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septembre 16, 2025

Le NAZISME et le FASCISME viennent TOUJOURS de l'Extrême Gauche ; l'idéologie le SOCIALISME !

Voici un monument NAZI (Socialisme National) avec les mots de l'abominable Hitler lui-même. Traduction : 
 "Je suis SOCIALISTE parce qu'il me paraît incompréhensible de soigner et d'entretenir une machine (outil) avec attention, tout en laissant mourir le plus noble représentant du travail (l'ouvrier) : l'humain lui-même."
Cela pourrait être un discours de Jean-Luc Mélenchon !
 
 

 
 
Et n'oubliez pas de vous renseigner sur Benito Mussolini, ce socialiste pur et dur, d'extrême gauche même ! Benito Mussolini, souvent vénéré ou vilipendé pour son rôle dans l'histoire en tant que dictateur fasciste, a commencé sa carrière politique comme socialiste convaincu. 
 
L'Éveil Socialiste:  
Mussolini est né en 1883, dans une famille d'ouvriers italiens. Son père, forgeron et socialiste fervent, influença profondément ses idées politiques. Benito, du nom de Benito Juárez, un leader révolutionnaire mexicain, fut élevé dans une atmosphère d'idéaux socialistes et républicains. Ce contexte familial planta les graines de son engagement politique socialiste précoce. 
 
La Carrière de Journaliste Socialiste !  
En 1912, Mussolini devint rédacteur en chef du journal socialiste "Avanti!", le quotidien officiel du Parti socialiste italien (PSI). Sa plume acerbe et sa rhétorique le propulsèrent rapidement au centre du mouvement socialiste italien. Mussolini prônait alors des idées marxistes, critiquant vivement le capitalisme et appelant à la révolution prolétarienne. Son influence grandissante au sein du PSI témoigne de son dévouement initial aux principes socialistes.  
 
La Naissance du Fascisme:
Après la guerre, Mussolini fonda les Faisceaux italiens de combat en 1919, qui évoluèrent en Parti national fasciste en 1921. Il fusionna des éléments du nationalisme, du SYNDICALISME et du SOCIALISME pour créer une nouvelle idéologie. Bien que son régime fût anti-communiste, il conserva certaines idées socialistes comme l'interventionnisme étatique dans l'économie et le corporatisme.
 
La Réalité du Socialisme Mussolinien:
Ce parcours démontre que Mussolini n'a jamais véritablement renié ses racines socialistes. Son régime totalitaire fut une fusion perverse de socialisme d'État et de nationalisme extrême. En effet, les politiques économiques de Mussolini, telles que la création de l'Institut pour la Reconstruction Industrielle (IRI) et l'étatisation des industries clés, rappellent les pratiques des régimes socialistes.
 

Conclusion:
L'histoire de Mussolini est un exemple frappant des dangers du socialisme lorsqu'il est couplé à l'ambition personnelle et à l'opportunisme politique. Ses débuts en tant que fervent socialiste et son évolution vers le fascisme démontrent la flexibilité hypocrite des idéologues socialistes lorsqu'ils cherchent le pouvoir à tout prix. Il est crucial de rappeler cette histoire pour souligner les risques de la centralisation du pouvoir et des politiques étatiques omniprésentes, caractéristiques des idéologies socialistes.
 
Soit : LE FASCISME et le NAZISME viennent TOUJOURS de la GAUCHE !     
 
Il n'y a qu'à voir comment la gauche actuelle est devenue autoritaire, violente, intolérante, bigote, antirépublicaine, rigide et antisémite ! Et en plus elle s'allie avec les pires idéologies machistes, religieuses totalitaires, patriarcales et rétrogrades : l'Islam !
 
Petite lecture:

 
 
Source     

septembre 10, 2025

Charles R. La Dow: La Philanthropie Libre contre l'État Providence & Le Détournement du Mot "Libéralisme"

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La Philanthropie Libre contre l'État Providence : Un Regard Critique

Dans son article intitulé "Free Giving vs. the Welfare State", publié dans la revue "The Freeman" en 1972, Charles LaDow explore les distinctions fondamentales entre la philanthropie libre et l'État providence. Le texte examine les avantages et les inconvénients de ces deux approches en ce qui concerne la générosité et le soutien apporté aux individus dans le besoin. 


 

L'auteur débute en soulignant le maintien de la générosité volontaire malgré la croissance du fardeau fiscal imposé par l'État providence. Les appels à la philanthropie se multiplient, tant par le biais du courrier quotidien que des médias, ce qui témoigne du succès continu des causes soutenues par des fonds privés. Les institutions philanthropiques financées par des dons privés démontrent visuellement cette vitalité. Bien que la déductibilité fiscale réduise partiellement le coût des dons, les individus de toutes les classes sociales en assument toujours une partie. La motivation première pour donner réside dans la possibilité, offerte dans le secteur privé, de soutenir des causes que l'individu souhaite sincèrement appuyer, avec la certitude de pouvoir retirer son soutien en cas de désaccord avec l'orientation d'une organisation.

Charles LaDow compare ensuite la "philanthropie privée" avec la "philanthropie publique" soutenue par l'État providence. Il met en lumière la motivation individuelle qui sous-tend la philanthropie privée, ainsi que la sécurité offerte par le choix de la destination des fonds. En revanche, il explique que la philanthropie publique est motivée par le gain individuel en tant que membre d'un groupe abstrait. L'État providence, par sa législation de classe, encourage la cupidité individuelle fondée sur l'appartenance à un groupe distinct. Cette dynamique favorise la recherche d'une part plus importante des fonds publics par chaque groupe, instaurant ainsi une dépendance aux ressources de l'État.

L'auteur souligne que la motivation derrière la philanthropie publique dans le cadre de l'État providence révèle une complexité issue de facteurs de groupe et de classe qui influencent la façon dont les individus perçoivent et recherchent les avantages sociaux de l'État. Les programmes de bien-être social de l'État providence, destinés à fournir un soutien financier, médical et social, sont souvent conçus en tenant compte de critères de classe, visant spécifiquement des groupes définis par leur statut économique ou social. Cette approche entraîne une incitation pour les individus à rechercher des avantages en fonction de leur appartenance à ces groupes, au détriment de leurs besoins individuels.

