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juillet 10, 2015

La bionomique : analogie biologique et génétique de l'évolution économique et sociale

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Sommaire:

A) Le «cybionte», ou le monde selon Joël de Rosnay - ANTON VOS - Campus UNIVERSITÉ DE GENÈVE


B) Michael L. Rothschild de Wikiberal

C) Entrepreneur Book of the Day: Bionomics: Economy as ecosystem | Michael Rothschild - by entrepreneurdex team

D) Capitalism = Evolution - http://beforeitsnews.com/tea-party



 A) Le «cybionte», ou le monde selon Joël de Rosnay 


«Campus: — Qu’est-ce que la bionomie?
Joël de Rosnay:
— Du point de vue étymologique, la bionomie est à la biologie, ce que l’économie est à l’écologie. En effet, le mot « écologie », de oikos, la maison, et logos, la science, signifie la science de la maison. Celui d’«économie», qui est la contraction de oikos et de nomos, la loi, désigne la règle de gestion de cette même maison. Ce sont comme les deux faces d’une même médaille. Or je me suis aperçu que s’il existait un mot pour désigner la science du vivant, biologie, il n’y en avait pas pour la règle de gestion du vivant. » C’est pourquoi j’ai proposé le terme de « bionomie ». Ce mot a tout son sens dans le processus du vieillissement dans la mesure où être « bionome », c’est être économe de son corps. C’est appliquer des règles très simples pour gérer son capital-santé et même son capital-vie. La notion de bionomie se fonde sur une approche globale, une approche des systèmes com- plexes du corps. C’est pourquoi je parle d’un art plutôt que d’une science. Cela ne signifie pas que la science est inexistante, au contraire. Il y a eu des pro- grès très importants ces dix dernières années — grâce essentiellement aux travaux sur le cancer et le sida — qui permettent de mieux comprendre les processus du vieillissement. La biologie moléculaire et la génétique ont notamment connu un essor considérable. 

— Le thème du vieillissement est-il traité dans la Cité des sciences et de l’industrie ?
— Nous l’avons intégré dans notre dernier programme intitulé « les Défis du vivant », dont je suis le commissaire. Ce programme a été lancé en janvier 2002 et va durer jusqu’au printemps 2003. Les différents pro- cessus liés au vieillissement se retrouvent distillés dans les grandes expositions qui se tiennent durant cette période. Dans l’« Homme transformé », par exemple, on traite des nanotechnologies, des biotechnologies, des prothèses, enfin de toutes ces techniques qui peuvent venir en aide aux traitements médicaux. Et dans l’« Homme et les gènes », on explique, entre autres, la recherche de ce fameux gène du vieillissement. 


— « Le vieillissement se vend mal », se plaignent les chercheurs actifs dans ce domaine à la recherche de financement pour leurs travaux. Comment ce sujet est-il reçu par les visiteurs de la Cité ?
— Si on le présente sous la forme de l’amélioration de la qualité de vie des gens du 3e ou du 4e âge,de la possibilité de rester en bonne santé longtemps et de vieillir jeune, alors cela intéresse beaucoup de monde. Mais si on propose une étude spécifique sur le vieillissement, les gens pensent à la gérontologie, qui est l’étude des vieillards. Et ça, ça n’intéresse personne. C’est comme la mort. Ce n’est pas un bon sujet. On a fait beaucoup de débats sur la mort et la religion, la mort et la science, sur ce qu’est la mort, le suicide cellulaire, etc. Cela ne fonctionne pas. 

» La Cité des sciences est très branchée sur la «Me Generation », la « génération du moi ». On aime ou on n’aime pas, mais nous sommes entrés dans une ère dans laquelle on veut profiter de la vie. En fait, on a remarqué une séparation très nette dans le public. D’un côté, les jeunes qui croient qu’ils peuvent tout faire et qu’ils ne seront jamais malades: ils fument des cigarettes, conduisent vite, bronzent au soleil et mangent n’importe quoi. Et, de l’autre, les personnes atteignant les 35 ou 45 ans, qui commencent à réaliser qu’elles peuvent gérer le capital-santé qu’elles ont entre leurs mains. Nous devons nous adresser à ces deux types de public, avec, dans chaque cas, des arguments différents. 

