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octobre 16, 2025

Recours de Marine le Pen rejeté = Inéligibilité !

Le rejet du recours de Marine le Pen : une décision judiciaire aux répercussions politiques majeures

Le 15 octobre 2025, le Conseil d’État a rejeté le recours déposé par Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité, prononcée dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement National (RN, ex-Front National).

 

 

Cette décision confirme son exclusion temporaire des listes électorales, l’empêchant de se présenter à des élections jusqu’à l’issue de son appel, prévu début 2026.

Au-delà du cas personnel de la dirigeante du RN, cette affaire soulève des questions sur l’équité judiciaire en politique, les pratiques courantes dans les partis français et les instabilités institutionnelles actuelles.

Contexte de l’affaire et décision du Conseil d’État

L’affaire remonte à des soupçons de détournement de fonds européens entre 2004 et 2016, où des assistants parlementaires du FN auraient été rémunérés par le Parlement européen pour des tâches en réalité effectuées pour le parti en France. En mars 2025, Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison (dont deux fermes, aménagés), une amende de 100.000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Son recours visait à contester cette inéligibilité immédiate, arguant d’une violation de la « liberté de candidature ». Le Conseil d’État a jugé que le litige ne relevait pas de ses compétences, refusant de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel.

Si l’appel aboutit à un acquittement, Marine Le Pen retrouvera son éligibilité. En revanche, si la condamnation est confirmée, le Conseil constitutionnel serait chargé d’examiner la validité de toute candidature future qu’elle pourrait déposer – par exemple pour l’élection présidentielle de 2027 – et pourrait la rejeter en raison de la peine d’inéligibilité définitive.
 
 

 

Conséquences pour le Rassemblement National

Malgré son inéligibilité, Marine Le Pen privilégie œuvrer pour une dissolution de l’Assemblée nationale via des motions de censure contre le gouvernement, comme celle déposée le 13 octobre 2025 par le RN.

Elle argue que seule une dissolution rendra la parole au peuple, affirmant qu’elle censurera « tout » gouvernement jusqu’à obtention de nouvelles élections, permettant ainsi une nouvelle majorité à l’Assemblée où le RN pourrait dominer sans impliquer immédiatement une présidentielle.

Cette stratégie lui est personnellement profitable : en cas de dissolution, des législatives anticipées suivraient, où elle pourrait influencer le parti sans candidater elle-même, tout en évitant une élection présidentielle qui l’exclurait en raison de sa peine d’inéligibilité de cinq ans. Si une démission ou une destitution d’Emmanuel Macron advenait – scénarios qu’elle évoque parfois comme une option « sage » pour Macron, mais sans les pousser activement – une présidentielle s’ensuivrait dans les 20 à 35 jours (article 7 de la Constitution), et Marine Le Pen, inéligible, ne pourrait pas se présenter. Dans ce cas, Jordan Bardella, actuel président du RN et figure montante, deviendrait probablement le candidat naturel du parti à l’Élysée, une perspective que Marine Le Pen pourrait voir d’un mauvais œil, craignant une perte d’influence personnelle au sein du mouvement qu’elle a longtemps dirigé.

Contrairement à beaucoup de Français et partis politiques – notamment La France Insoumise (LFI) et d’autres formations de gauche radicale – qui appellent à la démission d’Emmanuel Macron ou à sa destitution, Marine Le Pen n’a pas soutenu la motion de destitution. Bien qu’elle ait qualifié une démission de Macron de décision « sage » et la dissolution d' »absolument nécessaire », elle privilégie la voie de la censure pour éviter des procédures plus complexes et incertaines comme la destitution, qui pourrait la marginaliser au profit de Jordan Bardella. La destitution du Président de la République est régie par l’article 68 de la Constitution française. Cet article stipule que le Président ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La procédure implique que le Parlement se constitue en Haute Cour : une proposition de réunion doit être adoptée par l’une des assemblées (Assemblée nationale ou Sénat) à la majorité des deux tiers, puis transmise à l’autre pour approbation dans les 15 jours. Si approuvée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, statue sur la destitution dans un délai d’un mois, à bulletins secrets et à la majorité des deux tiers. Les décisions sont immédiates, et une loi organique fixe les conditions d’application. Cette mesure exceptionnelle est rarement invoquée en raison de son seuil élevé et de sa nature politique.

 


 

Des pratiques similaires dans d’autres partis

L’affaire du RN n’est pas isolée. Des enquêtes similaires ont visé d’autres formations politiques pour des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires européens. Le MoDem de François Bayrou a été impliqué (ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron) : en février 2024, Bayrou a été relaxé, mais cinq anciens eurodéputés ont été condamnés pour détournement de fonds. L’UDI (ex-Union des démocrates et indépendants) a aussi fait l’objet de poursuites pour des pratiques analogues, avec un procès en 2024 sur des emplois fictifs. Des allégations ont touché le Parti socialiste (PS) et d’autres groupes, bien que moins médiatisées ou non abouties à des condamnations. La France Insoumise (LFI) et son leader Jean-Luc Mélenchon font également l’objet d’une enquête similaire, ouverte par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) en septembre 2017 suite à un signalement d’une eurodéputée du Front national. Cette affaire porte sur des suspicions d’emplois fictifs ou non conformes impliquant deux assistants parlementaires accrédités (Juliette Prados et Laurent Maffeïs) durant le mandat de Mélenchon au Parlement européen (2009-2017). Les allégations incluent un détournement de fonds européens pour financer des activités politiques nationales au Parti de gauche (précurseur de LFI), avec un préjudice estimé à plus de 500.000 euros. Le rapport final de l’Olaf, daté de mars 2021 et révélé en mars 2025, pointe des manquements comme l’utilisation limitée de messageries professionnelles européennes, des résidences éloignées des sièges du Parlement, et une focalisation du travail sur les activités de Mélenchon en tant que chef de parti plutôt que sur son mandat européen. L’instruction judiciaire en France est en cours depuis 2018, sans mises en examen à ce jour, bien que deux collaborateurs aient été placés sous statut de témoins assistés en 2022.

Selon des rapports, ces malversations étaient « assez répandues » au Parlement européen, impliquant divers partis français sans que tous soient systématiquement poursuivis.

Certains observateurs notent que des partis n’ont « pas été pris la main dans le sac » en raison de contrôles moins rigoureux ou de preuves insuffisantes, soulignant une inégalité dans l’application de la justice.

