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L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste.
Sommaire:
A) Citations sur l'État
B) Citations sur le Droit
C) Citations sur la Liberté
D) Citations sur la Propriété
E) Citations sur le Capitalisme
F) Citations sur la Tolérance
G) Citations sur la Politique
H) Citations sur le Libéralisme
I) Citations sur le Totalitarisme
J) Citations sur le Socialisme
K) Citations sur la Démocratie
L) Citations sur les Coercitions
A) Citations sur l'État
L’idée sous-jacente au libertarianisme n’est pas, contrairement à ce
que se tue à affirmer Gérard Filoche, une haine viscérale de l’État, ni
une glorification des marchés, mais la reconnaissance de ce qu’est la
nature de l’État, c’est-à-dire un instrument de violence. Par
conséquence être libertarien signifie regarder avec scepticisme toute
intervention de l’État. (Emmanuel Bourgerie)
Les libertariens ont une vision pessimiste de l’État, les libéraux une
vision optimiste : « pour un libéral, l'État minimal est le plancher ;
pour un libertarien, il est le plafond. » (Patrick Smets).
"Pour le libertarien, chacun est titulaire d'un Droit identique sur
sa personne et sur les biens qu'il trouve, qu'il reçoit en don ou qu'il
achète, et on ne peut légitimement établir des distinctions entre les
Droits de propriété en fonction du groupe auquel les gens
appartiennent." Murray Rothbard
"Dans la société libertarienne, tout le monde sachant qu'on a le
droit de dire des faussetés, le public se méfierait davantage de ce
qu'il écoute et lit, il demanderait des preuves beaucoup plus sérieuses,
et les calomnies qui circulent le duperaient moins. Il y a une autre
manière dont le système actuel discrimine les pauvres : leur propre
expression est étouffée puisque la crainte d'etre confrontés à des
procédures coûteuses les décourage de diffuser des informations vraies
et infamantes contre les riches. L'illégalité de la diffamation nuit
donc de deux manières aux gens qui ont peu de moyens : ils sont des
proies plus faciles pour les calomniateurs ; et on entrave leur propre
capacité de diffuser des vérités sur les riches." Murray Rothbard
"Le boycottage est particulièrement intéressant en ce qu'il fournit
un moyen d'action à ceux qui désirent s'opposer à des comportements que
nous considérons comme licites mais qu'ils tiennent pour immoraux.
Ainsi, alors que les entreprises non syndicalisées, la pornographie, la
diffamation et autres phénomènes du même genre seraient conformes au
Droit dans une société libre, ceux qui jugent ces activités moralement
répugnantes jouiraient du Droit parallèle de boycotter ceux qui s'y
adonnent." Murray Rothbard
"Toute action serait légale dans une société libertarienne, à la
seule condition qu'elle se garde de transgresser les Droits de
propriété." Murray Rothbard
"Le système juridique libertarien reconnaîtrait-il la législation sur
les faillites ? Évidemment pas, puisque ces lois libèrent d'autorité un
débiteur des dettes qu'il a volontairement contractées et que, ce
faisant, elles portent atteinte aux Droits de propriété des créanciers.
Le débiteur qui refuse de payer ses dettes vole le bien du créancier."
Murray Rothbard
"Imaginons plusieurs marchands de frites dans un même quartier. Un
jour, l'un d'entre eux, le dénommé Baulemans, chasse tous ses
concurrents par la force et, donc, établit par la violence un monopole
de la vente des frites sur son territoire. La violence de Baulemans dans
l'établissement et le maintien de son monopole est-elle essentielle
pour l'approvisionnement du quartier en frites ? A l'évidence, non. Car
non seulement il y avait des concurrents auparavant, non seulement on
verrait apparaitre des concurrents potentiels dès que Baulemans aurait
négligé de faire usage de l'intimidation, mais, bien plus, la science
économique démontre que cette entreprise, protégée par un monopole
coercitif, ne rendra pas efficacement les services que l'on en attend."
Murray Rothbard
"Tout au long de l'histoire, des groupes d'hommes, s'étant attribué
le nom de "gouvernement" ou d' "État", ont tenté - généralement avec
succès - d'obtenir par la violence un monopole sur les postes de
commandement de l'économie et de la société." Murray Rothbard
"Si tout individu vivant en société (à l'exception des malfaiteurs
reconnus ou occasionnels, comme les voleurs et les "braqueurs" de
banque) obtient ses revenus par des méthodes volontaires, soit en
vendant des biens ou services aux consommateurs, soit en recevant des
dons volontaires (legs, héritages,etc.), il n'y a que les hommes de
l'État qui obtiennent les leurs par la contrainte, en brandissant la
menace d'affreuses punitions au cas où l'argent ne viendrait pas. On
appelle "impôt" cette violence, bien qu'elle ait porté le nom de
"tribut" à des époques moins normalisées." Murray Rothbard
"Que le lecteur sceptique tente l'expérience très instructive de
formuler une définition de l'impôt qui ne s'applique pas également au
vol. Tout comme le voleur, l'homme de l'État exige l'argent à la pointe
du fusil ; car si le contribuable refuse de payer, ses biens seront
saisis par la force, s'il lui prend envie de résister à cette prédation,
et si il résiste toujours, abattu." Murray Rothbard
"Les apologistes de l'État [...] soutiennent que l'impôt serait,"en
fait", volontaire. Il suffit, pour réfuter cette thèse, de se demander
ce qui arriverait si les hommes de l'État renonçaient à leurs
impositions et se contentaient de demander des contributions
volontaires. Y a-t-il quelqu'un qui pense vraiment que le Trésor public
verrait toujours affluer des fonds comparables aux phénoménales recettes
de l'État actuel ?" Murray Rothbard
"La théorie qui concoit les impôts comme l'analogue des cotisations à
un club ou l'achat des services d'un médecin, par exemple, ne fait que
prouver à quel point cette branche de la science sociale est éloignée
des habitudes de pensée scientifiques." Joseph Schumpeter, cité par
Murray Rothbard
"Le fait est que l'existence dans le pays d'au moins un libertarien
ou anarchiste suffit en soi à détruire la thèse des impôts prétendus "en
réalité volontaires." Murray Rothbard
"On soutient également que, dans les États démocratiques, le fait de
voter ferait que le gouvernement, ses pompes et ses œuvres seraient bel
et bien "acceptés". Argument populaire qui est, une fois encore,
fallacieux. D'abord, si la majorité de la population approuvait
spécifiquement toutes les actions des hommes de l'État et chacune
d'entre elles, on n'aurait là qu'une tyrannie de la majorité et non pas
une suite d'actions voulues par chaque personne d'un pays. Un meurtre
est un meurtre, un vol est un vol, qu'il soient commis par un homme
contre un autre, ou par un groupe, ou même par la majorité de la
population dans un territoire donné. Que la majorité appuie ou cautionne
le vol ne change rien à la nature criminelle de l'acte, ni à la gravité
de l'injustice. Autrement, nous devrions admettre, par exemple, que les
Juifs assassinés par le gouvernement nazi démocratiquement élu n'ont
pas été victimes de meurtres mais se sont en fait "suicidés
volontairement" - implication groteste mais pourtant logique, de la
doctrine qui prétend que la démocratie établit le consentement." Murray
Rothbard
- Les douze mots les plus terrifiants de la langue anglaise sont : I am from the Government and I am here to help you" (je suis au gouvernement, et je viens vous aider)
- Dans cette crise actuelle, l'État n’est pas la solution à notre problème ; l'État est le problème. De temps en temps nous avons été tentés de croire que la société est devenue trop complexe pour être contrôlée par la discipline de chacun, que le gouvernement par une élite était supérieur au gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Et bien, si personne parmi nous n’est capable de se gouverner lui-même, alors qui parmi nous a la capacité d’en gouverner un autre ?
- L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. »
- L’État aussi est soumis à la loi malthusienne. Il tend à dépasser le niveau de ses moyens d’existence, il grossit en proportion de ces moyens, et ce qui le fait exister c’est la substance des peuples. Malheur donc aux peuples qui ne savent pas limiter la sphère d’action de l’État. Liberté, activité privée, richesse, bien-être, indépendance, dignité, tout y passera.
- La paternité de l'État n'est qu'une fiction dont il est dangereux d'abuser
- Ce qui fait de l'État un enfer c’est que les hommes tentent d’en faire un paradis.
-
- Hölderlin
- L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines.
- Ce que les Français détestent, ce ne sont pas les inégalités, ce sont les inégalités autres que celles qui sont octroyées par l'État.
- Si l'impôt, payé sous la contrainte, est impossible à distinguer du vol, il s'ensuit que l'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais.
- Toute propriété est toujours privée ; la seule question, la question cruciale, est de savoir si elle doit se trouver entre les mains de voleurs ou entre les mains de ses vrais propriétaires légitimes. Les libertariens n’ont en réalité qu’une seule bonne raison pour s’opposer à la constitution d’un “domaine public” ou réclamer son démantèlement : c’est la conscience du fait que les hommes de l’État n’en sont propriétaires qu’à titre illégitime et criminel.
-
- Murray Rothbard (Ethique de la Liberté, chap.9)
- L’État est une institution fondamentalement illégitime qui se fonde sur l’agression systématisée, le crime organisé et banalisé contre la personne et la propriété de ses sujets. Loin d’être nécessaire à la société, c’est une institution profondément anti-sociale qui parasite les activités productives des citoyens honnêtes.
-
- Murray Rothbard (Ethique de la Liberté, chap.24)
- Le gouvernement, avec toutes ses lois et ses règlements plus nombreux que les poils d'un buffle, est un oppresseur vicieux de l'individu et doit être plus craint que des tigres cruels.
-
- (attribué à Lao Zi, bien que cette citation ne figure pas dans le Tao Te King)
- Un petit voleur est mis en prison. Un grand brigand devient chef d'État.
- Potentiellement, un État est la plus grande menace qui pèse sur les Droits de l'homme : il possède en général le monopole légal de l'usage de la force physique contre des victimes légalement désarmées. Quand son pouvoir n'est ni limité ni restreint par les Droits individuels, l'État est le plus mortel ennemi des hommes.
- Beaucoup trop d’hommes viennent au monde : l'État a été inventé pour ceux qui sont superflus.
- Les pires maux qu'aient eu à endurer l'humanité ont été infligés par de mauvais gouvernements. L'État peut être, et a souvent été dans le cours de l'histoire, la principale source de dommages et de désastres.
- Qui donne aux pauvres prête à Dieu, qui donne à l'État prête à rire.
- L’État est un « effroyable corps parasite qui recouvre comme une membrane le corps de la société française et en bouche tous les pores », « une excroissance parasitaire », « l’orgie de tous les éléments canoniques », « l’avorton surnaturel de la société », un « boa constrictor », « le plus grand scandale de la société et en même temps le foyer de toutes les corruptions », dont les fonctionnaires sont des « sycophantes grassement payés » et « un grouillement de vermine ».
-
- Karl Marx (extraits de « Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte » et de « La guerre civile en France », cités par Serge-Christophe Kolm)
- L'État, c'est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche: "Moi, l'État, je suis le Peuple." (...) Ce sont des destructeurs, ceux qui placent des pièges pour le grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent au-dessus d'eux un glaive et cent appétits.
- L'État ou l'immoralité organisée - à l'intérieur sous forme de police, de droit pénal, de caste, de commerce, de famille; à l'extérieur comme volonté de puissance, de guerre, de conquête, de vengeance.
- Là où cesse l’État, c'est là que commence l'homme.
-
- Friedrich Nietzsche (Ainsi parla Zarathoustra)
- L'État n'a jamais été créé par un "contrat social" ; il naquit toujours de la conquête et de l'exploitation.
- L'État est une abstraction, mais représentée par des individus susceptibles de toutes les passions, de tous les vices, de tous les autres individus et pouvant en avoir quelques autres en plus.
- Ne demandez pas ce que l’État peut faire pour vous. Demandez ce que les hommes de l’État sont en train de vous faire.
- Le terme d'État - et c'est pourquoi nous l'évitons - comporte deux sens fort différents. Il désigne d'abord une société organisée ayant un gouvernement autonome, et, en ce sens, nous sommes tous membres de l'État, l'État c'est nous. Mais il dénote d'autre part l'appareil qui gouverne cette société. En ce sens les membres de l'État, ce sont ceux qui participent au Pouvoir, l'État c'est eux. Si maintenant l'on pose que l'État, entendant l'appareil de commandement, commande à la Société, on ne fait qu'émettre un axiome; mais si aussitôt l'on glisse subrepticement sous le mot État son autre sens, on trouve que c'est la société qui commande à elle-même, ce qu'il fallait démontrer. Ce n'est là évidemment qu'une fraude intellectuelle inconsciente. Elle n'apparaît pas flagrante parce que précisément dans notre société l'appareil gouvernemental est ou doit être en principe l'expression de la société, un simple système de transmission au moyen de quoi elle se régit elle-même. A supposer qu'il en soit vraiment ainsi - ce qui reste à voir - il est patent qu'il n'en a pas été ainsi toujours et partout, que l'autorité a été exercée par des Pouvoirs nettement distincts de la Société, et que l'obéissance a été obtenue par eux.
- Chaque homme de bien est honteux du gouvernement sous lequel il vit.
- En dehors des récits de la Passion et des chants du Serviteur de Yahvé, les principautés et les puissances sont visibles dans leur splendeur extérieure, mais elles sont invisibles et inconnues dans leur origine violente, honteuse. L'envers du décor n'est jamais là et c'est cet envers que la Croix du Christ, pour la première fois, apporte aux hommes. Pour tout ce qui touche à leur fausse gloire, les puissances se chargent de leur propre publicité, mais ce que la Croix révèle à leur sujet, c'est la honte de leur origine violente qui doit rester dissimulée pour empêcher leur effondrement.
-
- René Girard
- Entre l'État païen de l'Antiquité et l'État païen de nos jours, il y a l'Eglise catholique, dont l'État païen d'aujourd'hui revendique et usurpe l'autorité spirituelle. En tant même qu'athée, l'État moderne est totalitaire de plein droit.
- Laissez le gouvernement percevoir des impôts et répandre des grâces ; mais, pour Dieu, ne l'engagez point à se mêler de nos affaires. Souffrez, s'il ne peut nous oublier, qu'il pense à nous le moins possible. Ses intentions à notre égard sont sans doute les meilleures du monde, ses vues toujours parfaitement sages, et surtout désintéressées ; mais, par une fatalité qui ne se dément jamais, tout ce qu'il encourage languit, tout ce qu'il dirige va mal, tout ce qu'il conserve périt, hors les maisons de jeu et de débauche.
- Unique en son genre, ayant seul l'épée, agissant de haut et de loin, par autorité et contrainte, l'État opère à la fois sur le territoire entier, par des lois uniformes, par des règlements impératifs et circonstanciés, par une hiérarchie de fonctionnaires obéissants qu'il maintient sous des consignes strictes. (...) Partant, l'État est mauvais chef de famille, mauvais industriel, agriculteur et commerçant, mauvais distributeur du travail et des subsistances, mauvais régulateur de la production, des échanges et de la consommation, médiocre administrateur de la province et de la commune, philanthrope sans discernement, directeur incompétent des beaux-arts, de la science, de l'enseignement et des cultes. En tous ces offices, son action est lente ou maladroite, routinière ou cassante, toujours dispendieuse, de petit effet et de faible rendement, toujours à côté et au-delà des besoins réels qu'elle prétend satisfaire. C'est qu'elle part de trop haut et s'étend sur un cercle trop vaste.
- Malheureusement, l'État n'est pas un centre de décision, mais un ensemble diffus pénétré de toutes parts par ceux qui vont bénéficier ou pâtir des mesures prises. Dans cet État confus et mou, tout le monde parle à tout le monde, se mêle de tout, s'occupe de tout, les décisions sont longues à prendre, constamment remises en question, et tendent naturellement à maintenir les intérêts établis. Les conflits sont étouffés et les secousses évitées, mais les conséquences en sont aujourd'hui flagrantes. ... Un État arrogant, omniprésent et omnicompétent, est nécessairement impotent, car il ne sait qu'ordonner à partir de principes abstraits et de vues générales. Seul un État modeste peut vraiment se révéler actif, car il est seul en mesure d'écouter la société, de comprendre les citoyens et donc de les servir en les aidant à réaliser eux-mêmes leurs objectifs.
- Si les locomotives étaient conduites comme l'État, le machiniste aurait une femme sur les genoux.
- Il est difficile d’imaginer l’avenir de l’humanité sous le joug de cette institution fruste et dangereuse qu’est l’État. Des troupeaux d’hommes sont forcés, officiellement pour leur propre bien, de payer des impôts qui servent essentiellement à favoriser certains d’entre eux et à enrégimenter et contrôler tout le monde. À la manière dont les choses progressent, l’argument de Rothbard selon lequel nous n’avons rien à perdre à essayer l’anarchie risque fort de devenir incontournable.
- La doctrine libérale assigne à l’État une place particulière au sein de la société, paradoxale puisqu’à la fois essentielle et minimale. Elle repose sur deux hypothèses fondamentales : la première est que l’État est économiquement inefficient par rapport à l’organisation privée de la production, et la seconde est qu’il est un prédateur qui confisque autant qu’il le peut les richesses individuelles, par la force si besoin est, à l’intérieur comme à l’extérieur.
