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octobre 04, 2025

Le discours de Vladimir Poutine pour information...!

Poutine News !
 
Poutine sur le déclin de l'Europe :
 

 
« Même les intellectuels les plus libéraux de Russie, ceux qui passent la moitié de leur vie en Europe, me disent : « L’Europe que nous avons tant aimée, l’Europe que nous avons chérie, n’existe plus. »
Il affirme que la crise est plus profonde que la stagnation allemande ou la dette française.
Le véritable effondrement réside dans la perte d'identité de l'Europe : « L'immigration incontrôlée ronge l'Europe de l'intérieur… Sans fondements fondés sur des valeurs, l'Europe que nous aimions tous disparaîtra. »
 

Vladimir Poutine ironise sur Emmanuel Macron :
« Il crée des tensions à l’extérieur, cherche à provoquer la Russie, puis dit au peuple français :
“Rassemblez-vous derrière moi, je vous mènerai à la victoire comme Napoléon.” »
« La plupart des Européens ne comprennent pas pourquoi ils devraient craindre la Russie au point de devoir se serrer la ceinture et sacrifier leurs propres intérêts pour l’affronter. Pourtant, les élites dirigeantes continuent d’alimenter l’hystérie, affirmant qu’une guerre avec la Russie est imminente, répétant inlassablement cette absurdité, ce mantra.
Franchement, parfois, en les observant, j’ai l’impression qu’ils ne croient pas eux-mêmes à leurs propos. Ils semblent incapables de croire que la Russie pourrait attaquer l’OTAN. Pourtant, ils persuadent leur population de cette menace. Alors, qui sont ces gens ? Soit ils sont totalement incompétents s’ils croient à ces inepties, soit ils sont simplement malhonnêtes, car ils n’y croient pas eux-mêmes mais convainquent leur peuple du contraire.
Je voudrais simplement dire : calmez-vous, dormez sur vos deux oreilles et occupez-vous de vos problèmes. Regardez ce qui se passe dans les rues des villes européennes, ce qui arrive à l’économie, à l’industrie, à la culture et à l’identité européenne, avec des dettes colossales, une crise croissante des systèmes sociaux et de sécurité, des migrations incontrôlées et une montée de la violence » a-t-il déclaré.
 
 

Le discours de Vladimir Poutine au Club de Valdaï 2025 : Un manifeste pour un monde multipolaire

Le 2 octobre 2025, à Sotchi, en Russie, s’est tenue la 22e réunion annuelle du Club de discussion international de Valdaï, un forum influent qui rassemble experts, dirigeants et intellectuels pour débattre des affaires mondiales. Sous le thème « Le monde polycentrique : mode d’emploi », cette édition a été marquée par le discours de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, prononcé lors de la session plénière. Ce discours, suivi d’une longue séance de questions-réponses, a duré près de quatre heures et a été perçu comme un « manifeste culturel » et géopolitique, défendant la multipolarité face à ce que Poutine décrit comme les tentatives ratées d’hégémonie occidentale.

Dans un contexte de tensions internationales exacerbées par le conflit en Ukraine, les sanctions contre la Russie et les bouleversements mondiaux, Poutine a esquissé sa vision d’un ordre mondial plus démocratique, équilibré et respectueux des spécificités civilisationnelles.

Fondé en 2004, le Club de Valdaï tire son nom du lac Valdaï, près de Veliki Novgorod, où s’est tenue sa première réunion. Il est devenu un espace privilégié pour la Russie de s’adresser au monde, souvent utilisé par Vladimir Poutine pour exposer sa doctrine étrangère. Cette année, le rapport du club portait sur la multipolarité, un concept que Vladimir Poutine a développé comme une réponse inévitable à l’échec du modèle unipolaire dominé par l’Occident. Selon les analyses, ce discours reflète une Russie confiante, affirmant ses avancées militaires en Ukraine tout en appelant à des accords globaux sans soumission. Des observateurs comme ceux de l’European Council on Foreign Relations notent que Vladimir Poutine y a indiqué trois changements majeurs dans la politique russe envers l’Europe, vue comme l’« ennemi numéro un ». D’autres, comme le Moscow Times, soulignent son insistance sur la responsabilité européenne pour la paix en Ukraine.

Vladimir Poutine a commencé par souligner l’importance du forum : « Le Club de Valdaï a en effet réuni pour la 22e fois, et ces réunions sont devenues plus qu’une bonne tradition. Les discussions sur les plateformes de Valdaï offrent une opportunité unique d’évaluer la situation globale de manière impartiale et complète, de révéler les changements et de les comprendre. » Il a insisté sur le fait que le club permet de regarder au-delà du banal, en posant des questions non conventionnelles et en levant le voile sur l’avenir. Ce cadre introductif pose les bases d’une réflexion profonde sur les transformations radicales du monde, où « tout change rapidement, voire radicalement ».

La multipolarité : Une nouvelle ère démocratique et dynamique

Au cœur du discours se trouve la notion de multipolarité, décrite comme un phénomène qualitativement nouveau. Vladimir Poutine explique que le monde actuel offre un espace plus ouvert et créatif pour la politique étrangère : « Rien n’est prédéterminé ; les développements peuvent prendre différentes directions. Beaucoup dépend de la précision, de l’exactitude, de la cohérence et de la réflexion des actions de chaque participant à la communication internationale. » Cependant, il avertit que dans cet espace vaste, il est facile de se perdre, comme cela arrive souvent.

La multipolarité est dynamique, avec des changements rapides et imprévisibles : « Le changement se produit rapidement, parfois soudainement, presque du jour au lendemain. Il est difficile de s’y préparer et souvent impossible de le prédire. Il faut être prêt à réagir immédiatement, en temps réel. » Plus démocratique, elle ouvre des opportunités à un large éventail d’acteurs politiques et économiques. Vladimir Poutine affirme que jamais autant de pays n’ont eu la capacité ou l’ambition d’influencer les processus régionaux et globaux.

Les spécificités culturelles et civilisationnelles jouent un rôle croissant : « Il est nécessaire de chercher des points de contact et de convergence d’intérêts. Personne n’est prêt à jouer selon les règles fixées par quelqu’un d’autre, quelque part loin – comme un chansonnier bien connu chez nous l’a chanté, ‘au-delà des brumes’, ou au-delà des océans. » Les décisions ne peuvent être prises que sur la base d’accords satisfaisant toutes les parties ou la majorité écrasante, sinon il n’y aura pas de solution viable, seulement des phrases vides et un jeu d’ambitions stérile. L’harmonie et l’équilibre sont essentiels pour des résultats.

