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décembre 24, 2025

La narration triomphale de Donald Trump entre âge d’or ou mirage économique ?

Trumps News !!
 
L'âge d'or économique est en route aux USA
 
Les économiste se sont plantés notamment chez bloomberg: Le PIB du troisième trimestre a atteint 4,3 % aux États-Unis. les prévisions de 3,2 % sont bien dépassées. Ses réformes fiscales, voire ses fameux droits de douanes font que les investissements sont importants ! Fake ou réalité ??
 


La croissance des Etats-Unis a atteint 4,3 % en rythme annualisé au troisième trimestre, selon une estimation préliminaire du Bureau of Economic Analysis (BEA). Un niveau inédit depuis deux ans, qui a pris de court les marchés : les analystes tablaient sur un net ralentissement de l’activité, autour de 3,2 %, après 3,8 % au trimestre précédent, d’après le consensus de Trading Economics.

Rapportée d’un trimestre à l’autre, la progression du produit intérieur brut s’élève à 1,1 %. Le BEA souligne que cette hausse est principalement portée par une « accélération de la consommation ». Les dépenses publiques, notamment militaires, ainsi que les exportations ont également contribué à la dynamique, tandis que les investissements ont légèrement reculé.

« L’âge d’or économique de Trump est lancé »

Ces chiffres ont été publiés avec près de deux mois de retard en raison du « shutdown » fédéral qui a paralysé les agences statistiques entre début octobre et mi-novembre. Donald Trump s’est empressé de saluer ces données sur Truth Social, affirmant que « l’âge d’or économique de Trump est lancé à TOUTE vapeur » et que les économistes « se sont trompés mais "TRUMP" et quelques autres génies avaient raison ».

Dans un autre message, le président américain a attribué ces « chiffres économiques GENIAUX » aux droits de douane instaurés depuis son retour à la Maison-Blanche, tout en répétant qu’il n’y a « PAS D’INFLATION ». Or, selon le BEA, l’inflation mesurée par l’indice PCE a réaccéléré entre juillet et septembre, tandis que les revenus réels, corrigés de l’inflation, sont restés stables.

 


 

Les ménages riches soutiennent la croissance

Pour expliquer la vigueur de la consommation malgré ce contexte, Michael Pearce, économiste chez Oxford Economics, évoque un effet de richesse concentré sur les ménages les plus aisés. Ces derniers, qui représentent une part importante des dépenses, bénéficient de la hausse continue de l’immobilier et de la bonne performance des marchés boursiers.

Les perspectives apparaissent toutefois plus contrastées pour la fin de l’année. Oliver Allen, de Pantheon Macroeconomics, estime que la croissance sera « moins reluisante » au quatrième trimestre, pointant la faiblesse du marché du travail, la stagnation des revenus réels et l’épuisement de l’épargne accumulée pendant la pandémie. Le Conference Board note de son côté que le moral des consommateurs continue de se dégrader, sur fond d’inquiétudes persistantes liées aux prix et à l’inflation.

https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4193020-20251223-etats-unis-croissance-americaine-grimpe-trump-affirme-age-or-economique-lance

Dossier USA


 
Le président Trump prépare un BOOM ÉCONOMIQUE en 2026
• Inflation en baisse à 2,7 %
• Normes sur le carburant assouplies → voitures moins chères
• Revenus des droits de douane → possible chèque de remboursement en 2026
• Plus grande saison de remboursements d’impôts de l’HISTOIRE
• Comptes Trump pour les enfants
• Groupe de travail pour faire baisser les prix alimentaires
• Revenus réels en hausse
• 100 % des nouveaux emplois vont aux Américains nés aux États-Unis
• Plan logement majeur à venir
• Déficit commercial en forte baisse
 
 

 
Voici les faits concernant les registres de vols Trump-Epstein :
Donald Trump a effectué exactement 7 vols documentés à bord de l’avion de Jeffrey Epstein, tous entre 1993 et 1997 :
 
🛫4 vols en 1993
🛫1 vol en 1994
🛫1 vol en 1995
🛩1 vol en 1997
 
⛱️Epstein n’a acheté l’île Little St. James qu’en 1998 — après le dernier vol de Trump.
 
Les 7 vols étaient de courts trajets intérieurs, principalement entre Palm Beach et la région de New York / New Jersey.
Un vol en 1994 incluait une escale à Washington, D.C. ; certaines sources comptent cette escale comme deux segments distincts, ce qui explique les affirmations parlant de « 8 vols » au lieu de 7.
 
Il n’y a eu aucun vol vers les îles Vierges américaines.
Il n’existe aucune preuve — ni registre de vol, ni document, ni témoignage — indiquant que Trump se soit rendu sur l’île d’Epstein.
 
L’affirmation selon laquelle il y serait allé est impossible compte tenu de la chronologie et reste totalement non étayée.
C’est pour cela que Trump parle d’un canular démocrate.
Les faits, selon ce texte, lui donnent raison.
 



 
 
 
 
EPSTEIN. Le saviez-vous ? Marius Robepstein était un manager autrichien résidant en Arabie.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CORRUPTION MASSIVE EN UKRAINE. 
Selon une ONG suisse (GI-TOC), près de 600 000 armes livrées à l’Ukraine ont été PERDUES ou VOLÉES depuis 2022. Fusils d’assaut, armes légères et équipements militaires auraient disparu des circuits officiels, dans un contexte de guerre mais aussi de contrôles défaillants et de corruption endémique.
Ce choc intervient alors que l’Union européenne vient d’approuver 90 MILLIARDS D’EUROS supplémentaires d’aide à Kiev. Un contraste saisissant : toujours plus d’argent et d’armes envoyés, toujours moins de transparence sur leur destination réelle.
Des experts alertent sur un risque majeur de trafic international, ces armes pouvant alimenter mafias, milices ou réseaux terroristes bien au-delà du front ukrainien.
 
Un dossier qui donne raison aux mises en garde répétées de Donald Trump : sans audits stricts, sans contrôle sérieux, l’aide occidentale devient un puits sans fond, payé par les contribuables américains et européens. (A)
 
 Dernière info:
Après l’Argentine et le Chili, le Honduras passe à droite en élisant Nasry Asfura.
Nasry Asfura, le Trump du Honduras est élu président du pays pour la période 2026/2030 et met fin à des années de socialisme, c’est inédit.
 
 

Âge d’or ou mirage économique ? Les failles cachées de la croissance américaine 

Les États-Unis affichent une croissance insolente de 4,3% au troisième trimestre ; Donald Trump proclame l’avènement de son « âge d’or ». Mais les chiffres et les experts nuancent fortement cette réalité, révélant une économie sous perfusion de dépenses publiques et de consommation des plus aisés.

La machine économique américaine a, une nouvelle fois, déjoué les pronostics. L’estimation préliminaire du Bureau of Economic Analysis (BEA) a révélé une progression du PIB de 4,3% en rythme annualisé entre juillet et septembre, bien au-delà des anticipations des marchés. Un chiffre immédiatement brandi comme un trophée par l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a tonné : « L’âge d’or économique de Trump est lancé à TOUTE vapeur », attribuant cette performance à sa politique commerciale agressive et en assurant, contre toute évidence statistique, qu’il n’y a « PAS D’INFLATION ».

