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septembre 11, 2025

Récupéré par l’extrême gauche, transformant des revendications légitimes en un chaos orchestré !

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Le 10 septembre 2025, la France a été le théâtre d’une mobilisation nationale baptisée « Bloquons Tout ! », un cri de colère contre les politiques du gouvernement Bayrou, accusé de creuser les inégalités fiscales en épargnant les grandes fortunes tout en imposant des sacrifices aux classes moyennes et populaires. Dès ses prémices, ce mouvement citoyen, initialement porté par une indignation populaire spontanée, a été récupéré par l’extrême gauche, transformant des revendications légitimes en un chaos orchestré qui a saccagé, comme à son habitude, les centres-villes de nombreuses grandes villes françaises.

Inspiré du style des Gilets Jaunes, il a réuni entre 175.000 et 200.000 participants à travers le pays, avec 550 rassemblements et 262 blocages, perturbant transports et circulation, mais au prix d’incidents violents et de divisions idéologiques profondes.

 

Un parallèle évident avec les gilets jaunes : de l’élan populaire au détournement violent

Ce scénario rappelle irrésistiblement le mouvement des Gilets Jaunes de 2018, qui avait débuté comme une révolte spontanée contre la hausse des prix du carburant et les difficultés économiques des Français ordinaires, avec un soutien massif de l’opinion publique. À l’origine, des rassemblements pacifiques et festifs sur les ronds-points symbolisaient une colère authentique contre les élites urbaines. Mais rapidement, des groupes d’extrême gauche, comme les antifas et les black blocs, ont infiltré les cortèges, déviant les revendications vers des thèmes idéologiques tels que l’anti-capitalisme, la dénonciation du racisme et de la violence policière, éloignés des préoccupations initiales des citoyens. Ce détournement a conduit à une escalade de la violence, avec des rues incendiées et des vitrines brisées dans des villes comme Paris, transformant une protestation légitime en anarchie perçue, et faisant chuter le soutien populaire. L’extrême gauche a ainsi saccagé l’image du mouvement, diluant sa force originelle et le discréditant aux yeux de l’opinion. De la même manière, « Bloquons Tout ! » a vu ses blocages de routes et de transports publics dégénérer en échauffourées, avec 473 interpellations nationales, dont 203 à Paris, et des dispersions musclées par les forces de l’ordre. Les centres-villes de Paris, Lille, Rennes et d’autres métropoles ont subi des dégradations, des jets de projectiles et des gaz lacrymogènes, confirmant le modèle destructeur de ces récupérations politiques.

 

Des drapeaux Palestiniens au lieu de tricolores : la main-mise de LFI

Un détail symbolique saute aux yeux dans les cortèges : l’absence quasi totale de drapeaux français, remplacés par une profusion de drapeaux palestiniens flottant au vent. Cette omniprésence d’un symbole étranger dans une manifestation censée défendre les intérêts des Français ordinaires illustre parfaitement la main-mise de La France Insoumise (LFI) et de ses alliés sur le mouvement. Au lieu de brandir le bleu-blanc-rouge pour unir autour de revendications nationales comme les inégalités fiscales, les manifestants ont détourné l’événement vers des causes internationales, diluant encore plus l’essence citoyenne du « Bloquons Tout ! ». Ironie amère : on voit plus de solidarité avec des conflits lointains qu’avec les souffrances quotidiennes des classes moyennes françaises, prouvant une fois de plus comment l’extrême gauche impose son agenda idéologique et son fond de commerce.


Une sécurisation colossale pour l’Élysée : le courage en paroles de macron

Face à cette mobilisation, les autorités ont déployé des moyens considérables pour sécuriser l’Élysée, avec pas moins de 80.000 policiers et gendarmes mobilisés à travers le pays, dès la veille au soir, pour protéger des sites symboliques et prévenir toute escalade. Ce dispositif massif rappelle les craintes d’un assaut sur le palais présidentiel, comme lors des Gilets Jaunes. À l’époque, en 2018, Emmanuel Macron avait lancé un défi bravache : « Qu’ils viennent me chercher !« , une phrase prononcée avec assurance pour défier les manifestants. Mais derrière cette bravade, la réalité était bien différente : un hélicoptère était prêt à l’exfiltrer de l’Élysée lors de l’acte du 8 décembre 2018, révélant un courage plus verbal que concret. Sept ans plus tard, sous Bayrou, le même réflexe sécuritaire domine, transformant le siège de la présidence en forteresse imprenable. On ironisera sur ce « venez me chercher » qui sonne creux quand les blindés et les CRS forment un rempart impénétrable grâce, notamment, aux nouveaux chars d’assaut du gouvernement, les Centaures (90 véhicules commandés par la Gendarmerie nationale).

 

Un mot d’ordre initial oublié : l’appel au boycott

Dès le lancement du mouvement, un mot d’ordre clair avait été donné : « ne pas consommer, ne pas payer en cartes bancaires, restez chez vous », visant à priver les banques de commissions et à ralentir l’économie sans violence physique. Des initiatives locales, comme des remises pour paiements en espèces chez certains commerçants, ont émergé, mais l’impact global a été nul. Les banques ont rapporté une activité « tout à fait normale », sans recul notable des transactions par carte, confirmant que cet appel au boycott n’a pas été massivement suivi. Finalement, les Français ont préféré manifester dans la rue plutôt que de s’isoler chez eux, rendant cet aspect du mouvement inopérant.

En conclusion, tout ça pour rien. Malgré les perturbations et les saccages, le « Bloquons Tout ! » n’a pas ébranlé le gouvernement, dilué par des récupérations idéologiques et des symboles détournés, laissant une colère citoyenne intacte mais inaboutie.