- L’État, ou pour rendre les choses plus concrètes, le gouvernement, se compose d’une bande de types exactement comme vous et moi. Ils n’ont, tout bien considéré, aucun talent particulier pour les affaires du gouvernement ; ils n’en ont que pour accéder à une fonction et la garder. Dans ce but, leur principal procédé consiste à chercher des groupes de gens qui courent désespérément après quelque chose qu’ils ne peuvent pas se procurer, et à promettre de le leur donner. Neuf fois sur dix, cette promesse ne vaut rien. La dixième fois, elle est tenue en pillant A afin de satisfaire B. En d’autres termes, le gouvernement est un courtier en pillage, et chaque élection est une sorte de vente aux enchères par avance de biens à voler.
- L'État n'est que la muselière dont le but est de rendre inoffensive cette bête carnassière, l'homme, et de faire en sorte qu'il ait l'aspect d'un herbivore.
- Une nation qui ne peut pas tenir debout sans l’État n’est pas encore une nation civilisée.
- Défendre le gouvernement, c’est défendre l’esclavage. Défendre le gouvernement limité, c’est se mettre dans la situation ridicule de défendre l’esclavage limité.
- L'histoire de la liberté, c'est l'histoire des limites du pouvoir de l’État.
- L'interventionnisme est l’art de négliger le nécessaire pour s’occuper du superflu.
- C’est la Mafia au-dessus de toutes les Mafias, le Gang surpassant tous les Gangs, c’est la Conspiration dépassant toutes les conspirations. C’est ce qui a massacré plus de gens en quelques dizaines d’années que tous les morts de l’Histoire humaine jusque là ; c’est ce qui a volé plus de richesse en quelques décennies que toute la richesse produite jusque là ; c’est ce que a tordu et corrompu plus d’esprits - pour exister et survivre - en quelques décennies, que toute l’irrationalité de l’Histoire toute entière jusque là. C’est Notre Ennemi: l’État.
- Avez-vous remarqué que les étatistes sont constamment en train de « réformer » leur propre ouvrage ? Réforme de l’éducation, réforme de la santé, réforme de la protection sociale, réforme des impôts. Le fait même qu’ils soient toujours occupés à « réformer » est un aveu implicite de leur échec toutes les fois précédentes.
- L'État représente la violence sous une forme concentrée et organisée. L'individu a une âme, mais l'État, étant une machine sans âme, ne peut jamais renoncer à la violence à laquelle il doit sa propre existence.
- L'État, divinité abstraite, aussi insaisissable dans son essence qu'insatiable dans ses appétits.
-
- Abbé Antoine Martinet
- L’État est le plus beau type de l’égoïsme individuel, et ce serait un leurre de croire, en nos temps où le gouvernement se proclame émané du peuple, que les deux volontés populaire et gouvernementale soient coïncidantes. Il est manifeste que l’État a une volonté distincte, absolument propre et d’autant plus puissante qu’elle est plus individuelle ; car si elle n’était que la moyenne des volontés individuelles, elle serait quelque chose d’indéterminé, d’essentiellement fluctuant, indécis, et qui aboutirait à l’immobilité. Il a une volonté d’individu, parce que, derrière le concept État, il y a effectivement des oligarques en nombre déterminé qui lui donnent sa vie réelle.
Henri Lasvignes (Max Stirner)
- La séparation absolue des Eglises et de l'État, les Eglises payées par leurs fidèles, administrées par leurs fidèles, gouvernées par ceux qui ont la confiance de leurs fidèles, c'est la seule solution libérale, c'est la seule solution rationnelle, c'est la seule solution pratique. (Émile Faguet)
- L’État ne doit rien faire pour favoriser ou promouvoir une doctrine compréhensive particulière plutôt qu’une autre ou fournir d’avantage d’assistance à ceux qui en sont partisans. (John Rawls)
- « Une culture établie, protégée, subventionnée, constituée en église ou chapelle vivant aux dépens du public risque fort de n'être qu'une fausse culture.(...) La vraie culture, le vrai sport, l'art véritable comme la vraie religion, est plus réellement démocratique. Elle est plus réellement et plus spontanément demandée. Elle ne va pas de haut en bas, jusqu'au peuple, à partir de mystérieux arcanes habités par des grands prêtres »
-
- Raymond Ruyer, Éloge de la société de consommation (1970)[1]
- « La chose la plus importante que j'ai apprise est que les cultures n'ont pas besoin d'être protégées par les bureaucrates et les forces de police, ou placées derrière des barreaux, ou isolées du reste du monde par des barrières douanières pour survivre et rester vigoureuses. Elles doivent vivre à l'air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d'autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s'adapter au flot constant de la vie. La menace qui pèse sur Flaubert et Debussy ne vient pas des dinosaures de Jurassic Park mais de la bande de petits démagogues et chauvinistes qui parlent de la culture française comme s'il s'agissait d'une momie qui ne peut être retirée de sa chambre parce que l'exposition à l'air frais la ferait se désintégrer. »
- « L’idée de créer une exception culturelle vient des pays dont la culture est en déclin, ceux qui ne connaissent pas ce problème n’ont rien à craindre. (...) L’exception culturelle est le refuge des cultures en déclin. Je ne crois pas en l’exception culturelle européenne et je ne redoute pas la globalisation. »
-
- José Maria Aznar[3]
B) Citations sur le Droit
Seul un monde sans maître, un monde purement libertarien, peut correspondre aux exigences du droit naturel et de la loi naturelle et surtout, ce qui est plus important, aux conditions d’une éthique universelle pour tous les hommes. (Murray Rothbard)
D'après Grotius, le droit naturel,
immuable et commun à toutes les époques et à toutes les régions peut
imposer une nécessité d'ingérence dans les affaires d'un autre État. Les
États étant liés par des obligations internes, leur violation entraîne
un droit de résistance à l’oppression en faveur de ses sujets et des
obligations internationales pour les États voisins. Pour Grotius, la
primauté du droit naturel légitime l'ingérence et les interventions dans
les affaires intérieures.
L’exercice de ce droit n’autorise que les guerres justes :
- guerres défensives destinées à protéger d'une agression la population et le patrimoine de l'État ;
- guerres coercitives pour punir ceux qui violent le droit des gens, à condition que la violation soit grave.
-
« Le devoir fondamental d’un État est la protection de la vie, de la liberté et de la propriété de ses citoyens sur son propre territoire. Si l’Etat poursuit ses menées au-delà de ces quelques prérogatives, il ne peut le faire qu’en accaparant le patrimoine, les revenus et les ressources de certains individus pour les redistribuer à d’autres par une ingérence coercitive. Soit nous choisissons l’égale protection des droits individuels pour tous, soit nous privilégions une société où les privilèges des uns sont financés par l’appropriation des ressources des autres. »
— Richard Ebeling
-
« Dans un monde où il existe des régimes totalitaires, des fanatiques, des terroristes, la défense implique d’endiguer ces régimes, ces fanatiques et ces terroristes, voire de les mettre hors d’état de nuire s’il est avéré qu’ils s’apprêtent à nuire. »
— Guy Millière
- « Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n'est pas du tout la même chose ».
- « Quand nous disons qu'une personne a le Droit de faire certaines choses, nous voulons dire ceci et seulement ceci : qu'il serait immoral que tout autre personne, seule ou en groupe, l'empêche de le faire par l'emploi de la force physique ou la menace de son emploi. Nous n'impliquons en rien que la manière dont un homme utilise sa propriété à l'intérieur de cette limite soit nécessairement morale ni vertueuse. »
- « Le concept même de « Droits » est défini négativement, il délimite le domaine d’action d’une personne où nul ne peut s'immiscer. Aucun homme n'a donc le Droit de forcer quelqu’un à accomplir une action positive puisque l’individu ainsi contraint subirait une violation de son Droit sur sa personne et sa propriété. »
- « On n'a pas besoin d'un traité pour commercer librement »
- « Celui qui part de l'idée préconçue que la notion du droit doit être positive, et qui ensuite entreprend de la définir, n'aboutira à rien ; il veut saisir une ombre, poursuit un spectre, entreprend la recherche d'une chose qui n'existe pas. La notion du droit, comme celle de la liberté, est négative ; son contenu est une pure négation. C'est la notion du tort qui est positive ; elle a la même signification que nuisance - læsio - dans le sens le plus large. Cette nuisance peut concerner ou la personne, ou la propriété, ou l'honneur. Il s'ensuit de là que les droits de l'homme sont faciles à définir : chacun a le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à un autre. »
- « Le droit, tel que l’ont défini tant le droit romain que des penseurs comme Locke, est l’ensemble des règles qui fixent la frontière du mien et du tien et protègent le domaine propre de chacun. Ces règles sont prohibitives : elles disent ce que l’on ne doit pas faire si l’on ne veut pas entrer en conflit avec autrui ; elles interdisent à chaque agent d’empiéter sur le domaine propre d’autrui. »
- « Le mot droit s'oppose au fait, c'est-à-dire à la simple possession. Il exprime l'idée d'un avantage, d'un privilège opposable au reste de l'humanité, reconnu par les autres membres de la société et bénéficiant de la protection de celle-ci, que ce soit par la force contraignante des moeurs et des coutumes, ou par la sanction de la loi dont la puissance publique est l'agent d'exécution. »
- « Le droit est la limitation de la liberté de chacun à la condition de son accord à la liberté de tous en tant que celle-ci est possible selon une loi universelle. »
-
- Emmanuel Kant
-
Karl Marx et Friedrich Engels, Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt (1875), Karl Marx, éd. Les classiques des sciences sociales, 1949, p. 22
Le droit ne peut jamais être plus élevé que l'état économique de la société et que le degré de civilisation qui y correspond.
-
Karl Marx et Friedrich Engels, Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt (1875), Karl Marx, éd. Les classiques des sciences sociales, 1949, p. 22
-
C) Citations sur la Liberté
Aucun pays existant ne pouvant convenir aux libertariens, ces derniers
ont le choix entre militer dans leur propre pays pour davantage de
liberté, ou, quand c'est possible, partir pour des pays plus libres
(comme certaines micronations en Europe,
Amérique ou Asie), ou encore construire à partir de zéro un tel pays.
Les projets ont été très nombreux, mais aucun n'a encore véritablement
abouti.
Alors que les hommes politiques traditionnels s'emploient à créer des privilèges et de faux droits, les libertariens cherchent à mettre en œuvre leurs idées de façon concrète directement dans la société civile (et non par la coercition étatique) en créant des services utiles aux personnes, visant à promouvoir l'autonomie individuelle.
Murray Rothbard : le
libertarien ne voit aucune incohérence à être « de gauche » dans
certains domaines et « de droite » dans d’autres. Au contraire, il
considère que sa position est quasiment la seule qui soit cohérente du
point de vue de la liberté individuelle.
- Le fait qu'une personne soit "libre de mourir de faim" n'est pas une condamnation du libre marché, mais un simple fait de nature. Chacun vient au monde sans capital ni ressources propres. Au contraire (...) c'est le libre marché dans une société libre qui fournit le seul moyen de réduire ou d'éliminer la pauvreté et de réaliser l'abondance. (Murray Rothbard, Man, Economy, and State)
- La liberté, c’est le droit de faire ce que l’on désire avec ce que l’on a.
- Nous appelons homme libre celui qui est à lui-même sa fin et n'est pas la fin d'autrui.
-
- Aristote (Métaphysique, A, 2)
- La liberté est le fait de pouvoir poursuivre ses propres objectifs, ce qui fait qu’on est libre lorsqu’on ne rencontre pas d’obstacles dans l’exercice de sa raison.
- La liberté, laissée à chacun d'utiliser les informations dont il dispose ou son environnement pour poursuivre ses propres desseins, est le seul système qui permette d'assurer la mobilisation la plus optimale possible de l'ensemble des connaissances dispersées dans le corps social.
- A long terme, c'est nous qui l'emporterons… La botte cessera un jour de marteler le visage de l'homme, et l'esprit de liberté brûle avec tant de force dans sa poitrine qu'aucun lavage de cerveau, aucun totalitarisme ne peuvent l'étouffer.
- Le concept : liberté, est un concept sociologique. Il est stupide de l'appliquer à des situations qui se trouvent en dehors de la formation sociale. […] Nous n'avons pas affaire ici au problème de la liberté intérieure, associée à la naissance des actes de la volonté mais au problème de la liberté extérieure, associée aux effets des actions. […] C'est l'adaptation de l'individu aux nécessités de la vie sociale ; d'un côté limitation de la propre liberté d'action par rapport à autrui, de l'autre limitation de la liberté d'action d'autrui par rapport à l'individu.
- La liberté est l'ensemble des droits qu'aucune société régulière ne peut ravir à ses membres sans violer la justice et la raison.
- Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir.
- La liberté ne s’obtient que par des coups d’éclat, mais se perd par une force insensible.
- La liberté n’est pas oisiveté.
-
- La Bruyère
- La liberté est la faculté que tout homme porte en lui d’agir selon sa propre détermination, sans avoir à subir d’autres contraintes que celles qui sont nécessaires à la liberté des autres.
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- Georges Burdeau, Le libéralisme, 1979
- Nous avons été les premiers à affirmer que plus les formes de civilisation sont compliquées, plus la liberté individuelle doit être restreinte.
-
- Benito Mussolini
- La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté.
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- Max Stirner, L’Unique et sa propriété
- Quand deux esclaves se rencontrent, ils disent du mal de la liberté
-
- (proverbe africain)
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- Périclès
- S'il est vrai que l'oppression donne Primo Levi et Soljenitsyne, et la liberté Sartre et Toni Negri, alors chacun peut mesurer le prix de la liberté.
-
- Basile de Koch (Histoire universelle de la pensée, 2005)
- Le peuple n'a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise. Le peuple veut exercer le pouvoir. La liberté ! Que voulez-vous qu'il en fasse ?
-
- Lénine (L'état et la Révolution)
- La seule liberté digne de ce nom est celle de travailler à notre propre bien de la manière qui nous est propre, pour autant que nous ne cherchions pas à en priver les autres ou à leur faire obstacle dans leurs efforts pour l’obtenir.
- Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.
-
- Jean Jaurès
- La puissance et la liberté sont deux sœurs ennemies, qui tantôt s’entraident et tantôt s’entravent.
- Ne vous y trompez pas ; sans la propriété individuelle, nul n'est affranchi. La propriété n'est autre chose que la liberté.
-
- Chateaubriand (cité par A. Maurois, René ou la vie de Chateaubriand, p. 401)
- J’essaie de ne pas me laisser séduire par les slogans. Nous vivons à l’époque des slogans. Précisément, chacun nous promet un petit paradis. Le seul paradis que je préconise, moi, c’est le paradis de l’individu qui a sa liberté, même dans la société actuelle et même dans une société pire.
- La liberté n’est pas un vaste concept réservé aux pays riches, c’est une solution contre la pauvreté.
-
- Mamadou Koulibaly
- Une société dans laquelle l'égalité est plus importante que la liberté n'aura ni l'une ni l'autre. Une société dans laquelle la liberté est plus importante que l'égalité obtiendra les deux à un haut degré.
-
- Milton Friedman (Free to choose, 1980)
- La liberté n'est jamais donnée par l'oppresseur, elle doit être exigée par l'opprimé.
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- Martin Luther King
- La liberté : les hommes s'efforcent de la conquérir pour eux-mêmes et s'acharnent à en priver les autres.
- C'est la liberté : bien si grand et si doux que dès qu'elle est perdue tous les maux s'ensuivent, et que, sans elle, tous les autres biens, corrompus par la servitude, perdent entièrement leur goût et leur saveur.
- L'amour de la liberté est l'amour des autres ; l'amour du pouvoir est l'amour de soi-même.
William Hazlitt
- « To me, it doesn't matter if your scapegoats are the Jews, the homosexuals, the male sex, the Masons, the Jesuits, the Welfare Parasites, the Power Elite, the female sex, the vegetarians, or the Communist Party. To the extent that you need a scapegoat, you simply have not got your brain programmed to work as an efficient problem-solving machine. »
-
- Robert Anton Wilson
- « Dans la vie de l'homme la question sexuelle a moins d'importance que dans la vie de la femme. Lorsqu'il a contenté son désir, c'est pour lui une détente, il se sent libre et léger. La femme, elle, est dépendante du poids de la maternité, qu'elle a maintenant à porter. Sa destinée est incluse dans l'action sexuelle qui, dans la vie de l'homme n'est qu'un incident. L'homme, quelque soit l'ardeur et la sincérité de son amour, quelque grands que soient les sacrifices qu'il est prêt à faire pour la femme, reste toujours sur un plan supérieur au plan sexuel. »
-
- Ludwig Von Mises, in Le Socialisme
- « L'hétérosexualité n'a rien de normal, elle est juste courante. »
-
- Dorothy Parker
- « Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie. »
Mao Zedong
Il existe une contradiction fondamentale entre l’idéal des «parts équitables» (ou l'idéal dont il dérive : «A chacun selon ses besoins») et l’idéal de la liberté personnelle. Et cette contradiction a été la plaie de toute tentative de placer l'égalité des résultats comme principe de base de l'organisation sociale. Cela a abouti invariablement à un état de terreur : la Russie, la Chine et plus récemment le Cambodge en offrent des preuves évidentes et convaincantes
-
La Liberté du choix, Milton Friedman (trad. Guy Casaril), éd. Belfond, 1980 (ISBN 2714413439), chap. 5, p. 159
Une société qui place l'égalité avant la liberté finira par n'avoir ni égalité ni liberté. [..] Une société qui place la liberté avant toutes choses finira par obtenir, sans l'avoir cherché, davantage d'égalité en même temps que davantage de liberté
-
La Liberté du choix, Milton Friedman (trad. Guy Casaril), éd. Belfond, 1980 (ISBN 2714413439), chap. 5, p. 173
D) Citations sur la Propriété
- Ce qui appartient à tout un chacun est le plus négligé, car tout individu prend le plus grand soin de ce qui lui appartient en propre.
