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mai 28, 2015

En France tout fout le camp "même les plus chouettes souvenirs, çà t'as une de ces gueules" !!

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

 
Sommaire:

A) La France dégringole au classement des pays les plus compétitifs - via http://www.imd.org/

B) Libéraux, il est temps d’agir ! - Par Pascal Comas - Contrepoints


D) Les Français qui s'en vont ailleurs - Pr. Bernard DEBRE - son site

E) La France se vide, qui s’en occupe ? Par Jacques Attali - Contrarien Matin

F) L’attrait de l’international chez les jeunes diplômés : bonne nouvelle et sujet d’inquiétude - JC Lewandowski

G) Economie : le nouveau classement mondial se dessine, la France chute - — ©2014-2015, Boursier.com et le lien de Damien Theillier: Damien Theillier et l’indice de liberté économique 2015 + autres textes

H) Niveau scolaire : la France 25ème du classement mondial - Par

I) La France 39ème au classement RSF 2014 de la liberté de la presse - par Guillaume Champeau - numerama

J) La France est-elle au bord de la révolte ou de la révolution ? - Philippe Robert et son site via Contrepoints.

K) Ce qu’il faut faire pour sauver la France ! - Claude Reichman - Contrepoints via Révolution bleue

L) La Justice Française 37ème sur 43 pays européens derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan - De Richard Armenante - La gauche m' a tué





 A) La France dégringole au classement des pays les plus compétitifs

En perdant cinq places en 2015, la France glisse au 32e rang du classement IMD des pays les plus compétitifs au monde. Les États-Unis restent premiers.

Les États-Unis restent le pays le plus compétitif au monde, selon le classement annuel 2015 publié mercredi par l'école de management suisse IMD (Institut for Management Development), basée à Lausanne. Selon l'IMD, les États-Unis ont gardé leur place de numéro un en raison de "leur grande efficacité dans le domaine financier, leur sens de l'innovation et l'efficacité de leur infrastructure". Les États-Unis sont suivis de Hong-Kong et de Singapour dans ce classement qui concerne 61 pays. Le Luxembourg fait son entrée dans le top ten du classement 2015, en décrochant le 6e rang, alors qu'il se plaçait au 11e rang en 2014. Les autres pays figurant parmi les dix premiers du classement sont le Canada, la Norvège, le Danemark, la Suède et l'Allemagne.

La France en revanche a perdu 5 places en 2015, glissant au 32e rang. 
Pour l'IMD, les principaux défis à relever pour la France sont "la réduction des formalités administratives, la baisse des coûts du travail et de la charge fiscale, l'encouragement à l'investissement privé". Par contre, les 5 indicateurs les plus attractifs de la France sont le niveau élevé d'éducation, la main-d'oeuvre qualifiée, des infrastructures fiables, une forte culture recherche et développement et une stabilité politique. 

En Europe de l'Est, l'Ukraine et la Russie ont perdu des places en 2015. L'Ukraine passe du 49e rang au 60e, et la Russie du 38e rang au 45e. Ce glissement "illustre l'impact négatif qu'a eu le conflit armé" en Ukraine, relèvent les experts de l'IMD. Le reste du classement de l'IMD montre qu'en Europe, la Grèce se relève grâce à l'amélioration du rendement de ses entreprises. Ce critère lui permet de passer de la 57e à la 50e place. Par contre, l'Allemagne, qui était encore sixième l'année passée, a perdu en efficacité et occupe le 10e rang.

350 critères

En Asie, la plupart des économies en perte de vitesse ont vu leurs économies domestiques décliner ou ont été lésées par des infrastructures vieillissantes ou peu développées, relève l'IMD. Parmi les pays émergents, l'Afrique du Sud recule légèrement à la 52e place (- 1 rang) tandis que le Brésil pointe à la 56e (- 2 rangs). Le Mexique prend deux places, à la 39e. L'Inde stagne à la 44e. La Chine gagne une place, à la 22e. Cette tendance s'explique par des améliorations dans l'éducation et les dépenses publiques, relève l'IMD.

Le rapport 2015 a étudié la compétitivité de 61 pays sur la base de près de 350 critères. La Mongolie a fait son entrée pour la première fois dans ce classement cette année. Avec une croissance de 11,6 % en 2013, la Mongolie occupe le 57e rang du classement. La Mongolie tire sa croissance de l'exploitation minière, d'une consommation soutenue et d'un "bon environnement fiscal pour les entreprises". 


Source in live down

IMD releases its 2015 World Competitiveness Ranking

The USA continues to top the ranking; Asia experiences mixed results; and large emerging economies mostly linger 

IMD today announced its annual world competitiveness ranking. As part of its ranking of 61 economies for 2015, the IMD World Competitiveness Center looks at several aspects of each country as a place to conduct business.

Highlights of the 2015 ranking

The USA remains at the top of the ranking as a result of its strong business efficiency and financial sector, its innovation drive and the effectiveness of its infrastructure. Hong Kong (2) and Singapore (3) move up overtaking Switzerland, which drops to fourth place. Canada (5), Norway (7), Denmark (8), Sweden (9) and Germany (10) remain in the top 10. Luxembourg moves to the top (6) from 11th place in 2014.

Results for Asia are mixed. Malaysia (12 to 14), Japan (21 to 27), Thailand (29 to 30) and Indonesia (37 to 42) move down. Taiwan (13 to 11), Republic of Korea (26 to 25) and the Philippines (42 to 41) slightly rise in the ranking. Most Asian economies in decline have seen a drop in their domestic economies and are impacted by weakening/aging infrastructure.

Eastern Europe experiences a mixture of results as well. Poland (36 to 33), the Czech Republic (33 to 29) and Slovenia (55 to 49) move up in the ranking. In the Baltic States, Estonia (30 to 31) and Latvia (35 to 43) rank lower than last year; although, Lithuania gains in the ranking (34 to 28). Elsewhere in the region, current events in Russia (38 to 45) and Ukraine (49 to 60) highlight the negative impact that armed conflict and the accompanying higher market volatility have on competitiveness in an increasingly interconnected international economy.

A pattern of decline is observed in Latin America. Chile moves from 31 to 35, Peru from 50 to 54, Argentina from 58 to 59 and Venezuela remains at the bottom of the table. Colombia stays at 51.

Among large emerging economies, Brazil (54 to 56) and South Africa (52 to 53) slightly drop, China (23 to 22) and Mexico (41 to 39) experience improvements while India remains at the same spot (44). This trend shows the difficulty in grouping emerging markets in one category, as the issues impacting their competitiveness differ. China's slight increase stems from improvements in education and public expenditure, whereas Brazil suffers from a drop in domestic economy and less optimistic executive opinions.

A question of business efficiency

The ranking highlights one particular commonality among the best ranking countries. Nine countries from the top 10 are also listed in the top 10 of the business efficiency factor.

Business efficiency focuses on the extent to which the national environment encourages enterprises to perform in an innovative, profitable and responsible manner. It is assessed through indicators related to productivity such as the labor market, finance, management practices and the attitudes and values that characterize the business environment.

"Simply put, business efficiency requires greater productivity and the competitiveness of countries is greatly linked to the ability of enterprises to remain profitable over time," said Professor Bris. "Increasing productivity remains a fundamental challenge for all countries."

Long-term business profitability and productivity are difficult to achieve because they are largely underpinned by the strategic efforts of companies striving to maximize positive externalities that originate in economic activities.

Impact of business efficiency

Luxembourg experiences one of the largest gains in this factor (14 to 4) which greatly contributes to its ascendency in the ranking. Qatar's improvement (19 to 13) in the ranking largely reflects its recovering in terms of the business efficiency factor (24 to 11) due to increases in its overall productivity. Greece's recovery (57 to 50) also comes on a strong performance in business efficiency in which it increases from 54 to 43. The UAE's drop (8 to 12) in the ranking is partly the result of lower scores (15 to 18) in the business factor. Similarly, Germany's retreat (6 to 10) is a reflection of its fall in business efficiency (9 to 16). Likewise Indonesia's decline in the ranking is accompanied by a steep drop in the business efficiency factor (22 to 34).

An expanded ranking

Mongolia is a new addition to the competitiveness ranking in 2015. Mongolia is a fast-growing country (11.6% GDP growth, 2013). Although, growth slowed to 5.3% in 2014 (data for the first half of the year), the country's economic performance remained strong. Growth is driven by mining and natural resources, domestic consumption growth, levels of employment, an education system that promotes talent, and a favorable fiscal environment for enterprises. During the 2013-2014 period, however, Mongolia experienced a 74% decline in foreign direct investment which may reflect investor perceptions of the country's political and financial stability, its adherence to rule of law, the soundness of its corporate governance practices and imbalance risk-return trade-offs.

