La rétrospective des événements de 2025 n'offre pas d'espoirs très
réjouissants pour 2026. Mais Jacques Attali nous rappelle qu'une seule
chose nous sépare de désastres plus funestes encore : notre volonté de
réagir. Et si l'année qui vient se révélait bien plus favorable que nous
pouvons aujourd'hui l'imaginer…
Rêvons un peu : 2026 pourrait être l’année du Bien.
Certains diront que ce n’est pas le scénario le plus probable et que, compte tenu des événements de l’année écoulée, il faut s’attendre à bien pire au cours des douze prochains mois.Le scénario le plus probable est que 2026 sera marquée par une aggravation du dérèglement climatique, une accélération des pénuries d’eau dans de nombreuses régions du monde, une artificialisation croissante des terres et de l’alimentation, une extension du théâtre des conflits de l’Europe de l’Est aux pays baltes, de nouveaux massacres au Soudan et au Nigeria, et une détérioration de la situation des femmes en Afghanistan, en Iran et dans de nombreux autres pays.On peut également s’attendre à la domination mondiale des fausses informations, à l’instauration d’une dictature à la Néron aux États-Unis, au recours à la tromperie et à la terreur pour remporter les élections de novembre, qui n’auront aucune signification ;on peut aussi anticiper le départ de la plupart des troupes américaines d’Europe, leur débarquement au Groenland, des attentats terroristes d’une ampleur sans précédent, une montée de l’antisémitisme à gauche comme à droite, et la poursuite des politiques criminelles et suicidaires du gouvernement israélien actuel.On peut s'attendre à ce que le démantèlement de l'Union européenne se poursuive, sous l'impulsion de gouvernements de plus en plus nationalistes.On peut également envisager la probabilité d'une victoire extrémiste aux élections locales en France, et le ralliement manifeste d'une large part des employeurs européens et des partis libéraux de droite à l'extrême droite, préparant ainsi le terrain pour une confrontation, au second tour de l'élection présidentielle l'année suivante, entre deux partis identitaires, tous deux nationalistes-populistes, hostiles à la construction européenne et pro-russes.
À cela, on pourrait ajouter, à l'échelle mondiale, l'accélération de l'évolution de l'IA jusqu'à ce qu'elle atteigne l'autonomie par rapport à l'humain, avec toutes les conséquences cauchemardesques que l'on peut imaginer dès l'année prochaine.
Tout cela est parfaitement plausible, c'est même le scénario le plus probable.
Mais rien n'est certain.Au contraire, nous pouvons imaginer, espérer et réaliser un avenir radicalement différent en 2026 :
Aux États-Unis, les Républicains anti-Trump pourraient s’allier aux Démocrates pour mettre un terme à la folie d’un président qui viole chaque jour davantage la Constitution et qui est de plus en plus ouvertement entouré d’agents russes ;cette alliance pourrait faire basculer le Sénat et la Chambre des représentants du côté démocrate, réduisant considérablement les pouvoirs du président et restaurant une partie de la grandeur perdue de la démocratie américaine.
En Israël, les partis de centre et de gauche pourraient remporter les élections de 2026, envoyer Netanyahu en prison et les partis religieux replonger dans leur obscurantisme intolérable, retrouvant ainsi l’esprit du sionisme laïque des débuts ;en Palestine, nous pouvons encore espérer voir des dirigeants courageux et intègres éliminer enfin le Hamas et les autres forces terroristes et renouer avec la voie de la paix grâce à la solution à deux États.
En Russie, nous pouvons imaginer qu’une partie de l’élite prenne conscience de l’impasse dans laquelle sont menées les politiques suicidaires des dirigeants actuels et les voie contraindre les autorités à un cessez-le-feu durable.et même une libéralisation du régime, condition nécessaire pour que la Russie retrouve enfin la place qui lui revient au sein du concert des nations.
En Europe, l'année prochaine, de plus en plus de dirigeants prendront peut-être enfin conscience de l'isolement du continent et lanceront un vaste programme de souveraineté militaire et technologique dans les secteurs d'avenir, tout en respectant l'identité culturelle et démocratique de chacun et en élargissant leur Union à tous les autres pays du continent, y compris l'Ukraine et les Balkans.
On peut également espérer qu'ils comprendront que leur avenir démographique dépend autant de leurs politiques du logement et de la famille que des mesures qu'ils prendront pour intégrer sérieusement et durablement à leur culture et à leurs valeurs les étrangers qu'ils continueront nécessairement d'accueillir.