Pourtant, derrière ce taux de croissance inédit depuis deux ans, se cache un tableau économique bien plus contrasté, presque schizophrène. La vigueur apparente repose principalement sur une « accélération de la consommation », elle-même portée par un phénomène inquiétant : l’effet richesse. Comme le souligne Michael Pearce d’Oxford Economics, la dépense est soutenue par les ménages les plus fortunés, dont le patrimoine est dopé par la flambée persistante de l’immobilier et des marchés boursiers. Une croissance à deux vitesses, où la majorité des Américains, confrontés à la stagnation de leurs revenus réels et à la réaccélération de l’inflation (mesurée par l’indice PCE), ne profitent guère de cet « âge d’or » proclamé.

Le moteur caché : dépenses publiques et résilience européenne

L’analyse des composantes de cette croissance est édifiante. Outre la consommation d’une minorité, les dépenses publiques, notamment militaires, ont significativement contribué à la dynamique. En d’autres termes, l’État a lui-même actionné la pompe. Plus subtilement, un autre facteur, rarement mis en avant par l’administration Trump, joue un rôle crucial : la relative résilience économique de l’Europe.

Contrairement à l’idée d’une autarcie prospère, la santé des exportations américaines, également citée par le BEA, dépend en partie de la capacité d’achat de ses partenaires. Dans un contexte de guerre en Ukraine, les commandes européennes, qu’elles soient énergétiques (GNL) ou militaires, irriguent l’industrie outre-Atlantique. Dans une certaine mesure, les économies du Vieux Continent, bien que fragilisées, assurent malgré elles une partie du « service après-vente » de la croissance américaine, en important biens et services.

Un horizon assombri pour le quatrième trimestre

Cet emballement trimestriel masque-t-il un essoufflement prévisible ? Pour de nombreux analystes, la réponse est oui. Oliver Allen, de Pantheon Macroeconomics, prédit une croissance « moins reluisante » pour les derniers mois de l’année. Les vents contraires se multiplient : le marché du travail montre des signes de faiblesse, l’épargne pandémique des ménages s’épuise et le moral des consommateurs, selon le Conference Board, continue de se dégrader face à l’inflation tenace.

Ainsi, la narration triomphale de Donald Trump rencontre la froide objectivité des données. S’il est indéniable que l’économie américaine montre une résistance remarquable, la qualifier d’« âge d’or » relève davantage du slogan de campagne que de l’analyse économique. Cette croissance, dopée aux dépenses publiques et à la fortune d’une minorité, reste vulnérable. Elle s’appuie aussi, ironiquement, sur la demande persistante d’une Europe que l’administration Trump a souvent traitée avec dédain. Un âge d’or ? Plutôt un mirage aux bases fragiles, qui pourrait bien se dissiper dès les prochaines publications statistiques.

https://multipol360.com/age-dor-ou-mirage-economique-les-failles-cachees-de-la-croissance-americaine/

 

 

décembre 22, 2025

Informations internationales Noël 2025 !

Sommaire:

A) - La directrice nationale du Renseignement américain dénonce le bellicisme d’une élite déconnectée

B) - L’UE emprunte 90 milliards pour prolonger une guerre perdue

C) - Le général Pellizzari et le sénateur Alain Houpert dénoncent les dérives autoritaires de l’exécutif

 


 

A) - La directrice nationale du Renseignement américain dénonce le bellicisme d’une élite déconnectée

En cet hiver 2025, un petit quatuor de dirigeants européens – Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Ursula von der Leyen – incarne à lui seul ce qu’il y a de plus dangereux dans la politique contemporaine : un bellicisme décomplexé, une déconnexion totale avec les peuples et une soumission assumée à des intérêts qui ne sont pas ceux de leurs pays respectifs.

       Director Tulsi Gabbard speaks at TPUSA's AmericaFest Conference Day Three. - 12/20/2025
 

Ces quatre figures, que leurs détracteurs ont surnommée avec une ironie mordante « la bande des quatre losers », partagent plusieurs points communs : des taux d’impopularité records dans leurs pays respectifs, une absence croissante de légitimité électorale réelle, et une obsession commune pour l’escalade militaire en Ukraine, au mépris des mises en garde les plus élémentaires.

Un bellicisme qui défie la raison et les faits

Macron a multiplié les déclarations martiales depuis des mois, allant jusqu’à évoquer l’envoi de troupes françaises en Ukraine et la possibilité de frappes françaises en territoire russe. Merz, qui surenchérit en promettant de « tout faire » pour que l’Ukraine « gagne » – y compris en fournissant des missiles à longue portée capables de frapper loin à l’intérieur de la Russie. Starmer, fraîchement installé à Downing Street, a repris le même refrain : « l’Ukraine doit pouvoir frapper en Russie ». Quant à Ursula von der Leyen, elle utilise l’ensemble des leviers de la Commission européenne pour verrouiller une politique de sanctions maximalistes et d’armement massif, tout en muselant les voix dissidentes au sein de l’Union.

 

Pourtant, les faits sont têtus. Les services de renseignement américains (y compris le dernier rapport public de la DIA) ont clairement indiqué que la Russie n’a ni la volonté ni les capacités militaires pour envahir l’Europe occidentale ou conquérir l’ensemble de l’Ukraine. Ceci dit, elle gagne du terrain militairement et diplomatiquement : l’économie russe tient malgré les sanctions, tandis que plusieurs économies européennes (Allemagne en tête) sont en récession technique ou en stagnation chronique.

Dans ce contexte, la posture de ces quatre dirigeants n’a rien de rationnelle : elle est idéologique, presque messianique. Elle repose sur l’idée que l’Occident doit absolument « vaincre » la Russie, même au prix d’une escalade nucléaire. Une telle posture fait courir un risque existentiel non seulement aux populations européennes, mais à l’humanité entière.

Une perte totale de légitimité démocratique

Le plus stupéfiant, c’est que ces quatre personnalités n’ont plus aucune base populaire pour justifier une telle prise de risque.


  • En France, Emmanuel Macron gouverne depuis 2017 avec moins de 25 % des inscrits au premier tour en 2022, une majorité relative à l’Assemblée depuis 2022, et une cote de confiance qui oscille autour de 18 %.
  • En Allemagne, Friedrich Merz est chancelier depuis mai 2025 à la tête d’une coalition CDU-CSU-SPD, mais cette majorité parlementaire reste fragile (issue d’une élection où la CDU/CSU a obtenu environ 28-29 % des voix, loin d’une majorité absolue). Les sondages montrent que l’opinion publique allemande reste majoritairement opposée ou très prudente sur l’envoi d’armes lourdes à longue portée (comme les Taurus) à l’Ukraine, avec seulement environ 25 % de soutien pour une escalade militaire.
  • Au Royaume-Uni, Keir Starmer a été élu en 2024 avec la participation électorale la plus faible depuis 1945 (moins de 60 %). Son parti a obtenu une majorité absolue de sièges avec à peine 33,7 % des voix. Sa popularité s’effondre déjà et de très nombreuses manifestations fleurissent dans le pays.
  • Concernant l’UE, Ursula von der Leyen, elle, n’a jamais été élue par les citoyens européens. Sa reconduction à la tête de la Commission en 2024 s’est faite dans une opacité totale, contre l’avis d’une partie importante du Parlement européen.

