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octobre 27, 2025

Le président Javier Milei, des législatives réussies, des réformes à venir....

Milei News !!
 
 51% et plus de gauchistes vont être mécontent, certes bravo....cependant la démocratie est un système illibéral passer d'une idée à une autre, ou se situe la Liberté ? Des corrompus balayés d'un côté, pour d'autres ? Une sécession le serait !!
Le président Javier Milei a commenté la victoire de La Libertad Avanza : « À partir du 10 décembre, nous aurons 101 députés au lieu de 37, et au Sénat, nous passerons de 6 sénateurs à 20. Nous aurons le Congrès le plus réformateur de l'histoire de l'Argentine. »
 
  +5,2% de croissance en 2025  
chute de l’inflation de 288% à 32%  
pauvreté : 32% en 2025 vs 53% en 2024  
premier surplus budgétaire en 14 ans
 

 
Merci, Président @realDonaldTrump, de votre confiance envers le peuple argentin. Vous êtes un grand ami de la République argentine. Nos nations n'auraient jamais dû cesser d'être alliées. Notre peuple aspire à la liberté. Comptez sur moi pour défendre la civilisation occidentale, qui a sorti plus de 90 % de la population mondiale de la pauvreté.
MAGA 🇦🇷🤝🏼🇺🇸
 
📈 PIB : +7% au S1 2025 
📊 Chute de la pauvreté : de 50% à 29% 
📉 Déficit zéro en un mois ! 
📉 Baisse des dépenses publiques de 30% 
📊 Hausse des salaires réels 
📈Excédent budgétaire primaire de +2 % du PIB, une première en 123 ans. 
📉 Chute de l'inflation : de 25% à 2,4% par mois 
📉Hausse de 86,5 % des recettes fiscales 
📊Baisse de l'insécurité dans un climat de prospérité retrouvé 
👉 Découvrez l’étude complète de l'@ipourleprogres http://institutpourleprogres.org/mileisme
 

 

 

Excellent discours de Javier Milei, appelant à un large accord pour transformer le Pacte de mai en loi.

« Merci à tous les Argentins »
« Si vous pouviez voir à quel point l’Argentine est belle et à quel point le violet y est beau. »
« La liberté et le progrès commencent »
Je tiens à remercier Guillermo Francos, et surtout le Dr Bullrich et Luis Petri, car nous avons décidé de nous unir pour vaincre le populisme.
Au ministre Toto Caputo, à l'ancien ministre des Affaires étrangères Gerardo Whertein, au colosse Pablo Quirno, à la combattante infatigable qu'est Sandra Petovello et au colosse Federico Sturzenegger, au reste des ministres, à Martín Menem, María Ibarzabal, Manuel Adorni, et aux architectes Santiago Caputo et Karina Milei.
« Pendant les deux premières années, nous avons évité de tomber dans le précipice. »
Au cours des deux prochaines années, nous poursuivrons le chemin des réformes pour rendre à l’Argentine sa grandeur.
« Nous sommes passés de 37 à 101 représentants au Congrès et de 6 à 20 sénateurs. »
« La grande Argentine sera grande pour tous »
Et nous pourrons parvenir à des accords fondamentaux au Congrès ! Nous pourrons nous asseoir avec la grande majorité des gouverneurs représentés au Congrès pour définir les fondements de l'Argentine. Nous transformerons le Pacte de mai en lois réformatrices.
« Les Argentins n’ont rien dit au populisme, plus de populisme. »
« La priorité sera d’offrir un avenir meilleur aux 47 millions d’Argentins. »
« Nous allons poursuivre les réformes qui sont encore nécessaires pour réaliser cet avenir. »
« Réfléchissons ensemble, cherchons des accords. Que Dieu bénisse le peuple argentin et que les forces du ciel soient avec nous. »
 
Président Milei
FÉLICITATIONS!!!!
 
 

La députée américaine María Elvira Salazar a félicité le président Javier Milei après sa victoire écrasante, affirmant que « les forces du ciel sont avec lui » et que son triomphe démontre que la liberté et le marché sont la voie de la prospérité.
Salazar a qualifié Milei de « leader moral de l'hémisphère » et de symbole de la renaissance démocratique en Amérique latine.
 
 
Législatives Argentina !!
Milei gagnant sur toute l'Argentine !
 

 
 
 
"Aujourd'hui ont lieu des élections législatives cruciales en Argentine. Pour la survie de Milei et du libertarianisme.
 
Le parti de Milei a 37 députés et 7 sénateurs. Jusqu'ici ce nombre est insuffisant pour voter pleinement sa politique libertarienne.
 
Habilement, Milei a réussi à passer quelques textes depuis son élection de 2023, grâce à des alliances circonstanciées ainsi que l'utilisation de décrets d'urgence qui ne peuvent être contrées que par deux tiers des députés ce qui n'est pas encore arrivé.
 
Mais son insuffisance parlementaire lui empêche d'avoir les mains libres et lui a fait subir récemment deux échecs de ses véto pour empêcher l'opposition de voter des hausses de dépenses.
 
Sa défaite électorale à Buenos Aires ainsi que les budgets socialistes passés récemment, ont logiquement fait dérailler le pesos avec la confiance du marché dans sa capacité à redresser le pays.
 
Le prêt de 40 milliards de dollars de Trump pour sauver les réserves de devises et permettre au pesos de se stabiliser face au risque de pénurie hors impression monétaire, a temporisé la situation.
 
Mais si le parti de Milei, la libertad avanza, n'obtiens pas au moins un tiers des parlementaires aujourd'hui, soit 49 députés élus pour arriver à 86 et 18 sénateurs pour arriver à 24, alors il ne pourra qu'appliquer une faible partie de son programme.
 
Et la gauche pourra continuer son travail de sabotage de la politique libertarienne en passant des budgets déficitaires avec la droite, et ainsi aggraver la pauvreté des Argentins, pour régner en bons socialiste sur l'égalité dans la misère.
 

 
C'est donc un vrai test pour le libertarianisme aujourd'hui. 
Les peuples sont-ils capables de comprendre son fonctionnement et ses enjeux ? 
Acceptent-t-ils la radicalité et l'efficacité de sa liberté sans concessions ni mensonges ? 
Ou préfèrent-t-il le doux chant des sirènes de la dépense publique et de la stigmatisation des riches ?
 