The IMD World Competitiveness Yearbook measures how well countries manage all their resources and competencies to facilitate long-term value creation. The overall ranking released today reflects more than 300 criteria, approximately two-thirds of which are based on statistical indicators and one-third on an exclusive IMD survey of 6,234 international executives.

Watch World Competitiveness Center Director Arturo Bris discuss the results in this video

Bah oui il y en a qui ont de l'urticaire

B) Libéraux, il est temps d’agir !

Le pays est-il vraiment foutu ? Peut-être, à moins que les libéraux ne se réveillent !

Les événements qui se succèdent en France ces derniers temps sont un véritable cauchemar pour tous ceux qui se sont construits sur le socle des Lumières et des Droits de l’Homme. S’exprimant sur le triste projet de loi relatif au renseignement, le bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur écrit dans Le Monde  

« Il est temps que les Français comprennent la nature réelle de ce projet de loi et qu’ils fassent confiance à tous les défenseurs des libertés publiques qui se sont insurgés contre ces mesures, toutes tendances politiques confondues. Parmi eux citons notamment l’Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature, la CGT-Police, Marc Trévidic – ancien juge anti-terroriste, Jacques Toubon – défenseur des Droits, Jean-Marie Delarue – président de la Commission nationale des interceptions de sécurité (CNIS), Isabelle Falque-Pierrotin – présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), le Conseil national du numérique (CNNum). Mais aussi la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Human Rights Watch, Amnesty France et le Syndicat national des journalistes (SNJ), sans oublier le New York Times qui a appelé les parlementaires français à ne pas voter cette loi. »

En ce qui concerne les libéraux, le PLD a bien sûr pris position fermement contre cette loi. Au-delà de la réaction à cet événement particulier, les libéraux sont en général très actifs de multiples manières, en particulier sur les terrains de la réflexion, de l’analyse et de la vulgarisation des principes libéraux. Certaines initiatives remarquables comme celle du Collectif Antigone s’attachent à diffuser ces principes aussi bien dans la rue (affiches) que sur les réseaux sociaux.

Pourtant rien ne semble parvenir à mobiliser une quantité critique de citoyens en faveur de la défense de nos droits fondamentaux aujourd’hui bafoués dans le plus grand mépris par les autorités. Au suicide économique dont est victime la France depuis des décennies, il faut à présent ajouter une véritable descente aux enfers en matière de libertés.



Il est extrêmement difficile pour les Français lucides d’envisager que rien de positif ne peut se produire et de se résigner à contempler la déchéance totale de leur pays. Ils espèrent que leurs compatriotes vont se réveiller, ou peut-être qu’un homme providentiel les sortira de ce cauchemar.

Nous pensons que le plus probable est que la France ne déviera pas de sa trajectoire fatale et ira jusqu’au bout de son destin absurde. Sur le plan économique les réformes nécessaires, si elles adviennent, se feront à marche forcée par des réalités bien plus cruelles que celles qui s’imposent actuellement, et dans des conditions  bien plus douloureuses que si la nation avait fait ces choix difficiles ces dernières décennies.

Mais parler de réformes est encore trop optimiste. Nous pensons qu’il n’y aura pas de réformes, en tout cas pas de sérieuses et suffisantes. Quant à la vision de Houellebecq sur la conversion de la jeunesse française au libéralisme aux environs de 2020 (Soumission p.153 – Flammarion) elle nous parait beaucoup moins réaliste que celle d’un Président musulman en 2022, même si nous sommes convaincus que la majorité de ceux que l’on appelle les jeunes défavorisés se satisferaient bien mieux d’un environnement libéral que du paysage actuel décourageant tout réel projet d’entreprise.

Notre avis est donc que lorsque notre système étouffant et liberticide implosera, deux scénarios se dessineront :
  • le scénario pessimiste sera une mutation vers une forme de dictature totale (à la  différence de la dictature technocratique partielle actuelle).
  • le scénario optimiste sera une remise à zéro sur les débris de la faillite, du chaos et peut-être de la guerre, civile et/ou extérieure. Les principes libéraux pourront alors reprendre leur place naturelle et incontournable, mais dans un contexte initial de Far West, qui contrairement à ce que pensent les ignorants n’a rien à voir avec le libéralisme, basé sur le droit.
Les premières raisons qui nous conduisent froidement à considérer l’inéluctabilité de l’un de ces deux scénarios sont connues. Contentons-nous de les rappeler brièvement.

Tout d’abord, le fil conducteur de la politique de François Hollande est limpide de simplicité : protection absolue de ses bases électorales les plus solides et souci de ne toucher à rien sinon à la marge. Les deux catégories de population bénéficiant de cette protection sont les fonctionnaires et les masses d’assistés que compte l’hexagone.

En ce qui concerne les fonctionnaires, pas question de toucher à leur nombre et à leur statut ! Dans un pays au bord de la faillite et croulant sous les dettes, il n’est pas envisageable de modifier le ratio de 90 agents publics pour 1 000 habitants (contre 50 pour 1 000 en Allemagne, pays notoirement sous-administré).

Concernant l’assistanat, relevons seulement que dans un pays crevant de son égalitarisme et de ses dépenses sociales, il est encore question de prendre toujours plus aux “riches” et de distribuer toujours plus aux bénéficiaires de prestations sociales ou d’exonérations fiscales, cette obsession étant remarquablement résumée dans la déclaration surréaliste du Président proposant en octobre 2014 que la prochaine réduction d’impôts concernera « celles et ceux qui ne sont pas imposables » sur le revenu (?!)

Ajoutons à l’ardoise le renforcement de la protection des intermittents du spectacle, le milieu artistique étant comme on le sait peuplé de bisounours et faisant office de courroie de transmission indispensable de la propagande socialiste auprès de la jeunesse. Et bien sûr, aucun serrage de vis envisagé sur les 1,2 milliard de subventions déversées chaque année arrosant généreusement de multiples associations militant à gauche ou servant à améliorer les conditions de vie extrêmement pénibles des fonctionnaires, comme l’Association pour le logement des personnels de l’administration financière, ou “Éducation et plein air finances”, autre association destinée cette fois aux vacances des personnels de l’administration fiscale.
La France se trouve dans la situation tragique où la masse des populations profitant du système actuel, ou pensant qu’elles ont trop à perdre d’un changement, représente une quasi majorité, ou peut-être même une majorité n’étant menacée que par les mécontents du moment. Voilà pourquoi Hollande a le déshonneur d’envisager un deuxième quinquennat malgré son bilan catastrophique  : il pense que s’il arrive à tenir bon sur le maintien des dépenses ou les politiques en faveur des bénéficiaires de la manne étatique, il aura le soutien de la quantité critique de votants dont il a besoin. En cas de désistement, il suffira d’en enfumer quelques autres avec des promesses adaptées aux sujets brûlants de 2017.



Voilà pourquoi, loin d’envisager la moindre réduction du périmètre de l’État, le gouvernement actuel accentue la répression fiscale tous azimuts, et lance les soldats de Bercy sur tous les fronts : comptes à l’étranger, traque des vendeurs de biens sur internet , restrictions sur le cash… sans oublier la cession bien commode des parts de l’État dans les entreprises avec un objectif de recettes de 16 milliards d’euros, histoire là aussi de pouvoir gagner du temps tout en prétendant qu’on désendette le pays.

Peu importe que les faits soient éloquents : comme l’expose Louis Rouanet dans un article pour le Mises Institute, depuis 2009 la France et l’Angleterre ont mené des politiques économiques complètement opposées. La France a augmenté les taxes et n’a pas touché aux dépenses de l’État et le Royaume-Uni a fait le contraire. Entre 2010 et 2013 le Royaume-Uni a réduit son déficit structurel davantage que n’importe quelle autre économie avancée (4,7% du PIB). L’économie française a stagné alors que la sienne a vécu une forte reprise. Les dépenses publiques en France sont aujourd’hui plus élevées de 11 points de PIB. De décembre 2009 à décembre 2014, en Grande-Bretagne, le nombre d’employés du secteur public est passé de 6.370.000 a 5.397.000 alors que l’emploi global a progressé de 1.700.000. En France, le nombre d’employés de l’État n’a pas cessé d’augmenter et le taux de chômage bat des records.

