présidentielle USA 2016. Les libertariens vont-ils faire perdre Trump?

Le parti libertarien s’apprête à présenter son candidat à la présidence qui sera désigné officiellement à sa convention qui se tient se week-end à Orlando (Floride).
Il s’agira, selon toute vraisemblance, de Gary Johnson, l’ancien gouverneur républicain du Nouveau Mexique et son colistier sera William Weld, un autre ancien gouverneur républicain mais du Massachussetts.
Dans les derniers sondages ce «ticket» obtient 10% des intentions de vote, le double de ce que Johnson obtenait lors de l’élection de 2012 où il était déjà le candidat républicain.
Après le grave échec du sénateur républicain Rand Paul dans la course des primaires en tant que candidat estampillé libertarien, cette candidature à l’élection du 8 novembre pourrait prendre de l’ampleur alors que Donald Trump est officiellement le candidat républicain (il vient d’obtenir le nombre requis de délégués requis), ce dernier n’étant absolument pas compatible jusqu’à présent avec les thèses et les thèmes défendus par le mouvement libertarien.

Or, si l’on compte des libertariens du côté des démocrates, c’est surtout du côté de républicains qu’ils sont nombreux.
Dès lors, celui qui devrait pâtir le plus de cette candidature sera certainement Trump.
Le premier objectif de Gary Johnson sera d’atteindre les 15% d’intentions de vote qui lui permettrait de participer aux débats télévisés de la présidentielle aux côté de Trump et Clinton afin de populariser sa personne et son programme.
Cela dit, jusqu’à présent et malgré la forte minorité de libertariens dans les rangs républicains et dans ceux des «independents» proche du parti de droite, cela n’a jamais permis au Parti libertarien d’empiéter sur les plates-bandes du Parti républicain et rien ne dit que ce sera différent cette année.
Le réflexe légitimiste des républicains qui s’apprêtent à voter en masse pour Donald Trump alors même qu’une forte minorité le déteste montre la difficulté qu’auront les libertariens pour attirer à eux les déçus et les adversaires déterminés du promoteur newyorkais.
Cependant, cette élection présidentielle est tellement atypique qu’on a l’impression que tout pourrait arriver.
Et les dérapages, à nouveau multiples de Trump, pourraient être un événement déclencheur dans le sens d’une migration de nombreux électeurs républicains vers le candidat libertarien.
On n’en est pas encore là, néanmoins.
Dernier épisode abracadabrant, le possible débat télévisé entre Donald Trump et… Bernie Sanders!
Afin de marginaliser la future candidate du Parti démocrate le plus possible, Trump a proposé à Sanders un débat avant les primaires de Californie que ce dernier, tout à sa haine envers la centriste et l’establishment démocrate ainsi que dans son fantasme de pouvoir encore être le nominé à la convention de Philadelphie, a accepté, sachant bien que s’il est organisé, cela rendra encore plus difficile ses relations avec l’ancienne secrétaire d’Etat de Barack Obama.
Et, déjà, de nombreuses chaînes de télévision se sont proposé de l’organiser…
Le monde politico-médiatique américain joue aujourd’hui à se faire peur et à faire peur au à l’ensemble de la planète, sans bien prendre en compte l’énorme responsabilité qu’il prend.
Car il ne faudrait pas que son irresponsabilité rende de plus en plus sceptiques les citoyens du monde entier sur les qualités de la démocratie républicaine.

Alexandre Vatimbella

Voir le site Le Centrisme



E)  Présidentielles américaines : le parti libertarien, élément perturbateur ?

Les électeurs se mettent à regarder du côté du 3e grand parti, jusque là assez peu connu : le Libertarian Party. Une recomposition politique qui pourrait inspirer la France.
Saviez-vous que Jimmy Wales, l’inventeur de Wikipédia, est un libertarien ? Il assure qu’il a conçu son encyclopédie sur le modèle de l’ordre spontané du prix Nobel d’économie Friedrich Hayek et se dit grand lecteur d’Ayn Rand. Il en va de même pour les concepteurs de South Park ou des Simpson : la romancière et philosophe Ayn Rand apparaît régulièrement dans les épisodes de ces cartoons. Longtemps marginalisés sur la scène politique américaine, les libertariens ont aujourd’hui le vent en poupe.

