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octobre 16, 2025

Recours de Marine le Pen rejeté = Inéligibilité !

Le rejet du recours de Marine le Pen : une décision judiciaire aux répercussions politiques majeures

Le 15 octobre 2025, le Conseil d’État a rejeté le recours déposé par Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité, prononcée dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement National (RN, ex-Front National).

 

 

Cette décision confirme son exclusion temporaire des listes électorales, l’empêchant de se présenter à des élections jusqu’à l’issue de son appel, prévu début 2026.

Au-delà du cas personnel de la dirigeante du RN, cette affaire soulève des questions sur l’équité judiciaire en politique, les pratiques courantes dans les partis français et les instabilités institutionnelles actuelles.

Contexte de l’affaire et décision du Conseil d’État

L’affaire remonte à des soupçons de détournement de fonds européens entre 2004 et 2016, où des assistants parlementaires du FN auraient été rémunérés par le Parlement européen pour des tâches en réalité effectuées pour le parti en France. En mars 2025, Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison (dont deux fermes, aménagés), une amende de 100.000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Son recours visait à contester cette inéligibilité immédiate, arguant d’une violation de la « liberté de candidature ». Le Conseil d’État a jugé que le litige ne relevait pas de ses compétences, refusant de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel.

Si l’appel aboutit à un acquittement, Marine Le Pen retrouvera son éligibilité. En revanche, si la condamnation est confirmée, le Conseil constitutionnel serait chargé d’examiner la validité de toute candidature future qu’elle pourrait déposer – par exemple pour l’élection présidentielle de 2027 – et pourrait la rejeter en raison de la peine d’inéligibilité définitive.
 
 

 

Conséquences pour le Rassemblement National

Malgré son inéligibilité, Marine Le Pen privilégie œuvrer pour une dissolution de l’Assemblée nationale via des motions de censure contre le gouvernement, comme celle déposée le 13 octobre 2025 par le RN.

Elle argue que seule une dissolution rendra la parole au peuple, affirmant qu’elle censurera « tout » gouvernement jusqu’à obtention de nouvelles élections, permettant ainsi une nouvelle majorité à l’Assemblée où le RN pourrait dominer sans impliquer immédiatement une présidentielle.

Cette stratégie lui est personnellement profitable : en cas de dissolution, des législatives anticipées suivraient, où elle pourrait influencer le parti sans candidater elle-même, tout en évitant une élection présidentielle qui l’exclurait en raison de sa peine d’inéligibilité de cinq ans. Si une démission ou une destitution d’Emmanuel Macron advenait – scénarios qu’elle évoque parfois comme une option « sage » pour Macron, mais sans les pousser activement – une présidentielle s’ensuivrait dans les 20 à 35 jours (article 7 de la Constitution), et Marine Le Pen, inéligible, ne pourrait pas se présenter. Dans ce cas, Jordan Bardella, actuel président du RN et figure montante, deviendrait probablement le candidat naturel du parti à l’Élysée, une perspective que Marine Le Pen pourrait voir d’un mauvais œil, craignant une perte d’influence personnelle au sein du mouvement qu’elle a longtemps dirigé.

Contrairement à beaucoup de Français et partis politiques – notamment La France Insoumise (LFI) et d’autres formations de gauche radicale – qui appellent à la démission d’Emmanuel Macron ou à sa destitution, Marine Le Pen n’a pas soutenu la motion de destitution. Bien qu’elle ait qualifié une démission de Macron de décision « sage » et la dissolution d' »absolument nécessaire », elle privilégie la voie de la censure pour éviter des procédures plus complexes et incertaines comme la destitution, qui pourrait la marginaliser au profit de Jordan Bardella. La destitution du Président de la République est régie par l’article 68 de la Constitution française. Cet article stipule que le Président ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La procédure implique que le Parlement se constitue en Haute Cour : une proposition de réunion doit être adoptée par l’une des assemblées (Assemblée nationale ou Sénat) à la majorité des deux tiers, puis transmise à l’autre pour approbation dans les 15 jours. Si approuvée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, statue sur la destitution dans un délai d’un mois, à bulletins secrets et à la majorité des deux tiers. Les décisions sont immédiates, et une loi organique fixe les conditions d’application. Cette mesure exceptionnelle est rarement invoquée en raison de son seuil élevé et de sa nature politique.

