Affichage des articles dont le libellé est Moyen-Orient. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Moyen-Orient. Afficher tous les articles

décembre 09, 2025

Informations Europe et US début décembre 2025

Sommaire:

A) La doctrine Trump pour un monde en mutation 

B) Pourquoi la fin de l’euro serait bénéfique pour l’Europe : les arguments de l’économiste Robin Brooks

C) Gemplus : l’histoire vraie d’un pillage américain orchestré par la CIA et l’État profond 

D) L’Union européenne : une inquisition numérique contre la dissidence croissante

 


 

A) La doctrine Trump pour un monde en mutation 

En novembre 2025, la Maison Blanche a publié la nouvelle Stratégie de Sécurité Nationale des États-Unis, un document d’une trentaine de pages qui marque un tournant décisif dans la politique étrangère américaine.

Signé par le président Donald J. Trump, ce texte se présente comme un plan concret pour restaurer la puissance américaine, corriger les erreurs du passé et prioriser les intérêts nationaux.

Il s’agit d’une doctrine pragmatique, ancrée dans le slogan « America First » , qui rompt avec les approches globalistes des administrations précédentes. Ce document, court mais dense, expose ce que les États-Unis veulent, les moyens à leur disposition et une stratégie régionale précise. Il suscite déjà de vives réactions internationales, notamment en Europe, où il est perçu comme un mélange de réalisme brutal et d’appels à une coopération redéfinie. Dans un monde marqué par des rivalités croissantes, cette stratégie vise à assurer la domination américaine au XXIe siècle, tout en évitant les pièges des interventions interminables.

 


 

Les erreurs du passé et la correction Trumpienne

Le document commence par un diagnostic sévère des stratégies américaines post-Guerre froide. Selon lui, les élites étrangères ont commis une erreur fatale en visant une domination mondiale permanente, sans lien direct avec les intérêts nationaux. Cela a conduit à des guerres coûteuses, un libre-échange destructeur pour l’industrie américaine et une dépendance excessive aux alliés qui déchargent leurs coûts de défense sur les États-Unis. Les institutions internationales, souvent anti-américaines, ont érodé la souveraineté nationale.

Ce bilan fait écho à une critique plus large du mondialisme, accusé de diluer les nations au profit d’élites transnationales.

Trump est présenté comme le correcteur nécessaire. Dès son premier mandat, il a prouvé que des choix audacieux pouvaient inverser la tendance : accords d’Abraham au Moyen-Orient, renforcement des alliances et focus sur la paix par la force. En huit mois de son second mandat, il revendique avoir résolu huit conflits majeurs, de Gaza à l’Arménie-Azerbaïdjan, en passant par Israël-Iran. Cette « présidence de la paix » repose sur une diplomatie non conventionnelle, une puissance militaire dissuasive et un levier économique. Le document pose trois questions centrales : que veut l’Amérique ? Quels sont ses moyens ? Comment les connecter dans une stratégie viable ?

Ce que veut l’Amérique : survie, prospérité et influence

Au cœur de la doctrine, les États-Unis aspirent à leur survie en tant que république souveraine protégeant les droits naturels de ses citoyens. Priorité à la sécurité des frontières, à la lutte contre l’immigration massive, les trafics de drogue et les influences hostiles. Le texte insiste sur une infrastructure résiliente, une armée la plus puissante du monde et une force de dissuasion nucléaire modernisée. Économiquement, l’Amérique vise la domination : une économie dynamique, un secteur énergétique exportateur, une base industrielle robuste et une innovation protégée du vol intellectuel.

Sur le plan international, les objectifs sont régionaux et pragmatiques. Dans l’hémisphère occidental, appliquer un « Corollaire Trump » à la Doctrine Monroe pour exclure les incursions étrangères et stabiliser la région contre les migrations. En Asie, contenir la Chine en sécurisant les chaînes d’approvisionnement et en maintenant la liberté de navigation. En Europe, soutenir les alliés pour préserver leur liberté tout en restaurant leur confiance civilisationnelle. Au Moyen-Orient, éviter les « guerres éternelles » en empêchant une domination hostile sur le pétrole. En Afrique, passer d’une aide idéologique à des investissements mutuellement bénéfiques. Ces intérêts vitaux sont priorisés sans dispersion, marquant une rupture avec les listes interminables des stratégies passées.

Les moyens américains : une puissance inégalée

Les États-Unis disposent d’atouts enviables : une économie innovante, un système financier dominant, une armée supérieure, des alliances stratégiques et une géographie favorable. Le document met l’accent sur la « soft power » américaine, fondée sur une culture de compétence et de mérite, rejetant les pratiques discriminatoires comme le DEI. Trump accélère la réindustrialisation, les coupes fiscales, la dérégulation et l’investissement en technologies émergentes pour renforcer ces bases.

Cette stratégie lie étroitement la puissance intérieure et extérieure. L’énergie américaine, libérée des idéologies « Net Zero » , devient un outil d’influence. La finance et l’innovation servent de leviers pour contrer les rivaux. L’objectif : unir ces actifs pour une Amérique plus forte, plus riche et plus sûre.

Les principes de la stratégie : pragmatisme et America first

La politique étrangère de Trump est décrite comme pragmatique, réaliste et principielle, sans idéologie rigide. Les principes clés incluent une définition focalisée de l’intérêt national, la paix par la force, une prédisposition au non-interventionnisme et un réalisme flexible. La primauté des nations souveraines est affirmée contre les organisations transnationales. La souveraineté est protégée contre la censure étrangère et les manipulations migratoires. L’équilibre des pouvoirs empêche toute domination adverse, tandis que la justice exige un traitement équitable dans les alliances et le commerce.

Le document critique l’hypocrisie des alliés qui profitent de la générosité américaine sans réciprocité.

Les Européens, par exemple, sont invités à augmenter leurs dépenses de défense à 5% du PIB, comme promis à La Haye.

La compétence et le mérite sont élevés au rang de priorités civilisationnelles, contre les idéologies radicales qui affaiblissent l’Amérique de l’intérieur.

Les priorités : fin de l’immigration massive et sécurité économique

Parmi les priorités, la fin de l’ère de l’immigration massive domine. Les frontières sécurisées sont vues comme essentielles à la souveraineté, contre les invasions, le terrorisme et les trafics. Le document appelle à une coopération internationale pour stopper les flux déstabilisants.

La protection des droits fondamentaux, comme la liberté d’expression, est affirmée contre les abus gouvernementaux. Le partage des charges impose aux alliés une responsabilité accrue, avec des incitations pour ceux qui alignent leurs contrôles d’exportations. Le realignement par la paix utilise la diplomatie présidentielle pour stabiliser les régions et ouvrir des marchés.

La sécurité économique est fondamentale : commerce équilibré, sécurisation des chaînes critiques et réindustrialisation. Le renforcement de la base industrielle de défense, la dominance énergétique et la préservation de la suprématie financière sont détaillés. Le rejet des idéologies climatiques, accusées d’avoir nui à l’Europe, souligne un appel à l’autonomie énergétique.

Les Régions : Une Approche Priorisée

La stratégie régionale évite l’exhaustivité pour se concentrer sur les intérêts vitaux.

Hémisphère occidental : le corollaire Trump

L’Amérique réaffirme sa prééminence via un « Corollaire Trump » à la Doctrine Monroe, excluant les rivaux non-hémisphériques. Objectifs : enrôler les alliés pour contrôler migrations et cartels, étendre les partenariats pour développer ressources stratégiques. Priorité à la diplomatie commerciale, aux déploiements militaires ciblés et à la réduction des influences adverses, comme celles de la Chine.

Asie : gagner l’avenir économique, prévenir la confrontation

La Chine est le rival principal. Le document critique les erreurs passées favorisant son ascension et appelle à un endiguement économique : rééquilibrer le commerce, protéger les chaînes d’approvisionnement et aligner les alliés contre les pratiques prédatrices. Militairement, maintenir la dissuasion dans la Première Chaîne d’Îles, sécuriser le détroit de Taïwan et la mer de Chine méridionale. Coopération accrue avec l’Inde, le Japon et l’Australie via le Quad (Dialogue de Sécurité Quadrilatéral – en anglais : Quadrilateral Security Dialogue).

Europe : promouvoir la grandeur

L’Europe est en déclin économique et civilisationnel, dû à l’immigration, la censure et la perte de confiance.

Le document accuse l’UE d’éroder les souverainetés et appelle à restaurer l’identité occidentale. Priorité à la stabilité avec la Russie, via une fin rapide de la guerre en Ukraine. Les États-Unis encouragent les partis patriotiques et un partage des charges accru, tout en critiquant l’hypocrisie européenne sur les dépendances énergétiques.

Moyen-Orient : transférer les fardeaux, construire la paix

Moins prioritaire qu’avant, grâce à l’autonomie énergétique américaine. Focus sur la paix via les Accords d’Abraham étendus, la neutralisation de l’Iran et la stabilisation. Passer d’interventions à des partenariats économiques, acceptant les traditions locales sans ingérence.

Afrique : de l’aide à l’investissement

Abandonner l’idéologie libérale pour des partenariats mutuels : résoudre les conflits, promouvoir commerce et investissements en énergie et minéraux critiques. Vigilance contre le terrorisme sans engagements prolongés.

