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octobre 27, 2025

Le président Javier Milei, des législatives réussies, des réformes à venir....

Milei News !!
 
 51% et plus de gauchistes vont être mécontent, certes bravo....cependant la démocratie est un système illibéral passer d'une idée à une autre, ou se situe la Liberté ? Des corrompus balayés d'un côté, pour d'autres ? Une sécession le serait !!
Le président Javier Milei a commenté la victoire de La Libertad Avanza : « À partir du 10 décembre, nous aurons 101 députés au lieu de 37, et au Sénat, nous passerons de 6 sénateurs à 20. Nous aurons le Congrès le plus réformateur de l'histoire de l'Argentine. »
 
  +5,2% de croissance en 2025  
chute de l’inflation de 288% à 32%  
pauvreté : 32% en 2025 vs 53% en 2024  
premier surplus budgétaire en 14 ans
 

 
Merci, Président @realDonaldTrump, de votre confiance envers le peuple argentin. Vous êtes un grand ami de la République argentine. Nos nations n'auraient jamais dû cesser d'être alliées. Notre peuple aspire à la liberté. Comptez sur moi pour défendre la civilisation occidentale, qui a sorti plus de 90 % de la population mondiale de la pauvreté.
MAGA 🇦🇷🤝🏼🇺🇸
 
📈 PIB : +7% au S1 2025 
📊 Chute de la pauvreté : de 50% à 29% 
📉 Déficit zéro en un mois ! 
📉 Baisse des dépenses publiques de 30% 
📊 Hausse des salaires réels 
📈Excédent budgétaire primaire de +2 % du PIB, une première en 123 ans. 
📉 Chute de l'inflation : de 25% à 2,4% par mois 
📉Hausse de 86,5 % des recettes fiscales 
📊Baisse de l'insécurité dans un climat de prospérité retrouvé 
👉 Découvrez l’étude complète de l'@ipourleprogres http://institutpourleprogres.org/mileisme
 

 

 

Excellent discours de Javier Milei, appelant à un large accord pour transformer le Pacte de mai en loi.

« Merci à tous les Argentins »
« Si vous pouviez voir à quel point l’Argentine est belle et à quel point le violet y est beau. »
« La liberté et le progrès commencent »
Je tiens à remercier Guillermo Francos, et surtout le Dr Bullrich et Luis Petri, car nous avons décidé de nous unir pour vaincre le populisme.
Au ministre Toto Caputo, à l'ancien ministre des Affaires étrangères Gerardo Whertein, au colosse Pablo Quirno, à la combattante infatigable qu'est Sandra Petovello et au colosse Federico Sturzenegger, au reste des ministres, à Martín Menem, María Ibarzabal, Manuel Adorni, et aux architectes Santiago Caputo et Karina Milei.
« Pendant les deux premières années, nous avons évité de tomber dans le précipice. »
Au cours des deux prochaines années, nous poursuivrons le chemin des réformes pour rendre à l’Argentine sa grandeur.
« Nous sommes passés de 37 à 101 représentants au Congrès et de 6 à 20 sénateurs. »
« La grande Argentine sera grande pour tous »
Et nous pourrons parvenir à des accords fondamentaux au Congrès ! Nous pourrons nous asseoir avec la grande majorité des gouverneurs représentés au Congrès pour définir les fondements de l'Argentine. Nous transformerons le Pacte de mai en lois réformatrices.
« Les Argentins n’ont rien dit au populisme, plus de populisme. »
« La priorité sera d’offrir un avenir meilleur aux 47 millions d’Argentins. »
« Nous allons poursuivre les réformes qui sont encore nécessaires pour réaliser cet avenir. »
« Réfléchissons ensemble, cherchons des accords. Que Dieu bénisse le peuple argentin et que les forces du ciel soient avec nous. »
 
Président Milei
FÉLICITATIONS!!!!
 
 

La députée américaine María Elvira Salazar a félicité le président Javier Milei après sa victoire écrasante, affirmant que « les forces du ciel sont avec lui » et que son triomphe démontre que la liberté et le marché sont la voie de la prospérité.
Salazar a qualifié Milei de « leader moral de l'hémisphère » et de symbole de la renaissance démocratique en Amérique latine.
 
 
Législatives Argentina !!
Milei gagnant sur toute l'Argentine !
 

 
 
 
"Aujourd'hui ont lieu des élections législatives cruciales en Argentine. Pour la survie de Milei et du libertarianisme.
 
Le parti de Milei a 37 députés et 7 sénateurs. Jusqu'ici ce nombre est insuffisant pour voter pleinement sa politique libertarienne.
 
Habilement, Milei a réussi à passer quelques textes depuis son élection de 2023, grâce à des alliances circonstanciées ainsi que l'utilisation de décrets d'urgence qui ne peuvent être contrées que par deux tiers des députés ce qui n'est pas encore arrivé.
 
Mais son insuffisance parlementaire lui empêche d'avoir les mains libres et lui a fait subir récemment deux échecs de ses véto pour empêcher l'opposition de voter des hausses de dépenses.
 
Sa défaite électorale à Buenos Aires ainsi que les budgets socialistes passés récemment, ont logiquement fait dérailler le pesos avec la confiance du marché dans sa capacité à redresser le pays.
 
Le prêt de 40 milliards de dollars de Trump pour sauver les réserves de devises et permettre au pesos de se stabiliser face au risque de pénurie hors impression monétaire, a temporisé la situation.
 
Mais si le parti de Milei, la libertad avanza, n'obtiens pas au moins un tiers des parlementaires aujourd'hui, soit 49 députés élus pour arriver à 86 et 18 sénateurs pour arriver à 24, alors il ne pourra qu'appliquer une faible partie de son programme.
 
