septembre 22, 2025

La fin de l'escrologie, en attendant la banqueroute de l'UE voire davantage !

 "La supercherie du réchauffement climatique finira par coûter au monde entre 150 000 et 178 000 milliards de dollars pour les éoliennes, les panneaux solaires et la reconstruction du réseau électrique mondial. Il s'agit d'une tentative futile d'atteindre la neutralité carbone, un objectif qui ne repose pas sur des données scientifiques vérifiables, mais sur des modèles informatiques. Après 20 ans d'utilisation, les éoliennes et les panneaux solaires, qui présentent des fuites toxiques, finiront directement dans les décharges. Nous devrons alors les reconstruire tous. La contribution humaine au CO₂ est trop faible pour être significative ou mesurable. Au contraire, le zéro net est basé sur le produit intérieur brut de chaque pays." Peter Clack

 


Des investisseurs en capital-risque viennent d’acter une défaite historique : face à la domination chinoise, plusieurs technologies vertes ne sont plus un terrain d’investissement, mais un champ de ruines sur lequel l’Occident n’a même plus le droit de miser... 

80 % des panneaux solaires, 70 % des véhicules électriques et 75 % des batteries mondiales, la Chine détient aussi 75 % des brevets en énergies propres et verrouille l’accès aux minerais critiques. 

 


 

Pendant que l’Occident rédigeait ses beaux pactes climatiques et ses scénarios prospectifs avec courbes linéaires, la Chine a fait ce qu’elle sait faire : investir, produire, inonder. 

 Non contente de produire plus vite et moins cher, la Chine a verrouillé en amont (extraction, raffinage, composants clés), en aval (assemblage, distribution), et jusqu’au droit de propriété intellectuelle. 

 Ce qui comptait n’était pas le profit immédiat, mais la position de force future : une fois la chaîne de valeur intégralement maîtrisée, la Chine peut fixer les prix, dicter les normes, et imposer ses conditions à ceux qui dépendront de ses technologies.

Un groupe de huit VCs issus de firmes occidentales a ainsi accepté de partager avec Bloomberg les détails d’un voyage d’étude à travers la Chine, au cours duquel ils ont visité des usines, rencontré des investisseurs locaux et interrogé des fondateurs d’entreprises. Résultat : ils rayent désormais simplement certains secteurs de leur liste d’investissement en Occident. 

Planet A Ventures a par exemple décidé que les investissements dans les startups occidentales de fabrication et recyclage de batteries, électrolyseurs, solaire et matériel pour l’éolien ne sont plus viables. Extantia Capital a quand à lui déjà cessé tout soutien aux fabricants européens de batteries et cherche désormais, comme les autres, à collaborer directement avec les entreprises chinoises.

La conclusion de ce qui précède est tout de même sévère pour ceux qui ont encore un brin de mémoire. 

On nous avait vendu « emplois verts », « souveraineté industrielle », et autre "autonomie stratégique" ; nous découvrons une industrie en surproduction, verrouillée par Pékin, où nos usines ne peuvent même pas se frayer une place. 

On nous avait assuré que l’Europe rentrerait rapidement dans la danse ; nous découvrons qu’elle ne tient même pas le tambour. 

On nous avait promis des champions industriels ; nous ne récoltons encore que des faillites subventionnées. Le plus ironique, c’est que les mêmes qui avaient juré que l’Europe mènerait la danse répètent désormais que « l’important, ce n’est pas de produire, mais d’innover ». 

On connaît la suite : quand un continent n’a plus ni mines, ni usines, ni brevets, il ne lui reste plus qu’à produire des conférences et des slogans. L’Occident a choisi la vertu, la Chine l’échelle. Et dans l’histoire de l’industrie, c’est rarement la vertu qui l'emporte…

https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-09-21/china-road-trip-exposes-list-of-uninvestable-assets-in-the-west 

À suivre détails ci-dessous:

Vert
Un road trip en Chine révèle la liste des actifs non investissables en Occident

Les investisseurs en capital-risque dans le domaine des technologies propres commencent à dire haut et fort ce qu'ils soupçonnaient depuis un certain temps : la domination de la Chine a rendu certains secteurs clés ininvestissables en Occident.

