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décembre 14, 2014

"La vraie facture de l’assistanat c'est celle des entreprises (150 milliards de subventions)" A Madelin

L'Université Liberté, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.


 
Pour le libéral et ancien ministre de l'Economie et des Finances Alain Madelin, la politique d'austérité budgétaire imposée à la France rapproche le pays d'un scénario similaire à celui que connaît la Grèce.

Atlantico : Cette semaine a été marquée par la loi croissance et activité présentée par le ministre de l’économie Emmanuel Macron, loi globalement perçue comme étant de nature libérale. Portez-vous un jugement bienveillant sur son contenu ? Et plus généralement sur l’orientation économique prise par le gouvernement ?

Alain Madelin : Non. Fondamentalement, la loi Macron est une loi d’affichage politique qui répond aux exigences de Bruxelles. Cette loi fait le service minimum. Car il est évident que le travail de quelques dimanches de plus ou les quelques modifications périphériques du statut de telle ou telle profession n’auront rigoureusement aucun impact sur la croissance.

Et sur le pacte de compétitivité ? N’est-ce pas une politique répondant aux demandes des "libéraux" ?

La réalité est qu’il ne s’agit pas d’une politique libérale. Elle est perçue comme telle, mais il s’agit d’une politique que j’appelle de "droiche patronale". C’est-à-dire un mélange de la droite et de la gauche auquel je rajoute le mot de patronal. C’est  l’idée que notre problème de compétitivité serait essentiellement lié à un problème du coût du travail. Idée articulée très fortement par les patrons. Il est vrai que notre coût du travail  a augmenté plus vite que la productivité, on a donc distribué plus de salaires. Ce qui pose, à la faveur de la crise, une question de compétitivité, que l’on ne peut plus résoudre comme on le faisait autrefois par la dévaluation.

Donc, on essaye de trouver un substitut et il s’agit de cette dévaluation fiscale qui consiste, au fond, à avoir un effet équivalent à une dévaluation en diminuant le coût du travail et en le faisant payer par les salariés eux-mêmes. Dans le même temps, on met en place une politique d’austérité budgétaire. Il est absolument dramatique de faire passer cette politique-là comme étant libérale. Pourtant, beaucoup de gens en sont convaincus, ce qui est absurde.

Vous ne croyez pas en la nécessité de procéder à cette politique d’austérité budgétaire ?

Nous allons couper dans les remboursements sociaux, nous allons supprimer des services publics, nous allons pousser les salaires à la baisse... Ce serait identifier le libéralisme à une purge. Et le libéralisme n’est pas une purge, c’est un fortifiant. Cette politique-là nous mènera dans le mur. Les efforts engagés sont sans effet sur la dette, comme cela est le cas en Grèce, en Espagne ou au Portugal.

On a donc le sentiment, en plus, que les efforts sont inutiles. C’est une politique sans espoir. On essaye de faire croire que l’idéal de compétitivité pour la France serait d’avoir des salariés avec des revenus tchèques. Il n’y a rien de plus désespérant. Ce n’est pas une politique libérale, c’est une politique de déflation salariale et d‘austérité publique. Alors qu’une politique libérale serait une politique de reflation capitalistique et d’efficacité publique.

C’est-à-dire ? Quels seraient les leviers permettant une telle politique de "reflation" ?

Il s’agit de recapitaliser massivement et de mobiliser les talents. Cela passe par une fiscalité du capital compétitive et une fiscalité incitative pour les talents. 200 à 300 000 personnes en France sont les artisans de la croissance. Avec un coin fiscal marginal supérieur à 75% de leurs revenus, ces personnes ne sont pas incitées à appuyer sur l’accélérateur. C’est une des raisons de la démobilisation des talents, sans parler de leur fuite du pays. Ce qui est dramatique pour la croissance. L’idée d’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail ruine la France.

Et comment proposez-vous de réduire les déficits ?