L’affaire Fillon : un précédent symbolique

Cette situation évoque l’affaire des costumes de François Fillon en 2017, où le candidat LR a été mis en examen pour des cadeaux de luxe (des costumes offerts par un ami, d’une valeur de 48.500 euros), élargissant une enquête sur des emplois fictifs impliquant sa famille. Ces révélations ont torpillé sa campagne présidentielle, l’empêchant de se qualifier au second tour malgré un programme conservateur plébiscité. Comparé à d’autres scandales, comme la vente d’Alstom à General Electric en 2014-2015 sous Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie), où des soupçons de conflits d’intérêts persistent sans poursuites rapides, l’affaire Fillon apparaît comme des « broutilles ».

Le Parquet national financier (PNF) a agi promptement sur Fillon, tandis que l’enquête Alstom traîne depuis 2019, illustrant une sélectivité perçue dans les poursuites judiciaires.

La « chienlit » politique et l’élection d’Emmanuel Macron

La décision contre Le Pen s’inscrit dans une instabilité politique accrue, qualifiée de « chienlit » par certains, remontant à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. L’élimination de Fillon a favorisé l’ascension de Macron, perçu comme un outsider face à Le Pen au second tour. Aujourd’hui, avec des gouvernements successifs fragiles (comme celui de Sébastien Lecornu, menacé de censure), cette affaire renforce le chaos institutionnel, avec des motions de censure récurrentes et des appels à dissolution. La justice, en influençant les calendriers électoraux, joue un rôle majeur, parfois accusée de connivence avec le pouvoir exécutif.
La justice française porte une « énorme responsabilité » dans la vie politique, en disqualifiant des candidats via des peines d’inéligibilité. Des critiques pointent une politisation, avec des nominations influencées par les majorités au pouvoir.

 


 

Les Français, victimes une fois de plus

Au final, cette saga judiciaire illustre comment les affaires politiques affectent la démocratie, avec des citoyens souvent perçus comme les « cocus » de l’histoire – subissant instabilité gouvernementale, inégalités judiciaires et blocages institutionnels. L’enjeu reste une réforme pour une justice plus transparente, évitant que des scandales ne dictent le destin national. Cela passe par la nécessité absolue d’injecter des jurés citoyens dans ce type de juridictions administratives et constitutionnelles, comme aux assises où des citoyens tirés au sort sur les listes électorales participent aux jugements des crimes graves aux côtés de magistrats professionnels, renforçant l’impartialité, la participation citoyenne et la légitimité démocratique en garantissant un jury neutre et objectif.

 

La "socialie" des faux-culs privilèges étant à vie !!

Le bal des faux-culs, des castors et des autruches : une République en décomposition

En cette année 2025, la Ve République française offre un spectacle affligeant de déliquescence politique, où Emmanuel Macron, tel un monarque distant et jupitérien, orchestre un système basé sur le chantage, les compromissions et le mépris du peuple.

Ce président, élu sur des promesses de renouvellement, incarne désormais l’essence même d’un pouvoir anti-démocratique : un régime qui se maintient non par la légitimité populaire, mais par des manœuvres bassement politiciennes, des alliances opportunistes et des menaces constantes contre les institutions parlementaires.

À travers ses actions récentes, Macron révèle un autoritarisme masqué sous les oripeaux de la « stabilité institutionnelle », transformant la démocratie en un théâtre d’ombres où les vrais enjeux – dette explosive, frontières poreuses, jeunesse en exil – sont sacrifiés sur l’autel de la survie personnelle. Analyse critique d’un comportement qui accélère la putréfaction d’une République sans honneur ni transcendance.

 


 

Les menaces de dissolution : un chantage constitutionnel

Au cœur de ce comportement anti-démocratique se trouve la menace explicite de dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’adoption d’une motion de censure contre le gouvernement. Macron, lors d’un conseil des ministres, a déclaré que de telles motions équivalent à des « motions de dissolution », une formulation qui transforme un outil constitutionnel légitime – le contrôle parlementaire sur l’exécutif – en une arme de dissuasion. Cette posture intervient alors que des motions ont été déposées par des groupes d’opposition, devant être débattues en urgence. Plutôt que d’accepter le jeu démocratique,

Macron brandit la dissolution comme un épouvantail, forçant les parlementaires à choisir entre la censure légitime et le chaos électoral.

Cela n’est pas une défense de la stabilité, mais une entrave à l’expression des représentants du peuple, rappelant les pratiques autoritaires où le président impose sa volonté en court-circuitant le débat parlementaire. En appelant les oppositions à contribuer à des « textes concrets » tout en les menaçant d’anéantissement politique, Macron révèle un mépris pour les mécanismes démocratiques, préférant une « crise politique » contrôlée à une véritable confrontation des idées. Cette tactique, loin de résoudre les crises, les approfondit, en instaurant un climat de peur qui paralyse l’Assemblée et renforce un exécutif minoritaire, non élu par une majorité claire.

 

 

Les compromissions avec des alliés improbables : le marchandage comme mode de gouvernance

Sous la houlette de Macron, le gouvernement – dirigé par un technocrate propulsé au pouvoir faute de mieux – s’adonne à des marchandages honteux pour assurer sa survie. Des réformes présentées comme « vitales » la veille, telles que celle des retraites, sont soudain suspendues en échange d’abstentions parlementaires, notamment de la part d’un parti moribond qui ne représente plus grand-chose sinon des intérêts locaux et nostalgiques. Ce troc, qualifié de « bassesse nouvelle », illustre un anti-démocratisme flagrant : un pouvoir qui achète les consciences plutôt que de convaincre par des arguments. Macron, observant ce cirque depuis l’Élysée, tolère ces alliances contre-nature, où des adversaires d’hier deviennent des soutiens opportunistes pour « sauver » un régime en déliquescence.

Cela perpétue un système où la « responsabilité » invoquée n’est qu’un masque pour la lâcheté, et où les frontières entre majorité et opposition s’effacent dans un magma de trahisons.

Le peuple, las de ces jeux de cour, voit ses aspirations – justice sociale, souveraineté nationale – reléguées au second plan, au profit d’un équilibre précaire qui ne sert que les élites. Ce comportement de Macron transforme la République en une « République des copains et des coquins », où les décisions ne découlent pas d’un mandat populaire, mais d’un calcul cynique pour retarder l’inévitable chute.