Le traitement libertarien n'est administré qu'aux économies au bord de l'effondrement. C'est un remède dûr mais nécessaire, qui comme une chimio est efficace au bout de plusieurs années de lutte. Au-delà des quelques affaires qui touchent Javier Milei, c'est donc la survie de l'Argentine dont il est question.
 
Les dés sont ainsi jetés et rien n'est sûr pour le sort du libertarianisme en Argentine. Tout va se jouer aujourd'hui. Puisse le peuple argentin continuer d'ouvrir les yeux comme il a si bien su le faire en novembre 2023."
 
Libre Max
 
 

David Lisnard félicite Javier Milei pour sa victoire aux législatives. 
 
"Contrairement à ce qu’annonçaient les médias. La réalité a l’outrecuidance de contredire leur rabâchage propagandiste et le prêt à penser idéologique de leur entre-soi. 
Vive la LIBERTÉ !"

 


Milei présente les élections comme la confirmation de son modèle économique et moral, et rejette la responsabilité des difficultés actuelles sur le « torpillage » du Congrès et de la gauche.
 
 🗳️ 1. Lecture du résultat électoral Milei affirme que les Argentins ont « décidé de ne pas revenir au passé ». Selon lui, deux tiers du pays ont choisi un projet de prospérité et de liberté contre le modèle « socialiste » ou « kirchnériste », qu’il associe à Cuba ou au Venezuela. Il salue le rejet populaire d’un projet « destructeur ». 
 
📉 2. Situation économique et bilan Milei décrit l’économie héritée comme au bord de la catastrophe : un excédent monétaire dangereux, une inflation qui aurait pu exploser à 15 000 %, une situation pire, dit-il, que celle de 1975 ou de 1989. Il affirme que « le pire est passé » : L’économie, en récession au moment de son arrivée, aurait cessé de chuter dès avril. Le PIB se serait redressé (+6,6 % désaisonnalisé). L’inflation, bien qu’encore élevée (autour de 30 %), aurait été réduite de niveaux « apocalyptiques ». Il présente ce redressement comme une preuve de la validité de son programme d’austérité : baisse des dépenses publiques, équilibre budgétaire et désendettement. 
 
⚖️ 3. Le rôle du Congrès et le « torpillage » Selon Milei, la reprise a été stoppée par le sabotage du Congrès à majorité hostile. Les parlementaires auraient adopté une quarantaine de lois pour casser l’équilibre budgétaire, ce qui a fait grimper le riesgo país (le risque-pays) et bloqué le crédit, provoquant un frein brutal de l’activité. Il insiste : quand la politique ne gêne pas, l’économie se redresse ; quand elle s’en mêle, tout s’effondre. 
 
🧾 4. Les réformes à venir Trois réformes sont présentées comme prioritaires : Réforme fiscale : suppression d’une vingtaine d’impôts, baisse des taux, élargissement de la base pour réduire l’évasion. → Objectif : rendre au secteur privé 500 milliards $ d’ici 2031. Réforme du travail : maintien du système actuel pour ceux qui le veulent, mais création de contrats plus flexibles pour les travailleurs informels, afin de favoriser leur intégration et améliorer le financement des retraites. Réforme des retraites, en dernier, quand le système se sera stabilisé. Il affirme que ces mesures bénéficieront à tous sauf « à ceux qui veulent garder les Argentins en esclavage ». 
 
🤝 5. Alliances et futur gouvernement Milei reconnaît que son gouvernement devra désormais s’appuyer sur de nouvelles alliances au Congrès pour faire passer ses réformes. Il envisage d’intégrer au gouvernement des figures d’autres forces politiques « si cela sert à atteindre les résultats ». Il confirme la stabilité de son noyau dur : Karina Milei et Santiago Caputo restent ses principaux stratèges. Des changements de cabinet auront lieu, mais seulement après le 10 décembre, quand le nouveau Congrès sera en place. 
 
🧠 6. Message économique final Pour Milei, la remontée du peso, la baisse du risque-pays et la hausse des actions et des obligations confirment la confiance retrouvée des marchés. Il explique longuement que la tasa de interés (taux d’intérêt) reflète le « prix du temps » : plus le futur paraît incertain, plus ce prix monte. Selon lui, le retour de la confiance politique abaisse ce coût, relance le crédit et donc la croissance.
 
 

 

Milei triomphe aux élections Mid-Term : succès ultra-libéral ou mirage éphémère en argentine ?

Dans un revirement électoral spectaculaire, Javier Milei, le président argentin surnommé le « Messie à la tronçonneuse » pour ses coupes drastiques dans les dépenses publiques, a remporté une victoire éclatante lors des élections législatives du 26 octobre 2025.

Avec 41 % des voix, son parti La Libertad Avanza a vu son nombre de députés bondir de 37 à 101, marquant un « raz-de-marée » selon les observateurs.

Ce succès, célébré par des partisans comme une validation populaire de ses réformes ultra-libérales, intervient pourtant dans un contexte de controverses croissantes, incluant des incidents lors de ses voyages aux États-Unis et des critiques sur l’efficacité réelle de son modèle économique.

Alors que l’Argentine semble s’aligner davantage sur l’Occident, cette dynamique contraste avec la propension grandissante des pays non-occidentaux à s’émanciper du colonialisme et du néocolonialisme occidental.

Une victoire électorale inattendue

Le scrutin mid-term (mi-mandat) a surpris bien des analystes. Malgré les prédictions de déclin, Javier Milei a consolidé sa base électorale, prouvant que sa « tronçonneuse » – symbole de ses coupes budgétaires radicales – reste « ultra-populaire ». Comme l’a déclaré un commentateur sur les réseaux sociaux, « Malgré les efforts de désinformation des médias subventionnés, Milei remporte un raz-de-marée électoral ». Cette performance électorale intervient après plus de 300 mesures ultra-libérales mises en place depuis son élection en décembre 2023, incluant la dérégulation massive, la privatisation et l’élimination des subventions pour l’énergie, les transports et les services de base. Des milliers d’emplois publics ont été supprimés, et les prestations sociales drastiquement réduites, dans l’objectif de retirer l’État pour libérer les forces du marché.