- Tout homme possède une propriété sur sa propre personne. A cela personne n’a aucun Droit que lui-même. Le travail de son corps et l’ouvrage de ses mains, nous pouvons dire qu’ils lui appartiennent en propre. Tout ce qu’il tire de l’état où la nature l’avait mis, il y a mêlé son travail et ajouté quelque chose qui lui est propre, ce qui en fait par la même sa propriété. Comme elle a été tirée de la situation commune où la nature l’avait placé, elle a du fait de ce travail quelque chose qui exclut le Droit des autres hommes. En effet, ce travail étant la propriété indiscutable de celui qui l’a exécuté, nul autre que lui ne peut avoir de Droit sur ce qui lui est associé...
- La propriété héréditaire et inviolable est notre unique défense personnelle ; la propriété n’est autre chose que la liberté.
- La propriété moderne peut être considérée comme le triomphe de la liberté. La propriété est destinée à devenir, par sa généralisation, le pivot et le ressort de tout le système social.
- Laissez faire les propriétaires.
- Les souffrances de la société, bien loin d'avoir leur origine dans le principe de la propriété, proviennent au contraire d'atteintes directement ou indirectement portées à ce principe.
- La société n'a pas institué la propriété ; c'est bien plutôt la propriété qui a institué la société.
- Qu'est-ce que la propriété? C'est le droit naturel de disposer librement de ses facultés et du produit de son travail.
- Sans droit de propriété, aucun autre droit n'est concevable. Comme il faut à l'homme subvenir à son existence par ses propres efforts, l'homme qui n'a pas de droit sur les produits de son effort n'a pas les moyens d'entretenir sa vie. Celui qui produit alors que les autres disposent de ce qu'il a produit est un esclave.
- Nous ne reconnaissons que les titres de propriété privée qui sont justes, c’est-à-dire qui découlent du droit naturel fondamental qu’a tout individu de se posséder lui-même et la propriété qu’il a lui-même transformée par son énergie, ou que d’autres ont transformée et lui ont volontairement cédée par l’échange ou le don.
-
- Murray Rothbard (Ethique de la Liberté, chap.9)
- Le meilleur moyen de priver l'homme de sa liberté est de lui retirer ce qui lui appartient en propre. La propriété - quelle que soit son ampleur - est à la fois un refuge et un outil. L'indépendance de l'individu lui est directement liée.
- Parce qu'elle fournit à la fois la carotte et le bâton - la carotte de l'exclusivité des gains individuels et le bâton de la compétition économique -, la propriété privée introduit au coeur du système social un processus spontané qui permet de résoudre, sans faire appel à la contrainte, les problèmes de transferts et de réallocation des ressources dans des conditions d'efficacité les plus grandes possibles, dès lors que, sous l'effet de la concurrence, quelqu'un, quelque part, discerne l'intérêt personnel qu'il peut retirer d'une telle transaction. Combinée avec la liberté d'usage de la propriété, la libre négociabilité des droits donne ainsi naissance à un véritable circuit cybernétique dont la vertu est de replacer la pression des égoïsmes privés dans le cadre d'un système de motivations et de sanctions individuelles favorisant la plus grande efficacité, sans que pour autant celle-ci soit recherchée consciemment.
- Dans n'importe quelle société, la propriété est une institution économique centrale ; dans une société libre, la propriété privée est l'institution centrale.
- Les droits de propriété ne sont pas les droits de la propriété ; ce sont les droits des êtres humains vis-à-vis de la propriété. Il s’agit d’une manifestation particulière de l’un des droits fondamentaux de l’homme.
- En général, personne ne s'indigne et ne proteste contre sa propre propriété ; on ne s'irrite que contre celle d'autrui. Chacun, pour sa part, veut augmenter et non diminuer ce qu'il peut appeler sien et voudrait pouvoir appeler tout ainsi. Ce n'est en réalité pas à la propriété qu'on s'attaque, mais à la propriété étrangère ; ce que l'on combat, c'est, pour former un mot qui fasse le pendant de propriété, l’aliénité. Et comment s'y prend-on ? Au lieu de transformer l’alienum en proprium et de s'approprier le bien étranger, on se donne des airs d'impartialité et de détachement, et l'on demande seulement que toute propriété soit abandonnée à un tiers (par exemple à la Société humaine). On revendique le bien étranger non pas en son nom à soi, mais au nom d'un tiers. Alors toute trace d'« égoïsme » disparaît, et tout devient on ne peut plus pur, on ne peut plus humain !
- Les droits de propriété ne sont pas des relations entre les hommes et les choses, mais des relations codifiées entre les hommes et qui ont rapport à l'usage des choses. Détenir des droits, c'est avoir l'accord des autres membres de la communauté pour agir d'une certaine manière et attendre de la société qu'elle interdise à autrui d'interférer avec ses propres activités, à la condition qu'elles ne soient pas prohibées. Ces droits permettent aux individus de savoir a priori ce qu'ils peuvent raisonnablement espérer obtenir dans leurs rapports avec les autres membres de la communauté. Ils permettent à leur détenteur de faire du bien ou du tort aux autres membres de la société, mais pas n'importe quel bien ni n'importe quel tort.
-
- Henri Tézenas du Montcel et Yves Simon
- Dans l'optique du droit libéral, le droit de propriété est un tout qui entraîne non seulement la liberté de produire et de commercer, mais également la liberté de parole, la liberté d'expression, la liberté de la presse, ou encore la liberté d'utiliser ses ressources pour contribuer à la constitution d'associations contractuelles aux objectifs les plus divers — pour autant seulement que ces objectifs ne sont pas en contradiction avec la protection même de ce droit de propriété qui est le fondement de la société.
- En réalité, l'idée centrale du libéralisme classique est la propriété privée, et non une certaine idée erronée de la libre concurrence. Il est sans importance qu'il y ait ou non beaucoup de studios d'enregistrement, mais ce qui compte c'est que les moyens de production des enregistrements soient propriété privée et non propriété du gouvernement.
- Le respect absolu du droit de propriété est plus important pour le pauvre que le riche. Celui qui a des millions se protègera en diversifiant ses placements, y compris à l’étranger, on ne pourra jamais tout lui voler ; celui qui n’a qu’un quignon de pain, en revanche, ne dépend que de ses poings et du droit de propriété pour manger.
La
propriété est de Droit naturel, pourrait-on dire, et il faut par
conséquent protéger les hommes contre les atteintes possibles à leurs
droits de propriété. Leur liberté se définit ainsi de manière négative,
comme l'absence de contrainte, et la justice consiste tout simplement il
respecter la propriété
-
Libéralisme, Pascal Salin, éd. Odile Jacob, 2000, p. 46
Liberté, propriété, responsabilité, tels sont
les piliers sur lesquels se fonde le libéralisme. Ces concepts sont
évidemment distincts les uns des autres, mais ils sont inséparables : il
n'y a pas de liberté sans propriété et la propriété est le fondement de
la responsabilité.
- Libéralisme, Pascal Salin, éd. Odile Jacob, 2000, p. 64
L’épuisement
des ressources n’est pas un trait caractéristique d’un système de
marché libre mais plutôt celui d’une absence de définition claire des
droits de propriété, comme l’illustre la tragédie des biens communs.
- C'est trop tard pour la terre, Cécile Philippe, éd. JC Lattès, 2007, p. 64
le
communisme, ce n'est pas l'abolition de la propriété en général, mais
l'abolition de la propriété bourgeoise. [...] Le communisme n'enlève à
personne le pouvoir de s'approprier des produits sociaux; il n'ôte que
le pouvoir d'asservir à l'aide de cette appropriation le travail
d'autrui.
-
Manifeste du Parti communiste (1848), Karl Marx et Friedrich Engels (trad. Laura Lafargue), éd. Champ libre, 1983 (ISBN 2-85184-138-6), partie II (« Prolétaires et communistes »), p. 47-48 (texte intégral sur Wikisource)
Pas
de spoilation, mais au contraire, maintien de la propriété réellement
personnelle existante, ou création pour les sans-propriété
d'aujourd'hui, de la copropriété de demain. Nous sommes aujourd'hui le
seul parti plus que défenseur, créateur de la propriété pour tous.
-
in Jules Guesde, l'apôtre et la loi, Claude Willard, éd. Les Éditions ouvrières, coll. « La part des hommes », 1991 (ISBN 2-7082-2889-9), p. 70
le mot propriété s'applique à toutes les utilités possédés par l'homme.
-
La propriété: Origine et Evolution, Thèse communiste (1895), Paul Lafargue, Yves Guyot, éd. Éditions du Sandre, 2008 (ISBN 978-2-914958-65-3), partie Réfutation par Yves Guyot, p. 11
E) Citations sur le Capitalisme
- « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »
- « L'économie de marché n'a pas besoin d'apologistes ni de propagandistes. [...] Si vous cherchez son monument, regardez autour de vous. »
- « Le système de production capitaliste est une démocratie économique dans laquelle chaque sou donne un droit de vote. Les consommateurs constituent le peuple souverain. »
- « Ceux qui prônent le capitalisme de laissez-faire sont les seuls défenseurs des droits de l'homme. »
- « C'est à tort que l'on compare le capitalisme existant à une situation purement idéale où n'existerait jamais d'erreur de gestion, jamais de dissimulation comptable, jamais de faillite, jamais de licenciements, jamais de baisse de valeur des actifs. Car l'erreur est humaine, elle est nécessairement présente dans toute organisation sociale et elle est bien souvent un élément essentiel de tout processus d'apprentissage. Ne poursuivons donc pas la chimère d'un monde idéal sans problème, mais demandons-nous plutôt quel est le système qui donne le plus de chances à tous de poursuivre efficacement leurs propres objectifs. La réponse est simple : c'est le capitalisme, car il repose plus que tout autre sur la discipline de la responsabilité individuelle, parce que l'erreur y est sanctionnée et parce qu'il incite à la création de connaissances (éventuellement à partir des leçons tirées des erreurs). »
- « On a tort de nommer capitalistes les propriétaires des grosses entreprises qui vivent de subventions étatiques, de privilèges et de subventions et qui devraient être appelés "nomenklaturistes". Les vrais capitalistes sont tous ces pauvres qui luttent pour leur survie en déployant des trésors d'imagination pour contourner les obstacles que les pouvoirs en place mettent sur leur chemin. »
- « De tous les systèmes sociaux, de toutes les institutions humaines, le capitalisme est le moins imparfait, celui qui est susceptible d'assurer avec le maximum d'efficacité et le minimum de contraintes la coordination de la multiplicité des fins individuelles quelles qu'elles soient. »
- « Dans cette confusion, le marché est vu comme une sorte de champ clos où s'affrontent des intérêts inconciliables (la « guerre économique »), et où le pouvoir créateur de l'esprit humain est confondu dans ses effets avec la force brutale. C'est la vision d'un monde sauvage primitif, d'une malheureuse créature qui croit que produire un bien et s'en emparer sont des actes équivalents et que le second peut-être utilisé en « compensation » du premier. Si l'on accepte l'expression du « capitalisme sauvage » cette autre contradiction dans les termes, alors on accepte l'idée qu'il n'y a pas de différence entre un producteur et un voleur, et que le Droit n'existe pas, puisqu'il ne trouve sa source que dans cette distinction. Qu'un bureaucrate qui n'a pas empêché la production d'un bien ou d'un service a autant de mérite que celui qui l'a produit ; et aussi - pourquoi pas ? qu'Attila aurait pu construire le Parthénon simplement parce qu'il ne l'a pas détruit. »
- « Le capitalisme, c’est l’exploitation des imbéciles par des intelligents, et le socialisme, c’est exactement le contraire. De quel côté voyez-vous la Justice ? »
- « Le capitalisme a suscité les progrès de la production mais aussi ceux de la connaissance, et ce n'est pas un hasard. L'égoïsme et la concurrence restent hélas plus puissants que l'intérêt général ou que le sens du devoir. En Russie on ne peut même pas obtenir un bon morceau de pain. Sans doute suis-je trop pessimiste sur les entreprises étatiques ou communautés similaires mais je n'y crois guère. La bureaucratie réalise la mort de toute action. »
-
- Albert Einstein, in Comment je vois le monde
-
« Les gens qui se battent pour la libre entreprise ne défendent pas les intérêts de ceux qui se trouvent aujourd'hui être riches. »
— Ludwig von Mises
-
« La quantité de monnaie disponible dans l'économie est toujours suffisante pour permettre à chacun tout ce que la monnaie fait et peut faire. »
— Ludwig von Mises
-
« L'économie de marché pourrait bien mieux développer ses potentialités si le monopole gouvernemental sur la monnaie était aboli. »
— Friedrich August von Hayek
-
« Quand les législateurs, après avoir ruiné les hommes par la guerre et l'impôt, persévèrent dans leur idée, ils se disent : « Si le peuple souffre, c'est qu'il n'a pas assez d'argent. Il en faut faire. […] Nous ferons du numéraire fictif, ajoutent-ils, rien n'est plus aisé, et chaque citoyen en aura plein son portefeuille ! ils seront tous riches. »
— Frédéric Bastiat
-
« L'argent est un outil d'échange, qui ne peut exister que s'il y a des biens produits et des hommes capables de les produire. L'argent est la forme matérielle du principe selon lequel les hommes qui veulent vivre en société doivent le faire par le commerce et échanger valeur contre valeur. L'argent n'est pas l'outil des mendiants, qui réclament votre production par les larmes, ni des pillards, qui vous le prennent par la force. L'argent est rendu possible seulement par les hommes qui produisent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal ? »
— Ayn Rand
-
« L'argent n'est qu'un outil, il vous conduira où vous voudrez, mais il ne vous remplacera pas en tant que conducteur. »
— Ayn Rand
-
« Fuyez comme la peste celui qui dit que l'argent est le mal absolu. Cette phrase doit vous alerter : le pillard n'est pas loin. »
— Ayn Rand
-
« L'expression « faire de l'argent » exprime l'essence de la moralité de l'homme ; cependant, le credo actuel des pillards socialistes vous a conduit à considérer ce dont vous êtes le plus fiers comme une marque d'infamie, et votre prospérité comme une faute. »
— Ayn Rand, Atlas Shrugged
-
« L'argent n’a pas d’odeur mais il a de la mémoire. »
— Alphonse de Lamartine
-
« Seuls sont conformes à la justice, peuvent assurer la stabilité économique, et représentent la vraie réponse au fiasco monétariste actuel, un système de monnaie universelle ayant une valeur intrinsèque (commodity money) telle que l'or, la concurrence bancaire et un taux de réserve de 100% sur les dépôts, avec une stricte séparation entre banques de dépôt et banques de prêt. »
— Hans-Hermann Hoppe
-
« L'argent n'a de valeur que quand il sort de votre poche. Il n'en a pas quand il y rentre. »
— Sacha Guitry
-
« On accepte l'idée qu'un homme sans valeur peut gagner de l'argent, mais qu'un homme de valeur parvienne à s'enrichir, on ne lui pardonne pas ! »
— Sacha Guitry
-
« Nous ne pensons qu'à l'argent. Celui qui en a pense au sien, celui qui n'en a pas pense à celui des autres. »
— Sacha Guitry
-
« Un pauvre vous demande de l'argent par pitié pour lui ; un voleur vous demande de l'argent par pitié pour vous-mêmes ; et c'est en mélangeant ces deux manières que les gouvernements, tour à tour mendiants et voleurs, ont toujours l'argent des peuples. »
— Rivarol
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« L’argent fait le bonheur des intelligents et le malheur des imbéciles. »
— Pierre Lance
-
« Pauv' con ! Le droit ? Mais dis-toi bien qu'en matière de monnaie les États ont tous les droits, et les particuliers, aucun ! »
— Michel Audiard, Le cave se rebiffe, 1961
-
« Une bonne monnaie n’a pas besoin de cours légal pour circuler. Si elle s’appuie sur un cours légal, c’est qu’elle est une mauvaise monnaie. »
— Philippe Simonnot
-
« L’argent [...] signifie un bien d’échange que l’agent accepte au cours d’un échange parce qu’il oriente son activité d’après l’expectation (Erwartung) que de très nombreuses autres personnes, inconnues et indéterminées, sont prêtes de leur côté à faire un échange éventuel. »
— Max Weber, Économie et société
-
« L’argent est la représentation abstraite du bonheur humain ; c'est pourquoi celui qui n'est plus capable d'en jouir concrètement lui reste entièrement attaché. »
— Arthur Schopenhauer, Parerga et Paralipomena
-
« La monnaie n'est pas une "convention sociale", comme le pensait Platon qui fut keynésien avant l'heure. La monnaie est la garantie de notre liberté de pouvoir dépenser ce que nous avons légitimement acquis comme et quand bon nous semble. Même si le "quand" se situe loin dans le temps. Cette liberté est un droit naturel fondamental qui ne dépend pas des droits nationaux et qui garantit notre propriété. Mais la seule garantie à toute épreuve, c'est la valeur intrinsèque de la monnaie, comme le pensait Aristote. »
— Simone Wapler
-
« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula : qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître. »
— Montesquieu
« L’argent est devenu le condensé de tous les biens, et c’est pourquoi d’habitude son image occupe entièrement l’esprit du vulgaire, puisqu'on n’imagine plus guère aucune espèce de joie qui ne soit accompagnée de l’idée de l’argent comme cause. »
— Baruch Spinoza, Éthique, livre IV, Appendice, chapitre 28
F) Citations sur la Tolérance
Assumer ses choix et cesser de rejeter la responsabilité de ses actions sur les autres, voir l'aventure humaine avec optimisme, refuser de s'en remettre à des abstractions collectives, viser une amélioration constante à long terme plutôt qu'une perfection statique à court terme et être tolérant et accepter la diversité sont des attitudes psychologiques essentielles pour ceux qui souhaitent vivre l'idéal libertarien. (Martin Masse, Qu'est ce que le libertarianisme ?