Ces quatre dirigeants n’ont donc ni mandat populaire fort, ni légitimité électorale large, ni soutien majoritaire de l’opinion pour leur politique belliciste.

Ils agissent pourtant comme s’ils représentaient la volonté de leurs peuples. Ils ne représentent plus grand-chose, sinon eux-mêmes et les intérêts qu’ils servent.

L’État profond : le vrai pouvoir derrière le décor

Derrière ces figures de proue visibles se trouve un réseau d’intérêts qui, lui, n’a pas besoin d’élections pour exister : l’État profond euro-atlantiste.

Ce réseau mêle :

  • les grands fonds d’investissement et multinationales de l’armement (Lockheed Martin, Rheinmetall, BAE Systems, Thales, etc.) qui réalisent des profits records depuis 2022 ;
  • les think tanks atlantistes (Atlantic Council, German Marshall Fund, European Council on Foreign Relations…) qui fournissent la rhétorique et les « experts » de plateau ;
  • les services de renseignement et les cabinets diplomatiques qui orientent les décisions en coulisses ;
  • une bureaucratie bruxelloise et washingtonienne qui se considère comme au-dessus des peuples et des parlements.

Ce système ne répond à personne, sinon à l’argent et au pouvoir. Il ne craint ni les élections, ni les manifestations, ni les sondages. Il verrouille le débat public par la censure (lois sur la désinformation, pressions sur les plateformes), par le discrédit médiatique et par la marginalisation des partis ou des personnalités qui refusent le narratif dominant.

Il est temps que les peuples reprennent la main

Le risque est désormais clair : quatre dirigeants sans mandat populaire, poussés par un État profond qui ne rend de comptes à personne, sont en train de faire courir à l’Europe et au monde un danger existentiel. Leur bellicisme n’est pas seulement irresponsable ; il est criminel, car il met en jeu la survie de millions de personnes pour des objectifs qui ne sont ni ceux des peuples, ni ceux de la raison.

La paix n’est pas une faiblesse. Elle n’est pas une capitulation. Elle est la condition préalable à toute politique digne de ce nom.

Il est temps que les peuples d’Europe se réveillent et exigent :

  • l’arrêt immédiat des livraisons d’armes lourdes à longue portée ;
  • la reprise de négociations de paix réelles, sans tabou ni préalable ;
  • la fin de la soumission des États européens à une logique atlantiste qui ne sert plus leurs intérêts.

 


Et dans cette bataille pour la vérité et la paix, une voix puissante et inattendue s’élève de l’autre côté de l’Atlantique : celle de Tulsi Gabbard, Directrice nationale du renseignement américain. Dans ses récentes déclarations publiques – notamment son démenti cinglant aux propagandes médiatiques sur les ambitions russes et sa dénonciation des bellicistes de l’UE et de l’OTAN qui sabotent les efforts de paix de l’administration Trump –, elle met en lumière comment l’État profond et ses relais européens tentent de prolonger un conflit sanglant au détriment des peuples. Ses interventions, directes et implacables, confirment que la voie de la raison et de la diplomatie existe bel et bien, et qu’elle peut venir de hauts responsables qui refusent de se soumettre aux intérêts de guerre.

Car si ces quatre dirigeants continuent de jouer avec le feu nucléaire au nom d’une croisade idéologique, ce ne seront pas seulement eux qui paieront le prix. Ce seront les peuples – français, allemands, britanniques, et tous les autres – qui en subiront les conséquences.

Et ça, aucun mandat, même truqué, ne le justifie.

https://multipol360.com/la-directrice-nationale-du-renseignement-americain-denonce-le-bellicisme-dune-elite-deconnectee/

 

B) - L’UE emprunte 90 milliards pour prolonger une guerre perdue  

Le 19 décembre 2025, l’Union européenne a officialisé une décision lourde de conséquences : emprunter sur les marchés financiers internationaux 90 milliards d’euros pour les prêter à l’Ukraine, afin de financer son effort de guerre pour les années 2026 et 2027. Cet emprunt, qui ne touchera pas aux quelque 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés depuis 2022, a immédiatement provoqué une vague d’indignation en France, pays qui se trouve déjà dans une situation budgétaire et sociale dramatique.

Une dette publique française qui explose

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee le même jour, la dette publique française atteint désormais 3 482 milliards d’eurosà la fin du troisième trimestre 2025, soit 117,4 % du PIB. La dette nette (hors instruments financiers) s’élève à 109 % du PIB. Il s’agit d’un nouveau record historique hors contexte de guerre ou de pandémie majeure. En un seul trimestre, la dette a augmenté de près de 66 milliards d’euros. Sur un an, l’endettement public a bondi de plus de 200 milliards d’euros.

Cette dérive s’explique par des déficits publics structurels qui dépassent désormais largement les 5 % du PIB chaque année, par une croissance anémique, par le poids croissant des intérêts de la dette (plus de 50 milliards d’euros par an) et par l’absence de réformes structurelles d’envergure. 

Le gouvernement, confronté à une impasse budgétaire pour 2026, multiplie les mesures d’austérité : gel des pensions, coupes dans les aides sociales, hausse des prélèvements obligatoires sur les classes moyennes et populaires. Les Français sont à bout.


Un nouvel emprunt européen qui pèsera sur les contribuables français

Dans ce contexte, la décision européenne de mobiliser 90 milliards d’euros supplémentaires pour Kiev apparaît comme une provocation insupportable. 

Cet emprunt sera garanti collectivement par les 27 États membres, dont la France, qui est la deuxième économie de la zone euro et l’un des principaux contributeurs au budget européen. Même si l’UE ne demande pas un effort immédiat supplémentaire à Paris, ce sont bien les contribuables français qui, in fine, devront rembourser une part proportionnelle de cette dette commune, en plus de la dette nationale déjà insoutenable.

Une guerre sans issue militaire pour l’Ukraine

Pire encore : ces 90 milliards ne changeront rien à la donne stratégique. Depuis l’automne 2024, la guerre est entrée dans une phase d’usure sanglante et sans perspective de victoire décisive pour l’Ukraine. Les lignes de front bougent à peine, malgré des dizaines de milliards déjà injectés par l’Occident depuis 2022.

Les avancées russes, certes lentes, restent constantes, notamment dans le Donbass autour de Pokrovsk et de Toretsk. L’Ukraine, de son côté, souffre d’une crise démographique et militaire majeure.

La mobilisation forcée, surnommée la « busification » par les Ukrainiens eux-mêmes, est devenue tristement célèbre : des hommes de 25 à 60 ans sont arrêtés dans la rue, dans les transports en commun, dans les cafés, puis entassés dans des minibus et envoyés au front, souvent menottés pour éviter les désertions.

Des vidéos et témoignages circulent depuis des mois, montrant l’ampleur de cette coercition.

