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novembre 14, 2025

Boualem Sansal libéré grâce à l'Allemagne en attendant notre diplomatie pour Christophe Gleizes détenu !

Sansal libéré grâce à l'Allemagne quelle gifle pour Macron !
 
Certes notre président ne voulait plus conserver le manche de la gouvernance de la nation française, quoique ce n’est pas son attribution mise à part la défense et la diplomatie et représenter la France dans le monde ; mais voilà même la, il a fallu un chancelier allemand afin de libérer un ressortissant français en peu de temps.
 
Eh bien gracié....
Frank-Walter Steinmeier propose aussi que Boualem Sansal soit transféré en Allemagne pour «y bénéficier de soins médicaux». → https://l.lefigaro.fr/DI7B
 
"La démarche du président allemand en faveur de Boualem Sansal est un geste fort qui remplit d’espoir ceux qui attendent sa libération.
Certes beaucoup lu en Allemagne, l’écrivain est de langue et de nationalité françaises. Si sa libération intervient à l’issue de la proposition allemande, nous serons dans la joie de voir cesser cette incarcération scandaleuse ; et nous resterons honteux pour notre pays de la passivité lâche de ses dirigeants comme de l’immense majorité de ses élites intellectuelles et culturelles, qui ont montré ici leur soumission et leur indignité."
 
 

 
Il y a un journaliste sportif Christophe Gleizes aussi détenu en Algérie, alors au boulot….
Enfin j'espère que Sansal retenu en prison depuis un an, qu'il aura pu écrire un livre sur Macron et son ministre des affaires étrangères...
 

La libération de Boualem Sansal : un camouflet diplomatique pour Macron et la France 

La libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, annoncée le 12 novembre 2025, marque un nouveau revers pour la diplomatie française sous Emmanuel Macron.

Après plus d’un an d’emprisonnement en Algérie, Sansal a été gracié par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, non pas grâce aux efforts de Paris, mais suite à une médiation allemande décisive.

Lors de son allocution à Toulouse, Macron a peiné à masquer son embarras, bégayant et cherchant ses mots pour saluer une « victoire » obtenue par procuration. Cette affaire, une de plus dans la série des humiliations macroniennes, illustre le déclin de l’influence française face à un Algérie intransigeante, forçant Paris à s’appuyer sur Berlin pour résoudre une crise bilatérale.

 

Une carrière d’ingénieur devenu dissident littéraire

Boualem Sansal, né en 1949 à Alger, a d’abord suivi un parcours technique et académique loin des lettres. Diplômé en ingénierie de l’École nationale polytechnique d’Alger et titulaire d’un doctorat en économie industrielle, il a occupé des postes de haut fonctionnaire, notamment comme directeur général de l’Industrie au ministère algérien de l’Industrie. Ce n’est qu’à l’âge de 50 ans, en réaction à l’assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992, qu’il se lance dans l’écriture. Ses romans, écrits en français, dénoncent avec virulence l’islamisme politique, la corruption du régime algérien et les dérives autoritaires.

 



Parmi ses œuvres phares, Le Serment des barbares (1999) et 2084 : La fin du monde (2015), une dystopie inspirée de 1984 d’Orwell, critiquent l’emprise de l’islam radical sur la société. Sansal a reçu de nombreux prix internationaux, dont le Prix du roman arabe en 2012, le Prix de la paix des libraires allemands en 2011 et le Prix Luxembourg pour la paix en 2012, récompensant son engagement pour la liberté d’expression et contre l’extrémisme. Dissident assumé, il vit en exil partiel en Algérie, souvent censuré dans son pays natal pour ses positions pro-israéliennes et sa critique du FLN (Front de libération nationale).


Un engagement sans compromis contre le régime algérien

L’engagement de Sansal transcende la littérature : il est un intellectuel rebelle, dénonçant l’islamisme comme une menace globale et la corruption endémique en Algérie. En 2011, il boycotte le Salon du livre d’Alger pour protester contre la censure ; en 2014, il visite Israël malgré les menaces, affirmant que « l’islamisme est le vrai ennemi » . Ses prises de position l’ont fait qualifier de « traître » par les autorités algériennes, mais lui ont valu une reconnaissance internationale comme défenseur de la laïcité et de la démocratie. Binational (algérien et français), 

Sansal incarne les tensions post-coloniales, critiquant autant le régime d’Alger que les complaisances occidentales.