Paradoxalement, la multipolarité est une conséquence directe des tentatives d’établir une hégémonie mondiale :

« La multipolarité est devenue une conséquence directe des tentatives pour établir et préserver une hégémonie mondiale, une réponse du système international et de l’histoire elle-même au désir obsessionnel d’organiser tout le monde en une seule hiérarchie, avec les pays occidentaux au sommet.

L’échec d’une telle entreprise n’était qu’une question de temps. » Vladimir Poutine voit dans les BRICS+, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et d’autres associations des modèles de diplomatie du XXIe siècle, fonctionnant sans hiérarchie ni subordination, basés sur des accords mutuels et « pour elles-mêmes, pas contre quiconque ».

Ces structures représentent la « majorité mondiale » et favorisent la décolonisation. Comme l’analyse Novaya Gazeta, Vladimir Poutine présente une vision confiante d’un monde multipolaire où la Russie joue un rôle central, tout en avertissant l’Occident contre l’armement supplémentaire de l’Ukraine.

Critique de l’hégémonie occidentale et rôle des institutions globales

Vladimir Poutine critique sévèrement les tentatives occidentales d’imposer un ordre unipolaire.

Il rappelle que la Russie a tenté de rejoindre l’OTAN en 1954 et en 2000, mais a été rejetée :

« Notre pays, souhaitant éliminer les motifs de confrontation et créer un espace commun de sécurité, a été prêt deux fois à rejoindre l’OTAN. Les deux fois, nous avons été refusés. » Cela illustre, selon lui, l’arrogance de l’Occident, qui a succombé à la tentation du pouvoir absolu au lieu de bâtir un partenariat.

Le pic de puissance américaine coïncide avec ce moment, où les nations ont appris à se soumettre, même contre leurs intérêts. Mais cela n’a résolu aucun problème global ; au contraire, ils se multiplient. Les institutions comme l’ONU ont perdu de leur efficacité, et aucun État, même puissant, ne peut tout résoudre seul. Vladimir Poutine plaide pour un retour à la diplomatie classique, tenant compte des intérêts de tous, surtout en matière de sécurité indivisible :

« La sécurité de certains ne peut être assurée aux dépens des autres. Sinon, il n’y a pas de sécurité du tout – pour personne. »

Il met en avant les défis globaux – catastrophes naturelles, technologiques, sociaux – qui nécessitent des efforts conjoints sans préjugés idéologiques. « Il n’y a pas de réponses prêtes à l’emploi ici, mais je crois que pour résoudre les problèmes globaux, nous devons, d’abord, les aborder sans préconceptions idéologiques, sans le pathos didactique de ‘Je vais vous expliquer tout maintenant’. Deuxièmement, il est important de reconnaître que c’est une entreprise commune, indivisible, nécessitant les efforts conjoints de tous les pays et peuples. »

Le conflit en Ukraine : Un exemple tragique d’escalade occidentale

Vladimir Poutine qualifie le conflit en Ukraine d’exemple tragique causé par des décennies de promotion du nationalisme et du néo-nazisme, encouragées par l’Occident. L’OTAN a utilisé l’Ukraine comme une « arme destructrice » contre la Russie. Il regrette que le conflit n’ait pas été évité par des solutions collectives et remercie les BRICS, la Biélorussie, la Corée du Nord et les États arabes pour leurs efforts de médiation, blâmant une minorité européenne pour l’escalade.

« Nous sommes reconnaissants envers tous les pays qui ont fait des efforts sincères pour trouver une issue à cette situation ces dernières années. Cela inclut nos partenaires : les membres fondateurs des BRICS ; la Biélorussie et aussi, soit dit en passant, la Corée du Nord ; le monde arabe dans son ensemble, principalement les Émirats arabes unis, ainsi que de nombreux autres pays. »

Il affirme que la défaite stratégique de la Russie est « impossible » et met en avant les avancées militaires russes.

Dans le temps imparti aux questions/réponses, , il aborde les fournitures d’armes américaines comme les Tomahawk, qui ne changeraient pas l’équilibre mais marqueraient une nouvelle escalade. Il avertit contre les provocations : « Nous répondons vite. Ne provoquez pas. ».

Relations avec l’Occident : Europe et États-Unis

Vladimir Poutine critique les dirigeants européens pour créer un « ennemi imaginaire » en Russie afin de détourner l’attention de problèmes internes comme l’économie stagnante, la dette et la crise identitaire due à la migration. Il rejette les accusations d’agression contre l’OTAN comme du « nonsense » et met en garde contre la militarisation de l’Europe, comme l’ambition allemande d’avoir la plus puissante armée. « Nous ne pouvons tout simplement pas ignorer ce qui se passe. Nous n’avons pas le droit de le faire pour des raisons de sécurité. Je le répète, il s’agit de notre défense et notre sécurité. Par conséquent, nous surveillons de près la militarisation croissante de l’Europe. »

 

 

Pour les États-Unis, il note des désaccords mais apprécie leur approche directe. Il exprime le désir de restaurer des relations complètes : « La Russie se réserve aussi le droit d’être guidée par nos intérêts nationaux, l’un d’eux étant la restauration de relations complètes avec les États-Unis. » Il mentionne des échanges commerciaux persistants, comme l’uranium (800 millions de dollars en 2024), et soutient les efforts de Trump pour la paix à Gaza, à condition d’une solution à deux-États.

Aspects culturels et valeurs traditionnelles

Le discours est un « manifeste culturel », défendant les valeurs traditionnelles contre les politiques occidentales destructrices, comme les débats sur l’identité et la migration. Vladimir Poutine note que des Occidentaux fuient vers la Russie pour préserver ces valeurs : « Le terrorisme de genre contre les enfants ne convient pas à beaucoup, et ils cherchent des refuges sûrs, venant chez nous. Dieu voulant, nous les soutiendrons. » Il insiste sur le respect des traditions comme base des relations stables :

« Le respect des traditions est la première et la plus importante condition pour des relations internationales stables et pour résoudre les défis émergents. »

Il critique l’érosion des valeurs européennes : « L’UE est un puissant centre de notre civilisation, mais c’est aussi un centre qui s’estompe. La raison n’est pas seulement que l’Allemagne stagne… mais que les questions fondamentales liées à l’identité européenne disparaissent. Elles sont érodées de l’intérieur ; la migration incontrôlée fait cela. » Des intellectuels occidentaux lui disent : « L’Europe que nous aimions n’existe plus. »

La séance de questions-réponses : Approfondissements et avertissements

Lors des échanges, Vladimir Poutine aborde les relations russo-indiennes (sans tensions historiques), la possibilité d’une administration Trump pour résoudre l’Ukraine, et les attaques de drones ukrainiens sur Sotchi. Il réaffirme la résilience russe face aux sanctions :

« 30.000 sanctions ont échoué à isoler la Russie. »

Il critique les tarifs américains sur l’Inde, affirmant que l’Inde et la Chine ne se soumettront pas.