Pourtant, ceux qui sont au fait des réalités économiques ne donnaient pas cher des chances de Hollande face à la situation économique de la France et de l’Europe. Le pays est en sursis depuis bien trop longtemps et la moindre remontée des taux d’intérêts signe sa faillite. Mais c’était sans compter sur la détermination des élites financières internationales qui ont décidé de retarder à tout prix l’inéluctable à force de Quantitative Easing et de taux d’intérêts aujourd’hui négatifs. Le cycle long des plans de la kleptocratie mondiale, et le cycle moyen des objectifs des forces dominantes dans l’hexagone sont en phase. Et chaque mois, chaque année de gagnée face à l’inéluctable rendront la réinitialisation plus douloureuse pour les populations, exactement comme avec une gangrène.
 
Il est urgent d’agir mais les faits, aussi convaincants soient-ils, ne valent rien contre l’alliance de l’idéologie, du cynisme le plus abject et du relativisme permanent, et ce sont bien là les raisons de notre pessimisme. En France, pays de débats s’il en est, le débat est devenu inutile. En France, pays de penseurs s’il en est, la pensée intelligente et argumentée n’a plus de valeur.

Les libéraux déploient des efforts admirables pour décrypter les événements actuels à la lumière de brillantes analyses, notamment celles inspirées de l’école autrichienne qui offre sans doute la meilleure grille de lecture sur les faits économiques depuis la fin du XIXe siècle. Ce travail est éminemment nécessaire et utile, mais suffira-t-il à convaincre une masse critique de la population ?  Il nous parait évident que non, pour les raisons suivantes :

La foi
Les socialistes, communistes, étatistes, structuralistes, marxistes, sociaux-démocrates, centristes, bref, tous ceux qui vouent un culte à l’État ne peuvent être convaincus par le moindre argument, aussi imparable soit-il, qui ne soit pas en faveur du «modèle social» français… Leur conviction est du domaine de la croyance, non de la rationalité. Le socialisme est un acte de foi. Ces fidèles sont convaincus de défendre le «bon» modèle, et partant de là tout argument en défaveur de ce dernier est jugé comme mauvais, indéfendable et écarté d’office. Ceux qui ont l’illusion de croire qu’ils peuvent ébranler un tant soit peu les convictions de ces apôtres avec des analyses, des études, des textes argumentant à partir de données concrètes et vérifiables se bercent d’illusions. D’abord parce que 90% de leurs interlocuteurs ne prendront même pas la peine de consulter les documents proposés, rejetés d’office comme une vulgaire propagande. Leur conviction est telle qu’ils jugent parfaitement irrecevable toute contradiction (en général ce sont les mêmes qui vont traiter leurs adversaires d’intolérants). D’autres ignoreront les mêmes textes parce qu’ils ont peur d’y trouver des arguments qui pourraient ébranler les certitudes dans lesquelles ils sont lovés, bien au chaud, depuis tellement longtemps.

Imaginez comme il doit être angoissant pour le bobo parisien d’imaginer qu’un jour la routine de son Libé-café pourrait ne plus bercer sa douce existence de soldat du bien…

L’envie
Sans aucun doute le plus vilain défaut des français, l’envie, est l’atout majeur de la gauche. Quel délice que donner par son vote à l’État, qui a le monopole de la violence, le pouvoir de se servir dans l’épargne ou les revenus de ces salauds de riches, le tout en jouissant de la béatitude de faire partie du camp des généreux. Si en plus on fait partie de ceux qui bénéficient des mannes de la redistribution, c’est une opération triplement gagnante !

Le relativisme
Pour ceux qui n’ont pas assez de foi ou de jalousie, les intellectuels de gauche ont forgé un bouclier redoutable contre toutes les attaques de la raison : le relativisme ! Car la plus grande victoire de la gauche est bien d’avoir formaté l’écrasante majorité des cerveaux à évoquer le relativisme chaque fois que des faits ou des arguments puissants viennent menacer leurs confortables convictions structuralistes. À quoi sert la raison, à quoi servent les faits lorsque tout est affaire de point de vue, de culture, de valeurs ? Peu importent la rigueur, la pertinence des arguments présentés, ils ne représentent qu’un «point de vue» qui n’a pas vocation à l’emporter sur un autre dans ce monde de bisounours tous rouges où l’égalité doit s’imposer comme la valeur de toutes les pensées, de toutes les interprétations, de toutes les cultures et de chaque individu.

Dans un monde où il n’y a plus que des droits, les notions de valeur ou de devoir perdent toute importance. Puisque les hommes naissent égaux en droit, et qu’il s’agit là du seul terrain où l’on puisse revendiquer une égalité totale sans peur d’être confronté, la gauche a créé un monde dans lequel n’existent plus que des droits.

Le cynisme
Aussi candides soient-ils, les hommes en place ne sont pas tous des innocents, le sourire béat en étendard et un neurone par proposition réaliste. Certains se rendent bien compte qu’ils patouillent, qu’ils font dans le n’importe quoi. Ils savent bien que des gens plus informés ou plus compétents qu’eux sont éberlués par leurs bêtises. Normalement, toute cette bande de guignols devrait être en dépression avérée, en incapacité de travail, en démission. Ils devraient être comme l’imposteur s’étant fait passer pour un capitaine de paquebot alors qu’il n’a jamais manœuvré, mal, qu’un petit zodiac, et qui réalise après le départ qu’il emmène tous les passagers à la catastrophe. Mais non, même si certains ont sans doute les nerfs à fleur de peau, ils tiennent bon, droits dans leurs bottes, parce qu’ils ont pour eux la morale. La morale, cette valeur bourgeoise qu’ils vomissent lorsqu’elle ne leur convient pas, dont ils récusent les valeurs par relativisme, mais qui leur convient si bien lorsqu’elle est au service de l’égalitarisme, lui-même au service de la chasse aux votes des frustrés et des envieux.

Pourtant si tout est relatif, si tout est affaire de culture et de point de vue, en quoi la recherche de l’égalité devrait-elle avoir une quelconque supériorité morale ? Quelle légitimité y-a t-il à l’imposer à coups de lois liberticides et spoliatrices ?

Le panurgisme
Il faut aussi compter sur une force centripète considérable, celle du groupe, du troupeau… Un homme de gauche qui remet en cause la doxa socialiste met en danger certain son intégration dans le groupe. Il se retrouve seul face au collectif, le cauchemar socialiste ! Le regard de l’autre, pour ceux qui se préoccupent tant d’être politiquement corrects, est un véritable carcan. “Que vont penser mes amis musulmans si je deviens critique vis à vis de l’islam ? Non, il vaut mieux continuer à insulter le catholique, ça rapporte des points alors que si je touche à l’islam je vais en perdre un paquet !”

Le marketing
Ajoutons enfin que le marketing égalitaire est bien plus puissant que celui de la liberté, relayé qu’il est par les artistes, les médias et le pape lui-même. Sans oublier le Dalaï Lama, Empereur des Gentils de la Planète Terre, qui vient d’avouer qu’il était marxiste !

Qu’importent donc l’histoire et les faits. Apporter des arguments démontrant les erreurs du socialisme est aussi vain qu’il le serait pour un scientifique d’apporter des arguments visant à nier l’existence de Dieu auprès de croyants. Dénoncer les atteintes intolérables aux libertés revient à crier dans le désert lorsque la majorité de la population n’a jamais entendu parler de Orwell ou de Huxley et se contrefout que l’enseignement des Lumières devienne facultatif au collège.
Dans le système démocratique, où le pouvoir appartient aux masses, on a travaillé efficacement à rendre celles-ci ignorantes ou indifférentes. Ignorantes, elles le sont par l’absence d’information des médias, par leur paresse intellectuelle, par leur inculture ou par un travail abrutissant ne leur laissant aucun moment disponible pour s’atteler à autre chose qu’au quotidien ou à leur survie.

Ces masses indifférentes sont pour beaucoup disposées à accepter toutes les atteintes à la vie privée, toutes les privations de liberté, tous les abus de pouvoir tant que sont maintenus leurs privilèges (fonctionnaires), leurs aides sociales (assistés, chômeurs, parasites…) ou que leur cause gagne du terrain (islamisme, égalitarisme, socialisme, communisme, fascisme…)



Voilà pourquoi, particulièrement en France, la fabrique incessante de pauvres, d’assistés et de fonctionnaires, et l’impossibilité de ramener à la raison les croyants structuralistes nous conduisent à être persuadés que n’ont aucun avenir les défenseurs de la liberté, les entrepreneurs indépendants, les détenteurs d’une épargne. Voilà pourquoi, comme le répète H16, ce pays est foutu !
Vraiment foutu ?
Oui.