N'oublions pas nos chers LFistes qui ont voté contre sa libération. Voir le député Alexis Corbière qui maintenant se félicite de sa libération...Que ne faut-il ne pas faire afin d'obtenir plus de voix, triste personnage !

L’arrestation : un prétexte pour museler un critique

Le 16 novembre 2024, Boualem Sansal est arrêté à l’aéroport d’Alger à son retour d’un voyage en France. L’accusation ? Avoir « porté atteinte à l’unité nationale » dans une interview accordée à un média français d’ « extrême droite » , où il affirmait que la France avait injustement cédé des territoires marocains à l’Algérie lors de la décolonisation. Condamné en première instance, sa peine est confirmée en appel en juillet 2025 : cinq ans de prison ferme, sous couvert de législation antiterroriste. Cette incarcération, qualifiée de « politique » par des organisations comme l’IPA (International Publishers Association), a suscité des appels internationaux à sa libération. À 75 ans, Sansal a passé plus d’un an en détention, devenant un symbole de la répression des voix dissidentes en Algérie.


La guerre diplomatique entre France et Algérie : un fiasco macronien

L’affaire Sansal a cristallisé les tensions franco-algériennes, déjà exacerbées par des différends historiques et territoriaux. Paris a multiplié les protestations, mais sans résultat tangible : l’ambassadeur français Stéphane Romatet a été rappelé en avril 2025, et les canaux de coopération sécuritaire contre le terrorisme ont été rompus. La France, septième puissance mondiale, s’est vue « dictée sa conduite » par l’Algérie, comme l’a dénoncé le député RN Julien Odoul, soulignant un échec du « dialogue » et des « courbettes » macroniens.


Le 10 novembre 2025, le président de la République fédérale d’Allemagne depuis 2017, Frank-Walter Steinmeier, formule une demande de grâce, invoquant ses liens personnels avec Tebboune (soigné en Allemagne pour le Covid en 2020-2021). En sept heures, un avion militaire allemand rapatrie Sansal à Berlin, atterrissant vers 21h.

Berlin réussit en heures ce que Paris a échoué en un an.

Macron, dans son allocution toulousaine, bégaye et corrige maladroitement ses mots – « décisive » au lieu de « décisif » –, remerciant Steinmeier pour une « coopération fructueuse » tout en masquant sa gêne. Alternant fermeté et soumission, il admet implicitement les limites de sa diplomatie, contraint à une « victoire par procuration » .


Cette humiliation s’ajoute à d’autres : la gauche et le centre blâment l’ex-ministre Bruno Retailleau pour son intransigeance, tandis que l’Europe voit la France déclassée au profit de l’Allemagne. Pendant ce temps, le journaliste français Christophe Gleizes reste incarcéré en Algérie, son appel fixé au 3 décembre, offrant un mince espoir.

En somme, la libération de Boualem Sansal expose le déclin français : une puissance reléguée au second plan, incapable de protéger ses nationaux sans aide extérieure. Macron, empêtré dans un conflit larvé avec Alger, incarne une diplomatie vacillante, où les discours masquent les échecs. 

Cette affaire, condensé de pertes sécuritaires et diplomatiques, interroge l’avenir des relations franco-algériennes et la crédibilité de Paris sur la scène internationale.

https://multipol360.com/la-liberation-de-boualem-sansal-un-camouflet-diplomatique-pour-macron-et-la-france/

 

 

octobre 10, 2025

Qui est Monsieur Jean-Luc Mélenchon ?

Jean-Luc Mélenchon naît dans une famille pied-noir, à Tanger (actuel Maroc). Il revient en France, dans le Jura, en 1962, obtient une licence de lettres modernes et une licence de philosophie en 1972. Pendant ses études, il est très actif à l'UNEF et dans l'Organisation Communiste Internationaliste, une organisation trotskiste à l'extrême gauche de l'échiquier politique. Dès 1968 il est en première ligne des mouvements étudiants dans la région, et dirige l'Organisation communiste internationaliste à Besançon. Il est évincé du mouvement et rejoint rapidement le Parti socialiste en 1976. 