Pourtant, la pression monte tout de même inexorablement et les Français ne se sentent pas écoutés.

 Quelques vidéos:

Les éternels ANTIFAS (milice violente d’extrême-gauche) s’en prennent à une jeune femme qui agite un drapeau français.
Le mode opératoire, toujours le même et savamment répété lors de leurs réunions préparatoires, consiste à haranguer la personne en lui criant « Tout le monde déteste les fachos ! » Ici à Montpellier (34).

https://x.com/camille_moscow/status/1965766735375876343

Des blindés devant le palais présidentiel. Non, ce n’est pas une capitale d’Amérique latine en crise. C’est Paris, et il a suffi d’appels à manifester sur Internet pour déclencher ce réflexe militaire.

https://x.com/BVoltaire/status/1965752871275659646 

Banderoles sur la défense des clandestins ou la Palestine, panneaux sur l’écologie… La manifestation place de la République paraît bien éloignée du mot d’ordre initial du 10 septembre.

  

Discours belliqueux: L’hystérie guerrière de von der Leyen devant les eurodéputés à Strasbourg

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L’Europe ne se bat plus pour la paix — elle se bat pour exister

Le 10 septembre 2025, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a prononcé son discours annuel sur l’état de l’Union. Devant un Parlement européen divisé, elle a ouvert son allocution par une phrase lourde de sens : « L’Europe se bat. »


Ce n’est pas une métaphore. Ce n’est pas une figure de style. C’est une déclaration de guerre — non pas contre un ennemi extérieur, mais contre tout ce qui résiste à l’ordre européen tel qu’il est conçu par Bruxelles : les peuples, les souverainetés nationales, les oppositions politiques, les récits alternatifs.

Ce discours, loin d’être un simple bilan politique, est un manifeste anxiogène et belliqueux, construit sur une rhétorique de la peur, de l’urgence et de la menace permanente. Il ne cherche pas à rassurer, mais à mobiliser — par la terreur. Il ne cherche pas à convaincre, mais à contraindre — par l’émotion.

L’Union européenne, dans sa forme actuelle, n’est plus un projet de paix. C’est un projet de contrôle total. Elle joue sur les peurs — réelles ou fabriquées — pour justifier ses dérives autoritaires, ses ambitions militaires, ses ingérences politiques et sa doxa imposée comme une religion laïque obligatoire.

 

I. La machine à peur : comment l’UE fabrique l’urgence permanente

Dans son discours, von der Leyen utilise 417 mots anxiogènes sur 11.876 — soit 3,51 % du texte. Ce chiffre peut sembler modeste, mais il est trompeur. Car ces mots ne sont pas dispersés : ils sont stratégiquement placés, comme des mines émotionnelles, pour déclencher une réaction viscérale chez l’auditeur.

Regardons les termes récurrents :

Guerre (18 fois)

Attaque / attaquer (12 fois)

Bombes / bombardements (5 fois)

Mort / tués (11 fois)

Souffrance (9 fois)

Enfer (3 fois)

Terroristes (7 fois)

Dangereux / dangereusement (4 fois)

Menace / menacer (14 fois)

Crise (16 fois)

Urgence / urgent (13 fois)

Chaos (3 fois)

Effondrement (2 fois)

Désinformation (8 fois)

Violence / violent (9 fois)

Dépendance (7 fois)

Anxiété / angoisse (5 fois)

Peur / effrayés (6 fois)

Fragile / fragilité (5 fois)

Détruire / destruction (6 fois)

Impitoyable / cynique / fatal (7 fois)

Vulnérabilité (4 fois)

Inacceptable / intolérable (5 fois)

Alarmant / inquiétant (7 fois)

Dévastateur / catastrophique (4 fois)

Barbare / inhumain (3 fois)

Mortel (2 fois)

Risque / risqué (8 fois)

Hostile / hostilité (3 fois)

Brutal / brutalité (4 fois)

Illégal (3 fois)

Paralysie (2 fois)

Saper / étouffer (5 fois)

Ce n’est pas un discours politique. C’est un bulletin de guerre psychologique.

Von der Leyen ne parle pas de l’Europe comme d’un espace de prospérité, de culture ou de liberté. Elle la décrit comme un champ de bataille

  • « Les lignes de front d’un nouvel ordre mondial basé sur la force se dessinent en ce moment même. »
  • « Le monde d’aujourd’hui ne pardonne rien à personne. »
  • « Ils sentent la terre trembler sous leurs pieds. »

Elle installe une atmosphère de siège permanent. Tout est menace : la Russie, les drones, les migrants, les “extrémistes”, les “colons violents”, les “ministres cyniques”, les “passeurs”, les “algorithmes malveillants”, les “fake news”, le “chaos”, la “famine”, les “bombes”, les “feux de l’enfer”.

Et dans ce chaos, une seule solution : l’Europe telle que conçue par Bruxelles. Pas celle des peuples. Pas celle des nations. Pas celle des démocraties locales. Celle de la Commission, des technocrates, des bureaucrates, des idéologues.

 

II. La guerre intérieure : comment l’UE déclare la guerre aux souverainistes et aux dissidents

Le plus inquiétant dans ce discours, c’est la mise au pilori des oppositions politiques européennes.

Von der Leyen invective doctement : « Cette aile de la chambre devrait particulièrement s’intéresser aux libertés » : elle s’adresse à l’extrême droite du Parlement européen — c’est-à-dire aux partis souverainistes, nationalistes, populistes, qui osent contester l’ordre bruxellois.