Charles LaDow souligne que l'idée de "cupidité individuelle" dans ce contexte ne signifie pas nécessairement que chaque individu est égoïste, mais plutôt que les incitations et les avantages du système encouragent à maximiser les bénéfices pour soi-même et pour son groupe. Cette approche peut favoriser la compétition pour obtenir la part la plus importante des prestations publiques, créant ainsi une mentalité de rivalité entre les groupes plutôt qu'une culture de solidarité.

L'auteur critique également les incohérences du système de l'État providence, où même les personnes riches peuvent bénéficier de prestations publiques tout en profitant d'une aisance financière personnelle. Il remet en question l'idée selon laquelle l'abandon du système de l'État providence conduirait automatiquement à une dépression économique. Il soutient plutôt que la concurrence ouverte, comme observée à Hong Kong et lors de la reprise rapide de l'Allemagne et du Japon après la guerre, peut être plus efficace.

Charles LaDow conclut son article en soulignant la générosité et la solidarité du peuple américain, même en présence de l'État providence. Il suggère que laisser les fonds destinés aux programmes de bien-être public entre les mains des individus pourrait favoriser des actions de bienfaisance plus efficaces et renforcer les émotions positives de générosité et de gratitude au sein de la société.

En résumé, l'article de Charles LaDow analyse de manière approfondie les différentes approches de la générosité et du soutien aux personnes dans le besoin. Il encourage la philanthropie libre comme une méthode plus souple et efficace pour répondre aux besoins de la société, tout en remettant en question les inefficacités et les distorsions générées par l'État providence.

Le Détournement du Mot "Libéralisme" par les Radicaux Sociaux Américains

Dans son article intitulé "Why Is Liberalism Endemic?", publié en octobre 1974 dans la revue The Freeman, Charles LaDow explore la question de la persistance du "libéralisme" moderne dans son sens américain et son détournement par les radicaux socialistes. L'auteur cherche à clarifier les conceptions du libéralisme et à identifier pourquoi les idées socialistes ont supplanté le libéralisme classique dans le discours politique.

Charles LaDow commence par différencier le libéralisme classique, qui a été historiquement associé à des idées de liberté individuelle et de marché libre, du "libéralisme" contemporain aux États-Unis, conception qui a émergé au cours du dernier siècle. Il souligne que ce dernier terme a été confondu avec le socialisme, et même John Dewey, un philosophe et éducateur influent, a déclaré que le "libéralisme" devait se transformer en "radicalisme". L'auteur établit donc une distinction cruciale entre le libéralisme traditionnel et le "libéralisme" modernisé qui en réalité représente des idées socialistes. 


L'article explore ensuite pourquoi les idées socialistes continuent de prospérer malgré les échecs manifestes de politiques de gauche au cours des décennies précédentes. L'auteur s'interroge sur les raisons pour lesquelles les électeurs semblent tolérer ces politiques, même si elles peuvent mener à des situations de faillite nationale. Plusieurs explications sont proposées : la dépendance des individus défavorisés envers l'État-providence, les politiques de nivellement économique basées sur un sentiment de culpabilité, l'influence des syndicats qui bénéficient du maintien de l'État-providence, et la popularité persistante de l'égalitarisme au détriment de la liberté.

Charles LaDow évoque également les observations d'Alexis de Tocqueville sur la propension américaine à privilégier l'égalité par rapport à la liberté, ce qui s'accorde avec la montée du populisme. Cependant, il remet en question la sincérité de ce sentiment en soulignant que la société américaine manifeste à la fois une fascination pour les personnalités riches et célèbres, et un mépris pour les individus vivant dans la misère. Il suggère que l'égalité peut être un concept superficiel et que les politiques de redistribution peuvent être motivées par une avidité individuelle sous prétexte d'égalité.

L'auteur identifie ensuite la "cupidité individuelle" comme un moteur de la croissance de l'État-providence. Il explique comment le système encourage le recours à la force gouvernementale pour obtenir des avantages que le marché libre ne fournirait pas. Les hommes d'affaires, par exemple, cherchent à obtenir des privilèges gouvernementaux au lieu de s'appuyer sur la concurrence et le commerce honnête. Cette dynamique contribue à l'expansion de l'État.

Enfin, l'article soulève l'importance du système d'éducation publique dans la persistance du "libéralisme" moderne tel qu'il est entendu aux États-Unis. Charles LaDow suggère que les écoles publiques sont influentes dans la diffusion des idées socialistes, car elles sont financées par les fonds publics et bénéficient d'un système éducatif orienté vers le statisme et la dépendance vis-à-vis de l'État. Il met en évidence la responsabilité du système éducatif dans la propagation de l'idéologie socialiste et comment cela a un impact sur la pensée des générations futures.

En conclusion, l'article de Charles LaDow analyse la confusion autour du terme "libéralisme" et expose comment les idées socialistes ont réussi à supplanter les principes classiques du libéralisme. Il souligne l'influence de facteurs tels que la cupidité individuelle, la culpabilité collective et le système d'éducation publique dans la persistance du socialisme appelé "libéralisme" moderne aux États-Unis.

 

septembre 09, 2025

La survie de la gauche ! Médiatiser pour désinformer...Donner pour reprendre....CQFD !

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Les biologistes expliquent comment les organismes s'adaptent à leur environnement physique, mais les idéologues s'adaptent également à leur environnement social. Le fait le plus fondamental concernant les idées de la gauche politique est qu'elles ne fonctionnent pas. Il ne faut donc pas s'étonner de la trouver concentrée dans des institutions où les idées n'ont pas besoin de fonctionner pour survivre.


Le monde universitaire est le terrain de jeu des idées bancales, à l'exception des domaines où des épreuves décisives sont nécessaires, comme les sciences, les mathématiques, l'ingénierie, la médecine et le sport. Dans tous ces domaines, chacun à sa manière, il arrive un moment où il faut accepter ou se taire. Il n'est pas surprenant que tous ces domaines constituent des exceptions notables à la domination totale de la gauche sur les campus à travers le pays.


