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décembre 11, 2025

Delphine Ernotte, l’audition de la PDG de France Télévisions: Ambiance entre fuites et tensions sans responsabilité !

Delphine Ernotte Cunci reconnaît, devant les députés, que le débat sur la neutralité de l’audiovisuel public est « légitime »

La présidente de France Télévisions était auditionnée par la commission d’enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public, créée par les députés du groupe d’Eric Ciotti.

Le débat sur la neutralité de l’audiovisuel public est « légitime », malgré « les polémiques de ces dernières semaines », et ce principe constitue une « exigence absolue à laquelle veille tout particulièrement » France Télévisions, a affirmé sa présidente, Delphine Ernotte Cunci, en ouverture de son audition par la commission d’enquête parlementaire sur le sujet à l’Assemblée nationale, mercredi 10 décembre.

 


 

Le contexte est inflammable et le rapporteur de la commission, le député Charles Alloncle du groupe Union des droites pour la République d’Eric Ciotti, l’a soumise à plusieurs dizaines de questions incisives. Jusqu’au bout de cette audition fleuve de quatre heures trente, Delphine Ernotte Cunci a pris le temps de la pédagogie. « France Télévisions est un média financé par tous. Il doit donc s’adresser à tous, quels que soient son lieu de vie, ses opinions ou son niveau de revenus », a-t-elle fait valoir.

La commission d’enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public a été créée par les députés du groupe Union des droites pour la République d’Eric Ciotti dans la foulée de l’affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d’une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables.

Plus généralement, France Télévisions et Radio France, dont les responsables seront auditionnés la semaine prochaine, sont accusés par une partie de la droite et par le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche. Mais Mme Ernotte Cunci a assuré que France Télévisions se montrait « exemplaire en matière de transparence de son offre d’information et d’équilibre des points de vue ». Divers travaux internes ont été lancés pour renforcer ces principes.

Quant aux erreurs commises sur les antennes, « je ne considère pas que nous soyons irréprochables » et il y a des sanctions internes le cas échéant, expose-t-elle. Mais « cela ne veut pas dire que l’information de France Télévisions n’est pas rigoureuse », oppose-t-elle au rapporteur qui l’appelle à prendre ses « responsabilités ». Dans les prochaines semaines, une « nouvelle direction de la déontologie » transversale va être mise en place.

Puis une élue (Rassemblement national), Anne Sicard, s’agace : « Qui trompe les Français, CNews qui assume sa ligne, ou France Télé ? » « Je considère que nous ne faisons pas le même métier » que CNews, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, rétorque Mme Ernotte Cunci. En septembre, elle avait qualifié CNews de « média d’opinion » et de « chaîne d’extrême droite », dans un entretien au Monde.

« Il va nous falloir revoir nos missions » en 2026

Sur l’autre volet des travaux de la commission d’enquête, celui concernant le financement, la présidente de France Télévisions a vanté les « efforts massifs » réalisés par l’entreprise depuis son arrivée à sa tête en 2015, qui cependant aboutit à « une inadéquation croissante entre nos missions et nos moyens ». « La télévision publique remplit des missions essentielles qu’aucun autre » groupe audiovisuel ou réseau social ne pourra « jamais remplir », a-t-elle plaidé.

En 2026, « il va nous falloir revoir nos missions » et les contrats avec le monde de la production, prévient la dirigeante. En septembre, un rapport de la Cour des comptes a mis en évidence une « situation financière critique » à France Télé. Les « sages » de la rue Cambon demandent que l’Etat fixe à l’entreprise « une trajectoire financière réaliste ».

« Est-ce que vous admettez votre part de responsabilité ? », la presse Charles Alloncle. Delphine Ernotte Cunci ne se départ pas de son calme et renvoie aux décisions de la « tutelle », l’Etat. Même réponse sur sa rémunération.

Sur les frais de réception élevés de France Télé en 2020, autre point soulevé par le rapporteur, elle rappelle qu’il a fallu nourrir les équipes mobilisées pendant la crise du Covid. Mme Ernotte Cunci balaie aussi les accusations sur des nuitées au Festival de Cannes – « pas un euro d’argent public dépensé » – ou l’emploi dans le groupe d’Arnaud Ngatcha, par ailleurs adjoint de la maire de Paris, mettant en avant son travail.