Et la gauche pourra continuer son travail de sabotage de la politique libertarienne en passant des budgets déficitaires avec la droite, et ainsi aggraver la pauvreté des Argentins, pour régner en bons socialiste sur l'égalité dans la misère.
 

 
C'est donc un vrai test pour le libertarianisme aujourd'hui. 
Les peuples sont-ils capables de comprendre son fonctionnement et ses enjeux ? 
Acceptent-t-ils la radicalité et l'efficacité de sa liberté sans concessions ni mensonges ? 
Ou préfèrent-t-il le doux chant des sirènes de la dépense publique et de la stigmatisation des riches ?
 
Le traitement libertarien n'est administré qu'aux économies au bord de l'effondrement. C'est un remède dûr mais nécessaire, qui comme une chimio est efficace au bout de plusieurs années de lutte. Au-delà des quelques affaires qui touchent Javier Milei, c'est donc la survie de l'Argentine dont il est question.
 
Les dés sont ainsi jetés et rien n'est sûr pour le sort du libertarianisme en Argentine. Tout va se jouer aujourd'hui. Puisse le peuple argentin continuer d'ouvrir les yeux comme il a si bien su le faire en novembre 2023."
 
Libre Max
 
 

David Lisnard félicite Javier Milei pour sa victoire aux législatives. 
 
"Contrairement à ce qu’annonçaient les médias. La réalité a l’outrecuidance de contredire leur rabâchage propagandiste et le prêt à penser idéologique de leur entre-soi. 
Vive la LIBERTÉ !"

 


Milei présente les élections comme la confirmation de son modèle économique et moral, et rejette la responsabilité des difficultés actuelles sur le « torpillage » du Congrès et de la gauche.
 
 🗳️ 1. Lecture du résultat électoral Milei affirme que les Argentins ont « décidé de ne pas revenir au passé ». Selon lui, deux tiers du pays ont choisi un projet de prospérité et de liberté contre le modèle « socialiste » ou « kirchnériste », qu’il associe à Cuba ou au Venezuela. Il salue le rejet populaire d’un projet « destructeur ». 
 
📉 2. Situation économique et bilan Milei décrit l’économie héritée comme au bord de la catastrophe : un excédent monétaire dangereux, une inflation qui aurait pu exploser à 15 000 %, une situation pire, dit-il, que celle de 1975 ou de 1989. Il affirme que « le pire est passé » : L’économie, en récession au moment de son arrivée, aurait cessé de chuter dès avril. Le PIB se serait redressé (+6,6 % désaisonnalisé). L’inflation, bien qu’encore élevée (autour de 30 %), aurait été réduite de niveaux « apocalyptiques ». Il présente ce redressement comme une preuve de la validité de son programme d’austérité : baisse des dépenses publiques, équilibre budgétaire et désendettement. 
 
⚖️ 3. Le rôle du Congrès et le « torpillage » Selon Milei, la reprise a été stoppée par le sabotage du Congrès à majorité hostile. Les parlementaires auraient adopté une quarantaine de lois pour casser l’équilibre budgétaire, ce qui a fait grimper le riesgo país (le risque-pays) et bloqué le crédit, provoquant un frein brutal de l’activité. Il insiste : quand la politique ne gêne pas, l’économie se redresse ; quand elle s’en mêle, tout s’effondre. 
 
🧾 4. Les réformes à venir Trois réformes sont présentées comme prioritaires : Réforme fiscale : suppression d’une vingtaine d’impôts, baisse des taux, élargissement de la base pour réduire l’évasion. → Objectif : rendre au secteur privé 500 milliards $ d’ici 2031. Réforme du travail : maintien du système actuel pour ceux qui le veulent, mais création de contrats plus flexibles pour les travailleurs informels, afin de favoriser leur intégration et améliorer le financement des retraites. Réforme des retraites, en dernier, quand le système se sera stabilisé. Il affirme que ces mesures bénéficieront à tous sauf « à ceux qui veulent garder les Argentins en esclavage ». 
 
🤝 5. Alliances et futur gouvernement Milei reconnaît que son gouvernement devra désormais s’appuyer sur de nouvelles alliances au Congrès pour faire passer ses réformes. Il envisage d’intégrer au gouvernement des figures d’autres forces politiques « si cela sert à atteindre les résultats ». Il confirme la stabilité de son noyau dur : Karina Milei et Santiago Caputo restent ses principaux stratèges. Des changements de cabinet auront lieu, mais seulement après le 10 décembre, quand le nouveau Congrès sera en place. 
 
🧠 6. Message économique final Pour Milei, la remontée du peso, la baisse du risque-pays et la hausse des actions et des obligations confirment la confiance retrouvée des marchés. Il explique longuement que la tasa de interés (taux d’intérêt) reflète le « prix du temps » : plus le futur paraît incertain, plus ce prix monte. Selon lui, le retour de la confiance politique abaisse ce coût, relance le crédit et donc la croissance.
 
 

 

Milei triomphe aux élections Mid-Term : succès ultra-libéral ou mirage éphémère en argentine ?

Dans un revirement électoral spectaculaire, Javier Milei, le président argentin surnommé le « Messie à la tronçonneuse » pour ses coupes drastiques dans les dépenses publiques, a remporté une victoire éclatante lors des élections législatives du 26 octobre 2025.

Avec 41 % des voix, son parti La Libertad Avanza a vu son nombre de députés bondir de 37 à 101, marquant un « raz-de-marée » selon les observateurs.

Ce succès, célébré par des partisans comme une validation populaire de ses réformes ultra-libérales, intervient pourtant dans un contexte de controverses croissantes, incluant des incidents lors de ses voyages aux États-Unis et des critiques sur l’efficacité réelle de son modèle économique.