Réactions et implications : un monde divisé

Ce document a provoqué des remous en Europe, où il est vu comme une ingérence. Les leaders critiquent ses appels à des tarifs contre la Chine et sa description factuelle du déclin européen, mais certains, comme en France, envoient des signaux de convergence sur les douanes. Des voix soulignent l’hypocrisie américaine : forcer l’Europe à acheter du gaz cher tout en critiquant son affaiblissement, ou promouvoir le wokisme via des ONG tout en le dénonçant. Pourtant, la doctrine invite l’Europe à suivre son bon sens pour retrouver indépendance et prospérité, sans se noyer dans le filet américain.

Globalement, cette stratégie actualise un impérialisme américain adapté, rompant avec le mondialisme.

Elle reconnaît les erreurs post-1945 : libre-échange destructeur, guerres inutiles, immigration excessive. En repliant sur les Amériques tout en sécurisant les routes commerciales, elle positionne la Chine comme rival principal. Pour l’Europe, c’est un appel à renouer avec la Russie et à abandonner les normes excessives, mais aussi une invitation à assouplir pour les firmes américaines.

En conclusion, la Stratégie de Sécurité Nationale de 2025 est une feuille de route pour une Amérique dominante, riche et pacifique. Elle pourrait perdurer sous JD Vance, marquant une ère de réalisme nationaliste. Mais son succès dépendra de la capacité des alliés à s’aligner sans se soumettre, et des rivaux à négocier sans confrontation.

Dans un monde multipolaire, cette doctrine pourrait stabiliser ou diviser, selon qu’elle soit vue comme bienveillante ou hégémonique. 

https://multipol360.com/la-doctrine-trump-pour-un-monde-en-mutation/ 

 


 

B) Pourquoi la fin de l’euro serait bénéfique pour l’Europe : les arguments de l’économiste Robin Brooks 

L’idée d’une dissolution de l’euro refait surface dans un contexte de crises économiques persistantes et de tensions géopolitiques croissantes en Europe.

L’économiste américain Robin Brooks, Senior Fellow à la Brookings Institution et ancien Chief Economist à l’Institute of International Finance (IIF), est l’un des voix les plus influentes à défendre cette thèse. À travers une série d’articles publiés sur Substack en novembre 2025, formant une « trilogie » analytique,

Brooks argue que la monnaie unique n’est pas un pilier de stabilité, mais un frein à la croissance et à la résilience européenne.

Selon lui, mettre fin à l’euro ne signifierait pas la fin de l’Union européenne, mais plutôt une opportunité pour l’Europe de se renforcer économiquement et de mieux affronter des défis externes comme la concurrence chinoise ou la supposée menaces russes. Cet article explore en détail ses arguments, en s’appuyant sur ses publications récentes et ses interventions sur les réseaux sociaux, tout en examinant les critiques et les implications potentielles.

 


 

Qui est Robin Brooks ? un expert des marchés et des changes

Robin Brooks n’est pas un économiste marginal ; son parcours le place au cœur des institutions financières mondiales. Après avoir dirigé l’équipe de stratégie des changes chez Goldman Sachs, il a occupé des rôles clés à l’IIF, où il analysait les flux de capitaux internationaux et les risques systémiques. Aujourd’hui, à la Brookings Institution, il se concentre sur les politiques monétaires et les dynamiques géoéconomiques. Brooks est particulièrement actif sur X (anciennement Twitter), où son compte @robin_j_brooks compte des centaines de milliers de followers, et sur Substack, où il publie des analyses approfondies.

Ses critiques de l’euro ne datent pas d’hier. Dès 2023, il pointait du doigt la surévaluation de la monnaie unique face au dollar, aggravant la stagnation post-choc énergétique. Mais c’est en 2025, face à la crise politique en Allemagne et aux débats sur la dette européenne, que Brooks a intensifié son plaidoyer. Dans une publication sur X, il déclare : « Je suis fier d’être Européen. Il devrait être clair pour tous désormais que l’Europe ne fonctionne pas. Nous devons débattre ouvertement de ce qui nous freine et y remédier. » Pour lui, l’euro est le principal coupable, un « système de parités de change fixes » obsolète qui empêche l’Europe d’avancer.

L’euro comme un « mauvais mariage » : la métaphore centrale

L’une des analogies les plus frappantes de Brooks est celle du « mauvais mariage« . Dans son article « What the End of the Euro Looks Like » (Comment serait la fin de l’Euro, novembre 2025), il compare l’euro à une union dysfonctionnelle où la séparation, bien qu’effrayante, est inévitable pour le bien des deux parties. « L’euro est comme un mauvais mariage. Beaucoup pensent qu’il devrait y avoir une fin, mais le divorce fait peur, surtout quand un côté continue de menacer l’apocalypse, » écrit-il sur X. Selon Brooks, l’euro n’est pas une véritable union monétaire, car il manque une union fiscale complète. Au lieu de cela, il impose des parités fixes entre des économies hétérogènes, forçant des ajustements douloureux via l’austérité plutôt que via des mécanismes naturels comme la dévaluation.

Pourquoi cela est-il problématique ? Dans un système de changes flexibles, un pays comme l’Italie pourrait dévaluer sa monnaie pour rendre ses exportations plus compétitives, stimulant ainsi la croissance sans dépendre de transferts fiscaux des pays plus riches comme l’Allemagne. Avec l’euro, ces ajustements sont impossibles, menant à des déséquilibres persistants.

Brooks argue que la fin de l’euro permettrait un « rééquilibrage naturel » , où chaque nation retrouve sa souveraineté monétaire.

Cela ne signifierait pas un retour au chaos des années 1970, mais une transition gérée, avec des accords bilatéraux pour stabiliser les changes si nécessaire.

En pratique, Brooks envisage un scénario où l’Allemagne sortirait en premier. Dans « Why Germany Needs to Leave the Euro » (Pourquoi l’Allemagne doit quitter l’euro), il explique que cela entraînerait une restructuration de la dette des pays périphériques, impliquant les créanciers (un « bail-in« ) et libérant des ressources fiscales massives. L’Allemagne, libérée de l’euro surévalué, pourrait relancer son économie, tandis que les autres pays ajusteraient leurs monnaies à leur réalité productive.

Créer de l’espace fiscal pour affronter les menaces géopolitiques

Un argument clé de Brooks est que l’euro entrave la capacité de l’Europe à générer des ressources pour sa défense et son innovation. Dans « Why Euro Breakup is Necessary » (Pourquoi la rupture de l’euro est nécessaire), il pointe du doigt l’ « illusion de dette » maintenue par la BCE : les pays à haut endettement (comme l’Italie ou l’Espagne) utilisent la banque centrale pour éviter des réformes structurelles, extrayant des « rentes » des pays plus disciplinés. Cela crée un cercle vicieux où l’Europe entière stagne, incapable d’investir dans des priorités stratégiques.

Brooks insiste sur le contexte géopolitique : l’Europe fait face à la guerre russie/Ukraine, à la concurrence chinoise en technologie et à des défis internes comme l’immigration. Sans l’euro, les pays pourraient taxer plus efficacement leur richesse privée abondante – par exemple, les ménages allemands détiennent des actifs massifs mais sous-taxés. « Personne ne devrait vouloir la rupture de l’euro. Mais personne ne devrait non plus vouloir le statu quo. L’euro est devenu un mécanisme de défense pour les pays très endettés,  » tweete-t-il. La menace d’une dissolution forcerait des réformes fiscales, libérant des fonds pour la défense (augmenter les dépenses à 2% du PIB comme exigé par l’OTAN) et l’innovation en IA ou en énergie verte.

Par exemple, Brooks cite la crise énergétique post-2022 : l’euro a amplifié les chocs en empêchant des ajustements monétaires, rendant l’Europe dépendante des importations américaines de GNL coûteuses. Une sortie de l’euro permettrait des politiques monétaires adaptées, favorisant la réindustrialisation et réduisant la vulnérabilité aux chocs externes.

L’Euro favorise la stagnation et l’inutilité de l’Europe

Brooks va plus loin en accusant l’euro de perpétuer la stagnation économique. Depuis son introduction en 1999, la croissance de la zone euro a été inférieure à celle des États-Unis ou même de certains pays européens non-membres comme la Suède ou la Pologne. La monnaie unique surévalue les économies du Nord (comme l’Allemagne) tout en sous-évaluant celles du Sud, menant à des bulles de dette et à une perte de compétitivité.

Dans ses analyses, Brooks note que l’euro encourage une bureaucratie excessive à Bruxelles, où les débats sur les règles fiscales (comme le Pacte de Stabilité) distraient des vrais problèmes. Sans l’euro, l’Europe pourrait se concentrer sur une coopération plus flexible : des accords commerciaux, une défense commune, sans l’entrave d’une monnaie rigide. « La vérité est que l’Europe serait plus forte sans l’euro et mieux à même de faire face aux innombrables menaces extérieures » affirme-t-il. Cela rendrait l’Europe plus « pertinente » sur la scène mondiale, évitant l’ « inutilité » due à des querelles internes.

Robin Brooks soutient aussi que l’euro masque des problèmes structurels comme le vieillissement démographique ou le déclin industriel. Une dissolution forcerait des réformes : privatisation, flexibilité du marché du travail, et investissements dans l’éducation. Il cite des exemples historiques, comme la sortie de la Grèce en 2015 (évité de justesse), qui aurait pu accélérer sa reprise via une drachme dévaluée.

Critiques et débats : une idée controversée

Cependant, les arguments de Brooks ne font pas l’unanimité. Des économistes comme Shahin Vallée, sur LinkedIn, contestent que la fin de l’euro ramènerait l’Europe à l’instabilité monétaire des années 1970-1980, avec des spéculations et des dévaluations compétitives. Vallée argue que sans l’euro, l’Europe perdrait son influence globale, car la monnaie unique est un outil de soft power face au dollar ou au yuan.

