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septembre 24, 2025

ESJ Paris, l’école qui croit encore au journalisme

Alors que l’audiovisuel public tangue sous les scandales, l’ESJ Paris renaît de ses cendres. Soutenue par Bolloré, Arnault et consorts, dirigée par Emmanuel Ostian et Bernard de La Villardière, la doyenne des écoles de journalisme entend redonner au métier ses lettres de noblesse. 

 


 

Il y a des noms qui ont la couleur de l’évidence. « École supérieure de journalisme de Paris » : trois mots qui sonnent comme un parchemin. Fondée en 1899, l’ESJ Paris aime à rappeler qu’elle est la doyenne mondiale des écoles de journalisme. Longtemps assoupie, parfois critiquée pour son manque de reconnaissance par la profession, elle vient pourtant de connaître une véritable renaissance. Dans le brouhaha d’un audiovisuel public en crise, c’est un signe qui ne trompe pas : l’avenir du journalisme se joue peut-être désormais hors des enceintes d’État.

Le réveil de l’ESJ Paris doit beaucoup à un casting digne du CAC 40. En novembre 2024, l’école a été rachetée pour 2,6 millions d’euros par un consortium d’investisseurs : Vincent Bolloré, Bernard Arnault, Rodolphe Saadé, la famille Dassault et même Devoteam.

Lire aussi : Emmanuel Ostian : « L’ESJ Paris vient déranger une longue tradition d’uniformité »

Mais il faut aussi voir ce que dit ce rachat : dans un pays où l’audiovisuel public est promis à une fusion géante (France Télévisions, Radio France, INA), des capitaines d’industrie décident d’investir, non dans un nouveau média, mais dans la formation. Comme si, dans un monde saturé d’opinions et de commentaires, il fallait réapprendre le métier à la source.

Pour incarner ce virage, une nouvelle équipe a pris les rênes. Le président s’appelle Vianney d’Alançon : entrepreneur catholique, familier des milieux culturels et éducatifs, il se rêve bâtisseur. À la direction générale, on trouve désormais Emmanuel Ostian, ancien journaliste de télévision, épaulé par un visage bien connu du grand public, Bernard de La Villardière, promu directeur général adjoint. L’homme de Zone Interdite promet de transmettre à ses étudiants un sens du reportage qui ne s’enseigne pas dans les amphithéâtres, mais dans la poussière des routes.

Vianney d’Alançon insiste sur la nécessité de « sortir d’un cadre idéologique », de redonner au métier son humilité artisanale. Le projet n’est pas de former des communicants, mais des reporters. Tout ce petit monde s’est installé dans de vastes locaux du 15? arrondissement, rue de l’Abbé-Groult, transformés en rédactions-écoles.

À l’occasion de la rentrée et de l’achèvement des travaux dans ses nouveaux locaux, la direction de l’ESJ Paris a convié amis, étudiants, professeurs et journalistes à lever une coupe de champagne. Le 22 septembre au soir, le petit monde de la presse s’est retrouvé au complet : du Journal du dimanche au Point, du Figaro à Valeurs actuelles, de BFMTV à CNews. Une mosaïque de rédactions dont la présence augure, pour les futurs diplômés, d’un réseau aussi vaste que prometteur.

Lire aussi : Révélation : « Patrick Cohen et moi, on fait ce qu’il faut pour Dati » : Quand le service public fait campagne

Les étudiants y apprendront à vérifier leurs sources, à écrire avec clarté, à comprendre la géopolitique autant que les usages numériques. On leur promet aussi un apprentissage de l’économie des médias, indispensable à l’heure où tant de journaux disparaissent faute de modèle viable.

Il serait facile d’accuser l’ESJ Paris d’être déjà compromise par ses financeurs. Ce serait oublier qu’une école vaut d’abord par ses enseignants, ses méthodes, sa capacité à donner envie. Et si, au lieu d’un cheval de Troie des milliardaires, l’ESJ Paris devenait une pépinière de journalistes libres, capables justement de penser contre leur temps ?

C’est un pari. Mais dans un pays où le journalisme n’a jamais été aussi critiqué, où le public ne croit plus les rédactions, où l’État lui-même taille dans le vif, voir des hommes investir dans une école n’est pas une mauvaise nouvelle. L’ESJ Paris renaît. À ses étudiants, désormais, d’en faire autre chose qu’un label : un lieu où se cultive l’art difficile d’écrire ce qui est, plutôt que ce qui plaît.

 https://lincorrect.org/esj-paris-lecole-qui-croit-encore-au-journalisme-lincorrect/

 


 

Stupeur à gauche : Bolloré et Arnault ouvrent leur école de journalisme, l’ESJ

On y entend des mots étranges : « vérité », « honnêteté intellectuelle », « courage », « indépendance », « enracinement» 

C’était une tradition, dans les rédactions : avant chaque présidentielle, les journalistes votaient à bulletin secret pour leur candidat préféré. Au fil des scrutins, les rares journalistes de droite pouvaient ainsi constater leur isolement. Dans les rédactions de titres économiques ou généralistes (on ne parle même pas de Libération), l’écrasante majorité des voix allait systématiquement vers les candidats de gauche ou d’extrême gauche. Le Figaro échappait (de justesse) à cette fatalité, Valeurs actuelles faisait figure de mouton noir atypique. Rien de surprenant : les écoles de journalisme favorisent une homogénéité politiquement correcte qui finit par nuire à la diversité de l’offre éditoriale. Et, au final, à la lecture ou au suivi de l'actualité. Ce constat évident pour une grande partie des Français (cf. la totalité des éditions annuelles du sondage Télérama-La Croix sur la crédibilité des médias) explique au moins en partie le succès de CNews, Europe 1, Frontières ou Boulevard Voltaire. Ce constat, accompagné de l’émergence de médias de droite qui ne s’excusent pas et de l’aspiration à un autre journalisme, rendait à lui seul indispensable l’émergence d’une école différente. C’est fait !

Ce 22 septembre, l’ESJ, la plus ancienne des écoles de journalisme créée en 1899 et reconnue par la profession, a ouvert ses portes pour l’inauguration d’une nouvelle ère, un an après l'annonce de son rachat. Dans les locaux flambant neufs de l’école, 1.500 m2 dans le XVe arrondissement de Paris, 220 élèves apprendront cette année le métier dans des conditions de professionnalisme optimum. Le double de l'année dernière.