Alors que l’Argentine semble s’aligner davantage sur l’Occident, cette dynamique contraste avec la propension grandissante des pays non-occidentaux à s’émanciper du colonialisme et du néocolonialisme occidental.

Une victoire électorale inattendue

Le scrutin mid-term (mi-mandat) a surpris bien des analystes. Malgré les prédictions de déclin, Javier Milei a consolidé sa base électorale, prouvant que sa « tronçonneuse » – symbole de ses coupes budgétaires radicales – reste « ultra-populaire ». Comme l’a déclaré un commentateur sur les réseaux sociaux, « Malgré les efforts de désinformation des médias subventionnés, Milei remporte un raz-de-marée électoral ». Cette performance électorale intervient après plus de 300 mesures ultra-libérales mises en place depuis son élection en décembre 2023, incluant la dérégulation massive, la privatisation et l’élimination des subventions pour l’énergie, les transports et les services de base. Des milliers d’emplois publics ont été supprimés, et les prestations sociales drastiquement réduites, dans l’objectif de retirer l’État pour libérer les forces du marché.

Cette victoire est d’autant plus remarquable qu’elle défie les critiques internationales et domestiques. Des figures médiatiques françaises, par exemple, avaient prédit la fin de Milei il y a encore deux semaines, mais les résultats prouvent le contraire. Les partisans y voient une approbation populaire : « Viva la libertad, carajo ! » (Vive la liberté, bon sang !), comme le clament les soutiens du président.

Les ombres sur l’expérience ultra-libérale

Pourtant, derrière ce triomphe électoral, l’expérience mileiste montre des signes de vacillement. L’inflation a certes chuté de près de 300 % en avril 2024 à environ 34 % à l’été 2025, et le budget a été équilibré grâce à des prêts du FMI dépassant 40 milliards de dollars. Mais ces gains masquent une réalité économique sombre : le PIB a reculé de près de 4 % en 2024, contrastant avec la croissance du Brésil voisin. Les secteurs industriels, comme les plastiques et le caoutchouc, ont vu leur production chuter jusqu’à 25 %, tandis que le peso surévalué a forcé la banque centrale à dépenser 1,1 milliard de dollars en trois jours pour le soutenir. Les réserves en devises étrangères ont fondu à environ 5 milliards de dollars, et la fuite des capitaux s’intensifie.

Socialement, la pauvreté continue d’augmenter, et les conditions d’approvisionnement dans les zones péri-urbaines se dégradent. La polarisation politique s’aggrave, Milei manquant de majorité au Congrès et devant diluer ses décrets. Un scandale de corruption impliquant sa sœur Karina et des rejets parlementaires de coupes budgétaires ont fait chuter sa popularité sous les 40 %. Des mesures d’urgence, comme des allégements fiscaux pour les exportations agricoles, ont été introduites pour stabiliser la situation.

Incidents aux États-Unis : symbole de dépendance ?

Les voyages récents de Milei aux États-Unis – le onzième depuis son mandat – illustrent cette vulnérabilité. En quête de soutien financier, il a obtenu des promesses du secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, incluant des lignes de swap (accords conclus entre deux banques centrales permettant au pays récipiendaire d’obtenir des liquidités dans la devise du pays émetteur.) et des achats d’obligations argentines. « Toutes les options sont sur la table », a déclaré Bessent. Mais cette aide suscite des débats : la sénatrice Elizabeth Warren a averti contre un sauvetage « aux dépens du peuple américain ». Des économistes critiquent ce soutien, arguant qu’il empêche une dévaluation nécessaire du peso et ne résout pas les problèmes structurels.

Pire, ces voyages ont été marqués par des incidents violents. Lors d’un événement de campagne en août 2025 près de Buenos Aires, Milei a été évacué d’urgence après que des manifestants lui ont lancé des pierres, l’accusant de corruption. Une vidéo circulant montre le président, en veste de cuir, entouré de sécurité dans une porte tournante, face à une foule hostile pointant du doigt et criant, illustrant la tension croissante. Des manifestations similaires à Córdoba l’ont vu accusé de « trahir les Argentins » au profit d’intérêts étrangers.

Ces événements soulignent un fossé entre la base électorale de Milei et une opposition grandissante, qui voit dans son alignement sur Washington une forme de dépendance néocoloniale.

La propension des pays non-occidentaux à s’émanciper du colonialisme occidental

Ce rapprochement de l’Argentine avec les États-Unis contraste avec une tendance globale : la propension croissante des pays non-occidentaux à s’émanciper du colonialisme et du néocolonialisme occidental. Historiquement, la décolonisation post-1945 a vu des nations africaines et asiatiques gagner leur indépendance formelle, mais souvent sous des formes néocoloniales, comme les « indépendances néocoloniales » de 1960 en Afrique, où la France et d’autres puissances maintenaient une influence économique via des accords biaisés.

Des exemples récents illustrent cette émancipation. En Afrique de l’Ouest, des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rompu avec l’influence française, expulsant les troupes et se tournant vers la Russie ou la Chine pour des partenariats plus équilibrés, rejetant l’ « obsession anticoloniale » qui, selon certains, retarde le développement mais permet une souveraineté réelle. L’expansion des BRICS, incluant l’Égypte, l’Éthiopie et l’Iran en 2024, symbolise ce virage vers un multilatéralisme non-occidental, défiant la domination du dollar et des institutions comme le FMI. En Amérique latine, des nations comme le Venezuela et la Bolivie ont nationalisé des ressources pour briser les chaînes néocoloniales, tandis que l’Afrique du Sud mène des actions contre Israël à la CIJ, affirmant une voix indépendante.

