L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Manifeste de l'Institut Hayek
Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours tenus de justifier leurs convictions ?
Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours tenus de justifier leurs convictions ?
Pourquoi n'osent-ils se déclarer tels que devant des
intimes et avec force circonlocutions et nuances ?
Il y a là quelque
chose d'assez absurde. On adresse au libéralisme une série de reproches
totalement infondés alors que les sympathisants de
mouvements de gauche n'éprouvent jamais le moindre remords à se
revendiquer d'idées et de valeurs qui ont activement contribué à la
ruine et à la désolation de larges parties du monde au cours du
siècle dernier.
Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. Pourquoi jouissent-ils d'un tel capital de sympathie ?
Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l'humanité et la félicité absolue. Ce n'est pas une utopie exaltante qui prend l'homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l'homme. Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.
Deuxièmement, le libéralisme en Europe n'est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d'une audience formidable. Résultat ? L'espace des revendications et l'avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d'idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s'agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s'agit des "méfaits" du commerce international).
Mais l'une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n'appréhendent le contenu des valeurs libérales qu'au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. Notons que cette dernière est d'une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu'on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu'en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l'impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.).
Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d'extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d'"ultra" alors que personne n'aurait l'idée saugrenue de parler " d'"ultrasocialisme". Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s'empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. Dans cette optique, le libéralisme n'est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n'avait que mépris pour les faibles. Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices.
En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l'encadrent et lui permettent de se développer. La "main invisible", le célèbre concept d'Adam Smith, tant moqué par une multitude d'intellectuels qui n'ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d'une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu'économique.
Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l'accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. Il sont superbement ignorés en Europe. Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l'héritage qu'aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique.
L'émergence d'une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné : le simple fait d'adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l'économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s'exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée. Il ne s'agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu'elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c'est prolonger cette tradition et la faire évoluer.
Le progressisme, l'originalité voire l'humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n'y a aucune raison qu'ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d'audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d'analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).
Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. Pourquoi jouissent-ils d'un tel capital de sympathie ?
Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l'humanité et la félicité absolue. Ce n'est pas une utopie exaltante qui prend l'homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l'homme. Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.
Deuxièmement, le libéralisme en Europe n'est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d'une audience formidable. Résultat ? L'espace des revendications et l'avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d'idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s'agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s'agit des "méfaits" du commerce international).
Mais l'une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n'appréhendent le contenu des valeurs libérales qu'au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. Notons que cette dernière est d'une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu'on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu'en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l'impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.).
Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d'extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d'"ultra" alors que personne n'aurait l'idée saugrenue de parler " d'"ultrasocialisme". Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s'empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. Dans cette optique, le libéralisme n'est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n'avait que mépris pour les faibles. Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices.
En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l'encadrent et lui permettent de se développer. La "main invisible", le célèbre concept d'Adam Smith, tant moqué par une multitude d'intellectuels qui n'ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d'une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu'économique.
Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l'accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. Il sont superbement ignorés en Europe. Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l'héritage qu'aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique.
L'émergence d'une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné : le simple fait d'adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l'économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s'exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée. Il ne s'agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu'elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c'est prolonger cette tradition et la faire évoluer.
Le progressisme, l'originalité voire l'humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n'y a aucune raison qu'ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d'audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d'analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).
C'est là la vocation de l'Institut Hayek.
L'Institut Hayek est un think tank, c'est-à-dire un centre d'études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d'influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).
Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux attentatoire aux libertés, l'Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l'Etat de droit, les valeurs de l'atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde.
Dans une optique interdisciplinaire et fidèle en cela à la pensée de F.A. Hayek, l'Institut Hayek milite tout à la fois pour la mondialisation des échanges, la réforme de l'ONU, la création de capacités militaires européennes dignes de ce nom et intégrées à l'OTAN, la lutte active contre les dictatures, le développement de l'énergie nucléaire, l'abandon progressif de la politique agricole commune, la privatisation progressive de l'enseignement universitaire, le maintien et le développement du lien transatlantique, le développement des OGM, etc.