En France, les partis démocratiques peuvent remporter les élections locales de mars 2026, démontrant ainsi qu'ils bénéficient toujours d'une large majorité dans l'opinion publique et qu'ils peuvent contrer les tentations identitaires de l'extrême gauche et de l'extrême droite, assurer le triomphe d'une laïcité exigeante et présenter des candidats crédibles à l'élection présidentielle de l'année suivante.Des programmes seront élaborés en 2026, prenant en compte la nécessité de réduire drastiquement les innombrables gaspillages de fonds publics, les subventions injustifiées aux groupes de pression, les lourdeurs bureaucratiques et les doublons intolérables, d'alléger les impôts et de réduire les déficits, tout en allouant davantage de ressources à tous les secteurs de l'économie, et en priorité à la santé, à l'éducation, à l'alimentation saine, au logement, à la protection de l'environnement et à la sécurité.
Enfin, nous pouvons espérer que d'ici 2026, l'humanité aura découvert et mis en œuvre de nouvelles méthodes pour mieux protéger la nature, promouvoir l'agriculture locale, manger sainement, traiter et guérir des maladies jusqu'alors incurables, soulager la douleur et transmettre à tous, avec moins d'efforts et de manière bien plus efficace, le savoir nécessaire à chacun.
Qu'est-ce qui distinguera l'année du bien de l'année du mal ?
La même chose qui distingue, en chacun de nous, la lâcheté de la volonté de réagir face à une menace ;la résignation face à l'inévitable de son refus.La désignation de boucs émissaires, fruit d'une recherche lucide d'une réponse courageuse ;la capitulation face aux forces du monde, fruit d'une décision de se rebeller contre elles.Sans attendre la catastrophe pour tenter de s'en prémunir.
Oui, 2026 peut être l'année du Bien : il n'est pas nécessaire d'attendre la défaite pour rejoindre la résistance.
Jacques ATTALI
Jacques Attali est docteur en sciences économiques, diplômé de l'École Polytechnique et conseiller d'État.Conseiller spécial du président français François Mitterrand pendant dix ans, il est le fondateur de quatre institutions internationales : Action contre la Faim, Eureka, la BERD et Positive Planet.
Jacques Attali est l'auteur de 86 ouvrages (dont plus de 30 consacrés à la prospective), vendus à plus de 10 millions d'exemplaires et traduits en 22 langues.Il est chroniqueur pour les quotidiens économiques Les Echos et Nikkei, après avoir également collaboré avec L'Express.
Jacques Attali dirige régulièrement des orchestres à travers le monde.
Let’s dream a little: 2026 could be the year of Good.
Some will say that this is not the most likely scenario and that,
given what has happened over the past year, we should expect much worse
over the next twelve months. The most likely scenario is that 2026 will
be marked by worsening climate disruption, accelerating water shortages
in large parts of the world, increasing artificialization of land and
food, an expansion of the theater of conflict from Eastern Europe to the
Baltic states, more massacres in Sudan and Nigeria, and a worsening
situation for women in Afghanistan, Iran and many other countries. We
can also expect the global reign of fake news, the open installation of a
Nero dictatorship in the United States, using trickery and terror to
win the meaningless November elections; we can also anticipate the
departure of most American troops from Europe, their landing in
Greenland, terrorist attacks on an unprecedented scale, a rise in
anti-Semitism on both the left and the right, and the continuation of
the criminal and suicidal policies of the current Israeli government. We
can expect the dismantling of the European Union to continue, by
increasingly nationalistic governments. We can also imagine the
likelihood of an extremist victory in local elections in France, and the
open rallying of a large proportion of European employers and
right-wing liberal parties to the far right, paving the way for a
confrontation, in the second round of presidential elections the
following year, between two identitarian parties, both national
populists, hostile to European construction and pro-Russian.
To this we could add, on a global scale, the acceleration of the
evolution of AI until it reaches autonomy from humans, with all the
nightmarish consequences we can imagine as early as next year.
All this is perfectly plausible, in fact it’s the most likely.
But it’s not certain. On the contrary, we can imagine, hope and succeed in a completely different 2026:
In the USA, the anti-Trump Republicans could join forces with the
Democrats to put a stop to the madness of a president who violates the
Constitution more and more every day, and who is increasingly openly
surrounded by Russian agents; this alliance could swing the Senate and
the House of Representatives to the Democrats, significantly reducing
the president’s powers and restoring some of the lost grandeur of
American democracy.
In Israel, the center and left parties could win the 2026 elections,
send Netanyahu to prison and the religious parties back to their
intolerable obscurantism, regaining the soul of early secular Zionism;
in Palestine, we can still hope to see courageous, uncorrupted leaders
finally eliminate Hamas and the other terrorist forces and return to the
path of peace through the two-state solution.
In Russia, we can imagine part of the elite becoming aware of the
impasse reached by the suicidal policies of the current leaders, and
seeing them force the authorities into a lasting ceasefire; and even a
liberalization of the regime, a condition for Russia to finally regain
its rightful place in the concert of nations.