« Bien plus qu'une école »

Au cœur du dispositif, quelques professionnels reconnus parmi lesquels le directeur général Emmanuel Ostian, journaliste, grand reporter, rédacteur en chef et présentateur télé, ancien de TF1, LCI, Canal+, BFM TV et Arte, dirigeant pendant onze ans d'une société de production ; le directeur général adjoint Bernard de La Villardière, journaliste, grand reporter, présentateur emblématique de l’émission Enquête exclusive sur M6, dirigeant de la société de production Ligne de front ; le directeur du développement Alexandre Pesey, ancien journaliste pour CNN, BFM TV et France 3, fondateur d'un incubateur et dirigeant d’associations, le tout sous la présidence de Vianney d’Alançon, le charismatique patron du Rocher Mistral, en Provence.

L’école pourra compter sur un considérable réseau d’anciens, une équipe de formateurs chevronnés et un comité pédagogique prestigieux où se côtoient Guillaume Roquette (Figaro Magazine), Sonia Mabrouk (CNews), l’universitaire Olivier Babeau, le philosophe Rémi Brague ou les éditorialistes Franz-Olivier Giesbert, Hubert Coudurier ou François d’Orcival.

Le tout, dans un esprit original pour une école de journalisme. « Aujourd’hui, nous inaugurons bien plus qu’une école, a lancé Alexandre Pesey, l’une des chevilles ouvrières du projet, nous inaugurons un engagement. Un engagement en faveur d’une profession trop souvent fragilisée par le doute, parfois même discréditée par le militantisme idéologique trop présent dans certaines rédactions et de nombreuses écoles. » « Vérité », « honnêteté intellectuelle », « courage », « indépendance », « enracinement » : on entend soudain, dans cet univers très formaté des écoles de journalisme, des mots nouveaux. De quoi dresser les cheveux sur les têtes de Patrick Cohen, de Jean-Michel Aphatie ou du célèbre Thomas Legrand.

« Formatage conservateur » ?

D’autant que tous les diables semblent s’être donné rendez-vous dans le tour de table de l’ESJ. Aux côtés de Vincent Bolloré, la poutre maîtresse de cette initiative, se sont agrégés un certain Bernard Arnault, l’homme que l’extrême gauche Zucman rêve de taxer plus encore qu’il ne l’est, par ailleurs propriétaire du Parisien et des Échos, Stéphane Courbit, le patron du géant de la production audiovisuelle Banijay, la famille Dassault, le patron de CMA-CGM Rodolphe Saadé (RMC, BFM TV), le président de Barnes International Thibault de Saint-Vincent ou le président fondateur de Devoteam Stanislas de Bentzmann.

Évidemment, la presse de gauche se préoccupe d’accompagner d’une campagne de contre-publicité offensive cette initiative lourde de promesses. Il suffit de lire les titres consacrés à la relance de l’ESJ pour mesurer à quel point l’école était utile.

Voilà un an, déjà, le projet cristallisait France Culture, qui interrogeait avec angoisse : « Les écoles de journalisme : nouvelle cible des magnats de la presse ? » La présentatrice expliquait qu’on craignait l’apparition non pas de journalistes professionnels mais de « soldats d’une nouvelle étape de la guerre culturelle ». Comme si la guerre culturelle n’avait pas lieu… Le journal d’extrême gauche StreetPress décrit, en toute objectivité, bien sûr : « À l’école de journalisme de Bolloré et Arnault, licenciements, soupçons de racisme et "mises à pied" d’élèves. » Glagla… Mediapart a lui aussi flairé le danger extrême : « Après les médias, les milliardaires mettent la main sur une école de journalisme », écrit le site créé par Edwy Plenel. Quant aux journalistes affiliés à la CFDT, ils assurent, sur X (ex-Twitter), que « la reprise de cette école de journalisme par un consortium de propriétaires de médias nous inquiète. Nous alertons sur le risque de formatage conservateur et favorable aux intérêts des puissants. » Car c’est bien connu, les puissants sont ceux qui luttent contre le rouleau compresseur du politiquement correct relayé par le pouvoir macronien, l’État profond diversitaire, l’Éducation nationale, un carcan judiciaire de plus en plus serré sur la liberté d’expression et une gauche omniprésente dans le secteur de la culture et de l’information... La France a peur.

«Sortir d'un cadre idéologique» : les promesses du nouveau directeur de l'ESJ Paris, Vianney d'Alançon

L'école de journalisme ESJ Paris fait peau neuve. Son nouveau directeur, Vianney d'Alançon, détaille au micro de "Christine Kelly et vous" ses ambitions et la façon dont il compte faire de son école, une "école différente". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Il est à la tête de la plus vieille école de journalisme de France, et elle fait peau neuve. Vianney d’Alançon, le président de l’ESJ Paris, a fait sa première rentrée il y a une semaine et il compte bien dépoussiérer la façon dont on enseigne le journalisme dans son école. 

"On a décidé d'élargir complètement la formation"

"On a décidé d'élargir complètement la formation, que ce soit sur la culture générale, la politique, ou encore l'entrepreunariat pour essayer de créer des nouveaux modèles de médias et que les jeunes puissent se l'approprier et se lancer."

Mais c'est loin d'être le seul changement au programme, indique au micro de Christine Kelly et vous le président de l'école qui a changé de main fin 2024. Face à une "crise dans la confiance des médias très forte", Vianney d'Alançon a placé "la vérité des faits" au centre de la formation dispensée par son école. "C'est ça qu'on va essayer de mettre en avant et ça va être un peu le combat du quotidien pour qu'ils soient formés à cela et qu'on puisse sortir d'un cadre idéologique." 
https://www.europe1.fr/societe/sortir-dun-cadre-ideologique-les-promesses-du-nouveau-directeur-de-lesj-paris-vianney-dalancon-773611

 Réaction du "camp du bien":

A l’ESJ Paris, l’influence grandissante du très droitier Institut libre de journalisme

Rachetée fin 2024 par une cohorte de milliardaires, dont Bolloré et Arnault, l'école de journalisme se trouve noyautée par des personnalités issues d’un institut fondé en 2018, tremplin assumé vers les médias de droite et d'extrême droite.