Concernant la dépense publique, ce qui compte, ce n’est pas sa valeur absolue mais sa valeur par rapport au PIB. Et pour diminuer le poids de la dépense publique par rapport au PIB, c’est de croissance dont nous avons besoin. Et pour une politique de croissance, on ne demande pas de sacrifice, on demande d’investir. Les "libéraux", en France, font fausse route. Il ne s’agit pas de faire une politique pour les patrons parce que moi aussi j’aime bien les patrons, mais j’aime encore mieux les marchés. Et les marchés, ce sont les intérêts de tous, et pas seulement ceux des patrons.

Nous n’avons pas besoin d’un filet de croissance mais d’une hyper croissance pour faire face à nos problèmes et pour payer nos dettes. Ce dont nous avons besoin c'est une politique fiscale incitative et d’efficacité publique. Mais ce n’est pas la politique menée aujourd’hui, qui est celle qui plaît aux patrons pour les aider à supporter le choc fiscal. Cette politique est d’ailleurs de moins en moins applaudie par les patrons eux-mêmes. Ce n’est pas parce que cette politique était à l’origine soutenue par les patrons qu’il s’agit d’une bonne politique, ni d’une politique libérale. Le patronat, ce n’est pas les entreprises, et les entreprises ce n’est pas l’économie non plus.

Et concernant la baisse des dépenses ?

Un projet d’efficacité de la dépense publique est plus mobilisateur que le seul gel des salaires des fonctionnaires. Il s’agit d'inventer un nouvel Etat, de mobiliser la créativité des fonctionnaires. Les vraies solutions libérales sont aujourd’hui les plus sociales.

Quand je vois certains, à droite, parler d’assistanat alors que des gens sont au RSA, que des gens galèrent au chômage, cela me déplait profondément. C’est une honte. Parce que la vraie facture de l’assistanat en France, c’est celle de l’assistanat des entreprises. Nous allons bientôt avoir 150 milliards de subventions à l’économie et aux entreprises dans ce pays. Ce montant représente l’équivalent de l’impôt sur les sociétés, plus l’impôt sur le revenu, plus les charges sociales patronales. C’est cette manne d’assistanat qu’il faut reprendre, pour remettre le patronat au travail si j’ose dire.

Vous vous Mélenchonnisez ?

Mais non, justement ! Une politique libérale aujourd’hui c’est ça ! Echanger les subventions contre des baisses d’impôts. Mais non, la politique socialiste consiste à donner encore davantage de subventions aux entreprises. 

Devant la Fondation Jean Jaurès, Manuel Valls a évoqué la pré-distribution comme moyen de lutter contre les inégalités. Quelle est votre analyse de la montée en puissance politique de cette notion ?

Il y a une urgence sociale dans notre pays. Toute une partie de la France vit à la limite de la survie. Avec des fins de mois abominables. Comment voulez-vous ne pas être attentif à cela ? Je suis d’ailleurs surpris de voir que la gauche y est inattentive.

Si on met l’accent sur les inégalités, il vaut mieux se concentrer sur la pré-distribution. C’est-à-dire une société d’opportunités dont l’objectif est d’augmenter les chances de chacun et particulièrement de ceux qui sont en bas de l’échelle. C’est une politique qui a un code génétique de gauche, c’est l’idée d’origine du socialisme français, l’idée d’émancipation. Aujourd’hui les socialistes sont en train de tâtonner autour de cette redéfinition de ce que peut être la justice sociale dans le nouveau monde. Je trouve ces débats passionnants, même s’ils n’en sont encore qu’à leur balbutiements.

Il s’agit de la question centrale de la justice sociale, c’est-à-dire des inégalités. La période actuelle se caractérise par son progrès technologique et par son niveau d’innovation, ce qui a pour effet de récompenser les innovateurs de cette société de la connaissance du XXIe siècle. Cela peut accroître les inégalités. Mais cela n’est pas forcément une mauvaise chose lorsque cela tire la croissance vers le haut. Car il peut exister des inégalités motrices. Il est donc nécessaire de conserver un niveau d’inégalités utiles afin d’assurer la promotion de l’ascension sociale des plus pauvres.

