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novembre 14, 2025

L'effet LR de Wauquiez ? Allocation sociale unique : Sébastien Lecornu annonce un projet de loi pour décembre

Allocation sociale unique : Sébastien Lecornu annonce un projet de loi pour décembre

Au cours des Assises des départements de France à Albi, le Premier ministre a annoncé, vendredi 14 novembre, un projet de loi sur « l’allocation sociale unique » pour décembre 2025. 


 

Vers une allocation sociale unique dès 2026

À l'occasion des Assises des départements de France à Albi, vendredi 14 novembre 2025, le Premier ministre a annoncé le dépôt, en décembre, d’un projet de loi visant à créer une allocation sociale unique. Cette mesure permettra de regrouper plusieurs aides (comme la prime d’activité, le RSA et certaines aides au logement) en un seul versement, effectué à une date commune.
L’objectif : simplifier les démarches des bénéficiaires et améliorer la gestion des prestations sociales. 
 

Il est temps de proposer un véritable social.gouv.fr, au service des travailleurs sociaux et des départements, pour mieux accompagner chaque bénéficiaire.

Sébastien Lecornu - Premier ministre

 


 
Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres en décembre. Il ne vise pas à réduire les aides, mais à générer des économies de gestion, en évitant la multiplication des guichets. À l’ère du numérique, « il est invraisemblable que la France ne soit pas encore capable de proposer une allocation sociale unique », a-t-il souligné.

Clarification des compétences entre État et départements

Le Gouvernement entend faire des conseils départementaux la collectivité de référence en matière de solidarités, de santé de proximité et de logement. Parmi les pistes de travail :

Un financement à la hauteur des missions

Le Premier ministre a proposé d’adosser une part de la Contribution sociale généralisée (CSG)  aux départements, en cohérence avec leurs missions sociales et sanitaires. Une mesure pour passer d’une logique de compensation à une véritable autonomie budgétaire.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large : refonder les relations entre l’État et les territoires. Le Premier ministre appelle à une réforme de l’État adossée à un nouvel acte de décentralisation, concerté et progressif.
 

 

Sébastien Lecornu annonce un projet de loi en décembre pour créer une «allocation sociale unique»

Cette mesure, déjà évoquée par François Bayrou, est destinée à rapprocher plusieurs prestations sociales comme le RSA ou certaines aides au logement.

Le calendrier pour l’adoption d’une «allocation sociale unique» se précise. Le gouvernement déposera un projet de loi en décembre en faveur de cette mesure, réclamée principalement par la droite, a annoncé le premier ministre Sébastien Lecornu vendredi à Albi lors des Assises des Départements de France. «Cette aventure de l’allocation sociale unique va faire l’objet d’un projet de loi rapide, puisqu’il sera déposé au conseil des ministres au mois de décembre», a affirmé le premier ministre.

L’«allocation sociale unique» permet de «rapprocher la prime d’activité, le RSA et un certain nombre d’aides au logement», a précisé Sébastien Lecornu. Il a souligné la «capacité» de cette mesure «à faire des économies, non pas sur les bénéficiaires (...) mais tout simplement, évidemment, des économies de gestion», et à «réconcilier beaucoup de gens de sensibilités politiques différentes». «Il est temps d’enfin créer un vrai social.gouv.fr qui permet aux travailleurs sociaux» et aux départements en charge des aides sociales, «de pouvoir justement avoir un accompagnement personnalisé» des bénéficiaires, a-t-il ajouté.

Risque de potentiels «perdants»

Il s’agit d’une mesure chère au chef de file des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, qui préconise une «allocation sociale unique» plafonnée à «70% du Smic» afin de lutter contre l’«assistanat». Pour les associations de défense des plus précaires, l’idée d’une simplification et d’une harmonisation des bases des prestations sociales est une bonne chose en soi au vu du taux de non recours de certaines d’entre elles.

Mais il ne faut pas que cette réforme se fasse aux dépens des plus vulnérables, insistent-elles, mettant en garde contre la tentation d’une «harmonisation vers le bas». Ce risque de potentiels «perdants» avait été pointé en 2018 par France Stratégie, un organisme rattaché à Matignon, selon lequel la fusion de plusieurs prestations pourrait «à budget constant» entraîner une baisse de ressources pour 3,55 millions de ménages.

Cette réforme promise par Emmanuel Macron depuis 2018, relancée par les prédécesseurs de Sébastien Lecornu à Matignon, a vocation à rendre les prestations sociales plus lisibles mais ses contours sont pour l’heure encore flous. Fin 2024 Michel Barnier, alors Premier ministre, avait prévu de lancer en 2025 ce chantier, repris ensuite par François Bayrou, qui n’avait pas donné cependant son périmètre et les prestations concernées.

 

Corruption endémique en Ukraine !

La corruption endémique en Ukraine : un système tentaculaire qui ébranle le pouvoir 

L’Ukraine, souvent présentée comme un bastion de résistance face à l’agression russe, est minée par une corruption massive qui sape ses institutions et détourne des ressources vitales en temps de guerre.

Des scandales récents, impliquant des secteurs stratégiques comme l’énergie et la défense, révèlent un réseau d’oligarques, de hauts fonctionnaires et d’intermédiaires qui siphonnent des millions de dollars, au détriment de la population et de l’effort de guerre.

Ces affaires mettent en lumière des liens troubles entre le président Volodymyr Zelensky et des figures controversées comme Ihor Kolomoïsky, un oligarque influent entendu par le Bureau national anti-corruption (NABU) dans plusieurs enquêtes.

 

Un scandale géant dans l’énergie et la défense

Le 10 novembre 2025, le NABU a dévoilé l’opération « Midas » , une enquête de quinze mois qui a exposé un vaste système de corruption au sein d’Energoatom, l’agence publique d’énergie nucléaire ukrainienne, dont le chiffre d’affaires dépasse les 4 milliards d’euros annuels. Selon les autorités, une organisation criminelle de haut niveau extorquait des pots-de-vin représentant 10 à 15 % de la valeur des contrats passés avec des sous-traitants. Au total, environ 100 millions de dollars ont été blanchis via ce schéma, impliquant des perquisitions massives et plus de 1.000 heures d’écoutes téléphoniques. Les achats d’Energoatom n’étaient pas gérés par des fonctionnaires légitimes, mais par des acteurs externes sans mandat officiel, qui contrôlaient l’ensemble des opérations.