Il met en garde contre les menaces nucléaires, comme les attaques sur Zaporijjia, et vante l’armée russe comme la plus prête au combat, adaptant ses tactiques face à l’OTAN.

Réactions et analyses internationales

Le discours a suscité des réactions variées, soulignant le plus souvent, l’hystérie européenne et les avertissements contre la militarisation. Les médias occidentaux l’ignorent, malgré son focus sur les BRICS et la multipolarité. Certains analystes voient un durcissement envers l’Europe. Le Guardian rapporte que Vladimir Poutine rejette les craintes d’attaque sur l’OTAN et les qualifient d’absurdes.
Globalement, le discours renforce l’image d’une Russie résiliente, appelant à un ordre mondial inclusif.

Le discours de Vladimir Poutine au Valdaï 2025 est un appel à un monde multipolaire équilibré, critiquant l’hégémonie occidentale tout en tendant la main pour des accords mutuels. Face aux défis globaux, il insiste sur l’harmonie et le respect des civilisations. Alors que les tensions persistent, ce manifeste pourrait influencer les dynamiques futures, particulièrement avec les élections américaines et l’expansion des BRICS. La Russie, selon Vladimir Poutine, est prête pour ce travail commun.

https://multipol360.com/le-discours-de-vladimir-poutine-au-club-de-valdai-2025-un-manifeste-pour-un-monde-multipolaire/

septembre 26, 2025

Informations internationales: Trump/ONU - Philippines-Népal: manifestations anti-corruption - Netanyahou/ONU

 Sommaire:

A - La totale irrationalité du discours de Donald Trump

B - Discours de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU

C - Affrontements violents aux philippines lors de manifestations anti-corruption 

D - Netanyahou News - ONU !

E -Tensions à l’ONU : le Président colombien Petro compare Trump à Hitler

 

 


A- La totale irrationalité du discours de Donald Trump

Le discours prononcé par le président Donald Trump lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) à New York a duré environ une heure et a porté sur des thèmes récurrents de sa présidence : la souveraineté nationale, les critiques envers l’ONU, l’immigration, le changement climatique et les conflits internationaux. Trump a revendiqué des succès majeurs pour son administration, affirmant avoir mis fin à sept guerres en sept mois, tout en accusant l’ONU d’inefficacité et en rejetant les politiques multilatérales. Cependant, une analyse factuelle, tenant compte de déclarations récentes de Trump et de contextes géopolitiques plus larges (y compris des éléments soulignés dans des analyses critiques comme celles d’experts indépendants sur l’Ukraine, le Moyen-Orient et le Venezuela), révèle des incohérences, des exagérations et des motivations totalement opportunistes. Cette critique examine les principaux points du discours en s’appuyant sur des faits vérifiés et des perspectives équilibrées, sans parti pris idéologique.

 


 

Revendications sur la résolution de conflits : exagérations et contradictions

Trump a affirmé avoir mis fin à sept guerres « insolubles » et ce, sans l’aide de l’ONU, incluant l’Ukraine, Gaza, l’Iran-Israël, et d’autres conflits comme ceux au Cambodge-Thaïlande, Kosovo-Serbie, Congo-Rwanda, Pakistan-Inde, Égypte-Éthiopie, et Arménie-Azerbaïdjan. Il a présenté cela comme une preuve de l’inefficacité de l’ONU, qualifiant ses actions de « sauvetage de millions de vies » et suggérant qu’il méritait le prix Nobel de la paix, un titre qu’il brigue et qui a été décerné à son pire ennemi, Barack Obama – qu’il poursuit d’ailleurs en justice via des accusations de trahison et des demandes de poursuites par le Département de la Justice en 2025 pour une probable implication dans l’enquête sur l’ingérence russe de 2016 (souvent qualifiée de « Russiagate » par Trump). C’est d’une totale incohérence que de vouloir obtenir un prix que son pire ennemi, avec des valeurs qu’il juge horribles et non méritantes (Trump ayant souvent moqué le Nobel d’Obama comme immérité), a obtenu.

Ainsi, des vérifications factuelles montrent que ces affirmations sur ses capacités à résoudre facilement les crises sont trompeuses : par exemple, les conflits en Ukraine et à Gaza persistent, avec des hostilités toujours en cours à ce jour.

Trump a revendiqué la fin de la guerre en Ukraine via des pressions sur l’OTAN et des tarifs douaniers, mais un tweet récent de Trump (daté du 23 septembre 2025) contredit cela en encourageant l’Ukraine à « agir maintenant » pour reconquérir tous ses territoires, y compris ceux perdus depuis 1991, et en qualifiant la Russie de « tigre de papier » en difficulté économique.

Des analystes interprètent cette déclaration non comme un soutien sincère à l’Ukraine, mais comme une manœuvre pour désengager les États-Unis tout en profitant des ventes d’armes à l’Europe via l’OTAN, soulignant que Trump vise à « avoir le beurre et l’argent du beurre » sans aborder les causes profondes du conflit, comme l’expansion de l’OTAN. De plus, les États-Unis ont imposé leur veto contre une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine (proposée par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Ukraine), préférant des négociations directes pour éviter une escalade, ce qui souligne une incohérence totale entre les revendications de Trump et les actions diplomatiques américaines.

 


 

Sur l’Iran, Trump a vanté l’opération « Midnight Hammer » pour avoir détruit des sites d’enrichissement nucléaire, affirmant avoir mis fin à un conflit de 12 jours avec Israël. Bien que des frappes aient eu lieu, des rapports indiquent que l’Iran continue ses activités nucléaires et a accepté des inspections de l’AIEA, contredisant les affirmations d’une résolution complète. Pour Gaza, Trump a exigé la libération des otages et opposé la reconnaissance d’un État palestinien, mais des critiques soulignent que cela ignore les dynamiques régionales, comme la reconnaissance récente de la Palestine par la France (le 154e pays à le faire) et un accord de défense mutuelle entre l’Arabie saoudite et le Pakistan, potentiellement brisant le monopole nucléaire israélien et renforçant une alliance régionale contre les actions d’Israël. Ces éléments suggèrent que les « fins de guerres » revendiquées par Trump sont prématurées et servent davantage à un narratif électoral qu’à une réalité factuelle.

