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novembre 10, 2025

Visions avec Sarah Knafo: Budget 2026 et Présidentielle 2027 ?

"Sarah Knafo, née le 24 avril 1993 issue d'une famille de juifs marocains émigrés en France en 1967, fille d'un ingénieur et d'une mère au foyer, a vite visé les sommets. 

Ses études forment un itinéraire élitiste bien huilé, du genre à empiler les diplômes : licence d'économie à la Sorbonne, master en affaires publiques à Sciences Po, ENA, l'école des futurs commis qui se rêvent en tsars. 

Sa carrière trace un zigzag opportuniste : à peine sortie de l'ENA en 2020, elle se cale magistrate à la Cour des comptes, un strapontin prestigieux. Puis, le virage calculé moins d’un an après : elle abandonne le bureau pour se muer en éminence grise de la campagne d'Éric Zemmour. 

Élue députée européenne pour R! à 31 ans, une planque confortable. Aujourd’hui, à 32 ans, elle se la joue prophétesse du "techno-conservatisme", elle hante CNews et glisse à Zemmour des idées piquées à la Maison Blanche. Éphémère et tape-à-l'œil, cette ascension sent le favoritisme et l'air du temps, taillée pour les buzz. 

 Côté cœurs, le feuilleton vaut son pesant de cacahuètes. À 20 ans, coup de foudre avec Louis Sarkozy, un DJ en herbe, héritier d'un nom qui ouvre toutes les portes de Neuilly aux cercles UMP. Une idylle juvénile intense, qui la catapulte dans les dîners en vue et lui offre un premier aperçu des réseaux sarkozystes : soirées branchées, connexions précieuses, et un flirt qui pue déjà l'ambition mutuelle. Brève mais marquante, cette "amourette" refait surface en mai 2025, quand Louis, lors d'une émission télé le 3 mai, lâche sans filtre : "Nous avons partagé une histoire". Une confidence nostalgique qui fait jaser, ravivant les rumeurs d'un calcul précoce de sa part, et transformant ce passé en anecdote croustillante pour booster son aura de séductrice connectée. Puis, le scandale : en 2021, Paris Match révèle sa romance torride avec Zemmour, son boss de 63 ans, officialisée en 2022 malgré les ragots d'adultère avec sa femme. "Sans elle, pas de campagne", avoue-t-il, mi-amoureux mi-stratège. Aujourd'hui, duo « glamour » de meetings enflammés. 

À 32 ans, Sarah Knafo incarne la girouette de la droite conservatrice : diplômes en toc, lits stratégiques, et une carrière qui file comme une bulle de savon. La République des copains a trouvé sa reine des calculs, cœurs et illusions inclus."

Duval Philippe 


Sarah Knafo de A à Z

Pierre angulaire de la campagne d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle, Sarah Knafo s’est prise au jeu de l’aventure politique. Aujourd’hui députée européenne, sa grande maîtrise des dossiers et sa très bonne pratique des médias l’ont replacée au centre du jeu. Convaincue de la nécessité d’unir les droites pour l’emporter en 2027, elle s’est livrée comme jamais à la rédaction de Valeurs actuelles. Politique, société, économie, culture, international : c’est un « 100% Sarah Knafo » que nous vous proposons dans ce numéro de notre revue « Grands débats. »  

f.mtr.cool/bqfapzuizs 

 


Budget 2026 : le décryptage choc de Sarah Knafo

Face à un budget français jugé « hors de contrôle » et une avalanche fiscale que dénoncent de nombreux économistes, Sarah Knafo propose un contre-budget audacieux de 80 milliards d’euros d’économies.

Atlantico - Vous avez été la première à proposer un contre-budget, avec 80 milliards d’économies. Quel type de budget préconiseriez-vous ? Quel modèle fiscal serait à même de redonner du souffle aux Français sans mettre en danger le budget ?

Sarah Knafo : Mon modèle est simple : il faut dépenser moins pour taxer moins pour que les Français gagnent plus. Nous avons un déficit très important malgré des recettes fiscales les plus élevées du monde (en % du PIB). En France, nous n’avons donc pas un problème de recettes mais de dépenses. Il faut baisser les dépenses.


 

Nous avons un des coûts du travail les plus élevés d’Europe alors que les revenus des Français sont trop faibles : nous sommes tombés à la 10ème place européenne en termes de revenus ! L’écart entre les deux, ce sont les charges. Notre problème de pouvoir d’achat est donc un problème d’excès de charges. Même solution : pour pouvoir baisser les charges, il faut baisser les dépenses.

J’ai proposé un plan d’urgence de 80 milliards d’euros de baisses de dépenses réalisables dès cette année. Notamment la suppression des aides sociales non contributives aux étrangers (de 15 à 20 milliards d’euros d’économies), la fin de l’aide publique au développement (15 milliards d’économies), la fin du soutien aux énergies renouvelables (8 milliards), la fin de la politique de la ville (8 milliards), la privatisation de l’audiovisuel public (4 milliards), la suppression de 50 000 postes administratifs dans la fonction publique, etc.