In Europe, next year, more and more leaders may at last become aware
of the continent’s solitude and finally launch a major program of
military and technological sovereignty, in the sectors of the future,
while respecting the cultural and democratic identity of each of them,
and while enlarging their Union to all the other countries of the
continent, including Ukraine and the Balkans.
We can also hope that they will understand that their demographic
future depends as much on their housing and family policies as on what
they do to seriously and sustainably integrate into their culture and
values the foreigners they will necessarily continue to welcome.
In France, democratic parties can win the local elections of March
2026, demonstrating that they still have a large majority in public
opinion and that they can push back the identity-based temptations of
the far left and far right, ensure the triumph of a demanding secularism
and produce credible candidates for the presidential elections the
following year; with programs to be drawn up in 2026, taking note of the
need to massively reduce the innumerable wastes of public money,
unwarranted subsidies to lobbies, useless layers of bureaucracy and
intolerable duplication of effort, lightening taxes and reducing
deficits, while giving far more resources to all sectors of the life
economy, and first and foremost to health, education, healthy food,
housing, environmental protection and safety.
Last but not least, we can expect that by 2026, humanity will have
discovered and implemented new ways to better protect nature, to promote
local agriculture, to eat healthily, to treat and cure hitherto
incurable diseases, to reduce pain, to ‘teach with less effort and much
better to all the erudition necessary to everyone.
What will separate the year of good from the year of evil?
The same thing that separates, in each of us, cowardice from the will
to react to a threat; resignation to the inevitable from its refusal;
the naming of scapegoats from the lucid search for a courageous
response; surrender to the forces of the world from the decision to
rebel against them. Without waiting for disaster to strike before trying
to guard against it.
Yes, 2026 can be the year of the Good: you don’t have to wait until you’ve lost a war to join the resistance.
Jacques ATTALI
Jacques Attali has a PhD in economics, is a graduate from the Ecole
Polytechnique and a State Councillor. Special advisor to French
President François Mitterrand for ten years, he is the founder of four
international institutions: Action Against Hunger, Eureka, EBRD,
Positive Planet.
Jacques Attali is the author of 86 books (including more than 30
specifically dedicated to the future analysis), sold to more than 10
million copies and translated into 22 languages. He is a columnist for
the financial newspapers Les Echos and Nikkei, after having also been one for L’Express.
Jacques Attali also regularly conducts orchestras around the world.
"Sarah Knafo, née le 24 avril 1993 issue d'une famille de juifs marocains émigrés en France en 1967, fille d'un ingénieur et d'une mère au foyer, a vite visé les sommets.
Ses études forment un itinéraire élitiste bien huilé, du genre à empiler les diplômes : licence d'économie à la Sorbonne, master en affaires publiques à Sciences Po, ENA, l'école des futurs commis qui se rêvent en tsars.
Sa carrière trace un zigzag opportuniste : à peine sortie de l'ENA en 2020, elle se cale magistrate à la Cour des comptes, un strapontin prestigieux. Puis, le virage calculé moins d’un an après : elle abandonne le bureau pour se muer en éminence grise de la campagne d'Éric Zemmour.
Élue députée européenne pour R! à 31 ans, une planque confortable. Aujourd’hui, à 32 ans, elle se la joue prophétesse du "techno-conservatisme", elle hante CNews et glisse à Zemmour des idées piquées à la Maison Blanche. Éphémère et tape-à-l'œil, cette ascension sent le favoritisme et l'air du temps, taillée pour les buzz.
Côté cœurs, le feuilleton vaut son pesant de cacahuètes. À 20 ans, coup de foudre avec Louis Sarkozy, un DJ en herbe, héritier d'un nom qui ouvre toutes les portes de Neuilly aux cercles UMP. Une idylle juvénile intense, qui la catapulte dans les dîners en vue et lui offre un premier aperçu des réseaux sarkozystes : soirées branchées, connexions précieuses, et un flirt qui pue déjà l'ambition mutuelle. Brève mais marquante, cette "amourette" refait surface en mai 2025, quand Louis, lors d'une émission télé le 3 mai, lâche sans filtre : "Nous avons partagé une histoire". Une confidence nostalgique qui fait jaser, ravivant les rumeurs d'un calcul précoce de sa part, et transformant ce passé en anecdote croustillante pour booster son aura de séductrice connectée.
Puis, le scandale : en 2021, Paris Match révèle sa romance torride avec Zemmour, son boss de 63 ans, officialisée en 2022 malgré les ragots d'adultère avec sa femme. "Sans elle, pas de campagne", avoue-t-il, mi-amoureux mi-stratège. Aujourd'hui, duo « glamour » de meetings enflammés.
À 32 ans, Sarah Knafo incarne la girouette de la droite conservatrice : diplômes en toc, lits stratégiques, et une carrière qui file comme une bulle de savon. La République des copains a trouvé sa reine des calculs, cœurs et illusions inclus."
