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novembre 10, 2025

Visions avec Sarah Knafo: Budget 2026 et Présidentielle 2027 ?

"Sarah Knafo, née le 24 avril 1993 issue d'une famille de juifs marocains émigrés en France en 1967, fille d'un ingénieur et d'une mère au foyer, a vite visé les sommets. 

Ses études forment un itinéraire élitiste bien huilé, du genre à empiler les diplômes : licence d'économie à la Sorbonne, master en affaires publiques à Sciences Po, ENA, l'école des futurs commis qui se rêvent en tsars. 

Sa carrière trace un zigzag opportuniste : à peine sortie de l'ENA en 2020, elle se cale magistrate à la Cour des comptes, un strapontin prestigieux. Puis, le virage calculé moins d’un an après : elle abandonne le bureau pour se muer en éminence grise de la campagne d'Éric Zemmour. 

Élue députée européenne pour R! à 31 ans, une planque confortable. Aujourd’hui, à 32 ans, elle se la joue prophétesse du "techno-conservatisme", elle hante CNews et glisse à Zemmour des idées piquées à la Maison Blanche. Éphémère et tape-à-l'œil, cette ascension sent le favoritisme et l'air du temps, taillée pour les buzz. 

 Côté cœurs, le feuilleton vaut son pesant de cacahuètes. À 20 ans, coup de foudre avec Louis Sarkozy, un DJ en herbe, héritier d'un nom qui ouvre toutes les portes de Neuilly aux cercles UMP. Une idylle juvénile intense, qui la catapulte dans les dîners en vue et lui offre un premier aperçu des réseaux sarkozystes : soirées branchées, connexions précieuses, et un flirt qui pue déjà l'ambition mutuelle. Brève mais marquante, cette "amourette" refait surface en mai 2025, quand Louis, lors d'une émission télé le 3 mai, lâche sans filtre : "Nous avons partagé une histoire". Une confidence nostalgique qui fait jaser, ravivant les rumeurs d'un calcul précoce de sa part, et transformant ce passé en anecdote croustillante pour booster son aura de séductrice connectée. Puis, le scandale : en 2021, Paris Match révèle sa romance torride avec Zemmour, son boss de 63 ans, officialisée en 2022 malgré les ragots d'adultère avec sa femme. "Sans elle, pas de campagne", avoue-t-il, mi-amoureux mi-stratège. Aujourd'hui, duo « glamour » de meetings enflammés. 

À 32 ans, Sarah Knafo incarne la girouette de la droite conservatrice : diplômes en toc, lits stratégiques, et une carrière qui file comme une bulle de savon. La République des copains a trouvé sa reine des calculs, cœurs et illusions inclus."

Duval Philippe 


Sarah Knafo de A à Z

Pierre angulaire de la campagne d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle, Sarah Knafo s’est prise au jeu de l’aventure politique. Aujourd’hui députée européenne, sa grande maîtrise des dossiers et sa très bonne pratique des médias l’ont replacée au centre du jeu. Convaincue de la nécessité d’unir les droites pour l’emporter en 2027, elle s’est livrée comme jamais à la rédaction de Valeurs actuelles. Politique, société, économie, culture, international : c’est un « 100% Sarah Knafo » que nous vous proposons dans ce numéro de notre revue « Grands débats. »  

f.mtr.cool/bqfapzuizs 

 


Budget 2026 : le décryptage choc de Sarah Knafo

Face à un budget français jugé « hors de contrôle » et une avalanche fiscale que dénoncent de nombreux économistes, Sarah Knafo propose un contre-budget audacieux de 80 milliards d’euros d’économies.

Atlantico - Vous avez été la première à proposer un contre-budget, avec 80 milliards d’économies. Quel type de budget préconiseriez-vous ? Quel modèle fiscal serait à même de redonner du souffle aux Français sans mettre en danger le budget ?

Sarah Knafo : Mon modèle est simple : il faut dépenser moins pour taxer moins pour que les Français gagnent plus. Nous avons un déficit très important malgré des recettes fiscales les plus élevées du monde (en % du PIB). En France, nous n’avons donc pas un problème de recettes mais de dépenses. Il faut baisser les dépenses.


 

Nous avons un des coûts du travail les plus élevés d’Europe alors que les revenus des Français sont trop faibles : nous sommes tombés à la 10ème place européenne en termes de revenus ! L’écart entre les deux, ce sont les charges. Notre problème de pouvoir d’achat est donc un problème d’excès de charges. Même solution : pour pouvoir baisser les charges, il faut baisser les dépenses.

J’ai proposé un plan d’urgence de 80 milliards d’euros de baisses de dépenses réalisables dès cette année. Notamment la suppression des aides sociales non contributives aux étrangers (de 15 à 20 milliards d’euros d’économies), la fin de l’aide publique au développement (15 milliards d’économies), la fin du soutien aux énergies renouvelables (8 milliards), la fin de la politique de la ville (8 milliards), la privatisation de l’audiovisuel public (4 milliards), la suppression de 50 000 postes administratifs dans la fonction publique, etc.

J’ai choisi des mesures simples et consensuelles, les plus faciles et rapides à mettre en œuvre. Il faudra aller beaucoup plus loin évidemment mais pour cela il faudra une vraie alternance. Nous le ferons dès 2027, à l’Élysée et à l’Assemblée.


Vous dénoncez une « avalanche fiscale » dont seraient coupables l’essentiel des partis politiques français à l’assemblée nationale. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dans la séquence budgétaire que nous venons de traverser, nous avons vu la grande masse des partis partir à l’assaut de l’argent avec une rage impressionnante. Cela doit nous alerter. Ce ne sont pas seulement l’entreprise ou l’héritage qui ont été pris pour cibles, mais notre économie tout entière. En réalité, j’observe avec tristesse qu’en matière économique, les partis représentés à l’Assemblée ne se différencient que par les cibles de leurs impôts ou l’ampleur de leurs augmentations, mais le principe même de l’augmentation des impôts fait tristement consensus.


 

 Plus de quinze impôts viennent d’être adoptés (cf. le tableau ci-dessous). Les députés, tous bords confondus, ont inventé et proposé des impôts par dizaines ! On a assisté à toutes les alliances possibles pour voter ces augmentations d’impôt : LFI et RN pour taxer les grandes entreprises, les superdividendes et les rachats d’action. LFI et les macronistes pour voter l’augmentation de la CSG. Les macronistes et le RN pour taxer les holdings. Les macronistes, le PS et le RN pour le fameux impôt sur la fortune improductive. On dit que l’Assemblée est bloquée mais, ce qui me désole, c’est que lorsqu’il s’agit d’augmenter les impôts, toutes les alliances sont bonnes et ils arrivent à s’entendre. Résultat de cette orgie de taxes, le taux de prélèvements obligatoires augmentera de plus d’un point par rapport à l’an dernier alors que nous sommes déjà le peuple le plus taxé du monde et que l’urgence est de desserrer l’étau.