 

 

Professionnellement, il travaille un an comme ouvrier avant de rejoindre l'éducation nationale. Il devient enseignant en 1976. En 1978, suite à une rencontre avec le socialiste Claude Germon, il quitte le Jura et rejoint Massy, en région parisienne, où il est directeur de cabinet de Claude Germon, maire de Massy. Il monte rapidement les échelons de la fédération de l'Essonne, dont il devient premier secrétaire en 1981 (jusqu'en 1986). Il se positionne alors comme un défenseur farouche de la laïcité.

En 1986, il est élu sénateur et se fait connaître comme un tenant de l'aile (très à) gauche du Parti socialiste. Il dénonce régulièrement la « gauche molle ». En 1990, sa motion recueille 1,35 % des suffrages au congrès du Parti. En 1992, il vote en faveur du traité de Maastricht. En 1997, il se présente comme seul candidat face à François Hollande pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste et recueille 9 % des voix. Son courant au Parti, « gauche socialiste », recueille entre 7 % et 13 % des suffrages exprimés lors des congrès du Parti jusqu'à sa disparation en 2002. Il s'y marginalise de plus en plus, seul sénateur à voter contre le passage à l'euro en 1998. En 2000, il participe néanmoins au gouvernement Jospin, à l'enseignement professionnel. Il s'affirme à nouveau contre la majorité du parti en 2005, en faisant compagne contre le projet de Constitution européenne. De plus en plus radical, il acte bientôt le fait de quitter la gauche de gouvernement pour l'extrême gauche. 

 


 

En 2009, il lance le Parti de gauche. Aux Européennes de 2009, il obtient 8 % des suffrages. La campagne présidentielle de 2012 qui suit lui offre un tremplin, avec une percée médiatique sur fond de positions outrancières, qui caractériseront son positionnement ultérieur, de même que celui de La France Insoumise. S'inscrivant dans une veine populiste, il publie un livre Qu'ils s'en aillent tous !. En 2012, il réussit à obtenir le soutien du Parti communiste français (PCF) pour la présidentielle. Il termine 4e avec 11 % des suffrages. Candidat dans la circonscription de Marine Le Pen pour les législatives qui suivent, il ne se qualifie pas pour le second tour. Débute alors une période d'opposition très à gauche contre la présidence Hollande, qui divise le camp de la gauche. En 2017, il arrive à nouveau en 4e place, avec un score qui a grimpé à 20 % des voix.

Depuis 2017, il incarne l'opposition d'extrême gauche à Emmanuel Macron, avec son parti La France Insoumise (LFI). Il se démarque à nouveau par son choix régulier de l'outrance et de l'opposition systématique, avec un programme fortement teinté d'étatisme et de communisme repackagé. En 2022, il réussit à s'imposer devant les autres candidats potentiels à gauche, et termine en troisième place de la présidentielle, avec 22 % des suffrages. Grâce à une « OPA » sur la gauche (union au sein de la NUPES), il réussit à obtenir plusieurs dizaines de députés LFI.

Son choix de l'opposition systématique et d'un positionnement toujours plus extrême à gauche l'isole. En octobre 2023, selon un sondage Odoxa, 62 % des Français ont une opinion négative de lui. Il est la personnalité politique la plus rejetée en France[1]

 


 

Positions politiques

Le programme économique de Jean-Luc Mélenchon n'est largement qu'une resucée des programmes de la gauche de la gauche et de l'extrême gauche, avec retour de la retraite par répartition à 60 ans, planification, fiscalité confiscatoire, etc. Il veut la construction de 200 000 logements sociaux par an, etc.