Les pertes ukrainiennes, officiellement sous-estimées par Kiev, sont estimées par de nombreux observateurs indépendants entre 500.000 et 700.000 hommes (morts et blessés graves confondus). La population civile continue de payer un tribut terrible, avec des millions de déplacés et des infrastructures détruites. Prolonger artificiellement le conflit par des aides financières massives ne fait qu’augmenter le nombre de victimes, sans modifier la donne militaire.

 Priorité nationale : arrêter de financer l’impossible

La France, troisième pays le plus endetté de l’Union européenne derrière la Grèce et l’Italie, ne peut plus jouer les grands argentiers de l’Europe.

Chaque euro prêté à Kiev est un euro qui manque à nos hôpitaux, à nos écoles, à nos retraites, à notre pouvoir d’achat.

Les Français, déjà écrasés par des années d’austérité et de hausse des prélèvements, refusent de continuer à payer pour une guerre qu’ils jugent perdue et qui ne les concerne pas directement. La priorité doit redevenir nationale : redresser les comptes publics, protéger le pouvoir d’achat, restaurer les services publics, et cesser de financer indéfiniment un conflit sans issue.

Il est temps que l’Europe arrête de repousser l’inévitable : la négociation, aussi douloureuse soit-elle, est la seule issue réaliste. Continuer à jeter des milliards dans le brasier ukrainien, c’est aggraver à la fois la tragédie humaine et la crise financière française.

 https://multipol360.com/lue-emprunte-90-milliards-pour-prolonger-une-guerre-perdue/

 


 

C) - Le général Pellizzari et le sénateur Alain Houpert dénoncent les dérives autoritaires de l’exécutif

Dans l’émission « Bercoff sur le vif » diffusée sur Tocsin Media et relayée par France-Soir, André Bercoff a reçu le général de brigade (2S) Paul Pellizzari et le sénateur Alain Houpert (Les Républicains, Côte-d’Or).

Une discussion sans concession où les deux invités accusent l’exécutif de contourner délibérément la Constitution, d’affaiblir les forces armées françaises et de distiller la peur pour justifier une politique belliciste en Ukraine.

Une alerte citoyenne et militaire qui met en lumière un fossé abyssal entre le pouvoir et la réalité des capacités françaises.

 


 

Une plainte pour livraisons illégales et une radiation perçue comme une sanction politique

Tout commence en avril 2024 avec la plainte pénale déposée par le général Pellizzari devant la Cour de justice de la République contre Gabriel Attal (alors Premier ministre), Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) et Sébastien Lecornu (Armées). Motif : les livraisons d’armes à l’Ukraine depuis 2022, sans approbation parlementaire, en violation des articles 35 et 53 de la Constitution.

Pellizzari, expert en logistique militaire, explique son geste : « J’ai vu depuis 2022 une certaine dérive. Quand on a commencé à donner des Caesar – le fleuron de notre artillerie –, avec les munitions, tubes de rechange et calculateurs, ça a diminué la capacité opérationnelle de l’armée de terre d’une manière incroyable. » En tant que citoyen et ancien fonctionnaire, il invoque l’article 40 du Code de procédure pénale obligeant à signaler un délit présumé.

La réponse ? Une fin de non-recevoir, arguant qu’il n’était « pas concerné ». Pourtant, insiste-t-il, « je paie mes impôts, comme tous les Français ». S’ensuivent une pétition rassemblant plus de 33.000 signatures et une interview accordée à France-Soir – le seul média à l’avoir contacté.

Le 17 avril 2025, un décret présidentiel le radie des cadres pour « manquement au devoir de réserve ». Pour Pellizzari, c’est une humiliation : « À 68 ans, j’étais déjà à la retraite. Le message est clair : taisez-vous, sinon vous perdez votre appellation de général. » Il conteste cette décision devant le Conseil d’État, voyant là une tentative de bâillonner les critiques.

Une résolution au Sénat pour restaurer le contrôle parlementaire

Le sénateur Houpert, seul parmi les 900 parlementaires à porter cette voix, dépose le 22 avril 2025 la proposition de résolution n° 547. Inspirée par l’initiative citoyenne de Pellizzari et 67 autres militaires (dont deux généraux d’armée – 5 étoiles – et de nombreux hauts gradés), elle exige le respect des articles 35 (engagements militaires) et 53 (accords internationaux).

Houpert, médecin de formation, justifie : « Une société, c’est une chaîne dont la force est celle du maillon le plus faible. Je suis aux côtés du général Pellizzari, sanctionné pour avoir parlé courtoisement. » Soutenu par un sondage révélant que 87 % des Français prônent la paix rapide et 70-74 % exigent un vote parlementaire sur armes et aides, il dénonce le contournement systématique des institutions. À ce jour, la résolution attend toujours son inscription à l’ordre du jour.

Le discours du CEMA : un rôle politique hors des attributions ?

Les invités reviennent sur les déclarations du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Thierry Burkhard (successeur évoqué dans le contexte, mais référence à Mandon/Gomar dans la transcription), accusé de semer la peur : « Si on n’est pas prêt à perdre des enfants ou à souffrir économiquement, on est en risque. »

Pellizzari rappelle les attributions officielles du CEMA : conseiller militaire, responsable de l’emploi des forces, mais pas de la communication politique. « Jamais un CEMA n’a désigné la Russie comme ennemi direct, en prédisant une attaque dans 3-4 ans. C’est un discours politique, en service commandé de l’Élysée. » Houpert abonde : « La peur est une passion triste (Spinoza). Ça paralyse, ça ne mobilise pas. Le CEMA accuse les Français de manquer de force d’âme, mais c’est à l’exécutif de désigner un ennemi, pas à un militaire. »

Une armée affaiblie et une défense européenne illusoire

Pellizzari alerte sur l’état des forces : capacité de mobilisation à 20.000 hommes avec une seule relève, stocks de munitions pour « une semaine » de combat haute intensité, retard sur les drones. « Les meilleurs soldats du monde, sans armes ni munitions, ne servent à rien. » Il critique aussi le décret du 1er novembre 2025 créant des « opérateurs de référence » – des sociétés militaires privées habilitées secret-défense : « On a dénoncé Wagner chez les Russes, et on en crée chez nous. »

 


 

Quant à l’armée européenne promue par le CEMA : « Un rêve qu’on n’atteindra jamais. Langage, programmes, coûts : tout est fiasco. Et avec la dissuasion nucléaire, pourquoi Poutine attaquerait-il la France ? » Houpert renchérit : l’Europe de 450 millions d’habitants n’a pas su se renforcer face à une Russie en économie de guerre. « On pousse la Russie dans les bras de la Chine. Sortons de l’ego et de la com. »

Ni russophiles ni russophobes : simplement Français

Les deux hommes rejettent les étiquettes : « Nous ne sommes ni russophiles ni russophobes, mais Français. » Houpert : « Critiquer le gouvernement, c’est être complotiste ; vouloir la paix, c’est être munichois. Non ! La paix, c’est débattre avec ses ennemis, pas seulement ses amis. » Pellizzari conclut sur l’espoir, citant Leclerc : « Il n’y a pas de cause désespérée, mais seulement des gens qui désespèrent. »

Cette interview, enrichie de faits concrets et de références constitutionnelles, révèle un exécutif accusé de manipulation, de désarmement unilatéral et d’érosion démocratique. Face à un Parlement muet et une opinion majoritairement pacifiste, Pellizzari et Houpert appellent à un sursaut : restaurer la souveraineté nationale, écouter le peuple et privilégier la négociation. Une voix dissonante dans un paysage médiatique souvent aligné, qui mérite d’être amplifiée.

https://multipol360.com/le-general-pellizzari-et-le-senateur-alain-houpert-denoncent-les-derives-autoritaires-de-lexecutif/

 

 

décembre 19, 2025

Comment endormir avec duplicité nos agriculteurs alors qu'une opportunité se présente à eux !