 


 

Des pratiques similaires dans d’autres partis

L’affaire du RN n’est pas isolée. Des enquêtes similaires ont visé d’autres formations politiques pour des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires européens. Le MoDem de François Bayrou a été impliqué (ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron) : en février 2024, Bayrou a été relaxé, mais cinq anciens eurodéputés ont été condamnés pour détournement de fonds. L’UDI (ex-Union des démocrates et indépendants) a aussi fait l’objet de poursuites pour des pratiques analogues, avec un procès en 2024 sur des emplois fictifs. Des allégations ont touché le Parti socialiste (PS) et d’autres groupes, bien que moins médiatisées ou non abouties à des condamnations. La France Insoumise (LFI) et son leader Jean-Luc Mélenchon font également l’objet d’une enquête similaire, ouverte par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) en septembre 2017 suite à un signalement d’une eurodéputée du Front national. Cette affaire porte sur des suspicions d’emplois fictifs ou non conformes impliquant deux assistants parlementaires accrédités (Juliette Prados et Laurent Maffeïs) durant le mandat de Mélenchon au Parlement européen (2009-2017). Les allégations incluent un détournement de fonds européens pour financer des activités politiques nationales au Parti de gauche (précurseur de LFI), avec un préjudice estimé à plus de 500.000 euros. Le rapport final de l’Olaf, daté de mars 2021 et révélé en mars 2025, pointe des manquements comme l’utilisation limitée de messageries professionnelles européennes, des résidences éloignées des sièges du Parlement, et une focalisation du travail sur les activités de Mélenchon en tant que chef de parti plutôt que sur son mandat européen. L’instruction judiciaire en France est en cours depuis 2018, sans mises en examen à ce jour, bien que deux collaborateurs aient été placés sous statut de témoins assistés en 2022.

Selon des rapports, ces malversations étaient « assez répandues » au Parlement européen, impliquant divers partis français sans que tous soient systématiquement poursuivis.

Certains observateurs notent que des partis n’ont « pas été pris la main dans le sac » en raison de contrôles moins rigoureux ou de preuves insuffisantes, soulignant une inégalité dans l’application de la justice.

L’affaire Fillon : un précédent symbolique

Cette situation évoque l’affaire des costumes de François Fillon en 2017, où le candidat LR a été mis en examen pour des cadeaux de luxe (des costumes offerts par un ami, d’une valeur de 48.500 euros), élargissant une enquête sur des emplois fictifs impliquant sa famille. Ces révélations ont torpillé sa campagne présidentielle, l’empêchant de se qualifier au second tour malgré un programme conservateur plébiscité. Comparé à d’autres scandales, comme la vente d’Alstom à General Electric en 2014-2015 sous Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie), où des soupçons de conflits d’intérêts persistent sans poursuites rapides, l’affaire Fillon apparaît comme des « broutilles ».

Le Parquet national financier (PNF) a agi promptement sur Fillon, tandis que l’enquête Alstom traîne depuis 2019, illustrant une sélectivité perçue dans les poursuites judiciaires.

La « chienlit » politique et l’élection d’Emmanuel Macron

La décision contre Le Pen s’inscrit dans une instabilité politique accrue, qualifiée de « chienlit » par certains, remontant à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. L’élimination de Fillon a favorisé l’ascension de Macron, perçu comme un outsider face à Le Pen au second tour. Aujourd’hui, avec des gouvernements successifs fragiles (comme celui de Sébastien Lecornu, menacé de censure), cette affaire renforce le chaos institutionnel, avec des motions de censure récurrentes et des appels à dissolution. La justice, en influençant les calendriers électoraux, joue un rôle majeur, parfois accusée de connivence avec le pouvoir exécutif.
La justice française porte une « énorme responsabilité » dans la vie politique, en disqualifiant des candidats via des peines d’inéligibilité. Des critiques pointent une politisation, avec des nominations influencées par les majorités au pouvoir.