Alors qu'il s'est longtemps positionné comme un défenseur ardent de la laïcité, il a largement évolué, adoptant dans les années 2010 et 2020 un positionnement largement critiqué pour son « islamogauchisme », terme politique qui désigne les compromissions d'une certaine gauche régressive avec l'islamisme. Les analystes parlent de « virage à 180 degrés »[2], largement motivé par le « clientélisme »[3],[4]. Premier à dénoncer l'« islamophobie », terme hautement polémique, Jean-Luc Mélenchon est jugé par beaucoup comme sorti du « champ républicain » pour défendre des intérêts religieux[5]

D'un point de vue institutionnel, il réclame une Sixième République. Son respect de l’État de droit interroge : il appelle les membres de son parti à venir « défendre » le siège alors qu'une perquisition légale y est en cours[6]. Il tente physiquement et verbalement d'empêcher la perquisition en criant « La République, c'est moi ! », expression qui restera célèbre. Mis en examen pour « actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire, rébellion et provocation », il est condamné à trois mois de prison avec sursis et 8000 euros d'amende[7]

Vidéo INA

 

Notes et références

1 - Sondage : Jean-Luc Mélenchon devient la personnalité politique la plus rejetée avec 62 % d’opinions défavorables 

2 - Laïcité: "Jean-Luc Mélenchon a fait un virage à 180° ces dernières années", pour Gilles Kepel (politologue spécialiste de l'islam contemporain), BFM TV

3 - LFI: La France islamo-gauchiste ?, Causeur, 20 mai 2022

4 - Accusés de complaisance avec l'islamisme politique, les Insoumis sur le gril

5 - Jean-Luc Mélenchon et la laïcité, l’histoire secrète d’un revirement, Le Parisien, 28 octobre 2023

6 - Récit "La République, c'est moi !" : retour sur la perquisition du siège de La France insoumise qui vaut un procès à Jean-Luc Mélenchon, France Info, 19 septembre 2019

7 - Jean-Luc Mélenchon condamné à trois mois de prison avec sursis pour rébellion et provocation, Le Parisien, 9 décembre 2019    

 Source

Son blog 

Wikipédia

 

septembre 11, 2025

Récupéré par l’extrême gauche, transformant des revendications légitimes en un chaos orchestré !

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Le 10 septembre 2025, la France a été le théâtre d’une mobilisation nationale baptisée « Bloquons Tout ! », un cri de colère contre les politiques du gouvernement Bayrou, accusé de creuser les inégalités fiscales en épargnant les grandes fortunes tout en imposant des sacrifices aux classes moyennes et populaires. Dès ses prémices, ce mouvement citoyen, initialement porté par une indignation populaire spontanée, a été récupéré par l’extrême gauche, transformant des revendications légitimes en un chaos orchestré qui a saccagé, comme à son habitude, les centres-villes de nombreuses grandes villes françaises.

Inspiré du style des Gilets Jaunes, il a réuni entre 175.000 et 200.000 participants à travers le pays, avec 550 rassemblements et 262 blocages, perturbant transports et circulation, mais au prix d’incidents violents et de divisions idéologiques profondes.

 

Un parallèle évident avec les gilets jaunes : de l’élan populaire au détournement violent

Ce scénario rappelle irrésistiblement le mouvement des Gilets Jaunes de 2018, qui avait débuté comme une révolte spontanée contre la hausse des prix du carburant et les difficultés économiques des Français ordinaires, avec un soutien massif de l’opinion publique. À l’origine, des rassemblements pacifiques et festifs sur les ronds-points symbolisaient une colère authentique contre les élites urbaines. Mais rapidement, des groupes d’extrême gauche, comme les antifas et les black blocs, ont infiltré les cortèges, déviant les revendications vers des thèmes idéologiques tels que l’anti-capitalisme, la dénonciation du racisme et de la violence policière, éloignés des préoccupations initiales des citoyens. Ce détournement a conduit à une escalade de la violence, avec des rues incendiées et des vitrines brisées dans des villes comme Paris, transformant une protestation légitime en anarchie perçue, et faisant chuter le soutien populaire. L’extrême gauche a ainsi saccagé l’image du mouvement, diluant sa force originelle et le discréditant aux yeux de l’opinion. De la même manière, « Bloquons Tout ! » a vu ses blocages de routes et de transports publics dégénérer en échauffourées, avec 473 interpellations nationales, dont 203 à Paris, et des dispersions musclées par les forces de l’ordre. Les centres-villes de Paris, Lille, Rennes et d’autres métropoles ont subi des dégradations, des jets de projectiles et des gaz lacrymogènes, confirmant le modèle destructeur de ces récupérations politiques.