Cette dynamique met en lumière les limites du modèle mileiste : en cherchant l’aide occidentale, l’Argentine risque de perpétuer une dépendance, alors que le monde multipolaire encourage l’émancipation. Si les réserves en dollars s’épuisent et que l’hyperinflation menace, comme le prédisent les analystes, l’expérience ultra-libérale pourrait bien toucher à sa fin, forçant Javier Milei à réviser son cap.

https://multipol360.com/milei-triomphe-aux-elections-mid-term-succes-ultra-liberal-ou-mirage-ephemere-en-argentine/

Javier Milei triomphe. La gauche française en plein déni.

Dissonance cognitive aiguë chez nos éminents caciques de gauche. L’horrible Javier Milei, vous savez, ce président argentin ultralibéral à la limite du fascisme – eh bien, vu le traitement infâme qu’il inflige à ses concitoyens, il n’aurait jamais dû gagner les élections de mi-mandat de dimanche dernier. Et pourtant, voilà qu’il domine le match avec plus de 40 % des voix contre 32 % pour l’alliance des péronistes, alors que tous les sondages annonçaient le triomphe inéluctable de ces derniers.

Une « victoire surprise », donc, qui ne peut avoir qu’une seule explication logique : les 20 milliards de dollars promis fin septembre par Donald Trump pour soutenir la monnaie argentine, additionnés à 20 milliards supplémentaires en fonds privés annoncés tout récemment par le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent ont constitué une ingérence majeure dans les élections, avec pour effet d’en modifier significativement le résultat. Ajoutez une abstention massive et le tour est joué.

Telle est notamment la position du président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Éric Coquerel (vidéo ci-dessous, 3′ 02″), une position qu’il partage avec le Parti socialiste et le journal l’Humanité dans une unité de vue des plus touchantes. Rien de tel qu’un ennemi commun pour renouer avec les joies de l’union en politique !

Sauf que, d’une part, il est difficile de parler de « victoire surprise » si l’on prend la peine de consulter les résultats des sondages successifs réalisés par différents sondeurs depuis de nombreux mois (voir le tableau ci-dessous, extrait de l’encyclopédie Wikipedia en espagnol).

Et sauf que, d’autre part, on n’observe pas de renforcement du parti de Javier Milei dans les intentions de vote (en violet) depuis que les deux fois 20 milliards des Américains ont été mis sur la table. On constate même que l’alliance péroniste (en bleu) arrive plus souvent en tête depuis ces annonces, ce qui tend à indiquer que les motivations du vote ne relèvent pas uniquement de ce facteur.


 

Examinons maintenant les autres récriminations de M. Coquerel.

Selon lui, le taux d’abstention « extrêmement fort » observé lors de ce vote (32 %) traduit plus une défaillance de l’opposition péroniste qu’une victoire de « la politique très autoritaire et ultralibérale de Javier Milei ».

À l’entendre, ce dernier n’a rien gagné du tout, mais pour la prochaine fois, et pour les futures élections françaises peut-être, petit conseil sans frais de M. Coquerel : les socialistes doivent impérativement se présenter avec un programme de gauche d’une grande radicalité pour motiver efficacement les électeurs. On pense immédiatement aux mesures phares du socialisme bolivarien : hausse du salaire minimum, abaissement de l’âge de la retraite, hausse des pensions, emplois publics par milliers et subventions à gogo ! Autrement dit, tout ce qui a coulé le pays et dont une majorité d’Argentins ne veulent plus.

Que la gauche qualifie le libéralisme argentin d’ultra et d’autoritaire n’a rien de surprenant ; tout ce qui n’est pas 100 % socialiste doit être immédiatement relégué dans les tranchées nauséabondes de l’extrême droite, histoire de décourager toute curiosité à l’égard d’autres façons de faire de la politique. Mais il n’est pas faux de dire que nombre d’Argentins anciennement acquis au péronisme, notamment dans les banlieues pauvres de Buenos Aires, n’ont pas eu envie de se déplacer pour apporter une fois encore leur soutien à ce mouvement perclus de corruption et responsable d’une inflation à trois chiffres.

Et puis, contrairement à ce que prétend Éric Coquerel, la politique de Javier Milei n’a pas eu que des « effets économiques très mauvais ».

Certes, le peso argentin, même dévalué dès décembre 2023, montre des signes de faiblesse depuis que le contrôle des changes a été levé en avril dernier (d’où l’importance du prêt du FMI et du swap de devises avec les États-Unis), mais le président argentin avait promis de faire baisser l’inflation et il a tenu parole : de 211 % en rythme annuel à la fin de 2023, au moment où il accédait à la présidence, elle est tombée à 32 % en septembre 2025, toujours en rythme annuel. 

Du côté des finances publiques, les dépenses ont été considérablement diminuées – Milei parle d’un « ajustement » de 5 points de PIB – ce qui a permis au pays de dégager un solde budgétaire légèrement positif dès 2024. Dans le même temps, la dette publique est passée de 155 % du PIB en 2023 à environ 85 % en 2024. Mais bien évidemment, rien de tout ceci n’intéresse notre gauche piketto-zucmanienne. Seuls comptent les impôts qu’il est possible de soutirer aux ultrariches afin de clientéliser puis contrôler les électeurs. Et tant pis si une telle politique ne débouche que sur de la pauvreté partout où elle est appliquée.