Parmi les figures centrales de ce scandale figure Timur Mindich, décrit comme le chef du groupe et ancien partenaire d’affaires de Zelensky.

Mindich, producteur de films et copropriétaire de la société de production Kvartal 95 – fondée par Zelensky –, a maintenu des liens étroits avec le président même après son élection en 2019. Des enregistrements du NABU capturent des conversations impliquant Mindich et d’autres, comme l’ancien ministre de l’Énergie Herman Halushchenko, dont le domicile a été perquisitionné.

Ce réseau s’étend également à la défense, où des allégations similaires de pots-de-vin massifs ont émergé, impliquant potentiellement des ministres comme Rustem Umerov, accusé d’avoir profité de contrats opaques.

Ce scandale n’est pas isolé : il s’inscrit dans une longue série de révélations qui érodent la crédibilité du gouvernement. En juillet 2025, le NABU a regagné son indépendance après des tentatives de contrôle par l’exécutif, soulignant les tensions internes autour de la lutte anti-corruption. Zelensky a réagi en appelant à des « mesures efficaces » et des « sanctions indispensables » , mais ces déclarations sonnent creux face à l’ampleur des faits et sa probable implication.

Les liens troubles entre Zelensky et Kolomoïsky

Au cœur de ces affaires se trouvent les connexions entre Zelensky et Ihor Kolomoïsky, un oligarque multimilliardaire dont l’influence sur la politique ukrainienne est notoire. Kolomoïsky, ancien propriétaire de la chaîne de télévision 1+1 où Zelensky animait son émission satirique Serviteur du peuple, a joué un rôle pivotal dans l’ascension politique de l’acteur devenu président. En 2019, Kolomoïsky a fourni un soutien financier et médiatique massif à la campagne de Zelensky, facilitant sa victoire écrasante. Mindich, impliqué dans le récent scandale d’Energoatom, aurait même servi d’intermédiaire pour introduire Zelensky à Kolomoïsky.

Kolomoïsky lui-même fait l’objet de multiples enquêtes pour corruption. En juillet 2025, le NABU a clôturé une investigation sur des accusations d’escroquerie et de blanchiment d’argent liées à la banque PrivatBank, dont il était copropriétaire. Un tribunal londonien l’a condamné à payer près de 2 milliards de dollars pour fraude, confirmant des allégations de détournement massif. Arrêté en 2023 pour fraude et blanchiment, Kolomoïsky reste en détention préventive, et a été entendu par le NABU dans le cadre de ces dossiers. Les Pandora Papers, révélés en 2021, ont exposé un réseau d’entreprises offshore co-détenues par Zelensky et ses proches, avec des liens indirects vers l’entourage de Kolomoïsky, alimentant les soupçons de conflits d’intérêts.

Ces relations soulèvent des questions sur l’engagement réel de Zelensky contre la corruption.

Élu sur une plateforme anti-oligarques, il a promulgué une loi de « dé-oligarchisation » en 2021, mais les critiques l’accusent de cibler sélectivement ses rivaux tout en protégeant ses alliés.

L’arrestation de Kolomoïsky en 2023 a été vue par certains comme une concession aux pressions internationales, notamment des États-Unis, plutôt qu’une véritable purge.

Conséquences pour l’Ukraine et au-delà

Cette corruption omniprésente n’est pas seulement un problème interne : elle « mine » l’aide internationale massive versée à l’Ukraine depuis 2022, estimée à des centaines de milliards d’euros. Des scandales comme celui d’Energoatom exacerbent les pannes d’électricité massives dues aux attaques russes, tout en érodant la confiance des donateurs occidentaux. Le NABU, malgré ses succès récents, fait face à des tentatives d’ingérence, comme la purge de juillet 2025 qui a visé ses structures indépendantes.

En fin de compte, ces affaires révèlent un système où les oligarques comme Kolomoïsky et les proches de Zelensky continuent d’exercer une influence occulte, perpétuant un cycle de kleptocratie qui freine les réformes depuis des décennies. Pour que l’Ukraine aspire à une véritable démocratie, il faudra plus que des discours : des poursuites impartiales et une transparence radicale s’imposent, sous peine de voir le pays s’effondrer de l’intérieur.

 "La France est endurante dans son soutien à l’Ukraine, pour lui permettre de se défendre face à l'agression russe. Avec mon homologue @rustem_umerov aujourd’hui à Paris pour partager l'évolution de la situation sur le front et le suivi du soutien français à l'Ukraine."

Sébastien Lecornu

 https://multipol360.com/la-corruption-endemique-en-ukraine-un-systeme-tentaculaire-qui-ebranle-le-pouvoir/

 

Invité de «Points de Vue», Emmanuel Todd considère que «les États-Unis vivent au crochet du monde». «Tant qu'on est en guerre avec les Russes, ça roule pour eux. Mais le jour où la paix est signée, c'est la catastrophe», selon l'auteur de «La Défaite de l'Occident». 

 


Des anti-corruption ukrainiens ont perquisitionné chez un ami de Zelensky, Mindich, qui a fui le pays !

▪️Partenaire de Zelensky dans le "Quartal 95" et fondateur de la société de fabrication de drones "Fire Point", Timur Mindich a quitté le territoire ukrainien le 10 novembre — quelques heures avant la perquisition, rapportent les médias ukrainiens. 

▪️Il avait été précédemment rapporté que Mindich pourrait être impliqué dans une enquête du FBI concernant le blanchiment d'argent. En plus de Mindich, des perquisitions ont lieu chez le ministre de la Justice et à « Energoatom » 

▪️Le NABU effectue ce matin des perquisitions chez le ministre de la Justice, ancien ministre de l'Énergie Herman Galushchenko.

