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décembre 24, 2014

Débat : le programme libéral 2017 présenté par DD ! Qu'en pensez-vous ?

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Sommaire:

A) - Présentation du projet avec l'Université Libérale

B) - Avant-Projet de Dominique Durand

C) - Profession de foi électorale de 1849 par Frédéric BASTIAT via François-rené Rideau




A) - Voici un projet que soumet Dominique Durand (sans doute PLD) avec l'objectif de trouver une personnalité libérale qui se présenterait lors des présidentielles pour 2017. Le but étant qu'un "libéral"soit présent en présentant ce dit programme. Il y a eu une réunion le 5 septembre sur Paris, il aurait été intéressant d'en avoir un compte rendu...En cours ?

L'UMP et le PS sont mourants et responsables de la faillite actuelle. Présentons un candidat/programme libéral/libertarien en 2017. Remettons l'Etat, les politiciens, les syndicalistes à leurs petites places en 2017.
DD

Qu'en pensez-vous ? 
N'est-ce pas un similaire d'AL, du PLD, voire du Champ Libre ?  
Minarchiste, mais non libertarien ?

Effectivement quand vous lisez ce type de torchon anti libéral, cela fait réfléchir sur le sens que certains emploie le terme "libéralisme, je vous propose de le lire, trop bon, le titre Surenchère libérale dans la course vers 2017 !!

Enfin prenez lecture de cette initiative, que vous pourriez retrouver sur FB notamment sur ce groupe (ici) avec Nicolas Lauri, et surtout sur ce lien-ci.




B) -  Avant-Projet de Dominique Durand

<< Notre programme politique est le suivant (vos commentaires sont les bienvenus pour améliorer ce programme, tant sur le fond que sur la forme).

L'Etat doit :

1 - Protéger les individus, leurs libertés, leurs biens, leur environnement (Police, Justice, Armée, Diplomatie).

2 - Gérer les biens collectifs (routes, réseau d'évacuation des eaux, etc...) comme un syndicat de copropriété.


3 - Assurer un "filet de sécurité" pour empêcher les gens en grandes difficultés de sombrer dans la misère (pas d'Etat providence qui prétend aider tout le monde, qui prétend avoir le droit de redistribuer les richesses, pas d'assistanat, juste une aide financière minimale accordée sous contrôle strict aux gens en grandes difficultés).


ET RIEN DE PLUS !
Autrement dit, 

A - L'Etat ne s'occupera plus :

- Des retraites (mais une période d'extinction du système actuel est à prévoir)
- De l'assurance maladie
- De l'assurance chômage
- Du secteur de la santé (hôpitaux)
- Des crèches, écoles maternelles, écoles élémentaires, collèges, lycées, universités/grandes écoles
- Du logement (vente du parc de HLM et assimilés)
- De radios et de télévisions (privatisation de France Télévision et Radio France)
- Du reste (car j'ai forcément oublié des intrusions de l'Etat-providence dans cette liste)


B - L'Etat ne versera plus aucune subventions à personne (agriculture, entreprises, associations, partis politiques, syndicats, culture, etc...)

C - La législation sera revue/simplifiée en profondeur (pour se conformer autant que possible au droit naturel, la protection des personnes, de leurs libertés et de leurs biens). Le SMIC/code du travail sera ainsi supprimé.

D - Le statut de la fonction publique sera supprimé (garantie de l'emploi, avancement automatique à l'ancienneté, etc...). Des contrats de travail de droit privé seront signés entre l'Etat et ses employés (promotion au mérite).

E - La production, la vente et la consommation des drogues (Canabis, Cocaïne, Héroïne, etc...) seront autorisées. La "guerre contre la drogue" est injuste, inefficace pour aider les toxicomanes à s'en sortir et extrêmement couteuse.

F - La France ne sera plus un Etat centralisé comme aujourd'hui. Chaque commune, département, région mènera sa propre politique et collaborera librement avec les échelons supérieurs. >>


Ce programme est-il selon vous le bon ?
Et sinon, que faut-il améliorer ?

Comment faire campagne pour le candidat libéral/libertarien en 2017 ?
C'est très compliqué. Accrochez vous bien.
1 - Vous faites la promotion des idées libérales/libertariennes comme vous le faites habituellement autour de vous.
2 - MAIS vous dites que nous allons présenter un candidat en 2017 et que nous recherchons des signatures de maires.
C'est compliqué bien sur, ça va bouleverser nos habitudes, mais on va y arriver.

Si vous tapez "candidat libéral 2017" dans Google, nous arrivons en deuxième position !
Partagez cette page sur Facebook. Donnez l'adresse de cette page sur le web (www.facebook.com/candidatliberal2017). Parlez en autour de vous (elle est facile à retrouver grace à Google donc).

Oui, on peut faire campagne même si on n'a pas des millions d'euros de trésorerie :

http://tempsreel.nouvelobs.com/…/financement-de-la-presiden…
Remettons l'Etat à sa place en 2017.

Une très bonne nouvelle. Le PLD réfléchi à présenter un candidat en 2017 (Source : Thierry Tsagalos ) tout comme le mouvement des libertariens (Source : Alain Cremades ). Le collectif Antigone réfléchi certainement également. Pour peu que tout monde ait finalement envie d'y aller, on va faire une super campagne et bien faire avancer nos idées.
A vous de jouer donc.

Par Dominique Durand


 C) - Profession de foi électorale de 1849

À Messieurs Tonnelier, Degos, Bergeron, Camors, Dubroca, Pomède, Fauret, etc.
 