Une recomposition politique en 2016

Avec l’arrivée surprise de Donald Trump au plus haut niveau, toutes les cartes sont redistribuées. Le slogan #nevertrump est partout sur facebook. Désormais beaucoup d’électeurs républicains, mais aussi démocrates (pas assez fous pour soutenir Sanders) se mettent à regarder du côté du 3e grand parti, jusque là assez peu connu et en tout cas très faible dans les scores. Il s’agit du Libertarian Party, dont la création remonte aux années 70. Google Trends a calculé qu’au cours des sept derniers jours, il y a eu plus de 650 articles de presse faisant référence au parti libertarien. Le Wall Street Journal note que 250 journalistes ont demandé des informations sur la convention, contre 10 ou 20 en 2012.
Ce week-end, les délégués du Libertarian Party arrivent de tout le pays à Orlando pour la Convention nationale. Il s’agit à la fois de préparer une plate-forme commune et de voter pour le candidat qui représentera le Parti libertarien devant le peuple américain.
Après quelques mois de primaire les trois candidats principaux sont Gary Johnson, John McAfee et Austin Petersen.
Leur objectif ? Faire en sorte que chaque Américain ait un vrai choix en novembre. Leur programme ? Maximiser la liberté individuelle et minimiser le contrôle du gouvernement fédéral sur la vie des gens. Inverser la pente du déficit incontrôlé et de la dette. Stopper la folie de la guerre à la drogue (qui génère une criminalité et une violence inédite), de la surveillance des citoyens, de l’interventionnisme dans les pays étrangers.

Quelles sont les sources philosophiques de ce parti libertarien ?

La doctrine « libertarienne » n’est ni libertaire, ni hédoniste, contrairement à la caricature que certains essaient d’en donner. Loin de prétendre que tout un chacun peut faire ce qu’il veut sans que quiconque puisse y redire, elle propose de déconcentrer les pouvoirs et de redonner un maximum de responsabilités à la société civile. Les libertariens ne sont ni « de gauche » ni de « droite » ni même une combinaison des deux. À la suite de Tocqueville par exemple, ils pensent que sur chaque question il est préférable de laisser l’échelon local décider de ce qui est meilleur pour lui et d’agir selon ses préférences, tant qu’il respecte le droit des autres à faire de même. Les socialistes défendent en général les libertés civiles, mais veulent que l’État contrôle les affaires économiques. Les conservateurs inversent cette tendance, en prônant une plus grande liberté économique, mais sont désireux de contrôler la vie privée. Les libertariens sont des libéraux qui préconisent un maximum de liberté individuelle et économique compatible avec le respect d’autrui.
Le libertarianisme puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. La révolution américaine de 1776 a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’État à l’entretien d’une armée de métier, au maintien de la sécurité du pays et à l’organisation du système judiciaire. Dans Libertarianism : A Primer [Abécédaire du libertarianisme, non traduit en français], David Boaz, vice-président du Cato Institute, un influent think tank libertarien (on le nommerait « libéral » en France), définit le libertarianisme comme « l’idée que chacun a le droit de vivre sa vie comme il l’entend tant qu’il respecte les droits d’autrui, qui sont les mêmes que les siens. »

Quel espoir pour la France ?

La France aussi à besoin d’une telle recomposition politique et d’un vrai mouvement de coalition en faveur des libertés, en particulier des libertés économiques, car elles sont le sol sur lequel peuvent renaître les libertés culturelle, éducative, religieuse et politique. Quand la richesse d’un pays est captée entre les mains d’une bureaucratie qui la dépense à la place des gens, avec la complicité de la classe politique (censée représenter les citoyens), l’espoir de changer l’avenir disparaît. Telle est notre servitude volontaire.
Ma grande insatisfaction, concernant le système politique français, est également qu’il ne permet pas de voir émerger d’alternatives aux partis traditionnels. Certes, le parti de Marine Le Pen est en train de percer. Tant mieux pour le pluralisme. Mais avec son étatisme exacerbé, il ressemble tellement aux autres, qu’on ne peut s’en réjouir vraiment. C’est pourquoi la politique apparaît de plus en plus comme un « jeu à somme nulle », où des élus cherchent à capter l’épargne des citoyens et dépensent cet argent public dans le seul but de préparer leur réélection. De ce fait, une majorité croissante d’électeurs répond à ce spectacle dégradant en faisant un choix rationnel : ils ignorent délibérément la politique et les élections. C’est le parti de l’abstention.
Ce qui est en train de se passer de l’autre côté de l’Atlantique doit nous redonner courage. Une alternative existe et j’attends le jour où chez nous, un parti des libertés, ancré dans la tradition française libérale de 1789, reprendra toute sa place dans le paysage politique et remettra une vraie concurrence dans l’offre politique. En attendant, il faut construire un réseau décentralisé de citoyens utilisant la technologie et les applis pour contester l’agenda politique de la classe dirigeante. Dans cet ordre d’idées, je conseille à tous de suivre par exemple laprimaire.org, qui propose de contourner les candidats des partis et de rendre aux citoyens le contrôle de leurs idées et de leurs votes. Ubériser la politique en somme.

