septembre 08, 2025

Entre évolution et expression totalitaire - Cash vs CB.....NUm ! L’Euro numérique....


Le capitalisme de connivence étatique s'allie totalement avec les banques. Bientôt, vous ne pourrez plus sortir plus de 200 euros, d'acheter de la bonne viande de boeuf, pas bien pas écolo....etc !
N'ayez crainte l'État nounou vous protège !
 

L’Euro numérique : vers un contrôle total de l’argent ?

Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques, des instabilités économiques et des débats sur la préservation des libertés, un projet discret mais révolutionnaire émerge : les monnaies numériques de banque centrale (MNBC), ou Central Bank Digital Currencies (CBDC) en anglais. L’euro numérique, piloté par la Banque centrale européenne (BCE), s’inscrit dans cette tendance mondiale. Selon un sondage de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) réalisé en 2023 auprès de 86 banques centrales, 94 % d’entre elles explorent déjà une MNBC. En mai 2020, seulement 35 pays s’y intéressaient ; quatre ans plus tard, en mai 2024, ce sont 134 pays, représentant 98 % du PIB mondial, qui sont engagés dans ce domaine. Cette accélération n’est pas anodine : elle répond à la concurrence des cryptomonnaies privées et vise à maintenir la souveraineté monétaire face à une fragmentation potentielle des moyens de paiement.

Ces MNBC, contrairement aux cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin, sont émises et garanties par une banque centrale, offrant une stabilité similaire à un stablecoin mais avec un contrôle centralisé.

Le projet initial de Facebook (Libra, rebaptisé Diem) a accéléré les efforts des banques centrales, craignant une perte d’hégémonie. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a confirmé cette « course contre la montre » face à la montée des stablecoins comme l’USDT ou l’USDC, lors d’un entretien en 2024. Bien que présentées comme un complément aux espèces, ces monnaies soulèvent des inquiétudes sur la confidentialité et le contrôle des transactions.

Contexte mondial des MNBC : une tendance massive

À l’échelle globale, les MNBC se déclinent en deux catégories principales :

  • les MNBC de gros (wholesale), destinées aux institutions financières pour optimiser les règlements interbancaires, et
  • les MNBC de détail (retail), accessibles au grand public pour les paiements quotidiens.

Selon la BRI, les projets varient en architecture, infrastructure, accès et interconnexion, mais aucun n’offre un accès totalement anonyme. Trois pays ont déjà lancé des MNBC opérationnelles : les Bahamas (Sand Dollar, octobre 2020), la Jamaïque (Jam-Dex, juillet 2022) et le Nigeria (eNaira, octobre 2021). Ces initiatives font face à des défis d’adoption et de confidentialité, avec une utilisation limitée en 2025.

La Chine mène la danse avec son e-CNY (yuan numérique), en phase avancée depuis 2020, avec un volume de transactions atteignant 7 billions de yuans (environ 837 milliards €) en juin 2024. En 2025, la Chine continue d’étendre son utilisation internationale, promouvant un système multipolaire. D’autres pays avancent : le Brésil (Drex) et l’Inde (Digital Rupee) prévoient un lancement fin 2024, tandis que le Japon et la Russie visent 2026, comme l’UE. Aux États-Unis, en revanche, l’opposition est forte : le public et le Congrès s’y opposent, et un décret exécutif de janvier 2025 interdit explicitement un dollar numérique fédéral, renforçant la législation anti-CBDC.

Avancées techniques et fonctionnalités programmables

Récemment, la BCE a lancé une plateforme d’innovation pour explorer les potentialités de l’euro numérique. Près de 70 acteurs du marché, incluant des fintech, des start-ups, des universités et des banques, ont participé à une première phase d’expérimentation. Les résultats, publiés fin septembre 2025, mettent en avant des applications qui pourraient stimuler l’innovation dans les systèmes de paiement et favoriser l’inclusion financière. Parmi les fonctionnalités testées, les paiements conditionnels se distinguent : ces transactions automatisées s’exécutent uniquement si des critères prédéfinis sont remplis. Bien que présentés comme un moyen d’améliorer la vie quotidienne des Européens, ces mécanismes ouvrent la porte à des contrôles potentiels sur les dépenses, évoquant des systèmes de crédit social.