J’ai choisi des mesures simples et consensuelles, les plus faciles et rapides à mettre en œuvre. Il faudra aller beaucoup plus loin évidemment mais pour cela il faudra une vraie alternance. Nous le ferons dès 2027, à l’Élysée et à l’Assemblée.


Vous dénoncez une « avalanche fiscale » dont seraient coupables l’essentiel des partis politiques français à l’assemblée nationale. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dans la séquence budgétaire que nous venons de traverser, nous avons vu la grande masse des partis partir à l’assaut de l’argent avec une rage impressionnante. Cela doit nous alerter. Ce ne sont pas seulement l’entreprise ou l’héritage qui ont été pris pour cibles, mais notre économie tout entière. En réalité, j’observe avec tristesse qu’en matière économique, les partis représentés à l’Assemblée ne se différencient que par les cibles de leurs impôts ou l’ampleur de leurs augmentations, mais le principe même de l’augmentation des impôts fait tristement consensus.

 Plus de quinze impôts viennent d’être adoptés (cf. le tableau ci-dessous). Les députés, tous bords confondus, ont inventé et proposé des impôts par dizaines ! On a assisté à toutes les alliances possibles pour voter ces augmentations d’impôt : LFI et RN pour taxer les grandes entreprises, les superdividendes et les rachats d’action. LFI et les macronistes pour voter l’augmentation de la CSG. Les macronistes et le RN pour taxer les holdings. Les macronistes, le PS et le RN pour le fameux impôt sur la fortune improductive. On dit que l’Assemblée est bloquée mais, ce qui me désole, c’est que lorsqu’il s’agit d’augmenter les impôts, toutes les alliances sont bonnes et ils arrivent à s’entendre. Résultat de cette orgie de taxes, le taux de prélèvements obligatoires augmentera de plus d’un point par rapport à l’an dernier alors que nous sommes déjà le peuple le plus taxé du monde et que l’urgence est de desserrer l’étau.

 

Gérald Darmanin a ironisé sur la politique économique du RN, avec un Jordan Bardella censément libéral dans ses discours, mais qui pratiquerait la « taqiya ». Êtes-vous en accord avec cet avis ?

Le libéralisme « dans les discours », comme vous dites, ça n’existe pas. Le seul libéralisme qui vaille est celui des actes : c’est sur les actes qu’on doit juger les politiques, qu’il s’agisse du RN comme des autres, et les actes ne plaident pas en la faveur des inventeurs de nouvelles taxes. Je ne sonde donc pas leurs cœurs et leurs reins, je ne connais pas leurs intentions, je regarde les faits. Et ce qui ressort des votes, des amendements rédigés, déposés et votés est clair : le RN veut augmenter massivement les impôts des uns (les Français aisés et les grandes entreprises) pour baisser marginalement ceux de certains autres. Ils ne veulent donc pas diminuer les impôts mais les répartir différemment. Je pense au contraire qu’il faut diminuer les impôts pour tout le monde, car tout le monde en paye trop, riches, pauvres, classe moyenne, ménages, entreprises, TOUS ! Et je pense que cet excès d’impôt, à tous les niveaux, étouffe notre économie dans son ensemble.

Quant à Jordan Bardella qui aurait, en son for intérieur, un avis différent de celui de son parti : a-t-il son propre programme économique ? Non, il a le programme du RN. Donc logiquement, on l’a vu défendre les taxes inventées par le RN et les votes du RN à l’Assemblée. C’est une différence objective entre le RN et nous : la souligner, c’est défendre notre économie et permettre aux Français de choisir de la manière la plus lucide possible. J’ai la conviction que l’écrasante majorité des électeurs du RN vote pour le RN malgré son programme économique, et non pour son programme économique. 


Le RN a notamment inventé « l'impôt sur la fortune financière », qui vise à remplacer l'IFI, en taxant la fortune dite improductive. Cet amendement a été porté par le Modem et adopté. Marine Le Pen s'en est félicité. Qu'en pensez-vous ?

C'est encore une catastrophe pour notre économie... L’État taxera donc chaque année la valeur de ce que nos députés considèrent « improductif ». Comme s’ils avaient des leçons de productivité à donner aux Français. Regardons dans le détail :

- Ils estiment que les actions sont improductives, comme l’ont dit le RN et le PS. Or, une action c'est un investissement dans une entreprise. Qu'y a-t-il de plus productif ? L'invention de la société par action fut même l'un des principaux catalyseurs de la prospérité européenne au XVIIè siècle. Quatre siècles plus tard, des politiciens français viennent expliquer au monde que ce système est improductif…

- Ils estiment que les assurances-vie sont improductives. Ces fonds financent les entreprises et les dettes des États, à commencer par la France. En taxant les fonds d'assurance-vie français, nos députés veulent-ils que notre dette, en plus de grossir à vue d’œil, soit toujours plus détenue par des fonds étrangers ?