Damien Theillier, via Contrepoints


Pour suivre la convention du Libertarian Party sur Facebook : www.facebook.com/libertarians www.facebook.com/groups/libertarianswin
Live : http://www.ustream.tv/channel/libertarian-party1


 


F) Maxime Bernier, candidat libertarien à la direction du Parti conservateur

(Québec) En devenant jeudi le second candidat officiel dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, le député de Beauce Maxime Bernier apportera une touche libertarienne à la campagne.
«Oui, je crois à la liberté individuelle, à l'équité dans les politiques gouvernementales, et je crois au libre marché. Je veux que le pays soit encore plus libre. J'ai hâte de débattre de tout ça durant la campagne», a déclaré au Soleil le politicien qui est associé depuis longtemps à l'aile libertarienne du parti autrefois dirigé par Stephen Harper.
Maxime Bernier venait de déposer son bulletin de candidature et son dépôt de 25 000 $ aux locaux du parti à Ottawa. Il lancera officiellement sa campagne dans quelques semaines dans son fief de la Beauce, et ce, même si les candidats potentiels ont jusqu'au mois de février 2017 pour manifester leurs intentions en vue de la convention qui aura lieu le 27 mai 2017.
«Pourquoi attendre quand on est prêt? J'ai terminé mes consultations, j'ai parlé à nos députés et j'ai monté une organisation à travers le Canada. Je crois être capable de mener une course au leadership efficace», a-t-il ajouté, indiquant que certains des députés lui ayant démontré leur appui seraient présents au lancement de sa campagne.
Le député de Beauce considère que le fait d'être bilingue sera un atout pour lui. «Notre chef intérimaire Rona Ambrose l'a dit : le prochain chef devra être capable de s'exprimer dans les deux langues. Il ne faut pas oublier que le Québec représente le quart de la population du Canada.»

L'affaire Couillard
Par ailleurs, M. Bernier ne croit pas que ce qu'il est convenu d'appeler «l'affaire Julie Couillard» lui nuira dans la course. En 2008, il avait dû quitter son poste de ministre des Affaires étrangères après avoir laissé des documents confidentiels chez son ex-amie de coeur, qui avait déjà entretenu des relations avec des membres du crime organisé.
«Je ne pense pas que ça va me nuire. Ça fait sept ans que c'est arrivé, et j'ai pu démontrer aux Canadiens qui j'étais depuis», a-t-il expliqué en signalant qu'il s'attendait tout de même à ce que le sujet revienne sur la table. «Ça fait partie du personnage politique. Quand je vois des caricatures là-dessus, j'en ris, mais pour moi, la page est tournée.»
Jusqu'à maintenant, la députée de Simcoe-Grey, Kellie Leitch, est la seule autre candidate à la direction du Parti conservateur. Les anciens ministres Lisa Raitt, Michael Chong, Jason Kenney, Tony Clement et Peter MacKay sont cependant considérés comme d'éventuels prétendants, tout comme l'homme d'affaires Kevin O'Leary.
 
 Ian Bussières
Le Soleil



G) Présidentielle américaine : Gary Johnson, le libertarien qui pourrait attirer les déçus de Trump

Il n’y a pas que deux candidats à l’élection présidentielle américaine. Le 8 novembre, comme tous les quatre ans, les électeurs américains auront plusieurs options.

Outre les très probables candidats démocrate Hillary Clinton et républicain Donald Trump, ils devraient aussi pouvoir voter pour un candidat du Parti libertarien, qui pourrait bien être un ancien républicain du nom de Gary Johnson. C’est enfin Jill Stein qui représentera le Parti vert. Au 10 mai 2016, la Federal Election Commission a reçu 1 724 déclarations de candidature pour l’élection de novembre.