À ce propos, M. Coquerel prétend que « la politique très autoritaire et ultralibérale de Javier Milei » a provoqué une hausse dramatique de la pauvreté en Argentine. Selon lui, elle ne cesse d’augmenter. Or les chiffres de l’INDEC, c’est-à-dire l’équivalent de notre INSEE, nous indiquent que le taux de pauvreté est passé de 41,7 % au second semestre 2023 à 52,9 % au premier semestre 2024 puis à 38,1 % au second semestre 2024 et à 31,6 % au premier semestre 2025. Autrement dit – mais la gauche n’aime pas que ce soit dit – ce taux est dorénavant inférieur de 10 points à ce qu’il était quand Javier Milei est arrivé au pouvoir (ajouts en vert de ma main) :


 

Une fois de plus, la réalité ne corrobore pas les fantasmes de la gauche piketto-zucmanienne. Ses plus brillants économistes avaient annoncé que la politique de Javier Milei serait synonyme de « dévastation ». Non seulement il n’en est rien, mais les Argentins en redemandent.

Assez comiquement, Éric Coquerel déploie une méthode toute trumpienne pour se sortir de sa dissonance cognitive. Il prétend qu’il a d’autres informations, il prétend que les chiffres de l’INDEC, rebaptisés « chiffres de Milei », sont faux, en vertu du fait qu’ils sont « contestés par les organisations sur place ». Des organisations compatibles avec ses croyances et opinions, j’imagine, et qui, de ce fait, sont seules habilitées à dire où se situe la vérité. 

Tout est tellement simple chez les socialistes (et chez tous leurs clones « de tous les partis », comme disait Hayek) ! Ils ont toujours raison et les autres ont toujours tort. Pas question de permettre au réel de renverser ce dogme.

La Liberté dans nos Vies / Politique Libéralisme Catholicisme


 

octobre 12, 2025

Le prix Nobel de la paix !

Le prix Nobel de la paix : une institution dévoyée au service de l’état profond

Autrefois symbole d’espoir et de reconnaissance pour les véritables artisans de la paix, le Prix Nobel de la Paix est aujourd’hui une coquille vide, un outil de propagande qui a perdu toute sa neutralité et sa clairvoyance.

Créé à l’origine pour honorer ceux qui œuvrent à la fraternité entre les nations et à la réduction des armements, il s’est mué en une farce orwellienne, où la guerre est présentée comme paix, et où les récompenses servent les intérêts des élites occidentales et de l’État profond.

Ce dévoiement n’est pas un accident : il reflète une prise de contrôle systématique par des forces mondialistes qui instrumentalisent le prix pour légitimer des interventions militaires, des changements de régime et des sanctions meurtrières, au détriment des peuples et de la souveraineté nationale.

 


 

Une perte totale de neutralité : du comité norvégien à l’agenda occidental

Le comité chargé de décerner ce prix, censé être impartial, est désormais inféodé à des influences partisanes. Au fil des décennies, il a été capturé par des agendas unipolaires, favorisant exclusivement des figures alignées sur les intérêts des puissances occidentales, en particulier les États-Unis et leurs alliés. Cette perte de neutralité est flagrante : le prix ignore les véritables efforts pour la paix au profit de choix politiques biaisés, craignant les représailles comme des sanctions ou des pressions diplomatiques. Au lieu de promouvoir une clairvoyance globale, il récompense des acteurs qui sapent l’ordre international, transformant des institutions comme l’ONU ou l’AIEA en relais de propagande. Le résultat ? Un spectacle annuel qui masque des hypocrisies, où les lauréats sont sélectionnés non pour leurs mérites, mais pour leur utilité dans un narratif dominant.

 

Au service de l’état profond : récompenser les bellicistes et les mondialistes

Le Prix Nobel de la Paix sert ouvertement l’État profond, cet appareil occulte de pouvoir qui orchestre des guerres et des déstabilisations sous couvert d’humanisme. Plutôt que de célébrer la désescalade, il honore des figures impliquées dans des conflits sanglants et des politiques impérialistes. Prenons l’exemple d’un ancien président américain récompensé prématurément en 2009 : sous son mandat, les frappes de drones ont décuplé, des bombes ont ravagé la Libye et la Syrie, et des changements de régime ont été fomentés en Ukraine, causant des milliers de morts. Pourtant, le prix l’a présenté comme un artisan de la paix, illustrant comment il légitime des actes bellicistes.

De même, des lauréats comme un ancien secrétaire d’État en 1973, impliqué dans l’extension de guerres au Vietnam, au Cambodge et ailleurs, ou un président du début du XXe siècle qui a envahi plusieurs pays tout en fondant une organisation internationale éphémère, montrent un schéma toulours le même : le prix récompense des instigateurs de conflits plutôt que leurs résolveurs. Plus récemment, en 2025, une opposante vénézuélienne a été honorée pour sa « lutte démocratique », alors qu’elle appelle à des interventions militaires étrangères et à des sanctions qui ont déjà tué des dizaines de milliers d’innocents en privant le pays de ressources vitales. Ces choix ne sont pas neutres ; ils servent un agenda mondialiste, promouvant un ordre unipolaire où les richesses nationales sont privatisées au profit d’intérêts extérieurs.

Même des entités collectives, comme une union supranationale en 2012, ont été primées pour avoir prétendument promu la réconciliation en Europe, alors qu’elles ont alimenté des guerres dans les Balkans et escaladé des tensions avec la Russie via des partenariats biaisés.

Des militants de la société civile en Iran, Biélorussie, Russie ou Chine sont également récompensés, non pour une paix authentique, mais pour leur alignement sur des politiques occidentales qui minent la souveraineté de leurs nations. Quant aux accords au Moyen-Orient en 1994, ils ont évacué des questions essentielles comme les frontières et les réfugiés, favorisant un statu quo injuste et perpétuant les tensions.

