L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Mondialisation, droits de l'homme et démocratie
Commerce, développement et réformes politiques
L'existence d'un lien entre commerce, développement et réformes politiques n'est pas un simple cliché. En théorie comme dans la pratique, la liberté économique et la liberté politique se renforcent mutuellement. Les philosophes politiques, d'Aristote à Samuel Huntington, ont noté que le développement économique et l'expansion de la classe moyenne pouvaient fournir un terrain plus fertile à la démocratie.
Le commerce et la mondialisation peuvent stimuler les réformes politiques en permettant aux gens d'exercer une influence plus grande sur leur existence quotidienne. Dans les pays peu développés, l'expansion des marchés signifie que les gens n'ont plus besoin de soudoyer leurs fonctionnaires ou de les supplier pour obtenir l'autorisation d'importer un poste de télévision ou des pièces détachées pour leur tracteur. Le contrôle des changes ne limite plus leur liberté de voyager à l'étranger. Ils peuvent acquérir plus facilement les outils de la communication tels que téléphones portables, accès à l'internet, télévision par satellite et télécopieurs.
En tant que travailleurs et producteurs, les habitants des pays plus ouverts sont moins tributaires des autorités pour leur source de revenu. Ainsi, dans une économie ouverte favorable à l'économie de marché, le gouvernement ne peut plus priver les journaux indépendants de papier d'imprimerie quand ces derniers déplaisent au pouvoir. Dans une économie et une société ouvertes, « l 'effet CNN » de la presse mondiale et de l'attention des consommateurs met en lumière et dénonce les abus infligés aux travailleurs. Les sociétés multinationales ont plus tendance à offrir des avantages et des salaires compétitifs dans des pays en voie de développement ouverts au monde que dans les pays fermés.
Le commerce et la mondialisation peuvent stimuler les réformes politiques en permettant aux gens d'exercer une influence plus grande sur leur existence quotidienne. Dans les pays peu développés, l'expansion des marchés signifie que les gens n'ont plus besoin de soudoyer leurs fonctionnaires ou de les supplier pour obtenir l'autorisation d'importer un poste de télévision ou des pièces détachées pour leur tracteur. Le contrôle des changes ne limite plus leur liberté de voyager à l'étranger. Ils peuvent acquérir plus facilement les outils de la communication tels que téléphones portables, accès à l'internet, télévision par satellite et télécopieurs.
En tant que travailleurs et producteurs, les habitants des pays plus ouverts sont moins tributaires des autorités pour leur source de revenu. Ainsi, dans une économie ouverte favorable à l'économie de marché, le gouvernement ne peut plus priver les journaux indépendants de papier d'imprimerie quand ces derniers déplaisent au pouvoir. Dans une économie et une société ouvertes, « l 'effet CNN » de la presse mondiale et de l'attention des consommateurs met en lumière et dénonce les abus infligés aux travailleurs. Les sociétés multinationales ont plus tendance à offrir des avantages et des salaires compétitifs dans des pays en voie de développement ouverts au monde que dans les pays fermés.
La liberté économique et l'augmentation des revenus, à
leur tour, aident la classe moyenne à s'instruire, notamment sur le
plan politique. Une classe plus importante d'hommes
d'affaires et une société civile plus aisée donnent naissance à des
dirigeants et à des centres d'influence en dehors du gouvernement. Avec
le temps, les gens qui jouissent de liberté sur le plan
économique veulent également exercer leurs droits politiques et
civils et s'attendent à pouvoir le faire. En revanche, un gouvernement
qui coupe ses citoyens du reste du monde peut plus
facilement les tenir sous sa dépendance et les priver des ressources
et de l'information qu'ils pourraient utiliser pour contester son
autorité.
Les progrès de la démocratisation
La théorie veut que le commerce, le développement et
la liberté politique et civile soient liés dans le monde réel. Tout le
monde peut reconnaître que la mondialisation est plus
forte qu'il y a trente ans mais on est moins conscient du fait que
le monde est plus démocratique qu'il n'était alors. Selon les enquêtes
les plus récentes de Freedom House, la
proportion de la population mondiale qui jouit pleinement de la
liberté politique et civile s'est accrue considérablement au cours des
trois dernières décennies, de même que la proportion de
gouvernements démocratiques.