Critique de l’ONU et promotion de la souveraineté : une approche isolationniste

Critique de l’ONU et Promotion de la Souveraineté : Une Approche Isolationniste Trump a interrogé l’utilité des Nations Unies, l’accusant de produire des « mots vides » sans résoudre les conflits et de financer des « invasions » via des aides financières à la migration, citant spécifiquement 372 millions de dollars alloués pour faciliter l’arrivée de 624.000 migrants vers les États-Unis. Il a également critiqué les dépenses excessives pour la rénovation du siège de l’ONU à New York, qu’il a estimées entre 2 et 4 milliards de dollars, en se basant sur son expérience passée en tant que promoteur immobilier qui avait soumissionné pour le projet sans succès. Bien que l’ONU présente effectivement des faiblesses structurelles – telles que la paralysie causée par les droits de veto au Conseil de sécurité –, des experts soulignent que les critiques de Trump servent souvent à masquer un rejet plus large du multilatéralisme, ce qui pourrait affaiblir la coopération internationale sur des enjeux cruciaux comme la sécurité globale et l’aide humanitaire. Certains partisans de Trump, notamment des analystes conservateurs, applaudissent cette insistance sur la souveraineté nationale comme une bataille nécessaire contre le « globalisme », qu’ils perçoivent comme une menace à l’indépendance des États, et ils citent souvent des exemples comme les prétendus gaspillages de l’ONU pour appuyer cette rhétorique. Cependant, des vérifications factuelles contredisent ces affirmations spécifiques sur les coûts de rénovation : le projet Capital Master Plan, achevé en 2015, a finalement coûté environ 2,15 milliards de dollars au total, avec des dépassements budgétaires d’environ 11 % par rapport au budget initial approuvé en 2006 (1,87 milliard de dollars), ce qui est bien inférieur aux 2 à 4 milliards de dollars revendiqués par Trump.

Immigration et frontières : des affirmations non vérifiées

Trump a vanté une réduction des traversées illégales aux États-Unis à « zéro » depuis quatre mois et averti l’Europe de se « détruire » avec ses politiques migratoires. Des données montrent une baisse significative des traversées, mais pas à zéro, et des critiques soulignent que cela ignore les facteurs humanitaires et les contributions des migrants à l’économie. Des perspectives européennes, comme celles du Royaume-Uni, rejettent les critiques de Trump sur des figures comme le maire de Londres Sadiq Khan, voyant cela comme une ingérence électorale plutôt qu’une analyse constructive.

Changement climatique : rejet des faits scientifiques

La Chine est effectivement le plus grand émetteur annuel actuel de CO2 au monde, avec environ 13,26 milliards de tonnes en 2023 (représentant près de 33 % des émissions globales et surpassant les émissions combinées des pays développés depuis environ 2021), tandis que les émissions totales mondiales liées à l’énergie ont atteint un record de 37,8 Gt en 2024.

Cependant, sur le plan historique, les États-Unis et d’autres nations développées ont contribué davantage aux émissions cumulées depuis le début de l’ère industrielle, avec les USA représentant environ 25 % du total cumulatif (près de 537 GtCO2 jusqu’en 2024), contre environ 11-12 % pour la Chine jusqu’à récemment, soulignant que les reproches actuels aux pays en développement comme la Chine ignorent ce contexte de responsabilité cumulative, où les nations industrialisées ont pollué massivement sans contraintes internationales pendant des décennies, tandis que ces pays poursuivent maintenant leur propre révolution industrielle.

Autres thèmes : Venezuela et implications géopolitiques

Trump a défendu des frappes sur des bateaux vénézuéliens pour réduire le trafic de drogue. Des analyses critiques soulignent une augmentation de la présence militaire américaine au large du Venezuela (plus de 10 % de la flotte US, incluant des navires pour opérations spéciales), potentiellement visant un changement de régime via des « opérations cinétiques », rappelant la doctrine Monroe. Cela pourrait servir de diversion aux tensions en Ukraine et au Moyen-Orient, où des accords comme celui entre l’Arabie saoudite et le Pakistan signalent un rééquilibrage régional contre les politiques américano-israéliennes.

 


 

Un discours performant mais problématique

Le discours de Trump a été salué par ses partisans comme une défense audacieuse de l’Amérique, mais critiqué internationalement pour ses inexactitudes et son ton isolationniste, risquant d’affaiblir les alliances et la coopération globale. En intégrant des éléments comme son tweet sur l’Ukraine et les dynamiques au Moyen-Orient et au Venezuela, il apparaît que les revendications de Trump servent souvent des intérêts domestiques et économiques (comme les ventes d’armes), au détriment d’une diplomatie cohérente.

https://multipol360.com/la-totale-irrationalite-du-discours-de-donald-trump/ 

 


 

B - Discours de Donald Trump à l’assemblée générale de l’ONU  

Le 23 septembre 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a prononcé un discours d’environ une heure lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) à New York.

En voici le contenu général, mais nous reviendrons sur certains points dans un futur article.

Ce discours, le premier de son second mandat à l’ONU, a porté sur plusieurs thèmes, dont la souveraineté nationale, les critiques envers l’organisation internationale, les conflits mondiaux, l’immigration et le changement climatique.

Trump a mis l’accent sur les réalisations de son administration et a appelé à une coopération basée sur les intérêts nationaux plutôt que sur des institutions multilatérales.

Critique de l’ONU et promotion de la souveraineté

Trump a questionné l’utilité des Nations Unies, affirmant que l’organisation produit des « mots vides » sans résoudre les conflits. Il a cité des exemples comme les dépenses pour la rénovation du siège de l’ONU à New York, estimées entre 2 et 4 milliards de dollars, et les aides financières à la migration, dont 372 millions de dollars pour 624.000 migrants vers les États-Unis. Il a défendu une approche centrée sur la souveraineté, rejetant le « globalisme » au profit d’une collaboration fondée sur les intérêts nationaux.

Résolution de conflits mondiaux

Le président a revendiqué avoir mis fin à sept guerres en sept mois sans l’aide de l’ONU, incluant les conflits en Ukraine, à Gaza, entre l’Iran et Israël, ainsi que d’autres en Cambodge, Thaïlande, Kosovo, Serbie, Congo, Rwanda, Pakistan, Inde, Égypte, Éthiopie, Arménie et Azerbaïdjan. Il a mentionné qu’il méritait potentiellement le prix Nobel de la paix, mais a souligné que « le vrai prix est de sauver des millions de vies ».

  • Ukraine : Trump a critiqué l’OTAN pour ses achats de pétrole russe et proposé des tarifs douaniers pour forcer la fin du conflit, notant que la guerre cause 5 à 7.000 décès par semaine. Il a exhorté l’Europe à accroître la pression sur Moscou.
  • Iran : Il a décrit l’Iran comme le principal sponsor du terrorisme mondial et a revendiqué la destruction de ses capacités d’enrichissement nucléaire via l’opération « Midnight Hammer »  impliquant 14 bombes sur un site clé, contribuant à mettre fin à un conflit de 12 jours avec Israël.
  • Gaza : Trump a exigé la libération immédiate des otages détenus par le Hamas et averti que reconnaître un État palestinien récompenserait les atrocités du 7 octobre 2023.