À moins que…
À moins que les libéraux, et avec eux tous ceux qui se préoccupent de leurs libertés, de l’avenir de leurs enfants, de leur propre avenir et de l’image du pays qui les a vu naître prennent enfin possession de la rue, seul moyen en France de faire entendre sa voix et faire passer un message … Car s’il est bien une chose que l’Histoire de France a prouvé, c’est qu’elle se décide dans la rue à chaque moment crucial.

Nous ne nourrissons pas l’illusion qu’il sera possible de mobiliser des centaines de milliers de citoyens en un tour de main. Mais nous pouvons penser raisonnablement que souhaitent faire entendre leurs voix un nombre raisonnable de libéraux, de contribuables associés, d’entrepreneurs (pigeons ou pas), de défenseurs des libertés ; mais aussi des français qui, sans appartenir à aucune de ces catégories veulent manifester contre les politiques liberticides, fiscalement répressives, et socialement partisanes du pouvoir en place ?

Nous pensons quant à nous que cela est possible, et c’est bien le seul plan sur lequel nous sommes optimistes.

Il est temps d’agir !

 Pascal Comas Né à Toulouse en 1966, Pascal Comas vit à Londres. Chroniqueur, pamphlétaire, franc-tireur, nageur à contre-courant... Français de l'étranger observant la chute de son pays natal.




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D) Les Français qui s'en vont ailleurs



De plus en plus de Français, jeunes entrepreneurs, chefs d’entreprises ou Français ayant travaillé toute leur vie et qui ont gagné de l’argent, s’en vont ailleurs, dans des pays dont les « impôts sont raisonnables ».

L’ambiance politique due à la gauche est anti-entrepreneuriale ! Il est mauvais de réussir. Il n’est pas acceptable de gagner sa vie. Il ne faut pas avoir d’ambitions. La France s’étiole, se fane, se recroqueville. Elle n’a plus d’ambitions.

Voici maintenant que, pour certains députés socialistes, les Français qui veulent quitter la France seraient déchus de leur nationalité ! Cette attitude est digne du communisme le plus rétrograde. Personne ne s’est posé la question de savoir pourquoi ces Français, jeunes ou vieux, veulent quitter leur pays. Il est impossible aux socialistes actuels de se remettre en question !!! Des acteurs s’en vont. Ils sont de mauvais Français. Des jeunes veulent créer leur entreprise. Ils partent au Royaume-Uni ou en Belgique. Ils doivent être montrés du doigt.

 L’Europe est une. Il n’y a pas de frontières. Les personnes peuvent circuler librement, entreprendre librement. La France voudrait donc se marginaliser, s’isoler, quitter l’Europe ? Si les socialistes n’avaient pas stigmatisé ceux qui réussissent, si les prélèvements n’étaient pas autant confiscatoires, peut-être les Français entreprendraient et resteraient en France.

Ce qui est curieux, c’est de voir des étrangers venir en France, étrangers extra-communautaires qui viennent, pour certains, pour bénéficier des avantages sociaux (Sécurité sociale, retraites, RSA ou AME). Ainsi, ceux qui sont le « sang » économique de notre pays sont poussés à le quitter, tandis que celles et ceux qui ne viennent que pour bénéficier des avantages sociaux, sans avoir travaillé, sont accueillis à bras ouverts ! Je ne suggère pas la suppression de ces aides, mais un meilleur contrôle. Il y a trop de fraudes. Néanmoins, dans quelques années, qui paiera pour ceux-là si ceux qui font marcher l’économie sont partis ?

Assez de stigmatisation ! Soyons fiers de celles et ceux qui ont réussi. Ils ont payé toute leur vie. Ils vont payer des impôts et des taxes. Ils ont permis à la France d’être ce qu’elle est.

Monsieur Ayrault, évitez d’injurier ceux qui font la renommée de notre pays ! Messieurs les députés socialistes, évitez de proférer des menaces stupides ! Ceux qui gagnent de l’argent, même s’ils s’en vont, ont certainement plus contribué à l’économie que vous qui ne faites qu’injurier et stigmatiser !


Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
E) La France se vide, qui s’en occupe ?
Voici le dernier billet d’Attali sur l’exode des Français vers des cieux plus cléments. Il existe tout de même des statistiques et elles sont même assez simples à trouver pour avoir une idée relativement précise de l’exode concerné…

1/ Il faut regarder le nombre de contribuables qui indiquent aux impôts qu’ils sont à l’étranger.
2/ Il faut relever le nombre d’inscrits auprès des consulats de France à l’étranger.
3/ On peut aussi demander aux caisses de retraites le nombre et l’évolution de pensions versées à l’étranger.
4/ On peut regarder par rapport à chaque n° de sécu tous ceux et celles qui ne relèvent plus d’aucun régime, on peut aussi regarder les caisses spécialisées dans les expatriés.
Etc., etc.

Alors certes vous n’aurez aucun chiffre précis à l’unité près… MAIS vous aurez une excellente approximation. Et la réalité c’est que les entreprenants, les plus diplômés, les plus dynamiques s’en vont, et que tous les plus nuls restent.

Les producteurs partent tandis que les assistés sont de plus en plus nombreux avec de moins en moins d’actifs pour les assumer… Ma messe est dite et l’État s’effondrera sous son propre poids comme l’ex-URSS…

Reste juste à savoir quand et comment.

Charles SANNAT



De ce qui suit, il n’existe aucune statistique fiable, et on ne peut le comprendre que par ce qu’on entend, partout, où qu’on soit et à qui qu’on parle.

La France peut encore croire qu’elle est un formidable lieu d’attraction pour le monde ; elle attire en effet le plus grand nombre de touristes ; et toute l’industrie mondiale du cinéma est à Cannes cette semaine. Mais ces gens-là ne font que passer, dans le plus beau pays du monde. La réalité est tout autre ; la France se vide.

Les plus riches Français quittent le pays, de plus en plus nombreux, attirés, selon la nature de leur fortune, par Genève, Londres, Bruxelles, Hong Kong, ou même Milan dans certains cas. Les retraités trouvent de bonnes raisons de vivre au Maroc, où le coût de la vie est très bas, ou au Portugal, où ils ne paient d’impôt sur le revenu pendant dix ans, s’ils y séjournent au moins la moitié de l’année, ou ailleurs encore. Nos jeunes chercheurs se précipitent dans les laboratoires étrangers, d’abord provisoirement, puis définitivement, pour les meilleurs, préférant travailler là où on leur fournit les moyens de leur recherche plutôt que là où on ne leur fait miroiter qu’un emploi à vie, sans moyen de travail. Il en va de même pour les meilleurs professeurs, les meilleurs musiciens, les meilleurs artistes. Et il ne faut pas nous vanter de mérites illusoires : par exemple, s’il y a 7 Français parmi les 25 meilleurs jeunes économistes mondiaux désignés par le FMI, un seul travaille en France ; et c’est vrai dans de très nombreux autres domaines.

Les directions financières des grandes entreprises ont toutes les bonnes raisons de s’installer à Londres, où se trouvent l’essentiel des acteurs des marchés financiers, avec qui elles travaillent. Avec elles, partent les banques et tous les prestataires financiers ; et, en conséquence, tout naturellement, tous les entrepreneurs français, en particulier les plus jeunes, s’y installent, parce qu’ils y trouvent tout ce qu’ils ne trouvent pas à Paris : le financement, l’audace, la rapidité de décision, la proximité de tous les partenaires et les incitations fiscales. Londres est ainsi devenue, en silence, dans le non-dit, le premier centre financier et entrepreneurial français.

Plus même : pour des raisons fiscales, les autres membres des comités de direction de ces grandes entreprises quittent aussi la France, pour s’installer à Londres, ou à Boston, ou à Hong Kong ; et bientôt, les réunions des comités de direction de ces entreprises n’auront plus jamais lieu en France. Et comme le pays où se réunit son comité de direction est le dernier pays où une entreprise licencie, les licenciements vont s’accélérer en France, même pour les entreprises qu’on croit encore françaises. Le départ des Français est une des principales menaces sur l’emploi dans l’avenir. On peut encore croire que tous ces Français à l’étranger sont utiles à l’économie françaises, et c’est vrai pour beaucoup d’entre eux ; mais ils ne pourront bientôt plus aider personne : il n’y aura plus d’entreprise à aider.

