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décembre 09, 2025

Informations France: Début décembre 2025 dont PLFSS !

Sommaire:

A) La purge silencieuse de l’armée française : vers une mobilisation guerrière sous l’ère macron ? 

B)  Renaud Dutreil : « Tuer le pacte Dutreil, c’est livrer la France à Wall Street et préparer notre appauvrissement »

C) Vote non définitif du budget de la sécu PLFSS

D) Budget de la sécu : la liste complète de ce qui a été adopté

 


A) La purge silencieuse de l’armée française : vers une mobilisation guerrière sous l’ère macron ? 

Dans les couloirs feutrés du ministère français des Armées, une fuite de documents secrets a jeté une lumière crue sur les nominations stratégiques pour 2026. Révélée le 8 décembre par le quotidien algérien El Khabar,

 


 

cette liste confidentielle, approuvée par le président Emmanuel Macron, désigne une nouvelle génération de généraux pour les postes de commandement suprême.

Au-delà de la routine administrative – comme le minimise l’Élysée –, cette affaire expose une « ingénierie politique » audacieuse :

une purge discrète des officiers réfractaires, au profit de fidèles alignés sur la vision macronienne d’une France atlantiste, pivot OTAN et résolument tournée vers l’Est européen.

Ces choix ne sont pas anodins. Ils dessinent les contours d’une armée réorientée, non plus vers les sables du Sahel, mais vers les plaines ukrainiennes et les frontières russes.

Un mixte troublant d’officiers de terrain et de technocrates, dont les profils trahissent une préparation méticuleuse à un scénario belliqueux : une guerre hybride contre la Russie, où la « frappe en profondeur » et la protection anti-drones deviennent les armes phares.

Cette fuite s’inscrit dans un contexte de vulnérabilités criantes et répétées. Moins d’une semaine plus tôt, le 4 décembre 2025, cinq drones non identifiés survolaient pendant plus d’une heure la base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de l’Île Longue, sans qu’aucun ne soit abattu malgré les tirs de brouilleurs et les tentatives d’interception des fusiliers marins – un incident qui a révélé publiquement l’impuissance actuelle de la défense anti-drone protégeant le cœur de la dissuasion française.

Ajoutez à cela l’échec stratégique et diplomatique de la présence française au Niger en 2023 : après le coup d’État du 26 juillet, Paris, qui ne disposait plus que d’environ 1.500 soldats sur place (contre 5.100 au pic de Barkhane), s’est révélé incapable de maintenir sa dernière grande base opérationnelle au Sahel. Sous la pression de la junte militaire, la France a dû organiser, dans l’humiliation, le retrait complet de ses troupes et de son matériel avant la fin de l’année – un revers perçu par la quasi-totalité des analystes comme l’acte de décès de son influence militaire dans la région.

Ces deux événements, combinés à la réduction continue des effectifs conventionnels – 77.000 soldats projetables en 2025 contre plus de 200.000 en 1990 –, font mesurer l’urgence ressentie au sommet de l’État : restructurer à marche forcée une armée en déclin pour tenir un rang de « puissance pivot » face à un ennemi désormais désigné à l’Est. C’est dans ce cadre que prennent tout leur sens les nominations révélées par la fuite :

derrière elles se dessine un narratif plus insidieux, celui d’un soft power militarisé destiné à conditionner les esprits – et surtout ceux des jeunes – à un discours belliciste désormais partagé par la France, l’Union européenne et l’OTAN.

Service national universel lancé à l’été 2026, campagnes de recrutement massif, concept d’« armée-nation » : tout concourt à préparer la société française à une mobilisation générale où, faute de moyens conventionnels suffisants, la dissuasion nucléaire est appelée à compenser les carences – au risque, pour le pays et pour le monde, d’une escalade incontrôlable.

Des profils sur mesure : loyauté politique et expertise anti-Russe

Les deux généraux pressentis incarnent cette hybridation entre fidélité au pouvoir et compétences opérationnelles pointues. Pierre-Éric Guillot et Marc Galan ne sont pas de simples promoteurs : leurs parcours, forgés dans les arcanes de l’OTAN et des états-majors parisiens, laissent entrevoir une mission claire – verrouiller la haute hiérarchie pour une confrontation avec Moscou. Âgés de 50 à 60 ans, ils forment une « génération Macron », marquée par des liens étroits avec l’Élysée via des affectations diplomatiques ou atlantistes, comme l’illustrent les analyses récurrentes sur la politisation progressive de l’armée sous ce quinquennat. 

En contrepartie, des officiers et experts aux profils plus « africanistes » semblent exclus, potentiellement jugés trop indépendants après les revers sahéliens, comme le suggère le contexte de purge silencieuse évoqué dans la fuite d’El Khabar.

Un cas emblématique est celui de l’historien Bernard Lugan, considéré comme l’un des plus grands africanistes français pour son expertise inégalée sur les peuples et tribus du continent – fruit de plus de trente années de recherches terrain, dont onze ans d’enseignement et de fouilles archéologiques à l’Université nationale du Rwanda (1972-1983), et d’expertises décennales au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Ayant vécu des décennies en Afrique (y compris au Sahel et en Afrique du Sud), Lugan maîtrise les dynamiques internes des sociétés africaines : migrations millénaires, oppositions ethniques (pasteurs vs. sédentaires), et constantes historiques comme les basses pressions démographiques pré-coloniales transformées par la surpopulation post-indépendance. Longtemps conférencier influent à l’IHEDN (où il formait les officiers à la géostratégie francophone), au Collège Interarmées de Défense (CID) et à Saint-Cyr-Coëtquidan, Lugan exerçait une influence notable sur l’opération Barkhane via ses analyses réalistes des conflits sahéliens. Pourtant, en 2015, son cours à Saint-Cyr est suspendu sur demande du ministère de la Défense, le déclarant persona non grata dans les institutions militaires – une mise à l’écart qui préfigure les tensions actuelles, post-retrait du Niger en 2023, où des voix comme la sienne, prônant un désengagement africain au profit d’une réorientation pragmatique vers les littoraux et l’Afrique du Nord, sont marginalisées au profit d’une armée plus alignée sur l’OTAN, renforçant l’idée d’une « ingénerie politique » pour sécuriser la loyauté.

Les deux généraux : loyauté politique et expertise anti-russe

Pierre-Éric Guillot, général de brigade du génie (promu officier général en juillet 2023), est un officier clé de l’Armée de Terre française, actuellement chargé du « haut encadrement militaire-terre » à la Direction des ressources humaines de l’Armée de Terre (DRHAT) depuis juillet 2025, après avoir exercé des responsabilités en formation et préparation à l’engagement. Dans une interview au Journal du Dimanche en mai 2025, en tant que commandant Terre Europe – responsable du contrôle des unités déployées sur le flanc Est de l’OTAN, de leur préparation logistique et de l’évaluation de la situation –, il défend une « position singulière » de la France au sein de l’Alliance : dotée de la dissuasion nucléaire, l’Armée de Terre se distingue par la « force morale de ses soldats, la qualité de leur équipement et leur niveau d’entraînement » , compensant ainsi les pertes d’expertise africaine au profit d’un recentrage européen face aux supposées menaces russes. Ce plaidoyer pour une « puissance pivot » terrestre – où le nucléaire renforce les capacités OTAN – s’aligne sur la « transformation stratégique » évoquée par la fuite d’El Khabar, qui le désigne comme un acteur central du pivot Afrique-Est, illustrant une loyauté institutionnelle aux réformes macroniennes post-2017 pour verrouiller la haute hiérarchie.