 

Gérald Darmanin a ironisé sur la politique économique du RN, avec un Jordan Bardella censément libéral dans ses discours, mais qui pratiquerait la « taqiya ». Êtes-vous en accord avec cet avis ?

Le libéralisme « dans les discours », comme vous dites, ça n’existe pas. Le seul libéralisme qui vaille est celui des actes : c’est sur les actes qu’on doit juger les politiques, qu’il s’agisse du RN comme des autres, et les actes ne plaident pas en la faveur des inventeurs de nouvelles taxes. Je ne sonde donc pas leurs cœurs et leurs reins, je ne connais pas leurs intentions, je regarde les faits. Et ce qui ressort des votes, des amendements rédigés, déposés et votés est clair : le RN veut augmenter massivement les impôts des uns (les Français aisés et les grandes entreprises) pour baisser marginalement ceux de certains autres. Ils ne veulent donc pas diminuer les impôts mais les répartir différemment. Je pense au contraire qu’il faut diminuer les impôts pour tout le monde, car tout le monde en paye trop, riches, pauvres, classe moyenne, ménages, entreprises, TOUS ! Et je pense que cet excès d’impôt, à tous les niveaux, étouffe notre économie dans son ensemble.

Quant à Jordan Bardella qui aurait, en son for intérieur, un avis différent de celui de son parti : a-t-il son propre programme économique ? Non, il a le programme du RN. Donc logiquement, on l’a vu défendre les taxes inventées par le RN et les votes du RN à l’Assemblée. C’est une différence objective entre le RN et nous : la souligner, c’est défendre notre économie et permettre aux Français de choisir de la manière la plus lucide possible. J’ai la conviction que l’écrasante majorité des électeurs du RN vote pour le RN malgré son programme économique, et non pour son programme économique. 


Le RN a notamment inventé « l'impôt sur la fortune financière », qui vise à remplacer l'IFI, en taxant la fortune dite improductive. Cet amendement a été porté par le Modem et adopté. Marine Le Pen s'en est félicité. Qu'en pensez-vous ?

C'est encore une catastrophe pour notre économie... L’État taxera donc chaque année la valeur de ce que nos députés considèrent « improductif ». Comme s’ils avaient des leçons de productivité à donner aux Français. Regardons dans le détail :

- Ils estiment que les actions sont improductives, comme l’ont dit le RN et le PS. Or, une action c'est un investissement dans une entreprise. Qu'y a-t-il de plus productif ? L'invention de la société par action fut même l'un des principaux catalyseurs de la prospérité européenne au XVIIè siècle. Quatre siècles plus tard, des politiciens français viennent expliquer au monde que ce système est improductif…

- Ils estiment que les assurances-vie sont improductives. Ces fonds financent les entreprises et les dettes des États, à commencer par la France. En taxant les fonds d'assurance-vie français, nos députés veulent-ils que notre dette, en plus de grossir à vue d’œil, soit toujours plus détenue par des fonds étrangers ?

- Ils estiment que le bitcoin est improductif. Quand de plus en plus de pays font leur possible pour attirer cet or numérique, nos députés font tout pour le faire fuir. Veulent-ils que la France soit le seul pays qui passer à côté de ce trésor ?

- Ils estiment que les œuvres d'art sont improductives. Les collections étrangères, y compris les grands musées étrangers se frottent les mains : ils vont pouvoir acheter à la baisse quelques œuvres de propriétaires français poussés à vendre. Encore du patrimoine qui s'en va.

- Les bijoux de famille, les objets d'art, les bibelots, l'argenterie... ce n'est pas productif ? Peut-être. Mais acquérir ces biens a motivé des générations à travailler dur et à enrichir le pays. Obliger les propriétaires de ces biens de famille à les vendre à des collectionneurs étrangers est-ce bien plus productif ?

- Et puis, surtout, que fera l’État de bien plus productif avec ce qu'il nous prendra ? La bureaucratie, la gabegie, l'assistanat, l'aide publique au développement, les subventions aux associations politisées, l'audiovisuel public, la politique de la ville, les éoliennes… tout cela n'a rien de productif. Et pourtant, l’État est prêt à taxer tout ce qui bouge, tout ce qui travaille, pour continuer à les financer.

Je veux conclure sur un point plus philosophique : taxer le patrimoine, constitué de revenus passés déjà taxés, c’est bel et bien le début du socialisme. Cela signifie que vous ne serez JAMAIS vraiment propriétaire de ce que vous avez. Que l’État pourra toujours exercer une pression financière qui vous forcera à tout vendre. Un tel vote peut paraître anecdotique pour nos députés, mais il est de nature à briser la confiance de ceux qui ont lutté pour posséder quelque chose.


A l’inverse, défendez-vous une politique fondée sur la libre entreprise et le libre commerce ?

Absolument. Depuis des siècles, la France a mené très loin la réflexion sur la liberté politique. Mais la liberté économique est restée un parent pauvre : elle est considérée comme moins essentielle, moins défendable, et même moins belle que sa sœur politique. Eh bien, c’est une grave erreur philosophique. Les classiques du libéralisme nous apprennent que le droit de propriété n’est pas moins important que le droit de vote. Si on vous retire le droit de posséder le fruit de votre travail, on vous retire tout : on fait de vous un esclave. Et le XXème siècle nous l’a amplement démontré : les régimes qui ont nié le droit de propriété ont fait des dizaines de millions de morts. En France, nous n’en sommes pas là, mais chaque nouvelle taxe et chaque nouvel impôt sont des réductions de notre liberté économique et, de réduction en réduction, on aboutit lentement mais sûrement à une destruction de la liberté tout court.

Cela, le peuple suisse ou le peuple américain le comprennent parfaitement. Chez eux, si vous touchez à la liberté économique ou au droit de propriété, vous le payez très cher dans les urnes. Ces peuples ne laissent pas faire, parce qu’ils savent. Le fait que l’État nous prenne la moitié de ce que nous gagnons devrait nous révolter au plus haut point, et nous inciter à demander des comptes à quiconque veut créer un nouvel impôt ou une nouvelle taxe - ou, ce qui revient au même, une nouvelle dépense. Nous devons devenir extrêmement sévères à l’encontre tous de ceux, de gauche, de droite ou du centre, qui alourdissent la charge fiscale. La France peut apprendre à aimer la liberté économique comme un bien aussi précieux que la liberté politique.

