novembre 14, 2025
Boualem Sansal libéré grâce à l'Allemagne en attendant notre diplomatie pour Christophe Gleizes détenu !
octobre 10, 2025
Qui est Monsieur Jean-Luc Mélenchon ?
Jean-Luc Mélenchon naît dans une famille pied-noir, à Tanger (actuel Maroc). Il revient en France, dans le Jura, en 1962, obtient une licence de lettres modernes et une licence de philosophie en 1972. Pendant ses études, il est très actif à l'UNEF et dans l'Organisation Communiste Internationaliste, une organisation trotskiste à l'extrême gauche de l'échiquier politique. Dès 1968 il est en première ligne des mouvements étudiants dans la région, et dirige l'Organisation communiste internationaliste à Besançon. Il est évincé du mouvement et rejoint rapidement le Parti socialiste en 1976.
Professionnellement, il travaille un an comme ouvrier avant de rejoindre l'éducation nationale. Il devient enseignant en 1976. En 1978, suite à une rencontre avec le socialiste Claude Germon, il quitte le Jura et rejoint Massy, en région parisienne, où il est directeur de cabinet de Claude Germon, maire de Massy. Il monte rapidement les échelons de la fédération de l'Essonne, dont il devient premier secrétaire en 1981 (jusqu'en 1986). Il se positionne alors comme un défenseur farouche de la laïcité.
En 1986, il est élu sénateur et se fait connaître comme un tenant de l'aile (très à) gauche du Parti socialiste. Il dénonce régulièrement la « gauche molle ». En 1990, sa motion recueille 1,35 % des suffrages au congrès du Parti. En 1992, il vote en faveur du traité de Maastricht. En 1997, il se présente comme seul candidat face à François Hollande pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste et recueille 9 % des voix. Son courant au Parti, « gauche socialiste », recueille entre 7 % et 13 % des suffrages exprimés lors des congrès du Parti jusqu'à sa disparation en 2002. Il s'y marginalise de plus en plus, seul sénateur à voter contre le passage à l'euro en 1998. En 2000, il participe néanmoins au gouvernement Jospin, à l'enseignement professionnel. Il s'affirme à nouveau contre la majorité du parti en 2005, en faisant compagne contre le projet de Constitution européenne. De plus en plus radical, il acte bientôt le fait de quitter la gauche de gouvernement pour l'extrême gauche.
En 2009, il lance le Parti de gauche. Aux Européennes de 2009, il obtient 8 % des suffrages. La campagne présidentielle de 2012 qui suit lui offre un tremplin, avec une percée médiatique sur fond de positions outrancières, qui caractériseront son positionnement ultérieur, de même que celui de La France Insoumise. S'inscrivant dans une veine populiste, il publie un livre Qu'ils s'en aillent tous !. En 2012, il réussit à obtenir le soutien du Parti communiste français (PCF) pour la présidentielle. Il termine 4e avec 11 % des suffrages. Candidat dans la circonscription de Marine Le Pen pour les législatives qui suivent, il ne se qualifie pas pour le second tour. Débute alors une période d'opposition très à gauche contre la présidence Hollande, qui divise le camp de la gauche. En 2017, il arrive à nouveau en 4e place, avec un score qui a grimpé à 20 % des voix.
Depuis 2017, il incarne l'opposition d'extrême gauche à Emmanuel Macron, avec son parti La France Insoumise (LFI). Il se démarque à nouveau par son choix régulier de l'outrance et de l'opposition systématique, avec un programme fortement teinté d'étatisme et de communisme repackagé. En 2022, il réussit à s'imposer devant les autres candidats potentiels à gauche, et termine en troisième place de la présidentielle, avec 22 % des suffrages. Grâce à une « OPA » sur la gauche (union au sein de la NUPES), il réussit à obtenir plusieurs dizaines de députés LFI.
Son choix de l'opposition systématique et d'un positionnement toujours plus extrême à gauche l'isole. En octobre 2023, selon un sondage Odoxa, 62 % des Français ont une opinion négative de lui. Il est la personnalité politique la plus rejetée en France[1].
Positions politiques
Le programme économique de Jean-Luc Mélenchon n'est largement qu'une resucée des programmes de la gauche de la gauche et de l'extrême gauche, avec retour de la retraite par répartition à 60 ans, planification, fiscalité confiscatoire, etc. Il veut la construction de 200 000 logements sociaux par an, etc.