Les fausses oppositions : un théâtre qui légitime l’anti-démocratie

Pire encore, ce système anti-démocratique est renforcé par des oppositions domestiquées, qui aboient sans mordre et protègent leurs privilèges plutôt que de défendre le peuple.

Des formations de droite institutionnelle protestent contre une « République otage » sans oser la renverser ; d’autres, à l’extrême droite, attendent passivement l’effondrement pour ramasser les miettes ; tandis que la gauche radicale hurle à la trahison sans prendre le risque de bloquer le pays. Ces acteurs, tous complices d’un même mensonge collectif, forment un « théâtre d’ombres » où les rôles sont distribués pour maintenir l’illusion d’un débat démocratique. Macron en tire profit, car ces fausses oppositions légitiment son pouvoir en évitant toute réelle confrontation. Au lieu de descendre dans la rue ou de mobiliser les masses, elles se contentent de micros et d’investitures, oubliant qu’« aucune victoire politique ne tombe du ciel ». Ce comportement présidentiel encourage une abstention croissante, vue non comme une défaite, mais comme un acte de purification : refuser de légitimer un système qui gouverne contre le peuple. Macron, en tolérant – voire en orchestrant – cette inertie, accélère la putréfaction d’une République où « le fond est touché, mais ils creusent encore », transformant la démocratie en une farce où 70 millions d’âmes sont méprisées par un cénacle de traîtres.

 

 

Vers l’effondrement ou la réveil ?

Le comportement anti-démocratique d’Emmanuel Macron n’est pas un accident, mais le symptôme d’un régime épuisé, basé sur la lâcheté, la trahison et le mépris. En menaçant les institutions, en marchandant avec des alliés improbables et en profitant de fausses oppositions, il perpétue une République en putréfaction, où le pouvoir se repaît de la fatigue populaire. Mais ce système, fondé sur le mensonge, finira par s’effondrer sous son propre poids.

Il faut cependant souligner la responsabilité collective du peuple français, qui a tout de même voté deux fois pour Macron – en 2017 et en 2022 –, souvent piégé par les manipulations orchestrées par les médias et les partis politiques traditionnels. Ces derniers ont créé les fameux « castors », ces électeurs conditionnés à « faire barrage » à l’extrême droite, en construisant un mur symbolique contre le Rassemblement National au second tour, au prix d’un vote utile qui a reconduit un système défaillant et renforcé l’hégémonie macroniste.

Les castors ne doivent pas maintenant se transformer en autruches, en enfouissant la tête dans le sable pour ignorer les dysfonctionnements actuels et les alternatives possibles.

Le peuple, grondant pour l’instant, pourrait se lever pour exiger une vraie démocratie : où les décisions naissent du débat authentique, non du chantage. Macron et ses alliés ne pourront pas compter sur la clémence de ceux qu’ils ont trahis. Il est temps de rejeter cette décadence et de reconstruire une France souveraine, loin des magouilles d’un président qui a perdu tout lien avec la nation. Le peuple a plutôt intérêt à faire attention à son vote lors des prochaines élections, tant législatives que présidentielles !

https://multipol360.com/le-bal-des-faux-culs-des-castors-et-des-autruches-une-republique-en-decomposition/

 

octobre 10, 2025

Oubliez la politique, Jacques ATTALI !

Peut-on imaginer la France sans gouvernement efficace jusqu'en mai 2027, dans un monde de plus en plus dangereux où les décisions vitales pour l'avenir du pays ne peuvent plus attendre ? 

Voilà ce qui nous attend, quel que soit le scénario. Et cela peut paraître terrifiant. Car les décisions à prendre au cours des dix-huit prochains mois sont vertigineuses. Il y en a au moins dix :

 


 

1 - Allons-nous voir les déficits et les inégalités de toutes sortes continuer à se creuser pendant encore dix-huit mois, ou agirons-nous pour les réduire ? 

2 - Laisserons-nous la récession s’installer et le chômage augmenter, ou nous donnerons-nous les moyens d’une politique de croissance durable ? 

3 - Laisserons-nous les géants américains et chinois ruiner l’industrie française et européenne en inondant nos marchés de vêtements bon marché, de produits agricoles non conformes à nos normes, de leurs applications dévastatrices de l’intelligence artificielle et de leurs véhicules électriques, ou réagirons-nous ?

4 - Laisserons-nous notre système éducatif à la dérive, ou lancerons-nous les grandes réformes nécessaires ? 

5 - Donnerons-nous la priorité aux énergies fossiles, ou maintiendrons-nous la fragile priorité des énergies durables ? 

6 - Prendrons-nous au sérieux les conflits actuels ou imminents, exigeant un renversement radical de nos doctrines militaires et de nos priorités en matière d’armement, ou continuerons-nous à commander les armements nécessaires aux guerres d’antan ? 

7 - En l'absence d'une voix française, allons-nous laisser la logique du marché continuer à faire des ravages en Europe, notamment dans l'agriculture et les télécommunications, ou allons-nous nous diriger vers une Europe industrielle en construisant des géants continentaux ? 

8 - Allons-nous rester les bras croisés face à la prise de contrôle progressive des instances européennes par nos partenaires allemands, ou allons-nous faire entendre une voix française forte et respectée ? 

9 - Allons-nous laisser la laïcité continuer à être remise en question, ou allons-nous assurer une protection crédible aux enseignants, qui sont en première ligne de cette défense ? 

10 - Allons-nous laisser le racisme gangrener nos universités et nos rues, et creuser le fossé entre les différentes communautés, ou oserons-nous adopter une politique d'intégration ambitieuse ?

 


 

Quoi que nous fassions, au cours des dix-huit prochains mois, de nouvelles décisions seront prises sur ces questions. Tant que la France se trouvera dans une position institutionnelle très fragile, quel que soit le scénario envisagé : 

1 - Nous maintiendrions ce Parlement, avec plusieurs gouvernements très faibles, à la recherche du plus petit dénominateur commun d'une majorité improbable. 

2 - Après une dissolution, un autre Parlement également divisé conduirait également à des gouvernements très faibles.