Ces exemples révèlent un dévoiement profond : le prix est devenu un outil pour valider des leaders instables et des criminels de guerre, tout en ignorant les victimes de nettoyages ethniques ou de guerres par procuration. Il masque des illusions, comme des « processus de paix » qui autorisent des fournitures d’armes massives ou des cessez-le-feu factices, risquant même des escalades nucléaires.


Une farce orwellienne : il est temps de supprimer cette illusion ?

Face à cette déchéance, il est temps de reconnaître que le Prix Nobel de la Paix n’a plus de crédibilité. Il n’est plus qu’un spectacle politique, une illusion qui perpétue des guerres sous le vernis de la vertu. Sa clairvoyance s’est évaporée, remplacée par une servilité aux élites qui contrôlent les médias, les institutions et les narratifs globaux. Des lois répressives qualifient toute critique d’antisémitisme, de complotisme, voire de fascisme pendant que des achats de plateformes numériques censurent les voix dissidentes, renforçant ce système orwellien.

Plutôt que de continuer cette mascarade, il serait plus honnête de l’abolir. Le monde n’a pas besoin de prix corrompus pour honorer la paix ; il a besoin d’actions concrètes contre les interventions impérialistes et les sanctions inhumaines. Tant que ce prix servira l’État profond, il restera un symbole d’hypocrisie, rappelant que dans notre ère, la « paix » n’est souvent que le nom donné à la domination.

https://multipol360.com/le-prix-nobel-de-la-paix-une-institution-devoyee-au-service-de-letat-profond/

 

octobre 09, 2025

Accord trouvé entre Israël et le Hamas - Macron isolé une fois de plus !!

Accord trouvé entre Israël et le Hamas

Après deux ans de guerre, Israël et le Hamas ont approuvé la première phase du plan de Donald Trump. Et c’est Trump lui-même qui en a fait l’annonce, comme le rapporte Antoine Heulard depuis Washington. https://x.com/bfmbusiness/status/1976161807069770082
 
 
 
 
Des Gazaouis célèbrent devant l'hôpital Nasser à Khan Younès après l'accord de cessez-le-feu annoncé par Israël et le Hamas
 
Combien d'otages à Gaza ?
 
Acceptée par le Hamas et Israël, la première phase de l'accord en vue de la fin de la guerre à Gaza prévoit la libération par le groupe terroriste de 20 otages vivants en une seule fois en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens. 48 otages israéliens sont toujours détenus.
 
Un espoir qui renaît. Alors que la première phase de l'accord entre Israël et le Hamas (qui inclut la libération de tous les otages) a été acceptée, 48 Israéliens sont à ce jour détenus dans la bande de Gaza, dont 20 seraient présumés vivants, deux ans après les terribles attentats qui ont frappé le pays. L’un des otages avait pour sa part été enlevé avant le 7-Octobre 2023.
 
 
 
La première phase de l'accord en vue de la fin de la guerre à Gaza prévoit la libération par le Hamas des 20 otages vivants en une seule fois en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens. L'échange doit avoir lieu dans les 72 heures suivant le début de la mise en oeuvre de l'accord, dont la signature pourrait intervenir ce jeudi. Les otages doivent être relâchés en échange de le libération de 250 Palestiniens condamnés à des peines de prison à vie et de 1.700 autres personnes arrêtées par Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, a-t-on ajouté de même source.
 
Parmi les otages présumés vivants, figurent Alon Ohel, 24 ans, Guy Gilboa Dalal et Eviatar David, tous deux 24 ans, Rom Breslavsky, 21 ans, Yosef Chaim Ohana, 24 ans, Avinatan Or, 32 ans, Matan Tzangaukar, 25 ans, Matan Angrest, 22 ans, Nimrod Cohen, 21 ans, Gali et Ziv Berman, 27 ans, Maxim Herkin, 36 ans, Segev Kalfon, 27 ans, Eitan Mor, 25 ans, Bar Kuperstein, 23 ans, Eitan Horn, 38 ans, Omri Miran, 48 ans, David Kunio, 35 ans, Elkana Bohbot, 36 ans.
Enfin, Ariel Kunio, 28 ans, Tamir Nimrodi, 20 ans, et Bipin Joshi, 24 ans sont les seuls otages présumés vivants à n'avoir donné aucun signe de vie, selon les médias israéliens. Parmi les 48 otages encore à Gaza, 28 ne sont plus en vie. Certains ont été tués le 7-Octobre, d'autres l’ont été pendant leur captivité. Leurs corps restent retenus par le Hamas. Inbar Heyman est la seule femme parmi eux.
 
Selon une base de données établie par le journal israélien Haaretz, sur les 251 personnes enlevées lors des attaques terroristes menées par le Hamas dans le sud d'Israël, 27 étaient des soldats en service actif. La grande majorité des 224 personnes restantes étaient des civils. Il s'agissait de 124 hommes, 64 femmes et 36 enfants. Parmi eux, 16 étaient des enfants de moins de 10 ans et neuf étaient âgées de plus de 80 ans.
 
 
"Je suis reconnaissant envers Benjamin Netanyahu et le président Trump, mais avant tout, je tiens à remercier tous ceux qui protègent Israël, les courageux soldats de l'armée israélienne, qui ont combattu pendant deux ans contre les sous-humains les plus maléfiques de la planète, protégeant ainsi l'État d'Israël.
Les héros de notre époque." Vivid.
 
Grand succès diplomatique de D. Trump avec ce 1er accord préliminaire entre Israël et Hamas. Pas encore la paix mais un pas très important: https://www.wsj.com/.../trump-travel-middle-east-gaza...
Les États-Unis ont fourni à Israël une aide militaire de 21,7 milliards de dollars.
 