C'est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. Faute d'une certaine curiosité et d'une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu'elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.
Le contraste est saisissant lorsqu'on examine le nombre important d'analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l'univers anglo-saxon. Nos homologues d'outre-Atlantique ont compris qu'il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.
Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d'une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L'Institut Hayek veut déconstruire ces évidences et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.
L'Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d'un réseau d'intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu'anglophone, par la lutte contre la désinformation, la diffusion d'idées neuves, l'affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, il se veut à l'avant-garde d'un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe.
Bruxelles, le 27 août 2003
Une critique au hasard de la toile.....: Il est mignon le gars!!
son site cliquez le lien.
Voici une des inepties que l’on peut lire en ce moment…
Un peux long, mais ça vaut vraiment la peine…
Manifeste
de l'Institut Hayek
Pourquoi en Europe les libéraux se sentent-ils toujours
tenus de justifier leurs convictions ? Pourquoi n’osent-ils se déclarer tels que devant des
intimes et avec force circonlocutions et nuances ? Il y a là quelque
chose d’assez absurde. On adresse au libéralisme une série de reproches totalement infondés (Ben tu devrais lire les journaux et faire un petit tour du coté de l’ANPE) alors
que les sympathisants de mouvements de gauche n’éprouvent jamais le
moindre remords à se revendiquer d’idées et de valeurs qui ont
activement contribué à la ruine et à la désolation de larges parties
du monde au cours du siècle dernier.(Contrairement
au libéralisme qui lui (c’est bien connu) à contribuer au maintient du
pouvoir d’achat, et lutté efficacement contre le chômage et la
précarité…Et je parle pas
des délocalisations…)
Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. ( Là c’est carrément du délire) Pourquoi jouissent-ils d’un tel capital de sympathie ?
(Au royaume des sourds les aveugles sont roi)
Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l’humanité et la félicité absolue. (On avait remarqué) Ce n’est pas une utopie exaltante qui prend l’homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l’homme. (Et direction l’ANPE) Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même (Au chômage ou à la rue) plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.
Deuxièmement, le libéralisme en Europe n’est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d’une audience formidable. (Pas autant que Sarko) Résultat ? L’espace des revendications et l’avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d’idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s’agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s’agit des "méfaits" du commerce international). (C’est clair, il ne lit pas les journaux)
Mais l’une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme (Elle m’a trop fait rire celle là) tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n’appréhendent le contenu des valeurs libérales qu’au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. (Les vilains) Notons que cette dernière est d’une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu’on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu’en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l’impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.). (Ben, il suffit de constater)
Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d’extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d’"ultra" alors que personne n’aurait l’idée saugrenue de parler " d’"ultrasocialisme". (Encore faudrait il que le socialisme existe vraiment) Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s’empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. (Je n’avais pas remarqué) Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. (Alors la je suis bien d’accord) Dans cette optique, le libéralisme n’est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n’avait que mépris pour les faibles. (Ben non c’est sûr, tous ces gens que l’on met à la rue, tous ces SDF, c’est pour leur bonheur) Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. (Mais non ! Mais non !) Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices. (Ben oui ! C’est pas bien de jeter les gens à la rue.) (Il faut quand même être gonflé pour écrire ça.)
En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l’encadrent et lui permettent de se développer.(A condition de les faire respecter.)
La "main invisible", le célèbre concept d’Adam Smith, tant moqué par une multitude d’intellectuels qui n’ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d’une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu’économique. (Et dont on peut vérifier les résultats tous les jours)
Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l’accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. (Ah ! Merde !) Ils sont superbement ignorés en Europe. (Ça prouve qu’on est moins con.) Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l’héritage qu’aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique. (Faut pas oublier que l’on a la droite la plus con du monde.)