Parallèlement, on ne fait rien pour attirer les étrangers ; on se plaint quand une entreprise étrangère s’intéresse à une entreprise française, on accueille mal non seulement les réfugiés mais aussi les étudiants et les chercheurs étrangers. Et les touristes s’empressent de traverser notre pays pour aller plus au Sud. Qui ne voit que Paris s’endort ?

De cela, personne ne parle, personne même ne veut l’admettre ; parce que ce n’est qu’avec retard qu’on en sentira les effets. Comme quand quelqu’un se coupe les veines : au début, c’est sans douleur, et puis il s’endort, et puis il meurt. C’est lentement que la France mourra du départ de ses forces vives.

Elle doit se réveiller d’urgence. Elle doit devenir accueillante, de toutes les façons possibles, pour tous ceux qui veulent contribuer sérieusement à son avenir. Elle doit s’attaquer sérieusement à ses rentes, et à tout ce qui y empêche les jeunes de créer et d’avoir le bénéfice de leur travail. Il y faudra pour cela favoriser, sans complexe, la richesse créée au détriment de la richesse héritée.

Cela devrait constituer l’un des principaux débats des prochaines élections présidentielles. Il doit commencer dès aujourd’hui.

j@attali.com
http://blogs.lexpress.fr/attali/2015/05/11/la-france-se-vide-qui-sen-occupe/

 

F) L’attrait de l’international chez les jeunes diplômés : bonne nouvelle et sujet d’inquiétude
En 2012, 17 % des diplômés des grandes écoles - et 25 % de ceux des écoles de management - ont décroché leur premier poste à l'étranger, selon la dernière enquête de la Conférence des grandes écoles.

Ces chiffres sont réjouissants, pour deux raisons. D'abord, parce qu'ils montrent que les jeunes diplômés français sont ouverts au monde et mobiles, qu'ils n'hésitent pas à affronter l'aventure de l'expatriation, que l'international ne leur fait pas peur. Or les entreprises ont besoin de ces profils rompus à l'interculturel, capables de travailler dans différents pays, avec des interlocuteurs de différentes origines.

Ces résultats montrent aussi que les stratégies d'internationalisation des grandes écoles (multiplication des partenariats internationaux, ouverture de campus à l'étranger, accueil de diplômés de tous pays, création de doubles diplômes, recrutement de professeurs internationaux, etc.) sont une réussite. La grande majorité d'entre elles imposent d'ailleurs, désormais, un séjour de plusieurs mois à l'étranger dans leur cursus. Les grandes écoles ont donc su accompagner les entreprises dans leur conquête de l'international, et se rendre plus visibles dans le monde entier. Et les universités, quoiqu'avec un certain décalage, suivent le même mouvement. A Dauphine, 11 % des diplômés de l'an dernier travaillent ainsi hors de l'Hexagone.


L'ennui, c'est qu'un nombre croissant de jeunes diplômés racontent une tout autre histoire. Ils disent leur difficulté à trouver un "vrai" emploi et leur lassitude de vivre de petits boulots, de CDD sans perspective, de postes déclassés, de salaires réduits.

Ils disent leur soif de faire leurs preuves, leur envie d'innover, d'entreprendre, de se lancer dans la vie, de se construire un avenir.

Ils disent un pays, la France, qui ne leur fait pas place, et des entreprises qui refusent de leur accorder confiance, les postes à responsabilités restant aux mains des générations plus anciennes.

Ils disent leur malaise devant un pays grincheux, amer, pessimiste.
Ils disent tout cela... et ils s'en vont.

La tentation de l'expatriation... pour de bon
Bien sûr, beaucoup reviendront, dans quelques mois ou quelques années, plus mûrs, plus aguerris, instruits par l'expérience d'autres cultures.

Mais ils sont aussi de plus en plus nombreux, toutes les études le montrent, à envisager de ne pas revenir - ou à ne pas l'exclure. Ils sont de plus en plus nombreux à gagner leur vie ailleurs, à créer de l'emploi et de la richesse ailleurs. A Londres ou à Shanghai, à San Francisco ou à Berlin. Là où on les accueille mieux, où on leur met le pied à l'étrier, où leurs compétences et leur talent sont reconnus et appréciés.

Et là, il y a de quoi s'inquiéter.
Car ceux qui partent et ne reviennent pas sont aussi, bien souvent, les meilleurs. Les moins frileux. Les plus mobiles. Les plus entreprenants. Ceux sur lesquels la collectivité avait investi : ingénieurs, managers, informaticiens, médecins, designers...

Disons-le franchement : chacun de nous, autour de lui, a pu croiser quelques-uns de ces jeunes désabusés, qui choisissent l'expatriation sans vraie perspective de retour.

Jusqu'à quand notre société pourra-t-elle fermer les yeux sur ce phénomène qui prend de l'ampleur ? 

Quand va-t-elle prendre conscience que c'est son avenir qui f... le camp ? 

Va-t-elle se décider enfin à réagir ?
 

G) Economie : le nouveau classement mondial se dessine, la France chute
D'ici à 2025, l'économie chinoise aura détrôné celle des Etats-Unis sur la plus haute marche du podium mondial... La Chine, l'Inde et la Corée du Sud vont ainsi gagner des places dans le palmarès mondial dans les 10 prochaines années, tandis que l'Allemagne, la France et la Russie vont en perdre, selon une étude annuelle publiée par le "Think tank" britannique Cebr.
 En 2030, le Cebr dessine la carte économique mondiale suivante en termes de PIB exprimé en dollars : la Chine arrive en tête, suivie des Etats-Unis, de l'Inde, du Japon, du Brésil, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la Corée du Sud, de la France (qui tombe de la 5ème à la 9ème place) et de la Russie...

En attendant, pour 2014, le palmarès économique mondial sera le suivant : Etats-Unis, Chine, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Brésil, Italie, Inde et Russie (qui perd deux places par rapport à 2013).

L'économie britannique soutenue par la prostitution et la drogue ...

Le Cebr estime notamment que l'économie du Royaume-Uni devrait dépasser de justesse cette année celle de la France, pour lui ravir la 5ème place dans l'économie mondiale... Ces prévisions restent cependant à confirmer lors de la publication des PIB du 4ème trimestre, et en fonction de l'évolution du dollar, l'écart étant minime entre le PIB britannique (2.828 Mds$) estimé par le Cebr et celui de la France (2.827 Mds$).

Rappelons surtout que l'économie britannique a été gonflée cette année par un changement de méthode comptable, qui a permis d'intégrer pour la première fois dans la production nationale les revenus d'activités illicites comme la prostitution et la drogue, qui ne sont pas comptabilisés en France...

La Chine, l'Inde et la Corée du Sud parmi les grands gagnants

L'étude WELT (World Economic League Table) estime que la récente révision des méthodes de calcul du PIB chinois devrait permettre à l'ancien Empire du Milieu de devenir la première puissance mondiale en 2025 (au lieu de 2028 prévu jusqu'ici), malgré le ralentissement de son économie dans les prochaines années. Le PIB chinois intègre depuis cette année des pans entiers du secteur des services qui en étaient exclus jusqu'ici.

Quant à l'Inde, elle devrait accélérer sa croissance pour dépasser la Grande-Bretagne  dès 2018, et devenir ensuite la 3ème puissance mondiale à partir de 2024 ! La Corée du Sud devrait remonter de sa 15ème place actuelle à la 8ème, juste devant l'Allemagne, qui tomberait du 4ème rang actuellement au 7ème en 2030...

Perte d'influence pour l'Allemagne et la Russie

L'Allemagne va souffrir du déclin de sa population et d'une probable période prolongée de faiblesse de l'euro, estiment les experts du Cebr. Dans ces conditions, d'ici à 2030, l'économie britannique devrait dépasser celle de l'Allemagne pour la première fois depuis 1954, époque où l'Allemagne était encore divisée en deux...

Paradoxalement, si l'Allemagne venait à quitter l'euro, sa devise (le Deutsch Mark) en profiterait et l'économie allemande resterait devant celle du Royaume-Uni jusqu'en 2050, précise encore le Cebr.