Il est un peu plus de 10 heures ce samedi matin lorsque Emmanuel Ostian ouvre les portes de l’ESJ Paris, la plus ancienne école de journalisme au monde. L’ancien présentateur de LCI, directeur de l’établissement depuis fin 2024, accueille plusieurs étudiants à l’occasion d’une journée portes ouvertes. Il s’agit d’une des premières dans les locaux flambant neufs de l’école de presque 1 400 m², dans le XVe arrondissement de la capitale.

Il faut dire que l’ESJ Paris a été rachetée le 15 novembre par plusieurs milliardaires parmi lesquels Vincent Bolloré, Bernard Arnault ou Rodolphe Saadé, réunis autour d’un projet de l’entrepreneur Vianney d’Alançon pour former des journalistes «non wokes» et «pro-entreprises», comm

La suite chez eux est payante lol: https://www.liberation.fr/economie/medias/a-lesj-paris-linfluence-grandissante-du-tres-droitier-institut-libre-de-journalisme-20250627_ZDJ5NBD4KZFHXIHWDUOBV4AL5A/

 

 

 

L’hypocrisie médiatique, savoir désinformer pour le "camp du bien" et son idéologie: le Socialisme, collectivisme, étatisme de connivence !!

Thomas Legrand et Patrick Cohen, champions de l’hypocrisie médiatique

Dans le paysage médiatique français, dominé par des voix qui se prétendent neutres et objectives, Thomas Legrand et Patrick Cohen incarnent l’archétype des idéologues déguisés en journalistes.

Ces figures du service public, financées par l’argent des contribuables, passent leur temps à hurler au loup contre la « désinformation de l’extrême droite » et les prétendues ingérences russes dans les élections.

Pourtant, une récente révélation les montre en pleine connivence avec des cadres du Parti socialiste, complotant pour influencer les scrutins à venir – un scandale qui expose leur double jeu flagrant. Loin des minimisations lisses servies par les médias alignés, examinons comment ces deux-là utilisent leur position pour fausser le jeu démocratique, tout en accusant les autres de manipulation.

 


Une connivence flagrante au service des socialistes

Imaginez : deux éditorialistes vedettes de France Inter et France 5, assis dans un café parisien, discutant stratégie avec des figures du PS comme Luc Broussy et Pierre Jouvet. Les échanges, capturés sans fard, révèlent un plan clair pour torpiller Rachida Dati à la mairie de Paris et booster Raphaël Glucksmann pour la présidentielle de 2027. « On fait ce qu’il faut pour Dati », lâche l’un d’eux, sous-entendant des efforts médiatiques pour « éliminer » les rivaux.

Ce n’est pas un simple bavardage amical ; c’est une confession d’utilisation de moyens publics pour orienter l’opinion.

France Inter, payée par tous les Français, devient un outil partisan au profit des socialistes. Et quand on les confronte, ils minimisent : « J’ai juste pris un café avec deux socialistes. » Non, c’était ni plus, ni moins qu’un flagrant délit d’influencement pur, une tentative de détourner le regard du vrai crime : influencer des élections avec de l’argent public.

Ces mêmes journalistes qui traquent la « désinformation russe » à longueur d’antenne – accusant Moscou de tout, des punaises de lit aux chutes de popularité de Macron, en passant par les manifestations du 10 septembre – se révèlent ainsi être les vrais manipulateurs. Pendant que Vladimir Poutine est blâmé pour des ingérences fantasmées à 4.000 km, Legrand et Cohen ourdissent des plans locaux pour favoriser leurs alliés idéologiques. Hypocrisie totale : ils crient à la menace extérieure pour masquer leur propre biais gauchiste, financé par les impôts de ceux qu’ils méprisent.

Le système en boucle fermée : promotion mutuelle et impunité

Ce scandale n’est pas isolé ; il s’inscrit dans un écosystème où ces idéologues se protègent mutuellement.

Pensez à Caroline Fourest ou à Léa Salamé, compagne de Raphaël Glucksmann, qui reçoit des économistes alignés pour vanter des théories bidouillées – comme Gabriel Zucman, viré d’Harvard pour truquage de données. (À noter que Glucksmann, avant sa relation avec Léa Salamé depuis environ 2016, a été marié à Eka Zgouladze, une politicienne géorgienne et ukrainienne impliquée dans des réformes controversées en Ukraine et en Géorgie, notamment en tant que vice-ministre de l’Intérieur en Géorgie de 2006 à 2012 sous Mikheil Saakachvili, puis en Ukraine de 2014 à 2016 où elle a dirigé des réformes policières souvent financées par des aides occidentales (USA, UE), ce qui l’a exposée à des accusations d’être une « agente d’influence étrangère » dans le contexte des débats géorgiens sur le financement d’organisations politiques par l’étranger, comme dans les lois récentes sur les « agents étrangers » visant à réguler les ONG financées par l’Occident et liées à des figures comme George Soros ; ce lien international ajoute une couche à son profil, mais c’est surtout avec Léa Salamé que surgit un conflit d’intérêt évident, car en tant que présentatrice du 20h sur France 2, elle pourrait influencer l’opinion publique en faveur de son compagnon politique, un risque qu’ils ont eux-mêmes reconnu en promettant de le « trancher » si Glucksmann se présente en 2027 – une promesse qui sonne creux dans ce système verrouillé.


 

Léa Salamé, sur le service public, promeut des idées qui servent son camp, sans transparence.

Cohen et Legrand opèrent de même : ils utilisent leurs plateformes pour de l’autopromotion partisane, transformant les médias publics en machine à laver les scandales.

Et pour couronner le tout, la patronne de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci – une autre chaîne publique financée par les contribuables –, a volé au secours de ces deux « journalistes », leur apportant un « soutien total » tout en s’en prenant une fois de plus à CNews, qu’elle qualifie de « chaîne d’extrême droite » pour avoir relayé l’affaire.

Ernotte accuse CNews d’être une « chaîne d’opinion d’extrême droite » et d’ « allumer de façon scandaleuse des contre-feux », tentant ainsi de détourner l’attention des questions légitimes posées par cette connivence.

Ironie du sort, ces donneurs de leçons sur la probité et l’intégrité journalistique – qui accusent les autres de manipulation – sont eux-mêmes empêtrés dans des scandales : Ernotte fait l’objet de plaintes pour détournement de fonds publics liées à des notes de frais exorbitantes, comme un déplacement à Cannes facturé plus de 100.000 euros, ou des notes de taxi pharaoniques (2 à 3 millions d’euros de frais de taxis annuels) à France Télévisions, malgré une dotation publique massive de 2,57 milliards d’euros par an. Une « grande probité » qui frise l’hypocrisie, alors qu’ils s’alarment de coupes budgétaires mineures tout en dilapidant l’argent public pour des privilèges personnels.