- Ils estiment que le bitcoin est improductif. Quand de plus en plus de pays font leur possible pour attirer cet or numérique, nos députés font tout pour le faire fuir. Veulent-ils que la France soit le seul pays qui passer à côté de ce trésor ?

- Ils estiment que les œuvres d'art sont improductives. Les collections étrangères, y compris les grands musées étrangers se frottent les mains : ils vont pouvoir acheter à la baisse quelques œuvres de propriétaires français poussés à vendre. Encore du patrimoine qui s'en va.

- Les bijoux de famille, les objets d'art, les bibelots, l'argenterie... ce n'est pas productif ? Peut-être. Mais acquérir ces biens a motivé des générations à travailler dur et à enrichir le pays. Obliger les propriétaires de ces biens de famille à les vendre à des collectionneurs étrangers est-ce bien plus productif ?

- Et puis, surtout, que fera l’État de bien plus productif avec ce qu'il nous prendra ? La bureaucratie, la gabegie, l'assistanat, l'aide publique au développement, les subventions aux associations politisées, l'audiovisuel public, la politique de la ville, les éoliennes… tout cela n'a rien de productif. Et pourtant, l’État est prêt à taxer tout ce qui bouge, tout ce qui travaille, pour continuer à les financer.

Je veux conclure sur un point plus philosophique : taxer le patrimoine, constitué de revenus passés déjà taxés, c’est bel et bien le début du socialisme. Cela signifie que vous ne serez JAMAIS vraiment propriétaire de ce que vous avez. Que l’État pourra toujours exercer une pression financière qui vous forcera à tout vendre. Un tel vote peut paraître anecdotique pour nos députés, mais il est de nature à briser la confiance de ceux qui ont lutté pour posséder quelque chose.


A l’inverse, défendez-vous une politique fondée sur la libre entreprise et le libre commerce ?

Absolument. Depuis des siècles, la France a mené très loin la réflexion sur la liberté politique. Mais la liberté économique est restée un parent pauvre : elle est considérée comme moins essentielle, moins défendable, et même moins belle que sa sœur politique. Eh bien, c’est une grave erreur philosophique. Les classiques du libéralisme nous apprennent que le droit de propriété n’est pas moins important que le droit de vote. Si on vous retire le droit de posséder le fruit de votre travail, on vous retire tout : on fait de vous un esclave. Et le XXème siècle nous l’a amplement démontré : les régimes qui ont nié le droit de propriété ont fait des dizaines de millions de morts. En France, nous n’en sommes pas là, mais chaque nouvelle taxe et chaque nouvel impôt sont des réductions de notre liberté économique et, de réduction en réduction, on aboutit lentement mais sûrement à une destruction de la liberté tout court.

Cela, le peuple suisse ou le peuple américain le comprennent parfaitement. Chez eux, si vous touchez à la liberté économique ou au droit de propriété, vous le payez très cher dans les urnes. Ces peuples ne laissent pas faire, parce qu’ils savent. Le fait que l’État nous prenne la moitié de ce que nous gagnons devrait nous révolter au plus haut point, et nous inciter à demander des comptes à quiconque veut créer un nouvel impôt ou une nouvelle taxe - ou, ce qui revient au même, une nouvelle dépense. Nous devons devenir extrêmement sévères à l’encontre tous de ceux, de gauche, de droite ou du centre, qui alourdissent la charge fiscale. La France peut apprendre à aimer la liberté économique comme un bien aussi précieux que la liberté politique.

C’est ce changement radical de regard, que l’on peut qualifier de révolutionnaire, que je veux provoquer. Concrètement, il faut beaucoup moins de taxes, de contraintes, de normes, de règles. Et ce ne sera pas le far-west pour autant ! Dans les années 70, le code de l’environnement, le code de la ruralité, le code du travail, le code des impôts et le code de la sécurité sociale pesaient plusieurs kilos de moins qu’aujourd’hui et le pays était convenablement administré. Il faut que l’État intervienne beaucoup moins dans l’économie car à chaque fois qu’il le fait avec des aides, des incitations, des surtaxes, des bonus et des malus... c’est toujours un fiasco. Il faut défendre l’économie, celle de ceux qui créent, et qui sont innombrables. L’épicier, la caissière, le cultivateur, l’indépendant, créent chaque jour. Bernard Arnault crée. Je veux une France qui crée parce qu’elle aime s’enrichir. Enfin, que l’on laisse notre peuple créer ! C’est ça, la prospérité, et ça n’est rien d’autre. C’est à notre portée.

Sarah Knafo

https://atlantico.fr/article/decryptage/budget-2026-le-decryptage-choc-de-sarah-knafo 

 

 


« Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses » : le contre-budget de Sarah Knafo

Alors que l’examen du budget a commencé à l’Assemblée nationale, l’eurodéputée Reconquête présente un « contre-budget d’urgence » pour faire face à l’avalanche fiscale présentée par le gouvernement.

Sarah Knafo est députée européenne (Reconquête) et membre de la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie. Elle a été magistrate à la Cour des comptes.