La Russie fera aussi partie des grands perdants de la prochaine décennie, selon l'étude WELT, qui anticipe une période prolongée de prix bas pour l'énergie (principale exportation de la Russie) et la persistance d'un rouble faible. Le pays devrait ainsi rétrograder de la 8ème place dans l'économie mondiale en 2013, à la 10ème place dès 2014, où il resterait bloqué jusqu'en 2030...


— ©2014-2015, Boursier.com

Et nous pouvons dire que les prévisions pour la France sont encourageantes lol !! Voyez plutôt:


Puis le post de Damien Theillier ici:
H) Niveau scolaire : la France 25ème du classement mondial
La France chute au 25e rang du dernier classement Pisa qui évalue tous les trois ans les élèves de 15 ans dans le monde. Les résultats en mathématiques sont particulièrement décevants.
Nouvelle mention passable pour la France qui arrive en 25e position du dernier classement Pisa (Programme for international student assessment). Soit deux places de perdues par rapport à la précédente édition de cette enquête d'évaluation internationale des acquis des élèves de 15 ans, lancée en 2000 et menée tous les trois ans dans les pays de l'OCDE et de leurs partenaires*. Un score dans la moyenne qui n'en demeure pas moins médiocre pour la 5e puissance économique mondiale.



Mauvais résultats en mathématiques

Quid de l'évolution de la France depuis le lancement de l'étude en 2000? Ni chute, ni progression marquante. De légères oscillations témoignant cependant d'une tendance globale à la dégradation des résultats. Ainsi, en mathématiques, thème dominant de Pisa 2012, tout comme en 2003, le score a diminué de 16 points dans cet intervalle de 9 ans, ce qui fait passer la France du groupe des pays situés au-dessus de la moyenne de l'OCDE, au groupe dans la moyenne. Parallèlement, si le nombre d'élèves très performants en France est identique, le nombre d'élèves en difficulté, lui, augmente.

n compréhension de l'écrit, toutefois, les élèves français progressent légèrement (avec 505 points, la France se situe au-dessus de la moyenne de l'OCDE de 496 points) et affiche ainsi un score identique à celui obtenu en 2000, après les baisses de 2003 et 2006. Une tendance positive ici. À noter que ces progrès en compréhension de l'écrit sont principalement dus aux filles: entre 2000 et 2012, la proportion de filles «très performantes» a augmenté de 6 %, contre 2 % chez les garçons. La progression est inversement proportionnelle si l'on prend le groupe des élèves en difficulté, où les garçons augmentent de 6 %.

Un système inégalitaire où l'écart entre élèves performants et faibles augmente

Globalement, dans la lignée de l'étude 2009, l'étude 2012 pointe une France où l'écart se creuse entre les élèves très performants et peu performants (cet écart est de 256 points, contre 239, en moyenne, dans les pays de l'OCDE). Une France sauvée donc, par ses bons élèves. Cette élite scolaire se distingue également par une importante corrélation entre le milieu socio-économique et la performance.

Ainsi, parmi les 65 pays participants, le milieu socio-économique influence tout particulièrement la performance des élèves en France, plus que dans la majorité des autres pays (en dehors de la Bulgarie, du Chili, de la Hongrie, du Pérou, de la République slovaque et de l' Uruguay…). Dans l'hexagone, les élèves issus de l'immigration sont au moins deux fois plus susceptibles de rejoindre le groupe des élèves en difficulté (en mathématiques, ils sont 43 % dans les niveaux les plus faibles, contre 16 % en Australie et au Canada) que les autres.

Confirmant des tendances précédemment relevées, la France s'illustre enfin par l'important niveau d'anxiété de ses élèves, sa forte proportion de reboublants (28 % des élèves de 15 ans ont redoublé au moins une fois contre 12 % en moyenne dans l'OCDE), et une discipline qui est parmi les moins respectée.

L'Asie truste les sept premières places, la Finlande perd dix places

Le classement général a connu, lui par ailleurs, une petite révolution. Les trois premières marches du podium, occupées en 2009 par Shanghaï, la Corée du Sud et la Finlande, sont désormais trustées jusqu'à la 7e par l'Asie, Chine en tête: Shanghaï, Singapour, Hong Kong arrivent en tête suivie de Taipei (Chine), Corée, Macao (Chine), Japon. Le premier pays occidental du classement étant le Liechenstein, suivi de la Suisse et des Pays-Bas. Quant au fameux modèle finlandais, tant vanté pour son évaluation par compétences et son recours très limité aux notes- il tombe, de fait, à la 12e position. Parmi les chutes record: l'Australie qui passe de la 9e à la 19e place et les États-Unis qui tombent du 17e au 36e rang! L'Allemagne qui, après le «choc Pisa» de 2000, a engagé des réforme d'envergure, progresse de la 20e à la 16e place.

Avec deux places de perdues pour la France, nous voilà toutefois loin des prédictions très alarmistes proférées depuis des mois de Vincent Peillon autour du Pisa 2012. Mais il est à parier que, comme ses prédécesseurs, le ministre de l'Éducation ne manquera pas d'utiliser l'argument Pisa pour justifier ses réformes, des rythmes scolaires aux évolutions du métiers d'enseignants, marquées pour l'heure par une grogne des professeurs de classe préparatoires. Au sujet de ces professeurs justement, Pisa conclut que la France souffre moins d'un manque d'enseignants qualifiés que la moyenne des pays de l'OCDE… même si leur salaire y est plus faible.

* Dans 65 pays du monde, 470.000 élèves de 15 ans ont été testés en 2012, dont 5000 en France (choisis de manière aléatoire).





I) La France 39ème au classement RSF 2014 de la liberté de la presse

La France reste dans le quart des pays du monde qui protègent le mieux la liberté de la presse, mais passe au 39ème rang du classement effectué par Reporters Sans Frontières. Les USA chutent, en grande partie pour sa traque contre les lanceurs d'alerte.

L'organisation Reporters Sans Frontières (RSF) a mis en ligne l'édition 2014 de son "classement mondial de la liberté de la presse", qui fait figurer cette année la France en 39ème position. C'est un recul de deux crans par rapport à l'année dernière. Il y a 10 ans, lors du classement 2004, la France se plaçait encore à la 19ème place.

Selon la méthodologie (.pdf) détaillée par RSF, le classement se base sur un score calculé à partir de six notations réalisées à partir de questionnaires, sur le pluralisme, l'indépendance des médias, l'environnement et l'autocensure, le cadre l'égal, la transparence, et les infrastructures. A cela est ajouté une septième note, relative au degré de violences subies par les journalistes.

Le détail de chaque pays n'est pas encore communiqué, mais les rapports de RSF sur la France montrent que deux actualités ont pesé dans la balance : la fusillade au siège de Libération (et la tentative à BFM TV), la loi de programmation militaire adoptée sans saisine du Conseil constitutionnel, alors qu'elle fait peser un risque d'accroissement de la surveillance sans juge. D'autres critères ont probablement pesé, comme le report du texte sur la protection des sources des journalistes.

Les Etats-Unis dégringolent


Selon le classement, les trois pays du monde où la liberté de la presse est le mieux assurée sont tous d'Europe du Nord : Finlande, Pays-Bas et Norvège. A l'opposée figure l'Erythrée, qui réussit l'exploit d'avoir une note pire encore que la Corée du Nord.

"Les pays qui se prévalent de l’État de droit ne donnent pas l’exemple, loin de là. La liberté de l’information cède trop souvent devant une conception trop large et une utilisation abusive de la sécurité nationale, marquant un recul inquiétant des pratiques démocratiques. Le journalisme d’investigation en pâtit parfois gravement comme aux États-Unis (46e), qui perdent 13 places", dénonce Reporters Sans Frontières.

"L’un des reculs les plus marquants, dans un contexte accru de traçage des sources et de chasse aux lanceurs d’alerte. La condamnation du soldat Bradley Manning ou la traque de l’analyste de la NSA Edward Snowden sont autant d’avertissements à ceux qui oseraient livrer des informations dites sensibles, mais d’intérêt public avéré, à la connaissance du plus grand nombre."


"Depuis la prise de fonctions de Barack Obama, la situation ne s’est guère améliorée sur le fond. On ne traque plus le journaliste ? On chasse sa source en l’utilisant parfois comme rabatteur. Ce ne sont pas moins de huit individus qui ont été inculpés au titre de l’Espionage Act depuis l’accession au pouvoir de Barack Obama, contre trois sous l’administration Bush. L’année 2012 fut en partie celle de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. L’année 2013 retiendra le nom d’Edward Snowden, informaticien de la National Security Agency qui dénonça les programmes de surveillance massive développés par les services de renseignements des États-Unis. Le « donneur d’alerte », voilà l’ennemi. D’où la peine de trente cinq ans de prison infligée au soldat Manning, soupçonné d’être la « taupe » de WikiLeaks." 
par Guillaume Champeau




J) La France est-elle au bord de la révolte ou de la révolution ?  