Pierre angulaire de la campagne d’Éric Zemmour lors de la dernière
présidentielle, Sarah Knafo s’est prise au jeu de l’aventure politique.
Aujourd’hui députée européenne, sa grande maîtrise des dossiers et sa
très bonne pratique des médias l’ont replacée au centre du jeu.
Convaincue de la nécessité d’unir les droites pour l’emporter en 2027,
elle s’est livrée comme jamais à la rédaction de Valeurs actuelles.
Politique, société, économie, culture, international : c’est un « 100%
Sarah Knafo » que nous vous proposons dans ce numéro de notre revue
« Grands débats. »
Face
à un budget français jugé « hors de contrôle » et une avalanche fiscale
que dénoncent de nombreux économistes, Sarah Knafo propose un
contre-budget audacieux de 80 milliards d’euros d’économies.
Atlantico
- Vous avez été la première à proposer un contre-budget, avec 80
milliards d’économies. Quel type de budget préconiseriez-vous ? Quel
modèle fiscal serait à même de redonner du souffle aux Français sans
mettre en danger le budget ?
Sarah Knafo : Mon
modèle est simple : il faut dépenser moins pour taxer moins pour que
les Français gagnent plus. Nous avons un déficit très important malgré
des recettes fiscales les plus élevées du monde (en % du PIB). En
France, nous n’avons donc pas un problème de recettes mais de dépenses.
Il faut baisser les dépenses.
Nous
avons un des coûts du travail les plus élevés d’Europe alors que les
revenus des Français sont trop faibles : nous sommes tombés à la 10ème
place européenne en termes de revenus ! L’écart entre les deux, ce sont
les charges. Notre problème de pouvoir d’achat est donc un problème
d’excès de charges. Même solution : pour pouvoir baisser les charges, il
faut baisser les dépenses.
J’ai
proposé un plan d’urgence de 80 milliards d’euros de baisses de
dépenses réalisables dès cette année. Notamment la suppression des aides
sociales non contributives aux étrangers (de 15 à 20 milliards d’euros
d’économies), la fin de l’aide publique au développement (15 milliards
d’économies), la fin du soutien aux énergies renouvelables (8
milliards), la fin de la politique de la ville (8 milliards), la
privatisation de l’audiovisuel public (4 milliards), la suppression de
50 000 postes administratifs dans la fonction publique, etc.
J’ai
choisi des mesures simples et consensuelles, les plus faciles et
rapides à mettre en œuvre. Il faudra aller beaucoup plus loin évidemment
mais pour cela il faudra une vraie alternance. Nous le ferons dès 2027,
à l’Élysée et à l’Assemblée.
Vous
dénoncez une « avalanche fiscale » dont seraient coupables l’essentiel
des partis politiques français à l’assemblée nationale. Pouvez-vous nous
en dire plus ?
Dans
la séquence budgétaire que nous venons de traverser, nous avons vu la
grande masse des partis partir à l’assaut de l’argent avec une rage
impressionnante. Cela doit nous alerter. Ce ne sont pas seulement
l’entreprise ou l’héritage qui ont été pris pour cibles, mais notre
économie tout entière. En réalité, j’observe avec tristesse qu’en
matière économique, les partis représentés à
l’Assemblée ne se différencient que par les cibles de leurs impôts ou
l’ampleur de leurs augmentations, mais le principe même de
l’augmentation des impôts fait tristement consensus.
Plus de quinze impôts viennent d’être adoptés (cf. le tableau
ci-dessous). Les députés, tous bords confondus, ont inventé et proposé
des impôts par dizaines ! On a assisté à toutes les alliances possibles
pour voter ces augmentations d’impôt : LFI et RN pour taxer les grandes
entreprises, les superdividendes et les rachats d’action. LFI et les
macronistes pour voter l’augmentation de la CSG. Les macronistes et le
RN pour taxer les holdings. Les macronistes, le PS et le RN pour le
fameux impôt sur la fortune improductive. On dit que l’Assemblée est
bloquée mais, ce qui me désole, c’est que lorsqu’il s’agit d’augmenter
les impôts, toutes les alliances sont bonnes et ils arrivent à
s’entendre. Résultat de cette orgie de taxes, le taux de prélèvements
obligatoires augmentera de plus d’un point par rapport à l’an dernier
alors que nous sommes déjà le peuple le plus taxé du monde et que
l’urgence est de desserrer l’étau.
Gérald Darmanin a ironisé sur la politique économique du RN,
avec un Jordan Bardella censément libéral dans ses discours, mais qui
pratiquerait la « taqiya ». Êtes-vous en accord avec cet avis ?
Le
libéralisme « dans les discours », comme vous dites, ça n’existe pas.
