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septembre 14, 2025

La fracture sociale est aggravée par un désenchantement profond envers les élites politiques déconnectées de la réalité !

L’étude du professeur et chercheur britannique David Betz, publiée dans le Military Strategy Magazine en août, alerte sur une montée significative des tensions internes dans les pays occidentaux : « La principale menace pour la sécurité et le bien-être de l’Occident aujourd’hui n’est pas extérieure mais intérieure — en particulier, la guerre civile. »
 
 
 
Selon Betz, l’idée que les sociétés modernes, démocratiques et prospères sont immunisées contre la guerre civile appartient désormais au passé. Alors qu’une génération plus tôt, les nations occidentales étaient encore unies par un sentiment fort d’identité et d’héritage commun, elles sont aujourd’hui devenues des « entités disloquées », des « puzzles de tribus identitaires concurrentes » vivant dans des communautés séparées.
 
Betz identifie plusieurs éléments récurrents, notamment la destruction ciblée de la mémoire collective par le vandalisme ou le pillage des musées, archives et monuments, effaçant une partie essentielle de l’histoire nationale : « Les guerres civiles causent de graves déprédations par le vandalisme iconoclaste ou le vol de l’infrastructure culturelle de la société — c’est-à-dire l’art et autres objets et architectures historiques. »
 
La fracture sociale est aggravée par un désenchantement profond envers les élites politiques, perçues comme déconnectées de la réalité et incapables d'apporter des réponses concrètes aux défis contemporains : 
« Les gouvernements occidentaux, confrontés à une détresse civilisationnelle structurelle croissante et ayant gaspillé leur légitimité, perdent la capacité de gérer pacifiquement des sociétés multiculturelles, désormais fracturées à un point terminal par la politique identitaire ethnique."
 
Le résultat initial est une descente accélérée de plusieurs grandes villes vers un statut “sauvage” marginal. » S’ajoute à cela une fracture démographique : « Le premier facteur est la dimension ville-campagne des conflits à venir, qui résulte des dynamiques d’installation des migrants.
 
 
 
En termes simples, les grandes villes sont radicalement plus diverses et entretiennent une relation politique de plus en plus hostile avec le reste du pays. » David Betz illustre son propos à partir de la carte des 457 circonscriptions françaises qui ont voté au premier tour des élections européennes de 2024 pour le Rassemblement national (contre 119 pour d’autres partis).
 
Et d’ajouter : « Les pays les plus susceptibles de voir éclater un conflit civil violent en premier sont la Grande-Bretagne et la France — tous deux ont déjà connu ce qu’on peut qualifier d’incidents précurseurs ou exemplaires. ».     
 

 

septembre 11, 2025

Pluralité: Du côté de Philippe de Villiers : une déclaration explosive pour le Frexit, symbole d’un patriote visionnaire

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Philippe de Villiers, figure emblématique du souverainisme français, a récemment créé un véritable électrochoc politique en déclarant ouvertement son soutien au Frexit, la sortie de la France de l’Union européenne. À 75 ans, cet ancien député européen et fondateur du Mouvement pour la France (MPF) n’en est pas à son coup d’essai dans la critique de l’UE.


 

Mais sa prise de position actuelle, formulée avec une clarté assumée, relance le débat sur la souveraineté nationale au moment où la France traverse une crise institutionnelle profonde.

Au-delà de ses combats politiques, de Villiers incarne un parcours jalonné de réussites exceptionnelles, comme la création du Puy du Fou et l’initiation du Vendée Globe, qui démontrent sa capacité à transformer des visions en réalités concrètes.

Un eurosceptique de longue date : du « non » à Maastricht au FREXIT assumé

Philippe de Villiers s’oppose à l’intégration européenne depuis les années 1990. En 1992, il a activement fait campagne contre le traité de Maastricht, le qualifiant de « féodalité » qui prive la France de sa souveraineté. En 1994, il mène une liste eurosceptique aux élections européennes, obtenant plus de 12 % des voix et surpassant la liste officielle du RPR menée par Nicolas Sarkozy. Cinq ans plus tard, en 1999, il récidive avec plus de 13 %, toujours devant Sarkozy. En 2005, il défend ardemment le « non » au référendum sur le traité constitutionnel européen. Durant son mandat de député européen (2009-2014), il critique vertement Schengen comme la « fin des frontières ».

Le 6 septembre 2025, sur CNews, de Villiers déclare être « pour la sortie de l’UE », affirmant que « le Frexit est nécessaire pour retrouver notre indépendance ». Le lendemain, dans une interview au JDD, il enfonce le clou : « La première priorité, c’est le Frexit », liant cela à une pétition pour un référendum sur l’immigration lancée le même jour. Pour lui, sans Frexit, la France ne peut contrôler ses frontières ni résoudre la crise migratoire, l’UE étant une « escroquerie » imposant des politiques contraires aux intérêts nationaux.

Cette position, qualifiée d’ « explosif » par de nombreux observateurs, pourrait catalyser un mouvement souverainiste plus large, avec des appels à l’union entre patriotes de gauche et de droite.

Des réussites emblématiques : le Puy du Fou et le Vendée globe, symboles d’audace et de succès

Au-delà de la politique, Philippe de Villiers excelle comme entrepreneur et visionnaire. En 1989, il fonde le Puy du Fou, un parc à thème historique en Vendée, devenu un succès mondial avec des millions de visiteurs annuels. Présidé depuis 2004 par son fils Nicolas, il attire par ses spectacles grandioses comme la Cinéscénie, mélangeant histoire française et innovation technologique. Ce projet, né d’une idée audacieuse, a revitalisé l’économie locale et symbolise la capacité de de Villiers à rassembler des milliers de bénévoles autour d’une vision patriotique.

Autre réussite majeure : le Vendée Globe, course de voile autour du monde en solitaire sans escale, initiée par de Villiers en tant que président du conseil général de Vendée de 1988 à 2010. En 1989, il accueille Philippe Jeantot, fondateur de la course, et la lance depuis Les Sables-d’Olonne. Devenue mythique, elle incarne l’esprit d’aventure et d’indépendance, avec des éditions comme celle de 2024-2025 célébrant son héritage. De Villiers en raconte souvent la genèse comme un « rêve d’aventure pour l’éternité », illustrant son talent pour transformer des défis en symboles nationaux.

Ces accomplissements – Puy du Fou comme joyau culturel, Vendée Globe comme épopée maritime – démontrent une expérience diversifiée en administration, économie et rassemblement populaire, loin des clivages partisans.

 


Philippe de Villiers, un Président Idéal pour une France Souveraine ?

La déclaration de Philippe de Villiers en faveur du Frexit n’est pas seulement un cri d’alarme ; elle révèle un homme prêt à défendre la souveraineté française avec conviction. Avec son parcours riche – combats eurosceptiques, réussites entrepreneuriales comme le Puy du Fou et le Vendée Globe –, il incarne une figure rassembleuse. Une personnalité gaullienne, une très grande culture s’exprimant avec clarté et éloquence, sachant débattre fermement, mais toujours avec courtoisie même dans les débats houleux, il cumule une expérience politique et managériale hors pair. Capable de fédérer au-delà des clivages, il ferait certainement un très bon président de la République, guidant la France vers une rupture salutaire avec l’UE pour retrouver son indépendance et sa grandeur.

https://multipol360.com/philippe-de-villiers-une-declaration-explosive-pour-le-frexit-symbole-dun-patriote-visionnaire/


 

 

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