3 - Après une dissolution, une nouvelle majorité parlementaire émergerait, probablement composée de l'extrême droite et de quelques alliés. Après la démission du président, un nouveau président serait élu dans les mois à venir. Dans les quatre scénarios, l'État serait très affaibli : dans les deux premiers scénarios, celui d'un parlement sans majorité absolue, l'État serait, et est déjà, très largement paralysé, incapable de faire les choix difficiles exigés par les questions précédentes. Dans le troisième scénario, celui de la cohabitation, l'État serait également paralysé : le président, s'accrochant obstinément à ses prérogatives, bloquerait la volonté de la nouvelle majorité de mettre en œuvre une politique européenne et militaire différente, qui, à notre connaissance, serait hostile à l'alliance allemande et favorable à une alliance russe. Il ne serait cependant pas en mesure d'imposer la sienne, la politique européenne étant désormais entièrement imbriquée dans la politique intérieure. De plus, dans chacun de ces trois scénarios, pendant dix-huit mois, tous les partis ne penseraient qu'à préparer l'élection présidentielle de mai 2027 ; Ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir, au pouvoir comme dans l'opposition, pour ne proposer ni prendre aucune décision susceptible de heurter la sensibilité, ni entreprendre les réformes nécessaires, après tant d'années de laxisme et de narcissisme, se contentant de flatter l'opinion publique en colère. 

Et ne pensons pas que nous pourrons nous rattraper après mai 2027 : les choix importants auront été faits par d'autres et imposés à la France.

 


 

Dans le quatrième scénario, où le Président serait bientôt contraint à la démission, son successeur se trouverait immédiatement sur un siège éjectable, car on pourrait penser qu'il pourrait lui aussi être éjecté à la moindre tempête. Sa voix ne serait pas plus audible à l'étranger que celle d'un Premier ministre soumis à la tyrannie des urnes, et l'institution présidentielle serait définitivement discréditée. 

Dans ces quatre scénarios, les seuls possibles, l'État sortirait de ce mandat présidentiel terriblement affaibli. Nos adversaires et partenaires profiteraient de notre faiblesse pour faire avancer leurs causes. On ne peut pas leur en vouloir : en politique, il n'y a jamais de trêve ; on tire sur les ambulances. Et la France est un homme blessé. 

Ainsi, puisqu'aucun des quatre scénarios n'est le bon, on ne peut qu'espérer que les entreprises, les syndicats, les enseignants, les hauts fonctionnaires, les personnels de santé, les régions, les élus locaux et les militants associatifs apprennent enfin, pour la première fois dans l'histoire de France, à ne pas tout attendre de l'État. Ni d'une classe politique en perdition, qui pourrait peut-être, pour la première fois depuis quarante ans, consacrer les dix-huit prochains mois à réfléchir à une vision à long terme pour le pays et, le moment venu, proposer des programmes complets et sérieux pour les prochaines élections. Conformément à la tradition et à l'histoire françaises, ces programmes devraient reposer sur l'opposition d'une gauche et d'une droite démocratiques. On peut rêver. 

https://www.attali.com/en/geopolitics/forget-politics/


 

octobre 09, 2025

Loft Matignon 2: Le "Bicorne" et ses futurs mystérieux ministres !

Loft Matignon : quand les ministres se font éjecter plus vite que Loana ! 


Rions un peu ! (quoi que…)

Ah, la France ! Terre de fromages, de vins fins et, depuis 2024, de gouvernements éphémères qui font passer les relations amoureuses des adolescents pour des mariages solides. Imaginez un peu : nous voilà en octobre 2025, et la saga « à la recherche d’un gouvernement perdu » – clin d’œil proustien bien mérité – atteint des sommets d’absurdité dignes d’un sketch des Monty Python. Emmanuel Macron, notre président stratège, joue aux chaises musicales avec Matignon comme si c’était un jeu de société pour enfants hyperactifs.

 


 

Et le dernier épisode ? Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre le 9 septembre, forme un gouvernement le 5 octobre, démissionne le 6, voit sa démission acceptée le même jour par la Présidence… puis se voit rappelé « à l’essai » pour 48 heures, comme un stagiaire en période d’essai chez un patron indécis.

Résultat ? Il repart bredouille, laissant le pays en suspens budgétaire.

Ubuesque, dites-vous ? C’est un euphémisme ! C’est du théâtre de l’absurde où Alfred Jarry rencontrerait Kafka dans un café parisien. Et si on y pense bien, cette pagaille politique ressemble furieusement à ces reliques de la télé-réalité française des années 2000, comme « Loft Story » ou « La Ferme Célébrités » – des émissions absolument débiles qui ont captivé des millions de téléspectateurs en transformant des anonymes ou des has-been en stars éphémères, tout en exposant leur ridicule au grand jour.


 

Parce que franchement, quoi de mieux pour illustrer le chaos actuel que ces concepts où des gens sont enfermés, observés, et éliminés au gré des caprices du public… ou du président ?

Commençons par le casting : Macron, le metteur en scène omniprésent, qui nomme, accepte les démissions, puis prolonge les intérims comme s’il gérait un abonnement Netflix. Lecornu, le pauvre, passe de fidèle macroniste à pantin démissionnaire en un claquement de doigts. « Je remets ma démission », dit-il le 6 octobre. « Acceptée ! », répond l’Élysée. Puis, revirement : « Reste un peu, on va négocier. » Et hop, 48 heures de consultations frénétiques avec des partis qui se haïssent cordialement – Les Républicains qui grincent des dents, le PS qui tergiverse, LFI qui crie au scandale, et le RN qui rit sous cape en attendant son tour. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur pour un jour, convoque une réunion d’urgence chez LR comme si c’était une urgence vitale. Et Bruno Le Maire ? Il propose de se retirer pour « apaiser », avant de se raviser. On croirait une téléréalité : « Qui survivra à Matignon ? » D’ailleurs, ça évoque irrésistiblement « Loft Story », cette pionnière de la télé-réalité lancée en 2001 sur M6, où 11 célibataires étaient enfermés dans un loft high-tech, filmés 24/7 par des caméras intrusives (sauf aux toilettes, merci le CSA), avec pour mission de former des couples improbables sous l’œil voyeur du public. Les candidats, comme nos ministres, entraient pleins d’espoir, se disputaient pour des broutilles, et se faisaient éjecter un par un via des votes populaires – un peu comme Bayrou, Barnier ou Lecornu se font virer de Matignon après des alliances foireuses. Sauf que dans « Loft Story », au moins, il y avait des piscines et des buzzers pour des confessions croustillantes ; à l’Élysée, on se contente de communiqués laconiques et de fuites dans la presse.