Le seul libéralisme qui vaille est celui des actes : c’est sur les actes
qu’on doit juger les politiques, qu’il s’agisse du RN comme des autres,
et les actes ne plaident pas en la faveur des inventeurs de nouvelles
taxes. Je ne sonde donc pas leurs cœurs et leurs reins, je ne connais
pas leurs intentions, je regarde les faits. Et ce qui ressort des votes,
des amendements rédigés, déposés et votés est clair : le RN veut
augmenter massivement les impôts des uns (les Français aisés et les
grandes entreprises) pour baisser marginalement ceux de certains autres.
Ils ne veulent donc pas diminuer les impôts mais les répartir
différemment. Je pense au contraire qu’il faut diminuer les impôts pour
tout le monde, car tout le monde en paye trop, riches, pauvres, classe
moyenne, ménages, entreprises, TOUS ! Et je pense que cet excès d’impôt,
à tous les niveaux, étouffe notre économie dans son ensemble.
Quant
à Jordan Bardella qui aurait, en son for intérieur, un avis différent
de celui de son parti : a-t-il son propre programme économique ? Non, il
a le programme du RN. Donc logiquement, on l’a vu défendre les taxes
inventées par le RN et les votes du RN à l’Assemblée. C’est une
différence objective entre le RN et nous : la souligner, c’est défendre
notre économie et permettre aux Français de choisir de la manière la
plus lucide possible. J’ai la conviction que l’écrasante majorité des
électeurs du RN vote pour le RN malgré son programme économique, et non
pour son programme économique.
Le
RN a notamment inventé « l'impôt sur la fortune financière », qui vise à
remplacer l'IFI, en taxant la fortune dite improductive. Cet amendement
a été porté par le Modem et adopté. Marine Le Pen s'en est félicité.
Qu'en pensez-vous ?
C'est
encore une catastrophe pour notre économie... L’État taxera donc chaque
année la valeur de ce que nos députés considèrent « improductif ».
Comme s’ils avaient des leçons de productivité à donner aux Français.
Regardons dans le détail :
-
Ils estiment que les actions sont improductives, comme l’ont dit le RN
et le PS. Or, une action c'est un investissement dans une entreprise.
Qu'y a-t-il de plus productif ? L'invention de la société par action fut
même l'un des principaux catalyseurs de la prospérité européenne au
XVIIè siècle. Quatre siècles plus tard, des politiciens français
viennent expliquer au monde que ce système est improductif…
-
Ils estiment que les assurances-vie sont improductives. Ces fonds
financent les entreprises et les dettes des États, à commencer par la
France. En taxant les fonds d'assurance-vie français, nos députés
veulent-ils que notre dette, en plus de grossir à vue d’œil, soit
toujours plus détenue par des fonds étrangers ?
- Ils estiment que le bitcoin
est improductif. Quand de plus en plus de pays font leur possible pour
attirer cet or numérique, nos députés font tout pour le faire fuir.
Veulent-ils que la France soit le seul pays qui passer à côté de ce
trésor ?
-
Ils estiment que les œuvres d'art sont improductives. Les collections
étrangères, y compris les grands musées étrangers se frottent les mains :
ils vont pouvoir acheter à la baisse quelques œuvres de propriétaires français poussés à vendre. Encore du patrimoine qui s'en va.
-
Les bijoux de famille, les objets d'art, les bibelots, l'argenterie...
ce n'est pas productif ? Peut-être. Mais acquérir ces biens a motivé des
générations à travailler dur et à enrichir le pays. Obliger les
propriétaires de ces biens de famille à les vendre à des collectionneurs
étrangers est-ce bien plus productif ?
-
Et puis, surtout, que fera l’État de bien plus productif avec ce qu'il
nous prendra ? La bureaucratie, la gabegie, l'assistanat, l'aide
publique au développement, les subventions aux associations politisées,
l'audiovisuel public,
la politique de la ville, les éoliennes… tout cela n'a rien de
productif. Et pourtant, l’État est prêt à taxer tout ce qui bouge, tout
ce qui travaille, pour continuer à les financer.
Je
veux conclure sur un point plus philosophique : taxer le patrimoine,
constitué de revenus passés déjà taxés, c’est bel et bien le début du
socialisme. Cela signifie que vous ne serez JAMAIS vraiment propriétaire
de ce que vous avez. Que l’État pourra toujours exercer une pression
financière qui vous forcera à tout vendre. Un tel vote peut paraître
anecdotique pour nos députés, mais il est de nature à briser la
confiance de ceux qui ont lutté pour posséder quelque chose.
A l’inverse, défendez-vous une politique fondée sur la libre entreprise et le libre commerce ?
Absolument.