Un groupe de huit investisseurs en capital-risque issus de sociétés occidentales a accepté de partager avec Bloomberg les détails d'un road trip effectué en juillet à travers la Chine, au cours duquel ils ont visité des usines, discuté avec des investisseurs dans des start-ups et interviewé des fondateurs d'entreprises.

Ils savaient que la Chine avait pris une longueur d'avance dans des secteurs tels que les batteries et « tout ce qui touche à l'énergie », mais constater de leurs propres yeux l'ampleur du fossé les a amenés à se demander comment les concurrents européens et nord-américains pouvaient survivre, explique Talia Rafaeli, ancienne banquière d'affaires chez Goldman Sachs Group Inc. et Barclays Plc, aujourd'hui associée chez Kompas VC.

Alors que les professionnels de la finance s'apprêtent à se réunir à New York pour la semaine annuelle du climat, ils devront tenir compte du fait que la Chine, première source mondiale d'émissions de carbone, est désormais le moteur le plus puissant qui guide la planète vers un avenir sobre en carbone. Alors que le président américain Donald Trump supprime les politiques écologiques de son prédécesseur et que l'Europe se retrouve dans une impasse réglementaire, la Chine rend discrètement un certain nombre de secteurs en transition inaccessibles aux start-ups occidentales.

Jacob Bro, Christoph Gras, Torben Schreiter, Yair Reem, Ashwin Shashindranath, Talia Rafaeli, Sebastian Heitmann, Nick de la Forge.Photographer: Sebastian Heitmann

 

Les sociétés de capital-risque interrogées par Bloomberg n'ont pas pour mandat d'investir directement en Chine. Leur objectif est plutôt d'éviter d'allouer des fonds à des start-ups occidentales qui ne peuvent rivaliser avec leurs homologues chinoises. Elles prévoient de profiter de la semaine du climat à New York pour ne parler que de cela.

Planet A Ventures, une société de capital-risque basée à Berlin, a décidé que les investissements dans les start-ups occidentales spécialisées dans la fabrication et le recyclage de batteries, les électrolyseurs, l'énergie solaire et le matériel éolien n'étaient plus viables, explique Nick de la Forge, associé général et cofondateur de la société. Il affirme qu'avant son voyage, il soupçonnait la Chine d'avoir une longueur d'avance, mais qu'après s'y être rendu, ces secteurs sont désormais « strictement exclus de la liste ». 

Yair Reem, associé chez Extantia Capital, affirme que ce voyage a déjà conduit son entreprise à suspendre ses investissements dans les fabricants occidentaux de cellules de batterie. À la place, ils chercheront des moyens de collaborer avec des entreprises chinoises tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Selon M. Reem, la domination de la Chine dans le domaine de la fabrication de batteries en Occident signifie que la partie est désormais terminée.

Ashwin Shashindranath, ancien directeur général du groupe Macquarie et désormais associé chez Energy Impact Partners, affirme que ce qu'il a vu lors de ce voyage lui a fait comprendre « très clairement » que les investisseurs occidentaux vivent « dans une bulle » en raison de leurs idées fausses sur la Chine. 

An assembly line at the solar panel maker Kunshan GCL Optoelectronic Materials Co. in Kunshan.Source: Qilai Shen/Bloomberg

Al Gore, président de Generation Investment Management et ancien vice-président des États-Unis, affirme que la suprématie de la Chine dans la transition énergétique incite désormais « de nombreux pays » à envisager de resserrer leurs liens avec ce pays. Il qualifie le retrait des États-Unis des technologies de transition de « tragédie ».

