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octobre 10, 2025

Comment pourrions-nous penser que notre armée puisse demander la démission de leur propre chef d'État ?

Des anciens militaires somment Macron de démissionner dans une lettre ouverte explosive 

Dans un contexte de crise politique aiguë en France, marquée par la démission récente du Premier ministre Sébastien Lecornu le 7 octobre 2025,

une lettre ouverte publiée le 9 octobre par l’association Place d’Armes appelle explicitement le président Emmanuel Macron à quitter ses fonctions.

Signée par des anciens militaires (Sous-officiers, Officiers, Officiers généraux) et relayée par le média France Soir, cette missive dénonce un « délitement » de la France sous les deux mandats du chef de l’État et invoque un risque de « révolte » si rien ne change.

 

 

Le contenu accablant de la lettre

Adressée directement à « Monsieur le Président », la lettre, disponible sur le site de Place d’Armes, dresse un bilan sévère des politiques menées depuis 2017. Les auteurs, se présentant comme des « anciens de l’Armée » animés par un « amour de la France », citent le « Code du soldat » pour justifier leur intervention. Ils affirment que la démission de Macron est « devenue nécessaire » pour éviter que « la révolte n’anéantisse ce qui reste de notre Patrie ».

Parmi les griefs principaux :

Désaffection populaire : Selon un sondage d’octobre 2025, 70 % des Français souhaitent la démission du président, contre seulement 15 % de satisfaits. Les auteurs parlent d’un « peuple français [qui] vous méprise ».

Économie et société : Ils pointent une pauvreté touchant 15,4 % de la population (un Français sur six), un chômage à 7,4 % (supérieur à la moyenne européenne), une dette publique de 3.400 milliards d’euros (50.000 euros par habitant), et des prélèvements obligatoires à 46,1 % du PIB, plaçant la France en tête de l’OCDE. L’éducation est aussi critiquée, avec une chute dans les classements PISA.

Sécurité et immigration : La lettre évoque 500.000 entrées d’étrangers en 2022, totalisant 4 millions depuis 2017, et une délinquance en hausse : 120 attaques au couteau par jour, 23 agressions quotidiennes contre les forces de l’ordre, 50.000 voitures brûlées annuellement, et un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros pour le trafic de drogue. Les homicides auraient augmenté de 59 % entre 2018 et 2024, avec une surreprésentation d’étrangers dans les vols violents en Île-de-France.

Souveraineté et armée : Les signataires dénoncent un abandon à l’Union européenne, qualifiée d’ « entité fallacieuse », et une armée « peu nombreuse et mal équipée ». Ils citent le général Pierre de Villiers et notent des retraits militaires en Afrique, ainsi qu’un risque de « conflit nucléaire majeur ».

La lettre est signée par Jean-Pierre Fabre-Bernadac, président d’honneur de Place d’Armes, une association de militaires retraités connue pour ses positions souverainistes et critiques envers l’immigration.


 Un écho à des initiatives passées

Cette lettre n’est pas isolée. Elle fait écho à la « tribune des généraux » de 2021, publiée initialement sur Place d’Armes et relayée par Valeurs Actuelles, qui dénonçait déjà l’islamisme et le risque de guerre civile. À l’époque, elle avait provoqué un tollé : sanctions pour violation du devoir de réserve, accusations de sédition de la part de la gauche, et soutien de Marine Le Pen. Une autre missive en 2023 appelait à l’ « union sacrée » contre le déclassement de la France.

Place d’Armes se positionne comme un espace pour les voix patriotiques au sein de la communauté militaire, souvent en opposition aux politiques européennes et migratoires du gouvernement.

Réactions et diffusion limitée

Publiée il y a à peine 24 heures, la lettre n’a pas encore suscité de réactions officielles de l’Élysée ou du gouvernement. Les médias traditionnels comme Le Figaro ou Le Monde n’en font pas mention pour l’instant. En revanche, elle circule sur des plateformes alternatives : FranceSoir la qualifie d’ « explosive », et sur X (anciennement Twitter), des comptes patriotes comme la relaient avec des appels à la démission.

Cette initiative s’inscrit dans un climat de grogne générale, amplifié par la crise gouvernementale actuelle. Des appels à la destitution de Macron circulent depuis des jours, avec des négociations en cours pour former un nouveau gouvernement.

Perspectives : un risque de polarisation accrue ?

Alors que la France traverse une impasse politique, cette lettre ouverte représente un clou supplémentaire planté dans le cercueil de la macronie, alors que tout le monde abandonne Emmanuel Macron, y compris ses anciens soutiens comme Gabriel Attal, qui a récemment déclaré ne plus comprendre les décisions du président et critiqué son « acharnement à vouloir garder la main », ou encore Édouard Philippe, un autre ancien Premier ministre qui s’est distancié de lui, sans oublier Valérie Hayer, eurodéputée et fidèle initiale placée en tête de liste par Macron, qui l’a également abandonné.

Pour l’heure, cette lettre ouverte illustre le profond malaise d’une large partie de la société face à la gouvernance macronienne.

 

Lettre ouverte

Monsieur le Président, nous, anciens de l’Armée, vous demandons de quitter le pouvoir !

Notre devoir nous oblige à cette démarche pour le bien commun du pays. Cette demande, nous ne la faisons pas de gaieté de cœur et nous la formulons après mûres réflexions, en voici les éléments cruciaux :

Le premier, le plus fondamental, est le désaveu des Français à votre égard. Le dernier sondage d’octobre 2025 révèle la proportion de 70 % de sondés souhaitant votre démission. Actuellement, 15 % à peine des personnes interrogées se disent satisfaites de votre présidence. La vérité nous impose de vous signifier qu’aujourd’hui le peuple français vous méprise et se trouve exaspéré par les résultats désastreux de vos deux mandats.