Le libéralisme proclame la tolérance
pour toute croyance et toute conception philosophique, non par
indifférence à l'égard de ces choses que se trouvent sur un plan "plus
élevé" mais parce qu'il est persuadé que l'assurance de la paix à
l'intérieur de la société doit primer toute autre chose. Et c'est parce
qu'il exige la tolérance pour toutes les opinions, toutes les Églises et
toutes les sectes qu'il doit les ramener toutes dans leurs limites
lorsqu'elles se montrent intolérantes. (Ludwig von Mises)
- « Rappelons-le : dans l’acception du dictionnaire, on est intolérant quand on combat des idées contraires aux siennes par la force, et par des pressions, au lieu de se borner à des arguments. La tolérance n’est point l’indifférence, elle n’est point de s’abstenir d’exprimer sa pensée pour éviter de contredire autrui, elle est le scrupule moral qui se refuse à l’usage de toute autre arme que l’expression de la pensée. » (Jean-François Revel, Contrecensures)
- « C'est mettre ses convictions à trop haut prix, que d'en faire cuire un homme tout vif. » (Montaigne)
- « Si la tolérance naît du doute, qu'on enseigne à douter des modèles et des utopies, à récuser les prophètes de salut, les annonciateurs de catastrophes. Appelons de nos vœux la venue des sceptiques, s'ils doivent éteindre le fanatisme. » (Raymond Aron)
- « Quand on veut vivre parmi les hommes, il faut laisser chacun exister et l'accepter avec l'individualité, quelle quelle soit, qui lui a été départie. » (Arthur Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie)
- « Le libéral se doit d'être tolérant avec les hommes et intolérant avec les idées, en ce sens qu'on ne peut pas admettre qu'une idée et son contraire soient également et simultanément vrais, mais les hommes sont tous également dignes de respect. En France, c'est le contraire qui prévaut sur la scène politique : on est intolérant avec les hommes et tolérant avec les idées. » (Pascal Salin)
- « Le libéral est foncièrement un sceptique - et on pourrait dire qu'il lui faut un certain degré d'humilité pour laisser les autres chercher leur bonheur à leur guise, et pour adhérer de façon constante à cette tolérance qui caractérise essentiellement le libéralisme. » (Friedrich Hayek, Pourquoi je ne suis pas un conservateur)
- « Le libéralisme proclame la tolérance pour toute croyance et toute conception philosophique, non par indifférence à l'égard de ces choses que se trouvent sur un plan "plus élevé" mais parce qu'il est persuadé que l'assurance de la paix à l'intérieur de la société doit primer toute autre chose. Et c'est parce qu'il exige la tolérance pour toutes les opinions, toutes les Églises et toutes les sectes qu'il doit les ramener toutes dans leurs limites lorsqu'elles se montrent intolérantes. » (Ludwig von Mises)
- « Vivre et laisser vivre, disait la célèbre maxime viennoise, une maxime qui, encore aujourd'hui, me paraît plus humaine que tous les impératifs catégoriques, et elle s'imposait irrésistiblement à tous les milieux. (...) La haine entre les pays, les peuples, les couches sociales ne s'étalait pas quotidiennement dans les journaux, elle ne divisait pas encore les hommes et les nations ; l'odieux instinct du troupeau, de la masse, n'avait pas encore la puissance répugnante qu'il a acquise depuis dans la vie publique ; la liberté d'action dans le privé allait de soi à un point qui serait à peine concevable aujourd'hui ; on ne méprisait pas la tolérance comme un signe de mollesse et de faiblesse, on la prisait très haut comme une force éthique. » (Stefan Zweig)
- « La meilleure réponse au fanatisme, c’est le vrai libéralisme. » (Bertrand Russell, 1951)
- « L'intolérance, en plaçant la force du côté de la foi, a placé le courage du côté du doute. » (Benjamin Constant)
«[...]Ce qu'il y a de capital et qui tranche le nœud de la question,
c'est qu'en supposant que la doctrine du magistrat soit la meilleure, et
que le chemin qu'il ordonne de suivre soit le plus conforme à
l'Évangile, malgré tout cela, si je n'en suis pas persuadé moi-même du
fond du cœur, mon salut n'en est pas plus assuré. Je n'arriverai jamais
au séjour des bienheureux par une route que ma conscience désapprouve.
(...) Quelques doutes que l'on puisse avoir sur les différentes
religions qu'il y a dans le monde, il est toujours certain que celle que
je ne crois pas véritable, ne saurait être ni véritable ni profitable
pour moi. C'est donc en vain que les princes forcent leurs sujets à
entrer dans la communion de leur Église, sous prétexte de sauver leurs
âmes: si ces derniers croient la religion du prince bonne, ils
l'embrasseront d'eux-mêmes; et s'ils ne la croient pas telle, ils ont
beau s'y joindre, leur perte n'en est pas moins assurée. En un mot,
quelque zèle que l'on prétende avoir pour le salut des hommes, on ne
saurait jamais les forcer à se sauver malgré eux; et, après tout, il
faut toujours finir par les abandonner à leur propre conscience. »
— John Locke, Lettre sur la tolérance
— John Locke, Lettre sur la tolérance
«Ceux qui nient l'existence de Dieu ne doivent pas être tolérés, parce que les promesses, les contrats, les serments et la bonne foi, qui sont les principaux liens de la société civile, ne sauraient engager un athée à tenir parole; et que, si l'on bannit du monde la croyance d'une divinité, on ne peut qu'introduire aussitôt le désordre et la confusion générale. »
— John Locke, Lettre sur la tolérance
« Pour beaucoup de gens, l’idée erronée que la tolérance revient à approuver certaines activités les motive à demander à incorporer dans la législation des normes morales qui ne devraient être du ressort que des individus eux-mêmes, effectuant leurs propres choix. »
— Ron Paul, Discours d’adieu au Congrès, 14 novembre 2012
-
« La panarchie est une méthodologie sociale basée sur le principe du volontarisme et la pratique de la tolérance. »
— Gian Piero de Bellis
-
« La fin du territorialisme, c’est-à-dire la fin du monopole territorial de l’État souverain, est ce que les sympathisants de la Panarchie demandent. »
— Gustave de Molinari
-
« Ce méta-système pourrait être apparenté à une forme néo-politique de « coaching », où chacun s‘affilie en toute liberté au sein d‘une gouvernance de son libre-choix, voire de sa propre conception s‘il y a lieu, et où les différentes règles du droit international s‘appliqueraient aux rapports entre les individus desquels ils dépendraient. »
— Alain Genestine, La Panarchie, Libres ! 100 idées, 100 auteurs
« L’ensemble des connaissances et des pensées en rapport
avec des théories et des pratiques liées au volontarisme non-territorial
et aux communautés autonomes (Panarchies), considérées comme les
alternatives appropriées pour promouvoir la paix, la liberté, la
propriété et les réformes, au lieu d'installer ou continuer avec des
communautés coercitives, exclusives, uniformes, territorialistes, plus
ou moins centralisées, et se disant idéales et se présentant comme les
meilleures pour tous, qu'ils soient d'accord ou non. »
— John Zube, L’Évangile de la Panarchie, 1986
— John Zube, L’Évangile de la Panarchie, 1986
G) Citations sur la Politique
Les libertariens sont inclassables, et les personnes non averties (au moins en Europe,
où les thèses libertariennes sont encore peu répandues) ont tôt fait de
les classer, par ignorance, tantôt à l'extrême-gauche (anarchisme, refus des lois, défense intransigeante des libertés), tantôt à l'extrême-droite (liberté du port d'armes, défense intransigeante de la propriété et de l'entreprise privée, refus de l'assistanat étatique). Le libertarisme est en réalité anti-politique, pour lui la politique ne diffère pas de l'esclavagisme.
- « Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveu, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. »
- « Il n'est aucun problème politique qui ne puisse se résoudre par l'inaction. »
-
- Henri Queuille
- « La politique est le seul métier qui se passe d’apprentissage, sans doute parce que les fautes en sont supportées par d’autres que par ceux qui les ont commises. »
- « La politique fut d'abord l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. A une époque suivante, on y adjoignit l'art de contraindre les gens à décider sur ce qu'ils n'entendent pas. Ce deuxième principe se combine avec le premier. »
-
- Paul Valéry
- « C'est bel et bien quand la politique se mêle d'intervenir que la « sauvagerie » apparaît. (...) Il n'est alors plus question de préserver le Droit des personnes, mais de défendre les intérêts de « catégories » que prétendent représenter les groupes de pression : chacun doit s'associer à un groupe pour éviter d'être dépouillé ou plutôt, parce qu'à travers l'Etat il est plus facile de voler les autres que d'échapper à leur prédation, pour essayer de voler plus aux autres qu'ils ne vous ont eux-mêmes volé. »
- « Au lieu de penser que la raison est l'apanage d'une petite minorité d'hommes, sortes d'ingénieurs sociaux (qu'ils soient désignés démocratiquement ou autrement), le vrai libéral a confiance dans la capacité de chacun à déterminer son destin, à condition que les droits de tous soient définis et respectés. Le libéral n'a donc pas de "modèle de société" clefs en main à proposer. »
- « On ne peut douter que les plus misérables des hommes, soumis à l'État le plus oppressif de la terre, se serviraient du bulletin de vote si on leur en laissait l'occasion, s'il pouvaient y voir la moindre chance d'améliorer leur sort. Mais ce n'en serait pas pour autant la preuve qu'ils ont volontairement mis en place les hommes de l'État qui les oppriment, ni qu'ils l'acceptent en quoi que ce soit. »
- « Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »
- « Chaque élection est une sorte de vente aux enchères par avance de biens à voler. »
- « Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir. »
-
- Élisée Reclus, (Lettre adressée à Jean Grave, 26 septembre 1885)
- « Tout individu qui, dans l'état présent des choses, dépose dans l'urne électorale un bulletin politique pour l'élection d'un pouvoir législatif ou d'un pouvoir exécutif est, sinon volontairement, du moins à son insu, sinon directement, du moins indirectement, un mauvais citoyen. (...) Déjà, donc, en allant voter et par le fait seul de son vote, l'électeur avoue qu'il n'est pas libre et il adjuge à celui qu'il nomme la faculté de l'en rendre ; il confesse qu'il est grevé, et il admet que le pouvoir élu a la puissance de le dégrever ; il déclare vouloir l'établissement de la justice et il concède à son délégué toute autorité pour le juger. »
-
- Anselme Bellegarrigue (L'anarchie, journal de l'ordre, n°1, Chapitre X)
- « Politique : lutte d'intérêts déguisée en débat de grands principes ; conduite d'affaires publiques pour un avantage privé. »
-
- Ambrose Bierce (Le dictionnaire du diable) (humour)
- « Vous ne vous occupez pas de politique, monsieur ; je vous plains, car un jour la politique s'occupera de vous. »
-
- Royer-Collard (à Sainte Beuve)
- « Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c'est faire de la politique. »
- « La Politique est le produit le plus ignoble et le plus néfaste de l’existence des sociétés humaines. Elle séduit inévitablement les esprits à des spéculations dont la matière est la liberté, la vie, les biens des individus considérés en masse, et qui supposent toujours leur passivité et leur docilité obtenues soit par la crainte, soit par la faiblesse d’esprit ; et ceci, quel que soit le système ou le régime qui soit en vigueur, les intentions des politiquants, leur valeur ou leur vertu. C’est une triste nécessité. Toute politique est une volonté de rendre une population conforme à un modèle créé par l’esprit, et de mener les affaires de cette masse comme une affaire d’un seul - ce qui se fait en nommant ce Seul : Nation, État, peuple - etc. et en lui attribuant une sorte de sensibilité, de susceptibilité, des appétits, des motifs d’orgueil, de peine, de joie etc., des souvenirs, des regrets et des espoirs - qu’on essaye d’inculquer à tous. Si chacun se croit propriétaire d’un territoire - dont la plupart ne possède même pas un mètre carré, chacun est ainsi sensibilisé à l’égard des accroissements ou diminutions de ce territoire et prêt à se battre furieusement pour ou contre ces modifications desquelles cependant il n’a généralement rien à espérer. »
-
- Paul Valéry (Cahiers II, 1941)
- « On reconnaît l’homme libre à ce qu’il est attaqué successivement ou simultanément par les partis opposés. »
-
- Montherlant
- « La politique permet à tout le monde, même les meilleurs d'entre nous, de convoiter, mentir, voler et même tuer à l'occasion. Et nous pouvons cependant nous sentir bien en le faisant. »
- « La politique est l'art de chercher des ennuis, de les trouver, d'en donner un diagnostic erroné, puis d'appliquer les mauvais remèdes. »
-
- Ernest Benn (humour) (souvent attribuée à tort à Groucho Marx)
- « Les exemples abondent de personnages élus par acclamation qui, sur le pavois où il s'offraient aux regards du peuple enivré, préparaient déjà la trame de leur trahison. À peine si, sur dix coquins, le peuple, dans ses comités, rencontre un honnête homme. »
- « Political elections do not choose leaders of society. Rather, they are an exercise in which groups of people choose individuals who will assist them in looting other groups of individuals, those folks who were unfortunate enough not to be able to elect their own political strongman. The process can be downright blatant, as is the case in African and Asian countries, or it can be relatively subtle as it is in the United States, where the trappings of "constitutionality" and "rule of law" hide many of the more nefarious goings on. »
-
- William Anderson (Are Politicians Leaders? 10/19/2000)
- « A democracy is a place where numerous elections are held, at great cost, without issues, and with interchangeable candidates. »
-
- Gore Vidal
- « The very purpose of a Bill of Rights was to withdraw certain subjects from the vicissitudes of political controversy. One's right to life, liberty and property, to free speech, a free press, freedom of worship and assembly may not be submitted to vote; they depend on no elections. »
-
- Robert H. Jackson (U.S. Supreme Court Justice, West Virginia Board of Education vs. Barnette, 1943)
- « Être de gauche ou être de droite c'est choisir une des innombrables manières qui s'offrent à l'homme d'être un imbécile. Toutes deux en effet sont des formes d'hémiplégie morale. »
-
- José Ortega y Gasset (La révolte des masses)
- « L'affaire des progressistes est de continuer à faire des erreurs. L'affaire des conservateurs est d'éviter que ces erreurs ne soient corrigées. »
-
- G.K. Chesterton
- « Le libéral n'a que faire de la politique. Il respecte la dignité et la propriété d'autrui. Il honore sa signature et tient consciencieusement ses engagements. Il s'attend à être traité de même. Voilà ses seules lois. »
- « Quand j'entends quelqu'un parler de "solutions politiques", je sais que je n'ai pas affaire à quelqu'un de sérieux. »
- « La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout. »
-
- Coluche
- « Celui qui compte n'est pas celui qui vote, c'est celui qui compte les votes. »
-
- Attribué à Staline
- « Rien n'est politique par nature, mais tout le devient dès lors que l'approche constructiviste est dominante. »
- « Les étiquettes politiques - royaliste, communiste, populiste, fasciste, socialiste - ne sont pas pertinentes. Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin. »
- « Ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que, dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous. »
-
- Coluche
- « Les hommes politiques et les couches des bébés doivent être changés souvent... et pour les mêmes raisons. »
-
- George Bernard Shaw
- « La politique, c'est la division "divertissement" du complexe militaro-industriel. »
-
- Frank Zappa
- « Le moyen décisif en politique est la violence. »
- « La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante. »
-
- Mao Tsé-toung
- « Lorsque nous demandons où est la liberté, on nous montre dans nos mains nos bulletins de vote. »
- « L'urne, elle porte bien son nom, celle-là ! C'est là où on incinère nos rêves. »
-
- Patrick Sébastien (Les joyeux guérissent toujours)
- « Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est pas d’ailleurs, en son pouvoir de te donner. L’homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi ; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens. »
-
- Octave Mirbeau (La Grève des électeurs)
- « L’enfant croit au Père Noël. L’adulte non. L’adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote. »
-
- Pierre Desproges
- « La politique c’est le monde de l’imposture. Leur savoir-faire est dans le faire-savoir. Ils sont dans leur grande majorité des voleurs d’espoirs de pauvres. Le problème, aujourdhui, c’est qu’il y a plus de mauvais hommes politiques que de bons. »
-
- Olivier de Kersauson (Le monde comme il me parle)
- « Les gens entrent en politique pour changer le monde. C'est une mauvaise idée. La seule bonne raison d'entrer en politique est de balayer le pouvoir pour permettre au monde de se changer lui-même. »
- « La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l'esprit humain. »
- « [L'électeur] se trouve, sans l'avoir voulu, dans une situation telle que s'il utilise le vote, il sera peut-être un maître ; s'il ne l'utilise pas, il sera nécessairement un esclave. »
- « Le vote n'est pas un acte de liberté politique. C'est un acte de conformité politique. Ceux qui refusent de voter n'expriment pas leur silence, mais crient dans l'oreille des politiciens : "vous ne me représentez pas ! Ma voix n'est pas prise en compte dans ce système. Je ne vous fais pas confiance !" »
- « La politique c’est l’art de désigner des ennemis. »
-
- Carl Schmitt
- « La politique est une affaire sale, une ruse, un cul-de-sac idéologique, un vaste pilleur de ressources intellectuelles et financières, un mensonge corrupteur, une tromperie, un moyen de répandre dans le monde un énorme malheur, d’une espèce inattendue et indétectée ; c’est le plus grand gaspilleur de productivité humaine jamais concocté par ceux qui ne croient pas à un authentique progrès économique et social. »
Aux falsificateurs de la norme politique, l'homo œconomicus fournit une
occasion de faire croire que la liberté personnelle ne bénéficierait
qu'aux obsédés de l'enrichissement matériel : dans ce cas, les puissants
qui exploitent les autres ne feraient qu'incarner une sorte de morale
supérieure. C'est le thème rebattu du sale égoïste qui refuse de se
laisser voler sans doute par de purs esprits. (François Guillaumat, La secte des adorateurs du marché)
Les
gens gueulent : « j'ai voté pour celui-là, et au lieu de mettre de
l'argent dans les écoles, il met de l'argent dans les prisons ». Si y'a
une chose de sûre, quand on est ministre, c'est qu'on retournera pas à
l'école, tandis qu'en prison, faut voir…
- La politique, Coluche, album Coluche : l’intégrale, vol. 3, 1989 chez Carrère.