Et elle ajoute, avec un sourire glaçant :  « Vous êtes visiblement effrayés. »

C’est une accusation inversée. Ce ne sont pas les technocrates de Bruxelles qui effraient les peuples — ce sont les peuples qui effraient les technocrates. Ce ne sont pas les institutions qui menacent la démocratie — ce sont les démocrates qui menacent les institutions.

Elle annonce la création d’un « Centre européen pour la résilience démocratique » et d’un « bouclier européen pour la démocratie » — des noms qui sonnent comme des oxymores orwelliens. En réalité, il s’agit de structures de surveillance et de répression idéologique, destinées à :

  • Traquer la “désinformation” — c’est-à-dire toute critique du narratif officiel (DSA).
  • Contrôler les médias — en finançant les “médias indépendants” (c’est-à-dire conformes) et en marginalisant les autres.
  • Neutraliser les partis politiques d’opposition — en les accusant de “saper la démocratie”.

Le message est clair : si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre la démocratie.

Et pour ceux qui douteraient encore, von der Leyen rappelle : 

« Le respect de l’État de droit est une condition essentielle pour les fonds européens. Aujourd’hui comme demain. »
Traduction : obéissez, ou vous serez punis financièrement. La Hongrie, la Pologne, l’Italie savent de quoi il retourne. Ce n’est pas de la “défense des valeurs” — c’est du chantage politique !

L’UE ne veut pas de débat. Elle veut de la soumission. Elle ne veut pas de pluralisme. Elle veut de la conformité.

 


III. L’armée fantôme : comment l’UE veut créer une armée européenne… sans peuple, sans nation, sans légitimité

Von der Leyen déclare :  « L’Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire. »

Mais quel est ce “territoire” ? Quelle est cette “Europe” ? Il n’existe aucune nation européenne. Il n’existe aucun peuple européen au sens ethnique, culturel ou historique. Il n’existe que 27 nations souveraines, avec leurs histoires, leurs langues, leurs armées, leurs intérêts.

Pourtant, Bruxelles veut créer une armée européenne unique, avec :

  • Un “Semestre européen de la défense” (comme si la guerre se planifiait comme un budget).
  • Un “Eastern Flank Watch” (une surveillance militaire permanente de l’Est).
  • Un “mur de drones” (parce que rien ne dit “paix” comme un mur de drones).
  • Un “Avantage militaire qualitatif” (Qualitative Military Edge) pour l’Ukraine (c’est-à-dire une industrialisation de la guerre).

Et surtout, un plan “Préparation à l’horizon 2030” qui mobiliserait 800 milliards d’euros pour la défense européenne.

800 milliards… ! Pendant que les hôpitaux ferment, que les retraites baissent, que le logement devient inaccessible, que les PME étouffent sous les normes — Bruxelles veut investir 800 milliards dans les armes.

Et pour quoi faire ? Pour “défendre l’Europe”. Mais contre qui ? Contre la Russie ? Contre la Chine ? Contre… les citoyens eux-mêmes ?

Car une armée européenne, c’est aussi une armée contre les peuples. Une armée pour imposer la volonté de Bruxelles quand les nations refusent d’obéir. Une armée pour “stabiliser” les régimes récalcitrants. Une armée pour “protéger la démocratie” — c’est-à-dire pour écraser les dissidents (Cf.: EUROGENDFOR).

L’OTAN ne suffit plus. L’UE veut son propre outil de coercition. Pas pour la sécurité — pour le contrôle.

 


IV. La doxa européenne : une religion laïque obligatoire

L’UE ne se contente plus de réglementer les marchés ou les frontières. Elle veut réguler les esprits.

Elle impose une doxa unique — un ensemble de croyances obligatoires :

  • Le changement climatique est une religion — toute critique est un blasphème.
  • La transition énergétique est un dogme — même si elle ruine les ménages.
  • La voiture électrique est un sacrement — même si elle dépend des mines chinoises.
  • L’immigration est une vertu — même si elle crée des tensions sociales.
  • La diversité est un impératif — même si elle efface les identités.
  • La lutte contre la désinformation est un devoir — même si elle tue la liberté d’expression.

Von der Leyen le dit explicitement : « L’Europe décidera toujours par elle-même. »

Mais qui est “l’Europe” ? Pas les citoyens. Pas les électeurs. La Commission. Les bureaucrates. Les experts. Et pour ceux qui refusent cette doxa ? Ils sont traités de “complotistes”, “extrémistes”, “réactionnaires”, “fascistes”.

L’UE ne tolère pas la dissidence intellectuelle. Elle la pathologise. Elle la criminalise. Elle la stigmatise.

Elle veut créer une Europe pensante unique — où tous les citoyens pensent la même chose, votent la même chose, consomment la même chose, croient la même chose.

C’est la fin de la pluralité. C’est la dictature de la pensée unique.

 

V. Le grand remplacement institutionnel : comment l’UE veut détruire les nations pour se substituer à elles

Le projet final de von der Leyen est clair :  « Il est temps de mettre fin à la règle de l’unanimité. »

Autrement dit : abolir le droit de veto des États membres. Rendre les nations impuissantes. Transformer l’UE en super-État fédéral, où les décisions se prennent à la majorité — c’est-à-dire contre les petits pays, contre les récalcitrants, contre les souverainistes.

Elle veut aussi :

Et surtout, elle veut “refaire l’Europe” — c’est-à-dire effacer les nations pour créer un nouvel ordre mondial.

« Faisons de la prochaine réunification de l’Europe une réalité ! »

Mais quelle “réunification” ? Celle de l’Est et de l’Ouest ? Non. Celle des peuples sous un seul drapeau, une seule loi, une seule pensée.