Gary Johnson, âgé de 63 ans, est un ancien gouverneur républicain du Nouveau-Mexique (entre 1995 et 2003). Il s’est déjà présenté sous la même bannière en 2012, récupérant 0,99 % des suffrages (1 275 923 voix). Cette année, il compte sur le chaos déclenché par la victoire de Donald Trump à la primaire républicaine et les problèmes d’image de Hillary Clinton pour dépasser son score d’il y a quatre ans. Il doit encore remporter l’investiture de son parti, fin mai, face à 16 concurrents.
Gary Johnson a expliqué sa démarche à l’AFP, à Washington :
« Je suis le candidat tout-en-un ». « Je suis à gauche d’Hillary sur les questions de société, et je suis plus conservateur que Ted Cruz sur les questions économiques. Je représente le meilleur des deux mondes ».
Le courant libertarien (« libertarian », en anglais) est petit mais vivace aux Etats-Unis, un mouvement en faveur de la liberté individuelle et d’une réduction du rôle de l’Etat fédéral dans l’économie, dont Ron Paul, ex-élu républicain du Congrès, fut l’une des figures les plus connues.
Mais porter ce message à la présidentielle dans un système bipartite s’avère compliqué. Pour se présenter à la Maison Blanche, il faut s’inscrire séparément dans chacun des 50 Etats, selon des procédures différentes, ce qu’historiquement peu de partis tiers ont eu les moyens de faire. En 2012, Gary Johnson était présent sur les bulletins de vote de 48 des 50 Etats, mais le parti vise cette année les 50.

Se présenter comme une alternative

Le problème le plus pressant de Gary Johnson est qu’il n’apparaît pas dans les sondages. Une rare enquête d’opinion de l’université Monmouth, en mars, l’incluait dans un hypothétique match à trois et lui accordait 11 % des intentions de vote, contre 42 % pour Hillary Clinton et 34 % pour Donald Trump (3,4 points de marge d’erreur).
Un sondage de Public Policy Polling lui donne 4 % et la représentante du Parti Vert (lequel tente lui aussi d’être inscrit partout), Jill Stein, à 2 %. « Le fait que mon nom n’apparaisse pas dans les sondages montre à quel point le jeu est truqué », explique-t-il.
Le candidat a porté plainte contre la commission qui organise les débats présidentiels, à l’automne, car elle n’invitera que les candidats recueillant plus de 15 % des intentions de vote. La dernière fois qu’un candidat tiers a participé aux débats présidentiels date de 1992, avec le milliardaire Ross Perot en indépendant.
Gary Johnson aimerait récupérer les républicains consternés par l’ascension de Donald Trump. Des personnalités conservatrices ont juré de ne voter ni pour le milliardaire populiste, ni pour Hillary Clinton. Il explique aux républicains cherchant une alternative à Donald Trump qu’il suffit de chercher « Gary Johnson », sur Google.
Ses finances de campagne sont au plus bas : fin mars, son compte de campagne n’affichait qu’un solde de 35 000 dollars, indique le site OpenSecrets... comparé aux 29 millions pour Hillary Clinton. et aux 17 millions de Bernie Sanders.

Il assure qu’il persévérera pour tenter d’attirer les millions d’électeurs qui se déclarent indépendants.
« Les républicains sont censés vouloir moins d’Etat, mais ils ont fait tout le contraire. Quel que soit le parti au pouvoir, rien ne change, mais les gens savent qu’il faut qu’on réduise nos dépenses ».
Quant aux démocrates, il déplore leur timidité sur l’immigration et leur responsabilité dans le remplissage des prisons. Le candidat veut ouvrir les frontières et légaliser le cannabis. Lui-même fut PDG d’une entreprise de produits au cannabis, Cannabis Sativa, jusqu’en janvier.
En politique étrangère, il est absolument opposé aux interventions étrangères. « Si les Etats-Unis sont attaqués, nous attaquerons », dit-il, « mais cessons d’être impérialistes ».
Interrogé sur une hypothétique place de colistier de Donald Trump ou Hillary Clinton, il répond qu’il est à « 180 degrés de Donald Trump, et Hillary Clinton ne me choisira jamais. Je suis réaliste ».

http://www.lemonde.fr



H) Rappel divers posts sur l'Université Liberté sur le terme du libertarianisme 


 
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