Mais l’acceptation des inégalités est inversement proportionnelle à la croissance. Si mon revenu double tous les 10 ans, j’accepte très bien les inégalités de ceux qui nous conduisent. Mais si mon revenu est durablement en panne, je retrouve le sentiment de la société pré-industrielle, c’est-à-dire ce sentiment que la richesse des uns est faite d’une rapine sur la pauvreté des autres. C’est la situation de la France aujourd’hui, celle d’une faible tolérance aux inégalités. Alors que nous aurions besoin d’inégalités motrices.

Comment envisagez-vous l’évolution de la situation européenne actuelle ?

Je ne vois pas comment on en sort. Vraisemblablement, il risque d’y avoir des bouleversements politiques  qui sont encore imprévus aujourd’hui mais qui peuvent revenir sur la table demain face à l’échec de ces politiques dont la variable d’ajustement est le chômage. Si chaque pays en Europe faisait une politique résolument tournée vers la croissance, nous aurions une sortie de crise à l’américaine. Parce que la purge déflationniste hayekienne, ça marche, mais généralement ça fait sauter la démocratie.

Toujours au niveau européen, Mario Draghi se révèle plus interventionniste que son prédécesseur Jean Claude Trichet, mais moins actif que ses homologues américains ou britanniques. Quelle politique monétaire a vos faveurs ?

Les questions monétaires sont redoutables. Mario Draghi a fait la promesse d’utiliser l’arme monétaire en cas de risque déflationniste, la route de la déflation est donc barrée. Ce n’est pas une mauvaise politique mais le prix à payer en Europe n’est pas le même qu’aux Etats-Unis. Lorsque Les Etats-Unis achètent des obligations américaines, ce n’est pas la même chose que d’acheter de la dette grecque. Les Etats-Unis gardent la confiance du monde parce qu’ils ont la monnaie de réserve, parce qu’ils sont ont un Etat de droit, ont une armée etc. C’est à dire que la constellation globale est très favorable. Nous sommes dans une situation différente en Europe.

Par Alain Madelin : "L'austérité est une politique sans espoir, ce n'est pas une politique libérale"
Source: Atlantico