Pendant ce temps, le pays réel attend. Le budget 2025 ? Reporté sine die, reconduisant automatiquement celui de 2024 – une aubaine pour les comptables paresseux ! Le déficit explose à -142 milliards d’euros, la croissance patine à 0,6%, et la dette grimpe comme un alpiniste dopé. Les manifestations du 10 septembre ont donné le ton : « ras-le-bol général » contre l’austérité, la pauvreté record et un pouvoir d’achat en berne. Mais non, nos élites préfèrent les intrigues de palais. Des rumeurs folles circulent : un référendum sur la proportionnelle, des élections anticipées, un gouvernement « technique » avec des figures de la société civile

pourquoi pas nommer Cyril Hanouna Premier ministre tant qu’on y est ? Après tout, il sait gérer les débats houleux sur C8…

Et pour couronner le tout, imaginez nos politiciens transposés dans « La Ferme Célébrités », cette autre perle de la télé-réalité diffusée sur TF1 dès 2004, où des célébrités oubliées ou en quête de buzz étaient larguées dans une ferme rustique à Visan (Vaucluse), obligées de traire des vaches, nourrir des poules et dormir sur de la paille, tout en se disputant pour des tâches agricoles ridicules sous l’œil goguenard des animateurs comme Christophe Dechavanne. Les « célébrités » – souvent des has-been comme nos partis moribonds – devaient survivre aux nominations et aux votes du public, transformant leur ego en compost pour l’audimat. Aujourd’hui, nos députés et ministres font pareil : ils « gèrent » le pays comme une ferme en faillite, avec des alliances aussi stables que des poulaillers sous la tempête, et des réformes qui sentent le fumier. Au moins, dans l’émission, il y avait des animaux mignons et des victoires hebdomadaires ; en France 2025, on a juste des déficits et des motions de censure.

 

Et que dire des oppositions ? Mathilde Panot de LFI appelle au « départ d’Emmanuel Macron » comme si c’était une évidence et qu’il allait obtempérer, pendant que 70% des Français, selon les sondages, rêvent de sa démission. Les appels à la destitution fusent, mais rien n’y fait. Macron joue la montre jusqu’en 2027, menaçant d’une dissolution pour forcer les alliances. Résultat : une Assemblée nationale bloquée, où NFP, macronistes, LR et RN se neutralisent comme dans un embouteillage géant où chaque voiture bloque l’autre sans que le trafic avance d’un pouce. C’est beau, la démocratie française : un système où personne ne gagne, mais tout le monde perd du temps et de l’argent public. Et parlons du RN, ces champions du « renvoyons les Français aux urnes » – mais attention, ils restent délicieusement flous sur le type d’urnes en question. Législatives pour rafler la mise à l’Assemblée ? Ou présidentielles, qu’ils semblent vouloir éviter comme la peste, peut-être parce que Marine Le Pen traîne une inéligibilité embarrassante due à ses petites affaires judiciaires ? Ah, le suspense est insoutenable, et si pratique pour esquiver les vraies questions ! Tout ça, c’est du pain béni pour une comparaison avec ces émissions : dans « Loft Story » ou « La Ferme », les candidats simulaient des drames pour l’audience, tout comme nos oppositions théâtralisent leurs indignations pour les caméras de BFM. Les Français, eux, zappent d’une chaîne à l’autre, votant avec leur télécommande – ou leurs bulletins, quand on les laisse voter.

 

En conclusion, au milieu de ce chaos intérieur où même former un gouvernement stable relève de l’exploit herculéen, on en vient à se demander comment la France pourrait sérieusement envisager des aventures belliqueuses grandioses. Avec un budget en lambeaux, une dette qui s’envole et un exécutif qui vacille plus qu’un château de cartes sous une brise légère, la nation semble à peine capable de gérer ses propres affaires courantes – imaginez alors défier des puissances comme la Russie ! Non, dans cet état de désarroi permanent, la France n’aurait même pas les moyens de faire la guerre au Liechtenstein ou au Vatican, ces micro-États pacifiques qui pourraient bien rire de nos ambitions jupitériennes avortées.

Pendant que Matignon fait du yo-yo, nos hôpitaux manquent de lits, nos écoles de profs, et nos routes de bitume. La croissance stagne, l’inflation grignote les salaires, et le climat social bouillonne avec des grèves en vue.


Outre-Rhin, la presse tire à boulets rouges sur Emmanuel Macron, jugé principal responsable de la crise politique hexagonale. →https://l.lefigaro.fr/VtGS

 

Prétendre défier Vladimir Poutine avec des Mirage et des discours belliqueux ? Allons ! Avec un gouvernement qui change plus souvent que les modes à la Fashion Week, la France serait bien avisée de balayer devant sa porte avant de menacer les steppes russes. Peut-être qu’au lieu d’envoyer des armes en Ukraine, on devrait exporter notre expertise en chaises musicales – là, au moins, on maîtrise à la perfection. Et si on transformait l’Élysée en un nouveau « Loft Story » ou une « Ferme Célébrités » ? Au moins, les Français pourraient voter par SMS pour éliminer les ministres incompétents – ce serait plus démocratique que ce cirque actuel, et bien plus divertissant. Vive la République… en intérim !

PS : on me souffle dans l’oreillette, que tout cela pourrait être provoqué par les Russes, mais chut ! 

https://multipol360.com/loft-matignon-quand-les-ministres-se-font-ejecter-plus-vite-que-loana/ 

 


 

Pouvons-nous encore rire de tout aujourd’hui - L'humour ?

 


Loft Matignon saison 2 : Lecornu remet le couvert, Macron relance l’abonnement Netflix ! 

Ah, la France éternelle ! Terre de révolutions, de fromages affinés et, depuis 2024, de gouvernements qui se font et se défont plus vite qu’un couple de Loft Story après une dispute pour la télécommande. Si vous pensiez que la première saison de Loft Matignon s’était achevée sur un cliffhanger avec la démission éclair de Sébastien Lecornu, détrompez-vous : Emmanuel Macron, ce maître des rebondissements scénaristiques, vient de lancer la Saison 2 ! Et devinez qui reprend le rôle principal ? Lecornu lui-même, rappelé comme un vieux candidat recyclé pour booster les audiences. Rions un peu (quoi que…), car ce nouveau chapitre promet plus de revirements que Koh-Lanta sous une tempête tropicale.