La programmabilité des MNBC amplifie ces risques : il serait possible de restreindre les usages à certains produits, d’imposer des critères d’éligibilité ou même de fixer une date d’expiration aux fonds, forçant la consommation et limitant l’épargne.

Une seconde phase d’expérimentation est annoncée, avec des résultats attendus au premier semestre 2026. Ces tests confirment également d’autres aspects préoccupants, comme les prélèvements automatiques facilités pour les impôts ou les services publics, rendant obsolètes les avis d’imposition traditionnels. De plus, la fermeture de comptes pourrait devenir plus rapide et aisée, renforçant le pouvoir des autorités centrales sur les finances individuelles ou les saisies de comptes pour raisons politiques.

Retards et résistances : une bonne nouvelle pour les opposants ?

Initialement prévu pour 2027, le déploiement de l’euro numérique est désormais repoussé à 2028, voire 2029.

Ce délai, regretté par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans une interview récente, s’explique par des débats au Parlement européen et des oppositions de banques privées. Ces institutions craignent une concurrence directe avec la BCE, qui gèrerait les comptes sans intermédiaires. Le citoyen changerait alors de maître (État ou banques), mais serait toujours perdant.
Mais au-delà des enjeux économiques, une mobilisation citoyenne grandissante informe le public sur les risques, contribuant à ce ralentissement. 

Cette résistance s’organise autour de la défense de l’argent liquide, perçu comme un rempart contre la surveillance. Des pétitions nationales circulent pour constitutionnaliser son existence et s’opposer à l’euro numérique. Parallèlement, des manifestations sont prévues appelant à une sortie de l’euro et de l’Union européenne pour restaurer la souveraineté monétaire.

Le modèle chinois : un avertissement ?

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a récemment loué le modèle chinois de monnaie numérique, affirmant qu’une MNBC bien conçue bénéficie à tous les citoyens. En Chine, où le yuan numérique est largement adopté, les pièces et billets ont presque disparu en une décennie.

Les innovations incluent des paiements biométriques, comme scanner la paume de la main pour régler des achats, même sans téléphone.

Ce système, pratique pour certains, illustre une perte totale de confidentialité : le corps devient un outil de paiement, et l’argent peut expirer après une date fixée par les autorités, forçant la consommation et limitant l’épargne.

Liens avec les quotas carbone et contrôles

De plus, des liens avec des quotas carbone personnels sont explorés. Une étude de la Commission européenne de mars 2025 examine l’intégration de crédits CO2 dans l’euro numérique, conditionnant les achats à un bilan environnemental. Imaginez un refus d’achat de viande ou d’essence si votre quota est dépassé – un scénario qui n’est plus de la science-fiction.

Liens avec l’identité numérique et la censure

L’euro numérique ne s’isole pas : il s’intègre au portefeuille européen d’identité numérique, permettant de croiser des données comme le statut vaccinal ou les émissions carbone avec les transactions.

Ajoutez à cela des réglementations comme le DSA (Digital Services Act) ou le futur « chat control« , qui autorisent la surveillance des messages privés sur les réseaux sociaux et applications de messagerie. Aucun eurodéputé français n’a voté contre le DSA, trahissant ainsi la liberté d’expression. Ensemble, ces outils pourraient pénaliser les citoyens pour leurs opinions, en limitant l’accès à leur argent – une forme de crédit social à l’européenne.

Des suspicions émergent même sur des incidents orchestrés pour accélérer l’adoption. La BCE a récemment affirmé que l’euro numérique résisterait à des perturbations majeures, comme des cyberattaques ou des pannes de réseau, citant des exemples récents en Europe. Ces déclarations pourraient-elles masquer une volonté de créer des crises pour justifier une transition forcée ?