H) Citations sur le Libéralisme
- « La morale libérale enseigne le respect de la liberté de l'autre. Quant au fameux sophisme : "le libéralisme, c'est le renard libre dans le poulailler libre", il ne fait que traduire l'ignorance de ceux qui l'énoncent : le libéral est en effet du côté des poules, et il est souvent mangé par le renard en voulant les protéger. Ce clou mérite d'être enfoncé : le libéralisme n'est pas, pour le fort, la liberté de faire n'importe quoi au détriment du faible. Le libéralisme, c'est la protection du faible contre les exactions du fort. Vouloir qu'un individu soit libre, c'est s'interdire d'obtenir quoi que ce soit de lui par la coercition, et a fortiori par la violence. Le libéral est donc fondamentalement un non violent. S'il veut rallier quelqu'un à ses idées, il n'utilise pas d'autres moyens que l'exemple ou la discussion. S'il veut obtenir d'un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » (Jacques de Guenin)
- « On reproche au libéralisme d'être matérialiste, de prôner la poursuite exclusive de la richesse
aux dépens de toute autre valeur, alors qu'il n'a d'autre aspiration
que de permettre l'épanouissement des êtres humains et la réalisation de
leurs objectifs, spirituels, affectifs ou esthétiques autant que
matériels. On lui reproche d'être sauvage alors que, fondé sur le
respect intégral des autres, il exprime l'essence même de la
civilisation. »
- (Pascal Salin, Libéralisme[3])
- « Le libéralisme c'est d'abord une morale
individuelle, ensuite une philosophie de la vie en société dérivée de
cette morale, enfin seulement, une doctrine économique qui se déduit
logiquement de cette morale et de cette philosophie. »
- « Dès le XVIIème siècle, les thèmes fondateurs du libéralisme
sont définis : intégrité de l’individu humain, respect de l’autonomie
des activités sociales, immanence des règles de la coexistence humaine. »
- « Il n'y a rien dans les principes du libéralisme qui permette
d'en faire un dogme immuable ; il n'y a pas de règles stables, fixées
une fois pour toutes. Il y a un principe fondamental : à savoir que dans
la conduite de nos affaires nous devons faire le plus grand usage
possible des forces sociales spontanées et recourir le moins possible à
la coercition. »
- (Friedrich Hayek, La Route de la servitude, 1943)
- « Le libéralisme, c'est le scepticisme érigé en institution. »
- (Pierre Manent)
- Il n'y a rien dans les principes du
libéralisme qui permette d'en faire un dogme immuable; il n'y a pas de
règles stables, fixées une fois pour toutes. Il y a un principe
fondamental : à savoir que dans la conduite de nos affaires nous devons
faire le plus grand usage possible des forces sociales spontanées et
recourir le moins possible à la coercition
-
La Route de la servitude (1943), Friedrich Hayek (trad. G. Blumberg), éd. PUF, coll. « Quadrige », 1993 (ISBN 9782130389576), p. 20
-
-
Libéralisme, Pascal Salin, éd. Odile Jacob, 2000 (ISBN 2738108091), p. 13
Il n'y a en effet que deux visions possibles de la société et de son organisation, une vision libérale et une vision constructiviste. Ces deux visions sont absolument incompatibles et c'est pourquoi l'acceptation de quelques mesures de libéralisation — par exemple le recours aux privatisations pour améliorer la gestion de certaines entreprises — ne représente pas une conversion majeure au libéralisme.
-
Libéralisme, Pascal Salin, éd. Odile Jacob, 2000 (ISBN 2738108091), p. 15
-
- Dès le XVIIème siècle, les thèmes fondateurs
du libéralisme sont définis : intégrité de l’individu humain, respect de
l’autonomie des activités sociales, immanence des règles de la
coexistence humaine
-
« Pourquoi le libéralisme n’est pas le laissez faire », Monique Canto-Sperber, En temps réel, nº 7, février 2003, p. 5
-
- La France est la grande malade de l'Europe et
elle est aussi, de loin !, le pays le moins libéral des Quinze. On peut à
la rigueur choisir de ne pas relever cette intéressante coïncidence.
Mais imputer au recul de l'État la dégradation de la situation de notre
pays relève purement et simplement de l'escroquerie intellectuelle
-
L'aveuglement français, Philippe Manière, éd. Stock, 1998, p. 65
Le rejet du libéralisme est tel que l'expression même est aujourd'hui bannie du vocabulaire de l'honnête homme. On fustigera de préférence, dans la conversation, l'"ultralibéralisme", version fantasmatique d'une école de pensée qu'il est confortable de déconsidérer en l'affublant ainsi d'un préfixe infamant : d'un "ultra", on ne peut rien attendre de sérieux ni de positif
-
L'aveuglement français, Philippe Manière, éd. Stock, 1998, p. 24
Il y a, en France, des mots qui fâchent. Libéralisme est de ceux-là. [..] Bouc émissaire des frustrations françaises, le libéral est systématiquement voué aux gémonies et accusé des pires maux
-
L'aveuglement français, Philippe Manière, éd. Stock, 1998, p. 23
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La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 46
Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action. Ce n’est qu’un ensemble d’observations, portant sur des faits qui se sont déjà produits.
-
La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 63
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I) Citations sur le Totalitarisme
- À la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d'un esprit plus élevé que leurs sujets, qu'ils savent donc mieux qu'eux ce qui leur est profitable.
- Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.
- Plus il y a d'interdits, plus le peuple est pauvre [...] Plus croissent les interdits, et plus augmentera le nombre des voleurs et des brigands.
- Ainsi, la floraison présente des régime de dictature ne peut être tenue pour fortuite. Elle est seulement l'aspect politique du mouvement qui a eu pour effet de remplacer le mécanisme des prix, instrument d'expression et de réalisation de toutes les volontés individuelles, si humbles soient-elles, par le choix autoritaire de l'homme ou du parti au pouvoir.
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- Jacques Rueff, La crise du capitalisme, Editions de la Revue Bleu, Paris, 1936, p. 9
- Le totalitarisme veut atteindre la racine même de la pensée et de la sensibilité, tuer la source de l'indépendance intellectuelle et morale en chaque individu. (...) Il veut se substituer à nous en chacun de nous, régner en maître à l'intérieur des consciences.
- Il n'y a fondamentalement que deux manières de coordonner les activités économiques de millions de personnes. La première est la direction centralisée, qui implique l'usage de la coercition : c'est la technique de l'armée et de l'Etat totalitaire moderne. La seconde est la coopération volontaire des individus : c'est la technique du marché.
- Le totalitarisme est bien autre chose que la simple bureaucratie. C'est la soumission totale de l'individu, dans le travail et dans le loisir, aux ordres des dirigeants et des fonctionnaires. Il réduit l'homme à n'être qu'un rouage dans un mécanisme de contrainte et de coercition qui embrasse tous les aspects de la vie individuelle. Il oblige l'individu à renoncer à toute activité que l'État n'approuve pas. Il transforme la société en une armée du travail admirablement disciplinée, disent les défenseurs du socialisme, en un bagne, répliquent ses adversaires. En tout cas, il rompt de façon radicale avec le mode de vie auquel les nations civilisées étaient traditionnellement attachées.
- Depuis Machiavel et Luther, l'État n’a cessé de s'acheminer vers la divinisation. Aujourd’hui, l'État totalitaire est la forme la plus claire et la plus explicite de l'État panthéiste.
- Le totalitarisme est en germe dans la démocratie sociale ; il est toujours présent, toujours prêt à renaître, à se développer, car il est la nature même de l’État.
-
- Pascal Salin (préface à L’État, la logique du pouvoir politique d'Anthony de Jasay)
- Les deux systèmes n’acceptent pas la nature humaine telle qu’elle est, les deux systèmes sont en guerre avec la nature humaine. C’est la racine du totalitarisme. Le nazisme est basé sur une fausse biologie, le communisme est basé sur une fausse sociologie. Mais les deux systèmes prétendent avoir une base scientifique.
-
- Françoise Thom (professeur d’histoire à la Sorbonne)
- Le régime totalitaire est un régime où tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire.
-
- Curzio Malaparte
- Pour le fascisme, tout est dans l'État et rien d'humain ou de spirituel n'existe et encore moins n'a de valeur en dehors de l'État. En ce sens le fascisme est totalitaire, et l'État fasciste, la synthèse et l'unité de toutes les valeurs, interprète, développe et donne pouvoir à tous les aspects de la vie d'un peuple.
-
- Benito Mussolini
- Le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus. Le pouvoir total ne peut être achevé et préservé que dans un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité.
L'État est totalitaire non pas à cause de doctrines totalitaires, mais à cause des moyens gigantesques (dont il dispose), de planification, de gestion économique et administrative, de prévision, d'enquête, de contrôle, de recherche, de sondage, d'action psychologique. Chaque état actuel est totalitaire.
-
Les combats de la liberté, Jacques Ellul, éd. Le Centurion / Labor et Fides, 1984, p. 132
J) Citations sur le Socialisme
l y a la spoliation extra-légale et la spoliation
légale […] Or, la spoliation légale peut s'exercer d'une multitude
infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans
d'organisation : tarifs, protection, primes, subventions,
encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l'assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme.
- Si j’avais le malheur de ne voir dans le capital que l’avantage de capitalistes, et de ne saisir ainsi qu’un côté, et, assurément, le côté le plus étroit et le moins consolant de la science économique, je me ferais Socialiste ; car de manière ou d’autre, il faut que l’inégalité s’efface progressivement, et si la liberté ne renfermait pas cette solution, comme les socialistes je la demanderais à la loi, à l’État, à la contrainte, à l’art, à l’utopie.
- Le socialisme ne produit rien, il se borne à dissiper ce qu'a créé la société fondée sur la propriété privée des moyens de production. Étant donné qu'il ne peut pas y avoir d'organisation socialiste de la société, toute étape dans la voie du socialisme aboutit à la destruction de l'ordre existant.
- Le socialisme est monopoleur. Entre autres monopoles, il prétend constituer celui de l'intelligence et de l'humaine bonté. La doctrine la plus informe, la plus indigente, la construction théorique la plus anémique, le raisonnement le plus plaisant, se parent de prestiges, lorsqu'ils peuvent revêtir l'uniforme socialiste.
- La marque essentielle du socialisme est que seule une volonté unique agit.
- Le socialisme n'a pas échoué en raison de résistances idéologiques, il reste l'idéologie dominante. Il a échoué parce qu'il est irréalisable.
- Le socialisme, c’est une attaque tantôt directe, tantôt indirecte mais toujours continue aux principes mêmes de la propriété individuelle ; c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine ; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme ; ce qui caractérise [les systèmes qui portent le nom de socialisme], c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières ; c’est l’idée que l’État ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme – que dis-je ! son maître, son précepteur, son pédagogue ; que de peur de le laisser faillir, il doit se placer sans cesse à côté de lui, au-dessus de lui, autour de lui, pour le guider, le garantir, le retenir, le maintenir ; en un mot, c’est la confiscation de la liberté humaine. À ce point que si en définitive j’avais à trouver une formule générale pour exprimer ce que m’apparaît être le socialisme dans son ensemble, je dirais que c’est une nouvelle formule de la servitude...
- L’idée de base qui anime le socialisme dans son essence même peut se caractériser ainsi : les individus sont par nature incapables de diriger judicieusement et efficacement leur vie par eux-mêmes ainsi que de coopérer volontairement et équitablement entre eux.
- On nous place entre les deux alternatives, la république rouge ou le socialisme, c'est-à-dire la bourse ou la vie.
-
- Victor Hugo (Choses vues)
- Le socialisme, c'est la communauté du mal, l'imputation faite a la société des fautes individuelles, la solidarité entre les délits de chacun. La propriété, au contraire, par sa tendance, est la distribution commutative du bien et l'insolidarité du mal.
- C'est l'ignorance sociale qui fait la fortune du socialisme.
- Le socialisme est la forme aiguë de l'antilibéralisme. Il consiste en son fond, et en quelque variété ou sous-variété qu'on le considère, à désirer que tout soit fait par l'État, que tout soit réglé par l'État et qu'il n'y ait que l'État.
- Le socialiste est un économiste à qui l'économie politique est indifférente. Le fond vrai du socialisme c'est : "il est insupportable que quelqu'un possède plus qu'un autre, parce que c'est une supériorité". (...) La propriété individuelle choque tellement l'égalité que proclamer l'une c'est abolir l'autre.
- Il est fort regrettable qu’une partie de notre communauté soit pratiquement réduite en esclavage, mais suggérer pour résoudre ce problème d’asservir la communauté toute entière est puéril.
-
- Oscar Wilde
- Le marxisme et le national-socialisme ont en commun leur opposition au libéralisme et le rejet de l'ordre social et du régime capitaliste. Les deux visent un régime socialiste.
- Le socialisme des armées du service militaire obligatoire demande comme complément dans le pays le socialisme du service du travail obligatoire.
- Les socialistes croient à deux choses qui sont absolument contradictoires : la liberté et l'organisation.
- L'erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l'individu comme un simple élément, une molécule de l'organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l'individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L'homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c'est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l'ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d'exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l'homme dépossédé de ce qu'il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d'une authentique communauté humaine.
-
- Jean-Paul II (encyclique Centesimus Annus, 1er mai 1991)
- Le socialisme, c'est toujours l'histoire d'une spoliation méthodique exercée aux dépens du peuple. Les unes après les autres, les catégories sociales et professionnelles se font arracher progressivement leur bien. Puisque les besoins sont sans limite, la spoliation l'est aussi. Elle ne cesse qu'avec le dépouillement complet des victimes. Malheureusement pour l'oligarchie au pouvoir, les dites victimes viennent ensuite grossir la masse des assistés, ce qui oblige à de nouvelles spoliations exercées contre des catégories de moins en moins aisées. Quand il n'y a plus de gens à dépouiller, le socialisme redistributeur cesse et se fait violent afin d'étouffer le mécontentement général.
- L’homme de gauche n’annonce la société solidaire que comme la prostituée promet l’amour. L’un et l’autre ne peuvent offrir que des simulacres (ivresse passagère et frustration). Ils instaurent le règne du faire-semblant, de la pornographie généralisée.
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- Christian Michel (Le Socialisme, pornographie de la Solidarité)
- Il y a une différence entre ce que les institutions permettent et ce qu'elles exigent. Si tout le monde dans une société capitaliste était convaincu qu'un but commun donné était désirable, il n'y aurait rien dans la structure des institutions qui empêcherait les gens de coopérer pour atteindre ce but. Le capitalisme autorise un conflit de finalités, il ne requiert pas un but commun à tous. Ce n'est pas le cas du socialisme. Une société socialiste ne peut fonctionner que si les gens ont tous le même but. Sinon cette société s'effondre, ou pire, se transforme comme en Union soviétique en une parodie monstrueuse des idéaux socialistes.
- (...) En suivant les traditions morales spontanément générées qui sous-tendent l'ordre de marché concurrentiel (traditions qui ne satisfont pas les canons ou les normes de rationalité acceptés par la plupart des socialistes), nous pouvons générer et préserver plus de connaissances et de richesses que nous ne pourrions jamais en obtenir ou en utiliser dans une économie centralement dirigée dont les défenseurs disent pourtant procéder strictement en accord avec la raison. Les buts et les programmes socialistes sont donc impossibles à accomplir et à exécuter ; ils sont aussi et par surcroît logiquement impossibles.
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- Friedrich von Hayek (La Présomption fatale)
- Le socialisme n'a pour les ouvriers que mépris et dégoût.
- On pensait d'ordinaire que le socialisme était une sorte de libéralisme augmenté d'une morale. L'État allait prendre votre vie économique en charge et vous libérerait de la crainte de la pauvreté, du chômage, etc., mais il n'aurait nul besoin de s'immiscer dans votre vie intellectuelle privée. Maintenant la preuve a été faite que ces vues étaient fausses.
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- George Orwell (Literature and Totalitarianism, 1941)
- Le socialisme est le fantastique frère cadet du despotisme presque défunt, dont il veut recueillir l’héritage ; ses efforts sont donc, au sens le plus profond, réactionnaires. Car il désire une plénitude de puissance de l’État telle que le despotisme seul ne l’a jamais eue, il dépasse même tout ce que montre le passé, car il travaille à l’anéantissement formel de l’individu : c’est que celui-ci lui apparaît comme un luxe injustifiable de la nature, qui doit être par lui corrigé en un organe utile de la communauté.
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- Friedrich Nietzsche (Humain, trop humain, 473)
- Quand les socialistes auront toutes les responsabilités du pouvoir, ils auront à lutter, d'une part, contre les incapables, les paresseux, les natures indisciplinées, et de l'autre contre les forts, les habiles, les gens intelligents et énergiques qui seront mécontents de la part qui leur est faite.
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- Vilfredo Pareto, "Systèmes Socialistes" in Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, Payot, Paris, 1951 p. 13
- Le socialisme ne fonctionne qu'au paradis, où l'on peut s'en passer, et en enfer, où on l'a vraiment.