 
 
 
Au Moyen-Orient, Trump dispose de réels relais (Kushner) parmi les puissances du Golfe et de l'acquis de son grand (seul?) succès diplomatique de 1er mandat, les accords d'Abraham. De quoi dans ce cas précis pouvoir jouer une vraie médiation: 
 
 Les changements de stratégie de Trump mettent à portée de main un cessez-le-feu durable à Gaza
L'envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, se rendent en Égypte pour participer aux pourparlers de trêve mercredi.
 
Deux ans après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l'équipe du président Donald Trump adapte son approche du conflit, ce qui pourrait lui offrir la meilleure chance à ce jour d'obtenir un cessez-le-feu durable.
 
L'envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, se rendent en Égypte pour participer aux pourparlers de trêve mercredi, après avoir discuté de la stratégie avec Trump dans le Bureau ovale mardi, a déclaré un responsable de la Maison Blanche qui a souhaité rester anonyme pour évoquer la réunion.
 
Trump a préparé le terrain en faisant pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et en faisant preuve d'une nouvelle déférence envers les alliés arabes qui devraient persuader le Hamas de mettre fin aux combats.
Depuis le printemps, Trump a largement laissé Israël mener librement sa campagne contre le Hamas. Mais après que Israël a bombardé les dirigeants du Hamas au Qatar le mois dernier, Trump a changé de cap, sollicitant l'avis des États arabes et musulmans et poussant Netanyahu à mettre fin à la guerre.
« Nous sommes plus proches que jamais d'un accord, car le président Trump a décidé de ne laisser aucune marge de manœuvre à Netanyahu », a déclaré un conseiller israélien proche des négociations, qui a souhaité rester anonyme pour pouvoir discuter de la dynamique diplomatique. « Netanyahu n'a nulle part où aller et a besoin de lui tant sur la scène internationale que nationale pour avoir une chance, même minime, de survivre politiquement. »
 
Bon nombre des points d'achoppement pour le Hamas demeurent, tels que le lieu où les Forces de défense israéliennes se retireront à Gaza, la question de savoir si le Hamas peut libérer tous les otages restants, y compris ceux qui ne sont pas détenus par le groupe, la date à laquelle les prisonniers seront libérés par Israël et les canaux par lesquels l'aide humanitaire sera acheminée.
 
Le groupe reste toutefois optimiste, a déclaré Bishara Bahbah, un homme d'affaires palestino-américain qui a parfois servi de médiateur entre le Hamas et l'administration Trump.
« Du côté du Hamas, que j'ai rencontré samedi, l'optimisme régnait », a-t-il déclaré au réseau Axel Springer Global Reporters Network, dont fait partie POLITICO. « Ils étaient satisfaits de la réaction du président. »
 

 
La diplomatie de Trump à Gaza a évolué au-delà de l'unilatéralisme très médiatisé et spectaculaire de son premier mandat, marqué par un recours croissant à ses partenaires régionaux et une plus grande patience pour une diplomatie substantielle en coulisses. Il a également utilisé le calendrier politique israélien à son avantage. Netanyahu aura besoin du soutien de Trump dans une élection qui pourrait avoir lieu dès le mois de mars.
Tout en préservant le droit d'Israël à se défendre, Trump a renforcé ses liens avec ses partenaires arabes, les enrôlant pour aider à ramener le Hamas à la table des négociations et à intensifier la pression sur Netanyahu.
 
« D'un point de vue stratégique, Israël n'a jamais été en position de force. Il a anéanti le Hezbollah au Liban, écrasé le Hamas à Gaza et convaincu les États-Unis de frapper l'Iran. Mais sur le plan diplomatique, ils n'ont jamais été aussi isolés », a déclaré une personne impliquée dans la diplomatie qui a souhaité garder l'anonymat pour pouvoir s'exprimer librement. « Les dirigeants européens réclament la création d'un État palestinien. Les dirigeants arabes qui ont signé les accords d'Abraham affirment que [Netanyahu] est dérangé. Et Trump le force à présenter ses excuses aux Qataris dans son bureau. »
 
Trump n'a fait pression sur aucun pays arabe plus que sur le Qatar, l'un des trois États du Golfe qu'il a visités en mai, pour qu'il l'aide dans ses efforts visant à régler le conflit à Gaza. Après avoir critiqué les frappes israéliennes du mois dernier contre des responsables du Hamas qui se trouvaient à Doha pour des pourparlers de paix, Trump a demandé à Netanyahu d'appeler le Premier ministre du Qatar depuis le Bureau ovale lundi dernier pour lui lire des excuses rédigées par la Maison Blanche avec la contribution du Qatar, selon trois personnes proches de l'appel et ayant obtenu l'anonymat pour discuter de cette conversation sensible.
 
Un puissant interlocuteur qatari et proche allié du Premier ministre du pays était présent dans le Bureau ovale pendant l'appel afin de s'assurer que Netanyahu ne s'écarte pas publiquement de la version des événements élaborée par la Maison Blanche, ont déclaré ces personnes.
Peu de temps après, Trump a annoncé que Netanyahu avait accepté le plan de paix en 20 points visant à faciliter l'échange d'otages, la fin de la guerre et le transfert temporaire de Gaza du Hamas à une tutelle internationale.
Trump a fait pression sur le Qatar pour qu'il réunisse des responsables égyptiens et saoudiens, entre autres, afin de dialoguer avec le Hamas et d'exhorter l'organisation à accepter le plan de paix de la Maison Blanche.