C’est ce changement radical de regard, que l’on peut qualifier de révolutionnaire, que je veux provoquer. Concrètement, il faut beaucoup moins de taxes, de contraintes, de normes, de règles. Et ce ne sera pas le far-west pour autant ! Dans les années 70, le code de l’environnement, le code de la ruralité, le code du travail, le code des impôts et le code de la sécurité sociale pesaient plusieurs kilos de moins qu’aujourd’hui et le pays était convenablement administré. Il faut que l’État intervienne beaucoup moins dans l’économie car à chaque fois qu’il le fait avec des aides, des incitations, des surtaxes, des bonus et des malus... c’est toujours un fiasco. Il faut défendre l’économie, celle de ceux qui créent, et qui sont innombrables. L’épicier, la caissière, le cultivateur, l’indépendant, créent chaque jour. Bernard Arnault crée. Je veux une France qui crée parce qu’elle aime s’enrichir. Enfin, que l’on laisse notre peuple créer ! C’est ça, la prospérité, et ça n’est rien d’autre. C’est à notre portée.

Sarah Knafo

https://atlantico.fr/article/decryptage/budget-2026-le-decryptage-choc-de-sarah-knafo 

 

 


« Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses » : le contre-budget de Sarah Knafo

Alors que l’examen du budget a commencé à l’Assemblée nationale, l’eurodéputée Reconquête présente un « contre-budget d’urgence » pour faire face à l’avalanche fiscale présentée par le gouvernement.

Sarah Knafo est députée européenne (Reconquête) et membre de la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie. Elle a été magistrate à la Cour des comptes.


 

Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. Avec 15 nouvelles taxes, ce budget est une véritable usine à taxes, qui augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense de 29 milliards. Je propose un contre-budget, qui diminue les prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de 80 milliards.

Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde (43 %) ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde (57 %). On aura beau augmenter les impôts, tant que l’on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est prévu dans ce budget : une augmentation…

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/non-a-l-usine-a-taxes-oui-a-la-baisse-massive-des-depenses-le-contre-budget-de-sarah-knafo-20251021



Monsieur le Ministre, 

Chez nous, les narcotrafiquants opèrent en plein jour. Ils ont pignon sur rue dans nos banlieues. Ils contrôlent des pans entiers de notre territoire. Ils font la loi dans nos prisons... mais vous allez « traquer » ceux qui opèrent sur un autre continent. 

C’est Jean-Noël Barrot à Paris, Jean-Fidel Castro à Bogota ! 

Chez nous, les douaniers manquent de moyens pour contrôler nos propres frontières, mais vous nous prenez 200 millions d’euros de plus pour aller former des douaniers colombiens et ouvrir une école de lutte contre le narcotrafic près de Punta Cana. Les cartels doivent trembler ! 

Vous avez raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Sarah Knafo 

 


C’est bien une "bombe" politique. Sarah Knafo a émergé dans le champ politique comme un ovni. Elle a ouvert sa voie en grand, au talent, à l’excellence, à la compétence et au mérite.
" Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n’est rien ” disait Paul Valéry. Le talent, c'est le relief donné à la platitude. Elle n’est donc pas comme les autres. C’est une "bombe".
Son génie politique est personnel. C’est celui qu'elle a reçu, qu’elle perfectionne, qu'elle façonne et qui fera son destin.
 
Certains mettent tout leur génie à faire oublier qu'ils n’ont aucun talent.
Sarah Knafo a les deux. Elle brille. Elle influence. Elle rayonne. Elle détonne. Elle est fulgurante.
Elle a également l’esprit libre, du bon sens, des idées larges et de la hardiesse. 
 
Députée européenne, elle a des ambitions et des solutions pour la France. Elle est chargée de convictions de droite que je ne retrouve pas au Rassemblement national et qui se perdent chez les Républicains.
Elle est solide. Elle est convaincante. Elle est sûre d’elle.
Elle est originale, parce qu'elle maîtrise son talent et son génie politique. Elle sait utiliser ces deux forces dans le combat politique.
Elle a surtout du courage. Celui qui fait tant défaut aujourd'hui dans la classe politique.
Et ça inquiète.
Son talent, c’est donc son courage, son potentiel et son audace. Son génie, c’est son réservoir d’idées et ses capacités à les déployer avec habileté, pertinence et fulgurance. 
 
" Ayez du talent, on vous reconnaîtra peut-être du génie. Ayez du génie, on ne vous reconnaîtra jamais du talent.”
 
SarahKnafo va aller incontestablement très loin. Elle a du talent ET du génie politique.
Je ne cherche pas à l’encenser pour lui réclamer quelque chose. Non. Je n’ai besoin de rien. Et je ne touche aucun dividendes pour mes réflexions.
Je veux juste faire ressortir ses qualités objectives que beaucoup de politiciens n’ont pas.
C’est aux électeurs de choisir leurs représentants. Ce n’est pas au système ni aux journalistes mitants et partisans de les sélectionner pour nous. »"
 
Yann Bizien
 

 

octobre 24, 2025

Une taxe Zucman pour l'agriculture, version " géorgisme"

L’impôt parfait n’existe pas. Le moins mauvais, oui.

« taxer la terre, pas les hommes ». Dans la grande galerie des « ismes » où s’exposent les courants politiques et économiques, nul n’ignore l’existence du communisme, du keynésianisme ou du libéralisme. Mais avez-vous déjà entendu parler du géorgisme ? Probablement pas. Tombée dans les oubliettes de la pensée, cette théorie pourrait pourtant être le chaînon manquant entre justice sociale, efficacité économique et transition écologique.  

Rien que ça !

 


 

Elle est née il y a près de 150 ans aux États-Unis, dans le cerveau — et surtout grâce à l’observation empirique — d’un journaliste autodidacte de San Francisco, Henry George, dont la vie rocambolesque a sans doute été sa première source d’inspiration. https://lel.media/insert/henry-george-le-prophete-oublie-de-san-francisco/

George n’était ni un marxiste ni un capitaliste pur jus. Il croyait en la liberté, au travail et au progrès — mais il voyait aussi l'injustice d'un monde où la richesse collective finissait dans les poches de ceux qui possédaient la terre. En cette fin de XIXᵉ siècle, les usines se développent bien plus rapidement que les avantages sociaux. Et la Révolution industrielle ne permet pas encore les progrès sanitaires, l’élévation de l’espérance de vie et la réduction des inégalités sociales, qui n’apparaîtront que lors des décennies suivantes. Pourquoi assister-t-on alors à une augmentation de la pauvreté, malgré l’augmentation des richesses et les progrès de la science et de l’industrie ? C'est la question centrale de son ouvrage Progrès et pauvreté, publiée en 1879.