Brooks répond que l’euro n’est pas indispensable pour une politique étrangère commune ou une union bancaire. Il pointe du doigt l’hypocrisie des défenseurs de l’euro, qui ignorent ses coûts fiscaux. De nombreux analystes financiers renforcent son point de vue : l’euro renforce la bureaucratie de l’UE au détriment des nations.

Dans un podcast « Macro Musings » en août 2025, Brooks discute de ces critiques, insistant sur une transition ordonnée : conversion des dettes en nouvelles monnaies, avec des garanties de la BCE pour éviter les paniques bancaires. Il admet les risques à court terme (inflation, chute des marchés), mais argue que les bénéfices à long terme – croissance accrue, résilience – l’emportent.

Implications pour l’Europe et le monde

Si les idées de Brooks étaient adoptées, l’Europe post-euro ressemblerait à une confédération plus lâche : monnaies nationales, mais coopération accrue en défense et commerce. Cela alignerait l’Europe sur des modèles comme la Suisse ou le Royaume-Uni post-Brexit, qui ont prospéré sans monnaie unique. Géopolitiquement, une Europe plus forte pourrait mieux négocier avec les États-Unis (comme dans la Stratégie de Sécurité Nationale de 2025) ou contrer la Chine.

Cependant, la probabilité reste faible : les élites européennes craignent le chaos. Brooks appelle à un débat ouvert, comme il l’a fait dans sa trilogie Substack. « Nous devrions débattre ouvertement de ce qui nous retient et le réparer » conclut-il.

En résumé, pour Robin Brooks, la fin de l’euro n’est pas une catastrophe, mais une « nécessité économique » pour une Europe dynamique et résiliente. Ses arguments, ancrés dans une expertise des changes, challengent le statu quo et invitent à repenser l’intégration européenne. Dans un monde multipolaire, cette réflexion pourrait être cruciale pour que l’Europe ne sombre pas dans l’inutilité ; même si l’UE ne se résume pas dans son économie.

https://multipol360.com/pourquoi-la-fin-de-leuro-serait-benefique-pour-leurope-les-arguments-de-leconomiste-robin-brooks/

 


C) Gemplus : l’histoire vraie d’un pillage américain orchestré par la CIA et l’État profond 

Introduction : la puce dorée qui faisait trembler Washington

En 1999, une PME française de 6 000 salariés, basée à Gémenos près de Marseille, contrôlait 40 % du marché mondial des cartes à puce. 

Gemplus équipait déjà plus de 400 millions de cartes SIM, la quasi-totalité des cartes bancaires européennes, les passeports biométriques naissants, les cartes Vitale, les systèmes de télévision cryptée et même certains systèmes militaires chiffrés. 

Dans ses coffres ultra-sécurisés : des centaines de millions de clés cryptographiques secrètes. Celui qui possède ces clés peut écouter, déchiffrer, authentifier ou bloquer à peu près n’importe quelle communication ou transaction sur la planète.

Cette entreprise n’était pas américaine. C’était intolérable pour Washington !

Ce qui va suivre n’est pas une théorie du complot : c’est l’histoire documentée, reconnue par les protagonistes eux-mêmes, d’une opération d’ingérence économique menée par la CIA via un fonds d’investissement écran, Texas Pacific Group (TPG), et son bras armé In-Q-Tel, le fonds de capital-risque officiel de l’Agence.

Une opération qui a ruiné le fondateur Marc Lassus, détruit la souveraineté technologique française sur la carte à puce et permis aux États-Unis de rattraper en quatre ans un retard de dix ans sur l’Europe.

Marc Lassus : le capitaine d’industrie qui a cru aux « alliés »

Marc Lassus n’est pas un start-upper de 25 ans en hoodie. C’est un fils d’instituteurs béarnais, ingénieur chez Bull, puis chez Schlumberger, qui a vu avant tout le monde le potentiel de la carte à puce inventée par Roland Moreno (lui aussi français). 

À 48 ans, en 1988, il plaque tout, rassemble six ingénieurs fous et lance Gemplus avec France Télécom et quelques investisseurs privés. 

En dix ans, il en fait la première licorne française (le terme licorne est utilisé pour décrire une entreprise dont la valorisation est supérieure à 1 milliard de dollars) : 50 % de croissance annuelle, 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, 3 millions de cartes produites par mois.

Mais un marché lui résiste : les États-Unis. 

Là-bas, on utilise encore la bande magnétique (facilement clonée) et le réseau mobile CDMA (sans carte SIM). Pour les Américains, adopter une technologie européenne, c’est hors de question.


Lassus commet alors la faute fatale : il croit que le « partenariat stratégique » avec un fonds américain va enfin ouvrir les portes du marché US. 

Il ignore qu’il vient de signer l’arrêt de mort de son entreprise.

2000 : l’entrée du loup – Texas Pacific Group et In-Q-Tel

TPG, dirigé par le milliardaire David Bonderman, propose 550 millions de dollars pour 26 % du capital – une somme astronomique, quatre fois supérieure à ce que le fonds investit habituellement. 

Les cofondateurs flairent le piège : minorité de blocage, montant suspect, fonds non spécialisé tech… 

Marc Lassus, obsédé par le marché américain, passe outre et force le deal avec l’aide des actionnaires allemands (famille Quandt, BMW).

Six mois plus tard, le cauchemar commence :

  • Remplacement systématique de toute l’équipe dirigeante française par des Américains
  • Antonio Perez nommé DG (décisions absurdes : abandon des télécartes, vente d’actifs stratégiques, rachat de coquilles vides pour plomber les comptes)
  • Chute du cours de bourse (-80 % en quelques mois)
  • Surveillance physique de Marc Lassus (filatures à Londres, fouille de poubelles, cambriolages simulés avec portes cassées de l’intérieur)
  • Convocation piège à Washington pour le forcer à démissionner de son propre conseil d’administration

En 2002, le coup final : Alex Mandl, ex-membre du conseil d’administration d’In-Q-Tel (le fonds de la CIA), est imposé comme directeur général. 

Le journaliste de La Tribune qui révèle le lien In-Q-Tel en 2002 est licencié peu après. L’information passe presque inaperçue.

La prédation comme doctrine : la CIA hors de tout contrôle démocratique

Ce n’est pas un « accident capitalistique ». C’est une opération planifiée.

La CIA dispose depuis 1999 d’In-Q-Tel, un fonds de capital-risque officiellement créé « pour investir dans les technologies d’avenir utiles au renseignement ». En réalité, In-Q-Tel sert à infiltrer, racheter ou détruire toute entreprise non-américaine qui menace la suprématie technologique des États-Unis – même quand elle appartient à un pays allié.

Gemplus n’est pas un cas isolé :

  • 1994 : Crypto AG (Suisse), leader mondial du chiffrement, rachetée secrètement par CIA/BND
  • 1998 : Plettac (Allemagne), cryptographie militaire, sabotée après tentative de rachat
  • 2013 : révélations Snowden – la NSA a bel et bien piraté Gemalto (successeur de Gemplus) pour voler des millions de clés de cartes SIM
  • 2024-2025 : ASML (Pays-Bas), Verkor, Photonis, Exotrail, Latecoere… la liste des pépites européennes passées sous contrôle américain s’allonge chaque année

L’État profond américain – ce complexe militaro-industriel-renseignement-finance – échappe largement au contrôle du Congrès et même du président en exercice. 

Bill Clinton lui-même ignorait probablement l’opération Gemplus. 

Barack Obama, pris la main dans le sac en 2013 avec l’espionnage de Merkel et Hollande, n’a rien pu (ou voulu) faire.

Les conséquences : une France qui paie encore la facture 25 ans après

En 2006, Gemplus fusionne avec Axalto pour former Gemalto. 

En 2019, Gemalto est racheté par Thales… mais le cœur technologique a déjà été vidé entre 2002 et 2006. 

Les États-Unis lancent leur première carte bancaire à puce en 2003 – juste après l’arrivée d’Alex Mandl chez Gemplus. Coïncidence ?

Marc Lassus, lui, finit ruiné : 

  • 70 millions de dollars de prêt-actionnaire exigés par TPG
  • Actions devenues sans valeur après le sabotage boursier
  • Condamnation par l’AMF française (sur pression américaine ?)
  • Saisie de ses biens, y compris son bateau 

Aujourd’hui, l’homme qui a créé la première licorne française vit d’une modeste retraite amputée par le FISC français, bras armé d’un gouvernement qui n’a pas su (ou voulu) défendre les intêrets d’un fleuron français…

2025 : rien n’a changé, tout a empiré

Vingt-cinq ans plus tard, la France continue de servir de garde-manger technologique aux prédateurs américains :

  • 2024 : Photonis (vision nocturne militaire) → racheté par l’américain Teledyne
  • 2025 : Verkor (batteries) → entrée massive de fonds américains
  • 2025 : Exotrail, Latecoere, le Dolipran… la liste est interminable

Pendant ce temps, les États-Unis interdisent purement et simplement à ASML de vendre ses machines EUV à la Chine, bloquent les exportations de puces avancées, et menacent de couper l’accès aux turbines General Electric des sous-marins nucléaires français le jour où Paris ne sera plus assez docile (voir ici).

 

                                      L'histoire secrète du fleuron français assassiné de l'intérieur.
 