L’émergence d’une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné (C’est le moins que l’on puisse dire) le simple fait d’adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l’économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s’exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée.(La fameuse tradition du chacun pour soi et que les autres crèvent) Il ne s’agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu’elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c’est prolonger cette tradition et la faire évoluer. (La faire évoluer sous entend de s’en mettre davantage dans les poches…ça va de soit)
Le progressisme, l’originalité voire l’humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n’y a aucune raison qu’ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d’audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices (Là mon bonhomme tu as du pain sur la planche…) - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d’analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).
C’est là la vocation de l’Institut Hayek. (La vocation de vous la mettre encore plus profond)
L’Institut Hayek est un think tank, c’est-à-dire un centre d’études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d’influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).
Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux ( La religion qui vous a bien servi pour domestiquer le peuple.) attentatoire aux libertés, l’Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. (Tu parles de valeurs…) Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l’Etat de droit, les valeurs de l’atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. (Surtout pour vous le progrès) Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde. (C’est bien ça ! La dictature libérale)
Plusieurs mouvements anti-mondialistes ou alter-mondialistes font à peine mystère des motivations misonéistes, anti-humanistes voire anti-démocratiques qui les animent. ( Là c’est carrément du délire) Pourquoi jouissent-ils d’un tel capital de sympathie ?
(Au royaume des sourds les aveugles sont roi)
Une première explication tient au fait que, contrairement à ces doctrines, le libéralisme ne promet pas la rédemption de l’humanité et la félicité absolue. (On avait remarqué) Ce n’est pas une utopie exaltante qui prend l’homme par la main pour le conduire à la terre promise. Non, le libéralisme est une théorie responsabilisante basée sur une idée simple : la confiance en l’homme. (Et direction l’ANPE) Elle respecte trop ce dernier que pour lui indiquer des buts à suivre. Elle préfère mettre ce dernier face à lui-même (Au chômage ou à la rue) plutôt que de lui désigner des coupables à ses infortunes.
Deuxièmement, le libéralisme en Europe n’est pas très militant alors même que les mouvements de gauche sont animés par des individus vibrionnants qui jouissent dans les médias d’une audience formidable. (Pas autant que Sarko) Résultat ? L’espace des revendications et l’avant-scène des débats intellectuels sont toujours confisqués par des personnalités hostiles au capitalisme. Cela se traduit dans les populations par la diffusion massive d’idées au mieux invérifiées et invérifiables (quand il s’agit du climat ou du nucléaire) au pire involontairement ou sciemment fausses (quand il s’agit des "méfaits" du commerce international). (C’est clair, il ne lit pas les journaux)
Mais l’une des causes les plus importantes des faux procès intentés au libéralisme (Elle m’a trop fait rire celle là) tient au fait que cette doctrine est, aussi surprenant que cela puisse paraître, extrêmement méconnue, à commencer par les libéraux eux-mêmes (y compris les membres des partis qui se revendiquent du libéralisme), ce qui a pour effet de fragiliser considérablement la force argumentative des discours des responsables politiques. Beaucoup n’appréhendent le contenu des valeurs libérales qu’au travers des représentations désobligeantes de la rhétorique des adversaires de la liberté. (Les vilains) Notons que cette dernière est d’une efficacité redoutable. On peut juger de son succès lorsqu’on réalise que, pour la grande majorité des Européens, le libéralisme se réduit à ce qu’en énonce la vulgate (la main invisible, la loi du plus fort, l’impitoyable concurrence, la performance à tout prix, etc.). (Ben, il suffit de constater)
Le libéralisme cohérent est toujours présenté comme une sorte d’extrémisme, une position intransigeante voire inhumaine. Il sera qualifié d’"ultra" alors que personne n’aurait l’idée saugrenue de parler " d’"ultrasocialisme". (Encore faudrait il que le socialisme existe vraiment) Les libéraux honteux, dans leur volonté de paraître mesurés, nuancés, modérés, intelligents, se définissent certes comme des libéraux en matière économique mais - s’empressent-ils de préciser - "sociaux" ou progressistes dans les autres domaines. (Je n’avais pas remarqué) Le concept de "libéralisme social " est une absurdité sans nom. (Alors la je suis bien d’accord) Dans cette optique, le libéralisme n’est plus considéré comme une doctrine auto-suffisante. Elle doit toujours être bâtardisée, mâtinée de préoccupations sociales comme si le libéralisme n’avait que mépris pour les faibles. (Ben non c’est sûr, tous ces gens que l’on met à la rue, tous ces SDF, c’est pour leur bonheur) Il est considéré au mieux comme amoral et au pire comme immoral. (Mais non ! Mais non !) Toujours dans cette vison des choses, il importe de tempérer le "capitalisme sauvage" par des mesures protectrices. (Ben oui ! C’est pas bien de jeter les gens à la rue.) (Il faut quand même être gonflé pour écrire ça.)