Certes, à l’époque, George n’est pas le seul à être obsédé par ce problème. Il n’a pas lu Marx, mais avait étudié Malthus, qui avait déjà posé son diagnostic : la pauvreté est liée à la surpopulation. Il a également analysé la théorie méritocratique, estimant qu'au fond, les pauvres seraient paresseux ou affligés de tares congénitales. George remet en cause ces approches et explique que le problème vient plutôt de l’organisation sociale, qui privilégie notamment les propriétaires fonciers au détriment du reste de la population. Pour appuyer sur sa démonstration, il utilise ses propres observations. Il prend notamment l’exemple de la famine irlandaise, qui a décimé une immense partie de la population dans un pays — le Royaume-Uni — alors le plus riche de la planète. Selon lui, c’est l’immense concentration de la propriété foncière entre les mains de quelques milliers de seigneurs, possédant 95 % des terres, qui a provoqué la famine. D’où sa conviction : le foncier est une rente qu’il faut taxer, une ressource naturelle qui appartient aux citoyens d’une même nation, tous en étant copropriétaires.

Si certains souhaitent la privatiser, ils doivent dédommager les autres en payant une taxe en fonction de la valeur de la parcelle. C’est le concept de la Land Value Tax (LVT), qui doit remplacer à ses yeux toutes les taxes. L’idée apparaît d’une simplicité désarmante. Quand une ville se développe, quand les transports, les écoles, les hôpitaux améliorent un quartier, la valeur des terrains grimpe. Mais cette plus-value, produite par la collectivité, est captée par le propriétaire du sol. Pourquoi en profiterait-il alors qu’il n’a rien fait pour augmenter la valeur de cette terre ? Henry George propose donc de rendre au public ce que le public a créé, à travers la LVT, qui en retour finance les services publics. Son idée à la force de l’évidence : elle ne punit ni le travail, ni la production, ni l’investissement, seulement la rente.

 

 

Et pourtant, le géorgisme ( https://lel.media/insert/le-georgisme-en-pratique-ou-lidee-vit-encore-aujourdhui/ ) a été relégué dans les marges de l’histoire, entre utopie oubliée et lubie d’économistes hétérodoxes. Pourquoi cela n’a-t-il pas marché ? Proposer de taxer la rente foncière revient à déclarer la guerre aux notables, aux spéculateurs urbains et aux grands propriétaires. Selon Jérémy Boer, infatigable défenseur de la pensée géorgienne sur les réseaux sociaux, c'est l'opposition farouche de ces derniers qui en a eu raison. Ils n’ont eu de cesser de combattre une approche qui avait tout pour leur déplier, notamment en disqualifiant intellectuellement ceux qui oseraient penser comme George. C’est d’ailleurs la thèse soutenue par deux économistes américains, Fred Harrison et Mason Gaffney, dans The Corruption of Economics (1994) : ils démontrent que les propriétaires fonciers n’ont pas hésité à financer des universités et des professeurs afin de « ruiner les thèses de Henry George ». Car, aux yeux de J. K. Galbraith, qui en a préfacé l’édition de 2006, « l’idée georgiste selon laquelle seule la terre devrait être taxée — afin de ne pas imposer ni les profits ni les salaires — risquait de créer une alliance politique dangereuse entre le capital et le travail contre le propriétaire foncier ».

Si la théorie d’Henry George n’a pas percé, elle a quand même connu quelques traductions concrètes dans différents endroits du monde, sans que l’on sache pourquoi elle y a prospéré plus qu’ailleurs. Le géorgisme a finalement été essayé sans jamais régner : des réformes partielles ici ou là, des clubs, des congrès internationaux… mais pas de révolution. À défaut, l’économiste a néanmoins inspiré un vaste mouvement politique, le « géorgisme ». C’est d’ailleurs lui qui a donné à une ardente militante géorgiste, Elizabeth Magie, l’idée de créer le jeu du Landlord’s Game, dévoyé en… Monopoly. https://lel.media/insert/le-jour-ou-monopoly-a-trahi-le-georgisme/

 


 

Des économistes de renom comme Milton Friedman ou Paul Krugman ont également apprécié son approche ; Joseph Stiglitz a même repris à son compte les intuitions de George, en 1977, dans sa Théorie des biens publics locaux. Mais les démocraties de l’époque ont préféré empiler les impôts sur le revenu, sur la consommation, sur le travail — tout sauf sur la rente. Parce que taxer la terre, c'est toucher au nerf du pouvoir : la propriété. Peut-être que le géorgisme a aussi manqué d’un champion politique capable de porter son programme transpartisan, mais hélas jugé trop égalitariste pour la droite et trop libéral pour la gauche. D’ailleurs, Marx, qui a lu Henry George, n’est pas tendre avec son approche, qu’il décrit dans une lettre écrite en 1881 à Friedrich Adolph Sorge comme une « tentative, agrémentée d’un vernis socialiste, de sauver la domination capitaliste et, en réalité, de la refonder sur une base encore plus grande que l’actuelle ».

Pourtant, à la faveur de la crise environnementale, le géorgisme pourrait-il retrouver des couleurs ? L’époque cherche désespérément une théorie capable de sortir de la nasse : croissance plus juste et écologie sans récession. Et si la solution était déjà là, dans les marges jaunes de Progrès et Pauvreté ? Dans le contexte actuel, l’idée prend une dimension nouvelle : taxer le sol, c’est valoriser l’usage efficace de l’espace. Fini les terrains vides en attente de plus-value ; place à la densité, à la justice spatiale, en quelque sorte. Taxer la propriété non productive, c'est aussi un excellent moyen d'alléger le coût du travail, de redonner du pouvoir d'achat aux travailleurs, de rendre nos entreprises plus compétitives pour renouer avec la croissance.

Cette théorie n’a peut-être donc pas dit son dernier mot. C’est la conviction de deux économistes, Alain Trannoy et Étienne Wasmer. Dans leur livre Le Grand Retour de la terre dans les patrimoines, ils militent pour l'appliquer en France, où « la valeur foncière dans la richesse nationale (8 900 milliards:  https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/dialogues-economiques/le-vrai-monopoly-un-outil-pour-la-solidarite-nationale ) même connaît une croissance continue ». Ils proposent d’instaurer une taxe annuelle de 2 % sur la valeur foncière, contre des allègements sur la fiscalité du travail et du capital. Une façon, à leurs yeux, de répondre aussi bien à l’objectif de zéro artificialisation nette des sols qu’à celui de la modération des prix de l’immobilier. C’est, au fond, le message de George : « la terre appartient aux vivants ». Il serait peut-être temps de s’en souvenir. 