— Etre vieux en 2100, selon vous, à quoi cela ressemblera ?
— Cela ressemblera à quelque chose de positif si la société réinsère les gens du 4e âge dans une activité digne, qui donne du sens et qui est synonyme de valeur ajoutée pour l’ensemble de l’humanité. Cela pourrait bien être le cas, étant donné la pression démographique qui s’exercera sans doute et d’autant plus qu’une fille sur trois qui naît maintenant deviendra centenaire. Donc si l’on augmente la qualité de vie des personnes du 3e et du 4e âge, alors celles-ci ont une chance extraordinaire à saisir et pourront diffuser leur expérience auprès de leur entourage, de faire partie du réseau associatif, bref de jouer un rôle dans la société de demain. 


— Vous venez de parler de bionomie, un terme de votre cru. Vous avez également créé les mots «biotique », « macroscope », « cybionte » et il y en a sûrement d’autres. Pourquoi ces néologismes ? Que cherchez-vous à expliquer avec ces mots? 
 — Il y a une logique derrière ces mots. Je fabrique des néologismes seulement lorsqu’il y a du contenu. Après tout, en science, il s’en crée de nombreux pour désigner les choses complexes que l’on manipule. Ainsi, le macroscope, situé entre le microscope qui étudie l’infiniment petit et le télescope qui étudie l’infiniment grand, est l’outil de regard de l’infiniment complexe. L’ordinateur, par exemple, grâce à la simulation informatique, en est un. C’est un véritable laboratoire portable de la complexité. 

» Le mot biotique, je l’ai construit dans les années 70, quand je travaillais au MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux Etats-Unis. Je pensais que l’un des grands mariages du début du XXIe siècle allait être celui de l’informatique et de la biologie, deux disciplines qui étaient alors séparées. Pour symboliser cette union, je voulais quelque chose de fort. Il existait déjà le terme de bionique, qui désigne l’électronique copiant le bio- logique. J’ai pensé qu’il fallait inclure la bionique dans quelque chose de plus vaste: l’électronique moléculaire qui commençait à émerger à cette époque. Le mot biotique est alors né de la contraction de biologie et d’informatique. 

Et le cybionte?
— Le cybionte est un concept encore plus important pour moi, car il a un pouvoir projectif. Je l’ai inventé en écrivant «l’Homme symbiotique». Mon idée, dans ce livre, c’est qu’il existe une étape dans l’évolution de l’humanité qui va au-delà de ce qu’elle a construit. Imaginez une ville vue d’avion. On ne voit pas les gens, mais cela ressemble à une espèce d’être vivant, avec des lumières, des voitures, comme un réseau nerveux vu au microscope. Ainsi, en étudiant au macroscope la société du futur, je me suis dit que nous étions en train de construire un organisme planétaire vivant dont les hommes sont les cellules et les neurones. C’est nous qui le construisons, certes, mais il nous échappe. Nous contribuons à son développement, mais il vit sa propre vie. Il obéit — c’est ma théorie — à de grandes lois naturelles telles que la théorie du chaos, les systèmes de structure fractale, de structure dissipative, etc. A titre de métaphore, j’ai voulu fixer les idées avec un mot. J’ai alors formé le terme de cybionte, à partir de cybernétique et de bios, la vie. 

» Le cybionte existe déjà en partie à travers Internet, la messagerie électronique, le téléphone portable ou encore le futur réseau informatique GRID. Grâce à lui, nous réalisons des choses que nous ne pouvons plus faire en tant qu’humains. Notre cerveau, même avec
ses milliards de neurones interconnectés, ne nous permet plus d’agir en temps réel dans la complexité de notre monde. Nous sous-traitons au cybionte une partie des tâches. Dans le système boursier international, par exemple, les golden boys font des petits prélèvements, mais le système se développe de lui- même, il a acquis sa dynamique propre. Bien sûr, nous installons les fils électriques, les fibres optiques, les ordinateurs et les logiciels. Mais cette excroissance de l’humanité, cette prothèse, cette macroprothèse s’émancipe progressivement. 

» Et selon moi, soit nous entrons en symbiose avec ce cybionte, pour le bien de l’humanité, soit il devient un big brother, un parasite, et nous détruit. » 

Propos recueillis par ANTON VOS 
 
Références :
􏰀 «L’homme symbiotique», Seuil, 1995 





B) Michael L. Rothschild de Wikiberal

Michael L. Rothschild, né en 1953, est diplômé de l'Université de Harvard où il a obtenu ses diplôme en Droit et en économie d'entreprise (MBA). Il réside à proximité de San Francisco, où il gère le "Cambridge Meridian Group", une entreprise qui est spécialisée dans la planification de la concurrence pour les organisations qui sont dans un secteur avec un développement technologique rapide.
Il a commencé sa carrière dans la société renommée du Boston Consulting Group. Ses missions de conseil en entreprises l'ont exposé à un large éventail de problèmes d'affaires difficiles. Il a travaillé dans des industries aussi diverses que la fabrication de semi-conducteurs, la location de wagons, la distribution des plastiques, la conception d'aéroport, l'électronique médicale, la construction de logements et la commercialisation de cosmétiques. 