 

Des drapeaux Palestiniens au lieu de tricolores : la main-mise de LFI

Un détail symbolique saute aux yeux dans les cortèges : l’absence quasi totale de drapeaux français, remplacés par une profusion de drapeaux palestiniens flottant au vent. Cette omniprésence d’un symbole étranger dans une manifestation censée défendre les intérêts des Français ordinaires illustre parfaitement la main-mise de La France Insoumise (LFI) et de ses alliés sur le mouvement. Au lieu de brandir le bleu-blanc-rouge pour unir autour de revendications nationales comme les inégalités fiscales, les manifestants ont détourné l’événement vers des causes internationales, diluant encore plus l’essence citoyenne du « Bloquons Tout ! ». Ironie amère : on voit plus de solidarité avec des conflits lointains qu’avec les souffrances quotidiennes des classes moyennes françaises, prouvant une fois de plus comment l’extrême gauche impose son agenda idéologique et son fond de commerce.


Une sécurisation colossale pour l’Élysée : le courage en paroles de macron

Face à cette mobilisation, les autorités ont déployé des moyens considérables pour sécuriser l’Élysée, avec pas moins de 80.000 policiers et gendarmes mobilisés à travers le pays, dès la veille au soir, pour protéger des sites symboliques et prévenir toute escalade. Ce dispositif massif rappelle les craintes d’un assaut sur le palais présidentiel, comme lors des Gilets Jaunes. À l’époque, en 2018, Emmanuel Macron avait lancé un défi bravache : « Qu’ils viennent me chercher !« , une phrase prononcée avec assurance pour défier les manifestants. Mais derrière cette bravade, la réalité était bien différente : un hélicoptère était prêt à l’exfiltrer de l’Élysée lors de l’acte du 8 décembre 2018, révélant un courage plus verbal que concret. Sept ans plus tard, sous Bayrou, le même réflexe sécuritaire domine, transformant le siège de la présidence en forteresse imprenable. On ironisera sur ce « venez me chercher » qui sonne creux quand les blindés et les CRS forment un rempart impénétrable grâce, notamment, aux nouveaux chars d’assaut du gouvernement, les Centaures (90 véhicules commandés par la Gendarmerie nationale).

 

Un mot d’ordre initial oublié : l’appel au boycott

Dès le lancement du mouvement, un mot d’ordre clair avait été donné : « ne pas consommer, ne pas payer en cartes bancaires, restez chez vous », visant à priver les banques de commissions et à ralentir l’économie sans violence physique. Des initiatives locales, comme des remises pour paiements en espèces chez certains commerçants, ont émergé, mais l’impact global a été nul. Les banques ont rapporté une activité « tout à fait normale », sans recul notable des transactions par carte, confirmant que cet appel au boycott n’a pas été massivement suivi. Finalement, les Français ont préféré manifester dans la rue plutôt que de s’isoler chez eux, rendant cet aspect du mouvement inopérant.

En conclusion, tout ça pour rien. Malgré les perturbations et les saccages, le « Bloquons Tout ! » n’a pas ébranlé le gouvernement, dilué par des récupérations idéologiques et des symboles détournés, laissant une colère citoyenne intacte mais inaboutie.

Pourtant, la pression monte tout de même inexorablement et les Français ne se sentent pas écoutés.

 Quelques vidéos:

Les éternels ANTIFAS (milice violente d’extrême-gauche) s’en prennent à une jeune femme qui agite un drapeau français.
Le mode opératoire, toujours le même et savamment répété lors de leurs réunions préparatoires, consiste à haranguer la personne en lui criant « Tout le monde déteste les fachos ! » Ici à Montpellier (34).

https://x.com/camille_moscow/status/1965766735375876343

Des blindés devant le palais présidentiel. Non, ce n’est pas une capitale d’Amérique latine en crise. C’est Paris, et il a suffi d’appels à manifester sur Internet pour déclencher ce réflexe militaire.

https://x.com/BVoltaire/status/1965752871275659646 

Banderoles sur la défense des clandestins ou la Palestine, panneaux sur l’écologie… La manifestation place de la République paraît bien éloignée du mot d’ordre initial du 10 septembre.

  

septembre 10, 2025

La politique, cette fourberie; comment Marine Le Pen se protège par allégeance !