Interrogée sur sa sœur, Marie-Christine Lemardeley, elle-même adjointe d’Anne Hidalgo, la présidente de France Télévisions vante sa famille « qui croit au service public ». Les députés « insoumis » l’accusent d’être « une agente de communication de la macronie » et font monter sporadiquement la tension. « Je n’ai jamais subi de pression politique », précise à un autre moment la dirigeante.

Charles Alloncle finit par dire sa « frustration », face à une présidente qui parfois « botte en touche » selon lui. Il prévoit de l’entendre à nouveau à la fin des travaux de la commission d’enquête. Jérémie Patrier-Leitus, qui en est le président (Horizons), avait prévenu : « Nous ne sommes pas ici dans un tribunal. Ce ne sera pas le procès de France Télévisions ».

Le Monde avec AFP

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2025/12/10/france-televisions-la-neutralite-est-un-debat-legitime-et-une-exigence-absolue-selon-sa-presidente-delphine-ernotte-cunci_6656772_3236.html

 


 

«Je ne considère pas que nous soyons irréprochables» : ce qu’il faut retenir de l’audition de Delphine Ernotte face à la commission d’enquête sur l’audiovisuel public

Très attendue, l’audition de la PDG de France Télévisions s’est tenue dans une ambiance parfois électrique du côté des députés, conduisant à une suspension de séance après plus de 3 heures de questions-réponses.

La séquence s’annonçait comme l’un des moments névralgiques de la commission d’enquête sur l’audiovisuel public. Avant même que les micros ne s’allument ce mercredi à 15h30, le tour de chauffe avait démarré. Charles Alloncle, membre du groupe UDR d’Éric Ciotti et rapporteur de la commission faisait monter la pression en dénonçant des «entorses au principe de neutralité» commises par l’audiovisuel public ainsi que de «graves dysfonctionnements financiers et budgétaires». De son côté, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, préparait le terrain façon opération déminage.

Dans une interview mardi au Figaro , la dirigeante donnait des gages aux députés en proposant un certain nombre de gardes-fous sur la question de l’impartialité de l’information, sujet au cœur des débats… «Delphine Ernotte fait des annonces 24 heures avant son audition, pour espérer disposer de quelques cartouches dans sa besace et s’en sortir, ironise-t-on dans l’entourage d’Eric Ciotti, le président de l’Union…

https://www.lefigaro.fr/medias/je-ne-considere-pas-que-nous-soyons-irreprochables-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-audition-de-delphine-ernotte-face-a-la-commission-d-enquete-sur-l-audiovisuel-public-20251210

France Télévisions : «En 2026, mon objectif est d’arriver à zéro déficit», prévient Delphine Ernotte

Le groupe public, ciblé pour sa gestion financière, n’aura «aucun tabou» pour baisser ses dépenses, assure sa présidente.

Effectifs, financement de la création, droits sportifs: la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, n'aura «aucun tabou» pour baisser les dépenses du groupe public dans un contexte budgétaire tendu, prévient-elle jeudi dans une interview aux Echos . «En 2026, quoi qu'il arrive, mon objectif est d'arriver à zéro déficit (...) Et pour cela, des choix difficiles s'imposent à nous», déclare Delhpine Ernotte Cunci.

Elle chiffre à «150 millions d'euros» les économies à réaliser en prenant en compte le comblement du déficit de 2025 et la baisse attendue de la dotation de l'État (-65 millions d'euros), sur fond de marché publicitaire en berne. «Vu l'ampleur des économies à réaliser, il ne peut y avoir aucun tabou, y compris sur les programmes», assure la présidente du groupe public.

Pour le financement de la création (séries, films, documentaires etc.), «la baisse sera d'au moins 20 millions d'euros et pourrait aller jusqu'à 60 millions d'économies si l'on se conformait à nos strictes obligations légales», développe-t-elle. «Dans la fiction, le cinéma, nous allons arrêter certains projets, les mettre en pause», avertit la dirigeante. «Revoir à la baisse notre soutien à la création est une décision très lourde de conséquences» pour la filière (producteurs, auteurs, acteurs...), «mais nous n'avons pas d'alternative», fait-elle valoir.