Cette victoire est d’autant plus remarquable qu’elle défie les critiques internationales et domestiques. Des figures médiatiques françaises, par exemple, avaient prédit la fin de Milei il y a encore deux semaines, mais les résultats prouvent le contraire. Les partisans y voient une approbation populaire : « Viva la libertad, carajo ! » (Vive la liberté, bon sang !), comme le clament les soutiens du président.

Les ombres sur l’expérience ultra-libérale

Pourtant, derrière ce triomphe électoral, l’expérience mileiste montre des signes de vacillement. L’inflation a certes chuté de près de 300 % en avril 2024 à environ 34 % à l’été 2025, et le budget a été équilibré grâce à des prêts du FMI dépassant 40 milliards de dollars. Mais ces gains masquent une réalité économique sombre : le PIB a reculé de près de 4 % en 2024, contrastant avec la croissance du Brésil voisin. Les secteurs industriels, comme les plastiques et le caoutchouc, ont vu leur production chuter jusqu’à 25 %, tandis que le peso surévalué a forcé la banque centrale à dépenser 1,1 milliard de dollars en trois jours pour le soutenir. Les réserves en devises étrangères ont fondu à environ 5 milliards de dollars, et la fuite des capitaux s’intensifie.

Socialement, la pauvreté continue d’augmenter, et les conditions d’approvisionnement dans les zones péri-urbaines se dégradent. La polarisation politique s’aggrave, Milei manquant de majorité au Congrès et devant diluer ses décrets. Un scandale de corruption impliquant sa sœur Karina et des rejets parlementaires de coupes budgétaires ont fait chuter sa popularité sous les 40 %. Des mesures d’urgence, comme des allégements fiscaux pour les exportations agricoles, ont été introduites pour stabiliser la situation.

Incidents aux États-Unis : symbole de dépendance ?

Les voyages récents de Milei aux États-Unis – le onzième depuis son mandat – illustrent cette vulnérabilité. En quête de soutien financier, il a obtenu des promesses du secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, incluant des lignes de swap (accords conclus entre deux banques centrales permettant au pays récipiendaire d’obtenir des liquidités dans la devise du pays émetteur.) et des achats d’obligations argentines. « Toutes les options sont sur la table », a déclaré Bessent. Mais cette aide suscite des débats : la sénatrice Elizabeth Warren a averti contre un sauvetage « aux dépens du peuple américain ». Des économistes critiquent ce soutien, arguant qu’il empêche une dévaluation nécessaire du peso et ne résout pas les problèmes structurels.

Pire, ces voyages ont été marqués par des incidents violents. Lors d’un événement de campagne en août 2025 près de Buenos Aires, Milei a été évacué d’urgence après que des manifestants lui ont lancé des pierres, l’accusant de corruption. Une vidéo circulant montre le président, en veste de cuir, entouré de sécurité dans une porte tournante, face à une foule hostile pointant du doigt et criant, illustrant la tension croissante. Des manifestations similaires à Córdoba l’ont vu accusé de « trahir les Argentins » au profit d’intérêts étrangers.

Ces événements soulignent un fossé entre la base électorale de Milei et une opposition grandissante, qui voit dans son alignement sur Washington une forme de dépendance néocoloniale.

La propension des pays non-occidentaux à s’émanciper du colonialisme occidental

Ce rapprochement de l’Argentine avec les États-Unis contraste avec une tendance globale : la propension croissante des pays non-occidentaux à s’émanciper du colonialisme et du néocolonialisme occidental. Historiquement, la décolonisation post-1945 a vu des nations africaines et asiatiques gagner leur indépendance formelle, mais souvent sous des formes néocoloniales, comme les « indépendances néocoloniales » de 1960 en Afrique, où la France et d’autres puissances maintenaient une influence économique via des accords biaisés.

Des exemples récents illustrent cette émancipation. En Afrique de l’Ouest, des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rompu avec l’influence française, expulsant les troupes et se tournant vers la Russie ou la Chine pour des partenariats plus équilibrés, rejetant l’ « obsession anticoloniale » qui, selon certains, retarde le développement mais permet une souveraineté réelle. L’expansion des BRICS, incluant l’Égypte, l’Éthiopie et l’Iran en 2024, symbolise ce virage vers un multilatéralisme non-occidental, défiant la domination du dollar et des institutions comme le FMI. En Amérique latine, des nations comme le Venezuela et la Bolivie ont nationalisé des ressources pour briser les chaînes néocoloniales, tandis que l’Afrique du Sud mène des actions contre Israël à la CIJ, affirmant une voix indépendante.

Cette dynamique met en lumière les limites du modèle mileiste : en cherchant l’aide occidentale, l’Argentine risque de perpétuer une dépendance, alors que le monde multipolaire encourage l’émancipation. Si les réserves en dollars s’épuisent et que l’hyperinflation menace, comme le prédisent les analystes, l’expérience ultra-libérale pourrait bien toucher à sa fin, forçant Javier Milei à réviser son cap.

https://multipol360.com/milei-triomphe-aux-elections-mid-term-succes-ultra-liberal-ou-mirage-ephemere-en-argentine/

 

 

octobre 24, 2025

Dossier Sarkozy ! Affaires et gouvernance...

Qu’il soit fautif ou non !
Qu’il soit un ex président ou non !
Que nous soyons contre ou non de ses idées politiques, partisanes…..
Que penser d'une incarcération alliée à une présomption d’innocence 
 
Emmanuel Macron serait-il fier de voir un de ses prédécesseurs incarcéré à la prison de la Santé ?
 
 

 
J’invite chacun à lire le positionnement ci-dessous de Pierre-Oliivier Sur, avocat pénaliste, ancien Bâtonnier du barreau de Paris, qui doit savoir mieux que beaucoup de journalistes, de politiciens et autres commentateurs, ce qu’il avance :
 
DÉBUT DE CITATION 
 
« Jamais une décision de justice n’aura été aussi critiquée que celle rendue le 25 septembre 2025 dans l’affaire Sarkozy. À ce titre, un faux adage est tombé : « On ne commente pas une décision de justice. »
Au contraire, on peut commenter, et même critiquer, sauf l’interdit de l’article 434-25 du code pénal : « Jeter le discrédit sur un acte ou une décision juridictionnelle dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance. » Autre limite, que l’actualité oblige malheureusement à rappeler : le respect qu’on doit aux magistrats et honte à ceux qui les menacent !
 