- Le socialisme actuel est un état mental bien plus qu’une doctrine. Ce qui le rend si menaçant, ce ne sont pas les changements encore très faibles qu’il a produits dans l’âme populaire, mais les modifications déjà très grandes qu’il a déterminées dans l’âme des classes dirigeantes. La bourgeoisie actuelle n’est plus sûre de son droit. Elle n’est d’ailleurs sûre de rien et ne sait rien défendre. Elle écoute ce qui se dit et tremble devant les plus pitoyables rhéteurs. Elle est incapable de cette volonté forte, de cette discipline sévère, de cette communauté de sentiments héréditaires, qui sont le ciment de toute société.
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- Gustave Le Bon, Psychologie du Socialisme, 1898
- Si le socialisme est si puissant aujourd’hui, c’est qu’il constitue la seule illusion qui soit encore vivante. Malgré toutes les démonstrations scientifiques, il continue à grandir. Sa principale force est d’être défendu par des esprits ignorant assez les réalités des choses pour oser promettre hardiment à l’homme le bonheur. L’illusion sociale règne aujourd’hui sur toutes les ruines amoncelées du passé, et l’avenir lui appartient. Les foules n’ont jamais eu soif de vérités. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime.
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- Gustave Le Bon
- Les capitalistes cupides gagnent de l'argent en vendant des services. Les bons socialistes, eux, ils le volent.
- Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres.
- Je n'ai jamais oublié que l'objectif inavoué du socialisme - municipal ou national - était d'accroître la dépendance. La pauvreté n'était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l'effet délibérément recherché.
- L'homme supérieur demande tout à lui-même ; l'homme vulgaire demande tout aux autres.
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- Confucius
- Sur le plan des croyances, pour beaucoup de gens, le socialisme a remplacé de fait le christianisme, l'État a remplacé l'Église, la législation la théologie, le mode de pensée étatique le mode de pensée ecclésiastique.
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- Dalmacio Negro Pavón
- Le socialisme est simplement un capitalisme dégénéré promu par des capitalistes faillis. Son objet véritable est d’obtenir plus d’argent pour ceux qui le professent.
- Le socialisme est une philosophie de l'échec, le credo de l'ignorance et l'évangile de l’envie.
- La seule chose que le socialisme ait jamais faite pour les pauvres est leur donner beaucoup de compagnie.
- Il n’y a pas de différence entre communisme et socialisme, si ce n'est dans la façon d’atteindre le même but ultime : le communisme propose l'esclavage par la force, le socialisme par le vote. La différence est la même qu’entre le meurtre et le suicide.
- La démocratie c'est l'égalité dans l'indépendance, la liberté ; le socialisme, c'est l'égalité dans la contrainte, la servitude.
- La magie croit aux transformations immédiates par la vertu des formules, exactement comme le socialisme.
- Être socialiste, c’est rêver un monde à sa façon et à sa main dans lequel l’excitation de la jalousie des uns se cache sous la tunique de la justice sociale afin que la cleptocratie s’épanouisse, au détriment de ceux dont le talent au service des autres justifie la réussite. C’est, en toute bonne foi et bonne conscience, estimer juste de dépouiller les uns, les riches, pour habiller les autres, les pauvres. La vérité est que la spoliation des uns fait les suffrages des autres.
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- Serge Schweitzer (La droite française est-elle libérale ?, Libres ! 100 idées, 100 auteurs)
- Le socialisme a été pensé et conçu dans un seul but exclusif : certainement pas gérer une économie de marché et lui fournir les biens et services publics nécessaires à son épanouissement, mais prendre le pouvoir pour installer un régime communiste. Ainsi, le rose finit toujours par virer au rouge, programme qui a été fidèlement et scrupuleusement appliqué par Lénine, Mao, Castro et tant d’autres petits « pères des peuples ». Loin d’être une analyse et objective du fonctionnement de l’économie et de ses mécanismes de croissance, le Capital de Marx n’a été écrit que dans ce but. Et le programme politique qui en découle a clairement été exposé dans le Manifeste du Parti Communiste rédigé par Marx et Engels. Comme dans Mein Kampf de Hitler, tout est écrit. On ne peut pas dire « je ne savais pas ».
- Si je comprenais quelque chose en économie, je ne serais pas socialiste !
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- (attribué à Léon Blum)
- On ne peut être à la fois intelligent, socialiste et de bonne foi.
- La seule explication rationnelle aux désastres engendrés par les socialistes, c’est qu’ils ont essayé de nous affranchir de toute richesse, utile et inutile pour enfin nous libérer de ce matérialisme sordide que génère le capitalisme. La pauvreté la plus totale a suivi leur passage au pouvoir.
- Si la jalousie, l'envie et la haine pouvaient être éliminés de l'univers, le socialisme disparaîtrait le même jour.
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- Gustave Le Bon
- Les socialistes aiment leur liberté mais ont peur de celle des autres. Les libéraux aiment la liberté des autres car elle garantit la leur.
- Le socialisme est cette idée bizarre selon laquelle les hommes, incapables de se gouverner eux mêmes, seraient tout à coup capables de gouverner les autres en devenant hommes d’État.
- Le communisme fournit aux individus des plaisirs inférieurs, mais qui n'en sont pas moins des plaisirs. Si, préalablement avilis, les hommes finissent par se plaire dans la paresse et l'irresponsabilité crasses, s'ils finissent par aimer une vie végétative de clochard, d'asilaire ou de relégué, le socialisme leur donne d'infinies possibilités de les réaliser. La loi du moindre effort qui aboutit au socialisme règle aussi le socialisme. Une fois qu'on y est, on n'a plus envie d'en sortir et l'on tâche seulement d'aménager sa bauge confortablement.
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- Alain Besançon (La normalité du communisme selon Zinoviev)
- Le socialisme peut servir à enseigner de façon brutale et frappante le danger de toutes les accumulations de puissance dans l’État, et en ce sens insinuer une méfiance contre l’État même. Quand sa rude voix se mêlera au cri de guerre : « Le plus d’État possible », ce cri en deviendra d’abord plus bruyant que jamais : mais bientôt éclatera avec non moins de force le cri opposé : « Le moins d’État possible. »
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- Friedrich Nietzsche (Humain, trop humain, 473)
- Le socialisme échoue toujours, quelles que soient les formes qu’il prend, communisme ou social-démocratie, parce que la création de richesses ne se décrète pas, parce qu’elle n’est pas le résultat des stimuli des dépenses publiques, qui ne permettent que de faire plaisir à sa clientèle électorale, parce que seule la liberté économique permet la prospérité.
- Le socialisme, c'est le Mal incarné, déguisé en Bien. C'est le Diable lui-même, qui s'habille en Saint pour séduire ses victimes, et corrompre à sa cause les âmes les plus pures. Sous couvert de générosité, c'est la justification de la force, de la violence et de l'agression comme moyens pour imposer un pouvoir total et arbitraire des vainqueurs au nom même de leurs victimes.
- Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu : ne jamais se montrer pour qu'on continue à y croire.
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- Coluche
- Le socialisme a toujours été une idéologie confortable, car elle crée l'illusion que l'être humain n'a pas besoin d'assumer la responsabilité de ses propres actes, voire de sa propre existence.
- Le socialisme est une forme de méta-religion ressentimentale qui a longtemps reposé sur l’espoir de voir naître une sorte de société utopique où chacun pourrait voir ses besoins satisfaits par une providence redistributrice reposant sur la confiscation de la richesse créée et gagnée par ceux qui entreprennent, travaillent, accomplissent, sur la péjoration de la création de richesse elle-même et sur la croissance du nombre d’êtres humains à la position d’assistés permanents.
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- Guy Millière (21/02/2015)
- Le socialisme vraiment dangereux, ce n'est pas celui qui est à venir et qui ne vient jamais : c'est celui qui existe aujourd'hui, qui nous enserre de toutes parts, que le passé nous a légué de siècle en siècle, qui vit dans les institutions, dans les lois, dans les préjugés, dans les esprits, dans les mœurs.
- Tout socialisme conduit à l'esclavage de l'individu. Car qu'est-ce qu'un esclave ? C'est quelqu'un dont autrui est le propriétaire. Pour ne pas rester nominale, la propriété implique le contrôle des actes de l'esclave au profit du contrôleur. Ce qui définit exactement un esclave qui travaille sous la coercition pour satisfaire les désirs de quelqu'un d'autre.
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- Herbert Spencer (Fortnightly Review, janvier 1884)
- Dans la pratique, le socialisme corrompt non seulement l'économie, mais l'esprit humain lui-même, et érode l'ambition et la réussite qui ont rendu possible le capitalisme moderne et sorti des milliards de personnes de la pauvreté. Parler de socialisme est un énorme luxe, un luxe payé par les succès du capitalisme. L'inégalité des revenus est un gros problème, c’est certain. Mais l'idée que la solution est davantage d’État, de régulation, de dette, et moins de risque, est dangereusement absurde.
Garry Kasparov (01/03/2016)
[Q]ue
le communisme soit partiel ou complet, l’économie politique ne l’admet
pas plus que le monopole, dont il n’est que l’extension.
- Gustave de Molinari, §V de « De la production de la sécurité », Journal des économistes 22, no. 95 (Paris: Chez Guillaumin et ce, 15 février 1849), p. 282.
Ou la production communiste est supérieure à la production libre, ou elle ne l’est point ?
Si oui, elle l’est non-seulement pour la sécurité, mais pour toutes choses.
Si non, le progrès consistera inévitablement à la remplacer par la production libre.
Communisme complet ou liberté complète, voilà l’alternative !
- Gustave de Molinari, §VI de « De la production de la sécurité », Journal des économistes 22, no. 95 (Paris: Chez Guillaumin et ce, 15 février 1849), p. 284.
Les communistes n'ont pas de sexe [...] Oui,
Monsieur, les serviteurs de la Révolution n'ont pas plus de sexe que de
cœur. Le communisme a tout rétréci en eux. Ils sont la mécanique d'un
système de police, de psychiatres et de pénitenciers. Le mot peuple,
dans la bouche des membres du parti, est une farce. À ce point de
mensonge, ils ne savent plus ce que c'est que le mensonge. L'esprit de
négation a aplati en eux toute spiritualité. Il les rabaisse, les
matérialise et les enferme dans la mentalité petite-bourgeoise avec ses
hiérarchies à rebours. Si vous voulez, le communisme, c'est le côté cour
du nazisme.
- Le Cinquième Empire (1977), Dominique de Roux, éd. Le Rocher, coll. « Motifs », 2007 (ISBN 2-268-06229-7), chap. IV, p. 63
Le
stalinisme n'a existé ni en théorie ni en pratique : on ne peut parler
ni de phénomène stalinien, ni d'époque stalinienne, ces concepts ont été
fabriqués après 1956 par la pensée occidentale de gauche pour garder
les idéaux communistes.
- L'erreur de l'Occident, Alexandre Soljenitsyne, éd. Grasset, 1980, p. 46-47
Et
aussi, je vis le peu de valeur placé dans la vie humaine, le total
manque de respect pour la dignité de l'humain, la trahison de la
confiance, la terreur de la police secrète et la main sanglante de
l'assassin, durant et après ces années où je professais le communisme.
- (en) And, too, I saw the low value placed upon human life, the total lack of respect for the dignity of man, the betrayal of trust, the terror of the Secret Police and the bloody hand of the assassin, during and since, those fateful years when I embraced communism.
-
Color, Communism, and Common Sense, Manning Johnson, éd. édition électronique, 1958, p. 2
La loyauté est placée en premier parce que les
chefs du Parti communiste demandent que la loyauté au Parti soit placé
au-dessus et avant tout, et cela inclu la race, la parenté, la famille
et les amis. Cela constitue une rédition complète à la volonté de la
hiérarchie communiste. Une volonté de tout faire, d'aller partout et de
dire tout ce qu'on vous dira de dire est une condition pour adhérer au
communisme.
- (en) Loyalty is placed first because the Communist Party leaders demand that loyalty to the Party be placed above and before everything and that includes race, relatives, family and loved ones. It entails a complete surrender of the will to the communist hierarchy. A willingness to do anything, go anywhere and say anything you are told is a condition of Communist membership.
- Color, Communism, and Common Sense, Manning Johnson, éd. édition électronique, 1958, p. 12
Aucune
des justifications avancées depuis 1917 en faveur du communisme réel
n’a résisté à l’expérience ; aucun des objectifs qu’il se targuait
d’atteindre n’a été atteint : ni la liberté, ni la prospérité, ni
l’égalité, ni la paix. Si bien qu’il a disparu, sous le poids de ses
propres vices plus que sous les coups de ses adversaires. Et pourtant,
il n’a peut-être jamais été aussi farouchement protégé par autant de
censeurs aussi dénués de scrupules que depuis son naufrage.
-
La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 87
(…) l’argument selon lequel le communisme
serait démocratique parce qu’il a contribué à la lutte antifasciste
n’est pas plus recevable que celui qui consisterait à dire que le
nazisme fut démocratique parce qu’il a participé à la lutte contre le
stalinisme.
-
La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 94
Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave
que d’être assassiné par Hitler ? Il n’y a pas lieu d’établir de
distinction entre les victimes des totalitarismes "noir" ou "rouge". Le
totalitarisme nazi n’a pas fait mystère de ses intentions : il entendait
éliminer la démocratie, régner par la force et développer tout un
système de persécutions raciales. On nous dit que les communistes
avaient un idéal. Je suis presqu’enclin à trouver cela encore pire.
Parce que cela signifie que l’on a délibérément trompé des millions
d’hommes. Parce que l’on a ajouté ainsi aux crimes le mensonge le plus
abject.
- La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 108
Je m'inscrit en faux contre l'opinion
communément admise selon laquelle le communisme réel serait la
réalisation des idéaux marxistes et qu'il serait imposé aux masses,
contre leur volonté, leurs désirs et leurs intérêts, par une poignées
d'idéologues recourant à la force et au mensonge. Le communisme n'est
pas seulement un régime politique que l'on peut transformer sur un ordre
d'en haut, il est une organisation sociale de la population. Il s'est
formé un Union Soviétique, non pas conformément au projet marxiste ni au
gré des idéologues marxistes, mais en vertu des lois objectives qui
régissent l'organisation de large masse de population en un organisme
social achevé. Il est le résultat d'un processus de création historique
auquel ont pris part des millions de personnes. (...)
-
Perestroïka et contre-perestroïka, Alexandre Zinoviev, éd. Olivier Orban, 1991, p. 13
Le communisme naît de diverses façons. En
Russie, il fut le résultat du krach consécutif à la Première Guerre
mondiale, de la révolution et de la guerre civile. Il fut apporté dans
les pays d'Europe de l'Est par l'armée soviétique, vainqueur de
l'Allemagne nazie. Mais quelle que soit la diversité des voies
historiques qu'il emprunte en tel ou tel recoin de la planète, le
communisme a ceci de particulier qu'il naît pas de rien et n'est pas
totalement étranger au pays où il s'installe. (...) Les racines du
communisme existaient et existent, sous une forme ou une autre, dans les
sociétés les plus diverses. Elles existaient également dans la Russie
d'avant la révolution. Elles existent aujourd'hui dans les pays
occidentaux. Sans elles, aucune société d'envergure et un tant soit peu
développé n'est concevable. Elles représentent des phénomènes sociaux
que je qualifierai de "phénomènes communautaires". Ceux-ci ne deviennent
dominants et ne peuvent engendrer un type de société spécifique
communiste - ou "socialisme réel" - que dans des conditions bien
particulières. (...) Quoi qu'il en soit les phénomènes communautaires
eux-même sont généraux, universels. Ils sont déterminés par le simple
fait qu'un assez grand nombre d'individus se trouvent contraints de
vivre, sur des générations, en formant un tout, une communauté. (...)
Ces phénomènes communautaires sont régis à leur tour par certaine lois
objectives. Il en ressort de ce qui vient d'être dit que le communisme
n'est ni le produit, ni la continuation, ni l'aboutissement du
capitalisme. Ils ont des origines différentes. Ce n'est pas par hasard
que le communisme a fait irruption sur la scène de l'histoire, non pas
dans l'Occident hautement développé mais dans une Russie arriérée d'un
point de vue capitaliste et hautement développée sur le plan des
phénomènes communautaires : appareil d'état centralisé et puissant,
classe importante de fonctionnaires, masses habituées à se soumettre au
pouvoir, communauté paysanne. En liquidant les classes affaiblies des
propriétaires terriens et celle, pas encore solide, des capitalistes, la
révolutions d'Octobre devait balayer le terrain des relations
communautaires. Ce n'est pas non plus par hasard que le communisme a
séduit des pays de faible développement capitaliste. Le communisme, en
un mot, est l'organisation de millions de personnes en un tout, selon
les lois communautaires. Cela implique naturellement, l'instauration de
bien des choses inexistantes dans la société non communiste précédente,
ou dans la société d'un autre type. Les éléments communautaires
préexistants, prémices du communisme, se transforment dans les
conditions nouvellement créées, parfois si radicalement qu'ils semblent
n'avoir plus aucun lien avec leur anciennes manifestations. D'où
l'impression, erronée, que les relations de type communiste sont
absolument neuves. Il s'ensuit que, pour faire un pays communiste, il ne
suffit pas de prendre le pouvoir, de collectiviser l'économie ni
d'imposer une idéologie d'état. Il y faut des transformations plus
profonde à savoir : organiser différemment les masses, conformément aux
lois communautaires auxquelles doivent-être soumis tous les aspects de
la vie. (...)
