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décembre 23, 2025

Clin d'oeil sur l'Ukraine: Aides & Vérité

Sommaire:

A) - Les dépenses de la France en Ukraine : entre transparence officielle et estimations contestées 

B) -  Le Premier ministre belge ose briser le tabou et dire la vérité sur l’Ukraine

 


 

A) - Les dépenses de la France en Ukraine : entre transparence officielle et estimations contestées  

Depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, la France a fourni un soutien massif à Kiev, mêlant aide militaire, financière, humanitaire et contributions européennes. Les chiffres officiels, publiés par le gouvernement français et des instituts indépendants comme le Kiel Institute, se situent autour de 15 à 20 milliards d'euros en engagements cumulés bilatéraux et indirects. Cependant, des voix critiques, dont celle d’Hervé Hannoun, ancien haut fonctionnaire (notamment directeur général adjoint de la Banque des règlements internationaux et ancien sous-gouverneur de la Banque de France) et analyste économique sur X (@HerveHannoun), dénoncent un coût bien plus élevé, souvent masqué par des projections futures et des mécanismes européens. Ces écarts soulèvent des interrogations sur la réalité des dépenses et leur transparence.


 
Les chiffres officiels : un soutien bilatéral modéré

Selon les données du ministère des Armées et du Kiel Institute (mise à jour fin 2025), la France a engagé environ 4 à 5 milliards d'euros en aide militaire bilatérale depuis 2022. Cela inclut des livraisons d’équipements (canons Caesar, missiles SCALP, blindés AMX-10RC) et la formation de milliers de soldats ukrainiens.

L’aide humanitaire s’élève à plus de 400 millions d'euros, tandis que les coûts liés aux réfugiés ukrainiens en France (accueil, protection) ajoutent environ 5 milliards. La quote-part française dans les aides européennes (macrofinancières, Facilité européenne pour la Paix) porte le total bilatéral et indirect à 14-20 milliards d'euros selon le Kiel Institute.

En 2024-2025, des annonces comme 2 milliards supplémentaires en mars 2025 (munitions, blindés) ou le fonds de 200 millions pour les infrastructures ukrainiennes confirment un engagement continu, mais sans explosion soudaine.

L’analyse critique d’Hervé Hannoun : un compteur à plus de 70 milliards

Sur X, Hervé Hannoun met à jour régulièrement un « compteur » des engagements français, estimant en décembre 2025 un total de 71,5 milliards d'euros en aides cumulées, plus 4,1 milliards de risques contentieux liés aux actifs russes gelés. Sa décomposition inclut :

  • Quote-part française des aides UE : ~19 milliards (macrofinancière, BEI).
  • Aides bilatérales : ~17 milliards (militaire 8 milliards, réfugiés 5,5 milliards, etc.).
  • Engagements OTAN 2025 : 40 milliards répartis par PIB.
  • Autres : Facilité européenne pour la Paix, dons de Mirage 2000, budget UE futur (2028-2034), emprunt UE de 90 milliards (quote-part française 16 milliards).

Hannoun argue que ces engagements futurs (projections OTAN, budget UE) et les risques juridiques gonflent artificiellement les chiffres, mais reflètent des décisions réelles prises sans pleine transparence.

Ces estimations dépassent largement les montants officiels, car elles agrègent des projections à long terme et des contributions indirectes.

Absence de contrôle parlementaire et questions constitutionnelles

Le gouvernement français s’appuie souvent sur des débats non contraignants au titre de l’article 50-1 de la Constitution pour informer le Parlement. Cependant, les articles 35 (interventions armées) et 53 (traités engageant les finances publiques) exigent un vote contraignant pour des engagements militaires prolongés ou des traités financiers majeurs.

Les accords de sécurité franco-ukrainiens (février 2024) et les aides massives n’ont pas fait l’objet de ratification parlementaire. Des pétitions citoyennes et des officiers retraités ont saisi le Sénat pour exiger un vote, soulignant que ces engagements, sans consultation populaire, violent potentiellement la Constitution.

Le vrai coût pour les Français : priorités nationales en jeu ?

Ces aides, même au bas de l’échelle officielle, représentent un effort financier significatif dans un contexte de dette publique française à plus de 3 400 milliards d’euros (117 % du PIB). Elles dépassent largement le budget annuel de l’Agence française de développement (12-14 milliards pour la coopération internationale).