Les débats autour du MERCOSUR sont affligeants. 

La démagogie politique, toutes tendances confondues, qui exploite et entretient les peurs des agriculteurs n’est pas digne de la politique. 

Non le MERCOSUR n’est pas le raz de marée qui va détruire l’élevage européen et empoisonner nos assiettes. D’abord, la réalité des chiffres. Les importations de viandes concernées représentent 99 000 tonnes maximum, soit 1,5 % de la consommation européenne. Rapporté à la France, cela représente 300 grammes par an et par Français. De quelle viande parle-t-on ? Pas des morceaux nobles mais de la viande hachée, des abats,… destinés pour large part à l’industrie et même aux pâtés pour nos chiens et nos chats. 

 


C’est un quota « maximum » qui est rarement atteint comme l’ont montré tous les autres accords de libre-échange qui, comme le MERCOSUR, avaient suscité des peurs disproportionnées avant leur mise en œuvre par rapport à la réalité qui a suivi. Il n’y a pas de quoi déstabiliser tout un secteur. Et pour le cas où les importations perturberaient les prix et les marchés, le MERCOSUR prévoit des mécanismes de sauvegarde. 

Au-delà des chiffres, il y les normes sanitaires dont on laisse volontiers entendre qu’elles ne seraient pas respectées. Bien évidemment, c’est faux. Tout produit importé dans l’UE doit respecter ses normes. Reste la question des normes de production. C’est l’objet des clauses miroirs qui visent à garantir que les produits importés respectent des exigences équivalentes à celles imposées aux producteurs européens. Le principe est acté mais convenons qu’il ne doit pas être simple d’imposer aux éleveurs des pays du MERCOSUR le constant alourdissement des charges, des contraintes et des normes imposées à nos agriculteurs par l’Europe. 

Le MERCOSUR ne doit pas détourner notre regard sur nos propres responsabilités. Le problème ici est moins importé d’Argentine que fabriqué à Bruxelles ou à Paris. J’ai été pendant 30 ans député d’une circonscription agricole. Je connais bien et j’aime les éleveurs. Je sais toutes les difficultés de leur travail. Et ils sont admirables. Et c’est justement pour cela que je trouve indigne de leur mentir. 

D’entretenir et d’exploiter leurs peurs. Cela en dit long sur le triste état du débat public.

Alain Madelin

Accord UE-Mercosur : le face-à-face décisif des agriculteurs français avec Emmanuel Macron


Le Président de la République a convié ce mardi les représentants du monde paysan pour une rencontre cruciale, à l’heure où la colère gronde contre le traité commercial avec l’Amérique du Sud.

Dans un contexte de crise aiguë pour l’élevage national, la rencontre organisée ce mardi  à l’Élysée revêtait un caractère exceptionnel. Pour la première fois depuis le début de l’épidémie de dermatose nodulaire bovine en décembre, Emmanuel Macron a reçu les dirigeants des quatre principaux syndicats agricoles — la FNSEA, Jeunes Agriculteurs, la Coordination rurale et la Confédération paysanne. L’ordre du jour était sans ambiguïté : l’épineux projet d’accord entre l’Union européenne et le Mercosur, qui cristallise les craintes de tout un secteur.

La mobilisation, loin de faiblir, s’intensifie. La preuve, jeudi dernier, par plusieurs milliers d’éleveurs et céréaliers convergeant vers Bruxelles avec leurs tracteurs pour bloquer les institutions européennes. Leur crainte ? Voir le marché inondé de viande, de sucre, de riz et de soja en provenance du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay, produits dont les normes de production sont perçues comme moins exigeantes.

« Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair : Mercosur = Non », avait tonné le syndicat majoritaire avant l’entrevue.

Une position qui, malgré des divergences de stratégie, fait l’unanimité chez les agriculteurs français, des plus modérés aux plus radicaux.

Une signature reportée sous la pression

Face à cette fronde transfrontalière, notamment en France et en Italie, le calendrier diplomatique a dû être bousculé. Alors qu’une signature était initialement espérée samedi dernier à Foz do Iguaçu, en présence d’Ursula von der Leyen, elle a été purement et simplement reportée. Une victoire temporaire pour les opposants, mais l’échéance reste menaçante : selon plusieurs sources diplomatiques, une nouvelle tentative est désormais visée pour le 12 janvier au Paraguay.

Le gouvernement français tente de naviguer en eaux troubles. Interrogé mardi à l’Assemblée nationale, le ministre délégué aux Affaires européennes, Jean-Noël Barrot, a tenté de rassurer en brandissant des « concessions inédites ».

« Nous obtenons des mesures miroir pour garantir la réciprocité, des contrôles douaniers renforcés et des clauses de sauvegarde », a-t-il assuré.

Des promesses jugées largement insuffisantes sur le terrain, où les syndicats promettent déjà une remobilisation massive dès début janvier.

Au-delà du commerce, un modèle en question

L’enjeu dépasse la simple concurrence commerciale. Pour les agriculteurs français, c’est la crédibilité même du « modèle européen » qui est sur la table. Comment justifier des normes environnementales et sanitaires strictes — et coûteuses — face à des importations qui n’y seraient pas soumises avec la même rigueur ? L’accord, s’il ouvre des débouchés pour les vins, les spiritueux et les produits industriels européens, est perçu dans les campagnes comme un coup de massue sur des filières déjà exsangues.

La réception à l’Élysée n’a donc rien d’une simple formalité. Elle intervient à un moment où la patience des éleveurs est à bout, entre la gestion contestée de l’épidémie animale et cette menace économique lointaine. La présence conjointe d’organisations aussi différentes que la FNSEA et la Confédération paysanne, pourtant « opposants historiques au traité », en dit long sur l’ampleur de la défiance.

L’heure des choix

Alors que l’exécutif européen semble pressé de conclure un accord vieux de plus de vingt ans de négociations, Emmanuel Macron se trouve dans une posture délicate. Peut-il imposer à ses partenaires européens un veto français, au risque d’entraver une grande ambition géopolitique ? Peut-il, à l’inverse, passer en force et affronter une colère paysanne qui pourrait embraser l’hiver ? Les concessions techniques évoquées par M. Barrot paraissent bien minces face à l’exigence catégorique d’abandon pur et simple du texte. Le bras de fer ne fait que commencer.

https://multipol360.com/accord-ue-mercosur-le-face-a-face-decisif-des-agriculteurs-francais-avec-emmanuel-macron/

 

Le Mercosur, ce bouc émissaire de nos politiques agricoles 

 Déforestation, bœuf aux hormones, trahison de nos agriculteurs. Le Mercosur, accusé de tous les maux, fait l’unanimité contre lui. Pourtant, cet accord pourrait être une opportunité pour notre industrie, sans pour autant sacrifier notre souveraineté alimentaire. 