Le retour du héros (ou du stagiaire éternel) : chronologie d’un come-back absurde

Rappelons les faits pour les téléspectateurs qui auraient zappé : en septembre 2025, Macron nomme Lecornu Premier ministre, comme on engage un intérimaire pour boucher un trou dans l’organigramme. Le 5 octobre, miracle, un gouvernement est formé – un assemblage hétéroclite de macronistes, de LR et de quelques invités surprises, digne d’une alliance forcée dans La Ferme Célébrités. Mais le lendemain, patatras ! Lecornu remet sa démission, acceptée dans la foulée par l’Élysée. Puis, revirement : Macron le garde « à l’essai » pour 48 heures de négociations ultimes, comme si Matignon était un job en CDD prolongeable par SMS. Résultat ? Bredouille, Lecornu repart, laissant le pays en suspens budgétaire, avec un déficit abyssal et des grèves en vue.

Et voilà que, le 10 octobre 2025, le compte officiel du gouvernement tweete triomphalement : « Le Président de la République a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre, et l’a chargé de former un Gouvernement. » Accompagné d’une photo solennelle avec drapeaux français et européen en fond, et le slogan « Saison 2 ! » comme si on relançait une série Netflix. Les réactions fusent : un internaute imagine la « passation de pouvoirs » avec une image hilarante d’un Lecornu auto-congratulant ; un autre soutient le community manager « atterré » qui poste ça un vendredi soir pour que ça tienne au moins le week-end ; un troisième prédit que « c’est bien, au moins on a un premier ministre qui tient parole… pour 48 heures ». Même les écoliers futurs sont plaints, bégayant sur la chronologie des Premiers ministres des années 2020. Et un twittos résume : « Pour résumer, c’est un gouvernement bis cornu… » – jeu de mots inclus.

C’est du grand art télévisuel : Lecornu, fidèle macroniste, passe de pantin démissionnaire à héros rappelé, comme Loana revenue dans Les Anges de la Télé-Réalité pour un come-back inattendu. Les négociations ? Un sketch où Les Républicains grincent des dents, le PS tergiverse, LFI crie au scandale, et le RN rit sous cape en attendant son tour. Marine Le Pen, avec ses « petites affaires judiciaires », reste en coulisses, inéligible pour l’instant. Quant à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur éphémère, il convoque des réunions d’urgence comme un coach paniqué. Et Bruno Le Maire ? Il propose de se retirer pour « apaiser », puis se ravise – typique d’un candidat qui tease son élimination pour rester dans le jeu.

Matignon, le Loft high-tech : alliances foireuses et éjections express

Dans cette Saison 2, Matignon reste ce loft high-tech où les « candidats » – ministres et députés – sont enfermés, filmés 24/7 (sauf aux toilettes, merci le CSA), et éjectés par votes populaires… ou plutôt par caprices présidentiels. Les alliances ? Des couples improbables, comme dans Loft Story : macronistes et LR se font les yeux doux un jour, se disputent le lendemain sur le budget. Imaginez : Lecornu en « Loana 2.0 », entrant en fanfare, formant des duos improbables, puis éjecté avant même le prime time. Et Macron ? L’animateur omniprésent, prolongeant les intérims comme un patron indécis avec son stagiaire. Les oppositions théâtralisent pour les caméras de BFM : Mathilde Panot (LFI) appelle au « départ d’Emmanuel Macron » comme une évidence, tandis que le public – nous, les Français – zappe d’une chaîne à l’autre, votant avec nos bulletins quand on nous laisse voter.

C’est ubuesque, un euphémisme ! Du théâtre de l’absurde où Alfred Jarry rencontrerait Kafka dans un poulailler sous la tempête. Les négociations ressemblent à un épisode de La Ferme Célébrités : tâches ridicules (négocier un budget en déficit de -142 milliards), ego transformés en compost, et éliminations par « votes du public » – ou plutôt par blocages à l’Assemblée, où NFP, macronistes, LR et RN se neutralisent mutuellement comme dans un embouteillage géant.

Les conséquences : un cirque qui masque les vrais drames

Pendant ce spectacle, la France réelle attend : budget 2025 reporté sine die, croissance à 0,6%, dette galopante, manifestations contre l’austérité et la pauvreté. 70% des Français réclament la démission de Macron, selon les sondages – un plébiscite pour une éjection présidentielle ? Rumeurs folles : référendum sur la proportionnelle, élections anticipées, gouvernement « technique »… Ou pourquoi pas Cyril Hanouna comme PM, pour gérer les débats houleux avec des buzzers pour confessions croustillantes ?

Et sur la scène internationale ? Comment défier la Russie ou envoyer des Mirage en Ukraine quand on ne peut même pas former un gouvernement stable ? C’est du pain béni pour l’audimat mondial, mais une farce pour la souveraineté. On me souffle dans l’oreillette que tout cela pourrait être provoqué par les Russes, mais chut !

Conclusion : Vive la République… en intérim !

Avec cette Saison 2, Loft Matignon confirme son statut de saga addictive : qui survivra cette fois ? Lecornu tiendra-t-il plus de 48 heures ? Macron dissoudra-t-il l’Assemblée pour un reboot total ?

Une idée : transformons l’Élysée en vraie télé-réalité, avec votes par SMS pour éjecter les incompétents. Au moins, les Français auraient le dernier mot – et des recettes publicitaires pour combler le déficit !

En attendant, exportons notre expertise en chaises musicales : la France, championne du monde des gouvernements express. Vive la République… en intérim !

PS : toute ressemblance avec un article précédent, n’est que le copier-coller de ce que nous font vivre nos « zélites » politiques…

 https://multipol360.com/loft-matignon-saison-2-lecornu-remet-le-couvert-macron-relance-labonnement-netflix/


 

septembre 09, 2025

Alors dissolution ou pas ?

Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif),

 "Ce soir j'ai entendu sur tous les plateaux qu'en cas de dissolution "il n'y aurait pas de majorité absolue", ce qui ne "changerait rien". Cette affirmation me semble semble insuffisante à écarter la dissolution pour plusieurs raisons :


Ce raisonnement ne prend pas en compte l'affaiblissement très important des Macronistes que le léger renforcement de LR ne compense pas. Il faudrait que les deux s'allient quasi systématiquement dès le 1er tour pour avoir un candidat au second tour (ne se qualifient que les candidats ayant atteint 12,5% des inscrits). Ce n'était pas le cas en 2024.