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Le Renoncement National : comment le RN trahit ses électeurs en protégeant Macron 

Le Rassemblement National, que l’on devrait désormais appeler « Renoncement National » pour refléter sa lâcheté flagrante, a franchi un nouveau cap dans la trahison politique. À l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a déclaré sans sourciller :

« Nous respectons les institutions et notamment l’institution présidentielle et n’appelons pas à la destitution. »

Par ces mots, le RN maintient Emmanuel Macron au pouvoir, refusant de soutenir la motion de destitution déposée par La France insoumise (LFI). Une posture dite « responsable » qui masque en réalité une capitulation totale, transformant le premier parti d’opposition en complice d’un système macroniste en déroute.

 

Une position « responsable » qui empeste la collusion

Après le vote de censure qui a renversé le gouvernement Bayrou, Marine Le Pen a affirmé à la tribune que sans dissolution, le RN opterait pour une « position responsable » : pas de motion de censure immédiate, juste des critiques molles sur le 49-3 budgétaire.

Jordan Bardella, sur RTL, a renchéri : le RN ne votera pas la motion de destitution car, contrairement à LFI, ils ne cherchent pas le chaos et respectent la fonction présidentielle


– sous-entendu, laisser Macron en place pour « préserver » cette institution qu’il piétine quotidiennement. Quelle hypocrisie ! Si respecter la présidence signifie tolérer un chef d’État qui a multiplié les remaniements clownesques (sept Premiers ministres en huit ans, d’Édouard Philippe à François Bayrou), ressuscité l’instabilité de la IVe République et plongé la France dans l’illégitimité, alors le RN est le fossoyeur de la démocratie.

Cette décision va à l’encontre de 80 à 90 % des électeurs RN, favorables à la destitution selon des sondages. En refusant d’engager un rapport de force, le RN trahit sa base : ouvriers, salariés et classes populaires qui attendent un vrai changement, pas une normalisation conformiste. C’est antidémocratique et dangereux, car cela affaiblit Macron sans le renverser, prolongeant son chaos au pouvoir. La motion de LFI arrive mardi prochain, mais le RN la rejette pour « respect de la fonction » – un respect sélectif qui épargne « le pire assassin de cette fonction ».

Le RN, fausse opposition intégrée au système macroniste

Le Rassemblement National n’est plus antisystème. Ses dîners secrets avec Lecornu en juin-juillet 2024, organisés via Thierry Solère et cachés des agendas et de la presse, révèlent une collusion monstrueuse. Confirmés par les protagonistes, ces rendez-vous avec Marine Le Pen et Jordan Bardella visaient à normaliser les relations : « Contrairement à d’autres, je ne vous ai pas méprisé », arguerait Lecornu, promettant d’être « gentil » si le RN l’épargne. Des « atomes crochus » sur l’UE et l’Ukraine ? Cela explique pourquoi le RN épargne le gouvernement : pas de censure, juste des râleries. Marine Le Pen savait que ce serait Lecornu ; sa déclaration post-vote de confiance pue le petit arrangement en coulisses.

Cette stratégie pathétique s’explique par une dépendance financière récente : embarqué dans les réseaux de milliardaires et du Medef, le RN adopte un discours conformiste pour plaire à ces cercles. Bardella, conseillé par Sarkozy (un agent du système néoconservateur), apparaît malléable et soumis. Marine Le Pen, condamnée et inéligible, est maintenue temporairement pour être éjectée via une dissolution – avec un recours express ridicule au Conseil constitutionnel pour la représenter malgré tout, comme un piège foireux voué à l’échec. Le RN préfère Bardella, plus « normalisé », pour s’intégrer au « grand gouvernement central ».
 

Le RN n’a jamais proposé de motion parlementaire de destitution, contrairement à LFI. Au début de la législature, il votait les motions de censure du PS ou LFI ; plus maintenant. Une évolution vers le renoncement, où le chaos est imputé à LFI pendant que le RN joue les sages – refus de serrage de main inclus, enfantillages indignes qui bloquent toute coordination.

Incapacité à unir : le chaos qu’ils alimentent

Tant qu’il y a cette incapacité à se coordonner entre LFI et RN – refus de serrage de main pathétique, stratégies puériles –, destituer Macron est impossible. Une motion votée ne serait-ce qu’à l’Assemblée aurait une force symbolique immense, affaiblissant Macron mondialement (même s’il y parvient très bien lui même !). Mais le RN la rejette, préférant « laisser Macron pour que la fonction soit respectée ». Le vrai chaos, c’est tolérer Macron, qui détruit la Ve République.