Conclusion : le prochain Gemplus est déjà dans le viseur

Aujourd’hui, les nouvelles cibles s’appellent Mistral AIAleph Alpha, ou toute start-up européenne qui ose concurrencer OpenAINvidia ou Palantir

Les méthodes ont évolué : plus besoin de fonds d’investissement écran. Il suffit d’une loi (CFIUSEntity ListCloud Act)

ou d’une simple pression sur Bercy pour que l’entreprise « choisisse » de se vendre « librement » à un acteur américain.

La leçon de Gemplus est cruelle mais limpide : dans la guerre économique que se livrent les superpuissances, il n’y a pas d’alliés, il n’y a que des proies ou des prédateurs.

Tant que la France continuera de croire au « partenariat transatlantique », au « camp du Bien » et à la loyauté entre « amis », elle continuera de perdre ses champions un à un. Le jour où les États-Unis estimeront que l’Europe n’est plus utile – ou pire, qu’elle devient un concurrent – il sera trop tard pour pleurer.

Marc Lassus, lui, n’a plus de larmes. Il a tout perdu pour avoir cru que les Américains jouaient au même jeu que nous.

Et nous, quand allons-nous enfin ouvrir les yeux ?

https://multipol360.com/gemplus-lhistoire-vraie-dun-pillage-americain-orchestre-par-la-cia-et-letat-profond/


 

D) L’Union européenne : une inquisition numérique contre la dissidence croissante

Une machine à punir qui ne s’arrête jamais

L’Union européenne ne régule plus : elle punit. Elle ne protège plus : elle condamne.

Chaque semaine apporte son lot de nouvelles sanctions, d’enquêtes, d’amendes astronomiques contre ceux qui osent penser autrement qu’elle. Hier c’était Meta, avant-hier Google, aujourd’hui X et Elon Musk avec 120 millions de dollars d’amende pour « manque de transparence ». Demain ce sera Telegram, Rumble, Gab ou le premier média indépendant qui dépassera la ligne rouge tracée par Bruxelles. La liste des « coupables » s’allonge inexorablement, et, comme par hasard, elle coïncide presque parfaitement avec celle des plateformes et des personnes qui refusent de censurer à la demande.

Comment l’UE a ciblé Elon Musk et 𝕏 au fil des ans :

→ Juin 2023 : L’UE a audité les systèmes de sécurité 𝕏 et a signalé des faiblesses dans la gestion des discours de haine et de la désinformation.
→ Octobre 2023 : L’UE a émis une lettre d’avertissement accusant 𝕏 de diffuser de la désinformation pendant le conflit israélo-hamasien.
→ Juillet 2024 : L’UE a proposé 𝕏 un accord secret illégal stipulant que si 𝕏 elle censurait discrètement la parole sans en informer le public, elle ne lui infligerait pas d’amende 𝕏 .
→ Août 2024 : L’UE a tenté d’empêcher Elon Musk d’organiser un Space en direct 𝕏 avec le président Donald Trump.
→ Janvier 2025 : L’UE a intensifié son enquête sur Elon Musk 𝕏 quelques jours avant l’investiture de Trump.
→ Décembre 2025 : L’UE est condamnée à une amende 𝕏 € de 120 millions pour violation des règles de la législation de l’UE sur le contenu en vertu de la loi sur les services numériques.

Pourquoi ont-ils peur du @elonmusk ? Pourquoi craignent-ils une plateforme qui donne une véritable voix aux gens ?

Au nom de quoi cette inquisition numérique ?

Au nom d’aucun mandat populaire clair, voilà la vérité crue. 

La Commission européenne, véritable cerveau de cette répression, n’est élue par personne. Ses commissaires sont nommés en coulisses par des tractations entre chefs d’État, puis validés par un Parlement européen où la voix d’un électeur français pèse douze fois moins que celle d’un Maltais en termes de représentation proportionnelle. Quant au Conseil, il décide souvent à la majorité qualifiée, c’est-à-dire contre l’avis exprès de plusieurs peuples. Jamais une institution aussi puissante n’aura été aussi peu légitime démocratiquement. Et pourtant, c’est elle qui s’arroge le droit de décréter ce qui est vrai ou faux, acceptable ou « haineux », démocratique ou « extrémiste ».

Le DSA, arme absolue d’une bureaucratie sans contrôle

Le Digital Services Act de 2024 est le glaive de cette nouvelle inquisition. Sous prétexte de « protéger les citoyens européens », il donne à une poignée de fonctionnaires non élus le pouvoir de mettre à genoux n’importe quelle plateforme mondiale. Pas besoin de preuve irréfutable, pas besoin de procès équitable : il suffit qu’un rapport d’« experts indépendants » (souvent militants anti-Musk ou anti-droite patentés) pointe une « asymétrie informationnelle » pour que tombe l’amende. Et quand l’accusé refuse de livrer ses algorithmes ou de censurer sur commande – comme Elon Musk le fait depuis 2022 –, on passe à l’étape supérieure : enquête pénale pour « bande organisée », perquisitions, menaces de blocage total du service en Europe. On l’a vu en juillet 2025 avec l’opération française contre X : un parquet parisien qui ose qualifier une entreprise américaine de « gang organisé » parce qu’elle laisse circuler des idées qui dérangent l’Élysée.

Deux poids, deux mesures : le clientélisme des aides à la presse

Pendant que l’UE traque les dissidents, elle continue d’arroser grassement les médias dociles. Rien qu’en France, près de 2 milliards d’euros d’aides directes et indirectes ont été distribués en dix ans à une poignée de titres appartenant à neuf milliardaires (Arnault, Bolloré, Dassault, Niel, Pigasse, etc.). Ces journaux, qui touchent des dizaines de millions chaque année, n’ont jamais remis en cause la doxa européenne ni les scandales du pouvoir macroniste. Le clientélisme institutionnalisé, voilà le vrai visage de la « liberté de la presse » selon Bruxelles et Paris.

Musk, l’homme qu’on ne peut pas plier

Et face à ce rouleau compresseur, il y a Elon Musk. 

Musk peut faire exactement ce qu’il veut. Il a les moyens financiers, les avocats, les serveurs hors d’atteinte, les contrats militaires américains, et surtout l’appui d’une administration Trump qui regarde l’Europe comme une relique du passé. 120 millions de dollars ? Des cacahuètes. L’UE n’a ni flotte, ni armée, ni police capable d’aller saisir un centime dans les caisses de Tesla ou SpaceX. 

Comme disait Staline à propos du Vatican : « L’Europe, combien de divisions ? » Aucune ! (enfin, pour le moment…)

Alors elle aboie, elle amende, elle menace… et Musk répond, sourire en coin : « Cause toujours, tu m’intéresses. »

 


 

La dissidence qu’ils fabriquent eux-mêmes

Le plus tragique, c’est que plus l’UE tape fort, plus elle perd. Chaque sanction contre X fait grossir la plateforme de plusieurs millions d’utilisateurs supplémentaires qui fuient la presse subventionnée et les réseaux censurés. Chaque enquête contre un média alternatif crée dix nouveaux comptes Telegram, Substack ou Rumble.

L’Europe est en train de fabriquer elle-même la révolte qu’elle prétend combattre.

Un jour prochain, quand les peuples auront fini de payer la note de cette bureaucratie hystérique et déconnectée, ils se souviendront que c’est elle, et elle seule, qui aura transformé des citoyens ordinaires en résistants. Et ce jour-là, les 120 millions de dollars d’Elon Musk paraîtront bien dérisoires face au prix que l’Union européenne aura payé pour avoir voulu jouer les grands censeurs d’un continent qui rêve seulement de respirer librement.

https://multipol360.com/lunion-europeenne-une-inquisition-numerique-contre-la-dissidence-croissante/

 

 

octobre 09, 2025

Accord trouvé entre Israël et le Hamas - Macron isolé une fois de plus !!

Accord trouvé entre Israël et le Hamas

Après deux ans de guerre, Israël et le Hamas ont approuvé la première phase du plan de Donald Trump. Et c’est Trump lui-même qui en a fait l’annonce, comme le rapporte Antoine Heulard depuis Washington. https://x.com/bfmbusiness/status/1976161807069770082
 
 
 
 
Des Gazaouis célèbrent devant l'hôpital Nasser à Khan Younès après l'accord de cessez-le-feu annoncé par Israël et le Hamas
 
Combien d'otages à Gaza ?
 
Acceptée par le Hamas et Israël, la première phase de l'accord en vue de la fin de la guerre à Gaza prévoit la libération par le groupe terroriste de 20 otages vivants en une seule fois en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens. 48 otages israéliens sont toujours détenus.
 
Un espoir qui renaît. Alors que la première phase de l'accord entre Israël et le Hamas (qui inclut la libération de tous les otages) a été acceptée, 48 Israéliens sont à ce jour détenus dans la bande de Gaza, dont 20 seraient présumés vivants, deux ans après les terribles attentats qui ont frappé le pays. L’un des otages avait pour sa part été enlevé avant le 7-Octobre 2023.
 
 
 
La première phase de l'accord en vue de la fin de la guerre à Gaza prévoit la libération par le Hamas des 20 otages vivants en une seule fois en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens. L'échange doit avoir lieu dans les 72 heures suivant le début de la mise en oeuvre de l'accord, dont la signature pourrait intervenir ce jeudi. Les otages doivent être relâchés en échange de le libération de 250 Palestiniens condamnés à des peines de prison à vie et de 1.700 autres personnes arrêtées par Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, a-t-on ajouté de même source.
 