Alternatives et solutions pour préserver la confidentialité

Face à ces menaces, des alternatives émergent. Le projet Hamilton du MIT propose une plateforme open-source pour les MNBC, favorisant la transparence et la collaboration internationale. Des banques comme celles du Canada et d’Angleterre y participent déjà. Cela pourrait atténuer les craintes de surveillance en rendant le code accessible et modifiable. De plus, promouvoir les cryptomonnaies comme outil de liberté, tout en interdisant les MNBC via des décrets nationaux, à l’image de celui signé par Donald Trump en janvier 2025 contre le dollar numérique.

En France, les oppositions sont majoritairement portées par les partis souverainistes et « d’extrême droite », qui y voient un outil de surveillance et de perte de souveraineté. Les partis de gauche et centristes sont plus nuancés ou favorables avec parfois des conditions. Peu de partis ont une position explicitement détaillée dans leurs programmes officiels, et les sites visités montrent souvent un manque de contenu dédié.

Vers une mobilisation citoyenne

En somme, l’euro numérique et les MNBC globales représentent un pas vers un contrôle accru sur l’argent et la vie privée. Pour préserver les libertés, il est essentiel de s’informer, de signer des pétitions (si possible officielles), de manifester et de payer en liquide au quotidien. La résistance monte, et avec elle, l’espoir de freiner cette évolution dystopique, en favorisant des solutions ouvertes et respectueuses de la confidentialité.

https://multipol360.com/leuro-numerique-vers-un-controle-total-de-largent/
 
 

 
 Le blackout bancaire : symptôme d’un système bancaire français fragile et dangereux
Le samedi 30 août 2025, la France a vécu un avant-goût du chaos financier : une panne informatique majeure, qualifiée de « blackout bancaire » , https://actu.fr/.../panne-geante-dans-plusieurs-banques... a paralysé les systèmes de paiement de plusieurs grandes banques pendant environ deux heures. Des millions de clients, principalement du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (incluant CIC et Monabanq), mais aussi de la Société Générale, de la Caisse d’Épargne et d’autres, se sont retrouvés incapables d’effectuer des retraits ou des paiements par carte. Ce dysfonctionnement, survenu autour de 17h20 et résolu vers 19h30, a semé la panique dans les supermarchés, stations-service et parkings, forçant les gens à abandonner leurs achats ou à recourir à des espèces qu’ils n’avaient pas forcément sur eux. Plus de 5.000 signalements ont été enregistrés sur des plateformes comme DownDetector, https://downdetector.fr/ témoignant d’une frustration massive relayée sur les réseaux sociaux, où des vidéos virales montraient des files d’attente interminables et des clients furieux. 
 
Une vulnérabilité scandaleuse au cœur d’un système aux profits colossaux
Comment est-il possible qu’en 2025, avec des chiffres d’affaires faramineux – le Crédit Mutuel seul gère 14 millions de clients et des milliards d’euros de transactions annuelles – les banques françaises ne parviennent pas à maintenir des serveurs sécurisés ? Ce « dysfonctionnement interne » lié à une mise à jour informatique a bloqué les vérifications de soldes, entraînant des refus systématiques de paiements.
Les excuses laconiques des banques, affirmant que l’incident n’est « pas inédit » dans le secteur, ne masquent pas l’évidence : malgré leurs bénéfices records (des dizaines de milliards d’euros cumulés pour les grands groupes), ces institutions priorisent les dividendes aux actionnaires plutôt que les investissements en infrastructures résilientes.
Ce blackout révèle une fragilité structurelle : dans une économie où plus de 80 % des transactions sont numériques, un simple bug peut plonger des millions de citoyens dans l’impuissance. Les experts appellent à plus de cybersécurité et de redondance, mais les faits parlent d’eux-mêmes : les banques françaises, obnubilées par la rentabilité, négligent la robustesse de leurs systèmes, exposant les Français à des risques inutiles.
 