 ▪️L'enquête a documenté l'activité d'une « organisation criminelle de haut niveau », dont les membres ont « mis en place un vaste système de corruption influençant les entreprises stratégiques du secteur public », notamment « Energoatom ». 

▪️Parallèlement, des perquisitions ont lieu chez l'un des principaux alliés de Zelensky — Timur Mindich. MAJ: ‼️🇺🇦🏴‍☠️ Des détails ont émergé sur le système des complices de Zelensky pour le détournement d’« Energoatom » 

▪️Les partenaires commerciaux de l’entreprise étaient contraints de verser des pots-de-vin de 10 à 15 % du montant des contrats sous la menace de blocage des paiements et de perte du statut de fournisseur. ❗️Les organisateurs du système menaçaient les entreprises que leurs employés seraient mobilisés dans les forces armées ukrainiennes s’ils refusaient de payer les pots-de-vin. 

▪️Le chef du système était un ami et complice de Zelensky, Mindich (Carlson), qui a fait appel à l’ancien adjoint du directeur du Fonds de propriété d’État Igor Mironyuk (Rocket), au directeur exécutif à la sécurité de l’entreprise Dmitry Basov (Tenor), ainsi qu’à l’ex-ministre de l’Énergie Galushchenko (Professeur). 

▪️En utilisant leurs relations officielles au ministère et dans l’entreprise publique, ils contrôlaient les décisions en matière de personnel, les processus d’achat et les flux financiers, jouant le rôle de « superviseurs ». 

▪️L’entreprise publique, avec un revenu annuel de plus de 200 milliards de hryvnias, était en réalité dirigée par des personnes extérieures qui assumaient le rôle de « superviseurs ». En avril 2023, le bureau anti-corruption ukrainien (NABU) a inscrit plusieurs suspects de l'affaire de l'usine portuaire d'Odessa sur une liste de personnes recherchées. L'un d'eux, Oleksandr Gorbunenko, a fui aux États-Unis quelques jours avant le début de l'opération, où il a obtenu la protection des réfugiés. Après l'appel du NABU en avril 2025, les autorités américaines l'ont arrêté alors qu'il tentait de prendre un vol pour Dubaï. Le FBI l'a ensuite libéré sous protection, ce qui suggère qu'il a accepté de coopérer — et lors de l'interrogatoire, le nom de Mindich aurait été évoqué. Une source des forces de l'ordre ukrainiennes a déclaré que Gorbunenko aurait probablement blanchi de l'argent via les mêmes schémas que d'autres impliqués dans le réseau de corruption de l'usine. Le FBI pourrait désormais enquêter non seulement sur Mindich mais aussi sur d'autres personnalités de haut niveau liées à ces schémas. À la veille des perquisitions dans les propriétés de Mindich, les frères Mykhailo et Oleksandr Zukerman — qui auraient géré ses opérations financières — ont quitté brusquement l'Ukraine, selon le député Zheleznyak. Les médias rapportent également que Mindich lui-même aurait fui le pays. Cette affaire pourrait sérieusement mettre en danger le cercle rapproché de Zelensky, exposant les dessous financiers de ses plus proches collaborateurs ‼️🇺🇦🏴‍☠️ De plus en plus de personnes impliquées dans un système de corruption autour de Zelensky sont dévoilées 

▪️Lors des perquisitions, 4 millions de dollars ont été saisis. 

▪️Ils étaient soigneusement emballés, avec des étiquettes à codes-barres et des inscriptions de villes américaines. 

▪️Des billets dans cet état ne peuvent être commandés directement des États-Unis que par des banques, et de très grandes. 

▪️Les enquêteurs pensent qu'ils ont été obtenus via la « Sense Bank » nationalisée par l'Ukraine. 

▪️Le député ukrainien Zheleznyak affirme que dans le schéma de Mindich et du bureau de Zelensky sont impliqués le président du conseil d'administration de la banque Stupak, le président du conseil de surveillance Gladishenko et le chef du service de sécurité Dovzhynets. 

▪️Le député indique qu'ils sont tous des hommes de Mindich. 

▪️De plus, selon Zheleznyak, sur les enregistrements de NABU, Vasily Vesely est mentionné - conseiller du conseil de surveillance de la banque, que les médias avaient auparavant qualifié de « superviseur » pour le bureau de Zelensky. 

Fabrice Ribère

 


“Économie parallèle”.

Le président ukrainien Zelensky dans la tourmente des Pandora Papers

Avec les Pandora Papers, les révélations pleuvent au sujet des sociétés offshore de Volodymyr Zelensky et de ses alliés politiques, écornant son image d’homme simple décidé à lutter contre les oligarques. Ce que l’opposition s’efforce de mettre à profit.

L’affaire, entend-on dans certains médias de Kiev, n’en serait qu’à ses débuts. Les Pandora Papers, annonce l’agence d’investigation journalistique ukrainienne Slidstvo Info, vont effectivement “ouvrir la boîte de Pandore au sujet de personnalités politiques actuelles et passées, et autres puissants de ce monde”.

Ces révélations concernent en particulier les “tractations commerciales secrètes de l’entourage du président Volodymyr Zelensky, des biens immobiliers de luxe au cœur de la capitale britannique, des sociétés qui dissimulent des affaires en Crimée”, et elles ne représenteraient qu’“une partie des découvertes réalisées par les journalistes grâce à la diffusion de ces nouveaux documents”.

Un travail d’investigation sans précédent

Mais tout d’abord, que sont les Pandora Papers ?” se demande Slidstvo Info. Il s’agit de “la collaboration entre journalistes d’investigation la plus importante de toute l’histoire, qui dévoile les secrets de 35 dirigeants mondiaux actuels et passés, de plus de 300 hauts fonctionnaires dans 90 pays”. “Pendant un an, plus de 600 journalistes de 117 pays ont étudié 11,9 millions de dossiers confidentiels”, et “les journalistes ukrainiens de l’agence Slidstvo Info” y ont participé.