 Au début de 1789, Necker décide d’arrêter la construction de la barrière. Deux jours avant le 14 juillet, c’est l’incendie des barrières de Passy !

Après plus deux cents ans de régime majoritairement Républicain, avec un grand R, la France se trouve aujourd’hui confrontée à une nouvelle convulsion interne dont les motivations profondes lui sont dictées par le brutal aggiornamento du monde extérieur auquel, encore et toujours, elle refuse de rendre justice.

“Les bonnets rouges en Bretagne, c’est une révolte contre la taxe à prendre au sérieux. La Révolution française a commencé comme ça ! Sept ans avant la Révolution : l’écotaxe de l’époque, c’était le mur des Fermiers généraux ! Au début de 1789, Necker décide d’arrêter la construction de la barrière. Deux jours avant le 14 juillet, c’est l’incendie des barrières de Passy ! Le symbole de l’écotaxe est extrêmement fort historiquement…” 1 .

Emergeant d’un long sommeil artificiel, les Français prennent enfin conscience qu’il n’y a pas que la servitude au monde, celle-ci leur fût-elle servie sur un plateau d’argent pour tuer dans l’oeuf toute velléité d’insoumission, dans laquelle les tiennent captifs des élites dévoyées uniquement éprises de carriérisme.

Tout en réitérant ma très vive admiration pour un brillant homme politique dont les convictions libérales n’ont jamais varié d’un iota, je veux parler d’Alain Madelin, je ne peux m’empêcher de lui en vouloir encore d’avoir fait perdre quinze ans à la cause libérale en abandonnant les cercles Idées-Action.

Car tout se joue toujours sur une initiation préalable du plus grand nombre et, en ce sens, Idées-Action était un merveilleux instrument que Jacques Garello, président de l’Association pour la liberté économique et le progrès social (Aleps), ressuscite avec coeur aujourd’hui en promouvant les Forums de la Liberté.

Après des lustres d’aventurisme politique, la situation est devenue telle que le libéralisme, aujourd’hui soumis à un extravagant tir de barrage de ses détracteurs de tout poil, représente la dernière planche de salut pour un pays miné par un abus de fausses croyances durablement inculquées par pure transgression intellectuelle.

Certes, je reconnais volontiers que la privation de liberté individuelle à laquelle, comme une mauvaise drogue – mais y a-t-il de bonne drogue ? -, ont été soumis les Français depuis plus de soixante années maintenant risquait bien, à terme, de les plonger dans un coma de plus en plus profond jusqu’à ce que mort s’en suive !

Mais pour en revenir à la Bretagne, aux bonnets rouges et au malaise grandissant qui s’est emparé des Français en général, voici comment Alain Madelin, à l’inverse des imprudents socialistes piégés, conçoit les choses : “Si on donnait à la Bretagne la fiscalité de la Grande-Bretagne, il n’y aurait pas de problème”. CQFD.

Philippe Robert est l'animateur du blog Sully. Il a par ailleurs participé à de nombreuses aventures libérales.  et son site




K) Ce qu’il faut faire pour sauver la France !
La France est devenue un navire sans pilote. Les Français doivent prendre en main leur destin.

Pour la première fois de son histoire démocratique, la France se trouve privée de classe politique représentative. Certes les partis politiques actuels ont fait élire un président de la République et des députés, mais les uns et les autres sont sans solution face au désastre économique qui frappe la France. De plus, il n’existe aucun personnage prestigieux « en réserve de la République » et qui proposerait une politique susceptible de sortir le pays de l’ornière.

Une telle situation ne peut se perpétuer sans que des conséquences très graves ne s’ensuivent. Le premier risque est l’anomie : face à l’impuissance de l’État, chacun essaye de s’en tirer par n’importe quel moyen, y compris ceux qui sont illégaux ou violents. Le pays plonge alors dans une guerre civile désordonnée, où le danger est au coin de chaque rue. Le second risque est le fascisme : quelque aventurier parvient à faire entendre un langage enflammé que la masse veut croire porteur de solutions et, à la tête de milices armées, impose sa dictature.

L’État, en France, a déjà disparu. Il est certes encore capable de détruire les entreprises par ses impôts et ses règlements, de tracasser le citoyen, voire de l’enfoncer dans la misère, mais il ne guide plus le pays dans la tempête. La France est un navire sans pilote, un bateau ivre. Demain, elle deviendra le radeau de la Méduse.

Que peuvent les Français face à ces perspectives effrayantes et chaque jour plus proches ? Ils doivent prendre en main leur destin.

Indépendamment de tout parti politique, il faut qu’ils se regroupent en collectifs locaux ou départementaux informels, à l’initiative de tel ou tel qui en a compris la nécessité, qu’ils échangent librement leurs analyses de la situation, qu’ils ébauchent des solutions au mal français et qu’ils nouent des relations avec d’autres collectifs du pays. Tout cela doit déboucher rapidement sur un congrès des collectifs, dont se dégageront à la fois un projet pour la France et des personnalités nouvelles pour le porter.

La seule condition pour que se crée un tel mouvement est le rejet de tous les partis politiques existants, qui ne peuvent que polluer le débat et faire avorter le sauvetage du pays.
Dans le tour de France de 41 villes que je viens d’accomplir en quelques mois pour promouvoir la liberté sociale, c’est-à-dire la fin de la tyrannie de la sécurité sociale qui paralyse et ruine la France, j’ai été accueilli par des organisateurs spontanés, souvent très jeunes, parfois moins, parmi lesquels figuraient de nombreuses femmes, et qui de leur vie n’avaient jamais organisé une réunion ni pris la parole en public. Leur maîtrise est apparue à tous. Ils sont l’exemple de ce qu’il faut faire.

Un tel déploiement ne demande aucun moyen financier particulier. On fait la quête pour payer la salle où l’on se réunit, et très vite des lieux privés se proposent gratuitement. Un élan se crée. Les idées fusent. L’imagination reprend le pouvoir, celui qu’elle a dû abandonner à la caste des hauts fonctionnaires, aussi incapables que cupides. La France reprend espoir. La crise a failli être mortelle, mais elle a été surmontée.

Je ne viens pas de vous raconter un conte de fées, mais une action simple et réaliste. Si les Français ne se montrent pas prêts à l’animer et à la faire vivre, ils peuvent se préparer au cauchemar !

Claude Reichman est docteur en chirurgie dentaire, éditorialiste, écrivain, ancien administrateur de la Sécurité sociale, président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS). Il est en France le "champion" de la lutte contre le monopole de la Sécurité sociale, qu'il a personnellement quittée en 1994, après la promulgation des directives européennes qui ont libéré le marché de la santé dans l'Europe du marché unique



L) La Justice Française 37ème sur 43 pays européens derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan

La Réalité des services judiciaires en France depuis + de 20 années=
La France n’est plus un état de droit c’est un Pandémonium et ce n’est pas un euphémisme = Albert Eisntein disait On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés et comme disait Balzac : La comédie humaine c’est avant tout l’échec du politique. Ce n’est donc pas un signe de bonne santé démocratique que d’être bien adapté à une société profondément malade. “PEUT-ON ENCORE SAUVER LA FRANCE?”

A méditer = Un homme ou une femme qui vient d’être placé ne se sert plus de sa raison et de son esprit pour régler sa conduite et ses dehors à l’égard des autres ; il ou elle emprunte sa règle de son poste et de son état : de là l’oubli, la fierté, l’arrogance, la dureté, l’ingratitude. Les dysfonctionnements judiciaires et la médiocrité judiciaire détruisent + de 250.000 Emplois par an, il est donc important que mes concitoyens ouvrent les yeux. Je sais aussi que l’administration de la justice en France a des difficultés, à ce sujet La Commission Européenne pour l’Efficacité de la Justice (CEPEJ) avait dévoilé le 25 octobre 2010 son rapport comparatif des systèmes judiciaires européens: la France est classée 37eme sur 43 pays européens… derrière l’Arménie et l’Azerbadjian. Et la situation s’est dégradée depuis cette étude.