Depuis des siècles, la France a mené très loin la réflexion sur la
liberté politique. Mais la liberté économique est restée un parent
pauvre : elle est considérée comme moins essentielle, moins défendable,
et même moins belle que sa sœur politique. Eh bien, c’est une grave
erreur philosophique. Les classiques du libéralisme nous apprennent que
le droit de propriété n’est pas moins important que le droit de vote. Si
on vous retire le droit de posséder le fruit de votre travail, on vous
retire tout : on fait de vous un esclave. Et le XXème siècle nous l’a
amplement démontré : les régimes qui ont nié le droit de propriété ont
fait des dizaines de millions de morts. En France, nous n’en sommes pas
là, mais chaque nouvelle taxe et chaque nouvel impôt sont des réductions
de notre liberté économique et, de réduction en réduction, on aboutit
lentement mais sûrement à une destruction de la liberté tout court.
Cela,
le peuple suisse ou le peuple américain le comprennent parfaitement.
Chez eux, si vous touchez à la liberté économique ou au droit de
propriété, vous le payez très cher dans les urnes. Ces peuples ne
laissent pas faire, parce qu’ils savent. Le fait que l’État nous prenne
la moitié de ce que nous gagnons devrait nous révolter au plus haut
point, et nous inciter à demander des comptes à quiconque veut créer un
nouvel impôt ou une nouvelle taxe - ou, ce qui revient au même, une
nouvelle dépense. Nous devons devenir extrêmement sévères à l’encontre
tous de ceux, de gauche, de droite ou du centre, qui alourdissent la
charge fiscale. La France peut apprendre à aimer la liberté économique
comme un bien aussi précieux que la liberté politique.
C’est
ce changement radical de regard, que l’on peut qualifier de
révolutionnaire, que je veux provoquer. Concrètement, il faut beaucoup
moins de taxes, de contraintes, de normes, de règles. Et ce ne sera pas
le far-west pour autant ! Dans les années 70, le code de
l’environnement, le code de la ruralité, le code du travail, le code des
impôts et le code de la sécurité sociale pesaient plusieurs kilos de
moins qu’aujourd’hui et le pays était convenablement administré. Il faut
que l’État intervienne beaucoup moins dans l’économie car à chaque fois
qu’il le fait avec des aides, des incitations, des surtaxes, des bonus
et des malus... c’est toujours un fiasco. Il faut défendre l’économie,
celle de ceux qui créent, et qui sont innombrables. L’épicier, la
caissière, le cultivateur, l’indépendant, créent chaque jour. Bernard
Arnault crée. Je veux une France qui crée parce qu’elle aime s’enrichir.
Enfin, que l’on laisse notre peuple créer ! C’est ça, la prospérité, et
ça n’est rien d’autre. C’est à notre portée.
« Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses » : le contre-budget de Sarah Knafo
Alors que l’examen du budget a commencé à
l’Assemblée nationale, l’eurodéputée Reconquête présente un
« contre-budget d’urgence » pour faire face à l’avalanche fiscale
présentée par le gouvernement.
Sarah Knafo est députée européenne
(Reconquête) et membre de la Commission de l’industrie, de la recherche
et de l’énergie. Elle a été magistrate à la Cour des comptes.
Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave
encore. Avec 15 nouvelles taxes, ce budget est une véritable usine à
taxes, qui augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la
dépense de 29 milliards. Je propose un contre-budget, qui diminue les
prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de
80 milliards.
Rappelons que la France n’a pas un problème de
recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde
(43 %) ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses
publiques le plus élevé au monde (57 %). On aura beau augmenter les
impôts, tant que l’on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est prévu dans ce budget : une augmentation…
Chez nous, les narcotrafiquants opèrent en plein jour. Ils ont pignon sur rue dans nos banlieues. Ils contrôlent des pans entiers de notre territoire. Ils font la loi dans nos prisons... mais vous allez « traquer » ceux qui opèrent sur un autre continent.
C’est Jean-Noël Barrot à Paris, Jean-Fidel Castro à Bogota !
Chez nous, les douaniers manquent de moyens pour contrôler nos propres frontières, mais vous nous prenez 200 millions d’euros de plus pour aller former des douaniers colombiens et ouvrir une école de lutte contre le narcotrafic près de Punta Cana. Les cartels doivent trembler !
Vous avez raison : mieux vaut en rire qu'en pleurer.
"« C’est bien une "bombe" politique. Sarah Knafo a émergé dans le champ politique comme un ovni. Elle a ouvert sa voie en grand, au talent, à l’excellence, à la compétence et au mérite.
" Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n’est rien ” disait Paul Valéry. Le talent, c'est le relief donné à la platitude. Elle n’est donc pas comme les autres. C’est une "bombe".
Son génie politique est personnel. C’est celui qu'elle a reçu, qu’elle perfectionne, qu'elle façonne et qui fera son destin.
Certains mettent tout leur génie à faire oublier qu'ils n’ont aucun talent.
Sarah Knafo a les deux. Elle brille. Elle influence. Elle rayonne. Elle détonne. Elle est fulgurante.
Elle a également l’esprit libre, du bon sens, des idées larges et de la hardiesse.