Quel retour sur investissement pour la France ? Sécurité européenne accrue, mais au prix d’une dette accrue et d’une absence de débat démocratique. Les décisions relèvent souvent de l’exécutif seul, sans vote parlementaire engageant, ce qui interroge la légitimité. Le peuple français, selon les sondages, reste majoritairement opposé à une escalade et priorise les enjeux internes.

En agissant sans mandat clair, les gouvernements successifs sous Emmanuel Macron semblent contourner ce mandat implicite.

 Le Collectif citoyen, France-Soir

https://www.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-economie/les-depenses-de-la-france-en-ukraine-entre-transparence

 Sur X, Hervé Hannoun met à jour régulièrement un « compteur » des engagements français, ci-dessous:

UPDATE DU 19/12/2025: 

❌COMPTEUR DU COÛT DES AIDES DE LA FRANCE À L’UKRAINE EN TERME D’ENGAGEMENTS CUMULÉS DEPUIS 2022: 👉71,5 MDS DE COÛT DES AIDES, A QUOI S’AJOUTENT👉4,1 MDS DE RISQUE CONTENTIEUX LIÉ À L’UTILISATION DES ACTIFS DE LA BANQUE CENTRALE DE RUSSIE AU PROFIT DE L’UKRAINE. 👉LE RISQUE TOTAL ATTEINT DONC 75,6MDS ❌75,6 MDS, C’EST UNE PART NOTABLE DE LA MARGE DE MANOEUVRE FINANCIÈRE DE L’ETAT FRANÇAIS QUI EST ENGLOUTIE EN UKRAINE DEPUIS 2022. 

 I/ Décomposition des € 71,5 MDS d’aides cumulées de la France à l’Ukraine engagées (👉commitments) par le Président Macron depuis 2022: 

A/ Quote-part🇫🇷des aides de l’UE: 19,04 MDS (Source: Kiel Institute) Dont: -Macrofinancial assistance EU: 18,44MDS -BEI : 0,59 MD (Part France: autour de 18%) 

B/ Aides bilatérales: 16,95 MDS Dont: -Aide militaire (selon Kiel Institute) 8,28 MDS -Aide aux réfugiés 5,52 MDS -Aide humanitaire 0,8 MD -Aide financière (Trésor) 0,8 MD -Formation militaire 0,3 MD -Aides de l’AFD :Agence developpement 0,45 MD -Fonds de soutien aux infrastructures ukrainiennes critiques:2024/2027 0,8 MD 

C/ Engagement pris pour 2025 au sommet de l'OTAN à Washington le 10/7/2024: € 40 MDS d'aide militaire à l'Ukraine répartis en fonction du PIB des pays membres. 

D/“Facilité européenne pour la Paix” : 1 MD Il s’agit d’un financement extrabudgétaire 2021/2027 fondé notamment sur des contributions de la France (pour 20%) et l’Allemagne.Cette facilité versera 11 mds à l’Ukraine. Coût France de 2 MDS,ramené à 1 MD pour éviter des doubles comptes avec l’aide militaire bilatérale mentionnée en B/ 

E/ DON de 6 MIRAGE 2000-5 en 2025: 0,3 MD 

G/BUDGET UE VON DER LEYEN 2028/34 : 18 MDS Il prévoit 100 MDS de plus pour l’Ukraine pour renflouer la Facilité pour l’Ukraine. La France supporterait, en tant que deuxiéme pays contributeur de l’UE, 18% soit 18 MDS sur 100 MDS❗️ 

H/PROGRAMME EU SAFE nd La France va emprunter à l’UE 16,2 MDS sur 150 MDS. La part allant à l’Ukraine n’est pas révèlée. 

I/ EMPRUNT DE 90 MDS pour l’Ukraine décidé par le Conseil européen le 19/12/2025 pour 2026/27. Quote-part France: 18% =16,2 MDS. 16,2 MDS 

TOTAL AIDES 🇫🇷À L’UKRAINE: 71,5 MDS II/ A CES 71,5 MDS D’AIDES A L’UKRAINE S’AJOUTENT 4,1 MDS AU TITRE DE RISQUES CONTENTIEUX PRIS AVEC LA BANQUE CENTRALE DE RUSSIE (BCR) 

A/Transfert par l’UE à l’Ukraine le 24/6/2024 (2,4 MDS) et le 9/4/2025 (2,1 MDS) de 4,5 mds de revenus pour l’année 2024 d’actifs gelés appartenant à la BCR. La BCR les réclamera: risque pour la France égal à 18% de 4,5MDS, soit: O,8 MD 