Un raisonnement conduit de façon brillante, impeccable et rigoureuse
Ceux qui auront le courage de lire les 380 pages du jugement Sarkozy conviendront que le raisonnement est conduit de façon brillante, impeccable et rigoureuse jusqu’à une terrible sortie de route au dernier virage, page 362.
 
Rigoureuse, l’appréciation du document Mediapart, à l’origine de l’affaire : « le plus probable est que ce document soit un faux » (page 329 du jugement). Mais si ce faux est le premier maillon de la chaîne de procédure, alors « par contagion », comme dit la jurisprudence pénale constante, ce sont l’ensemble des actes subséquents du dossier qui devraient s’écrouler. C’est-à-dire les 73 tomes. Mais ce moyen de nullité par contagion ne pouvait être plaidé en première instance – et pour cause : c’est le jugement qui établit la fausseté du document.
 
Quoi qu’il en soit, à défaut de nullité en la forme, des relaxes au fond suivent et s’enchaînent naturellement pour Nicolas Sarkozy. Relaxe sur le financement illégal de campagne électorale. Relaxe sur la corruption passive. Et relaxe sur le recel de détournement de fonds.
 
 
 
Association de malfaiteur, une qualification très controversée
Mais il y a tout de même une condamnation à la ramasse comme on dit, d’habitude réservée aux seconds couteaux qui ne sont ni auteurs ni complices. Une condamnation pour « association de malfaiteurs ». Convenons que le mot « malfaiteur » choque en tant que qualification juridique, dans le cadre politique et financier voire républicain de cette affaire, sauf à alimenter le populisme dont la justice est normalement aux antipodes.
 
Au-delà de l’appréciation de cet effet d’annonce pénal, qui brouille la vérité vraie pour le grand public, l’infraction d’association de malfaiteurs choque en elle-même tous les juristes, par l’imprécision de ses éléments constitutifs au point que le grand Badinter l’avait supprimée (loi du 10 juin 1983).
 
On sent qu’on arrive ici, dans le jugement Sarkozy à la terrible sortie de route ! En effet, après 360 pages d’un jugement dont nous avons dit qu’il avait été conduit de façon impeccable et rigoureuse jusqu’alors, voici le virage serré en épingle à cheveux, qui fait voler en éclat, en une fraction de seconde, l’ensemble de la construction juridique. Soudain, en quelques lignes, il est dit que Nicolas Sarkozy aurait « laissé ses plus proches collaborateurs (commettre les délits poursuivis) » (page 362 du jugement), puisqu’il aurait « avalisé »…
 
 
Désinvolture soudaine dans l’écriture
Mais le mot « avalisé » n’est pas un terme juridique. On ne le rencontre pas d’habitude dans une décision de justice, en tout cas pour qualifier intentionnellement un passage à l’acte ou même la préparation d’une infraction. Or, le mot « avalisé » est deux fois répété en page 376 du jugement.
 
Ici, le commentateur rompu de pénal se dit que les termes employés, la désinvolture soudaine dans l’écriture, en un mot le changement de ton, laissent comprendre une discontinuité dans le raisonnement collégial et peut-être même une rupture.
 
En effet, une incarcération avant le jugement définitif, ne peut être une « peine » à proprement parler, mais l’expression d’une « mesure de sûreté », pour mettre à l’ombre ceux qui risqueraient de menacer la sécurité publique ou qui seraient tentés de fuir la justice. Telle est la raison pour laquelle la plupart des jugements au pénal sont assortis de cette exécution provisoire.
 
Mais presque tous évidemment concernent la délinquance de droit commun et non pas les infractions financières et politiques pour lesquelles les mesures de sûreté ne sont pas nécessaires. Ce sera le débat sur la demande de mise en liberté et les critères de l’article 144 du code de procédure pénale. (…) ».
 
FIN DE CITATION
 
 

Sarkozy, la justice et les faits : un rappel nécessaire
 
1/Avant de parler d’“ambivalence” ou d’injustice, il faut revenir aux faits.
Nicolas Sarkozy n’est pas incarcéré pour ses idées, mais pour des faits précis, documentés, jugés à plusieurs reprises et confirmés par la Cour d’appel, voire la Cour de cassation.
 
2/Trois affaires principales sont à distinguer :
• Affaire Bismuth (écoutes) : corruption et trafic d’influence avec son avocat Thierry Herzog pour obtenir des informations d’un magistrat.
👉 Condamné à 3 ans dont 1 an ferme. Peine confirmée en appel et par la Cour de cassation (mars 2024).
• Affaire Bygmalion : financement illégal de la campagne de 2012 via des fausses factures et un dépassement colossal du plafond légal (près de 43 millions d’euros).
👉 Condamné à 1 an de prison ferme en appel en 2023.
• Affaire Kadhafi (en cours d’instruction) : soupçons de financement libyen de la campagne de 2007.
👉 Mis en examen pour corruption passive, association de malfaiteurs et financement illégal.
 
3/ Pierre-Olivier Sur feint d’oublier que ces décisions ne reposent pas sur “une sortie de route” ou un “faux Mediapart”, mais sur des preuves croisées, des aveux partiels, des écoutes légales, des factures, et des montages financiers établis.
 
4/Quand il parle d’“association de malfaiteurs” comme d’une qualification “choquante”, il oublie que cette notion n’a pas été supprimée, elle a été réintroduite pour lutter contre les réseaux de criminalité économique et politique.
Et qu’ici, les juges ont estimé que Sarkozy avait coordonné et validé un système frauduleux, non qu’il en était victime.
 
5/ Quant à la détention, elle n’est pas une “honte” nationale.
Elle montre que la justice française traite enfin les puissants comme les autres, après des décennies d’impunité politique.
Sarkozy n’est pas un prisonnier politique, il est un ancien président condamné comme n’importe quel citoyen ayant corrompu la justice, triché sur ses comptes et menti sous serment.
 