La crise à la BBC, «un coup porté à l’ensemble du service public»

Côté effectifs, «nous pouvons continuer à baisser», a-t-elle dit, même s'«il n'y a pas encore de cible définie pour l'an prochain». Les économies concerneront aussi les droits sportifs. «Ces dernières années, nous avons oeuvré pour conserver nos principaux droits sportifs, que ce soit Roland-Garros , le Tour de France, les JO, les Six Nations, etc. Mais nous sommes conscients qu'il faudra faire des choix et revendre une partie de nos droits», poursuit Delphine Ernotte Cunci.

«Trois domaines» seront préservés: «l'offre d'information, les offres pour la jeunesse, et (la) capacité à investir dans les nouvelles technologies, et en particulier l'IA» (intelligence artificielle). Par ailleurs, la dirigeante juge que la crise à la BBC est «un coup porté à l'ensemble du service public de l'audiovisuel, à l'heure où son existence même est remise en cause».

Le président américain Donald Trump menace de réclamer un milliard de dollars (863 millions d'euros) de dommages et intérêts au groupe public britannique pour avoir déformé ses propos dans un documentaire diffusé en octobre 2024. Selon Delphine Ernotte Cunci, «cet épisode illustre le besoin pour les médias publics d'être irréprochables dans le traitement de l'information, en matière d'indépendance, de rigueur, et d'impartialité».

https://www.lefigaro.fr/medias/france-televisions-en-2026-mon-objectif-est-d-arriver-a-zero-deficit-previent-delphine-ernotte-20251113

 

 Le député d’Edouard Philippe qui surprotège France TV et Delphine Ernotte depuis 2h30 pète les plombs !


Quel scandale ! Ce député d’Edouard Philippe, président de la commission, monopolise la parole, vient à la rescousse en permanence de Delphine Ernotte, contredit sans arrêt le rapporteur Charles Alloncle Aucune neutralité, aucune impartialité !!!

 


Le coin des citations !!

 "Est-ce rentable de mobiliser 30h d’antenne pour le Téléthon ? Non De diffuser gratuitement le Tour de France ? Non Imaginer la disparition de l’audiovisuel public, c’est projeter une société dans laquelle tout un pan de notre culture commune serait effacé"

@DelphineErnotte 

           France Télévisions: À l’Assemblée, Delphine Ernotte reconnaît que beaucoup de contenus ne sont pas rentables : médias éducatifs, programmes « de genre », enquêtes type Cash Investigation, soirées militantes, ou films français souvent idéologiques et boudés en salles. Service public ou agenda ?

Delphine Ernotte prétend que les frais de réception pendant le Covid n'étaient pas des dépenses de réception, mais de restauration et compare les journalistes de France Télévision aux soignants.

 


 
Le Tour de France est littéralement un des événements sportifs les plus regardés au monde (3 milliards d’audience). Si France TV n’est pas foutu d’en tirer des bénéfices, changez de business model. 
Antonin Ferreira Roche
 

« Vous dénoncez régulièrement CNews que vous considérez comme une chaîne d’extrême-droite. Pardonnez-moi, mais je crois que ce n’est pas votre rôle, ni de votre ressort de critiquer le contenu d’une chaîne privée. »
📲 La députée UDR Hanane Mansouri face à Delphine Ernotte.

 

 «France Télévisions est complètement à l'ouest, dans l'hypocrisie, le mensonge et l'auto-endoctrinement.» Judith Waintraub

 

 Delphine Ernotte refuse de divulguer le salaire et les avantages d’Arnaud Ngatcha, directeur des opérations spéciales et adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, au prétexte que ce ne serait pas son rôle en tant que présidente. Pourtant, il s’agit d’argent public : les contribuables ont le droit de savoir comment, pour quoi et par qui leur argent est utilisé.

Chers Français, je vous prends à témoin : considérez-vous que Monsieur Tardieux, secrétaire général de France Télévisions, répond explicitement par oui ou par non à la question suivante : « Avez-vous demandé à des membres de la Cour des comptes de retarder la publication du rapport ou du pré-rapport de la Cour ? » "Le budget de FranceInfo TV a doublé et est passé de 14 à 28 millions d'euros [...] Un doute sur le coût réel" Et il revient sur le reportage intitulé "Les nazis ont-ils créé les marchés de Noël ?" 