Marc Galan, Général de brigade, commandant la 19e Brigade d’Artillerie depuis le 1er août 2024. 51 ans, né en 1974 à Biarritz, il apporte la patte du terrain avec un parcours forgé dans l’artillerie des troupes de marine. Promu colonel en 2017, il commande le 11e RAMa de 2018 à 2020, avec des engagements en Irak (opération Wagram GTA) et en Sentinelle (Île-de-France). De 2021 à 2024, il sert à l’État-Major des Armées comme officier de cohérence opérationnelle, puis chargé des relations avec le Parlement dans la cellule « anticipation stratégique et orientations ». Nommé général de brigade le 20 juin 2024, il commande depuis le 1er août 2024 la 19e Brigade d’Artillerie, réactivée à La Valbonne (près de Lyon) comme composante française de la brigade d’artillerie multinationale de haute mobilité de l’OTAN (MHB-N). Cette unité hybride, regroupant le 1er RA, le 54e RA, le 61e RA et l’école des drones de Chaumont (3.000 hommes), est dédiée à la « frappe en profondeur » (canons LRU à longue portée, lance-roquettes unitaires), à la protection anti-aérienne et anti-drone (radars Cobra, missiles Mistral, fusils Nerod), et à un commandement interopérable OTAN pour le flanc Est. Malgré des lacunes pointées par un rapport parlementaire de mai 2025 (état-major incomplet à 30/52 personnels, transmissions dispersées), Galan vante dans une interview à Tribune de Lyon du 14 février 2025 une brigade aux « compétences uniques » : un « C2 unique » (command & control) pour accélérer les cycles décisionnels en haute intensité, intégrant techs OTAN contre drones et tirs indirects. Son ascension, alignée sur le pivot OTAN post-retraits sahéliens (où il a servi en Centrafrique et au Mali en 2013), illustre une loyauté aux réformes macroniennes, préparant l’artillerie française à contrer les supposées menaces russes comme les drones Shahed ou missiles hypersoniques.

 


 

Softpower et narratif belliciste : conditionner les jeunes à la guerre froide 2.0

Au-delà des uniformes, cette purge s’inscrit dans une stratégie de « soft power » militarisé. Le service national volontaire, lancé en été 2026, n’est pas qu’un gadget : il vise à « intégrer » 800.000 jeunes, via le concept d’ « armée-nation » .

Des campagnes SIRPA diffusent un narratif unifié : la Russie comme menace existentielle, l’OTAN comme bouclier européen.

L’UE y souscrit – voir le Pacte de Sécurité 2025, alignant budgets sur les standards atlantistes. Pour les jeunes, c’est une forme de conditionnement idéologique assumé : stages en réalité virtuelle simulant des scénarios d’invasion russe, interventions de soldats ukrainiens présentés comme des « héros » , et critères de recrutement qui valorisent explicitement le « sens du devoir patriotique » dans les entretiens et les tests de sélection. Les associations professionnelles militaires (comme l’UNSA Défense), relayées par Mediapart en novembre 2025, y voient une « dilution » des compétences professionnelles de l’armée, au risque de tensions internes larvées – semblables à la lettre ouverte de 2021 signée par plus de 1.000 militaires, qui dénonçaient le « wokisme » et le « délitement » de la France comme une menace de guerre civile.

Ce narratif belliciste masque des carences : 77.000 soldats actifs, matériel usé (seulement 15.000 volontaires/an atteints). Guillot le dit crûment : le nucléaire comme « pivot » , remplaçant l’absence de masse conventionnelle. Budget 2026 : 2,1 % PIB, insuffisant pour ambitions globales. Des analystes comme ceux d’Al Jazeera (février 2025) relient cela à la « fragilité post-Niger » : une armée inadaptée aux missions extérieures asymétriques, mais gonflée budgétairement pour le front Est de l’OTAN.

Le nucléaire comme joker : une chaîne de commandement fragile, un risque mondial

Face au manque d’effectifs et de matériel, la dissuasion nucléaire – 290 ogives – devient le rempart ultime. La chaîne de commandement nucléaire française est l’une des plus centralisées au monde. L’ordre d’emploi de l’arme nucléaire ne peut émaner que du seul président de la République, qui décide en dernier ressort, sans qu’aucun contre-pouvoir parlementaire ou gouvernemental ne puisse juridiquement s’y opposer.

Concrètement : 

  • Le président active la décision depuis le poste de commandement « Jupiter » (PC souterrain sous l’Élysée) ou, en déplacement, grâce à la célèbre « sacoche nucléaire » portée en permanence par un officier d’ordonnance. Cette mallette contient les codes d’authentification et le « collier » (dispositif de déverrouillage) permettant de déclencher les forces de dissuasion.
  • Deux chaînes parallèles et indépendantes sont ensuite actionnées : 
    •  la chaîne de mise en œuvre (ministre des Armées → CEMA → commandements stratégiques : Forces aériennes stratégiques et Force océanique stratégique) ; 
    •  la chaîne de sécurité des armes (contrôle technique et physique des têtes nucléaires, assurée par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives – CEA).
  • En cas de vacance ou d’empêchement du président, les codes et l’autorité sont transmis immédiatement au Premier ministre (intérim constitutionnel), mais la doctrine reste inchangée : un seul décideur.

C’est ce pouvoir solitaire et absolu que les analystes qualifient depuis De Gaulle de « monarchie nucléaire » française.

Le vrai danger tient à cette centralisation extrême : en France, aucun contre-pouvoir ne peut bloquer une décision nucléaire du président.

Ni le Parlement, ni le gouvernement, ni même le ministre des Armées ne disposent d’un droit de veto légal. La Fondation pour la Recherche Stratégique le rappelle depuis des décennies : l’emploi de l’arme nucléaire est une prérogative exclusivement présidentielle, sans vote préalable ni contrôle a posteriori requis.

Aujourd’hui, le chef de l’État est régulièrement accusé de choisir les plus hauts gradés en fonction de leur loyauté politique plutôt que de leur seul mérite opérationnel. Dans ce contexte, le fait qu’un seul homme – entouré d’un état-major qu’il a lui-même nommé – détienne la clé de l’arme nucléaire prend une gravité particulière. Un ordre impulsif, donné dans l’urgence d’une crise à l’Est, pourrait déclencher une riposte russe massive et immédiate. L’équilibre de la dissuasion mutuelle assurée (MAD) repose alors sur la seule rationalité d’un seul homme.

Pour les Français, l’angoisse est double : 

À l’échelle mondiale, une « monarchie nucléaire » française alignée sur l’OTAN, pilotée par un seul décideur et un état-major choisi pour sa fidélité, introduit une variable d’incertitude supplémentaire dans un équilibre déjà fragile. 

Et cette incertitude s’amplifie avec les soupçons récurrents, de plus en plus insistants en 2025, sur l’état de santé mentale du président Emmanuel Macron. Des médias comme France-Soir ont sommé l’Élysée de publier un bulletin de santé actualisé, évoquant des « révélations embarrassantes » sur son épuisement profond – un « isolement » et une « crise démocratique » qui, selon eux, interrogent sa capacité à gouverner dans un contexte de tensions géopolitiques explosives. Sur X (anciennement Twitter), des figures comme François Asselineau s’interroge sur les « problèmes psychiatriques » de Macron en raison de « délires » perçus dans sa politique étrangère, tandis que Maria Zakharova (porte-parole du Kremlin, mai 2025) le décrit comme un homme « aux troubles psychologiques graves », incapable de raisonnement structuré. Le Rassemblement National, via Jordan Bardella, parle d’une « dérive schizophrénique inquiétante » au regard de sa fonction, alimentant un discours stigmatisant qui divise mais gagne en écho au fil des crises.

Ces rumeurs omniprésentes, amplifiées par l’opacité de l’Élysée (aucun bulletin de santé publié depuis 2022, malgré des promesses de « transparence médicale »), ne sont pas anodines.

Elles soulignent un risque systémique : un dirigeant dont la santé mentale est publiquement mise en doute, entouré d’une cour d’adjoints triés pour leur obéissance aveugle, pourrait – dans un moment de stress extrême – initier une escalade incontrôlable.

Un faux pas, une interprétation erronée d’un signal (comme un drone russe mal identifié), et l’effet boule de neige s’enclenche : avertissement nucléaire, riposte proportionnée, puis surenchère mutuelle menant à l’anéantissement mondial. La fin de l’humanité, déclenchée par l’impulsion d’un seul homme affaibli, isolé et sans garde-fous – c’est ce scénario mortifère que cette centralisation rend non seulement possible, mais probable en cas de défaillance personnelle. L’histoire nous l’a appris : les puissances absolues, quand elles reposent sur un individu fragile, mènent souvent à la catastrophe.