C’est le grand remplacement institutionnel : les nations disparaissent, remplacées par des “régions”, des “marchés”, des “zones”. Les citoyens deviennent des “consommateurs”, des “utilisateurs”, des “ressources humaines”.

L’UE ne veut pas d’États-nations. Elle veut un Empire technocratique.

 

VI. L’apocalypse douce : comment l’UE détruit les sociétés de l’intérieur

Sous couvert de “protection”, l’UE détruit les fondements des sociétés européennes :

  • Le logement → devenu “crise sociale”, “source d’anxiété”, “menace pour la compétitivité”. Solution ? Plus d’Europe, plus de normes, plus de contrôle.
  • La famille → remplacée par l’État nourricier, avec la “garantie pour l’enfance”, les “allocations”, les “droits”.
  • L’éducation → infiltrée par l’idéologie verte, numérique, migratoire.
  • Les médias → financés par Bruxelles, donc contrôlés par Bruxelles.
  • La culture → uniformisée, mondialisée, dénationalisée.
  • La démocratie → réduite à un vote tous les 5 ans, pendant que les vraies décisions se prennent dans des bureaux fermés.

Et pour les enfants ? Von der Leyen, “grand-mère de quatre petits-enfants”, veut interdire les réseaux sociaux aux mineurs — parce que les parents sont “impuissants”, “désarmés”, “submergés”.

« C’est aux parents, et non aux algorithmes, d’élever nos enfants. »

Mais en réalité, c’est à l’État européen qu’elle veut confier cette mission. Elle ne fait pas confiance aux familles. Elle ne fait pas confiance aux nations. Elle ne fait confiance qu’à elle-même.

C’est le nanny-state européen : un État nourrice, moralisateur, infantilisant, totalitaire.

 

Résister à l’Europe de la peur

L’Europe de von der Leyen n’est pas l’Europe des Nations que l’on avait vendue au petit peuple naguère et dont il s’est méfié par deux fois en votant non. Ce n’est pas une Europe de paix, de coopération, de prospérité partagée. C’est une Europe de la peur, de la guerre, du contrôle, de la conformité.

Elle utilise la peur comme un outil politique. Elle instrumentalise les crises — réelles ou exagérées — pour justifier ses dérives autoritaires. 

Elle parle de “démocratie” tout en la vidant de son sens. Elle parle de “liberté” tout en la conditionnant à l’obéissance.

Face à cette machine de guerre idéologique, une seule réponse est possible : la résistance. Résistance des peuples. Résistance des nations. Résistance des esprits libres. Car si nous ne résistons pas aujourd’hui, demain, il sera trop tard. L’Europe ne doit pas être un empire. Elle doit être un espace de nations libres, de cultures diverses, de démocraties vivantes.

 

Une autre voie pacifique et vertueuse est possible

Alors que von der Leyen martèle, depuis Strasbourg, que « l’Europe se bat », que « chaque centimètre carré de son territoire sera défendu », et que « le monde ne pardonne rien », deux autres sommets, tenus presque simultanément, dessinent un horizon radicalement opposé — non pas de confrontation, mais de coopération ; non pas de peur, mais de souveraineté partagée ; non pas d’unilatéralisme, mais de multipolarité équilibrée.

À Rio de Janeiro, les dirigeants des BRICS+ — Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, plus les nouveaux membres (Égypte, Éthiopie, Iran, Arabie saoudite, Émirats, Argentine…) — ont scellé une vision du monde fondée sur :

  • La souveraineté inaliénable des États, sans ingérence extérieure.
  • Le respect du droit international, non pas tel qu’il est réécrit par l’Occident, mais tel qu’il est inscrit dans la Charte des Nations Unies.
  • La dédollarisation progressive des échanges, pour libérer les économies du joug financier occidental.
  • La création d’institutions alternatives (banque de développement, système de paiement, agence de notation) pour sortir de la dépendance aux structures de Bretton Woods.
  • L’investissement dans les infrastructures du Sud global, sans conditionnalités politiques ou idéologiques.

À Tianjin, lors du sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) — qui réunit la Chine, la Russie, l’Inde, l’Iran, les pays d’Asie centrale, la Biélorussie, et désormais la Turquie en observateur — les dirigeants ont affirmé :

  • Le rejet de toute logique d’alliance militaire offensive — l’OCS n’est pas une OTAN asiatique, mais un forum de sécurité coopérative.
  • La priorité à la stabilité régionale, par le dialogue et la médiation, non par la coercition.
  • Le développement économique mutuel, notamment via les corridors Nord-Sud et Est-Ouest, contournant les blocus occidentaux.
  • La neutralité technologique — pas de “camp”, pas de “choix de civilisation”, mais des partenariats pragmatiques.

 

Le monde ne veut plus de l’Europe de la peur

L’Europe de von der Leyen est une Europe en déclin — qui tente de compenser sa perte d’influence par la dramatisation, la militarisation et la moralisation autoritaire. Elle parle de “liberté”, mais impose des sanctions. Elle parle de “démocratie”, mais menace les gouvernements élus. Elle parle de “paix”, mais finance des guerres par procuration.

Pendant ce temps, le Sud global, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine, l’Eurasie construisent un autre monde — sans sermon, sans condition, sans peur. Un monde où les nations ne sont pas des “marchés captifs” ou des “régions administratives”, mais des acteurs souverains d’un ordre multipolaire.

L’Europe pourrait choisir de rejoindre ce mouvement — de redevenir un partenaire, non un gendarme. Mais pour cela, elle devrait renoncer à sa posture de victime-persécuteur, cesser d’instrumentaliser la peur, et accepter que le monde ne tourne plus autour d’elle.