Je vous invite à lire :

1) la justice française est classée par le CEPEJ commission de contrôle européenne ,37eme sur 43 pays européens… derrière l’Arménie et l’Azerbadjian La Commission Européenne pour l’Efficacité de la Justice (CEPEJ) a dévoilé le 25 octobre 2010 son rapport comparatif des systèmes judiciaires européens , que voici résumée : au ras des pâquerettes.

-a) Au classement du budget annuel alloué au système judiciaire (tribunaux, ministère public et aide juridictionnelle) rapporté au PIB par habitant, la France a (encore) reculé. 37ème sur 43 pays, elle se situe désormais derrière l’Azerbaïdjan et l’Arménie…
-b) Le budget total annuel de la justice n’a augmenté que de 0,8% entre 2006 et 2008. Dans le même temps, il augmentait en moyenne de 17,7% en Europe.
-c) La France compte 3 procureurs pour 100 000 habitants, alors que ce chiffre est de 10,4 dans les autres pays du Conseil de l’Europe.
-d) La France compte 9,1 juges professionnels pour 100 000 habitants (en 2008, ils étaient 11,9). La moyenne européenne est de 20,6.
-e) La France reste classée 39ème sur 45 au nombre de fonctionnaires alloués à la justice pour 100 000 habitants. Avec 29,1 fonctionnaires de Justice pour 100 000 habitants, l’hexagone est ainsi derrière l’Arménie et la Géorgie…

“Ainsi,note l’Union Syndicale des Magistrats ,la France continue à régresser dans les classements européens. Les annonces budgétaires récentes, qui conduisent à une diminution du nombre de magistrats, ne pourront qu’aggraver cette situation“. Le syndicat relève aussi cette critique de la CEPEJ, selon laquelle “la France note un effet de ciseaux sur le budget de la justice judiciaire, entre une évolution négative ou stagnante des crédits et une évolution croissante des besoins“. L’USM dénonce depuis des années l’insuffisance criante des moyens accordés à la Justice. Rapport après rapport, la CEPEJ vient confirmer que le gouvernement français ne donne pas à la Justice française les moyens de fonctionner. L’USM constate avec intérêt qu’au-delà de l’auto satisfaction affichée, la CEPEJ relève que « la France note un effet de ciseaux sur le budget de la justice judiciaire, entre une évolution négative ou stagnante des crédits et une évolution croissante des besoins, qu’il s’agisse des personnels, des crédits de fonctionnement ou des frais de justice ».

Depuis le début de l’année 2010, l’USM avait visité la quasi-totalité des juridictions métropolitaines. Elle a ainsi pu constater les difficultés auxquelles magistrats, fonctionnaires, collaborateurs de justice et justiciables sont confrontés quotidiennement en raison de l’indigence du système judiciaire français. Un bilan détaillé de ces visites, sous forme de livre blanc sera très prochainement publié. L’USM appelle d’ores et déjà le Ministre de la Justice à prendre la mesure de la crise humaine et financière que traverse la Justice française et à mettre en place un plan pluriannuel de rattrapage des retards accumulés depuis ++ 20 ans.

2) Commission d’enquête sur les tribunaux de commerce en 1998 , informations très utiles qui démontrent le fonctionnement mafieux de certains  Magistrats et de l’administration . cliquez sur le lien : http://www.assemblee-nationale.fr/11/dossiers/Tribunaux-de-commerce.asp

3) Le peuple peut agir cliquez ici Article 35 des droits de l’Homme = – http://injustice.blog.free.fr/public/ARTICLE__35_des_droits_de_l_Homme.jpg  -Rappel des Droits de l’Homme que La France ne respecte pas = http://injustice.blog.free.fr/public/Droits_de_l__Homme.pdf

L’excellence n’est plus de mise à quelques exceptions près, en réalité, il n’y a plus d’objectif humain ! La démonstration que La France est  un pays mafieux et corrompu, son administration, judiciaire en particulier fonctionne comme la Mafia. Mais comme d’habitude rien ne change en France, les commissions d’enquêtes et autres contrôles comme la Cour des Comptes ne sont pas suivis d’effets. Beaucoup d’avocats, de politiques, de citoyens et de journalistes naissent donc aveugles, et ils ne s’en aperçoivent que le jour ou une bonne vérité leur crève les yeux. La médiocratie judiciaire est un fait,  et Tout cela nuit à la bonne justice et au développement économique=  Ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas !

Mais= «les dysfonctionnements judiciaires en France ne favorisent pas le développement économique ! Alors que fait-on ? »

Des dysfonctionnements insupportables sont la démonstration d’un système dépassé et complice d’injustice. Les dysfonctionnements judiciaires et la médiocrité des services judiciaires détruisent +de 250.000 Emplois par an. Tous les jours la réalité le démontre. Un seul exemple parmi de nombreux, en Allemagne pour 100.000 Habitants il y a 2,5 fois plus de juges et Magistrats; donc les affaires sont traités 2,5 fois plus vite, donc les avocats sont plus efficaces et mieux rémunérés et ne sont pas obligés de mentir à leur client. La Justice Allemande traite les dossiers à une vitesse nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie et de l’économie pour les entreprises.

La justice française n’est plus un moteur économique. Le Temps pourtant, c’est de l’argent!

«Les Politiques, Les Elus, Avocats, Magistrats Journalistes, Syndicalistes, (..etc) , doivent mettre au banc des accusés les« Loups Hobbistes» qui agissent à l’encontre des normes fondamentales de la morale et des Lois Républicaines. Il faut dire qu’ils sont rares ceux qui possèdent les ressources nécessaires de résister à l’autorité et à l’argent, car quand il y a de l’argent comme par enchantement certains partagent tout à coup la même religion. On a vu souvent que des Hommes de pouvoir paraissent vertueux, faute d’occasion pour se démentir, mais qu’ils ont renoncé à l’Honnêteté dès que leur vertu a été mise à l’épreuve. La France est un des plus grand restaurant du monde, le repas est un des meilleurs, mais le service laisse à désirer. Ce ne sont pas seulement ceux qui font le mal qui rendent notre société infernale. Ce sont aussi ceux qui regardent, laissent faire et n’assument pas leurs responsabilités ( Albert EINSTEIN).= non seulement Madame La Ministre C.TAUBIRA mais tous les Présidents de la république , Ministres et élus ont l’obligation légale de faire régner la bonne justice en France .Celui qui n’a pas le goût de l’absolu se contente donc d’une médiocrité tranquille. Lire mon Blog et le lien ci-dessous, car Tous les responsables politiques ont été prévenus et ils ont laissé faire, donc ils sont complices. Une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous. L’article 40 CPP en particulier s’applique à ces personnes. A mon sens, il convient d’œuvrer pour que chacun paie pour ses actes, y compris et surtout quand il s’agit des magistrats qui connaissent parfaitement les lois et sont chargés de les faire appliquer par les administrés. N’est-il pas dit que « Nul n’est au-dessus de la loi »

= Mon histoire :Histoire d’un pillage ; violation des lois , des droits de l’homme, et de corruption en France
=http://injustice.blog.free.fr/public/Intervention_aupres_Du_Gouvernement_des_Elus_Justices.pdf
 
Et pourquoi les magistrats, les élus feraient l’exception dans un Etat de droit ? C’est le contraire qui devrait être appliqué : un magistrat , un élu qui enfreint la loi délibérément (donc en commettant une ou des bavures, un non respect des lois) devrait être condamné plus que les simples administrés qui ne sont pas censés connaître toutes les lois.

Blaise PASCAL (Pensées) disait «  Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour faire cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste ».

Si nous ne modifions pas le fonctionnement de notre justice, nous nous préparons, ainsi à vivre de nouveaux désordres sociaux et économiques, qui une, fois de plus, nous ferons faire du surplace démocratique et consacrer le gâchis de nos potentiels.

Alors que font, nos Elus, la presse (papiers et TV), Les Syndicats, “ou sont les contres pouvoir”. A méditer “Des caricatures” =
La France :La Justice La Presse la Politique= http://injustice.blog.free.fr/public/La_Justice_La_Presse_La_Politique.JPG

La Justice en FRANCE,  il faut de l’Humour =
http://injustice.blog.free.fr/public/LA_JUSTICE_il_faut_de__l_humour.JPG

Richard Armenante



1 commentaire:

  1. Stefan Metzelermai 31, 2015 8:38 AM

    "La France dégringole au classement des pays les plus compétitifs"

    Est-ce possible???

    Elle était déjà au fond du trou...
    Photo de Stefan Metzeler.

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