 


 

Similitudes inquiétantes : une « nuit des longs couteaux » à la française ?

Toute proportion gardée, cette purge évoque la Nuit des Longs Couteaux (30 juin 1934). Hitler, pour consolider son pouvoir, élimine la SA de Röhm – paramilitaires incontrôlables – au profit de la SS loyale d’Himmler. Exécutions sommaires (85 morts officiels), liquidation des « hostiles » (conservateurs, militaires réticents). À Paris, pas de sang : une « purge silencieuse« , via non-renouvellements ou placardisation.

Hitler, pour légitimer sa purge, s’était appuyé sur la Wehrmacht en promettant de la protéger contre la menace soviétique. Macron, lui, s’appuie sur l’OTAN et l’UE pour justifier l’exclusion des officiers dissidents, en les présentant comme déconnectés de la « menace russe » . Similitude troublante : dans les deux cas, une peur externe sert à imposer une loyauté interne absolue. 

 


 

Une France au bord du précipice guerrier ?

Cette fuite n’est pas un simple scandale ponctuel. Elle révèle une dérive profonde : l’armée française se politise de plus en plus. On y mélange désormais les officiers de terrain (ceux qui savent faire la guerre) et les technocrates (ceux qui gèrent les budgets, les concepts et la communication). Et tout ce mélange est orienté vers un seul objectif : préparer un affrontement avec la Russie, en misant sur des capacités de frappes à longue portée et de défense anti-drones.
Au-delà des uniformes, on conditionne la jeunesse à un discours belliciste porté par l’OTAN et l’Union européenne.
Le nucléaire, lui, sert de pansement à des faiblesses structurelles béantes : effectifs en chute libre, matériel usé, bases vulnérables. Ce pouvoir ultime repose sur une chaîne de commandement réduite à un seul homme, sans véritable contre-pouvoir – un risque d’escalade fatale si la décision est impulsive

Et derrière tout ça, une purge silencieuse : pas de sang, mais des officiers écartés, mis à la retraite ou placés sur la touche parce qu’ils sont jugés trop indépendants. 

Cela rappelle les méthodes par lesquelles les régimes autoritaires éliminent les voix dissidentes pour imposer une loyauté absolue.

https://multipol360.com/la-purge-silencieuse-de-larmee-francaise-vers-une-mobilisation-guerriere-sous-lere-macron/ 

 


 

B)  Renaud Dutreil : « Tuer le pacte Dutreil, c’est livrer la France à Wall Street et préparer notre appauvrissement »

Il y a des entretiens qui claquent comme des gifles. Celui que Renaud Dutreil a accordé il y a quelques jours à la chaîne « Bercoff sur le vif » en fait partie. L’ancien ministre, entrepreneur, membre du Conseil d’État et surtout l’un des rares hommes politiques français à avoir réellement dirigé des entreprises de l’autre côté de l’Atlantique, parle sans filtre. Et ce qu’il dit est terrifiant de lucidité.

Le capitalisme familial, cette exception européenne que la France veut suicider

En Europe, deux tiers des ETI (entreprises de taille intermédiaire, l’ossature réelle de l’économie) sont familiales ou ont une famille comme actionnaire de référence. En Allemagne, en Italie, en Suède, la transmission intrafamiliale dépasse 60 à 80 %. En France ? À peine 20 %. Pourquoi ? Parce qu’ici,

transmettre son entreprise à ses enfants est vécu comme un fardeau plus que comme un cadeau. Et l’État, avec sa fiscalité confiscatoire, transforme ce qui devrait être une fierté nationale en calvaire administratif et financier.

C’est précisément pour inverser cette tendance mortifère qu’a été créé en 2003 le « pacte Dutreil » : une exonération de 75 % des droits de mutation lors de la transmission familiale.

Résultat ? Des milliers d’entreprises enracinées dans nos territoires, des emplois stables, des stratégies de long terme, moins de dividendes versés à des fonds étrangers, plus de valeur conservée en France.

Avec Renaud Dutreil Homme politique et entrepreneur français, Secrétaire d'État puis Ministre de 2002 à 2007 (ancien ministre des PME et ancien ministre de la Réforme de l’Etat) Ancien député de l’Aisne et de la Marne

 

La rage égalitariste veut arracher les ailes de la poule aux œufs d’or

Aujourd’hui, ce pacte est dans le viseur. La Cour des comptes, devenue un organe idéologique de gauche, hurle au « coût » : 5,5 milliards d’euros par an. On cherche désespérément des recettes pour boucher le tonneau sans fond de la dépense publique (57 % du PIB, record mondial). Et comme toujours, on tape sur ceux qui créent la richesse plutôt que sur ceux qui la dépensent.

Renaud Dutreil est implacable : « Quand on arrache une aile à la poule aux œufs d’or, on la tue. » Tuer le pacte Dutreil, c’est pousser les familles à vendre leurs entreprises à des fonds étrangers. C’est exactement ce qui est arrivé à UPSA, à Pechiney, à Club Med, à des centaines d’autres joyaux français : vendus parce que les héritiers n’avaient pas les moyens de payer l’impôt confiscatoire

Résultat ? 52 % des dividendes et plus-values du capital-investissement français partent aujourd’hui à l’étranger.

Les idiots utiles de Wall Street

Le plus glaçant, c’est que ceux qui mènent l’assaut ne sont même pas payés par la finance anglo-saxonne : ils le font gratuitement. Une partie de la gauche, du centre, et même certains pseudo-souverainistes, répètent la vieille antienne « taxons les riches » sans comprendre qu’ils font le lit des BlackRockKKR et autres fonds de pension qui n’attendent que ça : racheter à bas prix nos ETI pour les presser comme des citrons pendant cinq ans avant de les délocaliser ou de les revendre en morceaux.

Comme le dit Dutreil avec une cruelle ironie : « J’ai expliqué 25 fois à une journaliste connue que le pacte Dutreil protégeait les entreprises françaises. Elle n’en a rien retenu, parce que ça gênait sa thèse : taper sur les riches, pas défendre l’économie française. »

Une classe politique déconnectée, une haute fonction publique idéologue

La Cour des comptes ? « Très proche du Parti socialiste », tranche Dutreil. Un rapport prétend qu’on ne taxe pas assez les riches… dans le pays qui taxe le plus les patrimoines au monde. Cherchez l’erreur. 

L’Éducation nationale ? Elle enseigne encore que la Chine et l’Inde sont des pays du tiers-monde et que la France est riche (manuel de 2007). 

L’État ? Devenu une « marâtre prédatrice » qui inonde tout, ne remplit plus ses missions régaliennes (savoir, santé, sécurité) et veut tout régenter.

Le diagnostic final : nous allons vers un « tiers-monde inversé »

Les mots sont lourds, mais justes : 

« On est en train de fabriquer tranquillement un nouveau tiers-monde dans lequel la France serait pauvre et la Chine très riche. » 

« Livrer nos entreprises à la finance mondiale, c’est une forme de trahison. »

La seule solution : rupture immédiate

Renaud Dutreil ne mâche pas ses mots sur la sortie de crise : 

  • Dissolution, démission du gouvernement, élection présidentielle anticipée.
  • Refus de perdre encore 18 mois pendant que les autres nations investissent massivement dans leur avenir.
  • Retour de l’État dans son lit : moins de 50 % de dépense publique, recentrage sur ses trois missions régaliennes.
  • Défense acharnée du capitalisme familial, seul rempart contre la dépossession nationale.

Écouter Renaud Dutreil, c’est comprendre que la question n’est plus gauche contre droite, mais France contre dépossession. 
Ce n’est plus une question économique. C’est une question de survie nationale.