6/ La véritable honte, ce n’est pas qu’un ex-président soit incarcéré.
C’est qu’on ait mis tant de temps à faire respecter la loi face à l’un des hommes les plus puissants de la République.

David Rybak

 

Voici la réalité concernant le dossier Kadhafi - Sarkozy. Les peines de la justice ne concernent pas seulement Maître Sarkozy, un audimat oublié pour les auteurs condamnés au sein de ce dossier, nonobstant ceux non condamnés.
 
Affaire Sarkosy ,
Alors que tous les yeux sont tournés sur la pauvre "victime " Nicolas Sarkosy , La aussi pauvre Carla ,et les pauvres chérubins Sarkosy ,dont la fille s'expose il y a 2 jours à moitié nue ,avec vue sur la tour Eiffel , En criant tous à l'injustice ,oups On n'oublie que d'autres personnes dans cette affaire ont été lourdement condamnées ,avec des grosses peines de prison et des très lourdes amendes .
Hélas ces personnes sont bien moins connues et ne profitent pas de ce feuilleton rocambolesque ,qui ressemble plus à un feuilleton de Dallas ou Santa Barbara que un jugement lambda .
 
Alexandre Djouhri condamné à six ans de prison
L’intermédiaire, présent à l’audience, a été condamné à six ans de prison, 3 millions d’euros d’amende et une interdiction de gérer de quinze ans avec exécution provisoire. « Vous habitez à l’étranger, vous avez eu une stratégie de fuite », a déclaré la présidente du tribunal, qui a prononcé un mandat de dépôt à son encontre. Le PNF avait requis cinq ans de prison, 4 millions d’euros d’amende et cinq ans d’interdiction de gérer à son encontre.
 
Wahib Nacer condamné à quatre ans de prison
Le banquier suisse a été condamné à quatre ans de prison avec mandat de dépôt, une amende de 2 millions d’euros et une interdiction de gérer une entreprise pendant cinq ans avec exécution provisoire.
Le tribunal « estime que [son] rôle a été central dans le montage financier des flux en cause », a déclaré la présidente au Franco-Djiboutien, présent à la barre. Elle a noté sa « stratégie d’évitement » pendant la procédure. Conformément aux réquisitions du parquet, le tribunal a aussi prononcé la confiscation de ses trois contrats d’assurance-vie (428 000 euros) et de sa voiture (13 200 euros). Le tribunal a prononcé à son encontre un mandat de dépôt, demandant aux policiers de se tenir à proximité de lui.
 

 
 
Khaled Bugshan condamné à trois ans de prison
L’homme d’affaires saoudien a été condamné à trois ans de prison et 4 millions d’euros d’amende, ainsi qu’à une interdiction de gérer de dix ans, avec exécution provisoire. Le Parquet national financier avait requis trois ans de prison, dont un avec sursis, et 4 millions d’euros d’amende. Le tribunal a aussi délivré un mandat d’arrêt contre lui, notant qu’il « a eu pendant l’instruction une position fuyante ».
 
Bechir Saleh condamné à cinq ans de prison
L’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi a été condamné à cinq ans de prison et 4 millions d’euros d’amende. Le tribunal a également prononcé une interdiction de gérer de quinze ans, avec exécution provisoire, ainsi qu’un mandat d’arrêt. Le parquet avait requis contre lui six ans de prison et 4 millions d’euros d’amende.
 
Dix-huit mois d’emprisonnement pour Sivajothi Rajendram
L’avocat malaisien Sivajothi Rajendram a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement, une amende de 100 000 euros. Un mandat d’arrêt a été délivré contre lui. Selon certaines informations transmises par le ministère de la justice, M. Rajendram serait mort il y a trois ans.
 
Exctinction des poursuites pour Thierry Gaubert et Ziad Takieddine ; relaxe pour trois personnes
Concernant Thierry Gaubert, pour lequel le parquet avait requis trois ans de prison, 150 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, le tribunal a prononcé une « extinction des poursuites ».
 
Le tribunal correctionnel a également constaté l’extinction de l’action publique concernant l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mort il y a quelques semaines à l’âge de 75 ans au Liban, où il s’était réfugié en 2020. Mais son nom est souvent revenu lors de la lecture du jugement, le tribunal considérant que cet homme, qui avait été l’un des accusateurs les plus virulents de Nicolas Sarkozy, était l’un des acteurs de l’association de malfaiteurs reprochée à l’ancien président et ses proches.
 
Trois personnes ont par ailleurs été relaxées totalement dans le dossier : Eric Woerth, ancien ministre du travail et du budget sous Nicolas Sarkozy, et qui fut le trésorier de sa campagne présidentielle de 2007 ; Edouard Ullmo, un ancien vice-président exécutif d’Airbus, et Ahmed Bugshan, cousin de Khalid .
 
Voilà vous savez à peu près tout .
Belle fin de journée 
 
Votre serviteur
Franck Mazalon
 

 
Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent SAILLY
 
@Nicolas Baverez (Le Figaro) analyse la décision du tribunal judiciaire de Paris condamnant Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, dont un an ferme, pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Relaxé des chefs de corruption passive, recel de détournement de fonds publics et financement illégal, l’ancien président est incarcéré sans recours suspensif, en vertu d’une exécution provisoire.
 
Nicolas Baverez critique la décision sur plusieurs plans. Il souligne que le jugement, long de 380 pages, est peu lu et repose sur des éléments peu probants : les témoignages des anciens dignitaires libyens et de Ziad Takieddine sont incohérents, indirects ou mensongers, et la note publiée par Mediapart est un faux. Le tribunal reconnaît l’absence d’actes directs de Nicolas Sarkozy, mais lui reproche une abstention fautive, estimant qu’il a laissé ses proches agir en son nom.
 
L’auteur dénonce une violation du principe de séparation des pouvoirs, le tribunal s’étant prononcé sur la politique étrangère de la France, pourtant couverte par l’immunité présidentielle. Il conteste également la compétence du tribunal, qui aurait dû céder place à la Cour de justice de la République pour juger des actes ministériels.
 