Charles Alloncle

Le député UDR @CHAlloncle rappelle le bilan CATASTROPHIQUE de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions. « France Télévisions a cumulé plus de 81 MILLIONS € de DÉFICIT depuis 2017 […] La trésorerie est passée de 41 millions € à –27 millions € prévus en 2025. Les capitaux propres sont en chute libre. » Il conclut en posant une question à la présidente de France Télévisions : « Est-ce que vous pensez que n’importe quel dirigeant d’une entreprise privée aurait été renouvelé pour un troisième mandat avec un tel bilan financier ? » (Source : LCP)


Le député UDR Charles Alloncle atomise Delphine Ernotte au sujet de sa gestion calamiteuse de France Télévisions, un vrai régal ! Rappelons quand-même que cette incompétente qui aurait été virée de n'importe quelle entreprise privée va toucher une prime de performance de 78000 € ! Et c'est nous qui la payons... Souriez, vous êtes rackettés !

 

 



1) J’ai interrogé le président de l’Arcom sur la diffamation de Christine Ockrent samedi chez Léa Salamé, accusant CNews de « falsifier les faits » et ses journalistes d’être la « négation du journalisme ». 
2) J’ai interrogé ce matin le «comité d’éthique» chargé de « l’honnêteté et du pluralisme » de France Télévisions sur l’affaire Legrand-Cohen et plus généralement sur l’utilité de ce comité théodule : « à quoi servez-vous? » 
3) J’ai interrogé Delphine Ernotte sur la réservation de suites au Majestic pour dix nuits, lors du festival de Cannes 2023, pour des montants de 1700 euros la nuit, qui a choqué de nombreux Français 
⤵️ (Sa réponse en thread) 
Caroline Parmentier
 


 
Madame Ernotte, qui trompe les Français ? @CNEWS qui assume sa ligne éditoriale et se finance avec l'argent privé ? Ou @FranceTV qui diffuse une opinion déguisée en information, financée avec l’argent des français ? En commission d’enquête sur la neutralité de l’audiovisuel public, j'ai notamment énoncé trois rappels que l'Arcom a fait contre France TV pour manquement à l'honnêteté de l'information. Ce n'est pas de l'information, c'est de l'opinion ! 
« Madame, quand on choisit ce qu’on montre et ce qu’on cache, quand on falsifie des images, quand on transforme des bourreaux en victimes, ce n’est pas de l’information, c’est de l’opinion ! »
Anne Sicard
 



En commission d’enquête, j’ai interrogé @DelphineErnotte sur l’opacité des contrats entre France Télévisions et des producteurs comme @MediawanFr, empire du milliardaire de gauche @MPigasse, ou Together Media : budgets en baisse, marges inconnues, aucun contrôle clair. Pourquoi Caroline Roux a caché aux téléspectateurs que Mathieu Pigasse est 1 des principaux actionnaires de Mediawan ? Mediawan reçoit tous les ans 100M€ du service public pour produire notamment "C dans l’Air" présenté par… Caroline Roux Nous avions dénoncé le soir-même cette grave faute déontologique ! Delphine Ernotte l’a reconnu aujourd’hui Il n’y a pourtant eu aucune sanction contre Caroline Roux et évidemment aucune intervention de l’ARCOM 
Philippe Ballard
 
 
 

novembre 10, 2025

Visions avec Sarah Knafo: Budget 2026 et Présidentielle 2027 ?

"Sarah Knafo, née le 24 avril 1993 issue d'une famille de juifs marocains émigrés en France en 1967, fille d'un ingénieur et d'une mère au foyer, a vite visé les sommets. 

Ses études forment un itinéraire élitiste bien huilé, du genre à empiler les diplômes : licence d'économie à la Sorbonne, master en affaires publiques à Sciences Po, ENA, l'école des futurs commis qui se rêvent en tsars. 

Sa carrière trace un zigzag opportuniste : à peine sortie de l'ENA en 2020, elle se cale magistrate à la Cour des comptes, un strapontin prestigieux. Puis, le virage calculé moins d’un an après : elle abandonne le bureau pour se muer en éminence grise de la campagne d'Éric Zemmour. 

Élue députée européenne pour R! à 31 ans, une planque confortable. Aujourd’hui, à 32 ans, elle se la joue prophétesse du "techno-conservatisme", elle hante CNews et glisse à Zemmour des idées piquées à la Maison Blanche. Éphémère et tape-à-l'œil, cette ascension sent le favoritisme et l'air du temps, taillée pour les buzz. 