La bionomique : analogie biologique et génétique de l'évolution économique et sociale

Dans son travail, Michael L. Rothschild fut frappé par la différence entre les théories économiques et la réalité qu'il vit tous les jours dans les entreprises. Dans le monde réel, la vie suit un développement avec un schéma chaotique, où l'auto-organisation joue un rôle très central. La réalité économique, à son avis, correspond davantage au développement des organismes vivants que de la métaphore du fonctionnement des machines. Sa théorie utilise la biologie et la génétique comme un modèle analogique de compréhension de l'évolution des systèmes économiques.
Il voit le capitalisme comme le résultat évolutif d'organismes (entreprises, sociétés, marchés) qui cherchent à se préserver à travers l'adaptation à l'environnement et à l'hérédité "génétique" du succès. Les entreprises s'adaptent. elles ont un métabolisme, elles grandissent, elles apprennent et elles meurent. Dans son livre, "Bionomics", Michael Rothschild affirme que le capitalisme (l'économie de marché) n'est pas du tout un "isme", mais plutôt un phénomène naturel. Il s'interroge comment la société humaine s'est organisée spontanément et comment elle peut survivre dans un monde où les ressources sont limitées. Personne n'a prévue le capitalisme, et comme la vie, le capitalisme est une nécessité. Il a émergé et il continue à évoluer.
Le rythme de développement constitue la principale différence entre la biologie et l'économie. Les processus économiques se transforment des millions de fois plus rapidement que la biologie. La capacité très rapide des entreprises à apprendre en est la principale réponse. La capacité des entreprises à apprendre et à s'adapter est étroitement liée à une capacité humaine unique : celle d'utiliser des "informations codées", c'est à dire des symboles comme par exemple, le langage écrit, les dessins, les cartes, etc.
Agacé d'entendre à la radio et dans la presse écrite, les expressions creuses des journalistes exposant des métaphores mécaniques comme « amorçage » du capital et le "moteur économique" "s'emballe", il estime qu'il est absolument crucial que les gens réfléchissent à expurger ces métaphores mécaniques, certes puissantes mais surtout trompeuses de leur vocabulaire économique. Son souci est de déraciner la pensée mécaniste dans le domaine de l'économie afin de démanteler l'idéologie du contrôle de l'Etat dans l'économie et son souhait d'avoir une société libre. Dans sa réponse formulée dans la revue Liberty Magazine, en mars 1992, suite à la critique sévère de Ross Overbeek, Michael L. Rothschild admet que l'analogie de la biologie à l'économie a ses limites même si l'analogie est incroyablement lumineuse, dit-t-il, elle n'est pas pas (et n'a pas besoin d'être) parfaite. Il précise pour affirmer sa position qu'une carte routière n'est pas parfaitement analogue à la configuration des rues d'une ville, pourtant cela ne signifie pas que nous devrions la jeter à la poubelle.

Le modèle du cycle de vie utile du produit

Selon le modèle de Michael Rothschild, la théorie classique des coûts a mis l'accent sur la relation entre les coûts de production unitaires, soit moyens soit marginaux, et le volume de production par unité de temps. Les courbes ont une forme en U. Lorsque la production par unité de temps augmente, les coûts unitaires diminuent dans un premier temps. Ils finissent par atteindre un minimum puis commencent à remonter à mesure que les coûts les rendements croissants de la production par unité de temps font monter les coûts moyens. En s'appuyant sur des données historiques,
Michael Rothschild soutient que le modèle classique omet d'intégrer l'acquisition du savoir comme facteur important qui influe sur les coûts unitaires. En effet, les innovations de procédés réduisent les coûts de production. Au départ, la production d'un bien se déroule dans un contexte de coûts élevés. Puis, le volume de la production augmente. La concurrence s'exerce sur les produits identiques ou des services semblables. Les entreprises sont amenées alors à rivaliser au niveau des prix par l'introduction d'innovation réduisant les coûts de production.