Mes amis, 

Merci pour votre bonne lettre. Le pays peut disposer de moi comme il l'entendra; votre persévérante confiance me sera un encouragement... ou une consolation. 

Vous me dites qu'on me fait passer pour socialiste. Que puis-je répondre? Mes écrits sont là. À la doctrine Louis Blanc n'ai-je pas opposé Propriété et Loi; à la doctrine Considérant, Propriété et Spoliation; à la doctrine Leroux, Justice et Fraternité; à la doctrine Proudhon, Capital et Rente; au comité Mimerel, Protectionnisme et Communisme; au papier-monnaie, Maudit Argent; au manifeste Montagnard, L'État — Je passe ma vie à combattre le socialisme. Il serait bien douloureux pour moi qu'on me rendît cette justice partout, excepté dans le département des Landes. 

On a rapproché mes votes de ceux de l'extrême gauche. Pourquoi n'a-t-on pas signalé aussi les occasions où j'ai voté avec la droite

Mais me direz-vous, comment avez-vous pu vous trouver alternativement dans deux camps si opposés? Je vais m'expliquer. 

Depuis un siècle, les partis prennent beaucoup de noms, beaucoup de prétextes; au fond, il s'agit toujours de la même chose: la lutte des pauvres contre les riches. 

Or, les pauvres demandent plus que ce qui est juste et les riches refusent même ce qui est juste. Si cela continue, la guerre sociale, dont nos pères ont vu le premier acte en 93, dont nous avons le second acte en juin, — cette guerre affreuse et fratricide n'est pas près de finir. Il n'y a de conciliation possible que sur le terrain de la justice, en tout et pour tous. 

Après février, le peuple a mis en avant une foule de prétentions iniques et absurdes, mêlées à des réclamations fondées. Que fallait-il pour conjurer la guerre sociale? Deux choses: 

1° Réfuter comme écrivain, repousser comme législateur les prétentions iniques;
2° Appuyer comme écrivain, admettre comme législateur les réclamations fondées. 

C'est la clef de ma conduite.
Au premier moment de la révolution, les espérances populaires étaient très éxaltées et ne connaissaient pas de limites, même dans notre département; et rappelez-vous qu'on ne me trouva pas assez rouge. C'était bien pis à Paris; les ouvriers étaient organisés, armés, maîtres du terrain, à la merci des plus fougueux démagogues. 

Le début de l'Assemblée nationale dut être une œuvre de résistance. Elle se concentra surtout dans le Comité des finances, composé d'hommes appartenant à la classe riche. Résister aux exigences folles et subversives, repousser l'impôt progressif, le papier-monnaie, l'accaparement de l'industrie privée par l'État, la suspension des dettes nationales, telle fut sa laborieuse tâche. J'y ai pris ma part; et je vous le demande, Citoyens, si j'avais été socialiste, ce comité m'aurait-il appelé huit fois de suite à la vice-présidence? 

Une fois l'œuvre de résistance accomplie, restait à réaliser l'œuvre de réforme, à l'occasion du budget de 1849. Que de taxes mal réparties à modifier! Que d'entraves à supprimer! Car enfin, cette conscription (appelée depuis recrutement), impôt de sept ans de vie, tiré au sort! Ces droits réunis (appelés aujourd'hui contributions indirectes), impôt progressif à rebours, puisqu'il frappe en proportion de la misère; ne sont-ce pas là des griefs fondés de la part du peuple? Après les journées de juin, quand l'anarchie a été vaincue, l'Assemblée nationale a pensé que le temps était venu d'entrer résolument, spontanément, dans cette voie de réparation commandée par l'équité et même par la prudence. 

Le Comité des finances, par sa composition, était moins disposé à cette seconde tâche qu'à la première. De nouveaux éléments s'y étaient introduits par les élections partielles, et l'on y entendait dire à chaque instant: Loin de modifier les taxes, nous serions bien heureux si nous pouvions rétablir les choses absolument comme elles étaient avant février. 

C'est pourquoi l'Assemblée confia à une commission de trentes membres le soin de préparer le budget. Elle chargea une autre commission de mettre l'impôt des boissons en harmonie avec les principes avec les principes de liberté et d'égalité inscrits dans la Constitution. J'ai fait partie des deux; et autant j'avais été ardent à repousser les exigences utopiques, autant je l'ai été à réaliser de justes réformes. 

Il serait trop long de dire comment les bonnes intentions de l'assemblée ont été paralysées. L'histoire le dira. Mais vous pouvez comprendre ma ligne de conduite. Ce qu'on me reproche, c'est précisément ce dont me j'honore. Oui, j'ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s'est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. Oui, j'ai voté avec la gauche contre la droite, quand les légitimes griefs de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus. 

Il se peut que par là, je me sois aliéné les deux partis, et que je reste écrasé au milieu. N'importe. J'ai la conscience d'avoir été fidèle à mes engagements, logique, impartial, juste, prudent, maître de moi-même. Ceux qui m'accusent se sentent, sans doute, la force de mieux faire. S'il en est ainsi, que le pays les nomme à ma place. Je m'efforcerai d'oublier que j'ai perdu sa confiance, en me rappelant que je l'ai obtenue une fois; et ce n'est pas un léger froissement d'amour-propre qui effacera la profonde reconnaissance que je lui dois. 

Je suis, mes chers Compatriotes, votre dévoué. 

Frédéric Bastiat 
Source: Faré (François-rené Rideau) 
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