 Côté cœurs, le feuilleton vaut son pesant de cacahuètes. À 20 ans, coup de foudre avec Louis Sarkozy, un DJ en herbe, héritier d'un nom qui ouvre toutes les portes de Neuilly aux cercles UMP. Une idylle juvénile intense, qui la catapulte dans les dîners en vue et lui offre un premier aperçu des réseaux sarkozystes : soirées branchées, connexions précieuses, et un flirt qui pue déjà l'ambition mutuelle. Brève mais marquante, cette "amourette" refait surface en mai 2025, quand Louis, lors d'une émission télé le 3 mai, lâche sans filtre : "Nous avons partagé une histoire". Une confidence nostalgique qui fait jaser, ravivant les rumeurs d'un calcul précoce de sa part, et transformant ce passé en anecdote croustillante pour booster son aura de séductrice connectée. Puis, le scandale : en 2021, Paris Match révèle sa romance torride avec Zemmour, son boss de 63 ans, officialisée en 2022 malgré les ragots d'adultère avec sa femme. "Sans elle, pas de campagne", avoue-t-il, mi-amoureux mi-stratège. Aujourd'hui, duo « glamour » de meetings enflammés. 

À 32 ans, Sarah Knafo incarne la girouette de la droite conservatrice : diplômes en toc, lits stratégiques, et une carrière qui file comme une bulle de savon. La République des copains a trouvé sa reine des calculs, cœurs et illusions inclus."

Duval Philippe 


Sarah Knafo de A à Z

Pierre angulaire de la campagne d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle, Sarah Knafo s’est prise au jeu de l’aventure politique. Aujourd’hui députée européenne, sa grande maîtrise des dossiers et sa très bonne pratique des médias l’ont replacée au centre du jeu. Convaincue de la nécessité d’unir les droites pour l’emporter en 2027, elle s’est livrée comme jamais à la rédaction de Valeurs actuelles. Politique, société, économie, culture, international : c’est un « 100% Sarah Knafo » que nous vous proposons dans ce numéro de notre revue « Grands débats. »  

f.mtr.cool/bqfapzuizs 

 


Budget 2026 : le décryptage choc de Sarah Knafo

Face à un budget français jugé « hors de contrôle » et une avalanche fiscale que dénoncent de nombreux économistes, Sarah Knafo propose un contre-budget audacieux de 80 milliards d’euros d’économies.

Atlantico - Vous avez été la première à proposer un contre-budget, avec 80 milliards d’économies. Quel type de budget préconiseriez-vous ? Quel modèle fiscal serait à même de redonner du souffle aux Français sans mettre en danger le budget ?

Sarah Knafo : Mon modèle est simple : il faut dépenser moins pour taxer moins pour que les Français gagnent plus. Nous avons un déficit très important malgré des recettes fiscales les plus élevées du monde (en % du PIB). En France, nous n’avons donc pas un problème de recettes mais de dépenses. Il faut baisser les dépenses.


 

Nous avons un des coûts du travail les plus élevés d’Europe alors que les revenus des Français sont trop faibles : nous sommes tombés à la 10ème place européenne en termes de revenus ! L’écart entre les deux, ce sont les charges. Notre problème de pouvoir d’achat est donc un problème d’excès de charges. Même solution : pour pouvoir baisser les charges, il faut baisser les dépenses.

J’ai proposé un plan d’urgence de 80 milliards d’euros de baisses de dépenses réalisables dès cette année. Notamment la suppression des aides sociales non contributives aux étrangers (de 15 à 20 milliards d’euros d’économies), la fin de l’aide publique au développement (15 milliards d’économies), la fin du soutien aux énergies renouvelables (8 milliards), la fin de la politique de la ville (8 milliards), la privatisation de l’audiovisuel public (4 milliards), la suppression de 50 000 postes administratifs dans la fonction publique, etc.

J’ai choisi des mesures simples et consensuelles, les plus faciles et rapides à mettre en œuvre. Il faudra aller beaucoup plus loin évidemment mais pour cela il faudra une vraie alternance. Nous le ferons dès 2027, à l’Élysée et à l’Assemblée.