 

Quand l’affaire éclate, ils contre-attaquent en criant à la violation de la vie privée – un écran de fumée classique. Mais filmer dans un lieu public, lors d’une discussion politique, n’est pas une atteinte ; c’est de l’investigation légitime, comme l’ont fait Élise Lucet ou d’autres sans jamais être inquiétés. Patrick Cohen menace de procès, mais les précédents judiciaires le condamnent d’avance : c’est du bluff pour intimider. Un huissier a déjà confirmé que les rushes sont conformes, sans montage trompeur.

Pourtant, ces « journalistes » se victimisent, accusant une « campagne de dénigrement » orchestrée par la droite – alors que ce sont eux qui déforment la réalité quotidiennement.

Des idéologues qui traquent la « désinformation » pour mieux la pratiquer

Legrand et Cohen se posent en gardiens de la vérité, dénonçant sans relâche l’extrême droite et les Russes comme sources de fake news. Mais qui sont les vrais désinformateurs ? Eux, qui trient les indignations : silence sur des crimes comme l’assassinat d’Irina Zarutska par un multirécidiviste, titré de manière euphémique par CNN (leur modèle ?), mais hurlements contre toute critique de leur camp. Ils accusent les autres de polariser la société, mais leur biais gauchiste alimente la division, en justifiant la violence verbale contre les « fascistes » – un terme qu’ils collent à quiconque ose contredire leur doxa.

Pire, ils incarnent le terrorisme intellectuel : en minimisant leur propre rôle dans la manipulation électorale, ils pavent la voie à une justice à deux vitesses. Si un chroniqueur de droite tenait des propos similaires, il serait lynché médiatiquement. Mais pour eux, l’Arcom et les comités d’éthique ferment les yeux, validant que « rien ne permet d’affirmer une faute ». C’est l’impunité totale pour les bien-pensants.

Vers une réaction citoyenne : plaintes et lois pour les déloger

Il est temps de briser ce cercle vicieux. Ces idéologues ne passeront plus pour des experts neutres ; la réalité les rattrape. Des associations de contribuables doivent se constituer partie civile pour détournement de fonds publics – car influencer des élections avec des moyens d’État, c’est un déni de démocratie. Des plaintes massives, des boycotts d’émissions, et des propositions de loi pour interdire ces pratiques : voilà les armes. Sans cela, Legrand et Cohen continueront à crier à la désinformation tout azimut tout en sabotant la démocratie de l’intérieur.

En fin de compte, ces deux-là ne sont pas des journalistes, mais des militants payés par nos impôts pour imposer leur vision. Ras-le-bol de leur hypocrisie : il est temps qu’ils rendent des comptes, avant que leur manipulation ne détruise ce qui reste de pluralisme en France.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir la vidéo sur X


 https://multipol360.com/thomas-legrand-et-patrick-cohen-champions-de-lhypocrisie-mediatique/

 

 

 

septembre 21, 2025

"En Russie, des millions d'opposants se taisent parce qu'ils ont peur"

Un documentaire donne la parole aux voix qui osent défier Vladimir Poutine

Ce film, diffusé dimanche 21/09/25 à 21h05 sur France 5, dévoile des images inédites des prisons russes. Manon Loizeau explique à franceinfo comment elle l'a conçu hors de Russie, notamment grâce aux images tournées sur place par sa coréalisatrice. 

 


 

"Des traîtres à la nation". Voilà comment Vladimir Poutine qualifie les voix dissidentes dans son pays. Soucieux de donner l'image d'une Russie forte et unie, il durcit la répression envers les opposants politiques, traqués et emprisonnés, mais mis en lumière dans le documentaire "Politzek, les voix qui défient le Kremlin". Diffusé dimanche 21 septembre sur France 5, à 21h05, le film de Manon Loizeau et Ekaterina Mamontova s'immerge dans la vie de quatre femmes dont les proches ont été condamnés à de longues peines. Il décrit l'implacable machine répressive au service du Kremlin et dévoile des images inédites de l'intérieur des geôles russes. Manon Loizeau revient pour franceinfo sur l'élaboration de ce film.

Franceinfo : Pourquoi n'avez-vous pas pu vous rendre en Russie pour tourner votre film ?

Manon Loizeau : J'ai vécu 10 ans en Russie, de 1994 à 2004. Lorsque Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir en 2000, j'ai commencé à réaliser des films sur les assassinats politiques, dont celui d'Anna Politkovskaïa, qui était une amie. Mais aussi sur les empoisonnements au polonium, sur la Tchétchénie et sur les crimes de guerre commis en Ukraine. Les autorités russes n'ont évidemment jamais apprécié mes films. Je suis donc connue du FSB, les services secrets russes. Je ne peux plus y retourner en Russie, même si elle reste mon pays de cœur. Lorsque nous avons appris l'arrestation d'Evan Gershkovich, le correspondant du Wall Street Journal à Moscou, condamné à 16 ans de prison pour espionnage, je me suis dit que retourner en Russie était devenu bien trop dangereux. Même si ce journaliste a été libéré depuis.

Comment avez-vous pu réaliser votre documentaire à distance ?

C'était la question : comment tourner un film de l'intérieur sans être sur place ? J'ai actionné toutes les personnes que je connaissais là-bas et j'ai été mise en contact, au bout de quelques mois, avec une jeune réalisatrice, Ekaterina Mamontova. Elle réalisait déjà des films, sous un pseudo, pour dénoncer le régime, mais ce qui était très important pour moi, c'est qu'elle avait l'intention de quitter la Russie avant même que nous décidions de travailler ensemble, car je ne voulais pas que ce film soit la raison de son exil. Elle a donc filmé une dernière fois son pays avant de le quitter. 

 


 

Que souhaitiez-vous raconter sur cette Russie ? 

Je souhaitais faire un film autour de ces milliers de Russes jetés en prison parce qu'ils sont contre la guerre en Ukraine. Ce qui a vraiment déclenché le projet a été d'une part l'arrestation d'Oleg Orlov, un militant des droits de l'homme que je connais bien, mais surtout la mort d'Alexeï Navalny.