 
 L’épée de Damoclès : la suppression de l’argent liquide et la surveillance généralisée
Cet incident n’est pas isolé ; il s’inscrit dans une tendance alarmante vers la disparition progressive de l’argent liquide, brandie comme une « modernisation » mais qui masque une épée de Damoclès sur la tête des Français. Des contenus viraux sur les réseaux sociaux lient déjà ce blackout à un « Grand Reset » financier, où la suppression du cash pave la voie à un contrôle total https://www.youtube.com/watch?v=ekTH0C3cs8s via l’euro numérique programmable (CBDC). Imaginez : sans espèces, chaque dépense est tracée, surveillée et potentiellement bloquée par des algorithmes. L’euro numérique, en phase de préparation jusqu’en octobre 2025 par la Banque centrale européenne (BCE), promet une « monnaie programmable » où les autorités pourraient limiter les usages – par exemple, interdire des achats jugés « non essentiels » ou imposer des taxes automatiques. Bien que la BCE démente toute programmation intrusive, les craintes de surveillance massive persistent, avec des risques de profilage des citoyens basé sur leurs habitudes de consommation.
Ce blackout démontre que sans cash, un bug ou une décision politique pourrait priver les gens de leur argent en un claquement de doigts, transformant la société en un vaste système de contrôle.
 
La raréfaction des distributeurs et la mutualisation : vers une dépendance totale au numérique
Pire encore, cette vulnérabilité s’accompagne d’une raréfaction accélérée des distributeurs automatiques de billets (DAB). En 2024, la France a perdu https://www.lefigaro.fr/.../la-france-a-encore-perdu-plus... plus de 1.500 DAB, portant leur nombre à 42.578 – une baisse de 3,5 % en un an et de 15 % en cinq ans. Dans les zones rurales et certaines villes, trouver un DAB devient une quête, forçant les mairies https://www.franceinfo.fr/.../distributeurs-de-billets... à se substituer aux banques pour installer des automates. Cette diminution, justifiée par la baisse des retraits et la rentabilité déclinante, accélère la transition vers le tout-numérique, rendant les espèces de plus en plus inaccessibles.
Ajoutez à cela la mutualisation via Cash Services, https://www.cash-services.fr/fr/index.html l’alliance lancée en 2025 entre BNP Paribas, Crédit Mutuel Alliance Fédérale (et CIC) et Société Générale. Ce réseau commun de DAB vise à déployer 7.000 sites d’ici 2026, permettant des retraits gratuits pour leurs clients, mais il masque une concentration du pouvoir : moins de DAB indépendants, plus de dépendance à un système unifié et vulnérable. Ce partenariat, accéléré en 2025, réduit les coûts pour les banques mais expose les usagers à des pannes généralisées, comme celle du 30 août, où même les réseaux mutualisés pourraient flancher.
 

 
 La monnaie, outil effroyable d’asservissement des peuples
Ce blackout bancaire n’est pas un accident isolé ; c’est un avertissement. La monnaie, autrefois symbole de souveraineté nationale, est devenue un outil effroyable pour asservir les peuples.
En supprimant le cash au profit d’un euro numérique programmable, les élites bancaires et européennes imposent une surveillance totale, érodant la liberté individuelle et la souveraineté des nations.
Les Français, déjà fragilisés par un système bancaire défaillant, risquent de perdre tout contrôle sur leur argent, transformés en sujets d’un régime financier orwellien. Il est temps de résister : défendez les espèces, refusez la CBDC, et réclamez une monnaie au service du peuple, pas de son oppression.
 

 

3 commentaires:

Patricia Reed a dit…

This is very very scary. I do not even think that it was an "accident". I think that it was a trial run. Things are moving very fast in western Europe.... all in the wrong direction. 😟

Armand Maillard-salins a dit…

Vers des lendemains qui déchantent !

Laurent Germain a dit…

Comme d'hab, le problème, c'est la goinfrerie qui mène au vol pur et simple... Ah, le charme discret du Commercial-Socialisme !

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