Parmi les otages présumés vivants, figurent Alon Ohel, 24 ans, Guy Gilboa Dalal et Eviatar David, tous deux 24 ans, Rom Breslavsky, 21 ans, Yosef Chaim Ohana, 24 ans, Avinatan Or, 32 ans, Matan Tzangaukar, 25 ans, Matan Angrest, 22 ans, Nimrod Cohen, 21 ans, Gali et Ziv Berman, 27 ans, Maxim Herkin, 36 ans, Segev Kalfon, 27 ans, Eitan Mor, 25 ans, Bar Kuperstein, 23 ans, Eitan Horn, 38 ans, Omri Miran, 48 ans, David Kunio, 35 ans, Elkana Bohbot, 36 ans.
Enfin, Ariel Kunio, 28 ans, Tamir Nimrodi, 20 ans, et Bipin Joshi, 24 ans sont les seuls otages présumés vivants à n'avoir donné aucun signe de vie, selon les médias israéliens. Parmi les 48 otages encore à Gaza, 28 ne sont plus en vie. Certains ont été tués le 7-Octobre, d'autres l’ont été pendant leur captivité. Leurs corps restent retenus par le Hamas. Inbar Heyman est la seule femme parmi eux.
 
Selon une base de données établie par le journal israélien Haaretz, sur les 251 personnes enlevées lors des attaques terroristes menées par le Hamas dans le sud d'Israël, 27 étaient des soldats en service actif. La grande majorité des 224 personnes restantes étaient des civils. Il s'agissait de 124 hommes, 64 femmes et 36 enfants. Parmi eux, 16 étaient des enfants de moins de 10 ans et neuf étaient âgées de plus de 80 ans.
 
 
"Je suis reconnaissant envers Benjamin Netanyahu et le président Trump, mais avant tout, je tiens à remercier tous ceux qui protègent Israël, les courageux soldats de l'armée israélienne, qui ont combattu pendant deux ans contre les sous-humains les plus maléfiques de la planète, protégeant ainsi l'État d'Israël.
Les héros de notre époque." Vivid.
 
Grand succès diplomatique de D. Trump avec ce 1er accord préliminaire entre Israël et Hamas. Pas encore la paix mais un pas très important: https://www.wsj.com/.../trump-travel-middle-east-gaza...
Les États-Unis ont fourni à Israël une aide militaire de 21,7 milliards de dollars.
 
 
 
 
Au Moyen-Orient, Trump dispose de réels relais (Kushner) parmi les puissances du Golfe et de l'acquis de son grand (seul?) succès diplomatique de 1er mandat, les accords d'Abraham. De quoi dans ce cas précis pouvoir jouer une vraie médiation: 
 
 Les changements de stratégie de Trump mettent à portée de main un cessez-le-feu durable à Gaza
L'envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, se rendent en Égypte pour participer aux pourparlers de trêve mercredi.
 
Deux ans après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l'équipe du président Donald Trump adapte son approche du conflit, ce qui pourrait lui offrir la meilleure chance à ce jour d'obtenir un cessez-le-feu durable.
 
L'envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, se rendent en Égypte pour participer aux pourparlers de trêve mercredi, après avoir discuté de la stratégie avec Trump dans le Bureau ovale mardi, a déclaré un responsable de la Maison Blanche qui a souhaité rester anonyme pour évoquer la réunion.
 
Trump a préparé le terrain en faisant pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et en faisant preuve d'une nouvelle déférence envers les alliés arabes qui devraient persuader le Hamas de mettre fin aux combats.
Depuis le printemps, Trump a largement laissé Israël mener librement sa campagne contre le Hamas. Mais après que Israël a bombardé les dirigeants du Hamas au Qatar le mois dernier, Trump a changé de cap, sollicitant l'avis des États arabes et musulmans et poussant Netanyahu à mettre fin à la guerre.
« Nous sommes plus proches que jamais d'un accord, car le président Trump a décidé de ne laisser aucune marge de manœuvre à Netanyahu », a déclaré un conseiller israélien proche des négociations, qui a souhaité rester anonyme pour pouvoir discuter de la dynamique diplomatique. « Netanyahu n'a nulle part où aller et a besoin de lui tant sur la scène internationale que nationale pour avoir une chance, même minime, de survivre politiquement. »
 
Bon nombre des points d'achoppement pour le Hamas demeurent, tels que le lieu où les Forces de défense israéliennes se retireront à Gaza, la question de savoir si le Hamas peut libérer tous les otages restants, y compris ceux qui ne sont pas détenus par le groupe, la date à laquelle les prisonniers seront libérés par Israël et les canaux par lesquels l'aide humanitaire sera acheminée.
 
Le groupe reste toutefois optimiste, a déclaré Bishara Bahbah, un homme d'affaires palestino-américain qui a parfois servi de médiateur entre le Hamas et l'administration Trump.
« Du côté du Hamas, que j'ai rencontré samedi, l'optimisme régnait », a-t-il déclaré au réseau Axel Springer Global Reporters Network, dont fait partie POLITICO. « Ils étaient satisfaits de la réaction du président. »
 

 
La diplomatie de Trump à Gaza a évolué au-delà de l'unilatéralisme très médiatisé et spectaculaire de son premier mandat, marqué par un recours croissant à ses partenaires régionaux et une plus grande patience pour une diplomatie substantielle en coulisses. Il a également utilisé le calendrier politique israélien à son avantage. Netanyahu aura besoin du soutien de Trump dans une élection qui pourrait avoir lieu dès le mois de mars.
Tout en préservant le droit d'Israël à se défendre, Trump a renforcé ses liens avec ses partenaires arabes, les enrôlant pour aider à ramener le Hamas à la table des négociations et à intensifier la pression sur Netanyahu.
 
« D'un point de vue stratégique, Israël n'a jamais été en position de force. Il a anéanti le Hezbollah au Liban, écrasé le Hamas à Gaza et convaincu les États-Unis de frapper l'Iran. Mais sur le plan diplomatique, ils n'ont jamais été aussi isolés », a déclaré une personne impliquée dans la diplomatie qui a souhaité garder l'anonymat pour pouvoir s'exprimer librement. « Les dirigeants européens réclament la création d'un État palestinien. Les dirigeants arabes qui ont signé les accords d'Abraham affirment que [Netanyahu] est dérangé. Et Trump le force à présenter ses excuses aux Qataris dans son bureau. »
 
Trump n'a fait pression sur aucun pays arabe plus que sur le Qatar, l'un des trois États du Golfe qu'il a visités en mai, pour qu'il l'aide dans ses efforts visant à régler le conflit à Gaza. Après avoir critiqué les frappes israéliennes du mois dernier contre des responsables du Hamas qui se trouvaient à Doha pour des pourparlers de paix, Trump a demandé à Netanyahu d'appeler le Premier ministre du Qatar depuis le Bureau ovale lundi dernier pour lui lire des excuses rédigées par la Maison Blanche avec la contribution du Qatar, selon trois personnes proches de l'appel et ayant obtenu l'anonymat pour discuter de cette conversation sensible.
 
Un puissant interlocuteur qatari et proche allié du Premier ministre du pays était présent dans le Bureau ovale pendant l'appel afin de s'assurer que Netanyahu ne s'écarte pas publiquement de la version des événements élaborée par la Maison Blanche, ont déclaré ces personnes.
Peu de temps après, Trump a annoncé que Netanyahu avait accepté le plan de paix en 20 points visant à faciliter l'échange d'otages, la fin de la guerre et le transfert temporaire de Gaza du Hamas à une tutelle internationale.
Trump a fait pression sur le Qatar pour qu'il réunisse des responsables égyptiens et saoudiens, entre autres, afin de dialoguer avec le Hamas et d'exhorter l'organisation à accepter le plan de paix de la Maison Blanche.


Kevin O'Leary : la participation des États-Unis dans Intel est un « gaspillage de l'argent des contribuables »« La collaboration de Trump avec ses partenaires arabes, en particulier le Qatar, a contribué à en arriver là », a déclaré une personne impliquée dans la diplomatie. « Il a changé la dynamique de la diplomatie individuelle. »
 
Le Premier ministre qatari Mohammed Abdulrahman Al Thani se joindra aux négociations à Charm el-Cheikh mercredi « à un stade critique des pourparlers », a déclaré son porte-parole, Majed Al-Ansari.
Trump, qui a accepté plus tôt cette année le cadeau des Qataris, un jet 747 d'une valeur de 400 millions de dollars actuellement en cours de rénovation pour devenir l'Air Force One, a signé la semaine dernière, le jour même de la visite de Netanyahu, un décret visant à créer une garantie de sécurité similaire à celle de l'OTAN pour le Qatar, s'engageant à ce que les États-Unis aident à le défendre en cas d'attaque.
 
« L'une des plus grandes réalisations du président Trump est d'avoir impliqué le monde arabe dans le règlement de la question palestinienne », a déclaré le sénateur Lindsey Graham (R-S.C.). « Les peuples du Moyen-Orient réagissent à la force. Lorsqu'il s'est attaqué à l'Iran, il a gagné beaucoup de crédit dans le monde arabe. Israël estime qu'il est le meilleur président qu'ils aient eu depuis longtemps. C'est donc cette combinaison qui nous a menés là où nous en sommes aujourd'hui. »
 
Les alliés républicains au Capitole ont souligné le travail accompli par Trump au cours de son premier mandat dans le cadre des accords d'Abraham, en vertu desquels plusieurs pays arabes ont normalisé leurs relations avec Israël, pour affirmer que son multilatéralisme au Moyen-Orient n'est pas apparu du jour au lendemain. Mais ils ont reconnu que la priorité qu'il accorde à la région pourrait désormais porter ses fruits dans le cadre de son travail encore inachevé visant à résoudre la guerre à Gaza et les décennies de conflit entre Palestiniens et Israéliens.
 