Je voulais montrer la répression et les arrestations arbitraires qui font régner la terreur, mais également l'incroyable résistance. On a tous l'impression que tous les Russes dissidents sont partis, et que ceux qui sont restés sont en accord avec la politique de Vladimir Poutine. Alors qu'il y a des millions de personnes opposées au régime, mais qui se taisent parce qu'elles ont peur. On ne les entend plus, on ne les voit plus, mais pour autant, il y a des tas de gens qui vont dans les tribunaux soutenir les prisonniers politiques, qui se recueillent toujours sur la tombe d'Alexeï Navalny, et qui croient encore à la liberté.  

Comment Ekaterina Mamontova a-t-elle pu filmer les procès ?

Tout est interdit, mais comme il n'y a presque plus de médias occidentaux, les autorités laissent les quelques journalistes russes d'opposition filmer les détenus au début et à la fin de leur procès, pour montrer à quel point ils punissent sévèrement les voix discordantes. C'est une façon pour eux d'effrayer les dissidents, car ils arrêtent des personnes qui appartiennent à toutes les strates de la société : artistes, médecins, intellectuels, ouvriers, enfants... Ils ne savaient évidemment pas qu'Ekaterina filmait pour nous.

Combien de temps ce tournage a-t-il duré ? 

Nous pensions qu'elle ne travaillerait que quelques jours. Au bout de deux mois, je recevais encore chaque jour des images qu'elle tournait. Finalement, le tournage a duré un an. Il m'est très vite apparu que ce documentaire serait sur des femmes qui se battaient pour leurs proches. 

Le film s'est construit de manière clandestine et artisanale. Au fil du temps, j'ai pu rencontrer des femmes réfugiées en France. Tout d'abord Nadejda, dont la fille artiste était emprisonnée depuis trois ans pour avoir remplacé des étiquettes dans les supermarchés par des messages antiguerre. Ensuite, j'ai fait la connaissance d'Anna Karetnikova, qui avait travaillé dans des prisons russes pendant des années. J'ai ainsi pu commencer à dresser des portraits.

 


 

A-t-il été difficile de faire témoigner la mère d'un adolescent emprisonné ?

En fait, nous savions que des enfants étaient arrêtés. J'avais commencé à enquêter là-dessus, mais les parents ne parlaient pas, car tout le monde était terrorisé. En août 2024, un accord entre les Etats-Unis et la Russie a permis la libération de certains dissidents, dont Oleg Orlov. Ils ont été échangés contre des prisonniers politiques russes qui étaient détenus dans plusieurs pays occidentaux. Les familles de prisonniers politiques ont pris conscience que ceux qui ont été remis en liberté avaient été soutenus lors de grandes campagnes de mobilisation. Contrairement au pianiste Pavel Kouchnir, mort dans l'indifférence générale à 39 ans, car personne ne savait qu'il était en prison.

Irina, la mère de l'adolescent de 14 ans emprisonné que l'on voit dans le documentaire,(Lire en fin de post) a alors commencé à parler à des médias d'opposition russe, car son fils s'est fait battre en prison. Elle a eu très peur pour sa vie. Elle est devenue le porte-voix de toutes les mamans, car il y a des dizaines d'enfants en prison.

Dans le documentaire, vous montrez que les prisonniers peuvent recevoir des lettres...

Oui, cela paraît complètement kafkaïen dans un système russe où la Constitution est sans cesse bafouée : procès truqués, faux témoins créés de toutes pièces et payés, et en même temps, dans cette même Constitution, les gardiens de prison ont l'obligation de remettre le courrier aux prisonniers et ils le font. Une des prisonnières politiques que l'on voit dans le film a reçu des centaines de lettres d'enfants du monde entier qui dessinaient des arcs-en-ciel et des drapeaux ukrainiens, après une campagne d'Amnesty International très médiatisée.

Les gardiens, submergés, lui ont donné tous ces courriers, ce qui l'a aidée à tenir. Les lettres, ce sont les mots contre les murs, c'est essentiel. La prison est un trou noir où sont engloutis des tas de gens. Il faudrait faire une campagne d'information pour que tout le monde puisse écrire aux enfants emprisonnés surtout.

Nous dédions aussi ce film aux milliers de prisonniers ukrainiens qui sont dans les prisons russes et dont nous n'avons aucune nouvelle. Ils sont dans des centres secrets. Les échanges entre l'Ukraine et la Russie concernent des militaires. Pas les civils, qui sont vraiment dans un trou noir.

Comment avez-vous obtenu les images de l'intérieur des prisons ?

Grâce à Anna Karetnikova, qui est réfugiée en France et a longtemps travaillé dans des prisons russes comme observatrice. Elle nous a montré toutes les images qu'elle avait filmées et cela a illustré en creux ce que nous racontions. Anna faisait partie de l'ONG Memorial, gérée par Oleg Orlov, et est devenue visiteuse de prison en 2005. A l'époque, les autorités russes ont permis à des membres d'ONG de pénétrer dans les centres pénitentiaires afin de donner des gages à l'Europe.

Quatre ans plus tard, elle a quitté l'ONG et a été engagée par la prison, qui lui a fourni une caméra. Elle s'est alors dit qu'elle pourrait aider de l'intérieur des détenus. Les choses se sont dégradées lorsqu'elle a vu de plus en plus de ses amis, défenseurs des droits de l'homme, emprisonnés. Elle s'est enfuie en 24 heures de Russie lorsqu'elle a commencé à être inquiétée. Ce qui est incroyable, c'est qu'elle a pu faire une copie de tout ce qu'elle avait filmé. 

 


On a le sentiment que la répression s'intensifie...  

Oui, depuis le mois de juin, il y a eu des raids terribles chez des ONG et des journalistes. Depuis le 1er septembre, le régime a fait passer tout un arsenal législatif pour ouvrir onze centres de pré-détention, qui recréent un peu un nouveau goulag, où seront enfermés exclusivement des prisonniers politiques. Ils autorisent désormais le FSB à avoir légalement ses propres prisons. Ils pourront faire absolument tout ce qu'ils veulent, alors que ce genre d'endroit avait disparu en 1990, lors de la chute de l'URSS.