 

Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. Avec 15 nouvelles taxes, ce budget est une véritable usine à taxes, qui augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense de 29 milliards. Je propose un contre-budget, qui diminue les prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de 80 milliards.

Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde (43 %) ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde (57 %). On aura beau augmenter les impôts, tant que l’on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est prévu dans ce budget : une augmentation…

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/non-a-l-usine-a-taxes-oui-a-la-baisse-massive-des-depenses-le-contre-budget-de-sarah-knafo-20251021



Monsieur le Ministre, 

Chez nous, les narcotrafiquants opèrent en plein jour. Ils ont pignon sur rue dans nos banlieues. Ils contrôlent des pans entiers de notre territoire. Ils font la loi dans nos prisons... mais vous allez « traquer » ceux qui opèrent sur un autre continent. 

C’est Jean-Noël Barrot à Paris, Jean-Fidel Castro à Bogota ! 

Chez nous, les douaniers manquent de moyens pour contrôler nos propres frontières, mais vous nous prenez 200 millions d’euros de plus pour aller former des douaniers colombiens et ouvrir une école de lutte contre le narcotrafic près de Punta Cana. Les cartels doivent trembler ! 

Vous avez raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Sarah Knafo 

 


C’est bien une "bombe" politique. Sarah Knafo a émergé dans le champ politique comme un ovni. Elle a ouvert sa voie en grand, au talent, à l’excellence, à la compétence et au mérite.
" Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n’est rien ” disait Paul Valéry. Le talent, c'est le relief donné à la platitude. Elle n’est donc pas comme les autres. C’est une "bombe".
Son génie politique est personnel. C’est celui qu'elle a reçu, qu’elle perfectionne, qu'elle façonne et qui fera son destin.
 
Certains mettent tout leur génie à faire oublier qu'ils n’ont aucun talent.
Sarah Knafo a les deux. Elle brille. Elle influence. Elle rayonne. Elle détonne. Elle est fulgurante.
Elle a également l’esprit libre, du bon sens, des idées larges et de la hardiesse. 
 
Députée européenne, elle a des ambitions et des solutions pour la France. Elle est chargée de convictions de droite que je ne retrouve pas au Rassemblement national et qui se perdent chez les Républicains.
Elle est solide. Elle est convaincante. Elle est sûre d’elle.
Elle est originale, parce qu'elle maîtrise son talent et son génie politique. Elle sait utiliser ces deux forces dans le combat politique.
Elle a surtout du courage. Celui qui fait tant défaut aujourd'hui dans la classe politique.
Et ça inquiète.
Son talent, c’est donc son courage, son potentiel et son audace. Son génie, c’est son réservoir d’idées et ses capacités à les déployer avec habileté, pertinence et fulgurance. 
 
" Ayez du talent, on vous reconnaîtra peut-être du génie. Ayez du génie, on ne vous reconnaîtra jamais du talent.”
 
SarahKnafo va aller incontestablement très loin. Elle a du talent ET du génie politique.
Je ne cherche pas à l’encenser pour lui réclamer quelque chose. Non. Je n’ai besoin de rien. Et je ne touche aucun dividendes pour mes réflexions.
Je veux juste faire ressortir ses qualités objectives que beaucoup de politiciens n’ont pas.
C’est aux électeurs de choisir leurs représentants. Ce n’est pas au système ni aux journalistes mitants et partisans de les sélectionner pour nous. »"
 
Yann Bizien
 

 

octobre 31, 2025

Jordan Bardella, produit de l’État profond !

Jordan Bardella : le nouvel Emmanuel Macron de la droite française ? 

Dans le paysage politique français, Jordan Bardella émerge comme une figure qui, par bien des aspects, rappelle Emmanuel Macron. À 30 ans en 2025, Bardella incarne une jeunesse dynamique et un charisme qui séduisent, tout comme Macron l’a fait en 2017. Mais au-delà des apparences, leurs positions, particulièrement en politique extérieure, révèlent des similitudes troublantes. Alors que le Rassemblement National (RN) se modère, Bardella pourrait bien être le candidat « markété » par l’État profond, un outil pour canaliser le vote de droite vers des thèses mondialistes, à l’image de Raphaël Glucksmann sur la gauche.