 


 

 Le Mercosur, c’est en quelque sorte la version sud-américaine de notre marché commun, un espace de libre circulation des biens et des services. Il regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et, depuis l’an dernier, la Bolivie. Le Venezuela en a été exclu en 2016. Après deux décennies de négociations, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu, en juin 2019, un traité instaurant une zone de libre-échange. Ou plutôt un accord commercial, car le terme, qui suggère une libéralisation sans contraintes, est trompeur : les règles restent nombreuses et certaines importations limitées. Aujourd’hui, il demeure suspendu à la ratification des 27 États européens. La France est l’un des rares pays à avoir des réserves. À tort ou à raison ? 

Concrètement, la suppression de 4 milliards de droits de douane rendrait nos exportations beaucoup plus compétitives. Le prix des voitures et des vêtements pourrait baisser de 35 %, celui des machines-outils, produits chimiques et pharmaceutiques de 14 à 20 %. Les fournisseurs de services — télécommunications, transports, numérique — accéderaient aux marchés publics locaux. L’industrie automobile européenne, en grande difficulté, appelle évidemment l’accord de ses vœux : il relancerait ses ventes de véhicules thermiques, au moins pour un temps. Au total, Bruxelles projette près de 50 milliards d’euros d’exportations supplémentaires vers le Mercosur, pour seulement 9 milliards d’importations en plus. Des importations qui pourraient bien profiter aux industries européennes. Le Brésil, en particulier, est un important fournisseur de matières premières critiques comme le nickel, le cuivre, l’aluminium, l’acier ou le titane. 

L’erreur est en effet de réduire exportations et importations à une lecture comptable. On croit trop souvent que seule la production locale enrichit, quand les importations appauvrissent. L’exemple du CETA, l’accord entre l’Europe et le Canada, montre l’inverse : les entreprises françaises ont pu importer hydrocarbures et minerais à des prix plus avantageux. Si ces flux semblent peser négativement sur la balance commerciale, ils sont économiquement bénéfiques. Des matières premières moins chères permettent à nos entreprises de réduire leurs coûts et de gagner en compétitivité. Aujourd’hui, qu’importe-t-on majoritairement depuis l’Amérique latine ? Des hydrocarbures, des produits miniers… et des produits agricoles. 

Les agriculteurs européens sont-ils vraiment sacrifiés sur l’autel du commerce ? 

L’agriculture des pays du Mercosur fait peur. Avec 238 millions de bovins , le Brésil possède le plus grand cheptel au monde et assure à lui seul près d’un quart des exportations mondiales. L’Argentine n’est pas en reste, avec 54 millions de bêtes et des troupeaux en moyenne quatre fois plus grands qu’en France. En Amazonie ou dans le Cerrado brésilien, certaines exploitations dépassent même les 100 000 têtes de bétail. À titre de comparaison, la « ferme des mille vaches » picarde, fugace symbole tricolore de l’élevage intensif, n’a jamais compté plus de 900 bovins. Mais le gigantisme ne s’arrête pas à l’élevage. Au Brésil, SLC Agrícola exploite plus de 460 000 hectares de céréales. Deux cents fois plus que la plus grande exploitation française. Les vergers sont quatre fois plus étendus de l’autre côté de l’Atlantique. Sucre, maïs, soja… les agriculteurs européens font face à un géant. Sans jouer avec les mêmes cartes : si les produits importés devront répondre aux normes de consommation européennes, les règles de production ne sont pas identiques. Notamment concernant l’utilisation des pesticides, qui fait tant débat en Europe. Pour les agriculteurs français, difficile de se départir de l’impression de concourir face à des V12 avec un 3 cylindres.

Heureusement, l’Union européenne a prévu des garde-fous. Les importations de bœuf, notamment, sont limitées à 99 000 tonnes par an, soit l’équivalent d’un gros steak par habitant. Cela ne représente, comme pour la volaille ou le sucre, que moins de 1,5 % de la production du continent. Aucune chance, dans ces conditions, d’être submergé par l’afflux de produits agricoles sud-américains. Et si jamais c’était le cas, une procédure de sauvegarde, qui stopperait net les importations, pourrait être enclenchée. 
 
« En France comme en Europe, les cheptels bovins ont reculé d’environ 10 % en dix ans, et cette concurrence n’y est pour rien », souligne Vincent Chatellier, ingénieur de recherche à l’Inrae. Selon lui, les pays du Mercosur disposent déjà d’un client de poids avec la Chine, beaucoup plus simple à approvisionner. L’Europe, au contraire, impose des normes strictes et chaque exploitation doit être agréée individuellement. « On l’a vu avec le CETA : dans ces conditions, rien ne garantit même que les quotas soient atteints », ajoute-t-il. 
 
Café, oranges, soja… À l’heure actuelle, le Mercosur vend surtout à l’Europe des produits qu’elle ne cultive pas. La seule filière réellement exposée semble être celle du maïs. Massivement OGM, la production brésilienne échappe à tout quota. Elle représente bien la schizophrénie des normes : un maïs impossible à cultiver en Europe peut nourrir nos animaux d’élevage. 
 
L’accord pourrait même ouvrir de nouvelles perspectives à certains agriculteurs européens. Bruxelles table sur 1,2 milliard d’euros d’exportations supplémentaires. Les viticulteurs seraient les premiers bénéficiaires : leurs vins gagneraient en compétitivité et leurs appellations, comme celles de plusieurs fromages, seraient enfin reconnues outre-Atlantique. Exit le « Champagne » argentin ou le camembert brésilien. Dans une moindre mesure, les fruits et légumes, les huiles végétales et les produits laitiers devraient eux aussi profiter de nouveaux débouchés commerciaux. 
 
Quand l’écologie gagne à commercer avec le bout du monde 
 
Pour beaucoup, faciliter le commerce transatlantique est vu comme une aberration environnementale. Pourtant, les accords commerciaux sont des outils puissants pour convertir le reste du monde à la vision européenne du mieux-disant écologique et social. Ils permettent de façonner les règles du commerce mondial conformément aux normes européennes les plus élevées, de projeter nos valeurs à travers des obligations détaillées en matière de commerce, d’emploi et de développement durable. Les signer, c’est ratifier les conventions de l’Organisation internationale du travail et les accords multilatéraux sur l’environnement, de l’Accord de Paris aux conventions biodiversité. Toute violation pouvant justifier une suspension, totale ou partielle. Ainsi, en 2020, le Cambodge a perdu ses privilèges unilatéraux, du fait des dérives autoritaires du Premier ministre Hun Sen.
 