Immigration et frontières

Trump a vanté la réduction des traversées illégales aux États-Unis à « zéro » depuis quatre mois. Il a averti les pays européens qu’ils se « détruisent » avec des politiques d’ouverture, qualifiant l’Europe d' »envahie par des aliens illégaux ».

Changement climatique

Le président a qualifié le réchauffement climatique de « plus grande arnaque de l’histoire » et les éoliennes de « pathétiques ». Il a affirmé que la Chine produit plus de CO2 que tous les pays développés combinés et que les politiques « vertes » mènent à l’échec économique.

Autres thèmes

Trump a défendu des frappes sur des bateaux vénézuéliens transportant de la drogue, réduisant le trafic de stupéfiants. Il a appelé à défendre la liberté d’expression, la liberté religieuse (particulièrement pour les chrétiens) et à interdire les armes biologiques.

Citations notables

  • « Quel est le but des Nations Unies ? […] Tout ce qu’ils font, c’est écrire une lettre très fortement formulée, puis ne jamais la suivre. Ce sont des mots vides – et les mots vides ne résolvent pas les guerres. »
  • « Vous détruisez vos pays. L’Europe est en grave difficulté. Elle a été envahie par une force d’aliens illégaux comme on n’en a jamais vu. »
  • « C’est la plus grande arnaque jamais perpétrée sur le monde, à mon avis. Le changement climatique – parce que s’il monte ou descend, quoi qu’il arrive, il y a du changement climatique. »
  • « Libérez les otages maintenant. »
  • « Si vous ne vous éloignez pas de l’arnaque à l’énergie verte, votre pays va échouer. »

 

VERBATIM

Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Distingués délégués,
Mesdames et Messieurs,

Je me tiens devant vous en tant que président des États-Unis d’Amérique, fier de représenter la nation la plus grande et la plus puissante jamais vue dans l’histoire du monde.

Les États-Unis sont une nation souveraine, et nous respectons pleinement la souveraineté de toutes les autres nations présentes ici aujourd’hui. Chaque pays a le droit de tracer sa propre voie, de choisir ses propres dirigeants, et de défendre ses propres intérêts.

Depuis mon entrée en fonction, j’ai mis en œuvre une politique étrangère fondée sur le principe simple mais puissant : « l’Amérique d’abord ». Cela ne signifie pas que nous nous désintéressons du reste du monde — au contraire. Cela signifie que nos engagements envers les autres nations seront plus solides, plus justes et plus durables lorsqu’ils seront ancrés dans le respect mutuel et dans l’intérêt national réciproque.

Sous mon administration, les États-Unis ont refusé de participer à de nombreux accords internationaux qui imposaient des fardeaux injustes à notre peuple tout en offrant peu ou rien en retour. Nous avons retiré notre signature de l’accord sur le climat de Paris, qui permettait à d’autres pays de profiter des sacrifices économiques imposés aux travailleurs américains. Nous avons quitté le désastreux accord nucléaire avec l’Iran, qui finançait le terrorisme et menaçait la stabilité du Moyen-Orient. Et nous avons exigé que nos alliés paient leur juste part pour leur propre défense.

Mais en même temps, nous avons renforcé nos alliances avec ceux qui partagent nos valeurs. Nous avons noué de nouveaux partenariats commerciaux, réduit les tensions là où c’était possible, et défendu la liberté contre la tyrannie.

Aujourd’hui, je m’adresse à vous avec un message clair : « le futur n’appartient pas au globalisme, il appartient au patriotisme ».

Le globalisme n’a pas apporté la prospérité, il a dilué les identités, sapé les démocraties et transféré le pouvoir des citoyens aux bureaucraties lointaines. Le patriotisme, en revanche, protège la dignité de chaque nation, respecte les traditions uniques de chaque peuple, et place les intérêts des citoyens au cœur de la gouvernance.

Regardez autour de vous : les nations qui ont mis leur propre peuple en premier — qui ont protégé leurs frontières, leurs industries, leurs valeurs — sont celles qui connaissent la paix, la stabilité et la croissance.

Les États-Unis ne cherchent pas à imposer leur mode de vie à quiconque. Mais nous ne permettrons jamais qu’on l’impose à nous.

Nous condamnons fermement le terrorisme sous toutes ses formes. Nous exigeons que l’Iran cesse immédiatement son soutien au terrorisme, ses menaces contre ses voisins, et ses tentatives de développer des armes nucléaires. Tant que je serai président, l’Iran n’aura jamais l’arme nucléaire.

Nous soutenons pleinement la liberté du peuple vénézuélien. Le régime illégitime de Nicolas Maduro a plongé un pays autrefois prospère dans la misère, la famine et le désespoir. Le véritable président du Venezuela est Juan Guaidó, et nous ne cesserons de nous battre jusqu’à ce que la démocratie soit rétablie.

En ce qui concerne la Corée du Nord, j’ai choisi la voie du dialogue. J’ai rencontré le président Kim à plusieurs reprises. Bien que nous n’ayons pas encore atteint tous nos objectifs, nous avons évité une guerre qui aurait coûté des millions de vies. Le respect mutuel ouvre la voie à la paix.

Quant à la Chine, nous exigeons des relations commerciales justes et réciproques. Pendant trop longtemps, les États-Unis ont été traités de manière injuste. Cela ne continuera pas.

Je tiens également à saluer les progrès accomplis dans la région du Moyen-Orient. Grâce à notre reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, et à notre reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, nous avons affirmé des vérités historiques et stratégiques. Nous travaillons activement à un plan de paix global, juste et durable entre Israël et ses voisins.

Mesdames et Messieurs,

Le monde fait face à de grands défis : la prolifération nucléaire, le terrorisme, les guerres civiles, les migrations massives, et la menace croissante posée par les régimes autoritaires.

Mais ces défis ne seront pas résolus par des institutions lointaines ni par des élites déconnectées. Ils seront résolus par des nations fortes, indépendantes, fières — des nations qui aiment leur peuple, protègent leurs citoyens, et refusent de sacrifier leur souveraineté sur l’autel d’une idéologie mondialiste.

Les États-Unis ne cesseront jamais de défendre la liberté, la dignité humaine, et le droit de chaque nation à contrôler son propre destin.

En conclusion, permettez-moi de citer les mots gravés sur le socle de la Statue de la Liberté, symbole éternel de notre nation :

« Donnez-moi vos fatigués, vos pauvres, Vos masses recroquevillées qui aspirent à respirer librement… »

Mais n’oublions pas : l’Amérique accueille ceux qui viennent légalement, qui respectent nos lois, et qui partagent notre foi en la liberté. Nous construisons des murs là où c’est nécessaire, et nous ouvrons nos cœurs là où c’est mérité.