C) Entrepreneur Book of the Day: Bionomics: Economy as ecosystem

I don’t loan my books to anyone anymore. I made the mistake of loaning Bionomics: Economy As Ecosystem to a friend of mine once. He never returned it. I don’t blame him but I’m still pissed about it because Bionomics is one of those books you keep close to your vest. This book should be read by every entrepreneur and investor – I just wish the politicians would read it as well. This is a revolutionary book – that’s the bottom line.
The world is changing quickly. I’ve had the privilege of seeing it first hand in 2010 since I spent more than half of my year outside America. What I noticed was the trend of countries moving toward capitalism. The irony is that when I got back to America, I saw trends moving toward socialism. (No, this is not a political statement. I’m not a Democrat or Republican.)
Capitalism is the only solution to society’s problems. Sure, there are issues with capitalism but having been born in a communist and socialist country, I’ve seen in real-time that socialism does not work and it will never work. Rothschild explains why capitalism is the only realistic system – it mimics nature.
From an entrepreneur and investor perspective, you should read Bionomics because as we become more digitized in everything we do personally and business, understanding how nature operates will enable you to get ideas of how your venture should react to the emerging conditions in your sector as well the economy as a whole.
I’ve read this book more than once and will read it again this year. The earlier I read it, the better. One of my favorite quotes (and there are hundreds from this book) says it all. I took part of the quote and put it in the headline but the full quote itself says it all:
“Capitalism, or the market economy, or the free-enterprise system -- whatever you choose to label it -- was not planned. Like life on earth, it did not need be. Capital just happened, and it will keep on happening. Quite spontaneously. Capitalism flourishes whenever it is not suppressed, because it is a naturally occurring phenomenon. It is the way human society organizes itself for survival in a world of limited resources.”

Gordon Gecko couldn't have said it better. The problem is that some people (mostly people who are not entrepreneurs or investors) misunderstand capitalism and hopefully this book will shed the light. I think George Soros should read it as well before he continues with anti-capitalistic strategies and funding that works against nature. He became a billionaire by being a capitalist in a negative way. So, there are positive and negative aspects to capitalism but it is the way nature works as well. I’ve often said that nature can be cruel.

Bionomics: Economy As Ecosystem is a must read for every human. Hopefully, understanding capitalism will actually make the human society more understanding and enable us to develop platforms that use capitalism in a positive way.
 




 D) Capitalism = Evolution

Back in 1990, I read Bionomics: Economy as Ecosystem, an excellent book by Michael Rothschild. Very eye opening and a very important read for anyone who has any question at all that capitalism is the only system which works for the human race. Go get it on Amazon right now; I just checked you can get a paperback copy for $0.07 plus $4 shipping.
Got it yet? No, I know I don’t usually drop everything either when an author tells me to go do something right now. I think of all those self-help books with uncompleted worksheets in them that I sold on Amazon or at used bookstores, where the author specifically says “Stop reading now and fill out this form!”
Anyways, since you haven’t read the book yet, let me give you the synopsis. The author looks at biology and evolution, something that most people now agree is no longer a theory but fact: sure some conservative Christians continue to believe in creationism, but I think most of you reading this book agree that evolution, either natural or initiated by some higher being, either God, Zeus or the Flying Spaghetti Monster, did probably occur and is probably occurring right now. So if you assume that evolution IS happening, then you think, what economic system will work with evolution, instead of against evolution. There is only one economic system which is nearly an exact match with evolution, and that is capitalism.
Think about nature. Do you really see socialism or communism in nature? Do you see large scale sharing, or animals working together to help each other, outside of small groups or families? No you don’t.
My argument is that any other economic system is basically unnatural. Our genetic makeup is geared to capitalism and the free market. Anything else is trying to go against human nature.
Ah but of course, many of the socialists out there say that well, then human nature is wrong. We are trying to make the human race better. We are trying to improve it beyond its base tendencies. But the problem is always there. It’s almost impossible to change the nature of a species. Even those who are in power, and truly believe in the socialist mindset, never truly see everyone as equal, or that the rich should enjoy the same benefits as the poor. There is no equality is socialism, only stated. In reality, there is no such thing as a fair system. It does not and cannot exist.
So why fight evolution and human nature? Why go against the grain by doing things like not keeping score at your kid’s soccer game? Or letting schools go up against each other by implementing school vouchers? We should just embrace our inner capitalist and let it out! Why do you think China, Russia and India are eating our economic lunch?
They get it.

This post is a nugget of liberty from the BunkerBook: Nuggets Of Liberty From The Freedom Bunker. Want to read the rest of the story? Grab a copy today – Only $9.99 for a paper copy, $2.99 on Kindle






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