Benjamin Dard 

@BenjaminDard

lel.media       

C'est vrai, c'est du Zucman mais pour les agriculteurs, la TF c'est 50eur/ha, on aurait donc à la place = 2% * 7000 euros = 140 euros ; rappel : bénéfice = 80 à 150 eur/ha (marge brute 150 à 650 eur/ha) https://feve.co/prix-des-terres-agricoles-departements-france#prix et https://modelesdebusinessplan.com/blogs/infos/rentabilite-exploitation-agricole et https://terre-net.fr/foncier-agrico

 

Autres liens:

https://partigeorgiste.substack.com/p/la-reforme-fiscale-ultime


 https://partigeorgiste.substack.com/p/comment-expliquer-levolution-des

septembre 24, 2025

Formalisation des Principes de la Liberté; Contrat d'installation anarcho-capitaliste sur une zone donnée.

Préambule

Reconnaissant la dignité inhérente, la liberté et la souveraineté morale de chaque personne, et confirmant que la paix, la prospérité et l’épanouissement humain naissent là où chacun respecte la liberté égale des autres — nous proclamons ces Principes universels de liberté (« Principes »).
Leur but est de promouvoir des interactions sans conflit. Ces principes découlent de la raison, de l’expérience et de l’éthique ; ils ne sont imposés par aucun État ni par la volonté de la majorité. L’adoption est volontaire, chacun peut adopter les principes par un acte de consentement clair, et leur application dépend du choix libre des individus et des communautés de vivre selon ces principes et de résoudre les conflits sous leur égide.
 

 

Portée et hiérarchie

Primauté

Ces principes constituent la norme méta-normative suprême pour tous les adoptants.

Règles secondaires

Les adoptants peuvent établir des chartes, accords, statuts, coutumes, codes privés ou autres systèmes juridiques privés fondés sur ces principes (« Règles et lois secondaires »). Ces règles peuvent préciser des procédures ou traiter des questions non couvertes ici, mais ne peuvent contredire, annuler ou limiter ces principes.

Conflits

Si une règle ou une pratique secondaire contredit ces principes, ces principes prévalent. De tels différends seront résolus par arbitrage impartial.

Interprétation

Si ces principes sont silencieux ou ambigus, l’arbitre peut consulter :
  • * Les règles secondaires pertinentes, les pratiques coutumières et les principes juridiques généralement reconnus ;
  • * Les systèmes établis de droit privé tels que le droit romain, la common law anglo-américaine ou les codes civils modernes ;
  • * Les codifications, réstatements et commentaires académiques réputés — notamment des penseurs libertariens — à condition qu’ils soient compatibles avec ces principes.

Article I — Termes et définitions

  • * Adoptant — Toute personne qui adopte ces principes.
  • * Personne (titulaire de droits) — Tout être sensible dont la souveraineté morale fonde la présomption d’auto-propriété et de responsabilités mutuelles. Ces principes ne définissent pas délibérément quand la personnalité commence ou finit ; cela sera déterminé par la recherche scientifique, philosophique ou spirituelle et, si nécessaire, par arbitrage impartial. Note : Le terme « personne » n’inclut pas les entités collectives ou juridiques telles que les sociétés, associations ou autres organisations ; elles ne peuvent détenir des droits que par l’intermédiaire d’une personne réelle.
  • * Ressource — Tout moyen rare et rival qu’une personne peut contrôler pour atteindre un objectif. Le corps d’une personne est une ressource, tout comme les choses extérieures (« ressources externes »). Les informations, idées, modèles et connaissances — n’étant pas rivaux — ne sont pas des ressources. Les ressources externes peuvent être détenues par des individus ou des groupes par contrat ou propriété commune. La propriété de groupe n’accorde pas plus de droits que la propriété individuelle.
  • * Droit (propriété) — Le droit exclusif d’une personne de contrôler une ressource et d’exclure les autres de son usage, sauf consentement du propriétaire. Tous les droits sont des droits de propriété.
  • * Consentement — L’autorisation ou la licence donnée par le propriétaire d’une ressource à un autre pour l’utiliser, ou, dans le cas de ressources externes, pour transférer la propriété. Le consentement peut être donné ou refusé explicitement ou implicitement selon les circonstances, la dernière expression prévalant. Dans certains cas, le consentement peut être présumé, comme dans la gestion d’affaires (Negotiorum Gestio), où une personne agit dans l’intérêt du propriétaire en supposant que celui-ci aurait consenti.
  • * Agression — L’utilisation, l’appropriation, la violation ou le franchissement des limites de la ressource d’autrui sans consentement du propriétaire, ou l’acquisition frauduleuse ; ou une menace crédible de cela.
  • * Tutelle — Une gestion fiduciaire où une personne compétente agit au nom d’une autre qui manque actuellement de souveraineté morale. La tutelle peut découler de relations naturelles (ex : parent-enfant, proches avec handicap), de contrats ou de pratiques communautaires. Le tuteur est lié par ces principes, doit agir dans le meilleur intérêt du protégé et peut être soumis à l’arbitrage impartial en cas d’objection raisonnable.
  • * Arme de destruction massive (ADM) — Tout dispositif, système, agent, instrument ou technologie dont l’usage courant ne distingue pas entre agresseur et non-participant et dont les dommages peuvent être massivement létaux.
  • * Loi — Les lois sont des règles exécutoires qui reconnaissent les droits de propriété sur les ressources et autorisent l’usage de la force pour protéger ces droits. Toute loi contraire à ces principes est injuste et nulle. Des exemples de lois injustes figurent à l’article V.
  • * Contrat — Un accord unilatéral, bilatéral ou multilatéral de transfert de propriété — présent ou futur — par lequel le(s) propriétaire(s) de ressources externes transfèrent volontairement la propriété ou la licence d’utilisation de ressources spécifiques à d’autres.

Article II — Principes

  • 1. Principe de non-agression — L’agression contre la ressource d’autrui est injuste, quel que soit le statut ou l’échelle de l’auteur. L’agression inclut les actes individuels et collectifs, où les participants peuvent être responsables des actes des autres selon la relation et la causalité.
  • 2. Auto-propriété — Chaque personne est le propriétaire originel et présumé de son corps. L’incapacité temporaire ou permanente ne supprime pas l’auto-propriété. L’auto-propriété peut être partiellement ou totalement perdue suite à une agression, selon les principes de défense et de proportionnalité.
  • 3. Appropriation initiale (homesteading) — Les ressources externes non possédées deviennent la propriété de la première personne (ou groupe) qui les marque, occupe ou transforme clairement, établissant ainsi un lien objectif et vérifiable entre la personne et la ressource. Cette propriété demeure jusqu’à transfert par contrat, réparation ou abandon. L’abandon peut être déterminé par des signes suffisants tels qu’une longue inactivité, une déclaration claire ou l’absence d’objection à une occupation ouverte par autrui.
  • 4. Échange volontaire (transfert contractuel de propriété) — Une personne peut acquérir la propriété d’une ressource externe par transfert contractuel du propriétaire précédent. Ce transfert peut être partiel ou total, conditionnel ou non, temporaire ou permanent, immédiat ou futur, selon le contrat entre les parties. Seules les promesses créent une obligation morale mais non légale ; les contrats sont des transferts volontaires de propriété fondés sur les droits du propriétaire, qui restent jusqu’au transfert, réparation ou abandon.
  • 5. Réparation — L’agresseur avéré doit indemniser la victime à hauteur du préjudice causé. Cela peut inclure le transfert de propriété de ressources. Lors de la détermination de l’indemnisation, il faut tenir compte de l’étendue du préjudice, de la perte subjective de la victime, de l’intention et des motivations de l’agresseur, et, selon §10, du type et du degré de sanction que la victime peut imposer.