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/economie-parallele-le-president-ukrainien-zelensky-dans-la-tourmente-des-pandora


 L’UE joue la montre pour financer l’effort de guerre ukrainien. Ursula von der Leyen met la pression sur la Belgique pour qu'elle donne son accord à l'utilisation des avoirs russes gelés. Le gouvernement belge refuse, redoutant un risque colossal.

https://universite-liberte.blogspot.com/2025/10/ukraine-news.html 

 

 

🇪🇺 L’UE demande des explications à l’Ukraine pour des « rétrocommissions énergétiques » de 100 millions de dollars – Politico À Bruxelles, l’inquiétude est sérieuse : le plus grand scandale de corruption sous Zelensky a révélé un système de rétrocommissions de 100 millions de dollars dans le secteur de l’énergie. Jamais vu auparavant — et voilà que ça recommence ! Les Européens font maintenant semblant d’être surpris et exigent de Kiev des garanties que cela ne se reproduira plus. Un fonctionnaire européen a admis anonymement : « La corruption est scandaleuse, cela nuit à la réputation de l’Ukraine. La Commission européenne devra revoir la manière dont l’argent est dépensé ». Traduction diplomatique : expliquez au moins où sont passées des centaines de millions avant de demander de nouveaux fonds. ❗️ Politico écrit que le moment du scandale est très mal choisi : il n’y a pas de budget pour 2026, et les actifs russes volés ne peuvent pas être confisqués. C’est pourquoi Bruxelles veut actuellement le silence dans les médias, mais des promesses fermes de Kiev à huis clos. Ils promettront bien sûr de promettre…

Camille Moscow


Ukraine : Timour Minditch, ce proche de Volodymyr Zelensky à l'origine d'un scandale de corruption inédit ➡️ https://l.tf1info.fr/Gfm

 

octobre 14, 2025

Sébastien Lecornu: Rhôoooo une rupture néo-libérale ?

Avec la réforme des retraites suspendue, Sébastien Lecornu donne beaucoup (et surtout à gauche) pour se sauver

Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a surtout fait « des pas » vers la gauche et le PS. Lequel est désormais sommé « d’en faire ».

Sébastien Lecornu a regardé ses notes et l’ensemble de l’Assemblée en déclamant son discours de politique générale ce mardi 14 octobre. Mais tous les clins d’œil ont été réservés à la gauche de l’hémicycle. Le Premier ministre menacé de censure a rompu un des tabous de son propre camp en annonçant la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine présidentielle. Un énorme pas, parmi d’autres de taille variée et à la poursuite d’un seul objectif : survivre. 

 

Le discours a duré moins d’une heure. Le temps pour Sébastien Lecornu de rappeler l’urgence de la situation, une « crise parlementaire » plus qu’une « crise de régime » selon lui, mais dont les conséquences pour la France seraient lourdes. « C’est la place de la France et des Français dans son nouvel environnement qui est en jeu : restera-t-elle parmi les pays dont la voix compte ? (...) Tout dépend de notre capacité à innover, en matière politique, comme sociale, comme économique et scientifique. »

Tout en assumant de ne pas faire une déclaration de politique générale « convenue » sans annonces concrètes, le chef du gouvernement a promis des débats et des textes à venir sur « les moyens à allouer pour l’écologie, la sécurité, l’Éducation, le logement, les collectivités locales, la culture, l’agriculture, nos services publics ». Il s’est également engagé à poursuivre l’augmentation du budget dans « la police, la justice, la sécurité ». Il a enfin redit sa volonté de réduire le déficit public, en sabrant dans les dépenses de l’État à propos desquelles « on peut faire beaucoup », érigé le projet de loi contre les fraudes sociales et fiscales comme une priorité…

 


 

Les 3 conditions du PS remplies

Message reçu à droite. « Vous avez su envoyer des signaux » a salué Laurent Wauquiez en prenant la parole pour son groupe Droite Républicaine. Son approbation était de toute façon déjà acquise : avant la déclaration du Premier ministre, le député de Haute-Loire avait passé consigne à ses troupes de ne pas voter la censure. Au nom de la « responsabilité » mais surtout pour éviter une dissolution « inéluctable » selon Sébastien Lecornu en cas de chute de son gouvernement. Le scénario donne des sueurs froides à la droite.

Ce n’est pas le cas au Parti socialiste. Alors qu’une vingtaine de voix seulement sépareront Sébastien Lecornu de la chute lors de l’examen des motions de censure RN et LFI jeudi, les troupes d’Olivier Faure et Boris Vallaud - 69 députés en tout - avaient dûment conditionné leur décision. Renoncement au 49.3 pendant toute la durée du bail Lecornu, « confirmation de l’assouplissement de la trajectoire financière », surtout, les socialistes attendaient qu’il prononce les mots magiques : la « suspension complète et immédiate de la réforme des retraites. »

Ils ont été servis. « Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 », a déclaré le Premier ministre. Le geste en direction de la gauche est fort, et son coût élevé : 400 millions d’euros pour 2026 et 1,7 milliard pour 2027. L’offre est généreuse dans un contexte de disette budgétaire et va surtout plus loin que la piste de la CFDT, évoquée par Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec les partis le 10 octobre et jugée largement insuffisante par toute la gauche.

 


 

« J’ai pris des engagements »

En parallèle, le Premier ministre a redit mettre de côté le 49.3 quel que soit le sujet. Il a évoqué sans entrer dans les détails des « anomalies » à régler sur la fiscalité des très grandes fortunes. Et a fixé un objectif maximum du déficit public à 5 % du PIB, le même que les roses dans leur contre-projet de budget.

Avant cette prise de parole, les « petits pas » de Sébastien Lecornu n’avaient pas convaincu. Auprès du HuffPost, le président du groupe PS au Sénat Patrick Kanner insistait sur les dossiers totem de son camp, à commencer par la taxe Zucman… et les retraites. Le premier est toujours écarté par le Premier ministre mais le gain sur le second est immense. « J’ai pris des engagements, ceux que les oppositions demandaient. (...) Je fais des pas en avant, à chacun, aussi, d’en faire », a-t-il asséné, laissant ainsi la main au Parlement.