Alors qu'il s'est longtemps positionné comme un défenseur ardent de la laïcité, il a largement évolué, adoptant dans les années 2010 et 2020 un positionnement largement critiqué pour son « islamogauchisme », terme politique qui désigne les compromissions d'une certaine gauche régressive avec l'islamisme. Les analystes parlent de « virage à 180 degrés »[2], largement motivé par le « clientélisme »[3],[4]. Premier à dénoncer l'« islamophobie », terme hautement polémique, Jean-Luc Mélenchon est jugé par beaucoup comme sorti du « champ républicain » pour défendre des intérêts religieux[5]
D'un point de vue institutionnel, il réclame une Sixième République. Son respect de l’État de droit interroge : il appelle les membres de son parti à venir « défendre » le siège alors qu'une perquisition légale y est en cours[6]. Il tente physiquement et verbalement d'empêcher la perquisition en criant « La République, c'est moi ! », expression qui restera célèbre. Mis en examen pour « actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire, rébellion et provocation », il est condamné à trois mois de prison avec sursis et 8000 euros d'amende[7]
Notes et références
1 - Sondage : Jean-Luc Mélenchon devient la personnalité politique la plus rejetée avec 62 % d’opinions défavorables
2 - Laïcité: "Jean-Luc Mélenchon a fait un virage à 180° ces dernières années", pour Gilles Kepel (politologue spécialiste de l'islam contemporain), BFM TV
3 - LFI: La France islamo-gauchiste ?, Causeur, 20 mai 2022
4 - Accusés de complaisance avec l'islamisme politique, les Insoumis sur le gril
5 - Jean-Luc Mélenchon et la laïcité, l’histoire secrète d’un revirement, Le Parisien, 28 octobre 2023
6 - Récit "La République, c'est moi !" : retour sur la perquisition du siège de La France insoumise qui vaut un procès à Jean-Luc Mélenchon, France Info, 19 septembre 2019
7 - Jean-Luc Mélenchon condamné à trois mois de prison avec sursis pour rébellion et provocation, Le Parisien, 9 décembre 2019
Source
Son blog
Wikipédia
septembre 11, 2025
Récupéré par l’extrême gauche, transformant des revendications légitimes en un chaos orchestré !
Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif),
Le 10 septembre 2025, la France a été le théâtre d’une mobilisation nationale baptisée « Bloquons Tout ! », un cri de colère contre les politiques du gouvernement Bayrou, accusé de creuser les inégalités fiscales en épargnant les grandes fortunes tout en imposant des sacrifices aux classes moyennes et populaires. Dès ses prémices, ce mouvement citoyen, initialement porté par une indignation populaire spontanée, a été récupéré par l’extrême gauche, transformant des revendications légitimes en un chaos orchestré qui a saccagé, comme à son habitude, les centres-villes de nombreuses grandes villes françaises.
Inspiré du style des Gilets Jaunes, il a réuni entre 175.000 et 200.000 participants à travers le pays, avec 550 rassemblements et 262 blocages, perturbant transports et circulation, mais au prix d’incidents violents et de divisions idéologiques profondes.
Un parallèle évident avec les gilets jaunes : de l’élan populaire au détournement violent
Ce scénario rappelle irrésistiblement le mouvement des Gilets Jaunes de 2018, qui avait débuté comme une révolte spontanée contre la hausse des prix du carburant et les difficultés économiques des Français ordinaires, avec un soutien massif de l’opinion publique. À l’origine, des rassemblements pacifiques et festifs sur les ronds-points symbolisaient une colère authentique contre les élites urbaines. Mais rapidement, des groupes d’extrême gauche, comme les antifas et les black blocs, ont infiltré les cortèges, déviant les revendications vers des thèmes idéologiques tels que l’anti-capitalisme, la dénonciation du racisme et de la violence policière, éloignés des préoccupations initiales des citoyens. Ce détournement a conduit à une escalade de la violence, avec des rues incendiées et des vitrines brisées dans des villes comme Paris, transformant une protestation légitime en anarchie perçue, et faisant chuter le soutien populaire. L’extrême gauche a ainsi saccagé l’image du mouvement, diluant sa force originelle et le discréditant aux yeux de l’opinion. De la même manière, « Bloquons Tout ! » a vu ses blocages de routes et de transports publics dégénérer en échauffourées, avec 473 interpellations nationales, dont 203 à Paris, et des dispersions musclées par les forces de l’ordre. Les centres-villes de Paris, Lille, Rennes et d’autres métropoles ont subi des dégradations, des jets de projectiles et des gaz lacrymogènes, confirmant le modèle destructeur de ces récupérations politiques.