Ceux qui, aujourd’hui, veulent tuer le pacte Dutreil ne sont pas seulement des idéologues aveugles. Ce sont, consciemment ou non, les liquidateurs de la France qui travaille, qui transmet, qui reste. Et l’Histoire, impitoyable, saura leur rappeler leur nom.

https://multipol360.com/renaud-dutreil-tuer-le-pacte-dutreil-cest-livrer-la-france-a-wall-street-et-preparer-notre-appauvrissement/

 


C) Vote non définitif du budget de la sécu PLFSS

Il y a deux perdants ce soir, après le vote positif sur le budget de la sécu : LFI qui n’a pas réussi à empêcher les écologistes de largement s’abstenir et de suivre de facto le Ps dans une logique de compromis .
Et Bruno Retailleau qui avait demandé de voter contre, suivi seulement par 3 députés LR pendant que la majorité des LR s’abstenait et 18 votaient même pour.
« L’union des droites » est donc toujours loin d’être faite et l’hégémonie de LFI sur la gauche est beaucoup écornée.
Ca ne change pas les tendances de fond dans l’électorat , mais ce vote aurait pu être un moment d’accélération de la crise politique et d’une recomposition de la politique française dans la radicalité.
On n’y est pas encore

Philippe Guibert

 


 

D) Budget de la sécu : la liste complète de ce qui a été adopté

L'Assemblée Nationale vient d'adopter à une courte majorité (247 voix pour, 234 contre, et 93 abstentions) le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026. Nous en listons ici les mesures exhaustives qui vont changer votre vie quotidienne. 

On notera qu'il reste à Sébastien Lecornu à faire adopter la loi de finances, c'est-à-dire le budget de l'Etat. Nous resterons mobilisés, bien entendu, pour vous rendre intelligibles ces procédures opaques et confuses.  

Liste des mesures de recettes (partie I)

La partie recettes du PLFSS 2026 marque une rupture avec la politique de l'offre et de baisse des prélèvements obligatoires menée lors des législatures précédentes. Sous la pression du déficit et des amendements parlementaires, le texte final intègre une série de hausses de prélèvements ciblées, dessinant une nouvelle carte fiscale sociale.

1. La refonte des allègements de cotisations patronales

C'est l'une des mesures les plus techniques et structurelles du texte. Face à la critique sur l'inefficacité des "aides aux entreprises" et leur coût exorbitant (plus de 75 milliards d'euros), l'Assemblée a validé une réforme paramétrique des allègements généraux (ex-réduction Fillon).

●       Le mécanisme de "désmicardisation" : le système antérieur concentrait les allègements massifs au niveau du SMIC, créant une "trappe à bas salaires" (désincitation à augmenter les salaires juste au-dessus du SMIC).

●       La nouvelle formule (2026) : le texte adopté modifie la formule de calcul du coefficient de réduction. Selon les détails techniques validés :

○       La réduction s'étend désormais jusqu'à 3 SMIC (contre 1,6 SMIC pour certaines réductions spécifiques précédentes ou des bornes différentes selon les dispositifs).

○       La formule intègre un paramètre de dégressivité plus lisse pour encourager la progression salariale.

○       Impact : cette mesure vise à redonner des marges de manœuvre budgétaires (rendement attendu de plusieurs milliards d'euros par moindre dépense fiscale) tout en incitant à la hausse des salaires moyens.

2. Fiscalité du capital et des hauts revenus

Le dogme de la stabilité fiscale sur le capital a été entamé lors de cette lecture, fruit d'un compromis entre l'aile gauche de la macronie et le Parti Socialiste.

●       Hausse "allégée" de la CSG sur le capital :

○       Dispositif : une augmentation des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et de placement.

○       Compromis : initialement, des amendements visaient une hausse massive. Le texte final retient une hausse plus modérée (le taux global passerait de 17,2% à un taux supérieur, potentiellement 18,6% ou via une surtaxe spécifique selon les derniers arbitrages de séance), mais avec des exclusions notables.

○       Exclusions : les revenus fonciers des petits propriétaires, les Plans Épargne Logement (PEL) et l'Assurance-vie (sous certains seuils) ont été exclus de l'assiette pour ne pas pénaliser l'épargne populaire.

●       Contribution Différentielle sur les Hauts Revenus (CDHR) :

○       Bien que discutée en PLF, son impact est pris en compte dans l'équilibre global. Elle vise à assurer que les ménages aux très hauts revenus (250 000 € pour un célibataire, 500 000 € pour un couple) s'acquittent d'un taux moyen d'imposition minimal de 20%. Le PLFSS intègre les recettes sociales afférentes.

3. Fiscalité comportementale : le tournant santé publique

Le PLFSS 2026 se distingue par une agressivité accrue sur la fiscalité dite "comportementale" ou "vices", justifiée par des impératifs de santé publique.

3.1. La "taxe soda" (boissons sucrées)

L'Assemblée nationale a validé un durcissement drastique de la fiscalité sur les boissons sucrées.

●       Multiplication par trois : pour les boissons contenant les taux de sucre les plus élevés, le montant de la taxe est triplé. Concrètement, sur une bouteille de 1L de soda standard, la taxe passe d'environ 15 centimes à 35-45 centimes.

●       Objectif : contraindre les industriels à la reformulation (baisse du taux de sucre) sous peine de perdre en compétitivité prix.

3.2. Le cas du vapotage : suppression de la taxe

C'est un revirement majeur par rapport au projet initial du gouvernement.

●       Projet initial : création d'une accise sur les e-liquides (avec ou sans nicotine) de l'ordre de 0,15 €/ml.

●       Adoption finale : face à la mobilisation des professionnels de santé (addictologues) et de la filière, l'Assemblée nationale a validé la position du Sénat consistant à supprimer la taxe ou à fixer son taux à 0 € pour 2026.

●       Explication : les parlementaires ont considéré que taxer un produit de réduction des risques (95% moins nocif que le tabac) enverrait un signal sanitaire contradictoire et freinerait le sevrage tabagique. Les e-liquides sans nicotine et le CBD sont explicitement exclus de toute taxation.

3.3. Tabac

●       Indexation : le prix du tabac continue sa trajectoire de hausse via une indexation sur l'inflation, garantissant le maintien des recettes fiscales malgré la baisse des volumes de vente.

2.4. Contribution exceptionnelle des organismes complémentaires (mutuelles)

Pour financer le dérapage des dépenses de santé (ONDAM), une nouvelle ressource a été créée.

●       La mesure : une "contribution exceptionnelle" demandée aux Organismes Complémentaires d'Assurance Maladie (OCAM).

●       Rendement : estimé entre 1 et 1,1 milliard d'euros.

●       Impact consommateur : bien que les députés aient voté des amendements interdisant la répercussion de cette taxe sur les cotisations des assurés, les acteurs du secteur (Mutualité Française) ont averti que cette mesure entraînerait mécaniquement une hausse des tarifs en 2026, l'équilibre technique des contrats étant contraint.

2.5. Autres mesures significatives de recettes

●       Franchises médicales (le "non-doublement") : c'est une mesure en creux. Le gouvernement s'est engagé formellement à ne pas augmenter les franchises médicales (reste à charge sur les médicaments, actes paramédicaux), renonçant au projet de doublement (de 0,50€ à 1€ par boîte) qui devait rapporter 2,3 milliards d'euros. Ce gel constitue un manque à gagner qu'il a fallu compenser par ailleurs (taxe mutuelles).

●       Exonérations heures supplémentaires : extension de la déduction forfaitaire de cotisations patronales sur les heures supplémentaires aux entreprises de plus de 250 salariés (auparavant réservée aux TPE/PME). C'est une mesure de soutien au pouvoir d'achat et à la flexibilité du travail.

●       Apprentis : maintien de l'exonération des cotisations salariales pour les apprentis, annulant la suppression prévue pour les nouveaux contrats. L'Assemblée a sanctuarisé ce dispositif pour préserver la dynamique de l'apprentissage.

●       Management packages : adoption d'un cadre fiscal et social clarifié pour les gains issus des instruments d'intéressement des dirigeants (management packages), visant à sécuriser ces pratiques tout en assurant leur juste contribution.

