L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre.
Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Ou comment vous atrophiez les neurones au sein de cette boîte à images
Comme le reste de l’économie, la télévision connaît une
tendance à la baisse de ses revenus, quelle que soit la chaîne. Et les
premiers à en faire les frais, ce sont les têtes de gondole. Enfin, pas
toutes ! Jugez plutôt.
Plus de chaînes, moins de pub et
la concurrence féroce d’Internet : n’en doutons pas, la télévision fait
face à une crise sans précédent. L’époque de La 5 de Berlusconi, avec
son lot de Ferrari neuves offertes à tous les animateurs de la chaîne,
semble bien loin. Désormais, les diffuseurs engrangent moins d’argent et
doivent trouver à tout prix des solutions pour rester rentables. À
commencer par TF1. Après avoir supprimé les bouteilles d’eau et les
plantes vertes dans ses bureaux, la première chaîne d’Europe est passée à
la vitesse supérieure et a engagé un bras de fer avec les producteurs
et les animateurs pour faire baisser les coûts. Et tout le monde est
prié de se serrer la ceinture.
Tout le monde ? Pas vraiment. En
haut de l’échelle, rien n’a réellement changé. Les patrons de chaîne
touchent encore de bien confortables bonus. Si Nonce Paolini, le P-DG de
TF1, n’a pas augmenté son salaire depuis 2011, soit 920 000 euros par
an, son bonus annuel a doublé entre 2012 et 2013 et il a encore augmenté
en 2014. Total : 2 millions d’euros de revenus en 2013 et 2,36 millions
en 2014 selon les chiffres publiés. Et ses collègues ne sont pas en
reste : Bertrand Meheut, le patron de Canal+, touche entre 1,97 et 2,5
millions d’euros par an selon qu’on intègre ou pas les différentes
parts variables, actions gratuites, stock options. Nicolas de Tavernost,
président de M6, complète ce podium avec des revenus estimés à 1,7
million d’euros. À la traîne, Rémy Pflimlin, le P-DG de France
Télévisions, dont le salaire est fixé par Bercy : 330 000 euros par an.
Du côté des animateurs, la situation se tend un peu plus. Et
c’est à M6 que les premières actions ont été les plus visibles. La
chaîne propose désormais à ses animateurs sous contrat des salaires
confortables mais pas indécents. Le principe retenu ? Un
programme estampillé M6 est toujours plus puissant que celui qui l’anime.
Jérôme Anthony (« Un trésor dans votre maison »), par exemple, touche
8 500 euros par mois. En contrepartie de cette sécurité de l’emploi,
l’animateur doit se rendre disponible pour toute nouvelle émission qu’on
lui proposera, avec, bien sûr, une prime à la clé. Du côté de TF1, la
première mesure a été de rendre aux animateurs stars leur contrat
d’exclusivité et de les éloigner progressivement de l’antenne. Le
premier à en avoir fait les frais a été Benjamin Castaldi. Fini les 35
000 euros par mois pour attendre qu’on lui propose une émission. Du
coup, il est allé voir ailleurs. Même punition pour Carole Rousseau, à
qui il reste deux ou trois prime times par an sur la chaîne leader et
quelques apparitions sur TMC. Là où elle pouvait toucher 35 000 euros
pour un prime sur TF1, elle en négocie péniblement 7 000 pour un
20 h 50 sur TMC (chaîne du groupe TF1). Jean-Pierre Foucault, qui a fait
les belles heures des divertissements de la Une, « subit » le même
traitement. À part l’élection de Miss France, qui lui rapporte tout de
même 45 000 euros, et deux ou trois spéciales de « Qui veut gagner des
millions », il passe ses journées sur Europe 1 avec la bande d’Hanouna.
TMC n’a pas été plus généreuse avec Christophe Dechavanne qui, voyant
ses revenus fondre, a revendu le superbe hôtel particulier du 17e
arrondissement de Paris dans lequel il avait installé sa société de
production pour s’établir dans un quartier plus populaire. Seul
animateur de TF1 à être passé entre les gouttes : Nikos Aliagas.
Toujours prêt à rendre service et peu capricieux, il a réussi à garder
son contrat d’exclusivité, estimé à 30 000 euros par mois. Mais il ne
chôme pas : avec « The Voice », « C’est Canteloup » et « 50 mn
Inside », il est abonné aux succès, donc extrêmement rentable.
Retrouvez l'article intégral dans VSD 1961 (du 26 mars au 1er avril 2015)
VSD
Dans son nouveau numéro, le magazine VSD s’intéresse aux salaires des animateurs et chroniqueurs du PAF.
L’hebdomadaire s’est notamment penché sur les revenus des dirigeants des grandes chaînes. Nonce Paolini , le PDG de TF1, qui n’a pas augmenté son salaire depuis 2011, touche 920.000 euros par an avec un bonus annuel . L’année dernière, il a gagné 2,36 millions.
De son côté, Bertrand Méheut , le patron de Canal Plus, gagne entre 1,97 et 2,5 millions d’euros chaque année , Nicolas de Tavernost , président de M6, 1,7 million . A noter que Rémy Pflimlin , le PDG de France Télévisions dont le salaire est fixé par Bercy, touche 330.000 euros par an .