 


 

Les Français, victimes une fois de plus

Au final, cette saga judiciaire illustre comment les affaires politiques affectent la démocratie, avec des citoyens souvent perçus comme les « cocus » de l’histoire – subissant instabilité gouvernementale, inégalités judiciaires et blocages institutionnels. L’enjeu reste une réforme pour une justice plus transparente, évitant que des scandales ne dictent le destin national. Cela passe par la nécessité absolue d’injecter des jurés citoyens dans ce type de juridictions administratives et constitutionnelles, comme aux assises où des citoyens tirés au sort sur les listes électorales participent aux jugements des crimes graves aux côtés de magistrats professionnels, renforçant l’impartialité, la participation citoyenne et la légitimité démocratique en garantissant un jury neutre et objectif.

 

septembre 10, 2025

La politique, cette fourberie; comment Marine Le Pen se protège par allégeance !

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Le Renoncement National : comment le RN trahit ses électeurs en protégeant Macron 

Le Rassemblement National, que l’on devrait désormais appeler « Renoncement National » pour refléter sa lâcheté flagrante, a franchi un nouveau cap dans la trahison politique. À l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a déclaré sans sourciller :

« Nous respectons les institutions et notamment l’institution présidentielle et n’appelons pas à la destitution. »

Par ces mots, le RN maintient Emmanuel Macron au pouvoir, refusant de soutenir la motion de destitution déposée par La France insoumise (LFI). Une posture dite « responsable » qui masque en réalité une capitulation totale, transformant le premier parti d’opposition en complice d’un système macroniste en déroute.

 

Une position « responsable » qui empeste la collusion

Après le vote de censure qui a renversé le gouvernement Bayrou, Marine Le Pen a affirmé à la tribune que sans dissolution, le RN opterait pour une « position responsable » : pas de motion de censure immédiate, juste des critiques molles sur le 49-3 budgétaire.

Jordan Bardella, sur RTL, a renchéri : le RN ne votera pas la motion de destitution car, contrairement à LFI, ils ne cherchent pas le chaos et respectent la fonction présidentielle


– sous-entendu, laisser Macron en place pour « préserver » cette institution qu’il piétine quotidiennement. Quelle hypocrisie ! Si respecter la présidence signifie tolérer un chef d’État qui a multiplié les remaniements clownesques (sept Premiers ministres en huit ans, d’Édouard Philippe à François Bayrou), ressuscité l’instabilité de la IVe République et plongé la France dans l’illégitimité, alors le RN est le fossoyeur de la démocratie.

Cette décision va à l’encontre de 80 à 90 % des électeurs RN, favorables à la destitution selon des sondages. En refusant d’engager un rapport de force, le RN trahit sa base : ouvriers, salariés et classes populaires qui attendent un vrai changement, pas une normalisation conformiste. C’est antidémocratique et dangereux, car cela affaiblit Macron sans le renverser, prolongeant son chaos au pouvoir. La motion de LFI arrive mardi prochain, mais le RN la rejette pour « respect de la fonction » – un respect sélectif qui épargne « le pire assassin de cette fonction ».

Le RN, fausse opposition intégrée au système macroniste

Le Rassemblement National n’est plus antisystème. Ses dîners secrets avec Lecornu en juin-juillet 2024, organisés via Thierry Solère et cachés des agendas et de la presse, révèlent une collusion monstrueuse. Confirmés par les protagonistes, ces rendez-vous avec Marine Le Pen et Jordan Bardella visaient à normaliser les relations : « Contrairement à d’autres, je ne vous ai pas méprisé », arguerait Lecornu, promettant d’être « gentil » si le RN l’épargne. Des « atomes crochus » sur l’UE et l’Ukraine ? Cela explique pourquoi le RN épargne le gouvernement : pas de censure, juste des râleries. Marine Le Pen savait que ce serait Lecornu ; sa déclaration post-vote de confiance pue le petit arrangement en coulisses.