La culture du soja, importante cause de déforestation, est souvent évoquée. Pourtant, l’accord avec le Mercosur ne change rien à l’affaire, les importations de tourteaux étant déjà exemptes de toute taxation douanière. Le rôle de l’Union européenne, qui n’importe que 14 millions de tonnes par an , contre 112 millions pour la Chine, est de toute façon minime. L’accord entraîne par ailleurs la ratification du Protocole de Glasgow, qui prohibe toute déforestation à partir de 2030. Pour la transition énergétique, c’est aussi un enjeu majeur : le Brésil détient 20 % des réserves mondiales de graphite, de nickel et de manganèse. L’Argentine regorge de lithium. De quoi nourrir notre industrie verte… 
 
Reste la question du contrôle. Croire que les contrôleurs de l’Union puissent éviter toute entorse aux règles est évidemment illusoire. Mais croire qu’ils sont aveugles n’est pas moins excessif. L’an dernier, une enquête a dévoilé la présence d’hormones dans le régime alimentaire des bœufs au Brésil. Pas à des fins d’engraissement, comme on l’a souvent suggéré, mais à des fins thérapeutiques … ce qui est aussi possible en Europe. Les mêmes craintes étaient brandies lors de la signature du CETA. Huit ans plus tard, aucun bœuf aux hormones n’est importé du Canada. 
 
 

 
 
En creux, l’amertume du deux poids, deux mesures 
 
Alors que toutes les pratiques agricoles sont remises en question, que des militants n’hésitent pas à les accuser d’empoisonnement, ni à fantasmer sur une chimérique agriculture sans intrants, l’opposition au Mercosur semble bien dérisoire. Nos agriculteurs ont-ils baissé les bras face aux ennemis de l’intérieur, au point de ne plus s’autoriser d’autre combat que celui contre leurs concurrents étrangers ? Pensent-ils trouver dans la mondialisation un ennemi commun leur assurant la miséricorde des gardiens du dogme ? 
 
Signer l’accord avec le Mercosur serait un signal puissant, un acte de confiance et de détermination, à contre-courant du repli américain. Mais après des années d’agri-bashing, de surtransposition des normes, on comprend que les agriculteurs se sentent fragilisés face à la concurrence — même si, dans les faits, elle vient bien plus de l’Ukraine ou des autres pays européens que du Mercosur. Après le raz-de-marée médiatique contre la loi Duplomb cet été, difficile de ne pas comprendre non plus leur sentiment d’impuissance. C’est pourtant là que sont les vrais enjeux : redonner aux agriculteurs le goût du possible. Qu’ils puissent à nouveau se projeter dans un avenir à la fois serein et conquérant. Nous en sommes loin. Mais ne baissons pas les bras : la souveraineté se construit plus solidement dans la compétitivité que dans le repli sur soi.
 
Antoine Copra 
@Cobra_FX_ 
 


Dernière information:

"Je rentre du Conseil européen où nous avons travaillé d’arrache-pied avec une seule boussole : une Europe qui protège ses citoyens. C’est une double avancée pour la France et l’Europe. 1. Pour nos agriculteurs et tous les Européens. La France a obtenu le report de la signature de l’accord avec le Mercosur car aujourd’hui le compte n’y est pas. Nous portons des exigences de bon sens, légitimement demandées par nos agriculteurs : clause de sauvegarde robuste, réciprocité avec les clauses miroirs et contrôles efficaces sur les produits importés. Ces exigences doivent être garanties et effectives. Nous avons besoin d’avoir ces avancées pour que l’accord change de nature. Nous ne lâchons rien. En parallèle, nous nous battons pour préserver le revenu de nos agriculteurs dans la future PAC."

Emmanuel Macron

 

Agriculture

L'agriculture désigne une activité ou « processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle biologique d'espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments et d'autres ressources utiles à leurs sociétés ». Ce secteur économique est en déclin rapide dans le monde occidental, en particulier en termes de part dans la main-d’œuvre totale, grâce aux avancées techniques et technologiques.

L'agriculture est à l'origine de la percée humaine parmi l'étendue des espèces vivantes sur Terre. Elle a connu son développement grâce à l'adaptation des règles de propriété qui lui ont été favorables pour son développement. Pour les chasseurs-cueilleurs, la propriété de la terre n'était pas importante. Pourtant, lorsque les humains ont commencé à cultiver des céréales, il est devenu de plus en plus important d'avoir la propriété de la terre pour motiver le travail nécessaire long et attentionné, fixé à un espace de terre, afin de pouvoir cultiver les graines. Dans ce cas, il est probable que des règles sur la propriété foncière sont apparues en réponse à l'avènement de nouvelles technologies comme les outils agricoles. 

L’émergence de l’agriculture

À partir du second âge du Fer une transition s'opère dans le mode de vie des communautés de chasseurs-cueilleurs.

Révolution agricole

Connue aussi comme la révolution néolithique, cette période a connu une forte augmentation des ressources alimentaires contribuant aussi à l'accroissement démographique.

Domestication des animaux et culture des plantes

Enjeux économiques et politiques

L'agriculture est l'un des secteurs les plus subventionnés par l'État, ce qui est source de multiples rigidités et dysfonctionnements. Les politiques agricoles, incluant le commerce également, fournissent la meilleure illustration des thèses de la théorie du choix public selon lesquelles une partie de la population, dite population agricole, bénéficie d'avantages aux dépens d'une autre partie, les contribuables et les consommateurs.

Face au protectionnisme des pays occidentaux qui empêche le développement des agricultures des pays du Sud tout en renchérissant le coût de l'alimentation pour les habitants des pays riches, les libéraux soutiennent le libre-échange auquel tout le monde serait gagnant.

L'interventionnisme étatique en matière d'agriculture consiste principalement en barrières douanières (le consommateur paie) et en subventions (le contribuable paie). Dans tous les cas, ces mesures se font au détriment du consommateur et au bénéfice de domaines économiques non rentables. Comme l'exprime Nicolas Baverez[1] :

« Droguée à la PAC, l’agriculture française a déserté les marchés, à l’exception de quelques filières comme la viticulture, qui revit en trouvant de nouveaux clients dans les pays émergents. Pour le reste, nous avons transformé les paysans en jardiniers du paysage qui vivent de subventions destinées à se tarir, en s’étant détachés de la production et des consommateurs. »

L'argument classique de l'intérêt général (parfois décliné en « souveraineté alimentaire » du pays) ressemble ainsi fortement à un mensonge utile, permettant de justifier le transfert d'argent de la grande majorité des citoyens vers les agriculteurs. Soit la population est prête à payer plus cher les productions locales, et en ce cas les mesures protectionnistes ou les subventions sont injustifiées et absurdes ; soit elle n'y est pas prête, et en ce cas ces mesures ne sont qu'une coercition étatique qui va à l'encontre des vœux du citoyen, au bénéfice d'un secteur particulier de l'économie du pays, qui se trouve indûment privilégié.

La règlementation et la bureaucratie ont largement envahi l'agriculture et transformé la plupart des agriculteurs en fonctionnaires. Par exemple, la règlementation européenne impose à l'agriculteur de semer des jachères, et ceci en respectant des dates réglementaires, sans préoccuper de l'intérêt de la chose ni de son efficacité.