Article III — Normes complémentaires

  • 6. Inaliénabilité de la personne — Les contrats transférant le contrôle ultime du corps d’une personne, tels que les contrats d’esclavage volontaire, ne sont pas exécutoires.
  • 7. Proportionnalité et autodéfense — La force défensive en réponse à une agression est justifiée et n’est pas elle-même une agression, lorsqu’elle est raisonnablement nécessaire et proportionnée à la menace, qu’elle soit immédiate ou différée. Lorsque possible, l’auto-assistance doit être évitée conformément à l’article 11.
  • 8. Armes de destruction massive (ADM) — La possession, le développement ou l’utilisation d’une ADM constitue une menace continue lorsqu’elle expose des innocents à un risque prévisible par des effets indifférenciés ou catastrophiques. Cette présomption ne peut être réfutée que si des mesures de protection solides éliminent le risque de préjudice. Si ce n’est pas le cas, une action proportionnée — avec notification, dialogue et arbitrage lorsque possible — est justifiée pour éliminer le danger ; en cas d’urgence, une intervention immédiate peut être permise.
  • 9. Présomption de propriété — Celui qui détient une ressource externe est présumé propriétaire, cette présomption pouvant être réfutée par une preuve de meilleure propriété, telle qu’un transfert contractuel, une réparation d’agression ou un abandon. En cas de litige, la partie prouvant le meilleur droit l’emporte, en tenant compte des présomptions et des standards de preuve.
  • 10. Standards de preuve et procédure : sanction. Un agresseur peut perdre certains droits par son acte. La nature et l’étendue de toute réparation — indemnisation, sanction ou protection — seront déterminées selon les règles communautaires compatibles avec ces principes. Les réparations sévères exigent des standards de preuve élevés, tels que la preuve au-delà du doute raisonnable, la décision unanime, la protection contre la double sanction et le droit du jury sur la loi et les faits. En cas d’agression mortelle, le droit de pardon ou de règlement appartient au plus proche parent de la victime ou à l’arbitre ; s’il y a plusieurs victimes, l’arbitre peut fixer les conditions du pardon. L’agression répétée ou grave peut faire de l’agresseur une menace continue, justifiant des mesures défensives proportionnées.

Article IV — Ordre juridique décentralisé

  • 11. Objectifs ; prévention des conflits et compromis — Les adoptants de ces principes s’engagent à négocier de bonne foi, à rechercher le compromis lorsque possible et à soumettre les différends à un arbitrage impartial, afin de promouvoir des interactions sans conflit. Lorsque possible, l’auto-assistance, la justice privée, le fait de juger sa propre cause ou l’anarchie doivent être évités. Tous ceux qui adoptent ces principes et souhaitent en bénéficier doivent s’efforcer de les respecter et de soutenir un ordre juridique libre qui les applique. La fourniture de protection peut être confiée à des entrepreneurs ou à des milices organisées, à condition qu’ils respectent ces principes.
  • 12. Arbitrage concurrentiel — Aucune institution ne détient de monopole forcé sur la loi ou son application. Les individus sont libres de choisir des arbitres et agences de protection concurrents. Les institutions d’arbitrage et les tribunaux peuvent, avec le consentement des clients, établir des cours d’appel pour résoudre les différends entre arbitres et agences de protection.
  • 13. Évolution coutumière du droit — Les communautés peuvent développer et promulguer des règles et lois secondaires, des registres, des règles de procédure et de preuve compatibles avec ces principes.

Article V — Lois injustes sélectionnées

Les lois énumérées ci-dessous sont des exemples de lois positives, passées ou présentes, incompatibles avec ces principes et donc injustes. Cette liste est illustrative et non exhaustive : toute loi contraire à ces principes est injuste, qu’elle soit mentionnée ici ou non. L’inclusion de certaines lois ne signifie pas que d’autres lois contradictoires peuvent être appliquées.
  • * Impôt — Prélèvement non consenti de ressources, généralement pour financer des institutions gouvernementales ; les besoins communautaires doivent être satisfaits par des moyens volontaires et des solutions de marché libre.
  • * Expropriation — Saisie, réglementation ou restriction de l’usage des ressources, qu’il y ait compensation ou non.
  • * Interdiction de consommation ou d’usage de substances — Interdictions sur l’alcool, les drogues ou toute substance consommable.
  • * Travail forcé — Service militaire obligatoire, esclavage ou tout service imposé aux innocents.
  • * Interdiction des armes défensives — Interdiction générale de la possession d’armes pour la légitime défense, sauf ADM.
  • * Monopole monétaire — Banque centrale, lois sur la monnaie légale, contrôle des devises ou restrictions sur la possession ou l’usage d’or, de cryptomonnaies ou de toute forme de monnaie.
  • * Propriété intellectuelle — Droit d’auteur, brevets ou lois similaires, car les idées ne sont pas des ressources rivales. Note : La création et l’innovation ne peuvent être protégées et récompensées que par des accords non agressifs.
  • * Réputation comme propriété — Lois sur la diffamation, les marques ou similaires qui considèrent la réputation comme une propriété distincte. Note : La réputation n’existe que dans l’esprit d’autrui et ne peut être possédée, bien qu’elle puisse être protégée par des moyens pacifiques.
  • * Obligations non choisies — Toute obligation positive ou droit au bien-être qui n’a pas été accepté volontairement ou qui ne découle pas d’un acte volontaire.
  • * Censure — Toute loi censurant, sanctionnant ou imposant l’expression en raison de son contenu est injuste. Note : Si la parole cause une agression, l’orateur est responsable.

Confirmation finale

L’aspiration derrière ces principes est un monde sans agression systémique, ouvert à tous. Que chaque âme libre se souvienne : nous ne nous inclinons devant aucun État, nous ne nous agenouillons devant aucun ordre sauf la justice, nous ne servons aucun maître sauf la raison et l’éthique. Ici, sous ces principes, nous choisissons une vie sans contrainte, sans chaînes et sans tyrans. Et aucune puissance sur Terre ne peut nous arrêter.
Signature
J'adopte par la présente les Principes Universels de Liberté.

septembre 19, 2025

La taxe ZUCMAN vue par Sarah KNAFO !

