Question de PROPRIÉTÉ
« Mon côté réactionnaire attache une grande valeur à l'ordre. Mon côté libéral, à la liberté. Mon côté conservateur, aux traditions. Mon côté progressif, à la nouveauté. Il n'y a pas de contradiction. La contradiction ne viendrait qu'en essayant d'établir une hiérarchie entre eux, d'élever un de ces aspects où il ne s'applique pas, ou de le nier là où il s'applique effectivement. (Et non, ce n'est pas une question d'"équilibre" — absurdité émotionnaliste typique — mais de propriété — à chacun son propre domaine.) »
François-René Đặng-Vũ Bân Rideau
Le droit de propriété intellectuelle
Alain Laurent
Séminaire avec Damien Theillier philosophe, cliquez l'image pour le lien audio de Roman (criticus)La propriété de son corps et la prostitution
possible de commenter en cliquant sur le lien ci-dessus
La propriété de son corps, n'est-elle pas notre première priorité?
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La Liberté, la prospérité
Henri Lepage sur les fondements de la propriété privée
envoyé par CercleBastiat. - L'actualité du moment en vidéo.
Henri Lepage
Extraits de La propriété, c'est l'envol vers la prospérité, Hachette, 1986
Pourquoi la propriété ?
L'entreprise et la propriété
La propriété et les libertés
Extraits du livre Pourquoi la propriété, éditions Hachette-Pluriel, 1985
Chapitre 2 : Le droit de propriété : histoire d'un concept
Chapitre 4 : "La propriété et l'entreprise : 1. Les sources du pouvoir capitaliste"
Chapitre 8 : "La propriété, procédure de connaissance : l'illusion planiste"
Propriété industrielle, propriété intellectuelle et thoérie de la propriété
Le libéral, la famille et l'Etat
Le libéralisme radical du 19ème siècle en France
Extraits de La propriété, c'est l'envol vers la prospérité, Hachette, 1986
Pourquoi la propriété ?
L'entreprise et la propriété
La propriété et les libertés
Extraits du livre Pourquoi la propriété, éditions Hachette-Pluriel, 1985
Chapitre 2 : Le droit de propriété : histoire d'un concept
Chapitre 4 : "La propriété et l'entreprise : 1. Les sources du pouvoir capitaliste"
Chapitre 8 : "La propriété, procédure de connaissance : l'illusion planiste"
Propriété industrielle, propriété intellectuelle et thoérie de la propriété
Le libéral, la famille et l'Etat
Le libéralisme radical du 19ème siècle en France
Le droit de propriété, moyen pour sortir de la pauvreté et de la guerre
par Hernando de Soto, Président de l'Institut pour la Liberté et la
Démocratie (Lima, Pérou)
source Euro92
L'ouvrage de l'économiste péruvien, Hernando de Soto "The Mystery of Capital" vient de faire
l'objet d'une traduction française, sous le titre : "Le Mystère du capital. Pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs", diffusée par Nouveaux Horizons, un service du Départment d'Etat américain qui édite des traductions française à destination des
pays africains francophones..
Nous
n'avons jamais caché notre enthousiasme pour ce livre qui comble enfin
une lacune de la littérature économique et
juridique sur la propriété. Il y a quelque mois, Hernando de
Soto a signé, dans la magazine trimestriel du Milken Institute, un texte
qui résume - et en même temps développe - l'essentiel
de la thèse et des arguments présentés dans son ouvrage. C'est
avec grand plaisir que nous remercions l'auteur de nous avoir donné
l'autorisation d'en publier une traduction en
français.
Nous
n'avons qu'un regret : que la diffusion de cet ouvrage soit réservée au
marché des pays en développement alors
qu'en réalité il s'agit d'une analyse qui nous concerne tous.
Trop rares sont ceux qui, même dans nos pays, comprennent la nature
complexe des relations qui lient les institutions de la
propriété à la dynamique de la croissance et du développement.
L'un des atouts de ce texte est notamment de contenir une remarquable comparaison entre les processus que connaissent
actuellement les pays en développement avec ce qui s'est passé il y environ trois cents ans dans nos propres pays.