La Chine fabrique environ 80 % des panneaux solaires mondiaux, fournit quelque 60 % des éoliennes de la planète, 70 % de ses véhicules électriques et 75 % de ses batteries, le tout à un coût financier inférieur à celui de l'Occident. 

Mainland China Dominates Clean-Tech Manufacturing


Source : BloombergNEF 

De plus, la part de la Chine dans les brevets mondiaux liés aux énergies propres s'élève à environ 75 %, tandis que le pays domine la chaîne d'approvisionnement en minéraux essentiels qui sous-tendent de nombreuses technologies vertes.

Et le célèbre modèle 996 chinois (travailler de 9 h à 21 h, six jours par semaine), bien qu'officiellement interdit, semble toujours façonner les normes du marché du travail, selon les sociétés de capital-risque interrogées par Bloomberg.

Irena Spazzapan, ancienne responsable des matières premières chez Goldman Sachs qui dirige aujourd'hui Systemiq Capital, affirme que les progrès de la Chine dans le domaine des énergies renouvelables sont entièrement liés à son objectif ultime d'indépendance énergétique. Le pays « a donné la priorité à la sécurité énergétique avant tout », explique-t-elle.

Pour l'instant, la Chine reste le plus grand consommateur et producteur mondial

Le charbon, et les politiciens occidentaux l'ont accusé de gagner la course aux technologies propres au détriment de la protection de l'environnement et des droits de l'homme.

Miranda Schreurs, présidente de la politique climatique et environnementale à l'École bavaroise de politique publique, déclare qu’« il y a certainement des raisons de s'inquiéter ». Pourtant, la réalité est que la Chine « saute dans le vide laissé par les États-Unis en rejetant la climatologie et l'aide internationale au développement ».
Lire la suite : La production solaire américaine à coût élevé est confrontée à un autre obstacle de taille : le BNEF La domination mondiale des technologies propres n’a pas nécessairement généré de bénéfices pour les entreprises chinoises. Pékin a progressivement éliminé les subventions telles que les tarifs de rachat qui garantissaient des prix élevés pour l'énergie renouvelable. C’est parce que la surproduction a fait baisser les prix à des niveaux proches du seuil de rentabilité.
Spazzapan de Systemiq affirme que les intérêts des actionnaires en Chine « ont été largement négligés, avec une surcapacité chronique et une guerre des prix incessante qui érode les fonds propres des entreprises ».

C’est un système qui favorise « l’échelle plutôt que la rentabilité », dit-elle. Pour les entreprises et les investisseurs pris dans la mêlée, ce fut « une misère totale », explique Dan Wang, chercheur au Hoover History Lab de l’Université de Stanford et auteur de Breakneck. Le modèle de la Chine repose sur « beaucoup de pouvoir de l'État, beaucoup de pouvoir des consommateurs, mais pas beaucoup d'avantages pour les investisseurs financiers », dit-il.
 
La volonté de la Chine de laisser les entreprises faire faillite en masse crée des « coûts sociaux réels », déclare Gernot Wagner, économiste climatique à la Columbia Business School. « Mais cela fonctionne pour créer des champions mondiaux qui dominent le marché. »
De la Forge de Planet A Ventures dit que voir jusqu’où la Chine va dans le darwinisme d'entreprise a été une « révélation ». Seuls « les joueurs les plus forts survivent ».

Pendant ce temps, les investisseurs en capital-risque ont pu voir de près à quel point la Chine délocalise rapidement des chaînes d'approvisionnement entières.

Gang Lin, fondateur et directeur général de Marvel-Tech Ltd., un développeur de technologie basé à Shanghai pour la production d’électricité à zéro émission, affirme qu’il a été en mesure de trouver des fournisseurs locaux à tout moment, et que beaucoup sont prêts à adapter leurs propres processus de fabrication pour aider.
 
 
 
 
 

1 commentaire:

Michel Ramel a dit…

Effrayant constat

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