Enfin, Nicolas Baverez critique la logique de la peine, fondée sur l’exemplarité plutôt que sur la nécessité juridique. Il y voit une dérive vers une justice morale, qui affaiblit la présomption d’innocence et compromet le droit à l’appel, en exposant Nicolas Sarkozy à une incarcération immédiate sans justification objective.
 

 
 
Traité de Lisbonne : quand le "non" des Français a été contourné
 
Sarkozy c'est ça, si la France n'est plus souveraine c'est de sa faute , non !
Les français ont la mémoire courte
 
En 2005, les Français ont été appelés à se prononcer par référendum sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe.
Le résultat fut sans ambiguïté : 54,68 % ont voté "non". C’était un refus démocratique, net, du projet proposé par les institutions européennes et soutenu par la majorité de la classe politique.
Pourtant, en 2007, à peine deux ans plus tard, le Traité de Lisbonne est signé. Son contenu, largement similaire à celui rejeté par référendum, est alors ratifié non pas par le peuple, mais par le Parlement, après une révision constitutionnelle votée à Versailles.
 
Ce passage en force a marqué un tournant. Beaucoup de Français ont alors eu le sentiment que leur voix avait été ignorée, voire méprisée. Le processus démocratique semblait avoir été contourné au nom de l’"efficacité" européenne.
Depuis, cet épisode continue de nourrir une profonde défiance vis-à-vis des institutions européennes et des élites politiques nationales. Car au-delà du fond du traité, c’est la forme qui a choqué :
Le refus du peuple a été balayé,
La ratification s’est faite sans nouveau référendum,
Et le lien entre citoyens et décisions européennes s’est encore distendu.
 
Le Traité de Lisbonne reste aujourd’hui un symbole : celui d’un moment où la démocratie a été mise entre parenthèses. Il interroge encore : à quoi sert le vote populaire si le pouvoir peut passer outre ?
Le Traité de Lisbonne, entré en vigueur en 2009, a renforcé les pouvoirs de l’Union européenne. Il a donné plus de poids à la Commission européenne, au Parlement européen, mais aussi au Conseil européen, en facilitant les prises de décision à la majorité qualifiée (et non plus à l’unanimité).
Il a aussi permis à l’UE d’intervenir dans davantage de domaines : justice, immigration, économie, politique étrangère, etc.
 
Enfin, il a accordé une valeur juridique contraignante à la Charte des droits fondamentaux, rendant certaines décisions nationales plus difficilement opposables au droit européen.
En résumé : le Traité de Lisbonne a accru les compétences de l’Union, souvent au détriment de la souveraineté des États membres, dont la France
 
Alexandre Legrand

 

Réaction de David Lisnard à la condamnation de Nicolas Sarkozy.
 
Sans omettre ses "casseroles" voire pseudo litiges ?
Les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy : 

 

 
🔴 Affaire des écoutes/corruption : définitivement condamné à 3 ans de prison/1 ferme
🔴 Affaire Bygmalion/financement illégal en 2012 : condamné en appel à 1 an de prison/6 mois ferme. Pourvoi en cassation
🟠 Rétractation de Takkiedine
🟠 Qatargate
🟠 Lagardère-Qatar
🟠 Affaire russe Reso-Garantia/virement 500 000€
🟢 Affaire Bettencourt : non-lieu
🟢 Pénalités comptes de campagne : non-lieu
🟢 Crédit lyonnais : immunité présidentielle
🟢 Sondages : immunité présidentielle
🟢 Affaire Karachi : témoin
🟢 Hors de cause
🟠 En cours
🔴 Condamnations
 
 
Il a raison sur l'extrait copié ici. Mais il est dommage qu'il n'en tire pas les conséquences. Qu'il n'ose pas dire que le mal n'est pas tant dans cette justice désormais pourrie, mais dans ce pouvoir législatif qui est la source active de ce pourrissement - et de tout notre pourrissement. Qu'il n'ose pas dire que nous n'avons aucun besoin de législation, en fait, puisque le droit naturel suffit. Que nous n'avons pas besoin de la démocratie pour vivre en paix et ensemble. Bien au contraire...

Stéphane Geyres



 
LR et Sarko !!
 
Quand je vois certains se réjouir de l’incarcération de Nicolas Sarkozy, j’ai honte.
 
Honte de cette bassesse, de ce déchaînement de sarcasmes dignes d’un comptoir de bistrot.
Comment peut-on se réjouir d’un tel spectacle ? D’une humiliation nationale ?
 
Ce climat de médiocrité, alimenté par la jalousie, l’ignorance et la haine de soi, nourrit la fabrique d’idiots utiles, ces esprits dociles qui applaudissent sans comprendre qu’ils participent au déclin du pays.
 
Mettre un ancien chef d’État derrière les barreaux sans preuve irréfutable, c’est piétiner la justice.
Et pourtant, beaucoup s’en félicitent, comme si la vengeance remplaçait la vérité.
La France, jadis respectée, devient la risée du monde.
 
Nous glissons, lentement mais sûrement, vers une dictature de la bien-pensance, où l’on célèbre la chute de ceux qui ont servi le pays plutôt que de s’interroger sur les dérives d’un système à bout de souffle.
 
Alain Soullier


 


septembre 09, 2025

Alors dissolution ou pas ?

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif),

 "Ce soir j'ai entendu sur tous les plateaux qu'en cas de dissolution "il n'y aurait pas de majorité absolue", ce qui ne "changerait rien". Cette affirmation me semble semble insuffisante à écarter la dissolution pour plusieurs raisons :


Ce raisonnement ne prend pas en compte l'affaiblissement très important des Macronistes que le léger renforcement de LR ne compense pas. Il faudrait que les deux s'allient quasi systématiquement dès le 1er tour pour avoir un candidat au second tour (ne se qualifient que les candidats ayant atteint 12,5% des inscrits). Ce n'était pas le cas en 2024.