Des drapeaux Palestiniens au lieu de tricolores : la main-mise de LFI
Un détail symbolique saute aux yeux dans les cortèges : l’absence quasi totale de drapeaux français, remplacés par une profusion de drapeaux palestiniens flottant au vent. Cette omniprésence d’un symbole étranger dans une manifestation censée défendre les intérêts des Français ordinaires illustre parfaitement la main-mise de La France Insoumise (LFI) et de ses alliés sur le mouvement. Au lieu de brandir le bleu-blanc-rouge pour unir autour de revendications nationales comme les inégalités fiscales, les manifestants ont détourné l’événement vers des causes internationales, diluant encore plus l’essence citoyenne du « Bloquons Tout ! ». Ironie amère : on voit plus de solidarité avec des conflits lointains qu’avec les souffrances quotidiennes des classes moyennes françaises, prouvant une fois de plus comment l’extrême gauche impose son agenda idéologique et son fond de commerce.
Une sécurisation colossale pour l’Élysée : le courage en paroles de macron
Face à cette mobilisation, les autorités ont déployé des moyens considérables pour sécuriser l’Élysée, avec pas moins de 80.000 policiers et gendarmes mobilisés à travers le pays, dès la veille au soir, pour protéger des sites symboliques et prévenir toute escalade. Ce dispositif massif rappelle les craintes d’un assaut sur le palais présidentiel, comme lors des Gilets Jaunes. À l’époque, en 2018, Emmanuel Macron avait lancé un défi bravache : « Qu’ils viennent me chercher !« , une phrase prononcée avec assurance pour défier les manifestants. Mais derrière cette bravade, la réalité était bien différente : un hélicoptère était prêt à l’exfiltrer de l’Élysée lors de l’acte du 8 décembre 2018, révélant un courage plus verbal que concret. Sept ans plus tard, sous Bayrou, le même réflexe sécuritaire domine, transformant le siège de la présidence en forteresse imprenable. On ironisera sur ce « venez me chercher » qui sonne creux quand les blindés et les CRS forment un rempart impénétrable grâce, notamment, aux nouveaux chars d’assaut du gouvernement, les Centaures (90 véhicules commandés par la Gendarmerie nationale).
Un mot d’ordre initial oublié : l’appel au boycott
Dès le lancement du mouvement, un mot d’ordre clair avait été donné : « ne pas consommer, ne pas payer en cartes bancaires, restez chez vous », visant à priver les banques de commissions et à ralentir l’économie sans violence physique. Des initiatives locales, comme des remises pour paiements en espèces chez certains commerçants, ont émergé, mais l’impact global a été nul. Les banques ont rapporté une activité « tout à fait normale », sans recul notable des transactions par carte, confirmant que cet appel au boycott n’a pas été massivement suivi. Finalement, les Français ont préféré manifester dans la rue plutôt que de s’isoler chez eux, rendant cet aspect du mouvement inopérant.
En conclusion, tout ça pour rien. Malgré les perturbations et les saccages, le « Bloquons Tout ! » n’a pas ébranlé le gouvernement, dilué par des récupérations idéologiques et des symboles détournés, laissant une colère citoyenne intacte mais inaboutie.
Pourtant, la pression monte tout de même inexorablement et les Français ne se sentent pas écoutés.
Quelques vidéos:
Les éternels ANTIFAS (milice violente d’extrême-gauche) s’en prennent à une jeune femme qui agite un drapeau français.
Le
mode opératoire, toujours le même et savamment répété lors de leurs
réunions préparatoires, consiste à haranguer la personne en lui criant
« Tout le monde déteste les fachos ! » Ici à Montpellier (34).
Des blindés devant le palais présidentiel. Non, ce n’est pas une capitale d’Amérique latine en crise. C’est Paris, et il a suffi d’appels à manifester sur Internet pour déclencher ce réflexe militaire.
https://x.com/BVoltaire/status/1965752871275659646
Banderoles sur la défense des clandestins ou la Palestine, panneaux sur l’écologie… La manifestation place de la République paraît bien éloignée du mot d’ordre initial du 10 septembre.
septembre 10, 2025
La politique, cette fourberie; comment Marine Le Pen se protège par allégeance !