 

Des similitudes physiques et un charisme superficiel

Jordan Bardella, né en 1995, a 30 ans en 2025, un âge proche de celui de Macron lors de son ascension (39 ans en 2017). Tous deux partagent un physique avantageux : Bardella, avec son allure soignée, ses costumes impeccables et son sourire médiatique, attire un électorat féminin souvent qualifié de « ménagères françaises ». Des témoignages révèlent un attrait superficiel, similaire à celui observé chez les supporters de Macron. Dans une vidéo d’interviews de rue datant de 2017, des électrices macronistes avouaient voter pour lui « parce qu’il est beau, un beau gosse » , soulignant sa « fraicheur » et son « renouveau » sans pouvoir articuler ses idées politiques. Une femme déclarait : « C’est quelqu’un de même pas 40 ans et voilà qui a fait partie du gouvernement de François Hollande exactement et c’est pas un problème en fait c’est une sorte de nouvelle vision quoi. » Une autre admettait : « Je sais pas franchement, très compliqué comme question ; d’autant plus que j’ai pas tout compris hein. »

Ce phénomène se répète avec Bardella. Des reportages montrent des supportrices du RN louant son apparence : « J’ai voté pour lui parce qu’il est beau« , un écho écœurant à l’engouement pour Macron. Une vidéo similaire met en scène des interviews où les raisons du soutien restent vagues, centrées sur la jeunesse et le charisme perçu plutôt que sur des politiques concrètes. Ce marketing de l’image, amplifié par les réseaux sociaux, transforme ces figures en produits électoraux, où l’attrait physique prime sur le fond.


 

Alignement sur la politique extérieure de Macron

Les similitudes ne s’arrêtent pas à l’apparence. En politique étrangère, Jordan Bardella adopte des positions qui convergent avec celles d’Emmanuel Macron, particulièrement sur la Russie, l’Ukraine et l’OTAN. En mars 2025, Bardella qualifiait la Russie de « menace multidimensionnelle pour la France et pour les intérêts européens« , citant des ingérences russes et des tensions en mer Noire. Il s’opposait à une « guerre larvée » avec une puissance nucléaire, mais défendait la souveraineté ukrainienne, écho à la ligne macroniste d’aide à Kiev sans escalade directe.

Sur l’OTAN, Bardella temporise : en avril 2024, il déclarait ne pas vouloir quitter le commandement intégré « tant que la guerre en Ukraine est en cours« , arguant qu’ « on ne change pas les traités en période de guerre » . Cela contraste avec le programme historique du RN, mais s’aligne sur la prudence de Macron, qui maintient la France dans l’Alliance atlantique tout en critiquant Vladimir Poutine. Bardella n’exclut pas les livraisons de missiles Scalp à l’Ukraine, contrairement à Le Pen qui les qualifiait d’ « irresponsables » en 2023.

Ces convergences sont soulignées par Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan, qui accusent Bardella d’aligner son discours sur les « européistes » et Macron, particulièrement sur l’UE, l’OTAN et l’Ukraine. En mars 2025, alors que Le Pen minimisait la « menace russe » (« Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu’elle ambitionne de venir jusqu’à Paris« ), Bardella insistait sur les risques, marquant un désaccord interne au RN.


Des positions sociales convergentes

Au-delà de l’extérieur, Bardella rejoint Macron sur des enjeux sociétaux. En octobre 2025, lors d’une interview sur France 2, Bardella soutenait l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, qualifiant cela de « sujet de santé publique« . Emmanuel Macron avait promis la même mesure en juin 2025, en réponse aux préoccupations sur la santé mentale des jeunes. Des critiques comme Philippot et Dupont-Aignan y voient une porte à la censure, mais cela illustre une convergence sur la régulation numérique.

Bardella, produit de l’État profond ?

L’État profond, ce système occulte qui oriente les choix électoraux, pourrait transformer Jordan Bardella en candidat mondialiste. Condamnée en mars 2025 pour détournement de fonds (4 ans de prison dont 2 avec sursis, 5 ans d’inéligibilité), Marine Le Pen a vu son influence diminuer, propulsant Bardella comme successeur. Philippot accuse « le Système » d’avoir éliminé Le Pen pour favoriser Bardella, plus aligné sur les thèses oligarchiques.


Le RN modère déjà ses positions : Le Pen affirmait en 2022 que « l’islam est compatible avec la République » , diluant le discours anti-immigration.

Jordan Bardella pourrait aller plus loin, devenant un candidat de droite « pratique« , comme Glucksmann l’est à gauche – un social-démocrate pro-UE, pro-OTAN, qui canalise le vote progressiste sans menacer le système.

Bardella, avec son charisme et ses positions flexibles, pourrait épouser des thèses mondialistes : soutien à l’UE, alliance atlantiste, immigration « contrôlée » mais non rejetée. Des sondages post-condamnation le montrent à 35-36 % d’intentions de vote pour 2027, un marketing électoral en marche.

En conclusion, Bardella n’est pas seulement un Macron de droite par l’âge et l’apparence ; ses positions extérieures et sociales convergent vers un centrisme mondialiste.

L’État profond, en le promouvant, assure que le peuple vote pour des candidats qui, sous des étiquettes différentes, préservent le statu quo.

On ne peut pas être patriote souverainiste si l’on soutient les thèses qu’il soutient : il est encore temps pour lui (et les Français) d’acquérir un peu plus de culture géopolitique qui lui permettrait de ne pas tomber dans les pièges béants que lui tendent les médias et le système qui adorent le voir hurler avec les loups.