Alain Madelin

De Wikiberal
 
Alain Madelin est un homme politique français, né le 26 mars 1946 à Paris (XIIe arrondissement). 
Fils de Gaétan Madelin, ouvrier spécialisé de Renault et d'Aline, femme de ménage, il passe son enfance à Belleville, à Paris.
Choqué par les accords d'Évian, il s'engage dès ses 16 ans pour la cause nationaliste et devient famillier des bagarres avec les militants d'extrême gauche. En 1963 il est à la Fédération des Etudiants Nationalistes où il est responsable de l'action militante, il sera blessé à l'entrée du lycée Turgot dans une bagarre entre lycéens communistes et membres de la FEN. En 1964, alors qu'il étudie le droit à Assas, il est l'un des fondateurs du mouvement Occident, mouvement étudiant d'extrême droite, avec Gérard Longuet et Patrick Devedjian. Revenant sur cette époque, il déclare qu'il s'agit d'un
«anticommunisme militant, extrême et passionné, qui a accompagné une bonne partie de ma vie d'étudiant. Et comme à ce moment-là, la France de l'anticommunisme était marginalisée, nous avons été systématiquement confinés à l'extrême droite. En face, ils étaient pour Mao et Pol Pot, pour les Gardes rouges et pour les Khmers rouges. Je ne regrette pas de ne pas avoir choisi ce camp-là. »
Le 12 janvier 1967, Occident opère une action commando contre des militants d'extrême gauche qui distribuent des tracts à la faculté de Rouen. Le commando, dont fait partie Madelin, laisse sur le carreau, cinq blessés, dont un grave, crâne fracturé et même percé d'un coup de clé à molette. Ironie du sort, ce blessé grave n'est autre qu'un futur journaliste du Monde : Serge Bolloch.
Les militants d'Occident affrontent les manifestants de mai 68 ; à l'issue de la crise le groupuscule est dissous.
À l'automne 1968, Alain Madelin retourne à la faculté de droit d'Assas, et adhère aux Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing. Il obtient une licence de droit. L'avocat prête serment en 1971, mais ne coupe pas vraiment les ponts. Il travaille dans différents instituts et organismes patronaux, notamment avec Georges Albertini, un ex-lieutenant du collaborationniste Marcel Déat, qui fut un des derniers ministres du maréchal Pétain.
Il intègre l'état-major de Valéry Giscard d'Estaing, qui est élu président en 1974. (idem en 1981)
En 1978, Alain Madelin est élu député d'Ille-et-Vilaine et devient vice-président du Conseil régional de Bretagne ; il fait sensation en arrivant sans cravate dans l'hémicycle.
Lorsque la droite gagne les élections législatives en 1986 et que débute la première cohabitation, Jacques Chirac le nomme ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Tourisme. Le scénario se répète lorsque la droite gagne les élections législatives en 1993 et qu'Édouard Balladur, premier ministre de la seconde cohabitation, nomme Alain Madelin ministre des Entreprises et du Développement économique.
Son passage laisse deux traces notables : d'une part les contrats de retraite dit « Madelin », permettant aux non-salariés de se constituer une retraite par capitalisation ; d'autre part une simplification des démarches de création d'entreprise, avec la mise au point du statut d'entreprise unipersonnel (EURL et EARL).
En 1995, Alain Madelin est élu maire de Redon.
Lorsque l'UDF se range derrière Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, il choisit de soutenir Jacques Chirac. Élu, ce dernier le nomme ministre de l'Économie et des Finances mais ses positions le mènent à la démission au bout de trois mois et il est remplacé par Jean Arthuis. Lors de son passage au ministère il ne fait pas montre d'un libéralisme excessif : il approuve une hausse importante des impôts ; il signe avec d'autres ministres la "loi anti-Reichman", destinée à empêcher les gens de s’assurer librement en-dehors de la sécurité sociale (loi jamais été appliquée en l'état, et rapidement remaniée, puisque contraire aux dispositions communautaires).
À la victoire de la gauche en 1997, il prend la tête du Parti républicain. À l'été 1997, il renomme ce parti en Démocratie Libérale.
Il se présente à l'élection présidentielle de 2002, mais ne parvient pas à atteindre le seuil de 5% des voix qui lui permettrait de se faire rembourser ses frais de campagne : financièrement acculé, il rejoint avec son parti l'UMP en 2002.
Avec Henri Lepage, il a fondé dans les années 90 le (futur cyber) Institut Euro 92, qui constitue depuis lors une réserve inestimable d'articles portant sur des sujets aussi variés que la monnaie, l'environnement, la santé, ou encore l'histoire des idées libérales.
Il a continué à prendre part à la vie intellectuelle française avec les cercles libéraux.
Il est aujourd'hui avocat au barreau de Paris, divorcé, et a trois enfants.
Depuis novembre 2007, il préside le Fonds mondial de solidarité numérique créé en 2005 sous l'égide du Président sénégalais Abdoulaye Wade

34 commentaires:

  1. Certaines entreprises sont subventionnées, mais d'autres se voient restituer une partie de leur impôt extorquer (exemple du CICE). Dans le 2nd cas, on ne peut pas parler de subvention !

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    1. le CICE est une manœuvre sournoise, un dispositif étatique pour enfumer le monde.
      L'Etat taxe tout le monde, et redistribue en fonction des critères qui lui plaisent, selon ses modalités et les collusions existantes.
      Je connais deux entreprises qui ont touché le CICE, la mienne et celle d'un pote. Tous deux, avons été redressé peu de temps après sur un détail farfelu (j'avais fait un post là dessus il y a quelques mois). Coïncidence, le montant du redressement correspondait au fameux CICE ^^

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    2. Oui ça je suis d'accord, mais on ne peut pas dire que le CICE est une subvention, sinon c'est admettre le dépouillement des entreprises.