La messagerie WhatsApp et toutes les applications occidentales sont désormais interdites. Une nouvelle messagerie russe appelée Max a été intégrée dans tous les portables vendus. Depuis le 1er septembre, tous les téléphones russes deviennent de facto des traqueurs et des enregistreurs. On est rentré dans le tout répressif, ce qui n'augure rien de bon, et tout le monde a très peur que les gens qui sont déjà en prison soient jugés pour de nouveaux chefs d'accusation. 

Le documentaire "Politzek, les voix qui défient le Kremlin", réalisé par Manon Loizeau et Ekaterina Mamontova, est diffusé dimanche 21 septembre sur France 5, à 21h05, et visible sur la plateforme france.tv.

Article rédigé par Isabelle Malin - Propos recueillis par France Télévisions

Source 

 



"Même les camarades de mon fils l'ont dénoncé" : en Russie, la répression politique n'a pas épargné Arseny, emprisonné à 14 ans 

Toute voix russe discordante ou critique de Vladimir Poutine est désormais muselée, relate un documentaire diffusé dimanche sur France 5. Le film suit les proches de plusieurs prisonniers politiques, dont la mère de cet adolescent, condamné pour ses propos sur les réseaux sociaux et à l'école.

Son visage, encore adolescent, ne s'affiche désormais que sur des photos. Des souvenirs de vacances que sa mère garde précieusement. Arseny a aujourd'hui 15 ans, l'âge d'aller au lycée. Mais il n'a aujourd'hui pour horizon que les murs de sa prison. Incarcéré dans un établissement pour mineur de l'Oural, ce jeune russe paie ses prises de position politiques, dans un pays où aucune voix anti-Poutine ne peut émerger

Son histoire, comme celle d'autres dissidents, est racontée dans un documentaire tourné clandestinement pendant près d'un an en Russie et diffusé dimanche 21 septembre à 21h05 sur France 5. Intitulé "Politzek, les voix qui défient le Kremlin", et réalisé par Manon Loizeau et Ekaterina Mamontova, le film dévoile des images de l'intérieur de prisons russes. Il dresse le portrait de quatre femmes qui luttent pour la libération de leurs compagnons, amis, filles et fils emprisonnés, qu'ils soient défenseur des droits humains, metteuse en scène de théâtre, jeune artiste ou adolescent trop critique du pouvoir. Dans une Russie déchirée par la guerre menée en Ukraine depuis plus de trois ans, ainsi que par une répression de plus en plus vive, ces prisonniers politiques ont un surnom : les Politzek.

 


 

"Liberté pour les prisonniers politiques"

Arseny en fait désormais partie. Avant d'être arrêté, il était un élève brillant, qui rêvait d'une autre Russie. Il postait régulièrement des vidéos sur Ies réseaux sociaux, dans lesquelles il dénonçait la guerre en Ukraine, le trucage du procès d'Alexeï Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine jusqu'à sa mort dans une prison de Sibérie en 2024, ainsi que "l'Etat totalitaire" qu'est devenu son pays.

 


 

"Salut les amis, je suis sorti manifester seul. C'est le jour de la Russie contre Poutine. Liberté pour les prisonniers politiques, liberté pour tous", clame-t-il dans un de ses courts films. En août 2023, des membres du FSB, les services secrets russes, débarquent à l'aube chez l'adolescent et l'interrogent, comme l'explique sa mère, Irina Turbina, dans le documentaire : "Les agents du FSB lui ont demandé : 'Tu ne te caches pas, tu dis partout ouvertement que tu es contre Poutine. Pourquoi tu fais tout ça ?'" 

Arseny assume alors ses propos et leur répond qu'il considère que c'est de sa responsabilité de dénoncer la politique répressive du président russe. Quelques mois plus tard, le jeune adolescent est convoqué à Moscou, pour être jugé devant un tribunal militaire.

Sa mère, qui vit seule avec son fils, apprend alors que la professeure d'histoire d'Arseny va témoigner contre lui. Irina est persuadée que c'est l'école, où l'adolescent exprimait librement ses opinions, qui a désigné son fils aux services de renseignements : "Je pense qu'avec d'autres professeurs, ils ont appelé le FSB pour signaler Arseny. (...) Même les camarades de classe de mon fils l'ont dénoncé. (...) Ils l'ont tous dénoncé." Elle explique que c'est à ce moment-là que des agents ont commencé à surveiller son fils, et retrouver ses publications politiques sur internet. "Tout a démarré à ce moment-là", se désole Irina.

Condamné à 5 ans de prison

Pourtant, Arseny et sa mère sont plutôt optimistes lorsqu'ils se rendent au procès, en juin 2024. Pour eux, l'idée qu'un adolescent alors âgé de 14 ans isolé soit considéré comme dangereux semble extravagante. Mais à l'énoncé du verdict, tout s'effondre.

"Le juge est arrivé et, d'une voix blême, a dit que le tribunal (...) reconnaissait mon fils coupable. Arseny était assis et il pleurait."

Irina Turbina, mère d'un prisonnier politique russe

Dans le documentaire "Politzek, les voix qui défient le Kremlin"

L'adolescent est condamné à cinq ans de prison pour "participation aux activités d'une organisation terroriste". Il est d'abord incarcéré dans l'établissement pénitentiaire pour mineur de la capitale russe, située à 400 kilomètres de son domicile, où Irina ne peut se rendre qu'une fois par mois faute de moyens. Arseny écrit régulièrement des lettres à sa mère, dans lesquelles il lui explique qu'il est souvent battu et qu'il est terrifié. Puis, après un passage à l'hôpital, il est envoyé dans une colonie pénitentiaire pour mineurs dans l'Oural, sans moyen de communication. Plus de 2 000 kilomètres le séparent désormais de sa mère et de sa région natale.

 Source avec vidéo à voir

 

 

septembre 19, 2025

La taxe ZUCMAN vue par Sarah KNAFO !

Notre dette est plus préoccupante que jamais. La classe politique, de LFI au RN, n’a qu’un mot à la bouche : « augmenter les impôts ». La nouvelle mode ? La taxe Zucman ! La mesure est désastreuse, le remède serait pire que le mal. Il est temps de le prouver. 

 


 

La taxe Zucman : beaucoup de bruit, très peu de recettes. Quelle est l’idée de Gabriel Zucman, cet économiste très à gauche, qui signe des tribunes de soutien à la NUPES de Mélenchon et que l’on voit partout sur les antennes du service public ? Taxer chaque année 2% des patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Il prétend que cela rapportera 20 milliards d’euros par an à l’Etat. Même si son chiffre était correct, notre déficit annuel est de 170 milliards d’euros, donc sa taxe ne résoudrait pas le problème.