 

« Les réseaux sociaux sont un vrai sujet de santé publique ! » « Il faut les interdire aux moins de 15 ans » ! (cf vidéo ⤵️) 

https://x.com/f_philippot/status/1984212295921053926

 Bardella cadre exactement comme Macron et les européistes le débat sur les réseaux sociaux ! Mot pour mot ! ➡️ Ça ne pourra mener à la fin qu’à la censure totale voire à leur interdiction ! C’est donc irresponsable ! Non, il faut d’abord et avant tout dire que les réseaux sociaux sont un formidable outil de liberté d’expression pour détruire les narratifs de propagande imposés par l’oligarchie et ses relais médiatiques ! Covid, vaccins, UE, immigration, Ukraine, Russie, Macron, etc. Il est LÀ le vrai enjeu et c’est pour ça que Macron et l’UE veulent les interdire ! Reprendre la propagande du Système est mortel !

Florian Philippot


 

Naufrage de Bardella ! 

 Jordan Bardella publie « Ce que veulent les Français » sans même relire son propre livre. Résultat : approximations historiques, bourdes littéraires et fake news en série. 

 👉Il confond Ronsard et Du Bellay, parle de « tranches de la Marne » en 1914, et enchaîne les erreurs tout en donnant des leçons de rigueur. 

👉Le président du RN, qui prétend incarner le sérieux et la discipline, signe en réalité un ouvrage truffé d'imprécisions : un naufrage intellectuel pour celui qui voulait donner des leçons à la jeunesse. 

Front Républicain 


🚨Jordan Bardella a frappé fort avec son premier livre Ce que je cherche…, paru il y a un an. Selon Le Point, le président du Rassemblement national aurait touché plus de 700 000 euros de droits d’auteur grâce aux 220 000 exemplaires vendus.
Il publie aujourd’hui un nouvel ouvrage, intitulé Ce que veulent les Français, toujours chez Fayard.
Ce premier succès, classé plusieurs semaines dans le Top 50 des essais, a permis à Bardella d’ajouter une ligne très lucrative à sa carrière politique. Une source de l’édition confie même qu’« il y a une dimension financière qui n’est pas négligeable ».

 


Opposition contrôlée–L’atlantiste Jordan Bardella va prendre ses ordres chez les francs-maçons–Canard enchaîné
 
«Bardella chez les francs-maçons», affirme l’hebdomadaire.
La Grande Loge nationale de France a reçu le patron du RN pour un déjeuner très select. Au menu: immigration, insécurité… mais pas un mot sur Le Pen père et sur le FN qui voulaient la disparition des francs-macs…
 
➡️➡️Dîners secrets avec Lecornu–Pourquoi Bardella refuse toute idée de destitution de Macron
Sinon Bardella a annoncé très vite que le RN au pouvoir ne sortirait pas la France de sa soumission à l’OTAN et à l’agenda de guerre de l’UE (vidéo):
Le programme que nous avons toujours défendu, qui consiste à dire la France doit quitter le commandement intégré de l'OTAN que nous avait fait réintégrer le président Sarkozy, ne tenait pas compte de la guerre.
Mais Bardella devrait se méfier.
Comme Marine Le Pen, malgré ses allégeances, son rôle dans une présidentielle ne pourrait se résumer qu’à faire élire le candidat de l’oligarchie grâce au réflexe pavlovien du «barrage aux fachos» des boomers.
 
➡️➡️Le RN ne sortira pas du marché européen de l’électricité: Bardella retourne encore sa veste

Stéphane Gagné

 

octobre 16, 2025

Recours de Marine le Pen rejeté = Inéligibilité !

Le rejet du recours de Marine le Pen : une décision judiciaire aux répercussions politiques majeures

Le 15 octobre 2025, le Conseil d’État a rejeté le recours déposé par Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité, prononcée dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement National (RN, ex-Front National).

 

 

Cette décision confirme son exclusion temporaire des listes électorales, l’empêchant de se présenter à des élections jusqu’à l’issue de son appel, prévu début 2026.

Au-delà du cas personnel de la dirigeante du RN, cette affaire soulève des questions sur l’équité judiciaire en politique, les pratiques courantes dans les partis français et les instabilités institutionnelles actuelles.

Contexte de l’affaire et décision du Conseil d’État

L’affaire remonte à des soupçons de détournement de fonds européens entre 2004 et 2016, où des assistants parlementaires du FN auraient été rémunérés par le Parlement européen pour des tâches en réalité effectuées pour le parti en France. En mars 2025, Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison (dont deux fermes, aménagés), une amende de 100.000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Son recours visait à contester cette inéligibilité immédiate, arguant d’une violation de la « liberté de candidature ». Le Conseil d’État a jugé que le litige ne relevait pas de ses compétences, refusant de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel.

Si l’appel aboutit à un acquittement, Marine Le Pen retrouvera son éligibilité. En revanche, si la condamnation est confirmée, le Conseil constitutionnel serait chargé d’examiner la validité de toute candidature future qu’elle pourrait déposer – par exemple pour l’élection présidentielle de 2027 – et pourrait la rejeter en raison de la peine d’inéligibilité définitive.
 