***
Imaginez
un pays où personne ne
pourrait savoir qui est propriétaire de quoi, où on ne
pourrait pas s'assurer facilement d'une adresse, où on ne pourrait
forcer personne à payer ses dettes, où on aurait toutes les peines
du monde à convertir en argent un bien matériel, où on ne
pourrait pas diviser en parts les titres de propriété, où la description
des capitaux ne serait pas normalisée de sorte qu'on ne
saurait pas les comparer, et où les règles qui régissent la
propriété changeraient d'un quartier à l'autre voire d'une rue à
l'autre. Vous venez de faire connaissance avec à la vie réelle
d'un pays en voie de développement ou anciennement communiste.
Plus
précisément, vous venez
d'imaginer la vie de 80 % de sa population, qui est aussi
radicalement coupée de son élite occidentalisée que les Blancs et les
Noirs d'Afrique du Sud pouvaient être divisés par
l'Apartheid. Cette majorité de 80 % n'est pas, comme les
Occidentaux se la figurent souvent, désespérément pauvre. En dépit de
leur évidente pauvreté, même ceux qui vivent sous le régime le
plus grossièrement inégalitaire possèdent bien plus de
ressources que quiconque l'a jamais appréhendé. Ce qu'elle possède,
cependant, ne se présente pas de telle manière qu'on puisse en
tirer une valeur supplémentaire.
Si
vous faites un pas en-dehors
du Nile Hitlon, ce que vous laissez derrière vous n'est pas le
monde high-tech des ordinateurs ou des machines à glace, de la
télévision par satellite et du Viagra. Toutes ces choses-là, le
peuple du Caire y a accès. Non, ce que vous laissez derrière
vous, c'est le monde où la loi protège les transactions sur les titres
de propriété. Prendre une hypothèque, pour investir dans
une richesse supplémentaire, est hors de leur portée y compris
de certains habitants du Caire qui vous frapperaient comme étant plutôt
riches. En-dehors du Caire, certains des plus pauvres
des pauvres vivent dans un quartier de vieilles tombes qu'on
appelle la Cité des Morts.
Mais en
fait, c'est presque la totalité du Caire qui est une cité des
morts ; la cité d'un capital qui reste sans vie, d'actifs auxquels on ne
peut donner qu'une fraction de leur valeur. Les
institutions qui lui donneraient vie, à ce capital, celles qui
permettent de garantir les intérêts des tierces parties par du travail
et des biens n'y existent pas. Pour comprendre comment
cela est possible, il faut revenir aux Etats-Unis du XIXème siècle,
lorsque ceux-ci se taillaient une société
sur des terres sauvages. Les Etats-Unis avaient hérité de la
Grande-Bretagne non seulement un droit du sol fantastiquement complexe
mais aussi un système conflictuel d'attributions des
terres.
Le
même hectare pouvait
appartenir à quelqu'un pour l'avoir reçu au titre d'une vaste
attribution de la Couronne britannique, à un autre qui affirmait l'avoir
acheté à une tribu indienne, et à un troisième qui
l'avait accepté d'une législature d'état à titre de salaire et
il se pouvait en outre qu'aucun d'entre eux n'ait jamais posé les yeux
sur le terrain en cause.
Entre-temps,
le pays se
couvrait d'immigrants qui posaient des bornes, labouraient les
champs, construisaient des maisons, aliénaient leurs titres immobiliers
et se faisaient crédit bien avant que les Etats leur
aient reconnu un quelconque Droit de le faire. C'était
l'époque des pionniers et de l'Ouest sauvage. Une des raisons pour
lesquels il était si sauvage est que ces pionniers, pour la plupart
occupants sans titre, affirmaient que c'était leur travail, non des
morceaux de papier ou des tracés arbitraires sur une carte qui, ayant donné à la terre sa valeur, fondaient la
propriété.
Ils
pensaient que s'ils
occupaient la terre et lui donnaient de la valeur avec des
maisons et des fermes, elle leur appartenait. Les hommes de l'Etat,
local et fédéral, pensaient autrement. Les hommes de l'Etat
envoyaient des soldats pour brûler les fermes, détruire les
bâtiments. Les colons se défendaient. Lorsqu'ils étaient partis, les
colons reconstruisaient et recommençaient à travailler la
terre. Ce passé-là, c'est le présent du Tiers monde.source Euro92
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