- Ce raisonnement part du principe que le "front républicain" va fonctionner une fois encore. C'est à dire une politique de désistements mutuels systématiques entre candidats du NFP et candidats du Socle Commun qui cette fois devrait donc, évidemment, intégrer LR (ce que LR n'a jamais systématisé en 2024) ET des électeurs qui obéissent à l'injonction malgré l'évidence du blocage total généré par cette politique depuis 2024. De plus, alors que ce "front" avait avant tout profité à Ensemble en 2024, cette fois-ci, il profiterait beaucoup plus au #NFP, ce qui le rendrait plus difficile à mettre en oeuvre pour #LR.

Si majorité absolue il n'y avait pas (ce qui est possible) tout indique que la Droite et la Gauche se renforceraient tout de même significativement, principalement au détriment du Centre. En soi, ça pourrait suffire à redéfinir beaucoup de stratégies d'alliances. Le Centre n'aurait sans doute plus les moyens de gouverner, ce qui accélérerait sa cassure en deux. Cet affaiblissement du socle commun serait bénéfique aux institutions, en rétablissant le clivage gauche/droite sans lequel celles-ci ne fonctionnent pas. La 5R ne prévoit pas la tripolarisation. En conclusion, non, la dissolution ne changerait pas rien. Elle serait un pas de plus vers le retour à la normale. Ceux qui s'opposent à la dissolution pour cette raison sont précisément ceux qui veulent continuer à bloquer le pays pour conserver leurs postes."  

« Si la digue saute, le gros avalera le petit. Et le petit c'est nous. » Les LR bloquent le pays en portant la Macronie à bout de bras juste parce que quelques cadres ont décidé qu'ils ne pouvaient pas perdre leur place au premier rang

Guillaume KIEFER 

 

"Le président de la République, notamment par sa décision absurde de dissoudre l’Assemblée Nationale en juin 2024, est le premier responsable du blocage politique du pays. Il apparaît impossible, compte tenu de l’urgence financière, économique, sécuritaire, migratoire, éducative de la France de laisser la situation s’enkyster. 

De Gaulle avait su prendre ses responsabilités, respecter les institutions et la voix populaire. Au président actuel de prendre acte de la réalité et d’en tirer les conclusions, avec sens de l’Etat et des responsabilités.

Les Français veulent une dissolution de l'Assemblée Nationale. Ils sont 61% à la souhaiter (+11 points par rapport à juillet).


 Quelle est l’autre sortie possible du blocage ? 

Quel est l’autre moyen de remettre la France sur les rails du XXIème siècle ? 

Il est plus que temps de régénérer notre démocratie, de remettre les choses dans l’ordre. De choisir un président de la république puis un parlement, de changer de dirigeants et de politique, de refuser les arrangements qui prolongent cet échec, d’#enfinir avec la caste. De mener le projet méthodique et radical élaboré par @Nouv_Energie de redressement national par la réforme de l’Etat, de prospérité par la liberté, de sécurité par l’autorité pour l’ordre juste, d’instruction qualitative par une école libérée de l’égalitarisme et de l’idéologie wokiste. L’Etat providence ne peut plus être financé, il est derrière nous : vivement l’Etat performance, vivement @Nouv_Energie "

David LISNARD,


Vote de confiance : Chute du gouvernement Bayrou - Gouvernement technique » ou pour «un référendum ?


François Bayrou, dehors : au suivant !

Dans le jeu incessant des chaises musicales à Matignon, où les Premiers ministres se succèdent comme des pions éphémères sans jamais stabiliser le pouvoir, la chute de François Bayrou n’est que le dernier tour de piste d’une Ve République à bout de souffle et de partis politiques dévorés par leur propre appétit pour le pouvoir.

La chute du gouvernement de François Bayrou, survenue ce 8 septembre 2025 après un vote de confiance perdu à l’Assemblée nationale (194 voix pour, 364 contre), marque un tournant historique dans la Ve République. Nommé Premier ministre il y a seulement neuf mois, François Bayrou a été renversé dans un contexte de fragmentation parlementaire inédit, illustrant l’instabilité chronique du système politique français. Cet événement, le premier du genre où un vote de confiance sollicité par un Premier ministre aboutit à sa chute, n’est pas un aboutissement isolé mais le symptôme d’une accélération des crises : dissolution en 2024, motion de censure en décembre 2024 (la première depuis 1962), et désormais cinq Premiers ministres en moins de trois ans. Au-delà de cette instabilité, cet épisode révèle l’obsolescence potentielle de la Ve République et l’appétit insatiable des partis politiques, qui semblent avoir déserté leur rôle de représentation du peuple au profit de calculs électoraux et d’intérêts personnels.

 

Les scénarios possibles après la chute

Emmanuel Macron, confronté à une Assemblée divisée en trois blocs (Nouveau Front Populaire, coalition présidentielle et Rassemblement National), doit nommer un nouveau Premier ministre rapidement pour éviter un vide institutionnel. Des noms circulent déjà dans les médias : Sébastien Lecornu (ministre des Armées, proche de Brigitte Macron), Catherine Vautrin, Éric Lombard, ou même des figures comme Manuel Valls, Jean Castex ou Xavier Bertrand. Cependant, quel que soit le choix, il s’agira probablement d’un « tripatouillage politicien » sans révolution majeure, car le nouveau gouvernement devra affronter le débat budgétaire imminent pour 2026 (projet de loi de finances et de financement de la sécurité sociale – PLFSS).

Si un blocage budgétaire survient, plusieurs scénarios émergent :

Mise sous tutelle européenne : En cas de crise financière, la France pourrait se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE) et le Mécanisme européen de stabilité (MES), impliquant un plan de réformes imposé par la Commission européenne et les autres États de la zone euro, comme pour la Grèce en 2012. Cela signifierait une grave perte de souveraineté économique, avec une intervention possible du FMI en complément.

Activation de l’article 16 : Macron pourrait invoquer les pleins pouvoirs en cas de « situation grave », sans besoin d’approbation préalable du Parlement ou du Conseil constitutionnel (contrôle seulement après un mois). Ce scénario, théoriquement réservé aux crises exceptionnelles, pourrait être justifié par le chaos budgétaire ou des troubles sociaux.