Dans son rapport annuel publié en décembre 2005,
cette organisation de recherche sur les droits de l'homme signale que
46 % de la population mondiale vivent maintenant dans
des pays classés comme libres, « des pays dans lesquels les citoyens
peuvent rivaliser sur le plan politique, dans un climat caractérisé par
le respect des libertés civiles, par une vie
civique remarquablement indépendante et par des médias
indépendants. » Par opposition aux 15 % de l'humanité qui jouissaient
d'un niveau équivalent de liberté en 1973, le pourcentage de
gens qui vivent dans des pays « non libres », c'est-à-dire
systématiquement privés de la liberté politique et civile, est tombé de
47 à 36 % pendant la même période. Le pourcentage
de la population des pays « partiellement libres » s'est maintenu à
18 %. Pendant la même période, le pourcentage de gouvernements
démocratiques a atteint 64 %, soit le niveau
le plus élevé des 33 années étudiées par Freedom House.
Principalement grâce aux vents libérateurs de la
mondialisation, l'augmentation de 11 points de pourcentage de la
proportion de la population mondiale qui, dans les trente
dernières années, est passée de « non libre » à « libre » signifie
que 650 millions d'êtres humais de plus jouissent aujourd'hui d'une
liberté civile et politique qui semble
aller de soi dans des pays comme les États-Unis, le Japon et la
Belgique, au lieu de souffrir sous le genre de tyrannie qu'on continue à
constater dans la plupart des pays répressifs.
À l'intérieur des pays, un lien semble également
exister entre la liberté économique et la liberté politique. Une étude
réalisée en 2004 par le Cato Institute et intitulée
« Troquer la tyrannie contre la liberté » constate que les pays
relativement ouverts à l'économie mondiale ont beaucoup plus de chances
d'être des démocraties qui respectent la liberté
civile et politique de leurs habitants que les pays relativement
fermés. Et ces derniers ont beaucoup plus tendance à refuser
systématiquement la liberté civile et politique à leurs habitants que
les pays ouverts.
Des réformes économiques aux réformes politiques
Au cours des deux dernières décennies, un certain
nombre de pays ont suivi la voie de réformes économiques et commerciales
menant aux réformes politiques. Dans les années 1980, la
Corée du Sud et Taïwan étaient encore gouvernés par des régimes
autoritaires qui ne permettaient guère une contestation ouverte.
Aujourd'hui, après des années d'expansion du commerce et
d'augmentation des revenus, ces deux pays sont des démocraties
multipartites qui respectent pleinement la liberté politique et civile
de leurs citoyens. D'autres pays qui ont résolument suivi
cette double voie de réforme sont le Chili, le Ghana, la Hongrie, le
Mexique, le Nicaragua, le Paraguay, le Portugal et la Tanzanie.
En d'autres termes, les gouvernements qui accordent à
leurs citoyens une grande liberté pour leur participation au commerce
international s'aperçoivent qu'il est de plus en plus
difficile de les priver de liberté politique et civile, alors que
les gouvernements qui « protègent » leurs citoyens derrière des
barrières tarifaires et autres obstacles au commerce
international peuvent beaucoup plus facilement leur refuser les
mêmes libertés. Certes la corrélation entre l'ouverture économique et la
liberté politique n'est pas absolue dans tous les pays,
mais les tendances générales sont indéniables.
Ce phénomène a une application dans la politique
étrangère américaine car le commerce et le développement, ainsi que
leurs avantages économiques, peuvent s'avérer être de puissants
instruments de promotion de la liberté et de la démocratie à travers
le monde.
En Chine par exemple, les réformes économiques et la
mondialisation laissent espérer des réformes politiques. Après 25 années
de réformes et de croissance rapides, une classe
moyenne en expansion jouit pour la première fois d'indépendance pour
l'acquisition d'un logement, les voyages à l'étranger et la coopération
avec des entreprises économiques non soumises à un
contrôle gouvernemental. Le nombre de lignes téléphoniques, de
téléphones portables et d'utilisateurs de l'internet a augmenté
exponentiellement au cours des dix dernières années. Des millions
d'étudiants et touristes chinois voyagent à l'étranger chaque année.