- Ce raisonnement part du principe que le "front républicain" va fonctionner une fois encore. C'est à dire une politique de désistements mutuels systématiques entre candidats du NFP et candidats du Socle Commun qui cette fois devrait donc, évidemment, intégrer LR (ce que LR n'a jamais systématisé en 2024) ET des électeurs qui obéissent à l'injonction malgré l'évidence du blocage total généré par cette politique depuis 2024. De plus, alors que ce "front" avait avant tout profité à Ensemble en 2024, cette fois-ci, il profiterait beaucoup plus au #NFP, ce qui le rendrait plus difficile à mettre en oeuvre pour #LR.

Si majorité absolue il n'y avait pas (ce qui est possible) tout indique que la Droite et la Gauche se renforceraient tout de même significativement, principalement au détriment du Centre. En soi, ça pourrait suffire à redéfinir beaucoup de stratégies d'alliances. Le Centre n'aurait sans doute plus les moyens de gouverner, ce qui accélérerait sa cassure en deux. Cet affaiblissement du socle commun serait bénéfique aux institutions, en rétablissant le clivage gauche/droite sans lequel celles-ci ne fonctionnent pas. La 5R ne prévoit pas la tripolarisation. En conclusion, non, la dissolution ne changerait pas rien. Elle serait un pas de plus vers le retour à la normale. Ceux qui s'opposent à la dissolution pour cette raison sont précisément ceux qui veulent continuer à bloquer le pays pour conserver leurs postes."  

« Si la digue saute, le gros avalera le petit. Et le petit c'est nous. » Les LR bloquent le pays en portant la Macronie à bout de bras juste parce que quelques cadres ont décidé qu'ils ne pouvaient pas perdre leur place au premier rang

Guillaume KIEFER 

 

"Le président de la République, notamment par sa décision absurde de dissoudre l’Assemblée Nationale en juin 2024, est le premier responsable du blocage politique du pays. Il apparaît impossible, compte tenu de l’urgence financière, économique, sécuritaire, migratoire, éducative de la France de laisser la situation s’enkyster. 

De Gaulle avait su prendre ses responsabilités, respecter les institutions et la voix populaire. Au président actuel de prendre acte de la réalité et d’en tirer les conclusions, avec sens de l’Etat et des responsabilités.

Les Français veulent une dissolution de l'Assemblée Nationale. Ils sont 61% à la souhaiter (+11 points par rapport à juillet).


 Quelle est l’autre sortie possible du blocage ? 

Quel est l’autre moyen de remettre la France sur les rails du XXIème siècle ? 

Il est plus que temps de régénérer notre démocratie, de remettre les choses dans l’ordre. De choisir un président de la république puis un parlement, de changer de dirigeants et de politique, de refuser les arrangements qui prolongent cet échec, d’#enfinir avec la caste. De mener le projet méthodique et radical élaboré par @Nouv_Energie de redressement national par la réforme de l’Etat, de prospérité par la liberté, de sécurité par l’autorité pour l’ordre juste, d’instruction qualitative par une école libérée de l’égalitarisme et de l’idéologie wokiste. L’Etat providence ne peut plus être financé, il est derrière nous : vivement l’Etat performance, vivement @Nouv_Energie "

David LISNARD,


Vote de confiance : Chute du gouvernement Bayrou - Gouvernement technique » ou pour «un référendum ?


François Bayrou, dehors : au suivant !

Dans le jeu incessant des chaises musicales à Matignon, où les Premiers ministres se succèdent comme des pions éphémères sans jamais stabiliser le pouvoir, la chute de François Bayrou n’est que le dernier tour de piste d’une Ve République à bout de souffle et de partis politiques dévorés par leur propre appétit pour le pouvoir.

La chute du gouvernement de François Bayrou, survenue ce 8 septembre 2025 après un vote de confiance perdu à l’Assemblée nationale (194 voix pour, 364 contre), marque un tournant historique dans la Ve République. Nommé Premier ministre il y a seulement neuf mois, François Bayrou a été renversé dans un contexte de fragmentation parlementaire inédit, illustrant l’instabilité chronique du système politique français. Cet événement, le premier du genre où un vote de confiance sollicité par un Premier ministre aboutit à sa chute, n’est pas un aboutissement isolé mais le symptôme d’une accélération des crises : dissolution en 2024, motion de censure en décembre 2024 (la première depuis 1962), et désormais cinq Premiers ministres en moins de trois ans. Au-delà de cette instabilité, cet épisode révèle l’obsolescence potentielle de la Ve République et l’appétit insatiable des partis politiques, qui semblent avoir déserté leur rôle de représentation du peuple au profit de calculs électoraux et d’intérêts personnels.

 

Les scénarios possibles après la chute

Emmanuel Macron, confronté à une Assemblée divisée en trois blocs (Nouveau Front Populaire, coalition présidentielle et Rassemblement National), doit nommer un nouveau Premier ministre rapidement pour éviter un vide institutionnel. Des noms circulent déjà dans les médias : Sébastien Lecornu (ministre des Armées, proche de Brigitte Macron), Catherine Vautrin, Éric Lombard, ou même des figures comme Manuel Valls, Jean Castex ou Xavier Bertrand. Cependant, quel que soit le choix, il s’agira probablement d’un « tripatouillage politicien » sans révolution majeure, car le nouveau gouvernement devra affronter le débat budgétaire imminent pour 2026 (projet de loi de finances et de financement de la sécurité sociale – PLFSS).

Si un blocage budgétaire survient, plusieurs scénarios émergent :

Mise sous tutelle européenne : En cas de crise financière, la France pourrait se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE) et le Mécanisme européen de stabilité (MES), impliquant un plan de réformes imposé par la Commission européenne et les autres États de la zone euro, comme pour la Grèce en 2012. Cela signifierait une grave perte de souveraineté économique, avec une intervention possible du FMI en complément.

Activation de l’article 16 : Macron pourrait invoquer les pleins pouvoirs en cas de « situation grave », sans besoin d’approbation préalable du Parlement ou du Conseil constitutionnel (contrôle seulement après un mois). Ce scénario, théoriquement réservé aux crises exceptionnelles, pourrait être justifié par le chaos budgétaire ou des troubles sociaux.