Dans les sciences humaines, par exemple, le test du déconstructionnisme ne consiste pas à savoir s'il peut produire des résultats tangibles, mais s'il reste en vogue. Tant que c'est le cas, les professeurs habiles dans l'art de la prestidigitation verbale peuvent s'attendre à continuer de percevoir des salaires à six chiffres.

On pourrait penser que l'effondrement du communisme dans toute l'Europe de l'Est serait considéré comme un échec décisif pour le marxisme, mais les marxistes universitaires américains ne se laissent pas décourager. Leurs salaires et leur titularisation ne sont pas affectés. Leurs théories continuent de fleurir dans les salles de classe et leurs revues continuent d'encombrer les étagères des bibliothèques.

Le socialisme en général a un bilan d'échecs si flagrant que seuls les intellectuels peuvent l'ignorer ou l'esquiver. Même les pays qui étaient autrefois plus prospères que leurs voisins se sont retrouvés beaucoup plus pauvres que ces derniers après seulement une génération de politiques socialistes. Que ces pays voisins soient le Ghana et la Côte d'Ivoire ou la Birmanie et la Thaïlande, l'histoire est la même partout dans le monde.

 Discréditées ailleurs, les recettes miracles de la gauche continuent de vivre à la télévision publique.

Et l'échec économique n'est pas le pire. Les millions de personnes massacrées par Staline, Mao et Pol Pot pour des raisons politiques constituent une réalité encore plus sinistre.

Les personnes qui vivent et travaillent dans un monde où il y a des résultats financiers à atteindre, des tableaux d'affichage sportifs, des champs de bataille militaires ou des opérations chirurgicales où il est question de vie ou de mort peuvent avoir du mal à apprécier pleinement la différence entre ce type de monde et un monde où le seul critère décisif est de savoir si vos collègues apprécient ce que vous dites.

Le monde universitaire n'est qu'un des domaines où règnent des critères entièrement subjectifs et où les gauchistes prédominent. Les institutions dotées de fonds, telles que les fondations et les musées, ne sont souvent soumises à aucun autre critère que ce que des personnes partageant les mêmes idées trouvent « passionnant » et ce qui permet à ceux qui dirigent ces institutions d'éprouver le sentiment grisant de « faire la différence ». Il en va de même pour les institutions culturelles soutenues involontairement par les contribuables, telles que le Smithsonian ou le National Endowments for the Arts and the Humanities.

La radio et la télévision « publiques » financées par les contribuables sont également coupées de la réalité et dominées par la gauche, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans d'autres pays. Toutes les recettes miracles de la gauche qui ont affamé des millions de personnes dans des pays qui avaient autrefois des excédents alimentaires à exporter, toutes les belles paroles et les réalités sordides qui ont poussé des millions d'autres personnes à fuir leur terre natale, ces recettes miracles perdurent à la télévision publique, un peu comme les vieux films classiques dont les répliques familières peuvent être récitées par les amateurs en même temps que les personnages à l'écran.

Ces institutions privilégiées et isolées, souvent méprisantes envers les valeurs de la société américaine et de la civilisation occidentale, ne sont pas les seuls bastions de la contre-culture de gauche. Hollywood et Broadway le sont également. Bien que le monde du spectacle soit confronté à la nécessité financière d'attirer un public, la véracité de ce qu'il représente n'est guère cruciale. S'il parvient à rendre ses productions percutantes et sexy, ceux qui se plaignent des inexactitudes historiques et des préjugés idéologiques peuvent être écartés comme des pédants insignifiants. Pourquoi les gauchistes parviennent-ils à évincer les autres types de personnes de ces lieux ? Parce que ceux qui sont prêts à se soumettre à l'épreuve de la réalité, qu'ils soient hommes d'affaires sur le marché ou chirurgiens dans une salle d'opération, ont beaucoup d'autres endroits où travailler et vivre. Ils n'ont pas besoin de niches protégées spéciales pour se cacher et chérir leurs précieuses idées.

L'adaptation darwinienne à l'environnement s'applique non seulement à la nature, mais aussi à la société. Tout comme on ne trouve pas d'aigles vivant dans l'océan ou de poissons vivant au sommet des montagnes, on ne trouve pas de gauchistes concentrés là où leurs idées doivent faire leurs preuves. 

  • Le socialisme a un record d'échecs si flagrant que seul un intellectuel pourrait l'ignorer.
Thomas Sowell

 


Le Dr Thomas Sowell est économiste et chercheur principal à la Hoover Institution de Stanford, en Californie.

https://www.forbes.com/forbes/1997/0908/6005128a.html?sh=44d00e08c4c3



septembre 08, 2025

David Lisnard, une libéralité pour la France ?

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Quelques fragments des différentes interventions de David LISNARD, Maire de Cannes, comme Président des Maires de France.

« Les socialistes, qui ont fait 1 % des voix, détiennent 90 % des pouvoirs ! Conseil constitutionnel, Conseil d’État… »
« Il faut casser tout cet entre-soi. »
 

 
"Je le dis clairement: je ne fais pas confiance en F.Bayrou pour redresser le pays."
"C’est pas une destitution. Ce serait une démission. L’action politique doit être fondée sur une légitimité forte. Mais pour cela, il faut être un homme d’État."
« Si j’avais une entreprise, je ne demanderais pas à François Bayrou d’en être le directeur financier. Il est hors de question de se laisser absorber par le bilan calamiteux des dernières années. »
« Il faut un état performance et pas un état providence » 
 

 
 
"Plutôt que de nous faire croire que vous faites 44 milliards d’économies, alors que dans ce qui a été évoqué, ce sont 15 milliards de plus d’impôts, et 30 milliards de plus de dépenses publiques !"
 

                          Qu'est-ce qui différencie David Lisnard des autres responsables politiques ?
                          - N'a pas connu la députation et la comedia d'el arte qui s'ensuit
                          - Réactif
                          - Un côté minarchiste, "régalien"
                         - LR, alliance avec Retailleau ??
 