Ce ne peut être qu'une bonne nouvelle pour la liberté individuelle en
Chine en même temps qu'un problème croissant pour le
gouvernement.
La liberté du commerce et la mondialisation peuvent
aussi contribuer à la promotion de la démocratie et des droits de
l'homme au Moyen-Orient. Dans un discours prononcé en mai 2003
dans lequel il exposait son plan en faveur d'une zone de
libre-échange au Moyen-Orient, le président Bush déclarait :
« Le monde arabe a une grande tradition culturelle mais il ne profite généralement pas du progrès économique de notre époque. À travers le monde, la liberté des marchés et du commerce aide à venir à bout de la pauvreté et donne aux hommes et aux femmes l'habitude de la liberté ».
La stagnation économique du Moyen-Orient alimente le
terrorisme, non pas en raison de la pauvreté mais à cause de l'absence
de possibilités et d'espoir en un avenir meilleur, en
particulier chez les jeunes. Les jeunes qui ne trouvent pas de
travail valable et qui ne peuvent participer au processus politique sont
des proies faciles pour les fanatiques religieux et les
recruteurs de terroristes. Tout programme visant à encourager une
plus grande liberté au Moyen-Orient doit comprendre la promotion de la
liberté économique et de l'ouverture.
L'avenir
Sur le plan multilatéral, un accord constructif par
le truchement de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) créerait un
climat mondial plus favorable à la démocratie et aux
droits de l'homme. En ouvrant leurs marchés relativement fermés et
en obtenant un plus grand accès aux marchés des pays riches, les pays
peu développés pourraient parvenir à des taux supérieurs
de croissance et développer leur classe moyenne, pivot de la plupart
des démocraties. Le succès de la série de négociations de l'OMC sur le
développement qui avait commencé en 2001 à Doha
renforcerait à la fois la mondialisation et le progrès de la liberté
politique et civile qui ont marqué ces dix dernières années. En
revanche, un échec retarderait et entraverait le progrès sur
ces deux fronts pour des millions de gens.
Au cours des trois dernières décennies, la
mondialisation, les droits de l'homme et la démocratie ont progressé de
pair, de façon hésitante certes, et pas toujours au même
rythme ou partout, mais d'une manière qui montre indubitablement
qu'ils sont liés. En encourageant la mondialisation dans les pays peu
développés, non seulement nous aidons à accroître les taux
de croissance et les revenus, à améliorer les niveaux de vie et à
nourrir, vêtir et loger les pauvres, mais nous faisons progresser la
liberté civile et politique.
2007
Commerce
De Wikiberal
Le commerce désigne l'échange
de biens et de services entre deux partenaires en contrepartie d'une
somme d'argent (le « prix »). Dans cette opération, le vendeur fournit
le bien ou le service à l'acheteur qui lui paye le prix en contrepartie.
Le développement du commerce a renforcé la nécessité de régler les
différends entre co-échangeurs. Les contrats privés sont passés sous
l'autorité de l'Etat, transformant le Droit privé en bien public, par
l'intermédiaire de la justice. Cependant, la résurgence des idées
libertariennes prolifiques durant ces trente dernières années et la mise
en cause des fonctions régaliennes de l'Etat posent la question de l'ontologie de la loi Privée.
D'après Hayek,
la première forme connue de commerce serait née à Çaytal Huyuk, en
Anatolie, bien avant l’ère antique, près de 2 900 ans avant JC.
Commerces illégaux
Le libertarianisme remet en question les interdictions étatiques de certains commerces, notamment les suivants :
- drogues
- vente d'organes
- armes
- prostitution
- contrebande
En effet, dès qu'il y a consentement entre vendeur et acheteur et absence de coercition, l’État ne devrait pas intervenir. Son intervention pour punir ces "crimes" sans victimes n'aboutit qu'à une violence
contre les individus et un gâchis de ressources. L'illégalité de ces
commerces ne mène jamais à leur disparition (car la demande ne disparaît
jamais), mais bien plutôt à l'apparition de trafics très fructueux :
effet pervers du paternalisme d’État, tout se passe comme si la prohibition servait les intérêts des trafiquants et augmentait leurs bénéfices.