Députée européenne, elle a des ambitions et des solutions pour la France. Elle est chargée de convictions de droite que je ne retrouve pas au Rassemblement national et qui se perdent chez les Républicains.
Elle est solide. Elle est convaincante. Elle est sûre d’elle.
Elle est originale, parce qu'elle maîtrise son talent et son génie politique. Elle sait utiliser ces deux forces dans le combat politique.
Elle a surtout du courage. Celui qui fait tant défaut aujourd'hui dans la classe politique.
Et ça inquiète.
Son talent, c’est donc son courage, son potentiel et son audace. Son génie, c’est son réservoir d’idées et ses capacités à les déployer avec habileté, pertinence et fulgurance.
" Ayez du talent, on vous reconnaîtra peut-être du génie. Ayez du génie, on ne vous reconnaîtra jamais du talent.”
SarahKnafo va aller incontestablement très loin. Elle a du talent ET du génie politique.
Je ne cherche pas à l’encenser pour lui réclamer quelque chose. Non. Je n’ai besoin de rien. Et je ne touche aucun dividendes pour mes réflexions.
Je veux juste faire ressortir ses qualités objectives que beaucoup de politiciens n’ont pas.
C’est aux électeurs de choisir leurs représentants. Ce n’est pas au système ni aux journalistes mitants et partisans de les sélectionner pour nous. »"
L’impôt parfait n’existe pas. Le moins mauvais, oui.
« taxer la terre, pas les hommes ».Dans la grande galerie des « ismes » où s’exposent les courants politiques et économiques, nul n’ignore l’existence du communisme, du keynésianisme ou du libéralisme.Mais avez-vous déjà entendu parler du géorgisme ?Probablement pas.Tombée dans les oubliettes de la pensée, cette théorie pourrait pourtant être le chaînon manquant entre justice sociale, efficacité économique et transition écologique.
Rien que ça !
Elle est née il y a près de 150 ans aux États-Unis, dans le cerveau — et surtout grâce à l’observation empirique — d’un journaliste autodidacte de San Francisco, Henry George, dont la vie rocambolesque a sans doute été sa première source d’inspiration. https://lel.media/insert/henry-george-le-prophete-oublie-de-san-francisco/
George n’était ni un marxiste ni un capitaliste pur jus.Il croyait en la liberté, au travail et au progrès — mais il voyait aussi l'injustice d'un monde où la richesse collective finissait dans les poches de ceux qui possédaient la terre.En cette fin de XIXᵉ siècle, les usines se développent bien plus rapidement que les avantages sociaux.Et la Révolution industrielle ne permet pas encore les progrès sanitaires, l’élévation de l’espérance de vie et la réduction des inégalités sociales, qui n’apparaîtront que lors des décennies suivantes.
Pourquoi assister-t-on alors à une augmentation de la pauvreté, malgré l’augmentation des richesses et les progrès de la science et de l’industrie ?C'est la question centrale de son ouvrage Progrès et pauvreté, publiée en 1879.
Certes, à l’époque, George n’est pas le seul à être obsédé par ce problème.Il n’a pas lu Marx, mais avait étudié Malthus, qui avait déjà posé son diagnostic : la pauvreté est liée à la surpopulation.Il a également analysé la théorie méritocratique, estimant qu'au fond, les pauvres seraient paresseux ou affligés de tares congénitales.George remet en cause ces approches et explique que le problème vient plutôt de l’organisation sociale, qui privilégie notamment les propriétaires fonciers au détriment du reste de la population.
Pour appuyer sur sa démonstration, il utilise ses propres observations.Il prend notamment l’exemple de la famine irlandaise, qui a décimé une immense partie de la population dans un pays — le Royaume-Uni — alors le plus riche de la planète.Selon lui, c’est l’immense concentration de la propriété foncière entre les mains de quelques milliers de seigneurs, possédant 95 % des terres, qui a provoqué la famine.D’où sa conviction : le foncier est une rente qu’il faut taxer, une ressource naturelle qui appartient aux citoyens d’une même nation, tous en étant copropriétaires.
Si certains souhaitent la privatiser, ils doivent dédommager les autres en payant une taxe en fonction de la valeur de la parcelle.C’est le concept de la Land Value Tax (LVT), qui doit remplacer à ses yeux toutes les taxes.
L’idée apparaît d’une simplicité désarmante.Quand une ville se développe, quand les transports, les écoles, les hôpitaux améliorent un quartier, la valeur des terrains grimpe.Mais cette plus-value, produite par la collectivité, est captée par le propriétaire du sol.Pourquoi en profiterait-il alors qu’il n’a rien fait pour augmenter la valeur de cette terre ?Henry George propose donc de rendre au public ce que le public a créé, à travers la LVT, qui en retour finance les services publics.