➡️ Libérer l’économie de la paperasse et des carcans qui étranglent l’initiative.
➡️ Libérer les territoires d’un État centralisé qui décide de loin et échoue de près.
➡️ Libérer l’école des dogmes pour lui rendre sa mission : transmettre et élever.
➡️ Libérer le travail de la fiscalité qui punit l’effort au lieu de le récompenser.
➡️ Libérer la justice et la police de la lenteur et de l’impuissance.
➡️ Libérer les énergies de demain d’un modèle bureaucratique qui les bride.
« Le combat contre l’antisémitisme est un combat pour la France, c’est un combat pour la démocratie c’est un combat pour l’humanité . » 
 
 

« La raison d’être de Nouvelle Énergie est de faire gagner la liberté, l’ordre juste et le bon sens. »
«J’ai une conviction, nous sommes en train de gagner la bataille des idées »
« D’une manière ou d’une autre, je porterai jusqu’au bout mon projet »
 
 

 
La fin d'un pacte de gouvernement !
"Bayrou se donne une posture de père la rigueur alors qu'il propose 15 mds d’impôts supplémentaires et 30 mds de dépenses en plus. Moi les nuances de socialisme, ça ne m’intéresse pas."
David Lisnard (France Info)
 

 
CQFD...........!
Ah l'Étatisme, une sacrée maladie !
L'État ne produisant rien......il existe par les impôts et taxes de son peuple et si yapu.....yaka faire la guerre !! Il sera performant et nous dans la "providence" ?
 

 





septembre 07, 2025

Dans national-socialisme, il y a socialisme par François Guillaumat

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La Route de la Servitude par Friedrich Hayek

par François Guillaumat

Alors même qu’il y a dix ans tout le monde était pour le socialisme, on imagine mal aujourd’hui l’extraordinaire domination de cette chimère sur le monde intellectuel dans les années quarante. C’est vraiment à ce moment-là que le socialisme fut au plus haut, et l’humanité semblait devoir se résigner à le subir soit par voie de nationalisation - la méthode marxiste - soit par voie de réglementation : la méthode allemande. 

 

Les pays autrefois libéraux ne l’étaient plus: en Grande-Bretagne, les privilèges syndicaux de 1906 avaient rendu l’économie ingérable et provoqué intervention après intervention ; la guerre servait de prétexte pour habituer les citoyens à l’économie de contrainte et de pénurie. Aux Etats-Unis Roosevelt avait pu, en double violation de la Constitution, imposer l’Etat-Providence et se faire réélire une deuxième fois.

Le socialisme léniniste avait conquis la Russie, et le socialisme hitlérien l’Allemagne. Leurs idées contaminaient le monde entier : aux Etats-Unis, le monde intellectuel était depuis le début du siècle sous l’influence de la philosophie allemande et du pragmatisme, son avatar local. L’interventionnisme keynésien n’y avait rencontré aucune résistance intellectuelle alors que Ludwig von Mises, le seul économiste alors capable de le réfuter, était opportunément réduit au silence par la persécution hitlérienne.

Les quelques intellectuels libéraux dans le monde avaient essayé de se regrouper avant la guerre, qui les avait dispersés. Ils étaient cependant d’une qualité exceptionnelle, et il suffit de circonstances favorables pour qu’ils se fissent de nouveau entendre. Le succès de son premier roman We the Living avait permis à Ayn Rand de mettre en avant ses idées dans son deuxième roman The Fountainhead en 1943 ; Mises, grâce au soutien de Henry Hazlitt et à l’admiration d’un éditeur, pourra publier Le gouvernement omnipotent, La bureaucratie et L’action humaine assez peu de temps après son arrivée aux Etats-Unis. C’est ce genre d’occasion qui a permis à Hayek d’écrire La route de la servitude.

Hayek avait beau s’être installé à Londres depuis 1931, il était malgré tout d’origine autrichienne, et ne pouvait participer, comme la plupart des économistes britanniques, à la planification de l’effort de guerre de Sa Majesté. La London School of Economics, où il occupait la chaire Tooke de théorie économique, avait dû s’installer à Cambridge pour éviter les bombardements de Londres. Keynes, quoiqu’intellectuellement malhonnête, était en bons termes avec ce rival et lui trouva une petite maison ; Hayek avait encore à cette époque l’intention de réfuter la prétendue Théorie générale à l’occasion d’une véritable théorie générale du capital, mais ne jugeait pas opportun de s’opposer à lui à ce moment ; il avait donc le temps pour d’autres recherches.

Disciple de Mises en économie après avoir été social-démocrate, Hayek est Docteur en Droit et en Sciences Politiques de l’Université de Vienne. Il s’était déjà essayé à la philosophie du Droit en publiant au Caire en 1935 The Political Ideal of the Rule of Law ; on le connaissait cependant surtout pour ses travaux dans le domaine où il est meilleur, la théorie économique. Son livre le plus important de méthodologie économique, The Counter-Revolution of Science et ses autres contributions théoriques vraiment personnelles, le reste étant dû à von Mises (« The Use of Knowledge in Society » et autres articles parus dans Individualism and Economic Order en 1948) paraissent d’ailleurs en même temps. L’économie politique et la philosophie politique sont évidemment liées, et la participation de Hayek au débat des années 30 sur la possibilité du calcul économique rationnel dans un cadre de centralisation autoritaire l’avait rendu particulièrement à même de discuter des effets de l’ambition socialiste sur l’organisation sociale.

The Road to Serfdom, paru en 1944, fut immédiatement un succès de librairie ; on en discuta même pendant l’élection de 1945, qui vit la victoire des travaillistes. Hayek fut invité à organiser une série de conférences à propos de son livre ; il put ainsi rencontrer un peu partout des penseurs libéraux qui devaient, en avril 1947, constituer la Société du Mont-Pèlerin. La route de la servitude devait changer la carrière de Hayek puisqu’elle l’amena à enseigner la philosophie morale à l’université de Chicago entre 1950 et 1956. Elle préfigure The Constitution of Liberty, son meilleur livre de philosophie politique, paru en 1960, et ses quatre derniers ouvrages : les trois tomes de Droit, législation et liberté (1978) et The Fatal Conceit, paru cette année [1988].

Le thème de la route de la servitude est que les traits déplaisants du national-socialisme et du fascisme sont communs à tous les régimes qui veulent réaliser le socialisme, c’est-à-dire soumettre la production à la violence politique pour réaliser une redistribution particulière des revenus. En somme, dans « national-socialisme », il y a « socialisme » et tous les traits déplaisants du nazisme, y compris l’extermination des minorités, se retrouveront dans toute société politique qui prend au sérieux l’ambition de réaliser la « justice sociale ».