En pratique, le discours libéral se heurte au lobby agricole, qui réclame toujours davantage de subventions et de protections. Ainsi, en Suisse, « îlot de cherté » où existe (comme dans le reste de l'Europe) un fort protectionnisme agricole (qui renchérit le prix des produits alimentaires d'environ 30 % en comparaison avec le reste de l'Europe), le conseiller fédéral Christoph Blocher a choqué en 2004 en demandant l'ouverture des frontières, la fin des subventions, et un comportement entrepreneurial de la part des agriculteurs[2] :

« La Suisse est devenue une victime de sa propre bureaucratie agricole. [...] Nous sommes allés trop loin dans les interventions bien intentionnées de l’État. Laissons les agriculteurs devenir à nouveau des entrepreneurs ! »

Un autre argument fréquent est que sans subventions et sans protectionnisme, l'agriculture disparaîtrait en Europe faute d'être suffisamment compétitive par rapport au reste du monde. En réalité, la loi des avantages comparatifs s'applique aussi en matière agricole, et doit permettre aux agriculteurs de se spécialiser dans les créneaux les plus porteurs, plutôt que de se transformer en jardiniers du paysage ou en conservateurs du patrimoine rural. La Nouvelle-Zélande, pays plus isolé que la Suisse, subventionne très peu son agriculture[3] en comparaison avec la Suisse ; or, l'agriculture reste l'industrie d'exportation la plus importante du pays. 

Citations

  • « Des romantiques condamnent les théories économiques concernant le sol, comme entachées d'un esprit étroitement utilitaire. Les économistes, disent-ils, regardent la terre avec les yeux du spéculateur insensible qui dégrade toutes les valeurs éternelles en parlant de monnaie et de profits. Et pourtant, la glèbe est bien davantage qu'un simple facteur de production. Elle est la source intarissable de l'énergie humaine, de la vie humaine. L'agriculture n'est pas simplement une branche de production parmi bien d'autres. C'est la seule activité naturelle et respectable de l'homme, la seule condition digne d'une existence vraiment humaine. Il est inique d'en juger seulement en fonction des revenus nets que l'on peut extorquer au sol. La terre ne fait pas que porter les fruits qui nourrissent notre corps ; elle produit avant tout les forces morales et spirituelles de la civilisation. » Ludwig von Mises, L'Action humaine, Chapitre XXII
  • « Il ne faut pas acheter français ; il faut produire en France pour les consommateurs de la société ouverte du XXIe siècle. » (Nicolas Baverez)
  • « On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres. » (Voltaire)
  • « Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité mais en raison de leur liberté. » (Montesquieu)
  • « C’est la permaculture qui m’a permis cette transition entre le socialisme, sa perpétuelle volonté de remédier aux supposées défaillances du système économique, et le libéralisme, sa philosophie du laissez-faire, sa confiance en la viabilité d’un système économique libre, en la liberté individuelle. » (Rémy Poix)
  • « La législation n'a point à protéger l'agriculture. L'agriculture est efficacement protégée, quand toutes les classes ont leurs garanties et sont à l'abri des vexations. » (Benjamin Constant, Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri)

Notes et références


  1. Orsenna et Baverez : la France qu'on voudrait !, La Tribune, 4 mai 2012.

  2. Der regulierte Bauer, discours du conseiller fédéral Blocher à la cérémonie d'ouverture de l'OLMA, foire suisse de l'agriculture et l'alimentation, 7 octobre 2004, Saint-Gall.

  3. Bibliographie

    • 1993, Robert L. Thompson, "Agricultural Price Supports", In: David R. Henderson, dir., The Fortune Encyclopedia of Economics: 141 Top Economists Explain the Theories, Mechanics, and Institutions of Money, Trade, and Markets, New York: Warner Books, Inc.
    • 2019, Sjoerd Wartena, "Agricultural Land: Management in common, from concepts to implementation", (" Gestion agricole en commun : du concept à la mise en œuvre"), In: Jean-Pierre Chamoux, Max Falque, dir., "Environnement : le temps de l’entrepreneur/ Environment and Entrepreneurship", Nice, Editions Libre Echange, pp42-48

    Voir aussi

    Liens externes

 https://www.wikiberal.org/wiki/Agriculture

 


Question vaccin :

Je remercie le service de presse du Ministère de l'Agriculture de m'avoir communiqué officiellement le nom du vaccin anti-DNC utilisé en France et qu'on ne trouve pas sur son site. Il s'agit bien du vaccin de Merck, le Bovilis-Lumpyvax qui ne bénéficie pas d'une AMM (Autorisation de mise sur le marché), mais d'une ATU (autorisation temporaire d'utilisation). C'est donc bien l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentaiton ...) qui a accordé du bout des lèvres cette autorisation en précisant bien que le produit ne bénéficie que " d'un faible niveau de preuve". Cela signifie qu'il y a donc beaucoup d'incertitude sur ce vaccin. Le site officiel du Ministère de l'Agriculture, ainsi que ceux des préfectures concernées, vont donc certainement se mettre à jour... 

https://www.anses.fr/fr/content/bovilis-lumpyvax-e-lyophilisat-et-solvant-pour-suspension-injectable-pour-bovins

Savez-vous seulement que ces vaccins ont pour principe actif des virus vivants atténués de la dermatose nodulaire et que ... 

1- Ils ne fonctionnent que sur une partie du troupeau. « Le vaccin ne confère pas nécessairement une immunité complète chez tous les animaux. » (Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire.) 

 2-Ils provoquent chez certains animaux une forme de dermatose avec des nodules remplis de virus qui se répliquent. Anses : « Les nodules peuvent contenir des virus Neethling vaccinaux non pathogènes. » (Anses) 

3-Les bovins vaccinés peuvent répandre ces virus vaccinaux. (Shedding) 

4-Dans les pays comme israël qui ont connu des campagnes de vaccination, la dermatose n'a pas été éradiquée.( Efsa, Autorité européenne de sécurité des aliments) 

5-Les anticorps provoqués par le vaccin sont provisoires et décroissent en quelques mois. 

6-Il vous sera ensuite proposé de vacciner les bovins tous les ans pour maintenir la "protection". 

7-Les virus vaccinaux de la dermatose se retrouvent dans le sang, le lait et la viande. 

 8-On retrouve des tissus nécrosés autour du point d'injection pouvant aller jusqu'à plusieurs kilos. 

 9-Vous ne pourrez pas garantir aux consommateurs que vos produits seront indemnes de ces virus vaccinaux. 

10-Ces vaccins ne possèdent qu'une autorisation temporaire d'utilisation accordée par l'Anses avec une réserve sérieuse stipulée dans le titre : "les informations fournies ont « un niveau de preuve limité ». 

11-La seule justification de cette campagne est commerciale et politique mais ni sanitaire, ni scientifique. 

Voici les sources : -ANSES : anses.fr/fr/content/med -Évaluation comparative des vaccins vivants atténués à base du virus de la dermatose nodulaire contagieuse par Andy Haegeman. mdpi.com/2076-393X/9/5/ -Efsa: Rapport épidémiologique IV sur les dermatoses nodulaires : collecte et analyse des données - 2020 - EFSA Journal - Bibliothèque en ligne Wiley efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j. - Hélène Banoun : Vaccins contre la dermatose nodulaire contagieuse aimsib.org/2025/11/08/vac

Corinne Lalo

 

 

 

 

 

 

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