Le PS se laissera-t-il convaincre ? Une réunion de groupe s’est tenue immédiatement après l’allocution du Premier Ministre. Mais la prise de parole parole de Boris Vallaud à la tribune laisse peu de place au doute, le PS ne censurera pas, à ce stade : « Nous faisons un pari, un pari risqué dont seul l’avenir nous dira ce qu’il est. » Le chef du parti Olivier Faure est lui attendu au 20H de TF1. Il aura sans doute en tête la maxime martelée à quatre reprises par Sébastien Lecornu : « Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez. » Une façon de remettre le pouvoir entre les mains du PS, avec un sous-entendu limpide : voter la censure et le faire tomber lui, c’est y renoncer pour eux-mêmes. Message reçu, là aussi.

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/avec-la-reforme-des-retraites-suspendue-sebastien-lecornu-donne-beaucoup-et-surtout-a-gauche-pour-se-sauver_255985.html

 


Sébastien Lecornu (@SebLecornu) répond à Mathilde Panot  "Je ne peux pas accepter de dire que la France a participé à un génocide à Gaza (...) Arrêtez de caricaturer et de mentir sur la position de la France sur un sujet aussi grave."

 

 
Le projet de budget présenté mardi 14 octobre par Sébastien Lecornu en conseil des ministres prévoit entre autres un effort budgétaire d’une trentaine de milliards d’euros, notamment par un gel des pensions des pensions de retraite, de certaines prestations sociales et du barème de l’impôt sur le revenu.
 
Le projet de budget de l’État présenté mardi 14 octobre par le gouvernement de Sébastien Lecornu prévoit une baisse des dépenses de l’État en 2026, tandis que côté recettes, l’essentiel de l’effort proviendra des plus aisés.
 
« Les dépenses de l’État baisseront en 2026 », hors charge de la dette et augmentation de 6,7 milliards d’euros du budget de la défense, précise le document. Côté recettes, « l’effort en 2026 reposerait en priorité sur un effort supplémentaire des contribuables disposant des moyens les plus importants », à hauteur de 6,5 milliards d’euros.
 
L’effort se décompense en environ 17 milliards d’euros d’économies de dépenses, et autour de 14 milliards d’euros supplémentaires grâce à des mesures sur les recettes fiscales, selon le Haut conseil des finances publiques (HCFP) qui juge « optimistes » les hypothèses économiques retenues par le gouvernement.
 
Taxe sur les holdings patrimoniales
Le projet de budget du premier ministre souhaite l’instauration d’une taxe sur les holdings patrimoniales, parfois utilisées pour contourner l’impôt.
« Inspirée de taxes voisines en place dans plusieurs autres pays, comme les États-Unis et l’Irlande, cette taxe vise à faire échec aux stratégies de contournement de l’impôt par la thésaurisation de revenus non distribués dans des sociétés, ces revenus échappant ainsi à l’impôt », précise le texte.
 
Gel du barème de l’impôt sur le revenu
Le gel du barème de l’impôt sur le revenu (IR) devrait rapporter 1,9 milliard d’euros à l’État en 2026, selon un chiffrage jugé « vraisemblable » par le Haut conseil des finances publiques (HCFP) dans son avis sur le projet de budget publié mardi.
Le barème de l’IR est usuellement indexé chaque année sur l’inflation afin de tenir compte des effets de la hausse des prix, et son gel aurait pour conséquences d’augmenter mécaniquement les impôts de certains ménages, et de rendre imposable de nouveaux ménages qui ne l’étaient pas.
 
Gel des retraites et des prestations
Le projet de budget de la Sécu pour 2026 prévoit un « gel de l’ensemble des retraites de base » en 2026 ainsi qu’un gel des prestations sociales comme des allocations familiales, selon le texte consulté mardi par l’AFP.
Le projet de budget prévoit également de sous-indexer les pensions de 0,4 point pour les années suivantes, à partir de 2027. Il prévoit également le remplacement de l’abattement de 10 % sur les retraites par un abattement forfaitaire de 2 000 €. Ce nouveau mécanisme aura pour effet « d’améliorer la situation des couples ». https://www.la-croix.com/.../budget-2026-pourquoi-plus...
 
La contribution sur les hauts revenus prolongée d’un an
Le document dit vouloir prolonger d’un an la contribution différentielle sur les plus hauts revenus instaurée en 2025. Cette contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages dont les revenus dépassent 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple, fixe un taux minimal d’imposition de 20 %.
 
Reconduction de la contribution sur les grandes entreprises
Le budget prévoit également de prolonger d’un an, mais en la réduisant de moitié, la surtaxe sur le bénéfice des grandes entreprises instaurée en 2025.
Cette contribution, qui concerne les 400 plus grandes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires d’au moins 1 milliard d’euros en France, devrait générer 4 milliards d’euros, moitié moins qu’en 2025.
3 119 postes de fonctionnaires en moins en 2026
Le budget prévoit 3 119 postes de fonctionnaires en moins en 2026, avec un effort de « rationalisation » principalement porté par les opérateurs de l’État.
 
Avec « les réductions de postes prévues au sein des caisses de sécurité sociale, c’est au total 3 000 emplois qui ne seront pas remplacés et participeront à la maîtrise de l’emploi public », peut-on notamment lire dans le document. L’effort devrait se traduire par la suppression de 1 735 emplois publics parmi les 434 opérateurs et agences de l’État.

À 70 ans, l’ancien distributeur est nommé ministre en charge des Petites et moyennnes entreprises ➡︎ https://l.lefigaro.fr/ERXL

Paris vaut bien une baisse... de pantalon
 
Sébastien Lecornu n’est pas un hasard. C’est l’archétype de l’homme de carrière, façonné dans les arènes partisanes, sans autre bagage que la politique professionnelle. Il a changé d’étiquette comme on change de cravate, poussé par l’odeur du pouvoir plus que par une conviction. Que l’on considère cela comme une faiblesse personnelle importe peu : ce qui est grave, c’est que cet opportunisme mène aujourd’hui à la trahison des intérêts nationaux.
 