Dissolution de l’Assemblée : Réclamée par le RN, elle pourrait mener à de nouvelles élections législatives. Cependant, le RN, avec environ 140 députés (alliés inclus), vise une majorité absolue (289 sièges) pour gouverner, un objectif ambitieux vu les sondages en baisse. Une nouvelle Assemblée similaire à l’actuelle pourrait justifier un recours à l’article 16, arguant d’une ingouvernabilité persistante. Dans ce cas, les souverainistes appellent à des candidatures unies pour éviter la dispersion.

Destitution de Macron (article 68) : Une motion de destitution, déposée par La France Insoumise le 23 septembre, pourrait être votée par le Parlement. Des pétitions circulent pour presser les députés, y compris ceux du RN, qui ont annoncé ne pas la soutenir « par respect pour l’institution présidentielle » – une position contestée, car Macron est accusé de la salir.

Événements inattendus : Un nouveau virus, une escalade en Ukraine, ou une crise financière (comme une dégradation de la note de crédit par Fitch le 12 septembre) pourraient rebattre les cartes, potentiellement menant à l’article 16 ou à une démission forcée de Macron, malgré ses déclarations contraires.


Ces scénarios soulignent une fenêtre d’opportunité pour une contestation accrue, avec des manifestations prévues le 10 septembre et une grève intersyndicale le 18, amplifiant la pression populaire.

L’obsolescence de la Ve république : un système à bout de souffle

La Ve République, conçue en 1958 pour assurer stabilité et autorité exécutive, semble aujourd’hui épuisée par une série de records historiques : impopularité massive du président et du Premier ministre, abstention record (52 % en 2022), et une instabilité parlementaire sans précédent depuis les élections de 2022 et 2024. Les outils constitutionnels, comme les motions de censure ou la destitution, sont sous-utilisés ou inefficaces, souvent bloqués par des calculs partisans plutôt que par un engagement pour le bien commun. Par exemple, des motions contre des réformes controversées (retraites en 2023) ont échoué faute d’union, illustrant comment le système favorise l’exécutif au détriment d’un contrôle parlementaire réel, notamment par l’utilisation abusive de l’article 49.3, employé à 28 reprises sous les deux quinquennats (1 + 27) d’Emmanuel Macron – un record sous la Ve République.

Cette obsolescence est exacerbée par la soumission à l’Union européenne, qui vide la souveraineté nationale via des traités imposés sans véritable débat. Le Conseil constitutionnel, perçu comme complaisant envers le pouvoir, valide des lois sécuritaires ou des réformes idéologiques (comme l’inscription de l’IVG en 2024), transformant la Constitution en outil de diversion plutôt qu’en cadre protecteur. Face à cela, des voix appellent à une VIe République, avec des mécanismes comme le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), la révocation des élus, ou des ateliers constituants citoyens pour réécrire les règles et restaurer la démocratie directe (voir ici et ici).


L’appétit sans fin des partis politiques : obsolètes et déconnectés

Les partis politiques, autrefois piliers de la démocratie, apparaissent aujourd’hui obsolètes, mus par un appétit insatiable pour le pouvoir qui les rend inaptes à leur mission.

Fragmentés et déconnectés du peuple, ils privilégient les postures médiatiques et les alliances opportunistes aux actions concrètes.
Le RN, autrefois antisystème, s’est normalisé : pro-européen, pro-OTAN, et désormais modéré sur l’immigration, il refuse de soutenir la destitution de Macron et peut même s’abstenir sur une motion de censure, sous prétexte de « responsabilité ». Le PS (1,75 % à la dernière présidentielle), craignant une dissolution qui lui coûterait des sièges avant les municipales de mars 2026, pourrait s’allier tacitement à Macron. Les Républicains sont perçus comme « vendus » à la macronie, tandis que LFI, bien qu’active dans l’opposition, manque de projet unifié avec une vision davantage idéologique que politique porté par la violence de ses affidés.

Cette déconnexion est amplifiée par une professionnalisation de la politique : élus issus de cercles élitistes, scandales récurrents, et un rejet populaire massif (68 % de votes protestataires en 2022). Les élections deviennent un « piège à cons« , légitimant un système où les partis exploitent les failles constitutionnelles sans représenter les aspirations populaires, comme la sortie de l’euro ou de l’UE (Frexit). Au lieu de cela, ils perpétuent un cycle de promesses vides, alimentant l’abstention et les mouvements protestataires (Gilets jaunes, paysans).


Vers une réforme ou une implosion ?

La chute de Bayrou n’est que le début d’une séquence historique accélérée, où l’instabilité pourrait mener à une crise financière ou institutionnelle majeure. Pour éviter l’implosion, il faut presser pour des réformes profondes : destitution, RIC, ou une nouvelle République. Les souverainistes appellent à une mobilisation massive – pétitions, manifestations, et rassemblements pour forcer les partis à redevenir des outils au service du peuple, plutôt que des machines à pouvoir obsolètes. Sans cela, la Ve République risque de s’effondrer sous le poids de ses propres contradictions, laissant la France face à un avenir incertain.

https://multipol360.com/francois-bayrou-dehors-au-suivant/

 

Sébastien Lecornu, l’homme du président, nommé Premier ministre

Seul survivant de l’an 2017, discret et fin manœuvrier, l’élu venu de la droite a habilement et patiemment préparé le terrain de son arrivée à Matignon.

Sébastien Lecornu filait des jours heureux à l'hôtel de Brienne. Au ministère des Armées depuis 2022, une longévité rare en ces temps instables, il pouvait allier ses deux passions de toujours : la politique et la chose militaire. Cultiver la discrétion, son tempérament naturel, et sa proximité avec le chef de l'État, qui lui vaut aujourd'hui d'être propulsé à Matignon.

À 39 ans, il devient le septième Premier ministre d'Emmanuel Macron – le quatrième en un an – dans un contexte chaotique. Déjà pressenti pour le poste à plusieurs reprises, il devait être nommé en décembre, avant que François Bayrou ne s'impose au président. Il était donc naturellement le suivant sur la liste, « la solution d'évidence », livre une ministre. Peu connu et identifié des Français, Sébastien Lecornu va devoir...

https://www.lepoint.fr/politique/sebastien-lecornu-l-homme-du-president-nomme-premier-ministre-09-09-2025-2598256_20.php?at_variante=Community%20Management

 

Son livre:



 


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