Que Dieu bénisse les États-Unis.
Que Dieu bénisse toutes les nations représentées ici aujourd’hui.
Et que Dieu bénisse les Nations Unies.

Merci. Que Dieu vous bénisse tous.

https://multipol360.com/discours-de-donald-trump-a-lassemblee-generale-de-lonu/ 

 


C - Affrontements violents aux philippines lors de manifestations anti-corruption 

Dans un climat de tension croissante, des milliers de Philippins ont manifesté le 21 septembre contre un scandale massif de corruption lié aux projets de contrôle des inondations, menant à des affrontements violents près du palais présidentiel de Malacañang à Manille. Des centaines de personnes ont été arrêtées et des dizaines blessées, illustrant une frustration populaire explosive face à la mauvaise gestion des fonds publics.

Cet événement s’inscrit dans une vague plus large de contestations mondiales, où les peuples refusent de plus en plus la corruption endémique et la domination d’élites perçues comme déconnectées et illégitimes.

 


 

Les événements du 21 septembre : du pacifique au chaos

Les manifestations ont débuté pacifiquement, avec plus de 33.000 participants rassemblés dans des lieux emblématiques comme le parc historique de Manille et le monument de la démocratie EDSA, exigeant la transparence et la justice. Organisées pour dénoncer les anomalies dans les projets de contrôle des inondations, ces protestations visaient à attirer l’attention sur des pertes estimées à 118,5 milliards de pesos (environ 1,75 milliards €) dues à la corruption entre 2023 et 2025. Cependant, près du palais présidentiel, un groupe d’environ 100 manifestants masqués, armés de clubs et portant des drapeaux philippins ainsi que des pancartes anti-corruption, a escaladé la violence en lançant des pierres, des bouteilles et des bombes incendiaires sur les forces de l’ordre.

La police, déployée en masse pour sécuriser la zone, a riposté, menant à des heures de chaos. Au total, plus de 200 personnes ont été arrêtées, avec des chiffres variant de 216 à 244, dont une centaine de mineurs (au moins 48 à 103, le plus jeune ayant 12 ans). Les blessés incluent au moins 39 à 93 policiers, et environ 50 manifestants ou personnes transportées à l’hôpital, bien que les chiffres exacts pour ces derniers varient. Des images montrent des camions en feu, des barricades détruites et des échauffourées intenses, rappelant les émeutes passées dans le pays. Un manifestant a même été poignardé mortellement, selon des rapports, bien que les autorités enquêtent encore sur les circonstances.

 


 

Le contexte d’un scandale éclatant

Ce soulèvement fait suite à des révélations sur des irrégularités dans 9 855 projets de contrôle des inondations, totalisant plus de 545 milliards de pesos (environ 8 milliards €), lancés depuis l’arrivée au pouvoir du président Ferdinand Marcos Jr. en 2022. Marcos Jr. a qualifié l’ampleur de la corruption de « horrible » et a accepté la démission de son secrétaire aux travaux publics, tout en formant une commission indépendante pour enquêter.

Ces projets, destinés à protéger le pays des inondations récurrentes dues aux typhons, ont été entachés de pots-de-vin présumés impliquant des législateurs et des entrepreneurs, exacerbant les souffrances des populations vulnérables après les inondations meurtrières de juillet qui ont tué au moins 40 personnes.

Les organisateurs des protestations, y compris des groupes progressistes, ont promis que ces actions n’étaient qu’un prélude à des mobilisations plus massives, coïncidant avec l’anniversaire de la déclaration de la loi martiale en 1972 sous le régime de Ferdinand Marcos Sr. Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres villes comme Pasig, Quezon City et Baguio, avec des arrestations et des violences rapportées localement.

 


 

Réactions officielles et suites judiciaires

Le palais présidentiel a promis « justice » pour les responsables, tout en condamnant la violence. Les autorités enquêtent pour déterminer si les manifestants faisaient partie d’un mouvement organisé ou cherchaient à semer le trouble, avec des interrogatoires en cours.  Amnesty International a appelé à une enquête sur l’usage excessif de la force par la police.

Une poussée globale contre la corruption et les élites

Cet épisode philippin reflète une tendance mondiale où les peuples, las de la corruption systémique, se soulèvent contre des élites qui ne représentent plus leurs intérêts.

Aux Philippines, comme ailleurs, la domination d’une classe dirigeante perçue comme corrompue et déconnectée – souvent héritée de dynasties familiales – alimente un ras-le-bol croissant. Cette « poussée des peuples » évoque les Gilets Jaunes en France, les manifestations anti-corruption au Brésil ou en Inde, et les mouvements pour la justice sociale en Afrique du Sud, où les citoyens refusent d’accepter plus longtemps que des fonds publics soient détournés au profit d’une minorité.

 


 

Au Népal, des tensions extrêmes ont éclaté début septembre 2025, avec des manifestations massives menées par la génération Z contre la corruption endémique (indice de 35/100 selon Transparency International) et le népotisme des élites. Face à une pauvreté touchant 20 % de la population et un chômage des jeunes dépassant 19 %, les protestations, initialement pacifiques, ont dégénéré en violences : incendie du Parlement et de résidences de ministres, 19 morts et plus de 100 blessés. Le déclencheur ? Une censure numérique interdisant 26 plateformes de réseaux sociaux, perçue comme une répression des libertés. Sous la pression, le Premier ministre K.P. Sharma Oli a démissionné, et l’armée a pris le contrôle, illustrant un rejet violent d’une élite ostentatoire et déconnectée. Ces événements, comparés à la France prérévolutionnaire de 1789, avertissent que l’ajout de misère à la perte de libertés pourrait mener à une explosion similaire en Occident.

Dans un monde post-pandémie marqué par les inégalités, ces protestations signalent un rejet ferme de systèmes où les élites, autrefois légitimes, sont vues comme des parasites plutôt que des leaders.

Aux Philippines comme au Népal, ces scandales pourraient marquer un tournant, forçant des réformes ou risquant une escalade si les demandes de transparence ne sont pas satisfaites.

 


D - Netanyahou News - ONU !
 
Au moment de prendre la parole à l'Assemblée générale des Nations unies, vendredi 26 septembre, le Premier ministre israélien a dû patienter. Des dizaines de représentants d'Etat ont quitté la salle sous les applaudissements et les cris des autres délégations. Il faut savoir que sur 190 pays membres de l'Onu, plus de la moitié sont des dictatures violentes, corrompues, sans parole ni respect des règles internationales.
Ce sont les représentants de ces pays - souvent situés en Afrique et dans le monde arabo-musulman - qui ont boycotté le discours de Netanyahu.
 