 

 

Conséquences pour le Rassemblement National

Malgré son inéligibilité, Marine Le Pen privilégie œuvrer pour une dissolution de l’Assemblée nationale via des motions de censure contre le gouvernement, comme celle déposée le 13 octobre 2025 par le RN.

Elle argue que seule une dissolution rendra la parole au peuple, affirmant qu’elle censurera « tout » gouvernement jusqu’à obtention de nouvelles élections, permettant ainsi une nouvelle majorité à l’Assemblée où le RN pourrait dominer sans impliquer immédiatement une présidentielle.

Cette stratégie lui est personnellement profitable : en cas de dissolution, des législatives anticipées suivraient, où elle pourrait influencer le parti sans candidater elle-même, tout en évitant une élection présidentielle qui l’exclurait en raison de sa peine d’inéligibilité de cinq ans. Si une démission ou une destitution d’Emmanuel Macron advenait – scénarios qu’elle évoque parfois comme une option « sage » pour Macron, mais sans les pousser activement – une présidentielle s’ensuivrait dans les 20 à 35 jours (article 7 de la Constitution), et Marine Le Pen, inéligible, ne pourrait pas se présenter. Dans ce cas, Jordan Bardella, actuel président du RN et figure montante, deviendrait probablement le candidat naturel du parti à l’Élysée, une perspective que Marine Le Pen pourrait voir d’un mauvais œil, craignant une perte d’influence personnelle au sein du mouvement qu’elle a longtemps dirigé.

Contrairement à beaucoup de Français et partis politiques – notamment La France Insoumise (LFI) et d’autres formations de gauche radicale – qui appellent à la démission d’Emmanuel Macron ou à sa destitution, Marine Le Pen n’a pas soutenu la motion de destitution. Bien qu’elle ait qualifié une démission de Macron de décision « sage » et la dissolution d' »absolument nécessaire », elle privilégie la voie de la censure pour éviter des procédures plus complexes et incertaines comme la destitution, qui pourrait la marginaliser au profit de Jordan Bardella. La destitution du Président de la République est régie par l’article 68 de la Constitution française. Cet article stipule que le Président ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La procédure implique que le Parlement se constitue en Haute Cour : une proposition de réunion doit être adoptée par l’une des assemblées (Assemblée nationale ou Sénat) à la majorité des deux tiers, puis transmise à l’autre pour approbation dans les 15 jours. Si approuvée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, statue sur la destitution dans un délai d’un mois, à bulletins secrets et à la majorité des deux tiers. Les décisions sont immédiates, et une loi organique fixe les conditions d’application. Cette mesure exceptionnelle est rarement invoquée en raison de son seuil élevé et de sa nature politique.

 


 

Des pratiques similaires dans d’autres partis

L’affaire du RN n’est pas isolée. Des enquêtes similaires ont visé d’autres formations politiques pour des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires européens. Le MoDem de François Bayrou a été impliqué (ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron) : en février 2024, Bayrou a été relaxé, mais cinq anciens eurodéputés ont été condamnés pour détournement de fonds. L’UDI (ex-Union des démocrates et indépendants) a aussi fait l’objet de poursuites pour des pratiques analogues, avec un procès en 2024 sur des emplois fictifs. Des allégations ont touché le Parti socialiste (PS) et d’autres groupes, bien que moins médiatisées ou non abouties à des condamnations. La France Insoumise (LFI) et son leader Jean-Luc Mélenchon font également l’objet d’une enquête similaire, ouverte par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) en septembre 2017 suite à un signalement d’une eurodéputée du Front national. Cette affaire porte sur des suspicions d’emplois fictifs ou non conformes impliquant deux assistants parlementaires accrédités (Juliette Prados et Laurent Maffeïs) durant le mandat de Mélenchon au Parlement européen (2009-2017). Les allégations incluent un détournement de fonds européens pour financer des activités politiques nationales au Parti de gauche (précurseur de LFI), avec un préjudice estimé à plus de 500.000 euros. Le rapport final de l’Olaf, daté de mars 2021 et révélé en mars 2025, pointe des manquements comme l’utilisation limitée de messageries professionnelles européennes, des résidences éloignées des sièges du Parlement, et une focalisation du travail sur les activités de Mélenchon en tant que chef de parti plutôt que sur son mandat européen. L’instruction judiciaire en France est en cours depuis 2018, sans mises en examen à ce jour, bien que deux collaborateurs aient été placés sous statut de témoins assistés en 2022.

Selon des rapports, ces malversations étaient « assez répandues » au Parlement européen, impliquant divers partis français sans que tous soient systématiquement poursuivis.

Certains observateurs notent que des partis n’ont « pas été pris la main dans le sac » en raison de contrôles moins rigoureux ou de preuves insuffisantes, soulignant une inégalité dans l’application de la justice.