Suspendre la réforme des retraites pour amadouer des partis irresponsables n’est pas une manœuvre tactique : c’est une capitulation morale et économique. Céder au chantage des clientèles électorales — à droite comme à gauche, du RN aux vieilles familles socialistes — revient à hypothéquer l’avenir pour un court bouquet d’applaudissements. C’est sacrifier la solidité du pays sur l’autel d’un réservoir d’électeurs. C’est lâcheté, et la lâcheté porte un nom politique : gestion de carrière.
 
 
Ce n’est pas seulement une question financière, pourtant réelle. Oui, les déficits sont colossaux et la mécanique financière menace d’exploser — mais l’enjeu est aussi, et avant tout, civique. On ne soutient pas une nation en privilégiant la conservation électorale au détriment de la transmission. Imposer un poids excessif à la jeunesse pour ménager une clientèle électorale âgée est une hypocrisie politique qui se paiera au prix fort : s’il n’y a plus de renouvellement démographique, il n’y aura plus de croissance, plus de richesses, plus de solidarité durable. Une société qui étouffe sa jeunesse scelle en réalité le sort de ses aînés.
 
Regardez autour de nous : pays vieillissants, croissance atone, trajectoires socio-économiques qui s’effilochent. Le Japon offre l’exemple aigu d’une lente dévitalisation — vieillissement, baisse de la consommation, stagnation monétaire — tout cela n’est pas une fable, c’est la trajectoire qu’on achète en cédant aux facilités court-termistes.
 
Je ne dis pas cela en spectateur : j’ai l’âge d’être retraité même si je ne le suis pas. Et précisément parce que je fais partie de cette génération, je refuse la mise en scène qui consiste à promettre la sécurité aux vieux au prix de la ruine des jeunes. C’est une tromperie morale et politique. La véritable solidarité exige de placer l’investisse­ment dans la jeunesse : éducation, famille, natalité, initiative, croissance.
 
Quant à Lecornu, son calcul est clair : rester au plus près du pouvoir, même si cela signifie renier la ligne qu'il prétendit jadis défendre. L’image est saisissante et dégradante — il baisse le pantalon du courage pour une parade ministérielle. Mais au-delà de l’outrage personnel, il faudra lui demander des comptes politiques et offrir un autre récit : celui d’une France qui choisit l’audace au lieu de la compromission, l’éducation au lieu de la dévotion électorale, l’avenir au lieu du confort momentané.
 
Il est temps de renverser la table — non par bravade, mais par détermination civique. Exiger des dirigeants qu’ils pensent plus loin que leur prochain mandat ; imposer des réformes qui préservent la nation pour la génération suivante ; défendre une vision où la jeunesse n’est pas une variable d’ajustement mais la condition de la pérennité nationale. Voilà le combat qui mérite colère et grandeur.

octobre 09, 2025

Loft Matignon 2: Le "Bicorne" et ses futurs mystérieux ministres !

Loft Matignon : quand les ministres se font éjecter plus vite que Loana ! 


Rions un peu ! (quoi que…)

Ah, la France ! Terre de fromages, de vins fins et, depuis 2024, de gouvernements éphémères qui font passer les relations amoureuses des adolescents pour des mariages solides. Imaginez un peu : nous voilà en octobre 2025, et la saga « à la recherche d’un gouvernement perdu » – clin d’œil proustien bien mérité – atteint des sommets d’absurdité dignes d’un sketch des Monty Python. Emmanuel Macron, notre président stratège, joue aux chaises musicales avec Matignon comme si c’était un jeu de société pour enfants hyperactifs.

 


 

Et le dernier épisode ? Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre le 9 septembre, forme un gouvernement le 5 octobre, démissionne le 6, voit sa démission acceptée le même jour par la Présidence… puis se voit rappelé « à l’essai » pour 48 heures, comme un stagiaire en période d’essai chez un patron indécis.

Résultat ? Il repart bredouille, laissant le pays en suspens budgétaire.

Ubuesque, dites-vous ? C’est un euphémisme ! C’est du théâtre de l’absurde où Alfred Jarry rencontrerait Kafka dans un café parisien. Et si on y pense bien, cette pagaille politique ressemble furieusement à ces reliques de la télé-réalité française des années 2000, comme « Loft Story » ou « La Ferme Célébrités » – des émissions absolument débiles qui ont captivé des millions de téléspectateurs en transformant des anonymes ou des has-been en stars éphémères, tout en exposant leur ridicule au grand jour.


 

Parce que franchement, quoi de mieux pour illustrer le chaos actuel que ces concepts où des gens sont enfermés, observés, et éliminés au gré des caprices du public… ou du président ?

Commençons par le casting : Macron, le metteur en scène omniprésent, qui nomme, accepte les démissions, puis prolonge les intérims comme s’il gérait un abonnement Netflix. Lecornu, le pauvre, passe de fidèle macroniste à pantin démissionnaire en un claquement de doigts. « Je remets ma démission », dit-il le 6 octobre. « Acceptée ! », répond l’Élysée. Puis, revirement : « Reste un peu, on va négocier. » Et hop, 48 heures de consultations frénétiques avec des partis qui se haïssent cordialement – Les Républicains qui grincent des dents, le PS qui tergiverse, LFI qui crie au scandale, et le RN qui rit sous cape en attendant son tour. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur pour un jour, convoque une réunion d’urgence chez LR comme si c’était une urgence vitale. Et Bruno Le Maire ? Il propose de se retirer pour « apaiser », avant de se raviser. On croirait une téléréalité : « Qui survivra à Matignon ? » D’ailleurs, ça évoque irrésistiblement « Loft Story », cette pionnière de la télé-réalité lancée en 2001 sur M6, où 11 célibataires étaient enfermés dans un loft high-tech, filmés 24/7 par des caméras intrusives (sauf aux toilettes, merci le CSA), avec pour mission de former des couples improbables sous l’œil voyeur du public. Les candidats, comme nos ministres, entraient pleins d’espoir, se disputaient pour des broutilles, et se faisaient éjecter un par un via des votes populaires – un peu comme Bayrou, Barnier ou Lecornu se font virer de Matignon après des alliances foireuses. Sauf que dans « Loft Story », au moins, il y avait des piscines et des buzzers pour des confessions croustillantes ; à l’Élysée, on se contente de communiqués laconiques et de fuites dans la presse.