Cato Institute
De Wikiberal
Le Cato Institute est un think tanklibertarien américain, fondé en 1977 à San Francisco par Edward H. Crane et dirigé depuis 1985 par William Niskanen. C'est l'un des think tanks
les plus influents au monde. Selon l'institut de mesure Alexa, c'est
même le think tank au site internet le plus visité du monde. Murray Rothbard était parmi les membres fondateurs.
Il décerne tous les deux ans un prix Milton Friedman à la personne ayant selon lui fait le plus avancer les libertés dans le monde. Ont été récompensés Peter Thomas Bauer (2002), Hernando de Soto (2004) et Mart Laar (2006). Le prix 2008 a récompensé Yon Goicoechea, leader du mouvement étudiant qui a fait reculer Hugo Chavez.
Site du Cato InstituteDémocratie
De Wikiberal
La démocratie, « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln), peut être définie comme un mode d'organisation politique par lequel la souveraineté
réside dans l'ensemble des citoyens (sans distinction de naissance, de
fortune ou de capacité), qui expriment leur volonté par le vote, selon
le principe « un homme ou une femme, une voix ».
On peut distinguer différents types de démocratie : démocratie
directe (pas de représentants), démocratie représentative (une
oligarchie élue a le pouvoir) et démocratie participative (système
mixte). Tous les partis et idéologues se réfèrent à la démocratie
athénienne, participative, mais en fait toutes les démocraties actuelles
sont représentatives (sauf la Suisse, qui est participative).
Il est important de souligner que la démocratie ne correspond pas nécessairement à un régime libéral, ni même à un régime de liberté. Ce n'est qu'un mode de décision politique, « le pire des régimes — à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé », selon Winston Churchill.
- 1 Position libérale
- 2 Position libertarienne
- 3 Démocratie totalitaire
- 4 L'illusion démocratique
- 5 Bibliographie
- 6 Notes et références
- 7 Corrélats
- 8 Voir aussi
http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9claration_des_Droits_de_l%27Homme |
L'histoire donne raison à G.W.Bush, tant en Irak, qu'en Syrie, et dans le reste du monde arabo-musulman.
RépondreSupprimerLe monde arabo-musulman s'effondre... Et franchement je m'en balance!
RépondreSupprimerpourtant , avec tous les efforts de Bush pour leur apporter la démocratie et le progrès
RépondreSupprimerPhoto de Patrick RX.
Vous pouvez rire mais les américains ont apporté la démocratie et le progrès au Japon avec la guerre. Le Japon a compris. Le monde arabo-musulman pas du tout.
RépondreSupprimerles Etats Unis ont beaucoup changé depuis 1945. Leurs objectifs ne sont plus les mêmes, ils sont désormais dans une guerre sans fin avec le reste du monde.
RépondreSupprimerIIs n'ont ps changé. Ils font la guerre avec les despotes et les terroristes. God bless them!
RépondreSupprimerCeux qui ont changé ce sont les zéropéens. Peureux, tenant à leurs avantages acquis et en fin de compte assez méprisables.
Et de nouveau antisémites j'ajouterai. Enfin de nouveau... Ils l'ont toujours été.
l'avenir de l'Europe : l'Ukraine après la pagaille semée par les USA
RépondreSupprimerPhoto de Patrick RX.
La pagaille a été semée par ceux qui ont essayé de demander à l'Ukraine de faire partie de l'UE, ce que l'OTAN avait juré n'arriverait pas à Gorbatcheff. Poutine a réagi comme il se devait. De toute manière la Crimée a toujours été Russe et l'Est de l'Ukraine est Russe. L'Ouest Polonais.
RépondreSupprimerDans ce méli-mélo, je suis pour Poutine de toute manière.
RépondreSupprimerLe principe de L'Etat nation et du droit des peuples à disposer d'eux même ...
RépondreSupprimereh oui !!
RépondreSupprimerQuel peuple? le fameux peuple ukrainien est une invention. Un ramassis de polonais et russes avec une pincée de tartare qui se détestent entre eux.