Cette stratégie pathétique s’explique par une dépendance financière récente : embarqué dans les réseaux de milliardaires et du Medef, le RN adopte un discours conformiste pour plaire à ces cercles. Bardella, conseillé par Sarkozy (un agent du système néoconservateur), apparaît malléable et soumis. Marine Le Pen, condamnée et inéligible, est maintenue temporairement pour être éjectée via une dissolution – avec un recours express ridicule au Conseil constitutionnel pour la représenter malgré tout, comme un piège foireux voué à l’échec. Le RN préfère Bardella, plus « normalisé », pour s’intégrer au « grand gouvernement central ».
 

Le RN n’a jamais proposé de motion parlementaire de destitution, contrairement à LFI. Au début de la législature, il votait les motions de censure du PS ou LFI ; plus maintenant. Une évolution vers le renoncement, où le chaos est imputé à LFI pendant que le RN joue les sages – refus de serrage de main inclus, enfantillages indignes qui bloquent toute coordination.

Incapacité à unir : le chaos qu’ils alimentent

Tant qu’il y a cette incapacité à se coordonner entre LFI et RN – refus de serrage de main pathétique, stratégies puériles –, destituer Macron est impossible. Une motion votée ne serait-ce qu’à l’Assemblée aurait une force symbolique immense, affaiblissant Macron mondialement (même s’il y parvient très bien lui même !). Mais le RN la rejette, préférant « laisser Macron pour que la fonction soit respectée ». Le vrai chaos, c’est tolérer Macron, qui détruit la Ve République.


Le RN, complice d’un système agonisant

Le Renoncement National n’est plus l’opposition : c’est une fausse alternative, intégrée pour plumer ses électeurs comme Mitterrand les communistes. En maintenant Macron, ils trahissent la souveraineté et leurs 80-90 % de base pro-destitution. Il devient très urgent d’unir le vote souverainiste de gauche et de droite : candidatures communes aux législatives, primaire pour un fédérateur. Sans cela, le RN prolongera l’horreur macroniste. Mieux vaut la fin d’une horreur qu’une horreur sans fin – mais avec le RN, c’est l’inverse. La France a besoin d’une rupture authentique, et non de ce spectacle de marionnettes asservies à des réseaux supranationaux. Elle a également besoin d’une nouvelle Constitution octroyant davantage de droits au peuple qui lui déclencherait une destitution sans l’aval d’un Parlement affairiste.

Vidéo: Marine Le Pen annonce que le RN ne votera pas la destitution de Macron, par respect pour la fonction présidentielle ! https://x.com/myriampalomba/status/1965111230299082886

https://multipol360.com/le-renoncement-national-comment-le-rn-trahit-ses-electeurs-en-protegeant-macron/

 

 

L'ami intime du couple Macron, Sébastien Lecornu, enfin Premier Ministre, après Bayrou le numéro 7 !

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Sébastien Lecornu : le nouveau lieutenant d’Emmanuel Macron 

En ce 10 septembre 2025, la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron n’est pas seulement un énième remaniement dans une présidence chaotique – c’est une provocation flagrante. À 39 ans, ce « survivant politique » issu de la droite, reconverti en macroniste zélé, incarne tout ce que la Ve République a de plus instable et corrompu. Septième Premier ministre en huit ans sous Macron, Lecornu succède à François Bayrou après un vote de défiance historique, marquant le retour aux pires travers de la IVe République : instabilité, illégitimité et petits arrangements en coulisses. Mais derrière ce choix, se cache un agenda belliciste assumé, porté par un homme aux multiples casseroles, proche de l’extrême droite et chouchou de Brigitte Macron, dont l’influence sur son époux n’est plus à démontrer.