Dans une succession de chapitres organisés par thèmes, Hayek démolit un certain nombre des illusions que se faisaient les intellectuels socialistes de son temps sur la société qu’ils appelaient de leurs vœux.

Le socialisme est né de l’abondance créée par le capitalisme, et de l’incapacité des intellectuels à la comprendre. Si l’on a cru, à partir de John Stuart Mill, qu’on pouvait redistribuer les richesses sans se soucier des effets de cette prédation sur la production, c’est d’abord parce qu’il y avait des richesses. La planification centrale, c’est-à-dire la confiscation par l’autorité centrale de tout contrôle sur les moyens de produire, est nécessaire dès que l’on cherche à réaliser une distribution des revenus déterminée à l’avance. C’est cette ambition qui explique l’accroissement du contrôle politique de la société et non une prétendue « nécessité technique », car la complexité est précisément ce qui condamne la centralisation.

Pour « planifier » à la mode socialiste, il faut imposer la volonté des hommes de l’Etat à un degré tel, et à un tel niveau de détail, que la démocratie est vidée de sa substance. Quand le vote subsiste, il permet de choisir le gouvernement, mais le peuple ne contrôle pas les lois, pas plus que les dépenses publiques. En effet la législation ne se borne plus à énoncer les règles que chacun doit suivre y compris les hommes de l’Etat. Elle consiste uniquement, comme le dit François Lefebvre, à « énoncer en quelles circonstances, et par quels moyens les hommes de l’Etat interviennent arbitrairement dans l’économie ».

Cette intervention affecte nécessairement tous les aspects de la vie, puisque toute action est productive de valeur pour celui qui l’accomplit. L’« économique » n’est pas un domaine particulier de l’action humaine, mais un des ses aspects universels. La liberté d’expression, la liberté personnelle ne se conçoivent pas là où les Droits de contrôler les moyens de l’action ont été confisqués. L’inconséquence des auteurs qui, comme George Orwell, veulent à la fois la démocratie et le socialisme, ou le socialisme et les droits de l’homme, est ainsi tragiquement démontrée. De même, la distinction entre le socialisme allemand (celui du parti ouvrier allemand national-socialiste) et le socialisme soviétique est de pure forme car la réglementation ou la nationalisation sont synonymes : les hommes de l’Etat s’y emparent tout autant par la force du contrôle des choses qu’ils n’ont pas produites.

La question essentielle, comme le disait Lénine, est de savoir qui a le pouvoir de décision. Or le pouvoir politique ne remplace pas le pouvoir économique. Il commence là où finit le premier, et tout accroissement du pouvoir politique accroît le pouvoir tout court. Evidemment, il n’existe pas de moyen de déterminer rationnellement à quoi doit servir ce pouvoir. Le concept de « bien-être social » ou d’« intérêt général » ne sont pas plus objectivement définissables que celui de « justice sociale ». Trente ans plus tard, Hayek, dans Le mirage de la justice sociale, s’avisera qu’il est intellectuellement honteux de se servir, pour faire violence à autrui, de prétextes auxquels on ne peut même pas donner de sens intelligible.

Comme il y a autant de pommes de discorde que de formes de redistribution, la paix sociale est inévitablement détruite à mesure que le socialisme progresse : des bandes armées, syndicalistes, puis loubards, puis groupes paramilitaires, se partagent la rue, et imposent leur loi. Pour rétablir un semblant d’ordre, les gens sont alors prêts à supporter un gouvernement autoritaire. Comme il faut bien donner des rationalisations à toutes ces violences, on impose le mensonge : mensonge du socialisme lui-même, et mensonge sur les « réalisations » du socialisme, dont il est interdit de contester la réalité. Soljénitsyne rappelle que l’aspect le plus pénible du socialisme léniniste est le mensonge obligatoire ; mais il caractérisait aussi le socialisme hitlérien.

Comme il est impossible que le socialisme, qui est un vol, profite à tout le monde, il ne peut bénéficier qu’à une caste de privilégiés. A ce titre, le fascisme et le nazisme sont bien des réactions contre les mouvements socialistes, mais non contre le principe socialiste lui-même : ils voulaient le socialisme, c’est-à-dire la spoliation légale, mais un socialisme qui leur aurait profité à eux, et pas à la bande de leurs rivaux. C’est le socialisme « de gauche » qui a inventé l’embrigadement des enfants, la constitution d’une contre-société, et les méthodes politiques violentes comme la police politique et les camps d’extermination. De ce point de vue Hitler n’est qu’un pâle imitateur de Lénine, pour lequel il affichait son admiration.

De même, le socialisme au pouvoir est inévitablement nationaliste, puisque la clique de ses profiteurs est issue de la société politique nationale et qu’une fois atteintes les limites de ce qu’elle peut voler à la population, ils devront chercher leurs victimes ailleurs. Il est aussi inévitablement corrompu : il s’agit de voler les autres, et de disposer arbitrairement du butin, en l’absence de tout principe et de toute règle identifiable, et l’enjeu est formidable, puisqu’il s’agit de faire partie des maîtres ou de devenir esclave. Ceux qui se retrouvent au pouvoir sous le socialisme sont ceux qui ont accepté l’abolition de tout Droit qu’il implique, et qui ont été les plus malins ou les plus brutaux dans l’élimination des autres bandes.

On parle aujourd’hui (éventuellement comme « révisionnistes ») d’historiens allemands qui font remarquer le grand nombre d’anciens dirigeants socialistes parmi les dignitaires nazis ; c’est aussi un fait avéré que les communistes ont tout fait en Allemagne pour y aider les nazis à détruire ce qui restait de régime représentatif. Mussolini était lui-même un haut dirigeant du parti socialiste italien. Mais ce qui est moins connu, parce que les intellectuels socialistes qui ont fui le nazisme ont propagé les interprétations qui leur convenaient, c’est que l’Allemagne de Weimar elle-même avait pratiquement mis en place tous les instruments de la Zwangswirtschaft, le socialisme réglementaire, dont Hitler n’a eu qu’à se servir sans devoir les créer.