Le RN, complice d’un système agonisant

Le Renoncement National n’est plus l’opposition : c’est une fausse alternative, intégrée pour plumer ses électeurs comme Mitterrand les communistes. En maintenant Macron, ils trahissent la souveraineté et leurs 80-90 % de base pro-destitution. Il devient très urgent d’unir le vote souverainiste de gauche et de droite : candidatures communes aux législatives, primaire pour un fédérateur. Sans cela, le RN prolongera l’horreur macroniste. Mieux vaut la fin d’une horreur qu’une horreur sans fin – mais avec le RN, c’est l’inverse. La France a besoin d’une rupture authentique, et non de ce spectacle de marionnettes asservies à des réseaux supranationaux. Elle a également besoin d’une nouvelle Constitution octroyant davantage de droits au peuple qui lui déclencherait une destitution sans l’aval d’un Parlement affairiste.

Vidéo: Marine Le Pen annonce que le RN ne votera pas la destitution de Macron, par respect pour la fonction présidentielle ! https://x.com/myriampalomba/status/1965111230299082886

https://multipol360.com/le-renoncement-national-comment-le-rn-trahit-ses-electeurs-en-protegeant-macron/

 

 

septembre 06, 2025

Le mouvement du 10 septembre : une colère antisystème entre espoir populaire et soupçons de manipulation

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À une semaine de la date fatidique, le mouvement « Bloquons tout » https://www.franceinfo.fr/.../corteges-blocages-de-sites... du 10 septembre 2025 suscite un mélange d’enthousiasme et d’interrogations en France.
Né sur les réseaux sociaux en réaction aux annonces budgétaires du gouvernement de François Bayrou, cet appel à une mobilisation massive vise à paralyser le pays par des grèves, des blocages et des actions de désobéissance civile.
Si certains y voient un écho aux Gilets jaunes de 2018, https://multipol360.com/retour-sur-les-gilets-jaunes-un.../ avec un potentiel de contestation populaire authentique, d’autres alertent sur des signes d’amplification artificielle et de risques sécuritaires. Décryptage d’une dynamique complexe, entre ras-le-bol citoyen et enjeux géopolitiques.
 
 
Les origines d’une mobilisation numérique
Tout commence mi-août 2025, avec des appels anonymes sur les plateformes en ligne invitant à « bloquer tout » pour protester contre les mesures d’austérité. Les coupes budgétaires, l’imposition accrue sur les ménages modestes et la réduction des droits sociaux ont cristallisé une colère diffuse, amplifiée par le sentiment d’un déni démocratique après les élections législatives. Rapidement, le mouvement gagne en visibilité : les premiers jours voient une moyenne de 19.000 messages par jour sur X (ex-Twitter), avant un recul relatif mi-août, puis une explosion à partir du 17 août, coïncidant avec le soutien public de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise (LFI). Dès lors, le volume atteint 40.000, puis 70.000 messages quotidiens, dépassant les 840.000 au total – un chiffre supérieur à celui des Gilets jaunes en 2018, où les réseaux sociaux jouaient un rôle plus marginal.
X est devenu central pour la diffusion, mais Telegram et Facebook servent à organiser les actions locales, comme les assemblées générales (AG) qui se multiplient dans plus de 60 villes. À Nantes, plus de 500 personnes se réunissent ; à Paris, au parc de la Villette, on discute stratégies de blocage. Les revendications sont hétérogènes : référendum d’initiative citoyenne (RIC), opposition aux réformes du travail, boycott économique, mais sans consensus clair sur les modes d’action.
 