Notre dette est plus préoccupante que jamais. La classe politique, de LFI au RN, n’a qu’un mot à la bouche : « augmenter les impôts ». La nouvelle mode ? La taxe Zucman ! La mesure est désastreuse, le remède serait pire que le mal. Il est temps de le prouver. 

 


 

La taxe Zucman : beaucoup de bruit, très peu de recettes. Quelle est l’idée de Gabriel Zucman, cet économiste très à gauche, qui signe des tribunes de soutien à la NUPES de Mélenchon et que l’on voit partout sur les antennes du service public ? Taxer chaque année 2% des patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Il prétend que cela rapportera 20 milliards d’euros par an à l’Etat. Même si son chiffre était correct, notre déficit annuel est de 170 milliards d’euros, donc sa taxe ne résoudrait pas le problème.

 


 

 Mais surtout, ce chiffre est très LARGEMENT EXAGÉRÉ. 

D’après Philippe Aghion et 6 autres économistes (Le Monde, 9/09/25), les recettes de cet impôt atteindraient péniblement… 5 milliards d’euros, soit 3 fois moins que ce que nous dépensons chaque année dans l’aide au développement ! Pour leur chiffrage, ces économistes s'appuient sur l'étude de Jakobsen (2024), qui montre que pour chaque euro d’impôt supplémentaire, l’adaptation des comportements aboutit à une perte de recettes fiscales de 74 centimes. Bref, la réalité se venge. Les contribuables s’adaptent. Les entrepreneurs lèvent le pied : pourquoi faire des efforts dont les fruits vous seront presque tous confisqués ? Les contribuables se lancent dans une optimisation fiscale qui nous coûte cher, quand ils ne partent pas tout simplement vivre et travailler à l’étranger. 

 Retenez, en règle générale, que trop d'impôt tue l’impôt : à partir d’un certain taux, plus on augmente les impôts plus les recettes fiscales baissent. C’est la courbe de Laffer.

 


 

M. Zucman l’avoue lui-même : cette taxe a un objectif idéologique, bien plus qu’économique. M. Zucman le dit noir sur blanc dans son livre : “détruire une partie de l’assiette fiscale peut être l’intérêt de la collectivité”. Traduction : sa taxe n'a pas réellement vocation à rapporter de l'argent à l'Etat, mais uniquement à punir les riches.

On s’étonnait, en effet, de voir la gauche la plus radicale, qui ne s’est jamais préoccupée de nos finances publiques, réclamer aujourd’hui une taxe au nom de la réduction des déficits. On apprend donc, quand on creuse un peu, que ce qui l’obsède, ce n’est pas le peu de recettes qu’une nouvelle taxe engendrera, mais le fait d’assouvir ses pulsions idéologiques.

 


 

Taxer les riches, on le fait déjà et cela n’a jamais permis de réduire la dette. 

 Depuis 2011 nous avons eu :

- la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus,  

- puis l’impôt sur la fortune immobilière,  

- puis la taxe à 75%, finalement ramenée à 50%,  

- ou encore la taxe sur les yachts  la contribution différentielle sur les hauts revenus,  

- et la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises.

Est-ce que cela a réduit les déficits ? Non, ils se sont creusés. Est-ce que cela a réduit le fardeau fiscal de la classe moyenne ? Non, il s’est alourdi. 

 On a observé les mêmes échecs au Royaume-Uni ou en Norvège, où taxer les riches n’a rien donné de bon. Après tout, c’est logique. Même si on poussait la folie spoliatrice de la gauche jusqu’au bout, on ne réduirait pas notre dette. Regardez : la fortune de Bernard Arnault est estimée à 150 milliards d'euros. Admettons qu'il soit possible de tout lui confisquer. Cela ne permettrait même pas d'absorber notre déficit public de l’année (170 milliards d’euros). 

 Et l'année d’après ? Nous aurons toujours 3 300 milliards d’euros de dette et toujours 170 milliards de déficit. Sauf que cette fois, il n’y aura plus le groupe LVMH et ses 4 milliards d’euros de recettes fiscales annuelles, ses 40 000 emplois directs et ses 200 000 emplois indirects en France. On s’attaquera alors aux fortunes suivantes : Vincent Bolloré, François Pinault, Xavier Niel. Même pas de quoi financer un seul trimestre de notre déficit abyssal... Avec de telles méthodes spoliatrices, ils seront même sans doute déjà partis. Et après ? La folie s’abattra sur nous tous, avec les mêmes résultats catastrophiques.

 


 

La taxe Zucman, c’est donc très peu de recettes, mais beaucoup de dégâts ! Revenons au mécanisme de cette taxe. On pourrait se dire : ce n’est rien, c’est seulement 2% à payer, pour des gens qui possèdent des milliards ! Mais concrètement, cela signifie qu’on demande à un Bernard Arnault (on l’a dit, environ 150 milliards de patrimoine, en comptant ses biens et ses sociétés) de donner 3 milliards d’euros de plus par an au fisc. Évidemment, il ne les a pas sur son compte en banque, ce serait absurde. Il a donc un problème de liquidités… Comment faire pour payer cash 3 milliards chaque année ? 

 Va-t-il vendre ses biens personnels tous les ans ? Courage pour atteindre les 3 milliards ! Et une fois qu’il aura vendu tous ses biens, devra-t-il vendre ses sociétés pour s’acquitter de ses obligations fiscales ? Des parts de Dior et de Louis Vuitton pour donner de l’argent au fisc ? N’oublions pas que s'il vend des titres pour payer cette taxe, il doit aussi payer de l'impôt sur cette vente : 30% de flat tax, 4% de CEHR. Pour disposer de 3 milliards d'euros pour la taxe Zucman, il doit donc vendre 4,5 milliards d'euros d'actions. Et ainsi tous les ans, retrouver des liquidités pour payer 2 % de son patrimoine ? Résultat : en 10 ans, il cède environ 30 % de son patrimoine, juste pour payer l’impôt. En 23 ans, il a cédé la moitié de son patrimoine actuel au fisc.

Il ne s’agit pas de le plaindre mais de se demander si c’est bien dans l’intérêt de la France. La réponse est non. 

Détails:

 

La taxe Zucman, ou comment faire passer nos plus belles entreprises sous pavillon étranger. 

 Et à qui nos hauts patrimoines vont-ils vendre leurs parts ? Les brader à l’étranger pour trouver les liquidités nécessaires à la bonne idée de M. Zucman ? Donc voir disparaître nos fleurons dans les mains d’investisseurs étrangers ?