Pendant ce temps, le pays réel attend. Le budget 2025 ? Reporté sine die, reconduisant automatiquement celui de 2024 – une aubaine pour les comptables paresseux ! Le déficit explose à -142 milliards d’euros, la croissance patine à 0,6%, et la dette grimpe comme un alpiniste dopé. Les manifestations du 10 septembre ont donné le ton : « ras-le-bol général » contre l’austérité, la pauvreté record et un pouvoir d’achat en berne. Mais non, nos élites préfèrent les intrigues de palais. Des rumeurs folles circulent : un référendum sur la proportionnelle, des élections anticipées, un gouvernement « technique » avec des figures de la société civile

pourquoi pas nommer Cyril Hanouna Premier ministre tant qu’on y est ? Après tout, il sait gérer les débats houleux sur C8…

Et pour couronner le tout, imaginez nos politiciens transposés dans « La Ferme Célébrités », cette autre perle de la télé-réalité diffusée sur TF1 dès 2004, où des célébrités oubliées ou en quête de buzz étaient larguées dans une ferme rustique à Visan (Vaucluse), obligées de traire des vaches, nourrir des poules et dormir sur de la paille, tout en se disputant pour des tâches agricoles ridicules sous l’œil goguenard des animateurs comme Christophe Dechavanne. Les « célébrités » – souvent des has-been comme nos partis moribonds – devaient survivre aux nominations et aux votes du public, transformant leur ego en compost pour l’audimat. Aujourd’hui, nos députés et ministres font pareil : ils « gèrent » le pays comme une ferme en faillite, avec des alliances aussi stables que des poulaillers sous la tempête, et des réformes qui sentent le fumier. Au moins, dans l’émission, il y avait des animaux mignons et des victoires hebdomadaires ; en France 2025, on a juste des déficits et des motions de censure.

 

Et que dire des oppositions ? Mathilde Panot de LFI appelle au « départ d’Emmanuel Macron » comme si c’était une évidence et qu’il allait obtempérer, pendant que 70% des Français, selon les sondages, rêvent de sa démission. Les appels à la destitution fusent, mais rien n’y fait. Macron joue la montre jusqu’en 2027, menaçant d’une dissolution pour forcer les alliances. Résultat : une Assemblée nationale bloquée, où NFP, macronistes, LR et RN se neutralisent comme dans un embouteillage géant où chaque voiture bloque l’autre sans que le trafic avance d’un pouce. C’est beau, la démocratie française : un système où personne ne gagne, mais tout le monde perd du temps et de l’argent public. Et parlons du RN, ces champions du « renvoyons les Français aux urnes » – mais attention, ils restent délicieusement flous sur le type d’urnes en question. Législatives pour rafler la mise à l’Assemblée ? Ou présidentielles, qu’ils semblent vouloir éviter comme la peste, peut-être parce que Marine Le Pen traîne une inéligibilité embarrassante due à ses petites affaires judiciaires ? Ah, le suspense est insoutenable, et si pratique pour esquiver les vraies questions ! Tout ça, c’est du pain béni pour une comparaison avec ces émissions : dans « Loft Story » ou « La Ferme », les candidats simulaient des drames pour l’audience, tout comme nos oppositions théâtralisent leurs indignations pour les caméras de BFM. Les Français, eux, zappent d’une chaîne à l’autre, votant avec leur télécommande – ou leurs bulletins, quand on les laisse voter.

 

En conclusion, au milieu de ce chaos intérieur où même former un gouvernement stable relève de l’exploit herculéen, on en vient à se demander comment la France pourrait sérieusement envisager des aventures belliqueuses grandioses. Avec un budget en lambeaux, une dette qui s’envole et un exécutif qui vacille plus qu’un château de cartes sous une brise légère, la nation semble à peine capable de gérer ses propres affaires courantes – imaginez alors défier des puissances comme la Russie ! Non, dans cet état de désarroi permanent, la France n’aurait même pas les moyens de faire la guerre au Liechtenstein ou au Vatican, ces micro-États pacifiques qui pourraient bien rire de nos ambitions jupitériennes avortées.

Pendant que Matignon fait du yo-yo, nos hôpitaux manquent de lits, nos écoles de profs, et nos routes de bitume. La croissance stagne, l’inflation grignote les salaires, et le climat social bouillonne avec des grèves en vue.


Outre-Rhin, la presse tire à boulets rouges sur Emmanuel Macron, jugé principal responsable de la crise politique hexagonale. →https://l.lefigaro.fr/VtGS

 

Prétendre défier Vladimir Poutine avec des Mirage et des discours belliqueux ? Allons ! Avec un gouvernement qui change plus souvent que les modes à la Fashion Week, la France serait bien avisée de balayer devant sa porte avant de menacer les steppes russes. Peut-être qu’au lieu d’envoyer des armes en Ukraine, on devrait exporter notre expertise en chaises musicales – là, au moins, on maîtrise à la perfection. Et si on transformait l’Élysée en un nouveau « Loft Story » ou une « Ferme Célébrités » ? Au moins, les Français pourraient voter par SMS pour éliminer les ministres incompétents – ce serait plus démocratique que ce cirque actuel, et bien plus divertissant. Vive la République… en intérim !

PS : on me souffle dans l’oreillette, que tout cela pourrait être provoqué par les Russes, mais chut ! 

https://multipol360.com/loft-matignon-quand-les-ministres-se-font-ejecter-plus-vite-que-loana/ 

 


 

Pouvons-nous encore rire de tout aujourd’hui - L'humour ?

 


Loft Matignon saison 2 : Lecornu remet le couvert, Macron relance l’abonnement Netflix ! 

Ah, la France éternelle ! Terre de révolutions, de fromages affinés et, depuis 2024, de gouvernements qui se font et se défont plus vite qu’un couple de Loft Story après une dispute pour la télécommande. Si vous pensiez que la première saison de Loft Matignon s’était achevée sur un cliffhanger avec la démission éclair de Sébastien Lecornu, détrompez-vous : Emmanuel Macron, ce maître des rebondissements scénaristiques, vient de lancer la Saison 2 ! Et devinez qui reprend le rôle principal ? Lecornu lui-même, rappelé comme un vieux candidat recyclé pour booster les audiences. Rions un peu (quoi que…), car ce nouveau chapitre promet plus de revirements que Koh-Lanta sous une tempête tropicale.