Dissolution de l’Assemblée : Réclamée par le RN, elle pourrait mener à de nouvelles élections législatives. Cependant, le RN, avec environ 140 députés (alliés inclus), vise une majorité absolue (289 sièges) pour gouverner, un objectif ambitieux vu les sondages en baisse. Une nouvelle Assemblée similaire à l’actuelle pourrait justifier un recours à l’article 16, arguant d’une ingouvernabilité persistante. Dans ce cas, les souverainistes appellent à des candidatures unies pour éviter la dispersion.

Destitution de Macron (article 68) : Une motion de destitution, déposée par La France Insoumise le 23 septembre, pourrait être votée par le Parlement. Des pétitions circulent pour presser les députés, y compris ceux du RN, qui ont annoncé ne pas la soutenir « par respect pour l’institution présidentielle » – une position contestée, car Macron est accusé de la salir.

Événements inattendus : Un nouveau virus, une escalade en Ukraine, ou une crise financière (comme une dégradation de la note de crédit par Fitch le 12 septembre) pourraient rebattre les cartes, potentiellement menant à l’article 16 ou à une démission forcée de Macron, malgré ses déclarations contraires.


Ces scénarios soulignent une fenêtre d’opportunité pour une contestation accrue, avec des manifestations prévues le 10 septembre et une grève intersyndicale le 18, amplifiant la pression populaire.

L’obsolescence de la Ve république : un système à bout de souffle

La Ve République, conçue en 1958 pour assurer stabilité et autorité exécutive, semble aujourd’hui épuisée par une série de records historiques : impopularité massive du président et du Premier ministre, abstention record (52 % en 2022), et une instabilité parlementaire sans précédent depuis les élections de 2022 et 2024. Les outils constitutionnels, comme les motions de censure ou la destitution, sont sous-utilisés ou inefficaces, souvent bloqués par des calculs partisans plutôt que par un engagement pour le bien commun. Par exemple, des motions contre des réformes controversées (retraites en 2023) ont échoué faute d’union, illustrant comment le système favorise l’exécutif au détriment d’un contrôle parlementaire réel, notamment par l’utilisation abusive de l’article 49.3, employé à 28 reprises sous les deux quinquennats (1 + 27) d’Emmanuel Macron – un record sous la Ve République.

Cette obsolescence est exacerbée par la soumission à l’Union européenne, qui vide la souveraineté nationale via des traités imposés sans véritable débat. Le Conseil constitutionnel, perçu comme complaisant envers le pouvoir, valide des lois sécuritaires ou des réformes idéologiques (comme l’inscription de l’IVG en 2024), transformant la Constitution en outil de diversion plutôt qu’en cadre protecteur. Face à cela, des voix appellent à une VIe République, avec des mécanismes comme le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), la révocation des élus, ou des ateliers constituants citoyens pour réécrire les règles et restaurer la démocratie directe (voir ici et ici).


L’appétit sans fin des partis politiques : obsolètes et déconnectés

Les partis politiques, autrefois piliers de la démocratie, apparaissent aujourd’hui obsolètes, mus par un appétit insatiable pour le pouvoir qui les rend inaptes à leur mission.

Fragmentés et déconnectés du peuple, ils privilégient les postures médiatiques et les alliances opportunistes aux actions concrètes.
Le RN, autrefois antisystème, s’est normalisé : pro-européen, pro-OTAN, et désormais modéré sur l’immigration, il refuse de soutenir la destitution de Macron et peut même s’abstenir sur une motion de censure, sous prétexte de « responsabilité ». Le PS (1,75 % à la dernière présidentielle), craignant une dissolution qui lui coûterait des sièges avant les municipales de mars 2026, pourrait s’allier tacitement à Macron. Les Républicains sont perçus comme « vendus » à la macronie, tandis que LFI, bien qu’active dans l’opposition, manque de projet unifié avec une vision davantage idéologique que politique porté par la violence de ses affidés.

Cette déconnexion est amplifiée par une professionnalisation de la politique : élus issus de cercles élitistes, scandales récurrents, et un rejet populaire massif (68 % de votes protestataires en 2022). Les élections deviennent un « piège à cons« , légitimant un système où les partis exploitent les failles constitutionnelles sans représenter les aspirations populaires, comme la sortie de l’euro ou de l’UE (Frexit). Au lieu de cela, ils perpétuent un cycle de promesses vides, alimentant l’abstention et les mouvements protestataires (Gilets jaunes, paysans).


Vers une réforme ou une implosion ?

La chute de Bayrou n’est que le début d’une séquence historique accélérée, où l’instabilité pourrait mener à une crise financière ou institutionnelle majeure. Pour éviter l’implosion, il faut presser pour des réformes profondes : destitution, RIC, ou une nouvelle République. Les souverainistes appellent à une mobilisation massive – pétitions, manifestations, et rassemblements pour forcer les partis à redevenir des outils au service du peuple, plutôt que des machines à pouvoir obsolètes. Sans cela, la Ve République risque de s’effondrer sous le poids de ses propres contradictions, laissant la France face à un avenir incertain.

https://multipol360.com/francois-bayrou-dehors-au-suivant/

 

Sébastien Lecornu, l’homme du président, nommé Premier ministre

Seul survivant de l’an 2017, discret et fin manœuvrier, l’élu venu de la droite a habilement et patiemment préparé le terrain de son arrivée à Matignon.

Sébastien Lecornu filait des jours heureux à l'hôtel de Brienne. Au ministère des Armées depuis 2022, une longévité rare en ces temps instables, il pouvait allier ses deux passions de toujours : la politique et la chose militaire. Cultiver la discrétion, son tempérament naturel, et sa proximité avec le chef de l'État, qui lui vaut aujourd'hui d'être propulsé à Matignon.

À 39 ans, il devient le septième Premier ministre d'Emmanuel Macron – le quatrième en un an – dans un contexte chaotique. Déjà pressenti pour le poste à plusieurs reprises, il devait être nommé en décembre, avant que François Bayrou ne s'impose au président. Il était donc naturellement le suivant sur la liste, « la solution d'évidence », livre une ministre. Peu connu et identifié des Français, Sébastien Lecornu va devoir...

https://www.lepoint.fr/politique/sebastien-lecornu-l-homme-du-president-nomme-premier-ministre-09-09-2025-2598256_20.php?at_variante=Community%20Management

 

Son livre:



 


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