Analyse des mesures de dépenses (partie II)

La partie dépenses est celle qui porte la charge politique la plus explosive. L'Assemblée nationale a profondément réécrit la copie gouvernementale, imposant des choix sociaux forts qui remettent en cause la trajectoire de redressement budgétaire.

1. La suspension de la réforme des retraites : le séisme politique

C'est la mesure phare, symbolique et politique, de ce PLFSS 2026. L'article (45 ou 45 bis selon les versions) adopté par l'Assemblée nationale prévoit la suspension de l'application de la réforme des retraites de 2023.

https://www.lecourrierdesstrateges.fr/budget-de-la-secu-la-liste-complete-de-ce-qui-a-ete-adopte/

 

 

novembre 14, 2025

La soumission des médias à l’état profond

La soumission des médias à l’état profond 

Comment le contrôle narratif étouffe la démocratie

Dans un monde où l’information est une arme, les médias traditionnels et les plateformes numériques ne sont plus des gardiens de la vérité, mais des instruments au service d’un « état profond » – ce réseau opaque d’agences de renseignement, d’ONG financées par des gouvernements, de médias subventionnés, du complexe militaro-industriel et de big tech qui dicte les narratifs politiques intérieurs et extérieurs.

 


 

Le récent scandale à la BBC, révélé par un mémo interne et amplifié par la démission de ses dirigeants Tim Davie et Deborah Turness le 9 novembre 2025, en est un exemple flagrant.

Comme l’a souligné Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, dans son commentaire du 10 novembre 2025 : « La BBC, pour son film ‘Trump : Une seconde chance ?‘, avait monté le discours de Donald Trump de telle manière qu’il semblait que le président américain appelait à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.« 


Ce montage, destiné à influencer l’élection américaine, illustre comment les médias occidentaux fabriquent des « fake news à l’échelle industrielle » pour servir des agendas politiques,

en reliant cela à des cas passés comme Bucha, l’affaire Skripal ou les allégations d’armes chimiques en Syrie à Douma. Zakharova va plus loin en accusant la BBC d’être une « corporation du mal britannique« , où le montage et les commandes politiques transforment le journalisme en propagande impunie.

 

Ce scandale n’est pas isolé ; il révèle une soumission systémique des médias à un état profond qui contrôle les flux d’information pour maintenir le pouvoir. Aux États-Unis, des agences comme la CIA, le DHS et le Département d’État collaborent avec des ONG comme l’Atlantic Council ou le Stanford Internet Observatory pour « débunker » des narratives dissidentes, souvent via des fuites classifiées ou des briefings informels. En Europe, l’Union européenne joue un rôle similaire, imposant des régimes de censure globale sous couvert de régulation numérique. Le résultat ? Une harmonisation forcée des discours, où toute voix critique est étouffée, que ce soit sur la politique intérieure (comme les élections américaines) ou extérieure (comme le conflit en Ukraine).

L’état profond : un réseau invisible de contrôle narratif

L’état profond n’est pas une théorie du complot, mais une réalité documentée : un écosystème où les intérêts des élites gouvernementales, des contractors comme Booz Allen Hamilton et des médias se fondent pour façonner l’opinion publique. Comme l’explique Mike Benz, ancien responsable cyber au Département d’État américain, ce réseau utilise des ONG pour « laver » des narratifs officiels, qui sont ensuite amplifiés par les médias et les plateformes. Par exemple, pendant la guerre en Ukraine, des médias comme le New York Post ont inversé des vidéos de crimes ukrainiens pour les attribuer à la Russie, un cas de « cynisme particulier » selon Maria Zakharova, où les réseaux de désinformation occidentaux blanchissent des criminels de guerre tout en diabolisant l’adversaire.

Sur le plan intérieur, ce contrôle s’exerce lors des élections.

Le montage de la BBC sur Trump visait explicitement à influencer les électeurs américains, en le dépeignant comme un instigateur de violence.

Des publications sur X soulignent comment des comptes pro-Trump ou critiques de l’Ukraine sont ciblés : « Quand des comptes comme @catturd2@DC_Draino, et d’autres commencent à percer le narratif, soudain l’algorithme se resserre comme un nœud coulant. Shadowbans, bans de recherche, throttling, blackouts d’engagement. Ce n’est pas aléatoire. C’est une réponse. Cela sent l’influence de tierces parties, des opérations de suppression au niveau fédéral ou donneurs d’ordres, masquées derrière ‘trust & safety’ (confiance et sécurité). Le mode opératoire est trop chirurgical. Trop opportun. Et toujours visant les truth-tellers (ceux qui disent la vérité), les dissidents et les voix « America First » . Ils ne peuvent pas contrer l’argument, donc ils tuent le signal. Ils ne peuvent pas arrêter la vérité, donc ils étouffent la portée. »

Le shadow banning : la censure invisible au service du narratif

Le shadow banning, cette pratique sournoise où les algorithmes réduisent la visibilité d’un contenu sans notification, est l’outil préféré de l’état profond pour étouffer les voix dissidentes.

Sur Meta (Facebook, Instagram), des exemples abondent : des éditeurs rapportent des shadow bans sur des sujets comme la guerre en Ukraine ou Gaza, où le contenu critique est relégué aux abysses algorithmiques.

Ce mécanisme n’est pas neutre ; il sert à préserver des narratifs officiels. Pendant le conflit ukrainien, des plateformes ont shadow-banné des contenus pro-russes ou neutres, sous pression de gouvernements occidentaux. Trump lui-même a été victime de cela sur Truth Social, avec des rumeurs (démenties) de bans en Ukraine, illustrant comment les big tech alignent leurs algorithmes sur des agendas étrangers. Le résultat ? Une illusion de débat libre, où seul le narratif dominant émerge, renforçant la polarisation et la manipulation.

 


 

Les lois liberticides : DSA, DMA et la lutte fantoche contre la désinformation

Sous le prétexte de combattre la « désinformation », l’UE a imposé des lois comme le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA), qui transforment les plateformes en organes de censure globale. Entrés en vigueur en 2024 et pleinement appliqués en 2025, ces actes obligent les géants du numérique à supprimer du contenu « illégal » ou « préjudiciable » , sous peine d’amendes massives. Mais qu’est-ce qui est « préjudiciable » ? Un rapport du Congrès américain révèle que le DSA cible le « core political speech » (discours dissident), comme labelliser un post « nous devons reprendre notre pays » comme « illegal hate speech » . Le DSA permet des « removal orders » (ordres de retrait) automatisés via des « trusted flaggers » (signaleurs de confiance) – souvent des ONG alignées sur l’état profond – menaçant la liberté d’expression non seulement en Europe, mais mondialement, car les plateformes appliquent ces règles uniformément.

Critiqué comme une « menace pour la liberté d’expression et la foi » , le DSA est vu par des experts comme un outil d’intimidation plutôt qu’une règle impartiale. Le DMA, quant à lui, vise la concurrence, mais renforce le pouvoir des gatekeepers (gardiens), favorisant une harmonisation des contenus qui étouffe la diversité. Des publications sur les réseaux sociaux dénoncent cela comme une « régime de censure globale » , où l’UE censure les Américains via des lois automatisées. Sous couvert de « transparence » et de « sécurité », ces lois conditionnent l’obéissance, transformant les médias en relais d’un narratif unique pro-UE, anti-Russie, anti-Trump.

 


 

Impacts sur la politique intérieure et extérieure

Ce contrôle narratif sape la démocratie. Intérieurement, il influence les élections en shadow-bannant des candidats comme Trump ou en amplifiant des scandales fabriqués, comme celui de la BBC. Extérieurement, il justifie des guerres : les médias occidentaux ont promu des narratifs sur l’Ukraine (Bucha) ou la Syrie (Casques blancs) sans preuves solides, servant les intérêts géopolitiques de l’OTAN. Comme le note une publication sur X, « L’USAID finançait des médias privés pour promouvoir la censure et attaquer les plateformes de liberté d’expression comme Rumble et X. » . L’état profond, via des pipelines d’influence (Réseaux de renseignements → ONG → médias → plateformes), crée un consensus manufacturé, où la dissidence devient « désinformation » .