B/ RISQUE LIÉ AU PRÊT “ERA” DE 18,1 MDS DE L’UE A L’UKRAINE FINANCÉ PAR LES REVENUS DE LA BCR, DÉCIDÉ AU G7 DE JUILLET 2024: Ce montage consiste pour l’UE à emprunter sur les marchés pour accorder un prêt de l’UE à l’Ukraine de 18,1 MDS, prêt que l’Ukraine n’aurait pas à rembourser, car l’UE se servirait sur les revenus des actifs gelés de la BCR. Ce prêt à l’Ukraine a une durée de 45 ans et serait remboursé par les revenus de 210 MDS d’actifs de la BCR. Il est à redouter que la BCR ouvre un contentieux pour la perte de ses revenus sur la 45 durée du prêt. Risque France: 3,3 MDS 👉

GRAND TOTAL: AIDES A L’UKRAINE 71,5 MDS+ RISQUE CONTENTIEUX BCR 4,1 MDS = 75,6 MDS❗️


 

Combien l'Ukraine a t'elle englouti depuis le début du conflit ?? Tous les pays confondus UE , états-Unis etc.. ? 

Plus de 500 milliards d’aides ont déjà été engagés à ce jour depuis 2022 par l’Occident (G7+UE+Norvége…), si vous additionnez le total publié par Kiel Institute au 10 décembre (tableau joint fléché) et les 90 milliards décidés hier par l’UE. Si on compte aussi les 100 milliards de plus rajoutés pour l’Ukraine par Von der Leyen dans son budget 2028/34 ,on passe à 600 milliards engloutis en termes d’engagements 

Et 43 milliards disparus 👻 un aveux déjà assumé 🤦🏼‍♀️…. C’est Noël sur les comptes offshores

 


 

B) -  Le Premier ministre belge ose briser le tabou et dire la vérité sur l’Ukraine 

Dans un continent déjà ébranlé par des années de tensions géopolitiques, les discours enflammés des dirigeants européens faucons – ces va-t-en-guerre qui prônent une escalade militaire sans fin en Ukraine – résonnent comme un chant funèbre pour la paix et la prospérité. À l’heure où l’hiver 2025 mord cruellement les budgets des ménages européens, épuisés par l’inflation galopante et les sanctions qui se retournent contre nous, ces leaders persistent à nous entraîner dans un conflit proxy qui menace de devenir notre propre tombeau. Leur rhétorique de « victoire à tout prix » contre la Russie n’est qu’une fable dangereuse, un mirage qui ignore la réalité du terrain et les leçons de l’Histoire. Heureusement, des voix lucides émergent pour briser ce consensus mortifère, à l’image du courageux Bart De Wever, Premier ministre belge, dont les récentes déclarations claquent comme un rappel salutaire à la raison.

L’illusion d’une victoire militaire : les dirigeants européens aveuglés par l’idéologie

Rappelons les faits : depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, l’Union européenne a déversé des centaines de milliards d’euros en aides militaires et sanctions, sous la houlette de figures comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Kaja Kallas, haute représentante pour les Affaires étrangères. Ces « faucons » de Bruxelles, alliés à des chefs d’État comme Emmanuel Macron en France ou Friedrich Merz en Allemagne, martèlent un narratif simpliste : la Russie doit être « vaincue stratégiquement », quoi qu’il en coûte. Lors du sommet de l’OTAN en décembre 2025, le secrétaire général Mark Rutte a ainsi averti que l’Alliance est « prête à faire ce qu’il faut » pour contrer les « menaces russes ». Derrière ces discours belliqueux se cache une escalade irresponsable : livraisons d’armes lourdes à l’Ukraine, embargo total sur le gaz russe d’ici 2027, et même des appels à une mobilisation générale, y compris des femmes, pour préparer une « grande guerre » contre Moscou. Giorgia Meloni en Italie, pourtant issue d’un courant eurosceptique, s’aligne sur cette ligne dure, malgré un opinion publique italienne tiède et des coalitions internes flirtant avec Matteo Salvini plutôt favorable à Vladimir Poutine.

Mais cette posture n’est pas seulement idéologique ; elle est économiquement suicidaire.