« À quand remonte la dernière fois où nous avons eu un président qui a réellement poussé tous ces autres pays du Moyen-Orient à se tourner vers l'une de ces organisations terroristes comme le Hamas et à leur dire : « Vous devez accepter cet accord de paix. Vous devez cesser de tuer des gens » ? », a déclaré mardi le sénateur Mike Rounds (R-S.D.).
 
Joe Gould de POLITICO et Tim Rohn de WELT ont contribué à cet article. 
 
On attendra néanmoins le déroulement effectif de la première phase prévue par cet accord- c'est toujours la difficulté avec D. Trump qui, succès ou échec, noie de superlatifs vendeurs de promoteur tout ce qu'il fait- et surtout la suite beaucoup plus ardue à négocier.
 
Comme le rappelle The Economist ce matin, obtenir, comme prévu par la feuille de route de Trump, un gouvernement de Gaza sans un Hamas de surcroît désarmé semble très compliqué. L'accord de cette nuit est un bon début mais seulement un début à lire
 

Plan de paix pour Gaza : Tel-Aviv en fête après l’annonce de la libération des otages 

Des Israéliens dansent sur fond de musique techno, brandissant des drapeaux bleu et blanc et des drapeaux américains sur la place des otages à Tel-Aviv, où quelques milliers de personnes sont rassemblées jeudi matin pour fêter l’accord entre Israël et le Hamas.

Elles ont rejoint les familles d’otages, qui avaient commencé à célébrer la nouvelle tant attendue dans la nuit.

L’accord conclu dans le cadre des pourparlers de Charm el-Cheikh (Egypte) dans la nuit de mercredi à jeudi, et annoncé par le président américain Donald Trump, prévoit la libération de tous les otages et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Il n’y a pas de retransmission d’une éventuelle signature de l’accord prévue sur la place, mais des habitants sont venus pour partager leur émotion sur ce lieu devenu au fil des mois le centre névralgique du mouvement appelant au retour des captifs détenus depuis deux ans.

Le 7 octobre 2023, dans l’attaque sans précédant du mouvement islamiste Hamas qui a déclenché la guerre dévastatrice à Gaza, 251 personnes personnes avaient été enlevées dont 47 sont toujours otages et parmi eux au moins 25 sont mortes selon l’armée.

Sur la place, beaucoup arborent un autocollant sur lequel est inscrit «ils reviennent» avec un coeur jaune, rappel du ruban jaune devenu symbole des otages.

«We love Trump»

«On attend ce jour depuis 734 jours, on ne peut pas imaginer être ailleurs ce matin», déclare Laurence Yitzhak, 54 ans, originaire de Tel-Aviv.

«C’est une grande joie, un immense soulagement mêlé d’angoisse et de peine pour les familles qui n’ont pas eu ou qui ne vont pas avoir cette joie, c’est l’un des moments les plus israéliens que le pays ait pu vivre», ajoute-t-elle.

Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a fait le déplacement pour l’occasion. Il est venu «enlacer les familles», dit-il à l’AFP.

«We love Trump» («Nous aimons Trump»), indique une pancarte brandie par une femme grimée en Oncle Sam, en hommage au président américain à l’origine du plan pour Gaza et des pourparlers indirects en cours entre Israël et le Hamas.

Une fermeture éclair jaune couvre la bouche de cette femme, et ses bras sont liés par une corde.

A ses côtés, un homme en costume arbore lui un masque de Donald Trump et le ruban des otages.

Le Forum des familles d’otages a invité le président américain à rencontrer ses représentants durant son prochain séjour en Israël, attendu dimanche.

«Nous serions profondément honorés si vous pouviez nous rencontrer lors de votre prochaine visite en Israël. Ce serait sans doute l’une des plus grandes manifestations de soutien de l’histoire d’Israël envers un ami et un allié», a écrit le Forum dans un communiqué.

Michael BLUM

© Agence France-Presse

 

 
 

septembre 29, 2025

Le plan Trump pour Gaza - Paix et Business critiquable !

 

Dernière info:

Le président américain Donald Trump reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de la proposition de paix en 21 points de Trump pour Gaza. Suivez notre couverture en direct ici. reut.rs/3ILqBQQ

 Le président du parti d'opposition Bleu et Blanc, Benny Gantz, dont le parti détient huit sièges à la Knesset qui en compte 120, a déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux qu'il était prêt à soutenir l'accord.

 



Il a écrit en hébreu :

« Je salue les efforts extraordinaires déployés par le président Trump pour conclure un accord sur les otages et garantir la sécurité d'Israël.

Il est maintenant temps de passer à l'action. Le plan du président Trump doit être mis en œuvre, nos otages doivent être ramenés chez eux, la liberté opérationnelle d'Israël doit être maintenue, le régime terroriste du Hamas à Gaza doit être remplacé et des États arabes modérés doivent être mis en place, comme je l'ai proposé il y a un an et demi.


Nous ne devons pas manquer l'occasion de ramener les otages, de garantir notre sécurité et de catalyser un « revirement stratégique » élargissant les cercles de normalisation régionale. »

L'ancien Premier ministre Yair Lapid a qualifié le plan de Trump de « base appropriée pour un accord sur les otages et la fin de la guerre » dans un message publié sur X. 



Plan global du président Donald J. Trump pour mettre fin au conflit de Gaza : 

 1. Gaza sera une zone déradicalisée et exempte de terrorisme qui ne représente pas une menace pour ses voisins. 

2. Gaza sera réaménagée au bénéfice de la population de Gaza, qui a déjà suffisamment souffert. 

3. Si les deux parties acceptent cette proposition, la guerre prendra fin immédiatement. Les forces israéliennes se retireront jusqu'à la ligne convenue afin de préparer la libération des otages. Pendant ce temps, toutes les opérations militaires, y compris les bombardements aériens et d'artillerie, seront suspendues, et les lignes de front resteront gelées jusqu'à ce que les conditions d'un retrait progressif complet soient réunies. 

4. Dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de cet accord par Israël, tous les otages, vivants et décédés, seront restitués. 

 5. Une fois tous les otages libérés, Israël libérera 250 prisonniers condamnés à perpétuité, ainsi que 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023, y compris les femmes et les enfants détenus dans ce contexte. Pour chaque otage israélien dont les restes seront libérés, Israël libérera les restes de 15 Gazaouis décédés

. 6. Une fois tous les otages libérés, les membres du Hamas qui s'engagent à coexister pacifiquement et à retirer leurs armes bénéficieront d'une amnistie. Les membres du Hamas souhaitant quitter Gaza bénéficieront d'un passage sûr vers les pays d'accueil. 

7. Dès l'acceptation de cet accord, l'aide sera immédiatement acheminée dans la bande de Gaza. Les quantités d'aide seront au minimum conformes à celles prévues dans l'accord du 19 janvier 2025 relatif à l'aide humanitaire, incluant la réhabilitation des infrastructures (eau, électricité, assainissement), la réhabilitation des hôpitaux et des boulangeries, ainsi que l'entrée du matériel nécessaire au déblaiement des décombres et à la réouverture des routes. 

8. L'entrée de l'aide et de la distribution dans la bande de Gaza se fera sans interférence des deux parties, par l'intermédiaire des Nations Unies et de ses agences, du Croissant-Rouge et d'autres institutions internationales indépendantes de l'une ou l'autre des parties. L'ouverture du point de passage de Rafah dans les deux sens sera soumise au même mécanisme que celui mis en œuvre dans le cadre de l'accord du 19 janvier 2025. 

9. Gaza sera administrée sous la gouvernance transitoire temporaire d'un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé de la gestion quotidienne des services publics et des municipalités pour la population de Gaza. Ce comité sera composé de Palestiniens qualifiés et d'experts internationaux, sous la supervision d'un nouvel organe international de transition, le « Conseil de la paix », présidé par le président Donald J. Trump. La composition des autres membres et chefs d'État sera annoncée ultérieurement, dont l'ancien Premier ministre Tony Blair. Cet organe définira le cadre et gérera le financement du réaménagement de Gaza jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne ait achevé son programme de réformes, tel que décrit dans diverses propositions, notamment le plan de paix du président Trump de 2020 et la proposition franco-saoudienne, et puisse reprendre le contrôle de Gaza de manière sûre et effective. Cet organe s'appuiera sur les meilleures normes internationales pour instaurer une gouvernance moderne et efficace, au service de la population de Gaza et propice à l'attraction des investissements. 

10. Un plan de développement économique Trump visant à reconstruire et dynamiser Gaza sera élaboré en réunissant un panel d'experts ayant contribué à la création de certaines des villes miracles modernes les plus prospères du Moyen-Orient. De nombreuses propositions d'investissement judicieuses et des idées de développement prometteuses ont été élaborées par des groupes internationaux bien intentionnés et seront étudiées afin de synthétiser les cadres de sécurité et de gouvernance pour attirer et faciliter ces investissements, créateurs d'emplois, d'opportunités et d'espoir pour l'avenir de Gaza. 

11. Une zone économique spéciale sera créée, avec des tarifs et des taux d’accès préférentiels à négocier avec les pays participants. 