Vous dénoncez une « avalanche fiscale » dont seraient coupables l’essentiel des partis politiques français à l’assemblée nationale. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dans la séquence budgétaire que nous venons de traverser, nous avons vu la grande masse des partis partir à l’assaut de l’argent avec une rage impressionnante. Cela doit nous alerter. Ce ne sont pas seulement l’entreprise ou l’héritage qui ont été pris pour cibles, mais notre économie tout entière. En réalité, j’observe avec tristesse qu’en matière économique, les partis représentés à l’Assemblée ne se différencient que par les cibles de leurs impôts ou l’ampleur de leurs augmentations, mais le principe même de l’augmentation des impôts fait tristement consensus.


 

 Plus de quinze impôts viennent d’être adoptés (cf. le tableau ci-dessous). Les députés, tous bords confondus, ont inventé et proposé des impôts par dizaines ! On a assisté à toutes les alliances possibles pour voter ces augmentations d’impôt : LFI et RN pour taxer les grandes entreprises, les superdividendes et les rachats d’action. LFI et les macronistes pour voter l’augmentation de la CSG. Les macronistes et le RN pour taxer les holdings. Les macronistes, le PS et le RN pour le fameux impôt sur la fortune improductive. On dit que l’Assemblée est bloquée mais, ce qui me désole, c’est que lorsqu’il s’agit d’augmenter les impôts, toutes les alliances sont bonnes et ils arrivent à s’entendre. Résultat de cette orgie de taxes, le taux de prélèvements obligatoires augmentera de plus d’un point par rapport à l’an dernier alors que nous sommes déjà le peuple le plus taxé du monde et que l’urgence est de desserrer l’étau.

 

Gérald Darmanin a ironisé sur la politique économique du RN, avec un Jordan Bardella censément libéral dans ses discours, mais qui pratiquerait la « taqiya ». Êtes-vous en accord avec cet avis ?

Le libéralisme « dans les discours », comme vous dites, ça n’existe pas. Le seul libéralisme qui vaille est celui des actes : c’est sur les actes qu’on doit juger les politiques, qu’il s’agisse du RN comme des autres, et les actes ne plaident pas en la faveur des inventeurs de nouvelles taxes. Je ne sonde donc pas leurs cœurs et leurs reins, je ne connais pas leurs intentions, je regarde les faits. Et ce qui ressort des votes, des amendements rédigés, déposés et votés est clair : le RN veut augmenter massivement les impôts des uns (les Français aisés et les grandes entreprises) pour baisser marginalement ceux de certains autres. Ils ne veulent donc pas diminuer les impôts mais les répartir différemment. Je pense au contraire qu’il faut diminuer les impôts pour tout le monde, car tout le monde en paye trop, riches, pauvres, classe moyenne, ménages, entreprises, TOUS ! Et je pense que cet excès d’impôt, à tous les niveaux, étouffe notre économie dans son ensemble.

Quant à Jordan Bardella qui aurait, en son for intérieur, un avis différent de celui de son parti : a-t-il son propre programme économique ? Non, il a le programme du RN. Donc logiquement, on l’a vu défendre les taxes inventées par le RN et les votes du RN à l’Assemblée. C’est une différence objective entre le RN et nous : la souligner, c’est défendre notre économie et permettre aux Français de choisir de la manière la plus lucide possible. J’ai la conviction que l’écrasante majorité des électeurs du RN vote pour le RN malgré son programme économique, et non pour son programme économique. 


Le RN a notamment inventé « l'impôt sur la fortune financière », qui vise à remplacer l'IFI, en taxant la fortune dite improductive. Cet amendement a été porté par le Modem et adopté. Marine Le Pen s'en est félicité. Qu'en pensez-vous ?

C'est encore une catastrophe pour notre économie... L’État taxera donc chaque année la valeur de ce que nos députés considèrent « improductif ». Comme s’ils avaient des leçons de productivité à donner aux Français. Regardons dans le détail :

- Ils estiment que les actions sont improductives, comme l’ont dit le RN et le PS. Or, une action c'est un investissement dans une entreprise. Qu'y a-t-il de plus productif ? L'invention de la société par action fut même l'un des principaux catalyseurs de la prospérité européenne au XVIIè siècle. Quatre siècles plus tard, des politiciens français viennent expliquer au monde que ce système est improductif…

- Ils estiment que les assurances-vie sont improductives. Ces fonds financent les entreprises et les dettes des États, à commencer par la France. En taxant les fonds d'assurance-vie français, nos députés veulent-ils que notre dette, en plus de grossir à vue d’œil, soit toujours plus détenue par des fonds étrangers ?