VSD a également enquêté sur les salaires des animateurs vedettes des chaînes TV. Benjamin Castaldi , arrivé cette année à la tête de la « Nouvelle Star », a empoché 400.000 euros pour la présentation du télé-crochet de D8 . Sur TF1, l’animateur, qui avait un contrat d’exclusivité, gagnait 35.000 euros par mois.
Avec 125 000 euros par mois, Jean-Luc
Reichmann, qui anime sur TF1 l’émission Les 12 coups de midi, Jean-Luc
Reichmann multiplie les activités (télé, théâtre, fiction). « Selon les
chiffres déposés par sa société, son jeu du midi lui rapporterait plus
de 1,5 million d’euros par an , auquel il faut ajouter un pourcentage
sur les revenus du jeu SMS lancé pendant l’émission ». Si les cinq
premières places sont occupées par des hommes, trois femmes se classent
dans le Top 10. Roselyne Bachelot prend notamment la 6e place (20 000
euros par mois pour Le Grand 8), Élise Lucet la 8e (10 000 euros par
mois pour le JT de 13 heures et Cash Investigation) et Enora Malagré la
10e (8 000 euros par mois pour Touche pas à mon poste !).
Carole Rousseau, qui présente quelques
primes sur TF1 et « 90′ enquêtes » sur TMC, touchait cette somme pour un
prime sur la Une. Maintenant, elle négocie 7.000 euros pour un prime
sur TMC.
Autre animateur emblématique de TF1 : Jean-Pierre Foucault . Pour présenter l’élection de Miss France, il repart chaque année avec 45.000 euros .
Nikos Aliagas a réussi à garder son contrat d’exclusivité de 30.000 euros pour la présentation de « The Voice », « C’est Canteloup » ou encore « 50 min Inside ».
Arthur aurait touché jusqu’à 250.000 euros par numéro des « Enfants de la télé ».
Toujours sur TF1, Laurence Boccolini , qui déclare dans la presse toucher 10.000 euros, « facturerait en réalité 10.000 euros chaque émission qu’elle anime en access prime-time », précisent nos confrères. Christophe Dechavanne a négocié 45.000 euros par prime sur la chaîne privée.
L’hebdomadaire s’est penché sur les revenus des animateurs stars du service public, dont les têtes d’affiche sont presque toutes salariées (William Leymergie, Sophie Davant). S’ils dépassent 70.000 euros par an, les salaires doivent être visés par Bercy.
David Pujadas toucherait 12.000 euros chaque mois , 10.000 euros pour Elise Lucet et Jamy Gourmoud , quand il présentait « C’est pas sorcier », 39.000 euros pour Julien Lepers .
« Un dizaine d’animateurs touche un cachet pour un prime entre 3.500 euros, pour les moins connus, à 12.000 euros pour une tête d’affiche », expliquent nos confrères qui ajoutent que plusieurs animateurs facturent leurs prestations par des sociétés créées à cet effet.
Citons par exemple Michel Drucker qui, en plus de ses revenus d’animateur-producteur, perçoit des droits sur les ventes de ses livres et exploite le Studio Gabriel, utilisé par d’autres comme Laurent Ruquier pour « On n’est pas couché » ou des conventions collectives.
Concernant les chroniqueurs, tous ne sont pas logés à la même enseigne. 20.000 euros par mois pour Roselyne Bachelot (Le grand 8, D8), 250.000 euros annuels pour Jean-Michel Aphatie (Grand Journal, Canal +), entre 1.000 et 1.500 euros pour les polémistes d’On n’est pas couché , 4.000 euros par mois pour Laurent Baffie dans « Les Enfants de la télé », 130 euros brut pour les chroniqueurs du « Mag » d’NRJ12 .
VSD s’est enfin penché sur les revenus de l’équipe de « Touche pas à mon poste ».
Cyril Hanouna, qui a révélé dans le JDD toucher 25.000 euros par mois, « oublie de mentionner les dividendes de plusieurs centaines de milliers d’euros versés par sa société H2O ».
A ce tarif là, je veux bien désinformer, moi aussi.
RépondreSupprimerMais il faut passer pour un idiot...
Supprimer@François Guillaumat "Mais il faut passer pour un idiot..."
SupprimerIl suffit d'accepter cette mission de confiance avec loyauté, puis de déléguer la partie vidéo à un individu qui croit vraiment à la thèse officielle. Je reconnais que je serais incapable de désinformer publiquement sans pouffer de rire. Mon pince-sans-rire a des limites. Je m'étais amusé à scandaliser notre ami Henri Lepage, en lui disant que si j'avais un jour un journal, il serait à gauche afin qu'il me rapporte de l'argent. Un Rothschild peut parfaitement être actionnaire d'un journal gauchiste avachi dans la bêtise, mais qui aura suffisamment de lecteurs du même calibre.
être actionnaire d'un journal déficitaire, ça ne rapporte que du pouvoir politique.
SupprimerPas assez peut-être...
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