12. Personne ne sera contraint de quitter Gaza, et ceux qui le souhaitent seront libres de le faire et de revenir. Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons la possibilité de construire un Gaza meilleur.

 13. Le Hamas et les autres factions s'engagent à ne jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit. Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d'armes, seront détruites et non reconstruites. Un processus de démilitarisation de Gaza sera mis en place sous la supervision d'observateurs indépendants, ce qui comprendra la mise hors d'usage définitive des armes selon un processus de déclassement convenu, et sera soutenu par un programme de rachat et de réintégration financé par la communauté internationale, tous vérifiés par les observateurs indépendants. La Nouvelle Gaza s'engagera pleinement à bâtir une économie prospère et à coexister pacifiquement avec ses voisins.

 14. Les partenaires régionaux fourniront une garantie pour s’assurer que le Hamas et les factions respectent leurs obligations et que la Nouvelle Gaza ne représente aucune menace pour ses voisins ou sa population. 

15. Les États-Unis collaboreront avec leurs partenaires arabes et internationaux pour mettre en place une Force internationale de stabilisation (FIS) temporaire, qui sera immédiatement déployée à Gaza. La FIS formera et soutiendra les forces de police palestiniennes agréées à Gaza, et consultera la Jordanie et l'Égypte, qui possèdent une vaste expérience dans ce domaine. Cette force constituera la solution de sécurité intérieure à long terme. La FIS collaborera avec Israël et l'Égypte pour contribuer à la sécurisation des zones frontalières, en collaboration avec les forces de police palestiniennes nouvellement formées. Il est crucial d'empêcher l'entrée de munitions à Gaza et de faciliter la circulation rapide et sécurisée des marchandises pour reconstruire et revitaliser Gaza. Un mécanisme de déconfliction sera convenu entre les parties. 

 16. Israël n'occupera ni n'annexera Gaza. À mesure que les FSI établiront leur contrôle et la stabilité, les Forces de défense israéliennes (FDI) se retireront selon des normes, des étapes et des calendriers de démilitarisation convenus entre elles, les FDI, les garants et les États-Unis, l'objectif étant de sécuriser Gaza et de ne plus représenter de menace pour Israël, l'Égypte ni ses citoyens. Concrètement, les FDI remettront progressivement le territoire de Gaza qu'elles occupent aux FDI, conformément à un accord conclu avec l'autorité de transition, jusqu'à leur retrait complet de Gaza, à l'exception d'un périmètre de sécurité qui sera maintenu jusqu'à ce que Gaza soit véritablement protégée contre toute résurgence de la menace terroriste. 

 17. Si le Hamas retarde ou rejette cette proposition, les opérations susmentionnées, y compris l’intensification de l’opération d’aide, se poursuivront dans les zones exemptes de terrorisme transférées par Tsahal aux FSI. 

18. Un processus de dialogue interreligieux sera établi sur la base des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique pour tenter de changer les mentalités et les discours des Palestiniens et des Israéliens en mettant l’accent sur les avantages qui peuvent être tirés de la paix. 

19. Si le réaménagement de Gaza progresse et si le programme de réforme de l’Autorité palestinienne est fidèlement mis en œuvre, les conditions pourront enfin être réunies pour une voie crédible vers l’autodétermination et l’État palestiniens, que nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien. 

20. Les États-Unis établiront un dialogue entre Israël et les Palestiniens afin de convenir d’un horizon politique pour une coexistence pacifique et prospère.

Son émissaire, Steve Witkoff, a révélé que Trump a présenté un plan en 21 points aux dirigeants arabes et musulmans réunis à New York. Objectif : mettre fin à la guerre, libérer les otages, instaurer un cessez-le-feu durable, et reconstruire Gaza… sans le Hamas. Ce plan prévoit : - Le retrait des forces israéliennes une fois les infrastructures terroristes démantelées. - Une gouvernance post-conflit excluant le Hamas. - Un financement arabe pour la reconstruction. - Une supervision militaire multilatérale pour garantir la sécurité.

Gaza : Trump valide le plan Blair pour une Autorité internationale de transition GITA

Vers une alternative crédible à la reconnaissance précipitée d’un État palestinien

 


 

Un projet international pour sortir de l’impasse

Depuis le début de la guerre à Gaza, la question du « jour d’après » reste un casse-tête insoluble. Entre les partisans d’une réoccupation israélienne, ceux qui défendent un retour de l’Autorité palestinienne (AP), et ceux qui appellent à une reconnaissance immédiate d’un État palestinien, aucun scénario n’a fait consensus.

C’est dans ce contexte qu’a émergé le plan porté par Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, et désormais soutenu par Donald Trump. Selon des informations publiées par i24NEWS et le Times of Israel, ce projet prévoit la création d’une Autorité internationale de transition pour Gaza (GITA), placée sous mandat de l’ONU.

L’objectif est clair : assurer la gouvernance, la reconstruction et la sécurité de Gaza après la guerre, tout en évitant un retour du Hamas au pouvoir et sans remettre immédiatement les clés à une AP discréditée.

La GITA : gouvernance internationale et sécurité renforcée

Concrètement, la GITA serait mise en place par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle disposerait d’un conseil d’administration de 7 à 10 membres, comprenant :

  • un représentant palestinien,
  • un haut responsable de l’ONU,
  • une forte représentation musulmane afin d’assurer une légitimité régionale.

Durant la phase transitoire, la GITA exercerait une autorité suprême sur Gaza, avec des compétences étendues en matière de gouvernance civile, de reconstruction des infrastructures, de gestion humanitaire et de sécurité.

Une Force internationale de stabilisation, mandatée par la communauté internationale, serait déployée pour empêcher toute résurgence du Hamas, sécuriser les corridors humanitaires et protéger les populations civiles.

L’Autorité palestinienne, de son côté, resterait associée mais dans un rôle secondaire et limité, avec une montée en puissance éventuelle conditionnée à des réformes et à sa capacité à assumer réellement ses responsabilités.

Le dilemme israélien

Le soutien de Donald Trump à ce plan marque une rupture. Le 27 août, lors d’une réunion organisée par Jared Kushner à la Maison Blanche, le président américain a affiché clairement sa préférence pour ce schéma, prenant ses distances avec l’idée controversée d’une « migration volontaire » des Gazaouis qu’il avait lui-même évoquée quelques mois plus tôt.

Pour Israël, cette orientation crée un dilemme stratégique. Le plan Blair évoque explicitement une unification future de Gaza et de la Cisjordanie sous l’AP, une perspective que Benjamin Netanyahou et une partie de son gouvernement rejettent.

Cependant, une alternative internationale crédible à la réoccupation israélienne pourrait être perçue à Jérusalem comme un moindre mal. Elle permettrait d’empêcher la résurgence du Hamas, tout en évitant à Israël la responsabilité directe du gouvernement civil à Gaza – une situation intenable à long terme.

Les acteurs régionaux au cœur du dispositif

Tony Blair a entamé une intense campagne diplomatique pour rallier les acteurs arabes clés : Arabie saoudite, Égypte, Qatar.

  • Riyad conditionne toujours son soutien à une perspective claire vers la création d’un État palestinien. L’Arabie saoudite veut apparaître comme garante d’une solution politique, dans la continuité de ses ambitions régionales.
  • L’Égypte voit dans cette formule une manière de contenir le Hamas sans être contrainte d’assumer seule la responsabilité de Gaza, ce qu’elle a toujours refusé.
  • Le Qatar, partenaire ambigu et soutien historique du Hamas, reste un acteur incontournable, en raison de son poids financier et de son rôle de médiateur dans la libération des otages.

L’adhésion de ces pays sera déterminante pour donner au plan une légitimité régionale et assurer son financement.

Un contraste frappant avec la stratégie française

Cette initiative internationale souligne par contraste les errements de la diplomatie française. Plutôt que de soutenir une formule pragmatique et réaliste pour gérer l’après-guerre, Emmanuel Macron a choisi la voie symbolique et périlleuse : reconnaître un État palestinien en pleine guerre.

Une telle reconnaissance, en l’absence de structures crédibles et stables, revient à :

  • récompenser la violence qui a conduit à la guerre,
  • renforcer une Autorité palestinienne corrompue et décrédibilisée,
  • isoler Israël au lieu de construire un cadre de stabilité.

Là où la France cède aux slogans et aux pressions idéologiques, le plan Blair cherche à bâtir une réalité institutionnelle solide.


 

Trois avantages stratégiques du plan Blair

L’initiative n’est pas exempte de défis – notamment la difficulté de garantir une réelle efficacité d’une structure internationale et le risque de blocages diplomatiques au Conseil de sécurité. Mais elle présente trois atouts majeurs :

  1. Neutraliser le Hamas : la présence d’une force internationale permettrait d’éviter la résurgence des groupes terroristes.
  2. Reconstruire Gaza : un cadre clair, financé et contrôlé par la communauté internationale, offrirait aux civils gazaouis une perspective concrète.
  3. Créer les conditions d’une gouvernance crédible : plutôt que d’imposer artificiellement un État palestinien, la GITA préparerait le terrain à une reprise progressive par des structures palestiniennes réformées.

Quel avenir pour Gaza ?


 

Le temps presse. « Nous n’avons pas de mois ni de semaines. Nous avons des jours », confiait récemment une source proche des discussions. L’urgence humanitaire et la lassitude régionale face à l’enlisement rendent indispensable une solution rapide.