Par ailleurs, les courants de pensée de la gauche dans l’Allemagne de Weimar étaient tout aussi irrationalistes, antilibéraux et antidémocrates que ceux de la droite nationaliste. Hayek rappelle leurs références intellectuelles communes : Rodbertus et Lassalle étaient cités par Hitler comme des précurseurs. A l’irrationalisme ouvert des réactionnaires, correspond le polylogisme marxiste ; l’apologie de la violence est la même, souvent inspirée par les mêmes auteurs (Georges Sorel,).

La Route de la servitude est écrite pour faire comprendre aux intellectuels socialistes anglo-saxons que, les mêmes causes conduisant aux mêmes effets, les mêmes idées conduiront au même type de société. L’Allemagne, pour n’avoir été touchée que tardivement par les libéralismes démocratiques, était simplement en avance sur un chemin que tout le monde était en train de parcourir.

A quoi peut servir aujourd’hui La Route de la servitude? Ce livre fut en son temps le point de départ d’une reconquête des esprits par le mouvement libéral, d’une organisation systématique des réfutations du socialisme par des institutions et des groupes dans le monde entier. Inspiré par une connaissance alors unique des raisons pour lesquelles la décision économique rationnelle est impossible dans une organisation étatique, le livre décrit précisément les caractéristiques de toute société socialiste.

Pour qui n’est pas encore convaincu que toute ambition de réaliser une forme quelconque de « justice sociale » doit conduire à une organisation politique semblable à celle des nazis, et que sous ses accidents singuliers (Staline, Pol Pot, Hitler, etc.) le socialisme reste toujours essentiellement le même, lire La Route de la servitude est une obligation. De même, pour ceux qui veulent connaître les origines intellectuelles du nazisme, c’est un livre intéressant, quoique The Ominous Parallels de Leonard Peikoff soit plus profond.

On pourra aussi s’en servir pour identifier les effets du socialisme installé dans nos pays. La corruption, la censure, la bassesse des hommes politiques résultent bel et bien de l’ambition redistributrice, même si elle en rabat quelque peu sur ses prétentions moralisantes. Si elle a battu en retraite, c’est d’ailleurs largement parce qu’on a popularisé les idées contenues dans La Route de la servitude ; on peut mentionner Socialisme et fascisme : une même famille ? où le Club de l’Horloge montre bien que le fascisme est une variante du socialisme, plus précisément la version autoritaire du corporatisme social-démocrate.

Sur deux points cependant, on peut dire que le livre a mal vieilli, ou plutôt qu’il n’a jamais été l’un des meilleurs. C’est tout ce qui touche à la théorie économique et à la philosophie libérale. Si Hayek a mis les socialistes français dans l’embarras, ce n’est pas seulement parce qu’ils n’avaient aucune pensée valable à lui opposer. C’est aussi parce que c’est à partir de leurs propres prémisses collectivistes qu’il réfute le socialisme. Comme Adam Smith, Hayek démontre l’excellence du libéralisme à partir de ce qu’Ayn Rand appelle la prémisse tribale, pour laquelle il irait de soi que la société politique a le droit de disposer de ses membres comme elle l’entend. Ce qui le rend si convaincant pour des socialistes, c’est donc que son discours est proche de leurs conceptions. A ce jeu, il leur fait des concessions de principe majeures, ce qui donne l’impression agaçante d’une réflexion insuffisamment rigoureuse.

On peut dire que comme tous les savants qui se sont interdit d’examiner l’essence des phénomènes et des actes (il prendra de plus en plus ce chemin sous l’influence de son ami Karl Popper), Hayek se prive d’une connaissance générale et concise et ne cesse de tourner autour du pot. Au lieu de mettre l’esprit humain au centre des phénomènes économiques et sociaux, d’élucider la nature des rapports entre cet esprit et ses productions, et d’en déduire que toute interférence violente avec le contrôle de l’esprit sur ses produits engendre destruction et irrationalité, et qu’elle est par conséquent objectivement mauvaise, il ne fait que décrire pragmatiquement, quoi qu’exhaustivement, les effets des formes les plus extrêmes de cette intervention.

Cela fait que son libéralisme, tant économiquement que philosophiquement, est très en retard. Alors que la nature du laissez-faire avait été élucidée dès le début du siècle dernier par les économistes libéraux français : Destutt de Tracy, Jean-Baptiste Say, Charles Comte et Charles Dunoyer, on peut dire que Hayek n’a jamais compris le laissez-faire. Tout en minimisant leur validité mais sans voir qu’il adhère par là à l’utilitarisme qu’il dénonce par ailleurs, il reprend à son compte les rationalisations de l’intervention de l’État les plus traditionnelles: les soi-disant « biens publics », les prétendues « externalités », les « monopoles » imaginaires sur un marché libre, et même (il changera d’avis par la suite) la production de l’information (!) et de la monnaie. Il croit même que la redistribution « sociale » est compatible avec un état de Droit!

A force de parler le langage de ses adversaires, qui sont des irrationalistes vrais, et de développer des argumentaires qui mettent en cause la capacité rationnelle de l’homme alors que ce qu’il fallait, c’était persuader les hommes de l’État qu’il n’existe pas de norme objective par quoi la violation du consentement d’autrui puisse être guidée (Ayn Rand), Hayek finit aujourd’hui dans la peau d’un ennemi de la raison. Ce qu’il appellera plus tard le constructivisme, et dont il décrira exactement les effets, n’est pas un rationalisme : il consiste tout simplement à nier a priori la rationalité d’autrui.

Une immense faille traverse l’œuvre de Hayek, et ce n’est donc certainement pas lui qui peut servir de référence à la pensée libérale. Cette faille résulte de l’influence de la philosophie moderne, qui refuse de croire au pouvoir de la raison en matière d’éthique et de Droit. Paradoxalement, alors que le premier message qu’on peut tirer de son œuvre, c’est qu’un discours rationnel est possible en philosophie politique (ce pourquoi il avait d’ailleurs été comparé à un « dinosaure » en 1960), il refuse de tirer les conséquences de ce fait, et de reconnaître qu’on peut déduire rationnellement une définition objective du Bien et du Juste à partir de l’observation des lois de la nature. Ses normes d’« efficacité » sociale ou même de « sélection naturelles des institutions » ne sont pas davantage fondées que la « justice sociale » qu’il a excellemment dénoncée et ses normes ne reposent sur rien. Après tout, est-ce un hasard s’il lui a fallu soixante-dix ans pour se rendre compte qu’un mot qui ne voulait rien dire détruisait toute forme de pensée qui en ferait usage?