En conclusion, la soumission des médias à l’état profond n’est pas une dérive ; c’est un système conçu pour perpétuer le pouvoir.

Le shadow banning et les lois comme le DSA/DMA ne luttent pas contre la désinformation, mais contre la vérité qui dérange. Comme l’avertit Maria Zakharova, sans procès ni enquête, ces « fabricants de fake news » s’en tirent avec une « douce réprimande« .

Pour préserver la démocratie, il faut résister : soutenir des plateformes indépendantes, exiger la transparence et rejeter les narratifs imposés. Sinon, nous risquons un monde où la liberté n’est qu’une illusion algorithmique.

 https://multipol360.com/la-soumission-des-medias-a-letat-profond/

 

Le directeur général de la BBC, Tim Davie, ainsi que la PDG de BBC News, Deborah Turness, démissionnent après la polémique autour du montage truqué du discours de Donald Trump.
 
Au moins cela bouge outre Manche, démission des patrons de la BBC après ces énormes fake news sur Donald Trump. Deux questions : 
 
- quand vont-ils êtres jugés ?
- quand est-ce que les patrons de presse français vont également démissionner (LCI, BFM, France TV,...)
 
 

 

novembre 04, 2025

Président Big Brother Macron, vers une expression cadenassée - vers un ministère de la vérité à la française ?

France : vers un chaos orchestré ? Macron, la DOT et le spectre d’une dictature européenne 

En ce début de novembre 2025, la France semble plonger dans un abîme de désarroi politique et social. L’Assemblée nationale est paralysée, figée dans des débats stériles qui ne mènent nulle part, tandis que les Français s’appauvrissent jour après jour, écrasés par une inflation galopante, des taxes omniprésentes et une précarité qui ronge les classes moyennes. La presse, de plus en plus alignée sur les intérêts de Bruxelles et de l’OTAN – ce proxy des États-Unis –, martèle un narratif belliqueux, poussant à une guerre contre la Russie qui semble inévitable aux yeux des élites. Emmanuel Macron, avec sa cote de popularité au plus bas, refuse obstinément de démissionner, préférant aggraver le chaos qu’il a lui-même orchestré. La population est fracturée : d’un côté, les « bobos » et les boomers déconnectés collaborent avec le système ; de l’autre, une masse laborieuse joue l’autruche, une autre adhère par inertie à la doxa dominante, incapable d’analyser les faits ; enfin, les « Éveillés » tentent désespérément d’alerter sur la gravité de l’heure, évoquant un glissement vers une dictature, une guerre mondiale – potentiellement nucléaire – ou les deux à la fois.


Cet article se propose d’explorer ces dynamiques à travers des documents officiels et des analyses critiques, en mettant en lumière comment Emmanuel Macron organise la division pour mieux régner, prépare les corps d’État au chaos, et réactive des mécanismes comme la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT) pour museler l’intérieur pendant que l’OTAN s’attaque à l’extérieur.

Nous examinerons aussi les outils constitutionnels qui donnent une apparence de légitimité à ces manœuvres, tout en servant de base à une gouvernance européenne, prélude à un Nouvel Ordre Mondial (NOM) cher aux mondialistes. L’heure est grave : un plan semble lancé pour écraser la souveraineté française et imposer un contrôle totalitaire. Il est temps de réveiller les consciences avant qu’il ne soit trop tard.

Macron et la stratégie de division : diviser pour mieux régner

Emmanuel Macron n’a pas inventé la maxime machiavélienne « diviser pour mieux régner », mais il l’applique avec une maestria qui frise le cynisme. Depuis son accession au pouvoir en 2017, Macron a systématiquement fracturé la société française, opposant les uns aux autres pour consolider son emprise. Les Gilets Jaunes en 2018 en sont un exemple flagrant : face à une révolte populaire contre les taxes sur les carburants, Macron a qualifié les manifestants de « foule haineuse » tout en accusant les extrêmes de manipulation, divisant ainsi les classes populaires des « élites » urbaines.

Cette stratégie n’est pas fortuite ; elle s’inscrit dans une logique de pouvoir absolu, où le chaos social devient un outil de gouvernance.

Aujourd’hui, avec une Assemblée nationale embourbée dans des querelles partisanes, Emmanuel Macron exploite les divisions pour imposer ses réformes. La presse internationale s’alarme du « chaos politique » en France, qualifiant Macron de « plus isolé que jamais » et confronté à un dilemme insoluble : maintenir le cap au risque d’aggraver la crise. Les divisions sont multiples : entre gauche et droite, entre pro et anti-UE, entre urbains et ruraux. Macron rejette toute responsabilité dans ce chaos, affirmant que « après lui, ce sera le chaos » , une rhétorique qui masque son rôle central dans la déconstruction du bipartisme traditionnel. En dissolvant l’Assemblée en juin 2024, il a accentué les fractures, menant à une configuration a-majoritaire où personne ne peut gouverner sans compromis – sauf lui, qui tire les ficelles depuis l’Élysée.

Cette division n’est pas seulement politique ; elle est sociale et économique. Les Français se paupérisent : l’inflation alimentaire atteint des records, les factures énergétiques explosent, et les inégalités se creusent. Pendant ce temps, Macron pousse à une guerre contre la Russie, aligné sur les intérêts de l’OTAN et de Bruxelles.

La presse « collaborationniste » – un pléonasme de nos jours – amplifie ce narratif, présentant la Russie comme l’ennemi existentiel, alors que les véritables menaces sont internes : narcotrafic, insécurité, et effondrement économique.

Les « Éveillés » voient clair : cette bellicosité sert à détourner l’attention d’un échec domestique, tout en préparant le terrain à une répression accrue.

Préparations au chaos : les corps d’état en alerte

Macron ne se contente pas de diviser ; il prépare activement le chaos. Des documents et déclarations révèlent que l’Élysée a ordonné à tous les corps d’État – militaires, gendarmerie, police, hôpitaux, préfets – de se tenir prêts à des troubles majeurs. Le général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, a averti d’un « choc » imminent dans les trois à quatre ans, invoquant la menace russe. Mais c’est le général Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale, qui a été le plus explicite : lors d’auditions au Sénat, il a évoqué des « agitations » internes en cas d’engagement à l’Est, incluant sabotages et manifestations. Bonneau envisage « sérieusement » un conflit armé en France, préparant la gendarmerie à réprimer l’opposition à une guerre contre la Russie.

Ces préparations ne sont pas anodines. La gendarmerie muscle son arsenal : 800 millions d’euros pour des fusils d’assaut, véhicules blindés Centaure, et systèmes de vision nocturne, déployés pour la première fois lors de grèves nationales en septembre 2025. Les hôpitaux, préfets et police sont aussi mobilisés : des rapports parlementaires parlent de résilience nationale face à des crises cumulées, incluant cyberattaques et émeutes. L’État anticipe un « front intérieur » miroir de la guerre extérieure, où la population, divisée, pourrait se rebeller contre un engagement otanien.

 


 

Cette anticipation de la peur vise à justifier un renforcement sécuritaire face à sa propre population. Comme l’indique un article de France Soir, « avant la guerre, la peur » :

l’État muscle son appareil pour contenir des réactions hostiles, confondant contestation politique et menace nationale.

Macron, en refusant de démissionner malgré une popularité pitoyable, pousse vers ce chaos, aligné sur les intérêts mondiaux qui voient la France comme un pion dans une partie plus grande contre Russie, Venezuela, Chine, Inde et Iran et plus si affinités…

La défense opérationnelle du territoire (DOT) : museler l’intérieur pendant que l’OTAN combat l’extérieur

Au cœur de ces préparations se trouve la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT), un mécanisme militaire réactivé pour réprimer l’intérieur. Historiquement, la DOT émerge des leçons de la Seconde Guerre mondiale, évoluant en 1950 pour contrer les actions subversives du Pacte de Varsovie. Le décret de 1973 en fait une composante clé de la défense militaire, protégeant la liberté d’action du gouvernement et les organes essentiels.

Sous Macron, la DOT est intégrée à l’Organisation Territoriale Interarmées de Défense (OTIAD), qui coordonne les forces pour des missions internes.