Prenez Mistral IA : ce fleuron français de l’IA est valorisé 12 milliards d’euros cette semaine. Ses fondateurs devraient payer 240 millions d’impôts avec la taxe Zucman cette année, alors même que l’entreprise ne fait actuellement aucun bénéfice. Les fondateurs de Mistral AI seraient contraints de vendre leurs titres, sans doute immédiatement rachetés par des fonds asiatiques ou américains. Apple est déjà intéressé. Les concurrents de nos entreprises pourraient, une fois de plus, remercier nos brillantes élites de leur livrer nos fleurons sur un plateau.

 


 

La taxe Zucman, ou comment dissuader l’innovation en France pour les entreprises les plus prometteuses.

 Notez d’ailleurs que si vous taxez une entreprise sur sa valorisation, avant même qu’elle ne fasse le moindre bénéfice, vous êtes certains de tuer l’innovation chez vous. Amazon a mis 9 ans à dégager des bénéfices, Uber 14 ans, Tesla 17 ans. Avec la taxe Zucman, leurs fondateurs auraient dû payer des millions d’impôts de plus chaque année sur des valorisations virtuelles.

D’ailleurs, pour répondre à ce contre-argument de poids, Éric Coquerel, grand promoteur de la taxe, s’est ridiculisé en affirmant que Mistral « ne paierait pas » puisqu’elle ne « fait pas encore de profits ». Il nous prouve par-là que même les défenseurs de la taxe Zucman (et même quand ils sont Présidents de la Commission des Finances !) ne comprennent pas ce qu’ils proposent, car cette taxe porte sur la valeur du patrimoine, pas sur les bénéfices.

 


 

De la mauvaise solution à la pire idée : la nationalisation ! 

 L’économiste Thomas Piketty est venu en renfort de Zucman (qui fut son élève !) : il propose que le chef d’entreprise puisse vendre ses titres directement à l’État, au lieu de les vendre à l’étranger ou sur le marché. Brillante idée ! Nationaliser nos entreprises ! 

Et avec quel argent l’Etat achètera ? On croyait que le but de cette taxe était de renflouer les caisses, pas de les vider. Et même si l’Etat avait les moyens de racheter toutes ces entreprises ? Cette collectivisation serait une catastrophe, comme à chaque fois que l’Etat essaye de jouer aux entrepreneurs. 

 


 

La taxe Zucman, ou comment pousser les entrepreneurs à l’exil et faire porter le fardeau fiscal sur la classe moyenne et sur nous tous. 

Bref, vous l’avez compris au regard des effets désastreux de cette taxe, évidemment que ces hauts patrimoines ne resteront pas en France, l’un des seuls pays du monde qui ne veut pas d’eux, et qui les conduit à dilapider tout ce qu’ils possèdent. 

Nos entrepreneurs seraient accueillis à bras ouverts comme une bénédiction pour les comptes publics de n’importe quel autre pays. Ce sera une perte de plus pour nous, car quand un milliardaire s’en va, la gauche sort le champagne, mais c’est toujours les autres contribuables qui trinquent. Les millions d’euros d’impôts, de cotisations et de TVA qu’il faisait rentrer dans les caisses de l’Etat, qui les paiera à sa place une fois qu’il sera parti ? Nous tous. Car la rapacité de l’Etat viendra ensuite s’abattre sur les autres : le seuil de 100 millions sera abaissé, on passera à ceux qui disposent d’un patrimoine de plus de 10 millions, puis ceux qui possèdent 1 millions, puis 100 000, puis ce sera toute la classe moyenne qui devra payer encore plus, et nous tous. 

Si vous êtes sept au restaurant pour payer l’addition, et que le septième s’en va : vous devez payer l’addition à six. Et imaginez si le septième était le plus riche, celui qui allait payer le vin ! Car l’addition, elle, ne bouge pas, et c’est bien le problème.

 


 

La dette de la France n’est pas un problème de recettes : c’est un problème de dépenses ! 

Nous ne manquons pas de recettes : nous sommes déjà les champions du monde en la matière ! 45 % du PIB est prélevé chaque année en impôts, charges et taxes : personne ne fait mieux. Chez nous, nul n’échappe aux prélèvements, ni les salariés, ni les patrons. Et si on estime qu’aujourd’hui, les riches ne payent pas assez d’impôt en comparaison de la classe moyenne, il existe une solution très simple : baisser les impôts de la classe moyenne.

La France souffre plutôt d’un Etat vorace qui prélève sans arrêt pour dépenser sans compter. Pour littéralement détruire notre argent dans des gabegies ! La solution n’est donc pas d’augmenter les impôts mais de baisser les dépenses. Sans compter que notre niveau record d’impôts empêche la croissance. Dans notre situation, aucun nouvel impôt, quel qu’il soit, n’est supportable.  

 


 

La solution existe : baisser la dépense drastiquement et commencer dès cette année par un plan d’urgence. Le voici ci-dessus.

 


 

Malgré tout ce que je viens de vous décrire, à l’Assemblée nationale, la gauche a voté POUR cette catastrophe. Les LR étaient ABSENTS. Le RN s’est ABSTENU. Ils avaient seulement 28 députés présents le jour de ce vote majeur !

S’ils avaient tous été présents et voté contre, ils auraient pu empêcher l’adoption de cette folie. C’est ce que nous sommes en droit d’attendre d’une opposition.

Ne faites plus confiance à tous ces partis qui tentent de vous imposer plus de taxes et se soumettent à la gauche. Ils détruiraient notre économie.

Pour résumer : tout comprendre à l’arnaque Zucman.

La taxe Zucman rapporterait très peu de recettes, de l’ordre de 5 milliards d’euros par an. Soit plus de 12 fois moins que mon plan d’économies d’urgence.  


 

En revanche, cette taxe conduirait à un exil massif des entrepreneurs. Le fardeau fiscal finirait donc par peser encore plus lourd sur la classe moyenne, et finalement sur nous tous. 

 Cette taxe aurait aussi pour effet de faire passer nos entreprises dans les mains d'investisseurs étrangers, et, à terme, de dissuader totalement l’innovation en France.  

Pourtant, le problème de la France n’est pas un problème de recettes (nous avons le taux de recettes fiscales / PIB le plus élevé du monde), mais un problème de dépenses. La solution n’est donc absolument pas d’augmenter encore les impôts, mais de baisser enfin les dépenses.  

Conclusion : la seule solution pour résoudre le problème de la dette et relancer la croissance : baisser drastiquement la dépense publique, pour baisser massivement les impôts de tous les Français. Nous sommes les seuls à le vouloir et à dire comment nous ferons.  

https://x.com/knafo_sarah/status/1968314179896709421      


 À lire : https://universite-liberte.blogspot.com/2025/09/laffaire-taxe-du-socialiste-zucman.html

 

 

 

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