Sinon, elle restera seule — enfermée dans son bunker rhétorique, parlant à un miroir, pendant que le reste du monde avance sans elle et que sa population s’étiolera ou se robotisera…

https://multipol360.com/lhysterie-guerriere-de-von-der-leyen-devant-les-eurodeputes-a-strasbourg/

 

"L'élite bruxelloise encourage l'endettement commun afin de priver les nations de leur souveraineté et de nous entraîner vers des États-Unis d'Europe. Elle souhaite utiliser la guerre en Ukraine comme prétexte pour nous asservir financièrement. Nous devons regarder au-delà du champ de bataille et nous interroger sur l'avenir même de l'Union : nations libres ou soumission à des bureaucrates non élus ?"
Orbán Viktor

 

septembre 07, 2025

Allez débrouillez-vous...! Laisse à penser Maître Bayrou

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François Bayrou, ou le drame du médiocre qui se prend pour l'homme providentiel
Si la parole du Premier ministre ne porte pas, c'est qu'elle manque d'allant pour emporter l'adhésion.
On ne s'improvise pas ténor de la politique. Quand François Bayrou, du haut de son Himalaya, en appelle à la responsabilité des Français et de la classe politique sur le budget, ses imprécations sont aussi convaincantes que celles d'un général d'infanterie, dont la seule expérience serait d'avoir joué aux petits soldats quand il était petit. Il y manque l'essentiel, la force de conviction qui emporte tout sur son passage.
C'est tout le problème de François Bayrou. Il a une si haute estime de sa personne qu'il parvient à se convaincre que sa seule parole provoquera chez les Français un sursaut tel qu'ils défileront dans la rue pour l'implorer de rester à son poste. On est loin du compte. Il s'imagine homme providentiel là où sa nomination n'a été qu'une affaire d'appareils, de circonstances, d'un vide qu'il fallait combler pour ne point laisser l'opposition s'installer à Matignon.
 

 
 La France n'a jamais vraiment eu faim de François Bayrou. https://www.slate.fr/.../interview-censure-francois... 
S'il existe bien une petite musique Bayrou, elle s'apparente à une comptine anodine, une sorte de chant sirupeux non dépourvu de charme, mais si peu entraînant qu'il finit immanquablement par endormir le malheureux forcé de l'écouter.
La parole de François Bayrou ne marque pas. Elle ennuie comme ennuient ces discours tenus aux enterrements, https://www.slate.fr/.../blog-sagalovitsch-enterrement... quand un vague cousin part dans un hommage funèbre qui, par sa prétention et sa longueur, provoque dans l'assistance un sentiment d'accablement si profond que l'on en vient à reprocher au défunt de nous avoir fait endurer pareille épreuve.
Gageons que si Winston Churchill avait eu la faconde de François Bayrou, le Royaume-Uni n'aurait pas tenu longtemps avant de subir le joug allemand. https://korii.slate.fr/.../histoire-seconde-guerre... C'est qu'il ne suffit pas d'emprunter à la tragédie ses accents dramatiques pour convaincre son auditoire de l'importance d'un moment. Encore faut-il incarner cette parole, l'incarner avec une telle force, une telle authenticité, que quiconque l'entendant sentira dans sa chair combien l'heure est cruciale.
 

 
 François Bayrou est depuis trop longtemps dans le paysage politique pour ne pas charrier avec lui tout un ensemble de présupposés qui rendent son discours comme inaudible.
Or, les dernières prises de parole https://www.youtube.com/watch?v=CRPkwXUtoKI du Premier ministre ont beau avoir été martiales et récitées sur un ton grave et pénétré, elles n'ont produit aucun effet, sinon un profond ennui voire un franc désintérêt. La ténacité et le volontarisme ne suffisent pas. Il faut encore autre chose, le sentiment d'être face à une personne chez qui le désir de dire vrai s'accompagne d'un véritable mouvement de l'âme, d'une sincérité, fille de la conscience et de la vérité. https://www.slate.fr/dossier/7651/conscience
 

 
 C'est une question de charme, une question de talent, https://www.slate.fr/.../talent-existe-t-il-travail... ce je ne sais quoi qui différencie l'homme du commun de la personne d'exception. Chez cette dernière, il existe une sorte de force intérieure, mais en même temps naturelle, qui donne à sa parole cet air d'évidence à même de séduire les plus coriaces de ses adversaires. Malgré lui, l'esprit se retrouve captif d'un discours dont il sent, au-delà des divergences d'opinion, qu'il le concerne tout entier.
 
Chez François Bayrou, le verbe est mou, insipide, atone. Le Béarnais aura beau répéter dix fois, cent fois, mille fois que la situation est grave, son discours, par l'inertie qu'il propage, ne fera qu'effleurer les consciences. https://www.slate.fr/.../referendum-finances-publiques... Il est tel qu'il est: honnête mais calculateur, fier mais d'une fierté exacerbée qui cache un sentiment de faiblesse, opiniâtre mais d'un courage qui procède d'une crânerie où l'on devine plus le désir d'épater l'autre que de le convaincre vraiment de la justesse de son raisonnement.
 

 

 

septembre 06, 2025

Le mouvement du 10 septembre : une colère antisystème entre espoir populaire et soupçons de manipulation

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À une semaine de la date fatidique, le mouvement « Bloquons tout » https://www.franceinfo.fr/.../corteges-blocages-de-sites... du 10 septembre 2025 suscite un mélange d’enthousiasme et d’interrogations en France.
Né sur les réseaux sociaux en réaction aux annonces budgétaires du gouvernement de François Bayrou, cet appel à une mobilisation massive vise à paralyser le pays par des grèves, des blocages et des actions de désobéissance civile.
Si certains y voient un écho aux Gilets jaunes de 2018, https://multipol360.com/retour-sur-les-gilets-jaunes-un.../ avec un potentiel de contestation populaire authentique, d’autres alertent sur des signes d’amplification artificielle et de risques sécuritaires. Décryptage d’une dynamique complexe, entre ras-le-bol citoyen et enjeux géopolitiques.
 