 


 

 Mais surtout, ce chiffre est très LARGEMENT EXAGÉRÉ. 

D’après Philippe Aghion et 6 autres économistes (Le Monde, 9/09/25), les recettes de cet impôt atteindraient péniblement… 5 milliards d’euros, soit 3 fois moins que ce que nous dépensons chaque année dans l’aide au développement ! Pour leur chiffrage, ces économistes s'appuient sur l'étude de Jakobsen (2024), qui montre que pour chaque euro d’impôt supplémentaire, l’adaptation des comportements aboutit à une perte de recettes fiscales de 74 centimes. Bref, la réalité se venge. Les contribuables s’adaptent. Les entrepreneurs lèvent le pied : pourquoi faire des efforts dont les fruits vous seront presque tous confisqués ? Les contribuables se lancent dans une optimisation fiscale qui nous coûte cher, quand ils ne partent pas tout simplement vivre et travailler à l’étranger. 

 Retenez, en règle générale, que trop d'impôt tue l’impôt : à partir d’un certain taux, plus on augmente les impôts plus les recettes fiscales baissent. C’est la courbe de Laffer.

 


 

M. Zucman l’avoue lui-même : cette taxe a un objectif idéologique, bien plus qu’économique. M. Zucman le dit noir sur blanc dans son livre : “détruire une partie de l’assiette fiscale peut être l’intérêt de la collectivité”. Traduction : sa taxe n'a pas réellement vocation à rapporter de l'argent à l'Etat, mais uniquement à punir les riches.

On s’étonnait, en effet, de voir la gauche la plus radicale, qui ne s’est jamais préoccupée de nos finances publiques, réclamer aujourd’hui une taxe au nom de la réduction des déficits. On apprend donc, quand on creuse un peu, que ce qui l’obsède, ce n’est pas le peu de recettes qu’une nouvelle taxe engendrera, mais le fait d’assouvir ses pulsions idéologiques.

 


 

Taxer les riches, on le fait déjà et cela n’a jamais permis de réduire la dette. 

 Depuis 2011 nous avons eu :

- la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus,  

- puis l’impôt sur la fortune immobilière,  

- puis la taxe à 75%, finalement ramenée à 50%,  

- ou encore la taxe sur les yachts  la contribution différentielle sur les hauts revenus,  

- et la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises.

Est-ce que cela a réduit les déficits ? Non, ils se sont creusés. Est-ce que cela a réduit le fardeau fiscal de la classe moyenne ? Non, il s’est alourdi. 

 On a observé les mêmes échecs au Royaume-Uni ou en Norvège, où taxer les riches n’a rien donné de bon. Après tout, c’est logique. Même si on poussait la folie spoliatrice de la gauche jusqu’au bout, on ne réduirait pas notre dette. Regardez : la fortune de Bernard Arnault est estimée à 150 milliards d'euros. Admettons qu'il soit possible de tout lui confisquer. Cela ne permettrait même pas d'absorber notre déficit public de l’année (170 milliards d’euros). 

 Et l'année d’après ? Nous aurons toujours 3 300 milliards d’euros de dette et toujours 170 milliards de déficit. Sauf que cette fois, il n’y aura plus le groupe LVMH et ses 4 milliards d’euros de recettes fiscales annuelles, ses 40 000 emplois directs et ses 200 000 emplois indirects en France. On s’attaquera alors aux fortunes suivantes : Vincent Bolloré, François Pinault, Xavier Niel. Même pas de quoi financer un seul trimestre de notre déficit abyssal... Avec de telles méthodes spoliatrices, ils seront même sans doute déjà partis. Et après ? La folie s’abattra sur nous tous, avec les mêmes résultats catastrophiques.

 


 

La taxe Zucman, c’est donc très peu de recettes, mais beaucoup de dégâts ! Revenons au mécanisme de cette taxe. On pourrait se dire : ce n’est rien, c’est seulement 2% à payer, pour des gens qui possèdent des milliards ! Mais concrètement, cela signifie qu’on demande à un Bernard Arnault (on l’a dit, environ 150 milliards de patrimoine, en comptant ses biens et ses sociétés) de donner 3 milliards d’euros de plus par an au fisc. Évidemment, il ne les a pas sur son compte en banque, ce serait absurde. Il a donc un problème de liquidités… Comment faire pour payer cash 3 milliards chaque année ? 

 Va-t-il vendre ses biens personnels tous les ans ? Courage pour atteindre les 3 milliards ! Et une fois qu’il aura vendu tous ses biens, devra-t-il vendre ses sociétés pour s’acquitter de ses obligations fiscales ? Des parts de Dior et de Louis Vuitton pour donner de l’argent au fisc ? N’oublions pas que s'il vend des titres pour payer cette taxe, il doit aussi payer de l'impôt sur cette vente : 30% de flat tax, 4% de CEHR. Pour disposer de 3 milliards d'euros pour la taxe Zucman, il doit donc vendre 4,5 milliards d'euros d'actions. Et ainsi tous les ans, retrouver des liquidités pour payer 2 % de son patrimoine ? Résultat : en 10 ans, il cède environ 30 % de son patrimoine, juste pour payer l’impôt. En 23 ans, il a cédé la moitié de son patrimoine actuel au fisc.

Il ne s’agit pas de le plaindre mais de se demander si c’est bien dans l’intérêt de la France. La réponse est non. 

Détails:

 

La taxe Zucman, ou comment faire passer nos plus belles entreprises sous pavillon étranger. 

 Et à qui nos hauts patrimoines vont-ils vendre leurs parts ? Les brader à l’étranger pour trouver les liquidités nécessaires à la bonne idée de M. Zucman ? Donc voir disparaître nos fleurons dans les mains d’investisseurs étrangers ?

Prenez Mistral IA : ce fleuron français de l’IA est valorisé 12 milliards d’euros cette semaine. Ses fondateurs devraient payer 240 millions d’impôts avec la taxe Zucman cette année, alors même que l’entreprise ne fait actuellement aucun bénéfice. Les fondateurs de Mistral AI seraient contraints de vendre leurs titres, sans doute immédiatement rachetés par des fonds asiatiques ou américains. Apple est déjà intéressé. Les concurrents de nos entreprises pourraient, une fois de plus, remercier nos brillantes élites de leur livrer nos fleurons sur un plateau.

