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Al,
Communiqué du Général (2s) Henri Roure –
Un putsch sans soldats
L’élection
présidentielle, qui a amené M. Macron à la présidence, est le fruit
vénéneux d’un déni de démocratie. Il s’agit d’une spoliation, résultat
d’un rejet masqué de l’idéal démocratique. La manipulation vient de
loin. Elle est probablement la forme la plus élaborée du coup d’État car
elle ne refuse pas le principe des élections sur lequel repose
l’expression de la volonté populaire, mais, sciemment - j’allais écrire
scientifiquement - elle pervertit, oriente, sculpte l’opinion publique.
Elle repose sur l’énorme puissance d’un système qui a l’ambition de
s’imposer au monde, à commencer par ce que nous appelons, aujourd’hui,
improprement, l’Occident. Ses moyens sont, à l’évidence, considérables.
Nous
sommes confrontés à un monstre que certains ont baptisé
l’internationalisme financier, ou l’ultra libéralisme, mais qui, en tout
état de cause, est intimement lié à la puissance étatsunienne. Il
s’agit de l’avatar le plus ingénieux de l’impérialisme étatsunien relayé
par son allié fidèle l’Union Européenne.
La
vraie démocratie est trop dangereuse pour la finance internationale,
car elle peut amener au pouvoir des personnes véritablement choisies par
le peuple avec des idées aussi saugrenues que la défense des intérêts
nationaux, la patrie, la protection sociale, la morale, l’éducation et
la culture, le service public ou encore l’État de droit. Ce risque ne
peut être accepté quand il s’agit de globaliser ou plus exactement
d’américaniser et de subordonner les peuples au puissant réseau
politico-bancaire piloté par Washington. Il est donc nécessaire de
tendre vers une pensée unique.
Difficile
cependant de s’affranchir des élections… Dès lors il faut les truquer à
l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion
publique ; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le
système est propriétaire des médias et des instituts de sondage et peut
s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou bobos, bien placés
et convaincus. Il ne faut pas s’étonner, ainsi, de l’assassinat
politique de François Fillon, dont le programme trop judicieux et
national pouvait éloigner la France de cette subordination. L’astuce fut
de l’accuser de ce que l’immense majorité des parlementaires fait, en
toute légalité, mais qui, pour lui, fut présenté, dans un acharnement
médiatique sans limite, comme de la corruption. Aucun journaliste ne
s’éleva pour regarder les faits avec objectivité. Et pour cause, tous
dépendent du système…
Aude
Lancelin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’Obs le dit
clairement : « l’ensemble des médias est sous la coupe du CAC 40 ». En
association avec eux quelques juges haineux trop liés à un pouvoir
désireux de se survivre à lui-même et intimement impliqué dans le
réseau. La suite se présentait d’évidence. Face à un éclatement consommé
des partis traditionnels, résultat de primaires inspirées de la vision
étatsunienne de la sélection des candidats et inadaptées à la culture
politique française, un inconnu, issu directement du milieu bancaire, et
présentant l’image de la nouveauté, pu être propulsé dans le pseudo
débat. Le système, alors, n’a même pas cherché à se dissimuler sous les
atours d’une apparente objectivité. Les médias aux ordres n’eurent qu’à
relayer l’habituelle hystérie anti Front National en utilisant tous les
vieux procédés passant de l’association d’images aux citations hors
contexte et à l’insinuation. Il fallait faire « barrage » sans que
quiconque sache vraiment pourquoi, ou, plus justement, de crainte que le
constat devienne trop clair que ce parti avait récupéré les idées
gaullistes, imprudemment abandonnées par la droite classique.
Le
matraquage, cette fois, fit l’éloge du néophyte et, toute honte bue,
ceux qui auraient dû rester neutres ou au moins discrets, affirmèrent
péremptoirement qu’il fallait voter pour lui. Preuve suprême de cet
internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’étatsunien Obama
apporta bruyamment son soutien, Merkel de même et l’inénarrable Junker
donna sa contribution. Des étrangers intervenaient dans une élection
française ! Personne n’y vit un scandale… Dans un panorama politique
trafiqué et disloqué, le banquier fut élu. Il le fut avec les voix
d’électeurs qui, par opposition, viscérale et entretenue, à l’autre
candidat, celui de la négation absolue de ce système, se sont piégés.
Comment faire désormais pour se séparer de celui qu’ils ont, de fait,
contribué fortement à porter à la magistrature suprême ?
Ajoutons
que l’opération était tellement bien montée que le nouveau président a
été élu alors que l’immense majorité du corps électoral lui était, sinon
hostile, du moins opposée. Qui le dit ? Regardons les chiffres sous un
angle particulier. La participation a été de 74,56% soit 25%
d’abstentions. Il y a eu 66% de suffrages exprimés, c’est à dire 34% de
nuls ou blancs. Si, à ce chiffre, nous ajoutons les 34% qui ont voté Le
Pen, nous constatons que 68% des personnes qui se sont déplacées
jusqu’aux urnes n’ont pas voté pour Macron. Dans cette élection,
nombreux sont ceux qui se sont abstenus par hostilité aux finalistes. En
minorant leur nombre parmi les non-votants, nous pouvons les estimer à 6
ou 7%. Ce qui fait un total intermédiaire voisin de 75% qui ont refusé
Macron. Si nous ajoutons à ce dernier chiffre ceux qui ont voté Macron
par opposition à le Pen, mais pas par adhésion à ses idées, nous
aboutissons, probablement, à 85% du corps électoral qui ne soutient pas
le nouvel « élu »
Le
nouveau président est peut-être légal aux termes de la Constitution,
mais illégitime au regard de la morale politique. Au bilan, Macron est
un usurpateur. En réalité, la démocratie française d’aujourd’hui n’est
qu’une dictature qui se déguise. Elle est devenue le pire des régimes
comme tous les autres. J’ose espérer que personne parmi ces profiteurs,
qui vont suivre Macron, ne proférera la moindre critique sur la façon
dont nos amis africains voient la démocratie…
Je ne suis donc pas en opposition mais en résistance, tout en sachant que le combat sera long et difficile. Je débute ma marche…
Général Henri Roure
Secrétaire national pour les questions de défense au CNIP (Centre National des Indépendant et Paysans)
Bizarre, bizarre,
Regardant
de temps en temps la télévision, j'avais vu la belle maison d'Emmanuel
MACRON au Touquet, juste après son élection, avec les drapeaux français
et européen au-dessus de la porte, le tout attirant la foule des
touristes .
Par simple curiosité, j'ai été consulter la
déclaration de patrimoine du récipiendaire , déclaration à laquelle la
haute autorité n'avait trouvé aucune anomalie .
On y
trouve beaucoup de choses et, en particulier, un emprunt de 350.000
francs (donc aux environs de 2001) et 64.155 francs d'intérêts
d'emprunt, l'emprunt étant destiné à financer des travaux dans un
immeuble situé à XXXXXX).
Il doit y avoir un petit
oubli, car la maison du Touquet n'apparaît nulle part sur cette
déclaration, pas plus que l'immeuble ayant supporté les travaux. C'est
peut-être le même immeuble ...ou pas . Mais aussi, pourquoi cacher
l'adresse, puisque l'emprunt prouve qu'il existe ?
Or, on sait que
les époux Macron sont mariés sous le régime de communauté légale et que
cet immeuble fait partie soit du patrimoine propre d'E. Macron, soit du
patrimoine de la communauté du couple ou de celui d'une société civile
immobilière , il aurait dû y figurer aux termes de la Loi. Alors?
Tout le monde peut commettre un oubli ou une erreur, errare humanum est , persevere diabolicum...