 
Les origines d’une mobilisation numérique
Tout commence mi-août 2025, avec des appels anonymes sur les plateformes en ligne invitant à « bloquer tout » pour protester contre les mesures d’austérité. Les coupes budgétaires, l’imposition accrue sur les ménages modestes et la réduction des droits sociaux ont cristallisé une colère diffuse, amplifiée par le sentiment d’un déni démocratique après les élections législatives. Rapidement, le mouvement gagne en visibilité : les premiers jours voient une moyenne de 19.000 messages par jour sur X (ex-Twitter), avant un recul relatif mi-août, puis une explosion à partir du 17 août, coïncidant avec le soutien public de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise (LFI). Dès lors, le volume atteint 40.000, puis 70.000 messages quotidiens, dépassant les 840.000 au total – un chiffre supérieur à celui des Gilets jaunes en 2018, où les réseaux sociaux jouaient un rôle plus marginal.
X est devenu central pour la diffusion, mais Telegram et Facebook servent à organiser les actions locales, comme les assemblées générales (AG) qui se multiplient dans plus de 60 villes. À Nantes, plus de 500 personnes se réunissent ; à Paris, au parc de la Villette, on discute stratégies de blocage. Les revendications sont hétérogènes : référendum d’initiative citoyenne (RIC), opposition aux réformes du travail, boycott économique, mais sans consensus clair sur les modes d’action.
 
Une composition hétérogène et des divisions internes
Le mouvement rassemble un spectre large : anciens Gilets jaunes, sympathisants de gauche radicale, « complotistes », souverainistes et même des figures identitaires. Initialement, des initiatives individuelles dominent à droite, appelant à des actions isolées via les réseaux. À gauche, influencée par LFI et le PCF, l’approche est plus collective, dans la lignée des grands mouvements sociaux. Cette dualité freine la fédération : les souverainistes craignent une « gauchisation », tandis que la droite identitaire dénonce une récupération politique comme elle l’a déjà fait pour le mouvement des Gilets jaunes.
Les analyses de cartographie des communautés sur X révèlent une présence dominante de la gauche mélenchoniste depuis le 17 août, mais aussi une zone distincte de comptes suspects. Les syndicats, comme la CGT dans certains départements, appellent à la grève, mais les centrales nationales restent prudentes, préférant préparer leur propre mobilisation contre le budget 2026. Des secteurs comme les transports (Sud Aérien), les écoles ou les services publics pourraient être touchés, avec des appels à bloquer aéroports, routes et sites stratégiques.
 

 
 Soupçons d’ « astroturfing » https://www.radiofrance.fr/.../zoom-zoom-zen-du-jeudi-25... et d’amplification artificielle
 
Si la colère semble réelle, des éléments troublants émergent. Les analyses de plateformes comme Visibrain pointent une activité anormale : faux comptes et bots amplifient les hashtags comme #BloquonsTout, représentant jusqu’à 75 % des retweets des messages les plus viraux. Près de 3.000 contenus médiatiques ont relayé le mouvement, mais cette visibilité semble boostée artificiellement. Il ne s’agit pas nécessairement d’une opération de déstabilisation étrangère totale, mais d’une exploitation possible par des « ingénieurs du chaos » pour affaiblir la France.
La chronologie interroge : accélération le 17 août, explosion fin août avec des volumes suspects, mobilisation le 10 septembre, suivie potentiellement d’un Conseil de défense https://www.lalettre.fr/.../macron-convoque-un-conseil-de... sur la désinformation et la grand messe satanique d’Ursula Von der Leyen. https://multipol360.com/les-illusions-europeennes-sur.../ Cette séquence pourrait justifier un durcissement sécuritaire, en liant désordre numérique à des mesures de contrôle.
 

 
 Les enjeux sécuritaires et réglementaires
Les renseignements territoriaux anticipent des actions partout en France, avec plus de 100.000 participants potentiels, incluant blocages de routes, gares, raffineries, et même des risques de sabotages sur des sites stratégiques.
Le gouvernement surveille de près, avec des réunions au ministère de l’Intérieur pour évaluer les menaces. Au-delà, cela s’inscrit dans un contexte européen : la transposition de la directive NIS2 https://monespacenis2.cyber.gouv.fr/directive/ et le Digital Services Act (DSA) https://www.touteleurope.eu/.../numerique-que-sont-le.../ renforcent les obligations des plateformes contre la désinformation, avec des sanctions lourdes. Ces outils pourraient mener à une surveillance accrue, risquant d’arbitraire : médias indépendants critiques pourraient être classés comme « vecteurs de risque », entraînant déréférenciation algorithmique ou restrictions économiques (NDLR : nous en savons quelque chose…).
 

 
 Perspectives : feu de paille ou étincelle révolutionnaire ?
Le 10 septembre pourrait être un test grandeur nature. S’il mobilise massivement, il pourrait forcer un recul gouvernemental, comme l’espèrent les organisateurs qui appellent à une grève illimitée et à une solidarité populaire. Mais les divisions internes, l’absence de leadership clair et les suspicions de manipulation pourraient le limiter à un « feu de paille ». Dans un pays marqué par les inégalités croissantes, cette mobilisation reflète une frustration profonde, mais elle pose aussi la question d’une opportunité saisie par des acteurs extérieurs pour semer le chaos, ou, inversement, par le gouvernement français lui-même, qui jouerait les pompiers pyromanes pour durcir l’étouffement de l’opposition et de la rébellion qui monte de plus en plus – potentiellement via la mise en place de l’article 16 de la Constitution, permettant des pouvoirs exceptionnels en cas de crise grave. Quoi qu’il en soit, elle met en lumière les limites d’un système perçu comme déconnecté, et pourrait accélérer des débats sur la régulation numérique (crédit social) et la liberté d’expression. Les prochains jours diront si la France s’arrête vraiment et règle ses comptes avec une oligarchie totalement déconnectée avec la réalité, ou si la contestation s’essouffle face à la répression.
 