 


 

La taxe Zucman, ou comment dissuader l’innovation en France pour les entreprises les plus prometteuses.

 Notez d’ailleurs que si vous taxez une entreprise sur sa valorisation, avant même qu’elle ne fasse le moindre bénéfice, vous êtes certains de tuer l’innovation chez vous. Amazon a mis 9 ans à dégager des bénéfices, Uber 14 ans, Tesla 17 ans. Avec la taxe Zucman, leurs fondateurs auraient dû payer des millions d’impôts de plus chaque année sur des valorisations virtuelles.

D’ailleurs, pour répondre à ce contre-argument de poids, Éric Coquerel, grand promoteur de la taxe, s’est ridiculisé en affirmant que Mistral « ne paierait pas » puisqu’elle ne « fait pas encore de profits ». Il nous prouve par-là que même les défenseurs de la taxe Zucman (et même quand ils sont Présidents de la Commission des Finances !) ne comprennent pas ce qu’ils proposent, car cette taxe porte sur la valeur du patrimoine, pas sur les bénéfices.

 


 

De la mauvaise solution à la pire idée : la nationalisation ! 

 L’économiste Thomas Piketty est venu en renfort de Zucman (qui fut son élève !) : il propose que le chef d’entreprise puisse vendre ses titres directement à l’État, au lieu de les vendre à l’étranger ou sur le marché. Brillante idée ! Nationaliser nos entreprises ! 

Et avec quel argent l’Etat achètera ? On croyait que le but de cette taxe était de renflouer les caisses, pas de les vider. Et même si l’Etat avait les moyens de racheter toutes ces entreprises ? Cette collectivisation serait une catastrophe, comme à chaque fois que l’Etat essaye de jouer aux entrepreneurs. 

 


 

La taxe Zucman, ou comment pousser les entrepreneurs à l’exil et faire porter le fardeau fiscal sur la classe moyenne et sur nous tous. 

Bref, vous l’avez compris au regard des effets désastreux de cette taxe, évidemment que ces hauts patrimoines ne resteront pas en France, l’un des seuls pays du monde qui ne veut pas d’eux, et qui les conduit à dilapider tout ce qu’ils possèdent. 

Nos entrepreneurs seraient accueillis à bras ouverts comme une bénédiction pour les comptes publics de n’importe quel autre pays. Ce sera une perte de plus pour nous, car quand un milliardaire s’en va, la gauche sort le champagne, mais c’est toujours les autres contribuables qui trinquent. Les millions d’euros d’impôts, de cotisations et de TVA qu’il faisait rentrer dans les caisses de l’Etat, qui les paiera à sa place une fois qu’il sera parti ? Nous tous. Car la rapacité de l’Etat viendra ensuite s’abattre sur les autres : le seuil de 100 millions sera abaissé, on passera à ceux qui disposent d’un patrimoine de plus de 10 millions, puis ceux qui possèdent 1 millions, puis 100 000, puis ce sera toute la classe moyenne qui devra payer encore plus, et nous tous. 

Si vous êtes sept au restaurant pour payer l’addition, et que le septième s’en va : vous devez payer l’addition à six. Et imaginez si le septième était le plus riche, celui qui allait payer le vin ! Car l’addition, elle, ne bouge pas, et c’est bien le problème.

 


 

La dette de la France n’est pas un problème de recettes : c’est un problème de dépenses ! 

Nous ne manquons pas de recettes : nous sommes déjà les champions du monde en la matière ! 45 % du PIB est prélevé chaque année en impôts, charges et taxes : personne ne fait mieux. Chez nous, nul n’échappe aux prélèvements, ni les salariés, ni les patrons. Et si on estime qu’aujourd’hui, les riches ne payent pas assez d’impôt en comparaison de la classe moyenne, il existe une solution très simple : baisser les impôts de la classe moyenne.

La France souffre plutôt d’un Etat vorace qui prélève sans arrêt pour dépenser sans compter. Pour littéralement détruire notre argent dans des gabegies ! La solution n’est donc pas d’augmenter les impôts mais de baisser les dépenses. Sans compter que notre niveau record d’impôts empêche la croissance. Dans notre situation, aucun nouvel impôt, quel qu’il soit, n’est supportable.  

 


 

La solution existe : baisser la dépense drastiquement et commencer dès cette année par un plan d’urgence. Le voici ci-dessus.

 


 

Malgré tout ce que je viens de vous décrire, à l’Assemblée nationale, la gauche a voté POUR cette catastrophe. Les LR étaient ABSENTS. Le RN s’est ABSTENU. Ils avaient seulement 28 députés présents le jour de ce vote majeur !

S’ils avaient tous été présents et voté contre, ils auraient pu empêcher l’adoption de cette folie. C’est ce que nous sommes en droit d’attendre d’une opposition.

Ne faites plus confiance à tous ces partis qui tentent de vous imposer plus de taxes et se soumettent à la gauche. Ils détruiraient notre économie.

Pour résumer : tout comprendre à l’arnaque Zucman.

La taxe Zucman rapporterait très peu de recettes, de l’ordre de 5 milliards d’euros par an. Soit plus de 12 fois moins que mon plan d’économies d’urgence.  


 

En revanche, cette taxe conduirait à un exil massif des entrepreneurs. Le fardeau fiscal finirait donc par peser encore plus lourd sur la classe moyenne, et finalement sur nous tous. 

 Cette taxe aurait aussi pour effet de faire passer nos entreprises dans les mains d'investisseurs étrangers, et, à terme, de dissuader totalement l’innovation en France.  

Pourtant, le problème de la France n’est pas un problème de recettes (nous avons le taux de recettes fiscales / PIB le plus élevé du monde), mais un problème de dépenses. La solution n’est donc absolument pas d’augmenter encore les impôts, mais de baisser enfin les dépenses.  

Conclusion : la seule solution pour résoudre le problème de la dette et relancer la croissance : baisser drastiquement la dépense publique, pour baisser massivement les impôts de tous les Français. Nous sommes les seuls à le vouloir et à dire comment nous ferons.  

https://x.com/knafo_sarah/status/1968314179896709421      


 À lire : https://universite-liberte.blogspot.com/2025/09/laffaire-taxe-du-socialiste-zucman.html

 

 

 

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