Deux scénarios se dessinent :

  • Si la GITA est adoptée, elle pourrait constituer une étape réaliste vers une stabilisation progressive, ouvrant la voie à une nouvelle gouvernance palestinienne, débarrassée du Hamas.
  • Si elle échoue, Gaza risque de retomber soit dans le chaos et le retour du Hamas, soit dans une gestion forcée par Israël, avec tous les risques que cela porte sur le plan sécuritaire et de la tension au niveau régional.

Conclusion

Le plan Blair soutenu par Donald Trump ne résout pas toutes les contradictions, mais il offre un cadre concret pour sortir de l’impasse. Il marque un contraste saisissant avec la diplomatie française, qui a préféré les symboles creux à la construction d’une solution réaliste.

Dans l’histoire des conflits du Moyen-Orient, les slogans n’ont jamais fait la paix. Seules des structures solides, sécurisées et financées, peuvent offrir aux Gazaouis une chance de vivre autrement que sous la terreur du Hamas.

https://moyen-orient.fr/plan-gita-blair-gaza/ 

 En bref, le plan entérine la survie du Hamas, maintient son pouvoir de nuisance, blanchit les crimes du 7 octobre, et évacue la justice au profit d’un “reset” sans mémoire. 

Le plan dévoilé par le Washington Post révèle un document de 38 pages qui envisage la transformation totale de la bande de Gaza et son évacuation. → l.lefigaro.fr/Zjp

 


Donald Trump a présenté à New York son plan pour mettre fin à la guerre de Gaza devant huit pays arabes et musulmans. Un plan inspiré de Tony Blair, que Macron ignore totalement, alors qu’il se concentre sur l’essentiel : la fin de la guerre, la libération des otages et la reconstruction de Gaza — sans passer par la reconnaissance précipitée d’un État palestinien. 

Macron, lui, veut faire croire que cette reconnaissance mettrait fin à la guerre et au Hamas. Trump et Blair affirment au contraire : il faut d’abord mettre un terme aux combats, libérer les otages, garantir la disparition du Hamas, instaurer une administration régionale de Gaza pour sa reconstruction, puis seulement ouvrir la voie à une solution politique. 

 


 

Deux démarches radicalement opposées : l’une pragmatique, l’autre opportuniste. Mercredi, Trump a détaillé son plan lors d’une réunion multilatérale avec les dirigeants de huit pays (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Égypte, Jordanie, Turquie, Indonésie et Pakistan). 

Tous avaient été informés à l’avance et ont préparé un document de position saluant l’initiative américaine. « C’est ma réunion la plus importante », a souligné Trump, précisant que la prochaine étape serait une rencontre avec Netanyahou. Erdogan, de son côté, a qualifié la rencontre de « très fructueuse ». 

 Ce plan s’appuie sur la GITA (Gouvernance internationale et sécurité renforcée), imaginée par Blair. Cette autorité transitoire, créée par une résolution de l’ONU, disposerait d’un conseil de 7 à 10 membres (dont un représentant palestinien, un haut responsable de l’ONU, et une forte représentation musulmane pour garantir la légitimité régionale). Elle aurait autorité suprême sur Gaza, avec des compétences en gouvernance civile, reconstruction, aide humanitaire et sécurité. Voir les détails du plan (moyen-orient.fr/plan-gita-blai

L’absence de Mohammed ben Salmane à l’ONU aux côtés de Macron en dit long : Riyad garde ses distances et suit la ligne américaine, non les emballements d’un président français déconnecté et trop pressé de graver son nom sur une « solution » qui ne changerait rien. Car il n’y aura pas d’État palestinien issu de cette reconnaissance : seulement une rue arabe confortée dans sa haine d’Israël. Il est incompréhensible que Macron passe sous silence un plan bien plus pragmatique, déjà discuté avec les grandes puissances régionales. Mais le président français ne cherche pas une solution pour le Proche-Orient : il cherche l’applaudissement des anti-israéliens.

Faraj Alexandre Rifai

  


 

Isaac Herzog soutient le plan Trump : "Il est révolutionnaire"


"Selon les informations dont je dispose, il s'agit d'un plan sérieux, révolutionnaire et important", a souligné le président israélien

 


 

Le président israélien Isaac Herzog s'est exprimé lundi matin sur les ondes de Kan Reshet Bet à la veille d'une rencontre cruciale entre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le président américain Donald Trump. Cette réunion, qualifiée de "décisive et historique" par Herzog, pourrait déboucher sur l'annonce d'un accord visant à mettre fin à la guerre et à ramener les otages.

"Je prie et j'espère que cette rencontre produira un résultat positif avec un cadre pour le retour de tous les otages, la fin de la guerre et un changement de réalité sur le terrain", a déclaré le président israélien.

Un plan "sérieux et révolutionnaire"


Alors que des voix proches de Netanyahou ont exprimé leur pessimisme concernant la proposition américaine, le président Herzog a affirmé son soutien à l'adoption du plan proposé par Washington. "Selon les informations dont je dispose, il s'agit d'un plan sérieux, révolutionnaire et important", a-t-il souligné, précisant que cette initiative devrait permettre d'atteindre les objectifs fixés : ramener les otages et transformer la situation dans la bande de Gaza, où le Hamas ne devrait plus exercer de contrôle.

 


 

Répondre à la délégitimation internationale

Interrogé sur le processus de délégitimation qu'Israël subit actuellement sur la scène internationale, Herzog a estimé qu'il s'agissait de "tentatives de l'ennemi pour nous affaiblir". En référence au discours économique pessimiste prononcé récemment par Netanyahou, le président a tenu à rappeler l'importance de l'intégration d'Israël dans la communauté internationale. "Une partie de notre capacité à fonctionner en tant qu'État viable, c'est de ne pas se considérer comme Sparte, mais comme faisant partie de la famille des nations", a-t-il insisté.


 

Accord de plaider-coupable et nomination controversée

Sur la question d'un éventuel accord de plaider-coupable dans les affaires judiciaires de Netanyahou, Herzog a révélé avoir encouragé les parties à dialoguer, sans succès. Il s'est engagé à examiner en profondeur toute demande de grâce qui lui serait soumise.

Concernant la nomination controversée du général David Zini à la tête du Shin Bet, le président a indiqué avoir rencontré le candidat et être "impressionné par son parcours et le sérieux avec lequel il aborde cette mission", tout en soulignant que Zini était pleinement conscient de sa responsabilité d'agir "dans l'intérêt exclusif de l'État".

https://urlr.me/gtTphU 

 


 

Critique du plan Trump 

 


 

Netanyahu a convoqué une réunion d’urgence avant sa rencontre avec Trump. Le 1er ministre israélien est horrifié par le plan de Trump sur Gaza impliquant le retrait total d’Israël et la mise en place d’une feuille de route pour un État palestinien.

https://punchng.com/trump-pushes-gaza-deal-in-white-house-meeting-with-netanyahu/

Bref, ce “plan” n’a rien de nouveau : c’est la vieille recette de l’impérialisme occidental, peinte en blanc et bleu ciel, pour protéger Israël, contrôler Gaza et redorer l’image de Trump. La seule nouveauté, c’est le décor : les capitales arabes sont mises devant le fait accompli, sommées d’avaliser une solution déjà écrite.

 

trumpspostsonx-dot.github.io/truth-video




"L'équipe de Trump fait circuler un plan de 38 pages, baptisé « GRANDE FIDUCIE », pour Gaza. Ce plan prévoit une tutelle américaine de dix ans, transformant la bande de Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient ». Le piège ? Tout commence par la relocalisation « volontaire » de deux millions de Palestiniens. Un génocide présenté comme un bien immobilier. Le plan « GREAT Trust » de l'équipe Trump pour Gaza envisage le déracinement de plus de 2 millions de Palestiniens, soit dans des « zones sécurisées » scellées, soit dans une relocalisation « volontaire » vers la Libye, l'Éthiopie, le Soudan du Sud, le Somaliland, l'Indonésie et d'autres. Aucun de ces pays n'est d'accord, certains sont eux-mêmes en guerre. Ce n’est pas une politique, c’est un crime de guerre déguisé en bien immobilier.

Ceux qui accepteraient de partir recevraient 5 000 $ + des subventions pour la nourriture et le loyer. La propriété foncière remplacée par des « jetons numériques » pouvant éventuellement être échangés contre un appartement dans l’une des six « villes intelligentes IA » après 10 ans sous tutelle américaine. Un pot-de-vin pour l'exil.


 

Les empreintes digitales sont évidentes : Jared Kushner, Tony Blair, des hommes d’affaires israéliens, les acolytes de Trump. Les mêmes personnes qui ont profité de l’Irak et de la Palestine qui pendent désormais des stations balnéaires, des usines de VE et des terrains de golf sur les décombres de Gaza.

Un plan pour s'enrichir rapidement construit sur les crimes de guerre.
C’est la « vision » : • Tutelle dirigée par les États-Unis pendant 10 ans • Expulser les Palestiniens ou les enfermer dans des « zones » • 5 000 $ en espèces pour l'exil • Centres d'IA, « MBS Highway », complexes hôteliers « Trump Riviera » Le nettoyage ethnique dans sa forme la plus élevée, déguisé en « développement ». 
Appelons les choses par leur nom : déplacement forcé, transfert de population, vol de terres. Tout cela est interdit par le droit international. Ni l'IA, ni les complexes hôteliers, ni les terrains de golf ne peuvent blanchir un génocide." 
 
Hala Jaber (Journaliste six fois primé. Auteur d'ouvrages sur le Hezbollah et l'Irak. Ancien correspondant étranger senior du STimes. RTs )






 

 

 

Powered By Blogger