 

 

Enseignement et dérives !

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La formation idéologique ne plairait t-elle plus ? 
Plus une vocation ? 
Serait-ce devenu un danger ?
 
 

Pénurie de professeurs à la rentrée 2025 : un naufrage éducatif annoncé
La crise des vocations : 2 500 postes non pourvus
La rentrée scolaire 2025 s’annonce sous de sombres auspices pour l’Éducation nationale française. Selon les dernières données officielles, l’équivalent de 2.500 postes de professeurs restent non pourvus, https://www.franceinfo.fr/.../ma-fille-m-a-dit-que-c... principalement dans l’enseignement secondaire. Cette situation, confirmée par la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne, met en lumière une crise profonde des vocations, avec des concours qui ne font plus le plein de candidats. Des matières comme les lettres classiques, l’allemand ou les sciences industrielles sont particulièrement touchées, laissant des classes entières sans enseignants stables. Des parents, comme cette mère des Mureaux dans les Yvelines, rapportent des anecdotes poignantes : « Ma fille m’a dit que c’était une remplaçante, mais qu’elle ne serait plus là dans une semaine, que ce serait une autre. » Ce turn-over incessant prive les élèves, surtout dans les zones d’éducation prioritaire (REP+), d’une continuité pédagogique essentielle, avec des classes parfois redistribuées ou laissées sans maître pendant des semaines.
 
Cette rentrée 2025 a été encore plus chaotique dans certains départements, comme les Bouches-du-Rhône et le Var, où elle a été reportée https://www.lemonde.fr/.../rentree-scolaire-reportee-d... d’une journée en raison d’intempéries annoncées, avec une vigilance orange pour pluies et orages, entraînant des précipitations pouvant atteindre 100 à 150 millimètres par heure et des risques d’inondations. La décision du préfet, prise le 31 août malgré un ciel clair à ce moment, a affecté près de 700.000 élèves, fermant écoles, collèges, lycées, crèches et même certains sites universitaires, tout en stoppant les transports scolaires. Finalement, la rentrée a eu lieu le 2 septembre, mais avec 123 écoles impactées dans les Bouches-du-Rhône (dont deux fermées), des ruissellements près de Cassis et La Ciotat, des coupures d’électricité touchant plus de 700 foyers dans le Var, des inondations et même un accident mortel dû à une chaussée glissante.
 
Cette mesure révèle la lâcheté des autorités, qui paniquent au moindre orage et reportent une rentrée nationale pour des prévisions météo, même si les impacts réels ont été limités. La France n’assume plus rien, baissant les bras face à un épisode cévenol banal, aggravant le sentiment d’instabilité pour parents et enseignants déjà fragilisés par la pénurie.
 

 
Le constat accablant : démographie en chute et instabilité politique
Cette pénurie n’est pas un accident isolé, mais le symptôme d’un système en plein effondrement, comme l’analysent des experts tels que Jean-Paul Brighelli, ancien enseignant et auteur de La Fabrique du crétin, https://www.fnac.com/.../Jean-Paul-Brighelli-La-fabrique... et Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. https://www.fondationpourlecole.org/ Dans une table ronde récente, ils dressent un constat accablant : https://www.youtube.com/watch?v=Fb4iTy7ui9Y l’école française subit une accélération de la chute démographique, avec 92.000 élèves en moins cette année et une projection de 800.000 en cinq ans. Cela entraîne des fermetures de classes massives – 5.000 dans le public – et d’écoles entières, particulièrement dans les zones rurales, où les protestations des parents se multiplient.
Mais au-delà du quantitatif, c’est le qualitatif qui alarme : une instabilité politique chronique, avec six ministres en deux ans, empêche toute réforme de fond.
 
Les conditions de travail infernales : un recrutement politisé et démagogique
Les conditions de travail des professeurs sont au cœur de cette crise. Brighelli et Valadier pointent du doigt un recrutement hyper politisé, imprégné d’une idéologie de gauche qui privilégie la démagogie au détriment de l’autorité et de la transmission des savoirs. « Tant que l’on ne définit pas l’école comme le lieu de la transmission des savoirs, on ne progressera pas », martèle Brighelli. Selon lui, les programmes sont idéologiquement bornés, imposant des théories comme celle du genre sous prétexte d’accueil et d’inclusion, transformant l’instruction en un terrain de fantasmes politiques. Les professeurs, formés dans des structures pédagogistes comme les INSPE (ex-IUFM), sont démunis : ils apprennent plus le « savoir-être » que le savoir pur, délaissant la grammaire, l’orthographe ou l’histoire factuelle. Résultat ? Un manque criant d’autorité, où les élèves contestent ouvertement les enseignants, et une hiérarchie qui, à l’image de cette idéologie, ne les soutient pas. « L’enfant est roi », résume Brighelli, évoquant des cas où les parents sont infantilisés et les professeurs livrés à eux-mêmes face à des dérives comme l’idéologisation des cours d’histoire, qui culpabilisent les élèves sur le colonialisme ou le « privilège blanc » sans contextualisation chronologique.
 