Il n’y a donc pas de philosophie politique libérale hayékienne. Sa définition du Droit ne va pas jusqu’au bout parce qu’elle repose sur ce qu’Ayn Rand appelle des « concepts volés », c’est-à-dire des mots dont il se sert sans être capable de rendre compte de leur validité logique et épistémologique. Sa théorie économique s’en ressent aussi. Aujourd’hui, aucun des économistes qui l’admirent comme tel ne croit que les hommes de l’Etat ne puissent jamais, par leurs interventions, améliorer l’efficacité productive. Le fait est que de meilleurs logiciens sont passés par là, notamment Murray Rothbard, qui a réfuté tout cela dès 1962 (dans Man, Economy and State) et Ayn Rand qui, en dépit des pétitions de principe de sa métaphysique, est de très loin la meilleure philosophe libérale. (Cf. notamment Capitalism: The Unknown Ideal, où l’on trouve la meilleure théorie de la valeur avec celle de Mises.) C’est à partir de ces auteurs, qui prennent vraiment la logique au sérieux, qu’on peut établir une théorie sans faille. 

https://fr.liberpedia.org/Dans_national-socialisme,_il_y_a_socialisme

 Voir lectures ici: https://fr.liberpedia.org/National-socialisme

septembre 06, 2025

Enseignement et dérives !

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La formation idéologique ne plairait t-elle plus ? 
Plus une vocation ? 
Serait-ce devenu un danger ?
 
 

Pénurie de professeurs à la rentrée 2025 : un naufrage éducatif annoncé
La crise des vocations : 2 500 postes non pourvus
La rentrée scolaire 2025 s’annonce sous de sombres auspices pour l’Éducation nationale française. Selon les dernières données officielles, l’équivalent de 2.500 postes de professeurs restent non pourvus, https://www.franceinfo.fr/.../ma-fille-m-a-dit-que-c... principalement dans l’enseignement secondaire. Cette situation, confirmée par la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne, met en lumière une crise profonde des vocations, avec des concours qui ne font plus le plein de candidats. Des matières comme les lettres classiques, l’allemand ou les sciences industrielles sont particulièrement touchées, laissant des classes entières sans enseignants stables. Des parents, comme cette mère des Mureaux dans les Yvelines, rapportent des anecdotes poignantes : « Ma fille m’a dit que c’était une remplaçante, mais qu’elle ne serait plus là dans une semaine, que ce serait une autre. » Ce turn-over incessant prive les élèves, surtout dans les zones d’éducation prioritaire (REP+), d’une continuité pédagogique essentielle, avec des classes parfois redistribuées ou laissées sans maître pendant des semaines.
 
Cette rentrée 2025 a été encore plus chaotique dans certains départements, comme les Bouches-du-Rhône et le Var, où elle a été reportée https://www.lemonde.fr/.../rentree-scolaire-reportee-d... d’une journée en raison d’intempéries annoncées, avec une vigilance orange pour pluies et orages, entraînant des précipitations pouvant atteindre 100 à 150 millimètres par heure et des risques d’inondations. La décision du préfet, prise le 31 août malgré un ciel clair à ce moment, a affecté près de 700.000 élèves, fermant écoles, collèges, lycées, crèches et même certains sites universitaires, tout en stoppant les transports scolaires. Finalement, la rentrée a eu lieu le 2 septembre, mais avec 123 écoles impactées dans les Bouches-du-Rhône (dont deux fermées), des ruissellements près de Cassis et La Ciotat, des coupures d’électricité touchant plus de 700 foyers dans le Var, des inondations et même un accident mortel dû à une chaussée glissante.
 
Cette mesure révèle la lâcheté des autorités, qui paniquent au moindre orage et reportent une rentrée nationale pour des prévisions météo, même si les impacts réels ont été limités. La France n’assume plus rien, baissant les bras face à un épisode cévenol banal, aggravant le sentiment d’instabilité pour parents et enseignants déjà fragilisés par la pénurie.
 

 
Le constat accablant : démographie en chute et instabilité politique
Cette pénurie n’est pas un accident isolé, mais le symptôme d’un système en plein effondrement, comme l’analysent des experts tels que Jean-Paul Brighelli, ancien enseignant et auteur de La Fabrique du crétin, https://www.fnac.com/.../Jean-Paul-Brighelli-La-fabrique... et Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. https://www.fondationpourlecole.org/ Dans une table ronde récente, ils dressent un constat accablant : https://www.youtube.com/watch?v=Fb4iTy7ui9Y l’école française subit une accélération de la chute démographique, avec 92.000 élèves en moins cette année et une projection de 800.000 en cinq ans. Cela entraîne des fermetures de classes massives – 5.000 dans le public – et d’écoles entières, particulièrement dans les zones rurales, où les protestations des parents se multiplient.
Mais au-delà du quantitatif, c’est le qualitatif qui alarme : une instabilité politique chronique, avec six ministres en deux ans, empêche toute réforme de fond.
 
Les conditions de travail infernales : un recrutement politisé et démagogique
Les conditions de travail des professeurs sont au cœur de cette crise. Brighelli et Valadier pointent du doigt un recrutement hyper politisé, imprégné d’une idéologie de gauche qui privilégie la démagogie au détriment de l’autorité et de la transmission des savoirs. « Tant que l’on ne définit pas l’école comme le lieu de la transmission des savoirs, on ne progressera pas », martèle Brighelli. Selon lui, les programmes sont idéologiquement bornés, imposant des théories comme celle du genre sous prétexte d’accueil et d’inclusion, transformant l’instruction en un terrain de fantasmes politiques. Les professeurs, formés dans des structures pédagogistes comme les INSPE (ex-IUFM), sont démunis : ils apprennent plus le « savoir-être » que le savoir pur, délaissant la grammaire, l’orthographe ou l’histoire factuelle. Résultat ? Un manque criant d’autorité, où les élèves contestent ouvertement les enseignants, et une hiérarchie qui, à l’image de cette idéologie, ne les soutient pas. « L’enfant est roi », résume Brighelli, évoquant des cas où les parents sont infantilisés et les professeurs livrés à eux-mêmes face à des dérives comme l’idéologisation des cours d’histoire, qui culpabilisent les élèves sur le colonialisme ou le « privilège blanc » sans contextualisation chronologique.
 