Une ascension fulgurante marquée par l’opportunisme et les trahisons

Né en 1986, Sébastien Lecornu a gravi les échelons à une vitesse suspecte, devenant le plus jeune assistant parlementaire (19 ans – en 2005), conseiller ministériel (22 ans – en 2008), président de conseil départemental (28 ans – en 2015) et ministre de la Défense (35 ans – en 2022) de l’histoire française.

Initialement gaulliste et souverainiste au sein de l’UMP (puis Les Républicains), il a vite trahi ses origines pour rejoindre Emmanuel Macron en 2017, abandonnant ses critiques envers l’Union européenne. Ce virage opportuniste l’a propulsé au gouvernement : secrétaire d’État à l’Écologie, ministre des Collectivités territoriales, des Outre-mer, puis des Armées. À Matignon, il est perçu comme un loyaliste absolu, capable de compromis douteux avec « l’extrême droite » pour survivre politiquement.

Mais cette carrière fulgurante cache une série de scandales. En 2021, une enquête pour prise illégale d’intérêts l’a visé pour avoir cumulé une rémunération d’administrateur de la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) avec des décisions favorables à cette société en tant que président du conseil départemental de l’Eure. Bien que classée sans suite en 2022, l’affaire pue le favoritisme. Ajoutez à cela une audition en 2025 pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics à un proche pour des expositions photo à 80.000 euros, sans appel d’offres – une enquête du Parquet national financier toujours en cours. Sans oublier les apéros clandestins organisés pendant le confinement Covid en 2021, révélés par la presse, contredisant ses leçons d’exemplarité. Et que dire de l’achat de 100.000 euros de livres à un proche de Macron avec des fonds du ministère des Outre-mer ? Lecornu n’est pas un homme d’État, mais un « pédaleur d’influence » dans une macronie gangrenée par la corruption.

 

Des liens troubles avec « l’extrême droite » et des complicités suspectes

Pire encore, Lecornu entretient des relations secrètes avec le Rassemblement national (RN). En juin 2024, peu après l’annonce par Macron d’élections législatives anticipées, des rencontres secrètes avec les dirigeants du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont été révélées par Libération et confirmées par les participants. En tant que ministre des Armées, il menait ces discussions sans en informer ses collègues – une opacité suspecte dans un contexte de tensions géopolitiques. Ces liens pourraient expliquer pourquoi le RN pourrait épargner son gouvernement, transformant la politique en cirque où Lecornu joue le rôle du « survivant » capable de neutraliser la droite pour Macron.

Ses fréquentations douteuses ne s’arrêtent pas là. Il affiche une complicité avec Yassine Bellatar, humoriste controversé proche des Frères musulmans, malgré les efforts antiterroristes de l’armée française. Son cabinet a prétendu qu’il l’avait confondu avec un technicien, mais des témoins confirment qu’il le connaissait.

 

Le bellicisme incarné : un danger pour la France et l’Europe

En tant que ministre des Armées depuis 2022, Lecornu a piloté une loi de programmation militaire 2024-2030 dotée de 413 milliards d’euros, doublant les dépenses pour atteindre 69 milliards d’ici 2030.

Ce renforcement, motivé par la guerre en Ukraine, inclut la dissuasion nucléaire et un nouveau porte-avions – un choix belliciste qui aligne la France sur une escalade anti-russe. Mais cette politique rencontre des résistances internes : en juin 2025, le ministère des Armées a approché Renault pour produire des drones militaires destinés à la France et à l’Ukraine, en s’appuyant sur l’expertise ukrainienne. Les salariés ont massivement refusé, arguant qu’ils avaient signé pour assembler des voitures, pas des armes. Les syndicats comme Force Ouvrière et la CGT ont souligné les tensions potentielles au sein des équipes, incluant des travailleurs russes et ukrainiens, et demandé des garanties sur le droit de refus. Renault a même envisagé de délocaliser la production en Slovénie pour éviter les conflits, mais cela soulève des risques géopolitiques et de cyberattaques. Cette rébellion ouvrière expose le cynisme de Lecornu : forcer une reconversion industrielle vers la guerre, au mépris des employés et des implications éthiques.