En réalité, la notion de "capitalisme sauvage" est une contradiction dans les termes. Le capitalisme ne peut exister sans des règles qui l’encadrent et lui permettent de se développer.(A condition de les faire respecter.)
La "main invisible", le célèbre concept d’Adam Smith, tant moqué par une multitude d’intellectuels qui n’ont jamais lu une ligne de cet auteur, présuppose toute une armature normative et institutionnelle pour exercer son action bénéfique, armature qui est elle-même le fruit de multiples adaptations délicates en évolution constante. Fort d’une longue tradition de penseurs de premier ordre, le libéralisme est une théorie tant morale, juridique, politique qu’économique. (Et dont on peut vérifier les résultats tous les jours)
Le mouvement néo-libéral actuel et la philosophie politique qui l’accompagne occupe une place importante dans le cursus universitaire de tout étudiant américain. (Ah ! Merde !) Ils sont superbement ignorés en Europe. (Ça prouve qu’on est moins con.) Le libéral européen est tout à la fois incapable de se référer tant à l’héritage qu’aux débats actuels de la doctrine dont il se revendique. (Faut pas oublier que l’on a la droite la plus con du monde.)
L’émergence d’une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné (C’est le moins que l’on puisse dire) le simple fait d’adosser le mot "social" à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l’économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s’exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l'adversaire. Pour lutter à armes égales contre le "prêt-à-penser" et le moralisme ambiant de la gauche bien-pensante, il est impératif que les libéraux opèrent un travail sur eux-mêmes. Cela doit passer par une redécouverte de cette riche tradition trop souvent ignorée.(La fameuse tradition du chacun pour soi et que les autres crèvent) Il ne s’agit pas d'exhumer certaines valeurs poussiéreuses et brandir ces dernières telles quelles. La fidélité à une tradition faillit à sa tâche lorsqu’elle se contente de répéter cette dernière de manière mortifère. Etre fidèle, c’est prolonger cette tradition et la faire évoluer. (La faire évoluer sous entend de s’en mettre davantage dans les poches…ça va de soit)
Le progressisme, l’originalité voire l’humour sont les instruments dont usent avec succès les mouvements de la gauche. Il n’y a aucune raison qu’ils en conservent le monopole. Il importe de faire preuve d’audace et de présenter certaines idées foncièrement novatrices (Là mon bonhomme tu as du pain sur la planche…) - tant dans leur contenu que dans leur forme - de manière à répondre aux grandes questions du moment. Il importe de réceptionner les problèmes dans un cadre d’analyse authentiquement libéral et de proposer des solutions appropriées (sans craindre de bousculer allégrement les tabous de la pensée unique).
C’est là la vocation de l’Institut Hayek. (La vocation de vous la mettre encore plus profond)
L’Institut Hayek est un think tank, c’est-à-dire un centre d’études regroupant différents universitaires et dont le dessein est d’influer significativement sur la vie sociale, politique et économique. Il publicise les opinions et analyses de ses membres principalement par voie de presse et au travers de diverses activités (colloques, pétitions, mobilisations, etc.).
Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux ( La religion qui vous a bien servi pour domestiquer le peuple.) attentatoire aux libertés, l’Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. (Tu parles de valeurs…) Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l’Etat de droit, les valeurs de l’atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. (Surtout pour vous le progrès) Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde. (C’est bien ça ! La dictature libérale)
(Seulement
entre riches ! Faut pas déconner non plus) la réforme de l’ONU,
la création de capacités militaires européennes dignes de ce nom et
intégrées à l'OTAN, la lutte active contre les dictatures, le
développement de l’énergie nucléaire, l’abandon progressif de la
politique agricole commune, la privatisation progressive de l’enseignement universitaire, (Ouai ! L’école que pour les riches !
Chic ! Chic !) le maintien et le développement du lien transatlantique, le développement des OGM, (Le poison pour tous) etc.
C’est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. (C’est le moins que l’on puisse dire) Faute d’une certaine curiosité et d’une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu’elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.
Le contraste est saisissant lorsqu’on examine le nombre important d’analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l’univers anglo-saxon. Nos homologues d’outre-Atlantique ont compris qu’il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.
Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d’une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L’Institut Hayek veut déconstruire ces évidences (J’aime bien le terme.) et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.
L’Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d’un réseau (Ou d’une secte) d’intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu’anglophone, par la lutte contre la désinformation, (Commencez déjà par vos journaux ! Il ne manque pas d’air celui là !) la diffusion d’idées neuves, (Là je crois que tu vas avoir du mal mon bonhomme !) l’affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, (Dirigées essentiellement contre le peuple…ça va de soit.) il se veut à l’avant-garde d’un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe. (Et ben il a du boulot l’institut Harnaque…Euh !...Hayek)
Voici le lien de ce texte: http://www.fahayek.org/index.php
Si non, dans le genre Hayek moi je préfère ceci J : http://www.imdb.com/name/nm0000161/photogallery
C’est une malédiction de la droite libérale en Europe que de se montrer intellectuellement paresseuse. (C’est le moins que l’on puisse dire) Faute d’une certaine curiosité et d’une robustesse dans la réflexion, elle est contrainte - lorsqu’elle est amenée à se prononcer sur les problèmes chaque jour plus complexes de notre monde - de se rattacher à la configuration théorique mise en place par des intellectuels de gauche. Les dossiers environnementaux, géostratégiques, technoscientifiques, mondialistes sont vus quasi-exclusivement au travers du filtre interprétatif de la gauche académique.
Le contraste est saisissant lorsqu’on examine le nombre important d’analyses fouillées et argumentées émanant de la droite libérale dans l’univers anglo-saxon. Nos homologues d’outre-Atlantique ont compris qu’il importait de se documenter soigneusement sur toutes ces questions, raison pour laquelle il existe tant de think tanks chez eux.
Au sein des ONG et autres officines de la gauche, il règne une unanimité dogmatique à propos d’une multitude de points qui ne sont plus questionnés et critiqués en tant que tels. L’Institut Hayek veut déconstruire ces évidences (J’aime bien le terme.) et réinstaurer un débat authentique au sein de la classe politique.
L’Institut Hayek entend initier une dynamique. Par la constitution d’un réseau (Ou d’une secte) d’intellectuels universitaires appartenant tant au monde francophone qu’anglophone, par la lutte contre la désinformation, (Commencez déjà par vos journaux ! Il ne manque pas d’air celui là !) la diffusion d’idées neuves, (Là je crois que tu vas avoir du mal mon bonhomme !) l’affirmation de thèses fortes et argumentées, la rédaction de rapports, la publicisation de propositions concrètes, (Dirigées essentiellement contre le peuple…ça va de soit.) il se veut à l’avant-garde d’un vaste mouvement libéral de reconquête intellectuelle en Europe. (Et ben il a du boulot l’institut Harnaque…Euh !...Hayek)
Voici le lien de ce texte: http://www.fahayek.org/index.php
Si non, dans le genre Hayek moi je préfère ceci J : http://www.imdb.com/name/nm0000161/photogallery
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