 
 
La déresponsabilisation des parents et l’idéologie envahissante
Valadier renchérit : les parents, déresponsabilisés, voient leurs enfants rentrer à la maison pour leur faire la morale sur le tri sélectif ou d’autres sujets triviaux appris à l’école, tandis que les fondamentaux – lire, écrire, compter – passent au second plan.
Cette démagogie crée un cercle vicieux : les enseignants ne savent pas se faire respecter, car leur formation les oriente vers l’acceptation et l’amitié plutôt que l’instruction stricte. « Il faut que l’école soit à l’écart du monde », cite Brighelli en référence à Jean Zay, ministre du Front Populaire, pour insister sur le besoin d’interdire aux maîtres d’importer leurs biais idéologiques, comme ces professeurs agitant des drapeaux palestiniens au lycée. La hiérarchie, complice de cette politisation, abandonne les enseignants face à des classes ingérables, où l’ambiance de travail est dramatique et la baisse de niveau drastique.
 
L’effondrement historique : des réformes destructrices
Dans une conversation explosive https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=ra9nv8umSbk avec Brighelli, l’effondrement est encore plus détaillé. Il remonte aux années 1970, avec le collège unique et le regroupement familial, qui ont abaissé les standards pour intégrer des populations immigrées sans adapter le système. « On a préféré les compétences aux savoirs », regrette-t-il, critiquant des réformes comme le protocole de Lisbonne (2000) https://www.europarl.europa.eu/summits/lis1_fr.htm qui ont massifié l’enseignement au prix d’une médiocrité généralisée. Les professeurs, issus d’une formation défaillante, peinent à transmettre : « Les nouveaux arrivants disent ‘va voir Brighelli, il sait lui' ». Pire, l’islamisme et le wokisme infiltrent les classes, avec des enseignants craignant pour leur sécurité physique – quatre agressions par jour en moyenne. Brighelli dénonce une laïcité mal comprise, ouverte aux délires religieux, où les certitudes familiales ou communautaires supplantent le doute scientifique et philosophique.
Ce scandale emblématique illustre tragiquement le manque de soutien de la hiérarchie : Samuel Paty, https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... professeur d’histoire-géographie décapité en 2020 pour avoir montré des caricatures lors d’un cours sur la liberté d’expression, n’a pas été protégé malgré des menaces claires.
Au lieu de le défendre fermement, l’académie a envoyé un inspecteur pour lui rappeler les règles de neutralité et de laïcité, tandis que la principale lui a suggéré de s’excuser si son approche avait été « maladroite », sans que l’État ne porte plainte pour diffamation.
Des députés comme Patrick Hetzel https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... critiquent cette passivité, soulignant une lâcheté idéologique qui abandonne les enseignants face à l’islamisme radical, préférant l’apaisement à une protection concrète et constante.
 


Les conséquences dramatiques : évitement et perte d’élitisme
Les conséquences sont dévastatrices : un phénomène d’évitement massif vers le privé, où 400 nouvelles classes ouvrent tandis que le public en ferme des milliers. Les parents qui le peuvent fuient un système où l’élitisme républicain – dégager une élite par le mérite – est remplacé par une égalité factice, réservant des places dans les grandes écoles à des élèves sous-préparés. « Ce sont des élèves qui ont besoin d’une stabilité pour reprendre pied dans leur scolarité », note un syndicaliste, mais avec 2.500 postes vacants, cette stabilité est un mirage. Brighelli appelle à redonner le pouvoir aux chefs d’établissement pour recruter et adapter les programmes, en respectant le réel plutôt que l’idéologie.
Vers une réforme urgente : sortir du naufrage
La pénurie de professeurs pour 2025 n’est que la pointe de l’iceberg d’un naufrage idéologique et structurel. Tant que le recrutement restera politisé à gauche, privilégiant la démagogie et l’enfant-roi au détriment de l’autorité et des savoirs, l’école française continuera sa chute. Des réformes radicales s’imposent : recentrer sur l’instruction, renforcer l’autorité des professeurs et soutenir une hiérarchie ferme. Sinon, comme le prédit Brighelli, « nous sommes tout en bas, et on va y rester ».
 
Info - Drame !!
« Faire la lumière sur ce drame ». Élisabeth Borne saisit l’Inspection générale après le suicide d’une enseignante dans le Cantal le jour de la rentrée. L’enseignante de 42 ans avait retrouvé des tags visant son orientation sexuelle et une lettre anonyme contenant des menaces de mort.
"Une directrice d’école s’est donné la mort aujourd’hui.
Pendant des mois, elle a été harcelée par un corbeau parce qu’elle était lesbienne et mariée à une femme.
Le corbeau taguait l’établissement dans lequel elle travaillait d’injures homophobes et de messages d’incitation au suicide, tels que : « Va crever, sale gouine ».
Elle a déposé plainte à cinq reprises. Elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours.
L’institution et la mairie ne l’ont pas véritablement soutenue.
Sa plainte a été classée sans suite.
Ce 1er septembre, jour de rentrée scolaire, alors qu’elle était en arrêt de travail depuis un an, elle a appelé le 3114 avant de se suicider.
Paix à son âme.
 
Il faut agir pour que cela n’arrive plus jamais. Que jamais une victime de harcèlement, de quelque nature que ce soit, ne puisse se sentir abandonnée. Que jamais la justice ne classe une affaire de harcèlement tant que celui-ci ne s’est pas arrêté et que tout n’a pas été fait pour que l’auteur soit identifié et qu’il ne puisse plus recommencer.
Il faut protéger les victimes."
Ilan Gabet
 

 

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