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Le Renoncement National : comment le RN trahit ses électeurs en protégeant Macron
Le Rassemblement National, que l’on devrait désormais appeler « Renoncement National » pour refléter sa lâcheté flagrante, a franchi un nouveau cap dans la trahison politique. À l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a déclaré sans sourciller :
« Nous respectons les institutions et notamment l’institution présidentielle et n’appelons pas à la destitution. »
Par ces mots, le RN maintient Emmanuel Macron au pouvoir, refusant de soutenir la motion de destitution déposée par La France insoumise (LFI). Une posture dite « responsable » qui masque en réalité une capitulation totale, transformant le premier parti d’opposition en complice d’un système macroniste en déroute.
Une position « responsable » qui empeste la collusion
Jordan Bardella, sur RTL, a renchéri : le RN ne votera pas la motion de destitution car, contrairement à LFI, ils ne cherchent pas le chaos et respectent la fonction présidentielle
Cette décision va à l’encontre de 80 à 90 % des électeurs RN, favorables à la destitution selon des sondages. En refusant d’engager un rapport de force, le RN trahit sa base : ouvriers, salariés et classes populaires qui attendent un vrai changement, pas une normalisation conformiste. C’est antidémocratique et dangereux, car cela affaiblit Macron sans le renverser, prolongeant son chaos au pouvoir. La motion de LFI arrive mardi prochain, mais le RN la rejette pour « respect de la fonction » – un respect sélectif qui épargne « le pire assassin de cette fonction ».
Le RN, fausse opposition intégrée au système macroniste
Le Rassemblement National n’est plus antisystème. Ses dîners secrets avec Lecornu en juin-juillet 2024, organisés via Thierry Solère et cachés des agendas et de la presse, révèlent une collusion monstrueuse. Confirmés par les protagonistes, ces rendez-vous avec Marine Le Pen et Jordan Bardella visaient à normaliser les relations : « Contrairement à d’autres, je ne vous ai pas méprisé », arguerait Lecornu, promettant d’être « gentil » si le RN l’épargne. Des « atomes crochus » sur l’UE et l’Ukraine ? Cela explique pourquoi le RN épargne le gouvernement : pas de censure, juste des râleries. Marine Le Pen savait que ce serait Lecornu ; sa déclaration post-vote de confiance pue le petit arrangement en coulisses.
Le RN n’a jamais proposé de motion parlementaire de destitution, contrairement à LFI. Au début de la législature, il votait les motions de censure du PS ou LFI ; plus maintenant. Une évolution vers le renoncement, où le chaos est imputé à LFI pendant que le RN joue les sages – refus de serrage de main inclus, enfantillages indignes qui bloquent toute coordination.
Incapacité à unir : le chaos qu’ils alimentent
Tant qu’il y a cette incapacité à se coordonner entre LFI et RN – refus de serrage de main pathétique, stratégies puériles –, destituer Macron est impossible. Une motion votée ne serait-ce qu’à l’Assemblée aurait une force symbolique immense, affaiblissant Macron mondialement (même s’il y parvient très bien lui même !). Mais le RN la rejette, préférant « laisser Macron pour que la fonction soit respectée ». Le vrai chaos, c’est tolérer Macron, qui détruit la Ve République.
Le RN, complice d’un système agonisant
Le Renoncement National n’est plus l’opposition : c’est une fausse alternative, intégrée pour plumer ses électeurs comme Mitterrand les communistes. En maintenant Macron, ils trahissent la souveraineté et leurs 80-90 % de base pro-destitution. Il devient très urgent d’unir le vote souverainiste de gauche et de droite : candidatures communes aux législatives, primaire pour un fédérateur. Sans cela, le RN prolongera l’horreur macroniste. Mieux vaut la fin d’une horreur qu’une horreur sans fin – mais avec le RN, c’est l’inverse. La France a besoin d’une rupture authentique, et non de ce spectacle de marionnettes asservies à des réseaux supranationaux. Elle a également besoin d’une nouvelle Constitution octroyant davantage de droits au peuple qui lui déclencherait une destitution sans l’aval d’un Parlement affairiste.
Vidéo: Marine Le Pen annonce que le RN ne votera pas la destitution de Macron, par respect pour la fonction présidentielle ! https://x.com/myriampalomba/status/1965111230299082886
septembre 06, 2025
Le mouvement du 10 septembre : une colère antisystème entre espoir populaire et soupçons de manipulation
Ce site n'est plus sur FB (blacklisté sans motif),






