- Ils estiment que le bitcoin est improductif. Quand de plus en plus de pays font leur possible pour attirer cet or numérique, nos députés font tout pour le faire fuir. Veulent-ils que la France soit le seul pays qui passer à côté de ce trésor ?

- Ils estiment que les œuvres d'art sont improductives. Les collections étrangères, y compris les grands musées étrangers se frottent les mains : ils vont pouvoir acheter à la baisse quelques œuvres de propriétaires français poussés à vendre. Encore du patrimoine qui s'en va.

- Les bijoux de famille, les objets d'art, les bibelots, l'argenterie... ce n'est pas productif ? Peut-être. Mais acquérir ces biens a motivé des générations à travailler dur et à enrichir le pays. Obliger les propriétaires de ces biens de famille à les vendre à des collectionneurs étrangers est-ce bien plus productif ?

- Et puis, surtout, que fera l’État de bien plus productif avec ce qu'il nous prendra ? La bureaucratie, la gabegie, l'assistanat, l'aide publique au développement, les subventions aux associations politisées, l'audiovisuel public, la politique de la ville, les éoliennes… tout cela n'a rien de productif. Et pourtant, l’État est prêt à taxer tout ce qui bouge, tout ce qui travaille, pour continuer à les financer.

Je veux conclure sur un point plus philosophique : taxer le patrimoine, constitué de revenus passés déjà taxés, c’est bel et bien le début du socialisme. Cela signifie que vous ne serez JAMAIS vraiment propriétaire de ce que vous avez. Que l’État pourra toujours exercer une pression financière qui vous forcera à tout vendre. Un tel vote peut paraître anecdotique pour nos députés, mais il est de nature à briser la confiance de ceux qui ont lutté pour posséder quelque chose.


A l’inverse, défendez-vous une politique fondée sur la libre entreprise et le libre commerce ?

Absolument. Depuis des siècles, la France a mené très loin la réflexion sur la liberté politique. Mais la liberté économique est restée un parent pauvre : elle est considérée comme moins essentielle, moins défendable, et même moins belle que sa sœur politique. Eh bien, c’est une grave erreur philosophique. Les classiques du libéralisme nous apprennent que le droit de propriété n’est pas moins important que le droit de vote. Si on vous retire le droit de posséder le fruit de votre travail, on vous retire tout : on fait de vous un esclave. Et le XXème siècle nous l’a amplement démontré : les régimes qui ont nié le droit de propriété ont fait des dizaines de millions de morts. En France, nous n’en sommes pas là, mais chaque nouvelle taxe et chaque nouvel impôt sont des réductions de notre liberté économique et, de réduction en réduction, on aboutit lentement mais sûrement à une destruction de la liberté tout court.

Cela, le peuple suisse ou le peuple américain le comprennent parfaitement. Chez eux, si vous touchez à la liberté économique ou au droit de propriété, vous le payez très cher dans les urnes. Ces peuples ne laissent pas faire, parce qu’ils savent. Le fait que l’État nous prenne la moitié de ce que nous gagnons devrait nous révolter au plus haut point, et nous inciter à demander des comptes à quiconque veut créer un nouvel impôt ou une nouvelle taxe - ou, ce qui revient au même, une nouvelle dépense. Nous devons devenir extrêmement sévères à l’encontre tous de ceux, de gauche, de droite ou du centre, qui alourdissent la charge fiscale. La France peut apprendre à aimer la liberté économique comme un bien aussi précieux que la liberté politique.

C’est ce changement radical de regard, que l’on peut qualifier de révolutionnaire, que je veux provoquer. Concrètement, il faut beaucoup moins de taxes, de contraintes, de normes, de règles. Et ce ne sera pas le far-west pour autant ! Dans les années 70, le code de l’environnement, le code de la ruralité, le code du travail, le code des impôts et le code de la sécurité sociale pesaient plusieurs kilos de moins qu’aujourd’hui et le pays était convenablement administré. Il faut que l’État intervienne beaucoup moins dans l’économie car à chaque fois qu’il le fait avec des aides, des incitations, des surtaxes, des bonus et des malus... c’est toujours un fiasco. Il faut défendre l’économie, celle de ceux qui créent, et qui sont innombrables. L’épicier, la caissière, le cultivateur, l’indépendant, créent chaque jour. Bernard Arnault crée. Je veux une France qui crée parce qu’elle aime s’enrichir. Enfin, que l’on laisse notre peuple créer ! C’est ça, la prospérité, et ça n’est rien d’autre. C’est à notre portée.