 
 
La déresponsabilisation des parents et l’idéologie envahissante
Valadier renchérit : les parents, déresponsabilisés, voient leurs enfants rentrer à la maison pour leur faire la morale sur le tri sélectif ou d’autres sujets triviaux appris à l’école, tandis que les fondamentaux – lire, écrire, compter – passent au second plan.
Cette démagogie crée un cercle vicieux : les enseignants ne savent pas se faire respecter, car leur formation les oriente vers l’acceptation et l’amitié plutôt que l’instruction stricte. « Il faut que l’école soit à l’écart du monde », cite Brighelli en référence à Jean Zay, ministre du Front Populaire, pour insister sur le besoin d’interdire aux maîtres d’importer leurs biais idéologiques, comme ces professeurs agitant des drapeaux palestiniens au lycée. La hiérarchie, complice de cette politisation, abandonne les enseignants face à des classes ingérables, où l’ambiance de travail est dramatique et la baisse de niveau drastique.
 
L’effondrement historique : des réformes destructrices
Dans une conversation explosive https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=ra9nv8umSbk avec Brighelli, l’effondrement est encore plus détaillé. Il remonte aux années 1970, avec le collège unique et le regroupement familial, qui ont abaissé les standards pour intégrer des populations immigrées sans adapter le système. « On a préféré les compétences aux savoirs », regrette-t-il, critiquant des réformes comme le protocole de Lisbonne (2000) https://www.europarl.europa.eu/summits/lis1_fr.htm qui ont massifié l’enseignement au prix d’une médiocrité généralisée. Les professeurs, issus d’une formation défaillante, peinent à transmettre : « Les nouveaux arrivants disent ‘va voir Brighelli, il sait lui' ». Pire, l’islamisme et le wokisme infiltrent les classes, avec des enseignants craignant pour leur sécurité physique – quatre agressions par jour en moyenne. Brighelli dénonce une laïcité mal comprise, ouverte aux délires religieux, où les certitudes familiales ou communautaires supplantent le doute scientifique et philosophique.
Ce scandale emblématique illustre tragiquement le manque de soutien de la hiérarchie : Samuel Paty, https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... professeur d’histoire-géographie décapité en 2020 pour avoir montré des caricatures lors d’un cours sur la liberté d’expression, n’a pas été protégé malgré des menaces claires.
Au lieu de le défendre fermement, l’académie a envoyé un inspecteur pour lui rappeler les règles de neutralité et de laïcité, tandis que la principale lui a suggéré de s’excuser si son approche avait été « maladroite », sans que l’État ne porte plainte pour diffamation.
Des députés comme Patrick Hetzel https://www.franceinfo.fr/.../samuel-paty-l-enseignant... critiquent cette passivité, soulignant une lâcheté idéologique qui abandonne les enseignants face à l’islamisme radical, préférant l’apaisement à une protection concrète et constante.
 


Les conséquences dramatiques : évitement et perte d’élitisme
Les conséquences sont dévastatrices : un phénomène d’évitement massif vers le privé, où 400 nouvelles classes ouvrent tandis que le public en ferme des milliers. Les parents qui le peuvent fuient un système où l’élitisme républicain – dégager une élite par le mérite – est remplacé par une égalité factice, réservant des places dans les grandes écoles à des élèves sous-préparés. « Ce sont des élèves qui ont besoin d’une stabilité pour reprendre pied dans leur scolarité », note un syndicaliste, mais avec 2.500 postes vacants, cette stabilité est un mirage. Brighelli appelle à redonner le pouvoir aux chefs d’établissement pour recruter et adapter les programmes, en respectant le réel plutôt que l’idéologie.
Vers une réforme urgente : sortir du naufrage
La pénurie de professeurs pour 2025 n’est que la pointe de l’iceberg d’un naufrage idéologique et structurel. Tant que le recrutement restera politisé à gauche, privilégiant la démagogie et l’enfant-roi au détriment de l’autorité et des savoirs, l’école française continuera sa chute. Des réformes radicales s’imposent : recentrer sur l’instruction, renforcer l’autorité des professeurs et soutenir une hiérarchie ferme. Sinon, comme le prédit Brighelli, « nous sommes tout en bas, et on va y rester ».
 
Info - Drame !!
« Faire la lumière sur ce drame ». Élisabeth Borne saisit l’Inspection générale après le suicide d’une enseignante dans le Cantal le jour de la rentrée. L’enseignante de 42 ans avait retrouvé des tags visant son orientation sexuelle et une lettre anonyme contenant des menaces de mort.
"Une directrice d’école s’est donné la mort aujourd’hui.
Pendant des mois, elle a été harcelée par un corbeau parce qu’elle était lesbienne et mariée à une femme.
Le corbeau taguait l’établissement dans lequel elle travaillait d’injures homophobes et de messages d’incitation au suicide, tels que : « Va crever, sale gouine ».
Elle a déposé plainte à cinq reprises. Elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours.
L’institution et la mairie ne l’ont pas véritablement soutenue.
Sa plainte a été classée sans suite.
Ce 1er septembre, jour de rentrée scolaire, alors qu’elle était en arrêt de travail depuis un an, elle a appelé le 3114 avant de se suicider.
Paix à son âme.
 
Il faut agir pour que cela n’arrive plus jamais. Que jamais une victime de harcèlement, de quelque nature que ce soit, ne puisse se sentir abandonnée. Que jamais la justice ne classe une affaire de harcèlement tant que celui-ci ne s’est pas arrêté et que tout n’a pas été fait pour que l’auteur soit identifié et qu’il ne puisse plus recommencer.
Il faut protéger les victimes."
Ilan Gabet
 

 

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