Une composition hétérogène et des divisions internes
Le mouvement rassemble un spectre large : anciens Gilets jaunes, sympathisants de gauche radicale, « complotistes », souverainistes et même des figures identitaires. Initialement, des initiatives individuelles dominent à droite, appelant à des actions isolées via les réseaux. À gauche, influencée par LFI et le PCF, l’approche est plus collective, dans la lignée des grands mouvements sociaux. Cette dualité freine la fédération : les souverainistes craignent une « gauchisation », tandis que la droite identitaire dénonce une récupération politique comme elle l’a déjà fait pour le mouvement des Gilets jaunes.
Les analyses de cartographie des communautés sur X révèlent une présence dominante de la gauche mélenchoniste depuis le 17 août, mais aussi une zone distincte de comptes suspects. Les syndicats, comme la CGT dans certains départements, appellent à la grève, mais les centrales nationales restent prudentes, préférant préparer leur propre mobilisation contre le budget 2026. Des secteurs comme les transports (Sud Aérien), les écoles ou les services publics pourraient être touchés, avec des appels à bloquer aéroports, routes et sites stratégiques.
 

 
 Soupçons d’ « astroturfing » https://www.radiofrance.fr/.../zoom-zoom-zen-du-jeudi-25... et d’amplification artificielle
 
Si la colère semble réelle, des éléments troublants émergent. Les analyses de plateformes comme Visibrain pointent une activité anormale : faux comptes et bots amplifient les hashtags comme #BloquonsTout, représentant jusqu’à 75 % des retweets des messages les plus viraux. Près de 3.000 contenus médiatiques ont relayé le mouvement, mais cette visibilité semble boostée artificiellement. Il ne s’agit pas nécessairement d’une opération de déstabilisation étrangère totale, mais d’une exploitation possible par des « ingénieurs du chaos » pour affaiblir la France.
La chronologie interroge : accélération le 17 août, explosion fin août avec des volumes suspects, mobilisation le 10 septembre, suivie potentiellement d’un Conseil de défense https://www.lalettre.fr/.../macron-convoque-un-conseil-de... sur la désinformation et la grand messe satanique d’Ursula Von der Leyen. https://multipol360.com/les-illusions-europeennes-sur.../ Cette séquence pourrait justifier un durcissement sécuritaire, en liant désordre numérique à des mesures de contrôle.
 

 
 Les enjeux sécuritaires et réglementaires
Les renseignements territoriaux anticipent des actions partout en France, avec plus de 100.000 participants potentiels, incluant blocages de routes, gares, raffineries, et même des risques de sabotages sur des sites stratégiques.
Le gouvernement surveille de près, avec des réunions au ministère de l’Intérieur pour évaluer les menaces. Au-delà, cela s’inscrit dans un contexte européen : la transposition de la directive NIS2 https://monespacenis2.cyber.gouv.fr/directive/ et le Digital Services Act (DSA) https://www.touteleurope.eu/.../numerique-que-sont-le.../ renforcent les obligations des plateformes contre la désinformation, avec des sanctions lourdes. Ces outils pourraient mener à une surveillance accrue, risquant d’arbitraire : médias indépendants critiques pourraient être classés comme « vecteurs de risque », entraînant déréférenciation algorithmique ou restrictions économiques (NDLR : nous en savons quelque chose…).
 

 
 Perspectives : feu de paille ou étincelle révolutionnaire ?
Le 10 septembre pourrait être un test grandeur nature. S’il mobilise massivement, il pourrait forcer un recul gouvernemental, comme l’espèrent les organisateurs qui appellent à une grève illimitée et à une solidarité populaire. Mais les divisions internes, l’absence de leadership clair et les suspicions de manipulation pourraient le limiter à un « feu de paille ». Dans un pays marqué par les inégalités croissantes, cette mobilisation reflète une frustration profonde, mais elle pose aussi la question d’une opportunité saisie par des acteurs extérieurs pour semer le chaos, ou, inversement, par le gouvernement français lui-même, qui jouerait les pompiers pyromanes pour durcir l’étouffement de l’opposition et de la rébellion qui monte de plus en plus – potentiellement via la mise en place de l’article 16 de la Constitution, permettant des pouvoirs exceptionnels en cas de crise grave. Quoi qu’il en soit, elle met en lumière les limites d’un système perçu comme déconnecté, et pourrait accélérer des débats sur la régulation numérique (crédit social) et la liberté d’expression. Les prochains jours diront si la France s’arrête vraiment et règle ses comptes avec une oligarchie totalement déconnectée avec la réalité, ou si la contestation s’essouffle face à la répression.
 
 

 

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