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    3. Marius-Joseph Marchetti Raffaellidécembre 16, 2014 11:27 PM

      @ Stef, vu que les libéraux parlent de dépouillement, on a le droit de parler de subvention

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    4. @ Marius, si je gagne 100, que l'État m'extorque 33 et me rend 10 parce que je maintiens mes salariés dans in salaire précaire (ce que je ferai par ailleurs tant que l'État m'aidra a les empêcher de me faire concurrence).
      Est-ce que je bénéficie d'une subvention?

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    5. Marius-Joseph Marchetti Raffaellidécembre 16, 2014 11:28 PM

      @Stef Nah, si on raisonne ainsi il n'y a plus de subvention selon la définition que vous en donnez.

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    6. Bien entendu si je perds de l argent et que je bénéficie d'un crédit d'impôt je suis pour le coup, subventionné.

      Si dans le cas d'une société déficitaire

      Mais on ne peut pas utiliser le terme générique de subvention pour le cice ou le cir car ce n'est pas tjs approprié.

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    7. Pour rejoindre Stef, dans ce cas "subvention" est du novlangue.

      Exemple actuel aussi entendu en pub à la radio : les "aides aux travaux énergétiques".

      Ce ne sont pas des aides puisque l'Etat te permet juste de déduire certaines sommes de ce qu'il va te prendre.

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  2. Faut aussi gicler 3 millions de fonctionnaires, ça fait également 150 milliards/an.

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  3. David Cindy Bensemhoundécembre 14, 2014 5:46 PM

    il faut baisser le vol manifeste de l'état sur les patrons car sinon l'économie ne peu pas se relancer ,et créer des emplois ,favoriser l'installation de nouvelles entreprise afin de remonter notre pays

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    1. délicieux, comme d'habitude...
      par contre, je ne comprends pas trop une phrase... "Parce que la purge déflationniste Hayekienne, ça marche, mais généralement ça fait sauter la démocratie." qu'entend-il par là? ;o)

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    2. sur 150 il doit y en avoir 100 pour le cac 40 et les monopoles publiques

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    3. Et la taxe de 75% pour faire fuir les investisseurs!!!? c'est anti économique.

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    4. David Cindy Bensemhoundécembre 14, 2014 11:08 PM

      en définitif on tue le patron comme ça l'ouvrier finis au rsa
      plus de patron ,plus de travail ,plus d'ouvrier ,donc que des assisté

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    5. L'inflation gomme les dettes, la déflation c'est l'inverse, donc cela pourrait effectivement faire sauter la démocratie

      Il faudrait plus de projets comme celui ci ! (financement direct sans passer par l'Etat) https://www.finsquare.fr
      Bienvenue
      Finsquare permet aux particuliers de financer l'économie locale en prêtant directement aux entreprises
      finsquare.fr

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  4. c'est tout une politique à revoir pas seulement cela, mais c'est à tous les étages qui faut nettoyer..!!

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  5. Interview d'Alain Madelin, un libéral avec une politique libérale ...
    Ce monsieur n'a qu'un défaut, celui de ne pas avoir la même hargne que Merlukon ou Marxine sur un plateau. Ses idées sont bonnes, plus efficientes que tout ce que nous connaissons ou nous est promis...

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  6. Curieux de connaître les mêmes chiffres pour la Belgique!

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  7. donc tous les gouvernements depuis 70 ans sont socialistes... tautologie certes puisque étatistes = socialistes, par essence. A noter que dans la distribution de subventions, on n'oublie jamais ses amis...et on ne s'oublie jamais soi-même, au passage.

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    1. Compromission CAC40/POLITIQUE. Et le pire c'est qu'on associe ensuite ces patrons aux petits des PME.
      L'ironie est que les gens ensuite réclament plus de contrôle de l'état. Eternel état solution alors que l'état est bien là le problème..

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    2. là comme partout et toujours...