Ce bellicisme n’est pas isolé ; il reflète celui d’Emmanuel Macron, qui a multiplié les déclarations agressives sur l’Ukraine, agitant la peur d’une ingérence russe pour tout justifier. Macron choisit Lecornu, « le pire faucon », pour maintenir un « horizon de guerre » permanent, neutralisant l’opposition et justifiant une hystérie anti-russe. Pourquoi ce choix ? Pour prolonger un macronisme en déroute, où la guerre sert de mortier à un pouvoir chancelant, au risque d’impliquer la France dans un conflit direct avec la Russie. Lecornu, architecte d’un renforcement militaire face à la Russie, incarne ce virage : des conférences avec des leaders bellicistes comme Scholz ou Starmer, des exclusions aériennes risquées, et une armée vampirisée par l’OTAN et l’UE.

Le rôle clé de Brigitte Macron : une influence ombragée

Au cœur de cette nomination, la proximité de Lecornu avec Brigitte Macron, qui exerce une influence considérable sur son époux. Décrit comme son « chouchou« , Lecornu a su la séduire par des dîners et des petites blagues, selon des proches. « Brigitte l’aime beaucoup, ça compte », confiait-on en 2023. Cette affection n’est pas anodine : Brigitte, souvent présentée comme une conseillère informelle, a déjà favorisé des nominations comme celle de Gabriel Attal.

Lecornu, ami intime de cette « bande à Brigitte » (avec Blanquer, Castaner), bénéficie de cette protection élyséenne.

Macron, en le choisissant, cède t-il une fois de plus à cette influence, transformant Matignon en affaire de famille ? Cette dynamique soulève des questions : qui gouverne vraiment ? Une Première dame aux réseaux opaques, qui dépense des millions en procédures judiciaires américaines malgré des déclarations de patrimoine suspectes, finalement blanchies par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).


Un choix scandaleux pour une France en péril

En nommant Lecornu, Macron opte pour la continuité d’un régime instable, belliciste et corrompu. Ce « faucon » pro-Ukraine, aux liens troubles avec le RN et chouchou de Brigitte, risque d’entraîner la France dans une escalade guerrière inutile, tout en ignorant les résistances populaires. Dans une Ve République brisée – sept Premiers ministres en huit ans, dont Édouard Philippe (Monsieur Covid), Jean Castex (l’inénarrable), Élisabeth Borne (Mamie 49.3) et les éphémères Attal, Barnier et Bayrou – Lecornu n’est qu’un fusible de plus. Mais ce choix, dicté par le bellicisme macronien pour contrer la Russie et neutraliser la droite, pourrait bien précipiter le chaos : colère sociale, blocage institutionnel et trahison démocratique. La France mérite mieux qu’un « cirque » dirigé par des clones idéologiques, des comédiens pilotés par des réseaux supranationaux. Lecornu à Matignon ? Une provocation qui pourrait signer la fin d’un macronisme agonisant.

https://multipol360.com/sebastien-lecornu-le-nouveau-lieutenant-demmanuel-macron/

 


Sébastien Lecornu, le moins macroniste des macronistes
 
S’il est proche du président, le Premier ministre, de tendance gaulliste, ne partage en rien sa vision du dialogue avec les oppositions et la population.