Sarah Knafo

https://atlantico.fr/article/decryptage/budget-2026-le-decryptage-choc-de-sarah-knafo 

 

 


« Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses » : le contre-budget de Sarah Knafo

Alors que l’examen du budget a commencé à l’Assemblée nationale, l’eurodéputée Reconquête présente un « contre-budget d’urgence » pour faire face à l’avalanche fiscale présentée par le gouvernement.

Sarah Knafo est députée européenne (Reconquête) et membre de la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie. Elle a été magistrate à la Cour des comptes.


 

Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. Avec 15 nouvelles taxes, ce budget est une véritable usine à taxes, qui augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense de 29 milliards. Je propose un contre-budget, qui diminue les prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de 80 milliards.

Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde (43 %) ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde (57 %). On aura beau augmenter les impôts, tant que l’on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est prévu dans ce budget : une augmentation…

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/non-a-l-usine-a-taxes-oui-a-la-baisse-massive-des-depenses-le-contre-budget-de-sarah-knafo-20251021



Monsieur le Ministre, 

Chez nous, les narcotrafiquants opèrent en plein jour. Ils ont pignon sur rue dans nos banlieues. Ils contrôlent des pans entiers de notre territoire. Ils font la loi dans nos prisons... mais vous allez « traquer » ceux qui opèrent sur un autre continent. 

C’est Jean-Noël Barrot à Paris, Jean-Fidel Castro à Bogota ! 

Chez nous, les douaniers manquent de moyens pour contrôler nos propres frontières, mais vous nous prenez 200 millions d’euros de plus pour aller former des douaniers colombiens et ouvrir une école de lutte contre le narcotrafic près de Punta Cana. Les cartels doivent trembler ! 

Vous avez raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Sarah Knafo 

 


C’est bien une "bombe" politique. Sarah Knafo a émergé dans le champ politique comme un ovni. Elle a ouvert sa voie en grand, au talent, à l’excellence, à la compétence et au mérite.
" Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n’est rien ” disait Paul Valéry. Le talent, c'est le relief donné à la platitude. Elle n’est donc pas comme les autres. C’est une "bombe".
Son génie politique est personnel. C’est celui qu'elle a reçu, qu’elle perfectionne, qu'elle façonne et qui fera son destin.
 
Certains mettent tout leur génie à faire oublier qu'ils n’ont aucun talent.
Sarah Knafo a les deux. Elle brille. Elle influence. Elle rayonne. Elle détonne. Elle est fulgurante.
Elle a également l’esprit libre, du bon sens, des idées larges et de la hardiesse. 
 
Députée européenne, elle a des ambitions et des solutions pour la France. Elle est chargée de convictions de droite que je ne retrouve pas au Rassemblement national et qui se perdent chez les Républicains.
Elle est solide. Elle est convaincante. Elle est sûre d’elle.
Elle est originale, parce qu'elle maîtrise son talent et son génie politique. Elle sait utiliser ces deux forces dans le combat politique.
Elle a surtout du courage. Celui qui fait tant défaut aujourd'hui dans la classe politique.
Et ça inquiète.
Son talent, c’est donc son courage, son potentiel et son audace. Son génie, c’est son réservoir d’idées et ses capacités à les déployer avec habileté, pertinence et fulgurance. 
 
" Ayez du talent, on vous reconnaîtra peut-être du génie. Ayez du génie, on ne vous reconnaîtra jamais du talent.”
 
SarahKnafo va aller incontestablement très loin. Elle a du talent ET du génie politique.
Je ne cherche pas à l’encenser pour lui réclamer quelque chose. Non. Je n’ai besoin de rien. Et je ne touche aucun dividendes pour mes réflexions.
Je veux juste faire ressortir ses qualités objectives que beaucoup de politiciens n’ont pas.

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