Son idée à la force de l’évidence : elle ne punit ni le travail, ni la production, ni l’investissement, seulement la rente.
Et pourtant, le géorgisme ( https://lel.media/insert/le-georgisme-en-pratique-ou-lidee-vit-encore-aujourdhui/ ) a été relégué dans les marges de l’histoire, entre utopie oubliée et lubie d’économistes hétérodoxes.Pourquoi cela n’a-t-il pas marché ?Proposer de taxer la rente foncière revient à déclarer la guerre aux notables, aux spéculateurs urbains et aux grands propriétaires.Selon Jérémy Boer, infatigable défenseur de la pensée géorgienne sur les réseaux sociaux, c'est l'opposition farouche de ces derniers qui en a eu raison.Ils n’ont eu de cesser de combattre une approche qui avait tout pour leur déplier, notamment en disqualifiant intellectuellement ceux qui oseraient penser comme George.
C’est d’ailleurs la thèse soutenue par deux économistes américains, Fred Harrison et Mason Gaffney, dans The Corruption of Economics (1994) : ils démontrent que les propriétaires fonciers n’ont pas hésité à financer des universités et des professeurs afin de « ruiner les thèses de Henry George ».Car, aux yeux de J. K. Galbraith, qui en a préfacé l’édition de 2006, « l’idée georgiste selon laquelle seule la terre devrait être taxée — afin de ne pas imposer ni les profits ni les salaires — risquait de créer une alliance politique dangereuse entre le capital et le travail contre le propriétaire foncier ».
Si la théorie d’Henry George n’a pas percé, elle a quand même connu quelques traductions concrètes dans différents endroits du monde, sans que l’on sache pourquoi elle y a prospéré plus qu’ailleurs.Le géorgisme a finalement été essayé sans jamais régner : des réformes partielles ici ou là, des clubs, des congrès internationaux… mais pas de révolution.À défaut, l’économiste a néanmoins inspiré un vaste mouvement politique, le « géorgisme ».
C’est d’ailleurs lui qui a donné à une ardente militante géorgiste, Elizabeth Magie, l’idée de créer le jeu du Landlord’s Game, dévoyé en… Monopoly. https://lel.media/insert/le-jour-ou-monopoly-a-trahi-le-georgisme/
Des économistes de renom comme Milton Friedman ou Paul Krugman ont également apprécié son approche ;Joseph Stiglitz a même repris à son compte les intuitions de George, en 1977, dans sa Théorie des biens publics locaux.
Mais les démocraties de l’époque ont préféré empiler les impôts sur le revenu, sur la consommation, sur le travail — tout sauf sur la rente.Parce que taxer la terre, c'est toucher au nerf du pouvoir : la propriété.Peut-être que le géorgisme a aussi manqué d’un champion politique capable de porter son programme transpartisan, mais hélas jugé trop égalitariste pour la droite et trop libéral pour la gauche.
D’ailleurs, Marx, qui a lu Henry George, n’est pas tendre avec son approche, qu’il décrit dans une lettre écrite en 1881 à Friedrich Adolph Sorge comme une « tentative, agrémentée d’un vernis socialiste, de sauver la domination capitaliste et, en réalité, de la refonder sur une base encore plus grande que l’actuelle ».
Pourtant, à la faveur de la crise environnementale, le géorgisme pourrait-il retrouver des couleurs ?L’époque cherche désespérément une théorie capable de sortir de la nasse : croissance plus juste et écologie sans récession.Et si la solution était déjà là, dans les marges jaunes de Progrès et Pauvreté ?
Dans le contexte actuel, l’idée prend une dimension nouvelle : taxer le sol, c’est valoriser l’usage efficace de l’espace.Fini les terrains vides en attente de plus-value ;place à la densité, à la justice spatiale, en quelque sorte.Taxer la propriété non productive, c'est aussi un excellent moyen d'alléger le coût du travail, de redonner du pouvoir d'achat aux travailleurs, de rendre nos entreprises plus compétitives pour renouer avec la croissance.
Cette théorie n’a peut-être donc pas dit son dernier mot.C’est la conviction de deux économistes, Alain Trannoy et Étienne Wasmer.Dans leur livre Le Grand Retour de la terre dans les patrimoines, ils militent pour l'appliquer en France, où « la valeur foncière dans la richesse nationale (8 900 milliards: https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/dialogues-economiques/le-vrai-monopoly-un-outil-pour-la-solidarite-nationale ) même connaît une croissance continue ».
Ils proposent d’instaurer une taxe annuelle de 2 % sur la valeur foncière, contre des allègements sur la fiscalité du travail et du capital.Une façon, à leurs yeux, de répondre aussi bien à l’objectif de zéro artificialisation nette des sols qu’à celui de la modération des prix de l’immobilier.
C’est, au fond, le message de George : « la terre appartient aux vivants ».Il serait peut-être temps de s’en souvenir.