Par Saïd Mahrane 
 
Depuis sa nomination à Matignon, on dit de lui qu'il est un « macroniste ». Or il n'existe pas moins macroniste que Sébastien Lecornu au sein du gouvernement. C'est précisément ce qui explique sa survie politique. Proche du président de la République, oui, il l'est indéniablement. Fidèle, loyal, présent, aussi, ce qui lui vaudra, dans ce monde sans foi, la sincère sympathie de Brigitte Macron.
Mais penser un instant que le nouveau Premier ministre puisse adhérer à une représentation de la société et à une manière d'exercer la politique selon des canons macroniens, tels que nous les connaissons depuis 2017, est une erreur.
Le conteur d'histoires face au président philosophe
Pour le comprendre au mieux, il faut regarder du côté de Vernon, ville dont il fut le maire, et de l'Eure, département dont il fut le président. Ce bout de Normandie est une France à petite échelle, avec ses variétés, ses ruptures, ses déserts, ses violences et ses inégalités. Il fallait l'entendre, de retour à Paris, raconter les bonheurs et les galères de la vie loin des lieux du pouvoir. Cette expérience acquise, alors qu'il n'avait pas 30 ans, lui a conféré de solides convictions dans la manière de préserver une cohésion, ce sans quoi rien n'est possible quand on se dit gaulliste.
L'admirateur de la geste gaullienne, partisan des référendums, voue également une passion pour la politique en tant qu'elle est une aventure collective au service d'une idée, et plus encore pour la psychologie des hommes. En la matière, il est un redoutable portraitiste. Quand Macron est tout en concepts philosophiques, lui déroule des événements et fait le récit, sous forme de mises en garde, de bascules historiques nées souvent d'un fait anodin. Un moyen comme un autre de distiller des messages sans froisser les susceptibilités.
Les mots et la connexion
Son aide fut précieuse au président de la République lors des grands débats post-mobilisation des Gilets jaunes. Alimenté en notes par des techniciens parfois aussi ignorants que lui des réalités, Macron, il le confia, fut impressionné par le sens du « concret » de son ministre en charge des Collectivités territoriales. Ouvert sur les thèmes sociétaux, Sébastien Lecornu est avant tout un homme de droite, d'une droite qui n'existe plus, morte avec Philippe Séguin et ceux qu'on appelait jadis les gaullistes sociaux.
En cela, il est le jumeau de Gérald Darmanin, deux survivants de cette famille politique, échoués en macronie. Comment la définir, s'agissant du style ? C'est simple : mettez leur en face un patron du CAC 40 ou un syndicaliste, un général ou un piou-piou, un communiste ou un libéral, ils trouveront aussitôt les mots et la connexion par une bonhommie, une écoute et, toujours, cette impression chez eux qu'une solution est possible.

Un son de cloche différent
 
Au ministère des Armées, beaucoup, parmi les gradés, ont été surpris lors de sa nomination. Les mêmes, lit-on, le regrettent déjà. Mais, plus que tout, et c'est aussi en cela qu'il n'est pas macroniste, Lecornu est un homme qui doute. En 2017, lorsqu'il fut appelé à entrer au gouvernement, il se demanda s'il en avait la légitimité. Puis, au gré des remaniements, le président a noté chez lui une ambition sereine, moins tapageuse que celle d'autres ministres faisant campagne. De même son rapport aux médias est-il « sain » : il ne court pas les micros. S'il n'a rien à dire, il préfère s'abstenir.

Son principal handicap, dans le fond, est précisément cette trop grande loyauté vis-à-vis d'un président qui, il est vrai, lui aura accordé sa confiance à maintes reprises. Dans l'histoire tourmentée du macronisme, on aurait cependant dû entendre un son de cloche différent du funeste « en même temps » et des amphigouris présidentiels. Un son de cloche qui aurait sonné plus humain, plus en faveur des petites gens, des élus locaux, de l'opposition, fait de simplicité, d'humilité, de réactivité, et qui aurait été à mille lieues du mépris de forme exprimé par le président et un entourage à son image.
Certes, s'il avait ouvert la bouche pour exprimer un non gaullien, Lecornu l'aurait payé, puisqu'il est connu que Macron n'aime pas les voix dissidentes, même quand elles disent vrai. Que pourra donc faire le Premier ministre dans le bourbier actuel ? On l'ignore. Il devra montrer une méthode avant de dévoiler des idées. Soit un contresens. C'est à lui, ancien ministre des Armées, de trouver la voie pour sortir les uns et les autres de leurs tranchées, les ramener à la table des négociations et s'accorder sur un budget. Il lui faudra, en l'espèce, oubliant la tutelle présidentielle, être d'abord fidèle à lui-même…
 

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