Kevin O'Leary : la participation des États-Unis dans Intel est un « gaspillage de l'argent des contribuables »« La collaboration de Trump avec ses partenaires arabes, en particulier le Qatar, a contribué à en arriver là », a déclaré une personne impliquée dans la diplomatie. « Il a changé la dynamique de la diplomatie individuelle. »
 
Le Premier ministre qatari Mohammed Abdulrahman Al Thani se joindra aux négociations à Charm el-Cheikh mercredi « à un stade critique des pourparlers », a déclaré son porte-parole, Majed Al-Ansari.
Trump, qui a accepté plus tôt cette année le cadeau des Qataris, un jet 747 d'une valeur de 400 millions de dollars actuellement en cours de rénovation pour devenir l'Air Force One, a signé la semaine dernière, le jour même de la visite de Netanyahu, un décret visant à créer une garantie de sécurité similaire à celle de l'OTAN pour le Qatar, s'engageant à ce que les États-Unis aident à le défendre en cas d'attaque.
 
« L'une des plus grandes réalisations du président Trump est d'avoir impliqué le monde arabe dans le règlement de la question palestinienne », a déclaré le sénateur Lindsey Graham (R-S.C.). « Les peuples du Moyen-Orient réagissent à la force. Lorsqu'il s'est attaqué à l'Iran, il a gagné beaucoup de crédit dans le monde arabe. Israël estime qu'il est le meilleur président qu'ils aient eu depuis longtemps. C'est donc cette combinaison qui nous a menés là où nous en sommes aujourd'hui. »
 
Les alliés républicains au Capitole ont souligné le travail accompli par Trump au cours de son premier mandat dans le cadre des accords d'Abraham, en vertu desquels plusieurs pays arabes ont normalisé leurs relations avec Israël, pour affirmer que son multilatéralisme au Moyen-Orient n'est pas apparu du jour au lendemain. Mais ils ont reconnu que la priorité qu'il accorde à la région pourrait désormais porter ses fruits dans le cadre de son travail encore inachevé visant à résoudre la guerre à Gaza et les décennies de conflit entre Palestiniens et Israéliens.
 
« À quand remonte la dernière fois où nous avons eu un président qui a réellement poussé tous ces autres pays du Moyen-Orient à se tourner vers l'une de ces organisations terroristes comme le Hamas et à leur dire : « Vous devez accepter cet accord de paix. Vous devez cesser de tuer des gens » ? », a déclaré mardi le sénateur Mike Rounds (R-S.D.).
 
Joe Gould de POLITICO et Tim Rohn de WELT ont contribué à cet article. 
 
On attendra néanmoins le déroulement effectif de la première phase prévue par cet accord- c'est toujours la difficulté avec D. Trump qui, succès ou échec, noie de superlatifs vendeurs de promoteur tout ce qu'il fait- et surtout la suite beaucoup plus ardue à négocier.
 
Comme le rappelle The Economist ce matin, obtenir, comme prévu par la feuille de route de Trump, un gouvernement de Gaza sans un Hamas de surcroît désarmé semble très compliqué. L'accord de cette nuit est un bon début mais seulement un début à lire
 

Plan de paix pour Gaza : Tel-Aviv en fête après l’annonce de la libération des otages 

Des Israéliens dansent sur fond de musique techno, brandissant des drapeaux bleu et blanc et des drapeaux américains sur la place des otages à Tel-Aviv, où quelques milliers de personnes sont rassemblées jeudi matin pour fêter l’accord entre Israël et le Hamas.

Elles ont rejoint les familles d’otages, qui avaient commencé à célébrer la nouvelle tant attendue dans la nuit.

L’accord conclu dans le cadre des pourparlers de Charm el-Cheikh (Egypte) dans la nuit de mercredi à jeudi, et annoncé par le président américain Donald Trump, prévoit la libération de tous les otages et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Il n’y a pas de retransmission d’une éventuelle signature de l’accord prévue sur la place, mais des habitants sont venus pour partager leur émotion sur ce lieu devenu au fil des mois le centre névralgique du mouvement appelant au retour des captifs détenus depuis deux ans.

Le 7 octobre 2023, dans l’attaque sans précédant du mouvement islamiste Hamas qui a déclenché la guerre dévastatrice à Gaza, 251 personnes personnes avaient été enlevées dont 47 sont toujours otages et parmi eux au moins 25 sont mortes selon l’armée.

Sur la place, beaucoup arborent un autocollant sur lequel est inscrit «ils reviennent» avec un coeur jaune, rappel du ruban jaune devenu symbole des otages.

«We love Trump»

«On attend ce jour depuis 734 jours, on ne peut pas imaginer être ailleurs ce matin», déclare Laurence Yitzhak, 54 ans, originaire de Tel-Aviv.

«C’est une grande joie, un immense soulagement mêlé d’angoisse et de peine pour les familles qui n’ont pas eu ou qui ne vont pas avoir cette joie, c’est l’un des moments les plus israéliens que le pays ait pu vivre», ajoute-t-elle.

Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a fait le déplacement pour l’occasion. Il est venu «enlacer les familles», dit-il à l’AFP.

«We love Trump» («Nous aimons Trump»), indique une pancarte brandie par une femme grimée en Oncle Sam, en hommage au président américain à l’origine du plan pour Gaza et des pourparlers indirects en cours entre Israël et le Hamas.

Une fermeture éclair jaune couvre la bouche de cette femme, et ses bras sont liés par une corde.

A ses côtés, un homme en costume arbore lui un masque de Donald Trump et le ruban des otages.

Le Forum des familles d’otages a invité le président américain à rencontrer ses représentants durant son prochain séjour en Israël, attendu dimanche.

«Nous serions profondément honorés si vous pouviez nous rencontrer lors de votre prochaine visite en Israël. Ce serait sans doute l’une des plus grandes manifestations de soutien de l’histoire d’Israël envers un ami et un allié», a écrit le Forum dans un communiqué.

Michael BLUM

© Agence France-Presse

 

 
 
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