Le général Bonneau l’a liée explicitement à un engagement à l’Est : la gendarmerie, pilier de la DOT, anticipe des oppositions internes, protégeant le territoire pendant que les armées combattent à l’extérieur. Cela crée un étau : l’OTAN muselle l’extérieur (contre la Russie), tandis que la DOT réprime l’intérieur.

Les documents officiels sont alarmants. La DOT protège plus de 8.000 points essentiels, priorisant les installations nucléaires et infrastructures vitales. En cas d’activation, les officiers généraux de zone assument le commandement interarmes, pouvant transférer l’ordre public aux militaires. Historiquement, elle s’inspire de la Garde nationale, utilisée pour réprimer des insurrections. Aujourd’hui, avec des opérations comme Sentinelle et Vigipirate, elle glisse vers un contrôle permanent, prêt à écraser toute dissidence.

Le peuple est pris en tenaille : d’un côté, l’OTAN pousse à la guerre nucléaire ; de l’autre, la DOT réprime les « agitations ». C’est un plan pour imposer une dictature intérieure sous couvert de défense nationale.

Outils constitutionnels : une apparence de légalité pour un pouvoir absolu

Pour légitimer ce chaos, Macron s’appuie sur des articles constitutionnels qui, bien qu’hérités de de Gaulle, sont détournés. Contrairement au Général, qui démissionna en 1969 pour un référendum perdu, Macron abuse de ces outils pour contourner le Parlement.

L’article 16, qualifié de « dictature temporaire », permet au président d’accaparer les pouvoirs en cas de péril imminent. Utilisé une fois en 1961, il inquiète aujourd’hui : avec une Assemblée bloquée, Macron pourrait l’invoquer pour imposer ses réformes.

L’article 45 contribue à l’« impuissance organisée » , limitant les amendements parlementaires via la jurisprudence du Conseil constitutionnel, favorisant l’exécutif. L’article 47 permet de passer les budgets par ordonnance si le Parlement dépasse les délais, évitant un débat complet.

L’article 49-3 est l’arme favorite de Macron : utilisé 25 fois depuis 2020, il force l’adoption sans vote, provoquant des crises comme les retraites en 2023. Critiqué comme anti-démocratique, il expose l’isolement de Macron. Les ordonnances (art. 38) bypassent aussi le Parlement, comme pour le code du travail.

Ces outils donnent une légitimité factice à un pouvoir absolu, loin de l’esprit gaullien.

Vers une gouvernance européenne et mondiale : le plan des mondialistes

Derrière ce chaos, un plan plus vaste : imposer une gouvernance européenne, base d’un nouvel ordre mondial. Macron, aligné sur Bruxelles et l’OTAN, pousse à une guerre qui servira de prétexte à l’intégration forcée. La DOT et les préparations sécuritaires écraseront les résistances nationales, pendant que l’UE impose ses diktats.

Les mondialistes rêvent d’un super-État : après la Russie, le Venezuela, la Chine, l’Inde et l’Iran seront visés. La France, paupérisée et divisée, deviendra un laboratoire de ce contrôle total, mêlant dictature intérieure et guerre globale.

L’heure est grave, réveillez-vous !

La France est au bord du précipice. Macron orchestre un chaos pour imposer une dictature via la DOT et les outils constitutionnels, aligné sur un agenda mondialiste. Le peuple, pris en étau, doit s’éveiller : refusez la guerre, rejetez la division, sauvez la souveraineté ! L’avenir dépend de nous.

https://multipol360.com/france-vers-un-chaos-orchestre-macron-la-dot-et-le-spectre-dune-dictature-europeenne/ 

 


Macron s’attaque une fois de plus aux réseaux sociaux 

Dans un contexte de défiance croissante envers les institutions, le président français Emmanuel Macron multiplie les initiatives visant à réguler les contenus en ligne, suscitant des inquiétudes quant à leur impact sur la liberté d’expression. Des discours récents aux lois passées, un fil rouge se dessine : une volonté de contrôler l’espace informationnel, souvent au nom de la lutte contre la désinformation ou la haine. Cet article examine ces mesures, leurs antécédents et les critiques qu’elles soulèvent, en s’appuyant sur des analyses et des témoignages issus de sources variées.

Les déclarations récentes : une charge contre les réseaux sociaux

Le 29 octobre 2025, lors d’un discours à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé les réseaux sociaux comme des vecteurs de désinformation et d’extrémisme.

Il a qualifié X (anciennement Twitter) de plateforme « dominée par des contenus d’extrême droite » en raison de l’influence de son propriétaire, Elon Musk, décrit comme participant à un « mouvement réactionnaire international » . TikTok, de son côté, est accusé de favoriser une « excitation maximale » pour maximiser les revenus publicitaires, au détriment du débat démocratique. Le président a plaidé pour un « agenda de protection et de régulation beaucoup plus fort en Europe » , visant à « reprendre le contrôle » de l’espace démocratique face aux ingérences étrangères, notamment russes.

Ces propos s’inscrivent dans une continuité. En septembre 2025, Macron avait déjà averti que les algorithmes des réseaux sociaux « tuent la démocratie » en privilégiant l’émotion sur la raison. Il propose d’interdire les comptes anonymes et de rendre les plateformes responsables des contenus publiés, sous peine d’amendes sévères. Selon lui, plus de 40 % des jeunes s’informent via ces plateformes, les exposant à des risques de manipulation.

Un historique de mesures restrictives : de la loi AVIA au DSA

Cette posture n’est pas nouvelle. Dès 2020, la loi Avia, soutenue par le gouvernement Macron, visait à combattre les contenus haineux en ligne en imposant aux plateformes de retirer les signalements dans les 24 heures, sans intervention judiciaire. Bien que partiellement censurée par le Conseil constitutionnel pour atteinte disproportionnée à la liberté d’expression, elle illustre une tendance à la censure extrajudiciaire. La loi a été promulguée le 24 juin 2020, malgré les critiques de défenseurs des droits numériques comme La Quadrature du Net, qui y voyaient « cinq ans de surveillance et de censure » sous Macron.

Aujourd’hui, ces efforts se prolongent au niveau européen via le Digital Services Act (DSA), entré en vigueur en 2024, qui permet des sanctions jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial pour « risques systémiques » comme la désinformation. Couplé au règlement eIDAS sur les identités numériques, il pourrait mettre fin à l’anonymat en ligne, une mesure défendue par Macron depuis 2022 pour lutter contre la haine. En juin 2025, il a même proposé d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, exerçant une pression sur Bruxelles pour renforcer l’application du DSA.

Des rapports comme celui de Freedom House notent une légère amélioration de la liberté en ligne en France, mais mettent en garde contre ces tentatives de régulation qui pourraient mener à une censure accrue.

L’affaire Brigitte Macron : un exemple de répression sélective ?

Un cas emblématique de ces tensions est le procès pour cyberharcèlement intenté par Brigitte Macron contre dix personnes accusées de propager des rumeurs transphobes la concernant. Débuté le 29 octobre 2025, il met en lumière le débat sur les limites de la liberté d’expression. Les avocats de la Première dame ont réclamé 15.000 euros de dommages, arguant que « la liberté d’expression n’est pas sans limites » . Les défendeurs, âgés de 41 à 60 ans, invoquent le droit à l’humour et à la satire, tandis que des observateurs comme Euronews soulignent comment ce dossier ouvre un débat sur la liberté d’expression en France.

Ces rumeurs, persistantes depuis quatre ans, ont été amplifiées par des figures comme l’influenceuse américaine Candace Owens, qui fait l’objet d’une plainte séparée. La fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, a témoigné que ces allégations ont « détérioré » la qualité de vie de sa mère. Critiques et médias alternatifs y voient une utilisation sélective de la justice pour museler les voix dissidentes, comparant cela à des batailles judiciaires aux États-Unis sur la liberté d’expression.

L’épouvantail de l’ « extrême droite » : un label discréditant ?