La misère, depuis 1996, n’a jamais touché autant de personnes, un Français sur six vit actuellement sous le seuil de pauvreté (15, 4 %).

Le taux de chômage des 15-74 ans en 2024 était de 7,4 % dans l’hexagone contre 5,9 % dans l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne.

Le système éducatif s’effondre. Depuis le PISA 2018, il a perdu 21 points en mathématiques et 19 en compréhension de l’écrit.

La dette publique a franchi le chiffre record et exorbitant de 3 400 milliards d’euros, soit un passif de 50 000 euros par habitant.

Pour les prélèvements obligatoires, la France est désormais classée première (46,1 % du PIB) par l’OCDE qui analyse la situation économique des 38 pays les plus développés (Europe, Amérique, Asie).

Jamais, avec 500 000 entrées fin 2022, nous n’avons accueilli autant d’étrangers en un an. Ce décompte nous conduit à 4 millions de nouveaux arrivants depuis votre prise de fonction.

Jamais, la délinquance n’a été aussi forte depuis que vous êtes président. On notait, selon l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales, 120 attaques au couteau par jour en France en 2020. Selon la Direction générale de la police nationale, 23 agressions sont perpétrées chaque jour contre des policiers et des gendarmes.

L’addition de ces « faits divers » nous révèle que :

. 50 000 voitures sont brûlées par an ;

. 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires résultent du trafic de drogue ;

. 59 % d’augmentation des homicides et tentatives entre 2018 et 2024 représente la pire hausse depuis le début du XXème siècle ;

. 64 % des vols violents et des violences physiques et sexuelles en 2024 dans les transports en commun en Ile de France sont commis par des étrangers, dont 43 % originaires du Maghreb, alors qu’ils représentent 3,4 % de la population ;

. 43 500 cambriolages ont été accomplis en 2024, soit 1 200 par jour, ou encore 50 par heure.

Aucun président, durant son mandat, n’a enregistré des résultats aussi catastrophiques, qui rendent la vie angoissante pour nombre de nos concitoyens.

Votre démission est devenue nécessaire !

Car la France millénaire n'appartient ni à un homme ni à une caste du système dont le seul intérêt est le maintien au pouvoir.

Si au moins la fierté d'être français nous apportait un peu de baume au cœur dans ce cadre de désespérance ? Mais là aussi, la grandeur de notre pays est menacée par l’abandon de notre souveraineté nationale à l’Union européenne, entité fallacieuse et dissolvante de la nation. D’ailleurs, 91 % des citoyens interrogés estiment être « en priorité français » contre 8 % « en priorité européens ».

Quant à l’Armée française, peu nombreuse et mal équipée, elle a abandonné sa doctrine de guerre asymétrique pour envisager une guerre conventionnelle, nécessitant des capacités matérielles et humaines que nous n’avons pas. Il suffit de lire l’ancien chef d’État-major des Armées (général Pierre de Villiers) : « Nos armées ne sont plus capables de gagner la guerre… On a cédé à plusieurs ֕ lignes Maginot"». Dans le classement annuel dévoilé par "Global Fire Power", l’armée française tombe à la neuvième place des grandes puissances et perd deux places par rapport à l’année dernière.

Depuis 2022, nos troupes ont mis fin à leurs présences permanentes au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Gabon, où la base française s’est muée en « camp partagé » axé sur la formation. Elles se sont même retirées du Sénégal, nation pourtant francophone.

Le gouvernement algérien, lui, nous ignore en détenant Boualem Sansal comme otage et nous ridiculise en ne récupérant pas ses OQTF. Quant à la Tunisie, elle nous morigène, suite à la mort sur notre sol d’un terroriste tunisien.

À cause de vous, Monsieur le Président, la France est la risée de l’Europe et du monde. Votre politique ne remplit pas son rôle :

Elle ne garantit pas notre sécurité.

Elle ne garantit pas notre bien-être.

Elle ne garantit pas l’éducation de nos enfants.

Elle ne garantit pas correctement notre santé.

Elle ne garantit pas nos frontières et favorise l’immigration.

Elle ne nous garantit pas l’impartialité de la justice.

Elle n’encourage pas la natalité, pérennité d’une nation.

Enfin, elle pourrait nous entraîner vers un conflit nucléaire majeur.

Ce constat, nous ne l’inventons pas. C’est la triste réalité. Personne ne peut le nier. Aussi, au nom de l’intérêt supérieur du pays et si vous aimez véritablement la France, nous vous adjurons de quitter au plus vite vos fonctions, avant qu’une révolte, dont les grondements sont de plus en plus perceptibles, ne vienne anéantir ce qui reste de notre Patrie. 

Nous, anciens militaires, vous le demandons solennellement, en pensant à nos jeunes camarades d’active et en conformité avec le Code du soldat.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profond désarroi qui n’est que la traduction de notre amour de la France.

Jean Pierre Fabre-Bernadac (Président d'honneur de "Place d'Armes")


 

« Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants » : 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme

À l'initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d'un millier d'autres militaires ont signé un appel pour un retour de l'honneur et du devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d'engagement de ces hommes attachés à leur pays. 

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

 

 

Les généraux signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT),  général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

 https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme


 

 

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