 
Leur attitude illustre parfaitement la situation à laquelle est confronté Israël.
Une partie de la communauté internationale veut forcer l'Etat Juif à faire la paix avec des ennemis fanatiques qui ne veulent ni dialogue, ni négociation, ni accord de paix.
De nombreux délégués sont sortis alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'approchait de la tribune pour s'adresser à l'Assemblée générale des Nations Unies.
 

 
 Commentaire:
"Pour la deuxième année consécutive, plusieurs délégués de l'Assemblée générale des Nations Unies sortent de l'Assemblée en laissant des sièges vides lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu monte à la tribune. C'est un criminel de guerre qui commet des meurtres de masse.
Le monde doit mettre fin à l'immunité et le tenir responsable."
Patti Mohr
 
Benyamin Netanyahou a utilisé la tribune des Nations Unies pour alerter sur la portée internationale de la menace que représente le Hamas. → https://l.lefigaro.fr/y7t
 

Netanyahu annonce que les services de renseignement israéliens diffusent ce discours en direct sur tous les téléphones de Gaza et du Hamas et il a un message :
 
« Déposez les armes, laissez partir mon peuple, libérez les 48 otages. Si tu le fais, tu vivras. Si vous ne le faites pas…. Israël vous traquera »
 
Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, aux dirigeants qui ont reconnu l'Etat de Palestine :
«Vous n'avez pas fait quelque chose de juste, vous avez fait quelque chose de mal»
 
Le Premier ministre israélien Netanyahu interpelle les dirigeants du monde qui ont officiellement reconnu l'État palestinien :
« J'ai un message pour ces leaders... »
« Lorsque les terroristes les plus sauvages de la planète font l’éloge de votre décision, vous n’avez pas fait quelque chose de bien – vous avez fait quelque chose de mal, d’horriblement mal. »
« Votre décision honteuse encouragera le terrorisme contre les Juifs et contre les innocents partout. »
« Ce sera une marque de honte pour vous tous. »
 
"De nombreux dirigeants à travers le monde ont plié. Il ne s'agit pas d'un acte d'accusation contre Israël, mais contre des dirigeants qui rampent devant le mal. Vous n'échapperez pas à la tempête du djihad en sacrifiant Israël.
Tu as transformé le bien en mal et le mal en bien.
Il est en train de l'écraser."
 
 
 
Netanyahu organise un quiz composé de tous les ennemis d'Israël.
Qui a souhaité la mort de l'Amérique ?
Toutes les réponses sont correctes !
Qui a assassiné des Américains et des Européens de sang-froid ? Toutes les réponses sont correctes !
 

 
"Voici où en sont les choses aujourd’hui.
La moitié des dirigeants houthis au Yémen - dégagé
Yehiah Sinwar à Gaza - dégagé
Hasan Nasrallah au Liban - dégagé
Le régime Assad en Syrie - dégagé
Ces milices en Irak ? Eh bien, ils sont toujours dissuadés.
Et leurs dirigeants, s'ils attaquent Israël, seront également dégagés.
Et pour les plus hauts commandants militaires iraniens et ses plus grands scientifiques nucléaires…
Eh bien, ils sont dégagés aussi."
 
 « Les nazis ont-ils demandé aux Juifs de partir ?
Gentiment ?
Est-ce que quelqu’un a fait ça ?
Ont-ils dit “partez pour que nous puissions entrer” ?
Bien sûr que non. »
 

 
«Donner un état aux Palestiniens à 1 km de Jérusalem après le 7-Octobre, c’est comme donner un état à Al-Qaïda à 1 km de New York après le 11-Septembre» « Quand Bethléem, le lieu de naissance de Jésus, était sous contrôle israélien, 80 % de ses habitants étaient chrétiens. Mais depuis que l’Autorité palestinienne a pris le contrôle, ce chiffre est tombé à moins de 20 %. »
 
 

 
Ministre des Communications Dr Shlomo Karhi:
Merci au Premier ministre Netanyahu pour un discours historique, clair et fier, qui a prouvé au monde la position d'Israël, sa justesse et sa puissance.
Netanyahu a prouvé au monde qu'Israël est la clé de la solution : un pays fort, innovant et moral qui se tient à l'avant-garde de la lutte contre le terrorisme des pays éclairés, et capable de conduire les peuples de la région vers une ère de paix, de prospérité et de sécurité.
Les pays qui cherchent à établir un État palestinien à l'intérieur d'Israël encouragent le terrorisme et le meurtre contre les Juifs et contre l'Occident. Cela n'arrivera jamais ! Nous ne céderons pas au terrorisme — nous le vaincrons avec l'aide de Dieu !
Le premier ministre israélien a détaillé les actions militaires de l'État hébreu au cours des dernières années. «Des milliers de terroristes sont tombés», a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU. → https://l.lefigaro.fr/4Fy
 


 

E -Tensions à l’ONU : le Président colombien Petro compare Trump à Hitler

Lors d’un discours enflammé prononcé le 23 septembre 2025 devant l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York, le président colombien Gustavo Petro a lancé une attaque virulente contre le président américain Donald Trump, le comparant à Adolf Hitler et réclamant l’ouverture de poursuites pénales à son encontre pour des frappes militaires meurtrières dans la mer des Caraïbes. Ce discours, qui marque la dernière intervention de Petro à l’ONU en tant que président, a mis en lumière les profondes tensions entre Bogotá et Washington, exacerbées par des politiques antidrogues controversées et des accusations de violations des droits humains.

Les accusations contre les frappes américaines

Au cœur des critiques de Petro se trouvent trois frappes américaines récentes sur des bateaux en provenance du Venezuela, qui ont fait au moins 17 morts selon les rapports officiels.

L’administration Trump a justifié ces opérations comme des mesures nécessaires pour intercepter des « narco-terroristes » transportant des stupéfiants, notamment du fentanyl, vers les États-Unis.

Dans son propre discours à l’ONU, Trump a déclaré : « À chaque voyou terroriste qui fait passer des drogues empoisonnées aux États-Unis, soyez avertis que nous vous ferons sauter de l’existence. »

Petro a rejeté ces justifications comme des « mensonges », affirmant que les victimes étaient des « jeunes vulnérables fuyant la pauvreté » et non des trafiquants de drogue. Il a déclaré : « Ils ont dit que les missiles dans les Caraïbes étaient utilisés pour arrêter le trafic de drogue. C’est un mensonge. » Il a ajouté que les vrais trafiquants opèrent librement à New York et Miami, et a interrogé : « Était-il vraiment nécessaire de bombarder des jeunes pauvres non armés dans les Caraïbes ? ».

Selon des experts de l’ONU, ces frappes pourraient constituer des « exécutions extrajudiciaires », renforçant les appels de Petro à une enquête.