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  8. MR madelin tjrs aussi brillant ....

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  9. Marie-odile Guillaumedécembre 19, 2014 12:58 PM

    Un homme sincère et franc , avec qui j'ai eu quelques entretiens politiques enrichissants et d'une grande intelligence !

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  10. 150 milliards dérobés à pratiquement toutes les entreprises et reversées à certaines sous des clauses arbitraires : il n'y a pas de miracle politique, il n'y a que du pillage et du clientélisme !

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    1. Mouais...le final fleure bon la résignation étatiste tout de même, avec cette illusion antinomique d'efficacité publique...quelle farce sordide.

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    2. Je suis d'accord Bruno, Madelin est trop étatiste pour moi, ou je me sens bien trop sauvage pour accepter d'avoir des chaines un peu plus longues qu'aujourd'hui. L'idée m'insupporte, et je pense bien que toi aussi.
      Mais, sur l'ensemble, et sur cet entretien, il n'est pas mauvais, et peut être compris par tout le monde.

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  11. ca dépend de quelles entreprises qu il parle!

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    1. Il parle Abdellah de la coalition d'intérêts Etat-entreprises, ou le capitalisme de connivence, au détriment du plus grand nombre

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    2. Quelques actions a mener en période de crise: suppression des regimes speciaux, modernisation de l'Etat et services decentralises, revue du statut des fonctionnaires EDF, SNCF, RATP => interdiction du droit de greve dans ces secteurs puis privatisation / concurrence complète, suppression des niches fiscales des journalistes, fin des subventions publiques aux syndicats, fin des subventions publiques aux associations, suppression de l'AME, ...
      Reduction du nombres de deputes, suppression du sénat, reduction des ministères, ...sortie de Schengen, discussion sur l'Europe / L'Euro.
      Debat / Referendum sur l'immigration: fin de l'immigration sauvage. Immigration uniquement sur la base d'un contrat de travail, d'un contrôle judiciaire, sanitaire.
      Fin des subventions aux energies renouvelables, debat sur le nucléaire, les huiles et gaz de schistes,
      fermeture de l'ENA afin de couper court au capitalisme de connivence
      Transition de la vieme république vers un nouveau regime...avec fin également des largesses fiscales accordées au Qatar, a l'Arabie Saoudite.
      Évidemment le changement arrivera par la force: soit par la volonté du peuple ( qui n'a déjà plus les commandes) soit par la mise sous tutelle de la France ( plus vraissemblable...c'est une question de temps)

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    3. Nous citoyens français demandons la mise en règlement judiciaire de la France avec nomination comme administrateur judiciaire de Hans Tietmeyer à 83 ans, il est encore jeune dans ses colloques, par rapport à nos sinistres ministres des finances. mais voudrait il accepter la mission pour un pays du club med?

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    4. Attention!!!! les subventions, c'est de l'argent qu'on nous à pris et que nos gouvernant redistribue comme ils veulent. Ca peut être aussi des abattements de charges, taxes...etc mais qui est considéré comme des aides par l'état. Au final c'est nous qui subissons. De vrai réformes en profondeur de notre états serai plus fructueux et efficaces, mais sa nos politiques ne veulent pas en entendre.

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    5. Liberalis Liberalisjanvier 02, 2015 10:23 PM

      Madelin 2017, c'est le moment!

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  12. Pourquoi toutes ces complications!!?? c'est pourtant très simple !!! Suppression des subventions, de l'assistanat, du mille feuilles, de la diminution d'au moins 80% des sénateurs, des députés, de la corruption de nos élus!!!! simplification du code du travail,.....etc avec un état qui n'aura plus que des fonctions régaliennes et LIBERALISATION des forces vive de la France, plus tu travail plus tu gagne et moins tu paye d'impôts et moins tu travail plus tu paye d'impôt !!!

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    1. Pierre Robert Michonfévrier 17, 2015 12:40 PM

      La force des choses nous obligera à en arriver là ! patience .

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Merci de cet avis