RépondreSupprimerdonc il est indispensable que ces différents peuples puissent gérer leur destin chacun de leur côté, ce que la Crimée a déjà fait
RépondreSupprimerL'avenir de l'Europe est le même , des peuples indépendants qui se gèrent eux-mêmes , c'est la meilleure façon pour les citoyens de reprendre en main leur destin.
Du reste, que sont devenus les cosaques du Don ??
RépondreSupprimer« le monde arabo-musulman » est une expression géographique. Ce n'est pas un terme opérationnel c'est-à-dire permettant une analyse, surtout économique. Concernant le développement, les pays de cette région sont comme les autres : ils se développent pendant les périodes de libéralisme et plafonnent ou régressent pendant les autres : le Maroc depuis une vingtaine d'années, la Tunisie pendant plusieurs périodes, l'Égypte à certains moments sont ou ont été partiellement libéraux et ont alors progressé. Ça n'a rien à voir avec l'islam, mais avec le mode de gouvernement. Les pays musulmans islamistes voisins des pays arabes, la Turquie et l'Iran, se développent honorablement vu sur 10 ans. L'islamisme en tant que tel est économiquement libéral, mais les gouvernements et/ou les structures sociales ne le sont en général pas. Les régimes dits « laïques » ont été étatistes et peu performants en matière de développement : Turquie kémaliste, Syrie
RépondreSupprimerBushful thinking!
RépondreSupprimerNon malheureusement le monde arabomusulman est très en retard sur le monde musulman non arabe!
"L'islamisme en tant que tel est économiquement libéral"
RépondreSupprimerCe que prouve la mainmise des Etats islamistes -en particulier l'Iran- sur l'économie : http://www.heritage.org/index/heatmap Ils se trouvent dans le meilleur des cas au niveau de la République Populaire du Frankistan.
D'un autre côté, au vu du nombre de guerre (qui n'ont certainement rien à voir avec le Jihad), l'Heritage Foundation manque de données sur la plupart de ces joyeuses contrées.
Tiens à propos de l'Iran : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l%27Iran
Commencez par lire le dernier dossier de The Economist sur l'Iran
RépondreSupprimerMa famille est dans les affaires en Iran. Vous n'imaginez pas le niveau de corruption, il faut filer des bakchichs à longueur de journée.
RépondreSupprimerL'islamisme est libéral?
RépondreSupprimerHum
Brider la moitié de la force productive
Les brits sont à côté de la plaque!
Le Maroc, la Tunisie etc. se développent très lentement et ont râté le coche. Pour une bonne analyse toujours vraie de la Tunisie voir:
RépondreSupprimerhttp://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MA19Ak01.html
Le Maroc peine... L'Égypte est toujours au bord de la famine avec 90% des femmes mutilées sexuellement (circoncision) et une partie qui a faim tout le temps. L'islamisme est complètement inadapté au monde moderne.
L'iran s'écroule étant donné l la mauvaise gestion administrative des mullah. Crise écologique et démographique.
le califat ca vend du reve
RépondreSupprimerLe califat c'est surtout l'aveu de l'échec d'adaptation au monde moderne
RépondreSupprimerNe mélangeons pas tout ! La corruption existe de grandes parties du monde et n'empêche pas la Chine de se développer, ni l'Iran. On peut imaginer que ces pays se développeraient mieux n'y avait pas de corruption. Mais comme le sujet est le libéralisme, je constate simplement que les pays qui ont une phase plus libérale que la précédente se développent plus vite : c'est clair pour la Chine, l'Inde, la Turquie etc. Cela quels que soient les défauts qu'ils ont par ailleurs, et que le régime fort sympathique pas.
RépondreSupprimerDire que la Turquie ou l'Iran sont libérales, c'est se moquer de la définition des mots. Ils ne le sont pas. Et ils ne se développent pas. La Turquie est une catastrophe économique qui s'approche... L'Iran en est aussi une.