Comparaisons avec Hitler et appels à la justice

Dans une partie particulièrement explosive de son discours, Petro a comparé Trump à Hitler, accusant les États-Unis d’applaudir « leur nouveau Hitler ». Il a déclaré : « Les États-Unis applaudissent leur nouveau Hitler. Ils n’écoutent pas leurs propres jeunes, ni leurs aînés qui sont morts sur les champs de bataille en Europe, luttant contre Hitler et contre son idéologie criminelle. Aujourd’hui, on fait la même chose que Hitler : construire des camps de concentration pour migrants, et on dit que les migrants sont d’une race inférieure, et on les blâme comme Hitler blâmait les Juifs. On les appelle trafiquants de drogue et voleurs. »

Petro a également qualifié Trump d’« complice de génocide » en référence à la situation à Gaza, affirmant : « Ce forum est un témoin muet d’un génocide, dans un monde où nous pensions que cela n’était qu’un legs d’Hitler. » Il a réclamé l’ouverture de « poursuites pénales » contre les responsables américains, y compris Trump : « Il doit y avoir des affaires pénales contre ces officiels des États-Unis pour cela, y compris le plus haut responsable, le président Trump, qui a autorisé le tir de missiles contre ces jeunes qui essayaient simplement d’échapper à la pauvreté. » Dans une autre formulation, il a insisté : « Des poursuites pénales doivent être ouvertes contre ces officiels, qui sont des États-Unis, même si cela inclut le plus haut responsable qui a donné l’ordre : le président Trump. »

Réactions et Contexte Bilatéral

Le discours a provoqué des réactions immédiates : certains membres de la délégation américaine ont quitté la salle pendant l’intervention de Petro. Aux États-Unis, les médias grand public ont largement ignoré ces commentaires, selon des observateurs. Le président vénézuélien 

Nicolás Maduro a réagi en annonçant des décrets constitutionnels pour défendre la souveraineté de son pays face à une possible « attaque » américaine, accusant Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte pour renverser son gouvernement.

Ce clash s’inscrit dans un contexte de relations tendues entre les États-Unis et la Colombie depuis l’arrivée au pouvoir de Petro, premier président de gauche du pays en 2022. Trump a récemment « décertifié » la Colombie comme allié dans la lutte contre les drogues, sans imposer de sanctions économiques, et a menacé d’imposer des tarifs douaniers de 25 % à 50 % sur les importations colombiennes. Petro a bloqué une tentative américaine d’envoyer des migrants illégaux en Colombie via des avions militaires, insistant sur un traitement digne. Des analystes estiment que ce discours pourrait compromettre des décennies de partenariat stratégique entre les deux nations.

Petro a également vanté les saisies record de drogue sous son administration, quatre fois supérieures à celles de son prédécesseur Álvaro Uribe, sans recourir à des menaces militaires contre les pays voisins. Alors que l’ONU reste muette sur une éventuelle enquête, cet épisode souligne les fractures géopolitiques croissantes en Amérique latine face à la politique étrangère agressive de l’administration Trump.

https://multipol360.com/tensions-a-lonu-le-president-colombien-petro-compare-trump-a-hitler/

 

septembre 20, 2025

L'IMMIGRATION incontrôlée, notamment les OQTF - RÉCIDIVISTES dans la criminalité ....Triste chiffres !

Le meurtre de Philippine il y a 1 an, et le profil du suspect Taha O. mettent en lumière 2 problèmes fondamentaux : 


 

L'IMMIGRATION incontrôlée, notamment les OQTF  

Le poids des RÉCIDIVISTES dans la criminalité 

Les chiffres chocs à diffuser massivement 

 


 

Plus de 90% des étrangers "obligés de quitter le territoire français" (OQTF) restent en réalité sur le territoire.  

 Le taux d'exécution des OQTF s'est effondré depuis 2012, alors qu'il n'était déjà que de 22% à l'époque.  Ce taux stagne aux alentours de 7% depuis 2020  

 


 

Au total, ce sont plus d'un million d'OQTF qui n'ont pas été exécutées depuis 2012.  C'est l'équivalent des populations de Toulouse, Bordeaux et Lille réunies 

 


 

Une personne peut faire l'objet de plusieurs OQTF, il n'y a pas d'équivalence stricte entre le nombre d'OQTF et de personnes ayant fait l'objet d'une OQTF

Au-delà de la simple "obligation de quitter le territoire", certains étrangers font l'objet d'un "éloignement forcé", c'est-à-dire une expulsion accompagnée par les forces de l'ordre.  C'était le cas de Taha O., mais il n'a pas été expulsé. 

Était-il une exception ?

 

NON.  La majorité des "retours forcés" après un placement en centre de rétention administrative ne sont pas exécutés  

 


 

L'expulsion ratée de Taha O. n'est donc pas une anecdote. C'est un symptôme révélateur d'un véritable problème structurel, auquel il est urgent de trouver des solutions. Un autre sujet majeur est mis en avant par le drame de Philippine : le fléau des "récidivistes" 

Plus de 40% des auteurs de crimes et délits sont des récidivistes ou réitérants. On n'est pas très loin du "toujours les mêmes". Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi  

 


 

En effet, le taux de récidivistes* explose. Alors qu'il était d'environ 2% en 1990, il a été multiplié par 9 et atteint désormais 18% ! 


 

*Petite parenthèse :  

 Les "récidivistes" au sens strict sont des personnes qui commettent un crime ou délit de même nature dans les 5 ans après une première infraction.  

Les "réitérants" = idem mais pas forcément une infraction de la même nature. On continue  

Les récidivistes / réitérants sont un véritable fléau.  

 Pour mieux s'en rendre compte, voici le résultat d'une étude faite sur trois décennies de données judiciaires en Suède 


 

Je me permets d'insister sur ce point, car il me semble essentiel : 1% de la population est responsable de plus de 60% des violences. Et au sein même de ce 1% (=les petites barres bleues et rouges), un tout petit groupe de "super multi réitérants" se détache fortement 

 


 

La hausse du nombre de récidivistes / réitérants en France est donc un phénomène très préoccupant. D'autant plus qu'on sait pertinemment le danger que ces personnes représentent. Il est nécessaire de mettre en place les politiques qui permettront : 

1- D'identifier les personnes à risque de récidive 

2- De prévenir les risques de récidive 

3- De protéger la société des récidivistes

N'hésitez pas à donner votre avis en commentaires !

Si vous souhaitez en savoir plus sur les sympathiques délinquants qu'on tente d'expulser, ce fil vous donne quelques détails

Expulsions de délinquants étrangers : quelques chiffres pour mettre en perspective les résultats annoncés par Gérald Darmanin

 


 

L'application des OQTF et la lutte contre la récidive sont deux axes fondamentaux qui doivent guider nos politiques.  

Marc Vanguard

https://x.com/marc_vanguard 


 

 

 

 

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