Le retour du héros (ou du stagiaire éternel) : chronologie d’un come-back absurde

Rappelons les faits pour les téléspectateurs qui auraient zappé : en septembre 2025, Macron nomme Lecornu Premier ministre, comme on engage un intérimaire pour boucher un trou dans l’organigramme. Le 5 octobre, miracle, un gouvernement est formé – un assemblage hétéroclite de macronistes, de LR et de quelques invités surprises, digne d’une alliance forcée dans La Ferme Célébrités. Mais le lendemain, patatras ! Lecornu remet sa démission, acceptée dans la foulée par l’Élysée. Puis, revirement : Macron le garde « à l’essai » pour 48 heures de négociations ultimes, comme si Matignon était un job en CDD prolongeable par SMS. Résultat ? Bredouille, Lecornu repart, laissant le pays en suspens budgétaire, avec un déficit abyssal et des grèves en vue.

Et voilà que, le 10 octobre 2025, le compte officiel du gouvernement tweete triomphalement : « Le Président de la République a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre, et l’a chargé de former un Gouvernement. » Accompagné d’une photo solennelle avec drapeaux français et européen en fond, et le slogan « Saison 2 ! » comme si on relançait une série Netflix. Les réactions fusent : un internaute imagine la « passation de pouvoirs » avec une image hilarante d’un Lecornu auto-congratulant ; un autre soutient le community manager « atterré » qui poste ça un vendredi soir pour que ça tienne au moins le week-end ; un troisième prédit que « c’est bien, au moins on a un premier ministre qui tient parole… pour 48 heures ». Même les écoliers futurs sont plaints, bégayant sur la chronologie des Premiers ministres des années 2020. Et un twittos résume : « Pour résumer, c’est un gouvernement bis cornu… » – jeu de mots inclus.

C’est du grand art télévisuel : Lecornu, fidèle macroniste, passe de pantin démissionnaire à héros rappelé, comme Loana revenue dans Les Anges de la Télé-Réalité pour un come-back inattendu. Les négociations ? Un sketch où Les Républicains grincent des dents, le PS tergiverse, LFI crie au scandale, et le RN rit sous cape en attendant son tour. Marine Le Pen, avec ses « petites affaires judiciaires », reste en coulisses, inéligible pour l’instant. Quant à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur éphémère, il convoque des réunions d’urgence comme un coach paniqué. Et Bruno Le Maire ? Il propose de se retirer pour « apaiser », puis se ravise – typique d’un candidat qui tease son élimination pour rester dans le jeu.

Matignon, le Loft high-tech : alliances foireuses et éjections express

Dans cette Saison 2, Matignon reste ce loft high-tech où les « candidats » – ministres et députés – sont enfermés, filmés 24/7 (sauf aux toilettes, merci le CSA), et éjectés par votes populaires… ou plutôt par caprices présidentiels. Les alliances ? Des couples improbables, comme dans Loft Story : macronistes et LR se font les yeux doux un jour, se disputent le lendemain sur le budget. Imaginez : Lecornu en « Loana 2.0 », entrant en fanfare, formant des duos improbables, puis éjecté avant même le prime time. Et Macron ? L’animateur omniprésent, prolongeant les intérims comme un patron indécis avec son stagiaire. Les oppositions théâtralisent pour les caméras de BFM : Mathilde Panot (LFI) appelle au « départ d’Emmanuel Macron » comme une évidence, tandis que le public – nous, les Français – zappe d’une chaîne à l’autre, votant avec nos bulletins quand on nous laisse voter.

C’est ubuesque, un euphémisme ! Du théâtre de l’absurde où Alfred Jarry rencontrerait Kafka dans un poulailler sous la tempête. Les négociations ressemblent à un épisode de La Ferme Célébrités : tâches ridicules (négocier un budget en déficit de -142 milliards), ego transformés en compost, et éliminations par « votes du public » – ou plutôt par blocages à l’Assemblée, où NFP, macronistes, LR et RN se neutralisent mutuellement comme dans un embouteillage géant.

Les conséquences : un cirque qui masque les vrais drames

Pendant ce spectacle, la France réelle attend : budget 2025 reporté sine die, croissance à 0,6%, dette galopante, manifestations contre l’austérité et la pauvreté. 70% des Français réclament la démission de Macron, selon les sondages – un plébiscite pour une éjection présidentielle ? Rumeurs folles : référendum sur la proportionnelle, élections anticipées, gouvernement « technique »… Ou pourquoi pas Cyril Hanouna comme PM, pour gérer les débats houleux avec des buzzers pour confessions croustillantes ?

Et sur la scène internationale ? Comment défier la Russie ou envoyer des Mirage en Ukraine quand on ne peut même pas former un gouvernement stable ? C’est du pain béni pour l’audimat mondial, mais une farce pour la souveraineté. On me souffle dans l’oreillette que tout cela pourrait être provoqué par les Russes, mais chut !

Conclusion : Vive la République… en intérim !

Avec cette Saison 2, Loft Matignon confirme son statut de saga addictive : qui survivra cette fois ? Lecornu tiendra-t-il plus de 48 heures ? Macron dissoudra-t-il l’Assemblée pour un reboot total ?

Une idée : transformons l’Élysée en vraie télé-réalité, avec votes par SMS pour éjecter les incompétents. Au moins, les Français auraient le dernier mot – et des recettes publicitaires pour combler le déficit !

En attendant, exportons notre expertise en chaises musicales : la France, championne du monde des gouvernements express. Vive la République… en intérim !

PS : toute ressemblance avec un article précédent, n’est que le copier-coller de ce que nous font vivre nos « zélites » politiques…

 https://multipol360.com/loft-matignon-saison-2-lecornu-remet-le-couvert-macron-relance-labonnement-netflix/


 
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