L’affaire Fillon : un précédent symbolique

Cette situation évoque l’affaire des costumes de François Fillon en 2017, où le candidat LR a été mis en examen pour des cadeaux de luxe (des costumes offerts par un ami, d’une valeur de 48.500 euros), élargissant une enquête sur des emplois fictifs impliquant sa famille. Ces révélations ont torpillé sa campagne présidentielle, l’empêchant de se qualifier au second tour malgré un programme conservateur plébiscité. Comparé à d’autres scandales, comme la vente d’Alstom à General Electric en 2014-2015 sous Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie), où des soupçons de conflits d’intérêts persistent sans poursuites rapides, l’affaire Fillon apparaît comme des « broutilles ».

Le Parquet national financier (PNF) a agi promptement sur Fillon, tandis que l’enquête Alstom traîne depuis 2019, illustrant une sélectivité perçue dans les poursuites judiciaires.

La « chienlit » politique et l’élection d’Emmanuel Macron

La décision contre Le Pen s’inscrit dans une instabilité politique accrue, qualifiée de « chienlit » par certains, remontant à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. L’élimination de Fillon a favorisé l’ascension de Macron, perçu comme un outsider face à Le Pen au second tour. Aujourd’hui, avec des gouvernements successifs fragiles (comme celui de Sébastien Lecornu, menacé de censure), cette affaire renforce le chaos institutionnel, avec des motions de censure récurrentes et des appels à dissolution. La justice, en influençant les calendriers électoraux, joue un rôle majeur, parfois accusée de connivence avec le pouvoir exécutif.
La justice française porte une « énorme responsabilité » dans la vie politique, en disqualifiant des candidats via des peines d’inéligibilité. Des critiques pointent une politisation, avec des nominations influencées par les majorités au pouvoir.

 


 

Les Français, victimes une fois de plus

Au final, cette saga judiciaire illustre comment les affaires politiques affectent la démocratie, avec des citoyens souvent perçus comme les « cocus » de l’histoire – subissant instabilité gouvernementale, inégalités judiciaires et blocages institutionnels. L’enjeu reste une réforme pour une justice plus transparente, évitant que des scandales ne dictent le destin national. Cela passe par la nécessité absolue d’injecter des jurés citoyens dans ce type de juridictions administratives et constitutionnelles, comme aux assises où des citoyens tirés au sort sur les listes électorales participent aux jugements des crimes graves aux côtés de magistrats professionnels, renforçant l’impartialité, la participation citoyenne et la légitimité démocratique en garantissant un jury neutre et objectif.

 

septembre 14, 2025

La fracture sociale est aggravée par un désenchantement profond envers les élites politiques déconnectées de la réalité !

L’étude du professeur et chercheur britannique David Betz, publiée dans le Military Strategy Magazine en août, alerte sur une montée significative des tensions internes dans les pays occidentaux : « La principale menace pour la sécurité et le bien-être de l’Occident aujourd’hui n’est pas extérieure mais intérieure — en particulier, la guerre civile. »
 
 
 
Selon Betz, l’idée que les sociétés modernes, démocratiques et prospères sont immunisées contre la guerre civile appartient désormais au passé. Alors qu’une génération plus tôt, les nations occidentales étaient encore unies par un sentiment fort d’identité et d’héritage commun, elles sont aujourd’hui devenues des « entités disloquées », des « puzzles de tribus identitaires concurrentes » vivant dans des communautés séparées.
 
Betz identifie plusieurs éléments récurrents, notamment la destruction ciblée de la mémoire collective par le vandalisme ou le pillage des musées, archives et monuments, effaçant une partie essentielle de l’histoire nationale : « Les guerres civiles causent de graves déprédations par le vandalisme iconoclaste ou le vol de l’infrastructure culturelle de la société — c’est-à-dire l’art et autres objets et architectures historiques. »
 
La fracture sociale est aggravée par un désenchantement profond envers les élites politiques, perçues comme déconnectées de la réalité et incapables d'apporter des réponses concrètes aux défis contemporains : 
« Les gouvernements occidentaux, confrontés à une détresse civilisationnelle structurelle croissante et ayant gaspillé leur légitimité, perdent la capacité de gérer pacifiquement des sociétés multiculturelles, désormais fracturées à un point terminal par la politique identitaire ethnique."
 
Le résultat initial est une descente accélérée de plusieurs grandes villes vers un statut “sauvage” marginal. » S’ajoute à cela une fracture démographique : « Le premier facteur est la dimension ville-campagne des conflits à venir, qui résulte des dynamiques d’installation des migrants.
 
 
 
En termes simples, les grandes villes sont radicalement plus diverses et entretiennent une relation politique de plus en plus hostile avec le reste du pays. » David Betz illustre son propos à partir de la carte des 457 circonscriptions françaises qui ont voté au premier tour des élections européennes de 2024 pour le Rassemblement national (contre 119 pour d’autres partis).
 
Et d’ajouter : « Les pays les plus susceptibles de voir éclater un conflit civil violent en premier sont la Grande-Bretagne et la France — tous deux ont déjà connu ce qu’on peut qualifier d’incidents précurseurs ou exemplaires. ».     
 

 
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