septembre 09, 2025

Que dire de notre santé mentale comme cognitive ?

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Que dire en effet, remercions le formatage idéologique depuis des lustres, éducation absente, instruction aléatoire, curiosité arbitraire....Enfin depuis des siècles la plèbe aime le jeu, comme le sang; l'évolution est que de nos jours, nous sommes dans l'enfance en permanence, pourquoi devenir un adulte et ses problèmes ? Se réfugier dans les jeux et paris, ne serait-il pas se désengager de la crise sociétale du pays? Outre la télévision devenue obsolète, ne serait-il pas une autre manière de s'atrophier les neurones; Mais avec plaisir, échappement..? Troquer l’effort contre le divertissement ?


La direction du Trésor vient de publier une étude inquiétante: Aujourd’hui, la distraction numérique couterait 0,6 point de PIB à la France. À l’horizon 2060, l’addition pourrait s’élever entre 1,4 et 2,9 points de PIB. Pas à cause d’une catastrophe naturelle ou d’une invasion barbare, mais à cause de notre incapacité à lever les yeux de nos écrans.

 


Aujourd’hui, le coût économique est estimé à 0,6 point de PIB. Il se répartit de la manière suivante : - 0,2 point lié à la dégradation de la santé mentale (stress, anxiété, troubles liés à l’usage excessif des écrans). - 0,4 point imputable à la perte de temps productif (distractions sur le lieu de travail, usage non maîtrisé des plateformes, sur-sollicitation cognitive). Cette situation, bien qu’alarmante, ne représente encore qu’une fraction des effets anticipés à long terme...

Le Trésor projette qu’à l’horizon 2060, le coût pourrait se situer entre 1,4 et 2,9 points de PIB. La variable déterminante réside dans la détérioration des capacités cognitives, qui, seule, pourrait amputer l’économie de 2 points de PIB. Ce phénomène traduit l’incapacité croissante des individus à maintenir une attention soutenue, à mémoriser des informations de manière durable et à engager des processus de pensée complexes. Ce qui est ici en jeu dépasse le cadre strictement économique : il s’agit d’une érosion progressive du capital cognitif collectif, c’est-à-dire de la faculté même des sociétés à produire de l’innovation, de la connaissance et du lien social fondé sur la raison.


L’économie de l’attention ne représente pas une externalité parmi d’autres : elle constitue une défaite anthropologique silencieuse. Doit on s’en étonner ? 

Nous avons L’économie de l’attention ne représente pas une externalité parmi d’autres : elle constitue une défaite anthropologique silencieuse. Doit on s’en étonner ? 

Nous avons troqué l’effort contre le divertissement, la patience contre l’immédiateté, la pensée contre la distraction. La société civilisée — jadis fondée sur la réserve, la réflexion, l’échange — se cabre désormais devant les notifications, les scrolls et l’addiction algorithmique. Et paye en retour un tribut invisible, mais écrasant : la dégradation des esprits. Nous avons cédé à une économie qui transforme notre attention en matière première et notre esprit en ressource extractible. Le résultat ? 

Un peuple d’hyperconnectés moins productifs, moins concentrés et plus fragiles mentalement. Voilà peut-être l’apothéose du progrès : une civilisation ruinée par son propre divertissement… 

 tresor.economie.gouv.fr/Articles/b4620   


 

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