- Perestroïka et contre-perestroïka, Alexandre Zinoviev, éd. Olivier Orban, 1991, p. 14-16
Ce que nous voulons, c'est combattre le
capitalisme jusqu'à sa disparition. Nous voulons que d'autres rapports
sociaux s'établissent, d'autres rapports entre les peuples. L'idée de
dépassement, c'est celle d'un processus. Tout n'est pas pourri dans ce
monde et déjà germent des éléments d'un monde plus juste et plus libre.
En grandissant, par ce processus, ils vont peu à peu participer à abolir
l'ordre ancien et toutes les logiques mauvaises qui se font jour.
Aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'on prendra l'Élysée par une
manifestation insurrectionnelle que ceux qui font régner l'exploitation
sur le monde disparaîtront. Les multinationales ne siègent pas à
l'ÉLysée et ne se réduisent pas à un gouvernement. Qu'est-ce qui peut
permettre aujourd'hui à un processus révolutionnaire de s'épanouir
pleinement, avec succès ? Je crois que c'est la mise en mouvement d'une
multitude de luttes émancipatrices qui petit à petit se mettront en
cohérence. Chacune de ces luttes porte des coups au système capitaliste,
le fragilise, et toutes ces luttes mises bout à bout donnent à
l'exigence d'un autre monde la force suffisant pour que d'autres
rapports sociaux s'établissent. C'est le contraire du mythe du « grand
soir », d'est un processus de luttes sociales et politiques qui doit
conduire à terme à une abolition réussie de ce système de domination. En
ce sens, c'est pour moi une belle formule que le « dépassement du
capitalisme ».
- Un peu de courage !, Marie-George Buffet, éd. Le cherche midi, 2004, chap. 2 (« Quels rapports sociaux ? », p. 56
K) Citations sur la Démocratie
Si la laïcité entretient un lien intime avec la démocratie,
c’est que celle-ci respecte la liberté de tous les cultes et refuse
l’intrusion de l’un ou l’autre de ces cultes dans la sphère publique,
laquelle doit rester neutre. (Jean-François Revel)
- « La démocratie, c'est deux loups et un agneau votant ce qu'il y aura au dîner. La liberté, c'est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. »
-
- attribuée à tort à Benjamin Franklin[1]
- « Il n'est point d'État auquel je refuse plus nettement le nom de chose publique qu'à celui qui est placé tout entier dans les mains de la multitude. [...] il n'existe point de peuple pour moi s'il n'est contenu dans le lien commun de la loi. Hors de là, cet assemblage d'homme est tyran aussi bien qu'un seul homme et même tyran d'autant plus odieux qu'il n'est rien de plus terrible que cette bête féroce qui prend la forme et le nom de peuple. »
-
- Cicéron, De la République
- « Les citoyens qui désignent des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; donc ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. Toute influence, tout pouvoir leur appartient sur la personne de leur mandataire, mais c'est tout. S'ils dictaient des volontés ce ne serait plus un état représentatif, ce serait un état démocratique. »
- « La démocratie c'est la liberté, comme Judas était le Christ. »
- « L’État n'est pas un Père Noël bienveillant. C'est un monstre égoïste et intrusif qui ne sera jamais satisfait et finira par étouffer l'indépendance et l'autonomie de ses sujets. Et ce monstre est soutenu par la démocratie : par l'idée que la vie de chaque être humain peut être contrôlée par la majorité. »
- « Assez curieusement, il semble que (le citoyen) ait donné son consentement à travers n'importe lequel de ses actes : qu'il dise oui, qu'il dise non ou qu'il ne se prononce pas ! Quelle doctrine peu commode ! »
- « Croire en la démocratie implique que l'on croie d'abord à des choses plus hautes que la démocratie. »
- « Si les membres du gouvernement se considèrent comme les représentants non plus des contribuables, mais des bénéficiaires de traitements, appointements, subventions, allocations et autres avantages tirés des ressources publiques, c'en est fait de la démocratie. »
- « La résurgence moderne de l'idée de collectivisme, cause principale de tous les tourments et désastres de notre temps, a eu un succès si complet qu'elle a relégué dans l'oubli les idées essentielles de la philosophie sociale libérale. Aujourd'hui, même parmi les partisans des institutions démocratiques, nombreux sont ceux qui ignorent ces idées. Les arguments qu'ils invoquent pour justifier la liberté et la démocratie sont teintés d'erreurs collectivistes ; leurs doctrines sont plutôt une distorsion du libéralisme véritable qu'une adhésion. A leurs yeux les majorités ont toujours raison simplement parce qu'elles ont le pouvoir d'écraser toute opposition ; la règle majoritaire est le pouvoir dictatorial du parti le plus nombreux, et la majorité au pouvoir n'est pas tenue de se modérer elle-même dans l'exercice de sa puissance ni dans la conduite des affaires publiques. Dès qu'une faction est parvenue à s'assurer l'appui de la majorité des citoyens et ainsi la disposition de la machine gouvernementale, elle est libre de refuser à la minorité ces mêmes droits démocratiques à l'aide desquels elle-même a précédemment mené sa lutte pour accéder à la suprématie. »
- « Il n'est pas besoin de chercher bien loin pour découvrir la raison pour laquelle la démocratie ne saurait être tenue pour un idéal suprême. La démocratie est une méthode politique, en d'autres termes, un certain type d'organisation institutionnelle visant à aboutir à des décisions politiques - législatives et administratives - et, par conséquent, elle ne peut constituer une fin en soi, indépendamment des décisions qu'elle sécrète dans des conditions historiques données. C'est précisément cette conception fonctionnelle qui doit servir de point de départ à toute tentative visant à définir la démocratie. »
- « Il semble que ce soit la destinée régulière de la démocratie qu'après une première période glorieuse pendant laquelle on la comprend comme une sauvegarde de la liberté personnelle et où elle l'assure effectivement parce qu'elle accepte les limitations posées par un Nomos supérieur à elle, la démocratie en vienne tôt ou tard à revendiquer le pouvoir de régler n'importe quelle question concrète selon la décision d'une majorité, sans égard au contenu de cette décision. »
- « Le libéralisme vise essentiellement à limiter les pouvoirs coercitifs de tout gouvernement alors que la démocratie s'assure seulement de faire en sorte que la loi de la majorité soit respectée. »
- « Plus grande est la surface de la société couverte par l'État, moins celui-ci a des chances d'être démocratique. »
- « Les sources psychologiques de la démocratie sont celles d’êtres humains encore incapables d’imaginer une société sans pouvoir. Le citoyen démocratique n’a pas dépassé la mentalité d’esclave et il n’a chassé son maître royal que pour faire du peuple un maître collectif. Pour nous, libertariens, au contraire, le refus de tout pouvoir est la voie vers l’émancipation. La seule maîtrise que nous désirons est la maîtrise de soi. C’est pourquoi la société démocratique est celle d’esclaves qui cachent leur besoin de maître, la société libertarienne est celle de maîtres qui ne veulent pas d’esclaves. »
- « La démocratie n’a pas pour objet la limitation du pouvoir, mais la désignation de celui qui l’exerce. (...) La politique se contente de restreindre la guerre de tous contre tous en établissant deux classes dans la société, celle qui aura le droit d’exercer la violence, et celle qui en sera victime. L’innovation de la démocratie dans l’ordre politique est de permettre aux victimes une participation symbolique au pouvoir des dominants. La démocratie est un exutoire collectif de la libido dominandi. C’est la source de son succès universel. Que signifie en effet déposer un bulletin dans l’urne, sinon proclamer « Voici comment je veux que les autres vivent » ? Ce bulletin ne compterait-il que pour 1/100.000.000ème du résultat final, il est emblématique. Chaque enfant y découvre que lui aussi pourra participer à un grand mouvement d’asservissement de ses petits camarades, il aura la chance un jour de leur imposer son chef et ses lois. »
- « Il convient de n'accepter la règle de la majorité comme principe fondateur d'un état démocratique que dans la mesure où elle est assortie d'un strict respect des droits naturels de l'homme, auxquels elle n'est pas autorisée à porter atteinte. Ces droits naturels, fort bien étudiés et exposés par les grands auteurs libéraux au fil des siècles, sont pour l'essentiel la liberté et la propriété, l'une et l'autre étant indissolublement liées. Car le meilleur moyen de priver l'homme de sa liberté est de lui retirer ce qui lui appartient en propre. La propriété - quelle que soit son ampleur - est à la fois un refuge et un outil. L'indépendance de l'individu lui est directement liée. »
- « Le meilleur argument contre la démocratie est fourni par une conversation de cinq minutes avec l'électeur moyen. »
- « La démocratie est le pire des régimes - à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé. » (Democracy is the worst form of government - except for all those other forms, that have been tried from time to time.)
- « La démocratie est la pire forme de gouvernement totalitaire, à l'exception de tous les autres. »
- Hitler est arrivé démocratiquement au pouvoir. Puis, une fois en place, il a supprimé purement et simplement les institutions de la démocratie. Cet épisode devrait entacher pour le moins la légitimité du principe démocratique lui-même. Ce dernier est pourtant aujourd’hui décliné sur tous les registres comme si démocratie impliquait justice et vertu. (...) Mais suffit-il d’être nombreux à avoir tort pour avoir raison ? La légitimité se dégage-t-elle seulement du nombre ? La qualité est-elle en ce domaine liée à la quantité ?
- « La démocratie est un système collectiviste, qui justifie la mainmise de l’État sur des pans entiers de la vie des individus (santé, éducation, relations de travail, culture, etc.) par le fait que les décisions qui sont prises découlent de la volonté d’une majorité. Mais qu’il s’agisse d’une majorité, d’une minorité ou d’un seul individu, ces décisions restent imposées par l’État et briment la liberté individuelle. C’est tout le contraire du libertarianisme. La liberté, c’est de pouvoir décider pour soi-même, sans se faire rien imposer, tout en respectant la personne et la propriété des autres. C’est aussi de faire des choses ensemble, de collaborer avec tous, mais uniquement sur une base volontaire. »
- « La démocratie est un système immoral. La préoccupation principale des libertariens doit être de réduire le rôle de l'État et d’éliminer les raisons de prendre des décisions collectives, non d’aider la clique de parasites étatiques à consolider son pouvoir sous prétexte de mieux refléter la volonté collective. »
- « Que le pouvoir vienne du peuple est une chose certaine et acquise dans les régimes démocratiques, mais cela ne saurait signifier qu'il ne faut mettre aucune borne à l'exercice de ce pouvoir. Quelle que soit sa source, le pouvoir peut se tromper et le fait qu'il vienne du peuple n'a pas pour effet de le mettre à l'abri de l'erreur. »
- « Le démocrate européen, idolâtre de ce qu'il appelle l'État, prend l'homme dès son berceau pour l'offrir en holocauste à la toute-puissance publique. Il professe que l'enfant, avant d'être la chose de la famille, est la chose de la cité, et que la cité, c'est-à-dire le peuple représenté par ceux qui le gouvernent, a le droit de former son intelligence sur un modèle uniforme et légal. Il professe que la commune, la province et toute association, même la plus indifférente, dépendent de l'État, et ne peuvent ni agir, ni parler, ni vendre, ni acheter, ni exister enfin sans l'intervention de l'État et la mesure déterminée par lui, faisant ainsi de la servitude civile la plus absolue le vestibule et le fondement de la liberté publique. »
- « Les citoyens possèdent des droits individuels indépendants de toute autorité sociale ou politique, et toute autorité qui viole ces droits devient illégitime. Les droits des citoyens sont la liberté individuelle, la liberté religieuse, la liberté d'opinion, dans laquelle est comprise sa publicité, la jouissance de la propriété, la garantie contre tout arbitraire. [...] Le gouvernement populaire n'est qu'une tyrannie convulsive, le gouvernement [autocratique] qu'un despotisme concentré. La souveraineté du peuple n'est [donc] pas illimitée ; elle est circonscrite dans les bornes que lui tracent la justice et les droits des individus. La volonté de tout un peuple ne peut rendre juste ce qui est injuste. »
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- Benjamin Constant (Principes de politique)
- « Une démocratie n'est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres. »
- « En démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne ».
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- Louis Latzarus
- La démocratie, c'est le pouvoir pour les poux de manger les lions.
- « Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau ».
- « L'objet de ce livre est d'aider à la défense de la liberté et de la démocratie. Je n'ignore rien des difficultés et des dangers inhérents à la démocratie, mais je n'en pense pas moins qu'elle est notre seul espoir. Bien des exemples montrent que cet espoir n'est pas vain »
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- Karl Popper, Préface à l'édition française de La Société ouverte et ses ennemis, 2 mai 1978
- « La démocratie est une façon de préserver l'État de droit. Mais il n'y a pas, dans la démocratie, de principe en vertu duquel la majorité a raison, parce que la majorité peut commettre d'énormes erreurs, mettre en place un tyran, voter pour la tyrannie, comme cela s'est produit assez fréquemment. »
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- Karl Popper, La Leçon de ce siècle, 1993[2]
- « La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. »
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- Albert Camus
- « Les politiciens ont la population qu’ils méritent. »
- « La démocratie est une croyance pathétique en la sagesse collective de l'ignorance individuelle. »
- « La démocratie est basée sur un ensemble de mensonges si puérils qu’il doit être protégé par un système de tabous bien rigides, car sinon, même les esprits médiocres le mettraient en pièces. Son premier souci est de pénaliser le jeu libre des idées... l’individu moyen ne veut pas être libre. Il veut être en sécurité. »
- « Un régime démocratique ne peut pas perdurer. Il subsiste jusqu’au moment où les électeurs découvrent qu’ils peuvent se voter des largesses aux dépens du trésor public. Dès ce moment, la majorité élit toujours les candidats qui promettent le plus de cadeaux aux frais du trésor public, avec pour conséquence que la démocratie s'écroule sous le poids d’une politique fiscale laxiste, pour être toujours suivie par une dictature. »
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- Alexander Fraser Tytler, lord Woodhouselee (apocryphe)
- « Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit. »
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- Octave Mirbeau, La Grève des électeurs
- « Le Pérou est un pays démocratique : tous les cinq ans, on élit un dictateur. »
- « La démocratie ne marche pas. Elle ne peut pas marcher, parce que tout homme est libre. Il ne peut pas transférer sa vie et sa liberté inaliénables à quelqu'un ou quelque chose extérieurs à lui-même. Quand il essaie de le faire, il cherche à obéir à une Autorité qui n'existe pas. Ce qu'il imagine être cette Autorité - Ra ou Baal ; Zeus ou Jupiter ; Cléopâtre ou le Mikado ; la Nécessité Économique, la Volonté des Masses ou la Voix du Peuple - n'a pas d'importance. Le fait têtu est qu'il n'existe pas d'Autorité, de quelque ordre que ce soit, qui contrôle les individus. Ceux-ci se contrôlent eux-mêmes. »
- « Aussi longtemps que les arguments en faveur de la liberté individuelle n'auront pas conquis les esprits, la démocratie restera un moyen très efficace d'étendre indéfiniment les activités de l'État. »
- « Toute autorité suppose l’assentiment de ceux qui la subissent, même si elle ne repose pas sur la démocratie. « Je suis leur chef, il faut bien que je les suive », disait un officier français, se faisant inconsciemment l’écho de Burke : « Ceux qui prétendent mener doivent, dans une large mesure, suivre. Ils doivent conformer leurs propositions au goût, au talent et au caractère de ceux qu’ils veulent commander. » Un ambassadeur français s’extasiait devant l’aisance avec laquelle Catherine la Grande se faisait obéir. Elle rit : « Je me renseigne pour savoir ce qu’ils ont envie de faire, et ensuite je le leur ordonne. »
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- Vladimir Volkoff (Pourquoi je suis moyennement démocrate)
- « La politique démocratique doit être comprise comme une forme de violence symbolique, où l'on décide du vainqueur de la bataille à partir de l'importance des troupes qu'il a rassemblées. »
- « "On" est un con. Admirable et profond. C'est tout le suffrage universel. »
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- Paul Morand (Journal inutile 1968-1972, 15 novembre 1969)
- « On s’est battu d’abord à coups de fusil ; on se bat à présent à coups de scrutin. »
- Les gens entrent en politique pour changer le monde. C'est une mauvaise idée. La seule bonne raison d'entrer en politique est de balayer le pouvoir pour permettre au monde de se changer lui-même.
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- Jeffrey Tucker (23/03/2014)
- Si la démocratie échoue ce n’est pas tant par désintérêt des citoyens que du fait des idées erronées qui circulent à son sujet. La démocratie souffre des mêmes maux que le socialisme parce que dans les deux cas l’individu est subordonné au collectif. Chaque décision est une décision collective et cette décision devient la norme pour tous. Fondamentalement, aucune liberté individuelle n’est en sécurité dans une démocratie. Aucune propriété n’est réellement privée. Des groupes minoritaires bien organisés peuvent piller ou asservir les autres à travers les urnes.
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- Damien Theillier (15/09/2014)
- C'est parce que je crois à l'évolution perpétuelle de l'humanité et à ses formes incessantes, que je hais tous les cadres où on veut la fourrer de vive force, toutes les formalités dont on la définit, tous les plans que l'on rêve pour elle. La démocratie n'est pas plus son dernier mot que l'esclavage ne l'a été, que la féodalité ne l'a été, que la monarchie ne l'a été. L'horizon perçu par les yeux humains n'est jamais le rivage, parce qu'au delà de cet horizon, il y en a un autre, et toujours !
- Un ami royaliste me faisait récemment remarquer que la démocratie était la pire des dictatures parce qu'elle est la dictature exercée par le plus grand nombre sur la minorité. Réfléchissez-y une seconde : ce n'est pas idiot.