Les sanctions ont fait bondir les prix de l’énergie en Europe, provoquant une récession larvée et une dépendance accrue aux importations américaines de gaz liquéfié, au prix fort. Pire, comme le soulignent des critiques venues même de la Maison Blanche sous Donald Trump, ces leaders européens prolongent le conflit en encourageant Kiev à viser des « concessions territoriales irréalistes » de la Russie, sabotant ainsi les efforts de paix. En novembre 2025, face au plan de paix en 28 points de Trump – qui, malgré ses biais plutôt pro-russes, visait une résolution rapide –, des sommets européens à Johannesburg ont vu Macron, Starmer et Merz rejeter en bloc toute idée de compromis, insistant sur des « lignes rouges » comme l’interdiction de tout plafonnement de l’armée ukrainienne ou l’absence de troupes européennes sur place. Résultat ? Une Europe divisée, marginalisée par Washington, et un risque croissant d’escalade : la Russie, loin d’être affaiblie, consolide ses gains territoriaux, tandis que nos armées s’épuisent en guerre par procuration.

Ces va-t-en-guerre, obsédés par une « défaite stratégique » de Moscou, ignorent les avertissements d’experts : sans soutien américain massif – que Trump conditionne à une paix rapide –, l’Europe ne peut ni gagner ni soutenir indéfiniment ce bourbier. Comme l’écrit le World Socialist Web Site, même les plus belliqueux admettent en privé que « sans l’Amérique, la guerre contre la Russie ne peut être poursuivie, encore moins remportée, dans les trois à cinq prochaines années ».

Leur entêtement n’est pas du courage, mais de l’aveuglement : il nous mène droit à l’abîme d’une confrontation nucléaire, d’une ruine économique, et d’une perte de souveraineté face à un Trump imprévisible.

Bart De Wever : le courage de la clairvoyance face à la bulle européenne

C’est dans ce climat étouffant que Bart De Wever, Premier ministre belge depuis fin 2024, ose briser le tabou. Lors d’une conférence aux Grandes Conférences Catholiques au Bozar, le 1er décembre 2025, il lâche une vérité crue : « Mais qui croit vraiment que la Russie va perdre en Ukraine ? C’est une fable, une illusion totale. Ce n’est même pas souhaitable qu’elle perde et que l’instabilité s’installe dans un pays qui a des armes nucléaires. Qui croit que Vladimir Poutine va accepter calmement la confiscation des avoirs russes ? » Ces mots, prononcés dans le contexte d’un débat sur la saisie des actifs russes gelés en Belgique, ont choqué la « bulle européenne ». Des médias d’Europe de l’Est ont crié au scandale, et en Belgique même, des députés comme Kjell Vander Elst (Open VLD) ont fustigé un « message démoralisant pour les Ukrainiens ». Pourtant, De Wever n’appelle pas à l’abandon : il réaffirme un « soutien indéfectible à l’Ukraine », mais plaide pour des concessions en vue de la paix, qualifiant la confiscation d’actifs de « vol inédit » qui minerait la crédibilité financière de l’Occident.

Son discours, amplifié par de nombreuses sources internationales, qui y voient une reconnaissance réaliste de l’impasse militaire,a reçu un soutien inattendu au Parlement belge, où les applaudissements ont fusé malgré les divergences partisanes.

De Wever incarne ici une clairvoyance rare : il distingue le soutien à la liberté ukrainienne – « Nous choisissons toujours la paix, la liberté et la démocratie » – d’une escalade suicidaire. En refusant le mirage d’une « défaite russe », il protège non seulement son pays, mais l’Europe entière d’une dérive vers le chaos. Comme l’évoque des publications sur les réseaux sociaux relayant ses propos, ce « choc » est en réalité un électrochoc nécessaire pour une élite déconnectée.

Vers une paix réaliste : l’urgence d’un réveil européen

Les va-t-en-guerre de Bruxelles et des capitales européennes nous ont trop longtemps hypnotisés avec leur fable d’une victoire inévitable. Leurs chefs de files, critiquée jusqu’en Amérique comme un frein à la paix, expose nos nations à des risques existentiels : instabilité nucléaire, effondrement économique, et une perte d’influence face à un monde multipolaire. Bart De Wever, par son courage et sa clairvoyance, nous rappelle que la vraie force réside dans la diplomatie pragmatique, non dans l’illusion belliqueuse. 

https://multipol360.com/le-premier-ministre-belge-ose-briser-le-tabou-et-dire-la-verite-sur-lukraine/

  

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