RépondreSupprimerEt quand je dis que les islamistes sont libéraux, je pense à leur doctrine : le droit de propriété est sacré, « Dieu seul fixe les prix » etc. Ca n'empêche pas que des régimes à la fois autoritaires et islamistes soient étatistes et dans ce cas se développent moins vite. Il est exact que la mise à l'écart des femmes dans certains pays musulmans (pas tous ) diminue d'autant la force de travail, cela a été très bien étudié chez les Pakistanais en Angleterre. Mais là on sort du libéralisme stricto sensu
RépondreSupprimerLa Turquie est économiquement 100 fois plus libérale que la France. L'économie iranienne est dans un état catastrophique avec des pénuries alimentaires qui s'aggravent tous les ans.
RépondreSupprimerLa Turquie peut être plus libérale que la France, cela ne veut absolument rien dire. Le droit de propriété n'est absolument pas sacré puisque les islamistes volent la propriété des kuffars. C'est d'ailleurs une des raisons de l'effondrement des sociétés islamistes moyenâgeuses si vous vous étiez donné la peine de lire Bernard Lewis. Et une des raisons de la crise économique du Moyen Orient car ils ont volé et tué les Juifs et les Chrétiens qui étaient les entrepreneurs.
RépondreSupprimerDieu fixe le prix peut-être mais les gouvernements islamistes jouent sur les prix. La vérité est que l'islam ne peut subsister dans une société moderne. D'où les rêves de califat...
Il y a une crise de l'eau en Iran... Une crise de l'agriculture etc. etc.
Et n'oublions pas la crise démographique des pays islamiques qui seront vieux avant d'être riche.
rectification de l'avant-dernier commentaire : « que ces régimes soient sympathiques ou pas ». Si on rentre dans le détail, la Chine n'est que très partiellement libérale et sa croissance n'est que partiellement réelle ( beaucoup d'investissements inutiles, et une faible part du PIB disponible pour la consommation). Voir http://lecercle.lesechos.fr/node/87522/
RépondreSupprimerj'abandonne ! la Turquie est beaucoup plus économiquement libérale depuis que les islamistes sont au pouvoir, et s'est donc développé rapidement depuis plus de 10 ans. La folie des grandeurs de son premier ministre actuel, et la conjoncture internationale ont diminué récemment la croissance. Cela ne signifie en rien que la Turquie soit politiquement libérale. Etc.
en Irlan il y a de nombreuses difficultés économiques, notamment dues aux sanctions, et plus encore de difficultés politiques, mais le fait que des masses qui n'avaient pas l'eau courante ni de chauffage en aient maintenant, ça s'appelle de la croissance !
Un régime peut être antipathique de 1000 façons et réussir dans tel ou tel domaine. Il faut se méfier des généralisations !
Oulo, c'est quoi ce délire sur la Turquie Patricia Brenner ??? La Turquie est l'un des deux pays du monde constitutionnellement laïc, le second étant la France. Évitez de raconter n'importe quoi
RépondreSupprimerJe ne raconte pas n'importe quoi. Erdogan a fragilisé la laïcité en Turquie. Alors essayez de savoir de quoi vous parlez.
RépondreSupprimerIl veut être aussi le nouveau calife. Qu'il crève!
Belle laïcité!
http://www.cath.ch/.../leglise-na-pas-disparu-de-turquie...
"Dans la Turquie d'aujourd'hui, l'évangélisation ne peut se faire qu'à l'intérieur des murs des églises, les processions dans la rue ne sont
pas autorisées, de même que le port d'habits religieux. "Le prosélytisme
(dont la définition est vague et prête à toutes les interprétations)
est prohibé,"
http://www.indignations.org/.../13-turquie-la-situation...
"La commission européenne ... relevait de nombreux obstacles dans la vie des communautés chrétiennes :
absence de personnalité juridique restrictions au droit de propriété ingérences dans la gestion des fondations impossibilité de former le clergé.
Elle note aussi qu’une surveillance policière est exercée sur les chrétiens, surtout sur les protestants évangéliques.
Dans sa conclusion, la Commission affirme
qu'une « législation appropriée devrait être adoptée afin d’aplanir ces
difficultés ». « La Turquie devrait traiter toutes les religions de
manière identique et ne devrait pas soutenir une religion en particulier
(les sunnites) comme elle le fait actuellement », ajoute-t-elle.