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- Pierre Desproges
- La démocratie n'a rien à voir avec la liberté. La démocratie est une variante molle du communisme, et dans l'histoire des idées on l'a rarement considérée autrement.
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- Hans-Hermann Hoppe (Democracy the God that failed)
- La démocratie c'est le règne de la quantité sous toutes ses formes : la quantité brutale sous la forme du nombre, sous la forme de la masse, sous la forme de la pesanteur, c'est-à-dire le règne de tout ce qu'il y a d'anonyme, de matériel, de mécanique dans l'homme et dans le peuple. Autrement dit, la fatalité de la démocratie c'est de cultiver et de dilater jusqu'à l'éclatement le coté quantitatif du réel.
-
- Gustave Thibon
- Democracy must be something more than two wolves and a sheep voting on what to have for dinner. – James Bovard (1994)
- The course of history shows that as a government grows, liberty decreases. – Thomas Jefferson
- To sin by silence when they should protest makes cowards of men. – Abraham Lincoln
- A society that puts equality … ahead of freedom will end up with neither equality nor freedom. – Milton Friedman
- I wanted to change the world. But I have found that the only thing one can be sure of changing is oneself. – Aldous Huxley
- The democracy will cease to exist when you take away from those who are willing to work and give to those who would not. – Thomas Jefferson
- Nothing is so permanent as a temporary government program. – Milton Friedman
- A government which robs Peter to pay Paul, can always count on the support of Paul. – George Bernard Shaw
- Liberty is not a means to a political end. It is itself the highest political end. – Lord Acton
- Government is not reason; it is not eloquence; it is force. Like fire, it is a dangerous servant and a fearful master. – George Washington
- Tyranny is always better organized than freedom. – Charles Peguy
- There never was a good war or a bad peace. – Benjamin Franklin (1773)
- Democracy must be something more than two wolves and a sheep voting on what to have for dinner. – James Bovard (1994)
L) Citations sur les Coercitions
- Le monopole d'un gouvernement ne saurait valoir mieux que celui d'une boutique d'épiceries. La production de la sécurité devient inévitablement coûteuse et mauvaise lorsqu'elle est organisée en monopole. C'est dans le monopole de la sécurité que réside la principale cause des guerres qui ont, jusqu'à nos jours, désolé l'humanité.
- Quand on ne prend aucun risque, il n'y a pas de liberté. C'est ainsi que, dans une société industrielle, des lois pléthoriques faites pour notre sécurité personnelle transforment le pays en une garderie, et que les policiers engagés pour nous protéger deviennent des fouineurs.
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- Alan Watts (1915-1973), Tao : The Watercourse Way, 1975
- When only the police have guns, it's called a police state.
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- Anonyme
- Le principal problème politique est de savoir comment empêcher la puissance policière de devenir tyrannique. C'est le sens de toutes les luttes pour la liberté. (The main political problem is how to prevent the police power from becoming tyrannical. This is the meaning of all the struggles for liberty.)
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- Ludwig von Mises (1881-1973), Austrian Economist and Author
- Dieses Jahr wird in die Geschichte eingehen. Zum ersten Mal hat eine zivilisierte Nation voller Waffen-Registrierung. Unsere Straßen sind sicherer, unsere Polizei effizienter, und die Welt wird uns in die Zukunft führen zu folgen!
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- Adolf Hitler [1935] The Weapons Act of Nazi Germany.
- Un ami m'a confié : « Penser... penser... j'en ai perdu l'habitude. Il y a vingt-cinq ans que je suis dans la police ».
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- Francis Blanche
- After a shooting spree, they always want to take the guns away from the people who didn't do it. I sure as hell wouldn't want to live in a society where the only people allowed guns are the police and the military.
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- William S. Burroughs
- Only in a police state is the job of a policeman easy.
- "...cette police dont les coupables sont le prétexte, et les innocents le but.
- Si par hasard une fois entre autres ces soins de la police nous fournissent le moyen d’atteindre un vrai criminel, ce qui arrive assez rarement, il est facile de voir que ce n’est pas là l’objet essentiel de cette institution vexatoire et dispendieuse ; que le fond de l’affaire est de mettre en repos l’esprit de ceux qui gouvernent.
- Une bonne force de police est une force qui attrape davantage de délinquants qu'elle n'en emploie.
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- Peter Chippindale
- N'est-il pas paradoxal que la pizza arrive plus vite que la police quand tu l'appelles ? Non, ce n'est pas paradoxal. Cela s'appelle le libre marché.
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- Anonyme
- Un État sans police, c'est comme une soupe sans moustache !
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- Gotlib
- Il n'y a jamais eu de bonne guerre ni de mauvaise paix.
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- Carl von Clausewitz
- Là où l'armée a campé, les épineux croissent. Là où une armée est levée, les mauvaises récoltes surviennent.
- Les citoyens ordinaires n'ont pas besoin d'armes à feu, car leur possession d'armes à feu ne sert pas l'État.
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- Heinrich Himmler (1900-1945)
- Le socialiste marxiste rejette la guerre internationale parce que les ennemis sont pour lui les classes possédantes de sa propre nation et non les autres nations. L'impérialiste nationaliste rejette la révolution parce qu'il est convaincu de la solidarité d'intérêts de toutes les couches de sa nation dans la lutte contre l'ennemi étranger. Ni l'un ni l'autre ne sont des adversaires de l'intervention armée, ni l'un ni l'autre ne sont des adversaires des bains de sang comme le sont les libéraux, qui n'approuvent que la guerre défensive. Rien n'est par conséquent de plus mauvais goût pour un socialiste marxiste que de fulminer contre la guerre, rien n'est de plus mauvais goût pour un chauvin que de fulminer contre la révolution, quand cela se fait pour des considérations philanthropiques se souciant du sang innocent versé à cette occasion. Quis tulerit Gracchos de seditione querentes ? (Qui peut supporter les Gracchi quand ils se plaignent de la sédition ?)
- Contrairement à la croyance populaire, les nations ne font pas la guerre pour permettre aux fabricants d'armes de gagner de l'argent. Au contraire, les fabricants d'armes existent parce que les nations mènent des guerres. Les entrepreneurs et les capitalistes qui produisent des armes fabriqueraient d'autres biens si la demande d'armes n'était pas plus forte que celle des autres biens. L'industrie de guerre allemande s'est elle aussi développée en tant qu'entreprise privée. En tant qu'industrie nationalisée, elle peut être capable de maintenir pendant un moment l'avantage qu'elle avait gagné en tant qu'entreprise privée.
- Si les hommes veulent s'opposer à la guerre, c'est l'étatisme qu'ils doivent combattre. Aussi longtemps qu'ils soutiennent la notion tribale que l'individu est bon à être sacrifié à la collectivité, que certains hommes ont le droit de régner sur les autres par la force et qu'un « bien » (n'importe quel « bien ») peut le justifier - il ne peut pas y avoir de paix à l'intérieur d'une nation, ni de paix entre les nations.
- Il est plus facile de faire la guerre que la paix.
- La guerre ne confirme pas des arguments ; elle infirme des argumentateurs.
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- Bertrand Russell
- Il n'existe aucun moyen de se protéger contre les armes nucléaires (la seule protection actuelle résidant dans la menace de la destruction mutuelle assurée) et donc, les hommes de l’État sont en fait incapables de remplir aucune fonction de sécurité internationale aussi longtemps que ces armes existent.
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- « Il est significatif que l'argument le plus courant contre la concurrence consiste à dire qu'elle est aveugle. Il est peut-être opportun de rappeler que pour les Anciens la cécité fut un attribut de la divinité de la justice. »
- « Tout homme, tant qu'il n'enfreint pas les lois de la justice, demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son intérêt et de porter où il lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute autre classe d'hommes. »
- « Il y a des axiomes en probité, en honnêteté, en justice, comme il y a des axiomes en géométrie, et la vérité morale n'est pas plus à la merci d'un vote que la vérité algébrique. La notion du bien et du mal est insoluble au suffrage universel. Il n'est pas donné à un scrutin de faire que le faux soit le vrai et que l'injuste soit le juste. On ne met pas la conscience humaine aux voix.»
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- Victor Hugo, s'adressant à Louis Bonaparte
- « Prions l'autorité de rester dans ses limites ; qu'elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d'être heureux. »
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- Benjamin Constant (De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes)
- « Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous. »
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- Han Fei, Le Tao du Prince
- Les impôts sont une calamité pour les gens et un cauchemar pour le gouvernement. Pour les premiers, ils sont toujours excessifs, alors que pour les seconds, ils ne sont jamais suffisants.
- Il ne fait pas doute qu'un impôt exorbitant, équivalant par exemple, en temps de paix comme en temps de guerre, à la moitié ou même au cinquième de la richesse de la nation, justifierait, comme tout abus caractérisé de pouvoir, la résistance du peuple.
-
- Adam Smith, (Leçons de jurisprudence)
- L'impôt peut entraver l'industrie du peuple et le détourner de s'adonner à certaines branches de commerce ou de travail
- Un impôt inconsidérablement établi offre beaucoup d'appât à la fraude.
- Avec un gouvernement juste, il y a peu d'impôts.
- Tout impôt inutile est une atteinte contre la propriété, d'autant plus odieuse qu'elle s'exécute avec toute la solennité de la loi, d'autant plus révoltante que c'est le riche qui l'exerce contre le pauvre, l'autorité en armes contre l'individu désarmé.
- L'impôt est infalliblement nuisible.
- Ainsi, le peuple n’est pas misérable seulement parce qu’il paie au-delà de ses moyens, mais il est misérable encore par l’usage que l’on fait de ce qu’il paie.
- L'impôt est une agression et une pénalité contre la propriété acquise et produite, qui conduit nécessairement à une réduction de la création de richesse incorporée dans cette propriété, et à un abaissement du niveau général de vie. L'impôt est un transfert forcé, non consenti, d'actifs patrimoniaux.
- Un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte.
- Lever un impôt, c'est faire tort à la société.
- Le meilleur de tous les impôts est le plus petit.
- La Spoliation est un principe de haine et de désordre, et si elle revêt une forme plus particulièrement odieuse, c'est surtout la forme légale.
- Si l’impôt n’est pas nécessairement une perte, encore moins est-il nécessairement une spoliation.
- Dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle.
- Grâce à la bureaucratie et au socialisme, il n’y aura bientôt que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent.
- Le goût des fonctions publiques et le désir de vivre de l'impôt n'est point chez nous une maladie particulière à un parti, c'est la grande et permanente infirmité de la nation elle-même.
- Le fait est que, tel un voleur de grand chemin, le gouvernement vous dit : la bourse ou la vie ! Il est vrai qu'il ne vous attaque pas dans un lieu désert, au bord de la route, vous braquant un pistolet sur la tête pour vous vider les poches. Mais le vol n'en est pas moins un vol, et il n'en est que plus lâche et honteux.
- Ce nom depuis tant de siècles odieux et maudit : l'impôt
- La taxe n'est pas répartie en raison de la force, de la taille, ni du talent : elle ne peut l'être davantage en raison de la propriété. Si donc l'État me prend plus, qu'il me rende plus, ou qu'il cesse de me parler d'égalité des droits ; car autrement la société n'est plus instituée pour défendre la propriété, mais pour en organiser la destruction. L'État, par l'impôt proportionnel, se fait chef de bande ; c'est lui qui donne l'exemple du pillage en coupes réglées ; c'est lui qu'il faut traîner sur le banc des cours d'assises, en tête de ces hideux brigands, de cette canaille exécrée qu'il fait assassiner par jalousie de métier.
- Que fait l'impôt? Il enlève soit au producteur, soit au consommateur, une portion plus ou moins considérable du produit destiné, partie à la consommation immédiate, partie à l'épargne, pour l'employer à des fins moins productives ou destructives, et plus rarement à l'épargne. (...) Il est impossible de savoir si le prix fixé par le gouvernement investi du monopole de la fourniture de ses services ne dépasse pas abusivement celui qu’aurait établi la concurrence. (...) L'État a beau élever le prix de ses services ou en abaisser la qualité, la nation, sa cliente, ne peut les refuser. Si ruineux que soit l'impôt, l'État est amplement pourvu des pouvoirs nécessaires pour la contraindre à payer.
- L'impôt est une restriction de liberté.
- Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôts.
-
- Attribué à Karl Marx
- Si en France on établit l’impôt sur le revenu, on commencera avec un taux progressif fort supportable, et puis, chaque année, à l’occasion du budget, on l’augmentera.
- Il est doux de prendre sa part d'un impôt qu'on ne paie pas.
- L'impôt ne doit pas être un instrument de spoliation.
- L'impôt progressif est un mode exagéré d'expropriation.
- La progressivité n'est rien de plus qu'une invitation ouverte à la discrimination.
- Le gouvernement ne taxe pas pour obtenir l’argent dont il a besoin, le gouvernement trouve toujours un besoin pour l’argent qu’il reçoit.
- Un contribuable, c'est quelqu'un qui travaille pour l'État, mais qui n'a jamais eu besoin de passer un concours.
- Si l'impôt, payé sous la contrainte, est impossible à distinguer du vol, il s'ensuit que l'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais.
- L'impôt est un vol, purement et simplement, même si ce vol est commis à un niveau colossal, auquel les criminels ordinaires n’oseraient prétendre.
- L'imposition est sur un pied d'égalité avec les travaux forcés.
- Difficile de justifier un impôt progressif dont le seul but est de redistribuer les revenus.
- Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
- L'évasion fiscale préserve la liberté des citoyens en asphyxiant le budget de l'État. Ceux qui la pratiquent n'en profitent pas seulement eux-mêmes, ils rendent service à toute la collectivité en freinant la prolifération des bureaucraties.
- D'après tous les principes de la morale la plus universelle, le fait d'exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l'État - le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie - s'appelle un vol. (...) L'impôt fondé sur le principe de la justice sociale et de la réduction des inégalités donne lieu aux spoliations les plus injustes.
- Tout cela n'a qu'un but : détourner l'argent des poches des citoyens (sujets), vers leurs élus (maîtres). L'État s'accapare de larges parts des ressources des citoyens, les laissant souvent dans une misère qui forcément fait d'eux une clientèle toute trouvée.
-
- Hervé Duray (L'état est une secte)
- Le jour est proche où nous n'aurons plus que l'impôt sur les os.
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- Michel Audiard
- Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
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- Michel Audiard
- La force des gouvernements est en raison inverse du poids des impôts.
- Puisque l'impôt a une assiette, pourquoi mange-t-il toujours dans la nôtre ?
-
- Pierre Véron
- Éviter de payer des impôts est la seule recherche intellectuelle gratifiante.
- Verser de l'argent dans les mains d'un percepteur ressemble terriblement à l'opération niaise qui consiste en le jet d'une pareille somme dans un abîme probablement sans fond.
-
- Alphonse Allais
- Il faut demander plus à l'impôt et moins aux contribuables.
-
- Alphonse Allais
- La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
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- Clémenceau
- Les hommes sont des honnêtes gens devenus tristes parce que ceux qui ont fabriqué les impôts les obligent à être des voleurs.
-
- Sacha Guitry
- Les impôts ont été inventés pour que tout le monde n'ait pas envie de réussir.
-
- Philippe Bouvard
- Mon percepteur des contributions m'abandonne généreusement une partie de ce que je gagne.
-
- Hergé
- Quand je donne quatre coups de pédales, il y en trois pour l’État et un pour moi.
-
- Bernard Hinault (champion de France de cyclisme)
- Il n’y a pas de pire tyrannie que celle qui oblige quelqu’un à payer pour ce qu’il ne veut pas, uniquement parce que vous pensez que c’est pour son bien.
-
- Robert A. Heinlein (Révolte sur la Lune)
- L'impôt sur le revenu : une machine forgée pour dépouiller sous le couvert de la solidarité certains citoyens au profit de certains autres.
- On n'a pas le droit de prendre de l'eau dans la mer, à cause du sel. C'est voler l'État.
-
- Jules Renard (Renard écrit cette phrase en 1909 dans son Journal, en effet la gabelle, impôt sur le sel, est toujours en vigueur depuis 1806 et ne sera abolie qu'en 1946)
- La seule différence entre la taxation et la taxidermie est qu'avec la taxidermie on sauve sa peau.
-
- Mark Twain
- Quelle est la différence entre un taxidermiste et un percepteur ? Le taxidermiste ne prend que la peau.
-
- Mark Twain
- La fiscalité, c’est le vol et le brigandage par lesquels une partie de la population, à savoir la classe dirigeante, s’enrichit au détriment du reste de la population, à savoir les gouvernés.
- Fiscalistes de tous les pays, ne vous laissez pas priver de la captation !
-
- Peter Sloterdijk (Repenser l’impôt)
- L'impôt est tenu comme mieux réparti quand il est payé par les autres.
- Qui paye ses impôts vole sa famille.
-
- Anonyme
- D’après tous les principes de la morale la plus universelle, le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol.
- L'impôt, tu l'aimes ou tu l'acquittes !
-
- Anonyme
- Le droit public vous permet, si vous êtes un agent de l’État, de faire des choses que le droit privé ne vous permet jamais de faire. Si je vole l'argent de votre portefeuille, je serai puni en tant que citoyen privé. Si je fais toutefois cela en tant qu'agent du fisc, ce n'est pas considéré comme un crime, même si du point de vue de la personne qui subit le vol il n'y a absolument aucune différence. Le droit public permet de voler.
- Payer ses impôts est un devoir glorieux !
-
- Mao Zedong
- Nous sommes Urssaf, Cancras et Carbalas, Qui que tu sois, quoi que tu fasses, Faut qu'tu craches, faut qu'tu payes. Pas possible que t'en réchappes, Nous sommes les frères qui rapent tout... Je t'offre un pot ?
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