Les discours de Macron ciblent souvent ce qu’il qualifie d’ « extrême droite », un terme perçu par nombre de Français comme un outil de discrédit employé par les médias mainstream – détenus à 90 % par des milliardaires et subventionnés. Ce label englobe des formations comme le Rassemblement National ou Reconquête, situées à droite des Républicains, un parti décrit aujourd’hui comme corrompu et déconnecté des Français, représentant principalement les « boomers » et les « bobos » collaborationnistes. Des analyses soulignent que cette appellation sert à marginaliser des débats sur l’immigration, la souveraineté et l’identité, thèmes populaires mais évités par les élites.

Amnesty International et d’autres organisations internationales expriment des préoccupations sur le bilan français en matière de liberté d’expression, notant des restrictions sous couvert de sécurité. À l’étranger, des médias comme The Spectator accusent Macron de « déclarer la guerre à la liberté d’expression » , prédisant une surveillance généralisée.

Implications et perspectives

Ces mesures pourraient mener à une « bureaucratisation de la pensée » , où le débat ne survit que sous licence, selon des critiques. Avec le DSA et eIDAS, l’Europe risque d’imposer un modèle de modération qui influence même au-delà de ses frontières.

Alors que la cote de popularité de Macron avoisine les 11 %, ces initiatives sont vues par beaucoup comme une réponse à la perte de contrôle narratif, plutôt qu’une défense sincère de la démocratie.

En conclusion, si la régulation des réseaux sociaux répond à des défis réels, les approches d’Emmanuel Macron soulèvent des questions légitimes sur l’équilibre entre protection et liberté. Un débat inclusif, impliquant société civile et experts indépendants, semble essentiel pour éviter une polarisation accrue.

https://multipol360.com/macron-sattaque-une-fois-de-plus-aux-reseaux-sociaux/ 

 


 

Emmanuel Macron : un chef d’État défaillant qui abandonne la barre et salit l’image de la France 

Dans un contexte politique déjà tendu en France, avec une cote de popularité en berne et des crises multiples à l’horizon,

Emmanuel Macron a récemment confié à des proches une phrase qui résonne comme un aveu d’échec : « Sur la politique nationale, je lâche le manche ».

Rapportée par Le Parisien le 3 novembre 2025, cette déclaration marque un tournant dans la présidence de celui qui, élu en 2017 sur une promesse de renouveau, semble désormais se désengager des affaires intérieures du pays. Mais au-delà de cette récente sortie, c’est un schéma récurrent qui interroge : un apparent dégoût pour la France et ses citoyens, exprimé à travers des petites phrases assassines qui minent la légitimité d’un chef d’État.

Un dégoût affiché pour la culture française

Dès sa campagne présidentielle en 2017, Emmanuel Macron n’a pas hésité à remettre en question l’essence même de l’identité nationale. Dans un discours qui a fait scandale, il a déclaré : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France et elle est diverse ».  Cette affirmation, souvent citée comme un exemple de son cosmopolitisme exacerbé, a été interprétée par beaucoup comme un mépris pour l’héritage culturel français, de Molière à Camus, en passant par la gastronomie et les traditions régionales. Plutôt que de célébrer une culture unificatrice, Macron la dissout dans un multiculturalisme abstrait, comme s’il éprouvait une forme de dégoût pour ce qui fait l’âme de la nation. Cette phrase n’était pas une gaffe isolée, mais un reflet d’une vision où la France n’est qu’un puzzle parmi d’autres dans un ensemble européen plus vaste.

Une obsession pour l’Europe au détriment de la France

Emmanuel Macron parle abondamment d’Europe, mais rarement de la France en tant que telle. Ses discours emblématiques, comme celui de la Sorbonne en 2017 où il appelait à une « initiative pour l’Europe » souveraine, unie et démocratique, ou plus récemment en 2024 où il avertissait que « l’Europe peut mourir » sans un nouveau paradigme, démontrent une priorisation claire. Il évoque une Europe qui ne peut plus compter sur les États-Unis pour sa sécurité, mais où est la France dans tout cela ? Critiques et observateurs notent que ses interventions internationales relèguent souvent les enjeux nationaux au second plan, comme si la France n’était qu’un moyen au service d’une ambition européenne.

Ce déséquilibre nourrit le sentiment que le président est déconnecté de son propre pays, préférant les sommets bruxellois aux réalités hexagonales.

Les petites phrases assassines : un mépris récurrent pour les Français

Au fil des ans, Emmanuel Macron a accumulé un florilège de déclarations qui, loin d’unir, divisent et blessent. Ces « petites phrases assassines » contre les Français révèlent un président qui semble parfois voir ses concitoyens comme des obstacles plutôt que des alliés. En voici quelques-unes emblématiques :

  • « Des Gaulois réfractaires au changement » : Lors d’un voyage au Danemark en 2018, Macron a comparé les Français à des « Gaulois » résistants au progrès, les opposant aux « Luthériens » danois plus adaptables.  Une insulte à l’esprit français, perçu comme archaïque.
  • « Je traverse la rue, je vous trouve du travail » : En 2018, face à un jeune horticulteur au chômage, cette réplique a été vue comme une moquerie envers les difficultés des classes populaires.
  • « Des gens qui ne sont rien » : En 2017, inaugurant une start-up, il a décrit les gares comme des lieux où l’on croise « les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ».  Un mépris social flagrant.
  • « Le pognon de dingue » : En 2018, critiquant les aides sociales, il a déclaré que « on met un pognon de dingue dans les minima sociaux » sans résultats.
  • « Les illettrés » : En 2014, alors ministre, il a parlé des employées d’un abattoir comme « beaucoup d’illettrées ».
  • Plus récemment, « emmerder les non-vaccinés » en 2022, ou des allusions à des Français « complètement cons ».

Ces sorties, souvent qualifiées à tort de maladresses, forment un ensemble cohérent de dédain qui érode la confiance. Elles ne sont pas anodines : elles alimentent le ressentiment et contribuent à la désaffection populaire, comme en témoigne sa faible popularité actuelle (11% de satisfaits).


Un président qui ne peut plus diriger après de telles déclarations

Comment un président de la République peut-il encore prétendre diriger un pays qu’il semble si souvent dénigrer ? En avouant « lâcher le manche » sur la politique nationale, Macron admet implicitement son échec à connecter avec les Français.

Un chef d’État se doit d’incarner l’unité nationale, de défendre l’identité et les intérêts de son peuple.

Lorsque les phrases assassines s’accumulent, la légitimité s’effrite. Comme l’ont noté des ministres cités dans Le Parisien, « pour nous, c’est mieux qu’il se taise ».  À partir du moment où un leader exprime un tel désengagement, il perd l’autorité morale nécessaire pour gouverner. La France mérite un président qui croit en elle, pas un qui la relègue au second plan.

Une première dans l’histoire de l’occident ?

Certes, l’histoire occidentale n’est pas exempte de leaders critiques envers leur peuple – pensons à Charles de Gaulle qualifiant les Français de « veaux » en 1940, alors qu’il était en exil et que les Français se résignaient à accepter le pouvoir de Vichy et avant d’accéder au pouvoir présidentiel, ou à des présidents américains comme Richard Nixon, impliqués dans des scandales qui ont miné la confiance publique.
Cependant, l’intensité et la récurrence des attaques de Macron contre l’identité française, combinées à son désengagement récent, marquent peut-être une première : un président qui dénigre autant son propre pays tout en restant au pouvoir. Dans un Occident où les leaders sont censés promouvoir le patriotisme, cette posture apparaît comme une anomalie historique, risquant de fragiliser non seulement la France, mais l’idée même de nation souveraine.
 
 

 
En conclusion, les déclarations d’Emmanuel Macron ne sont pas de simples lapsus ; elles révèlent une vision qui privilégie l’Europe abstraite au détriment d’une France concrète et fière. Il est temps pour les Français de réfléchir à ce que signifie un leadership véritable, loin des phrases qui blessent et des manches lâchés.
 
 


Macron : vers un ministère de la vérité à la française ?

Dans une démocratie qui se targue d’être l’une des plus anciennes du monde, l’idée même d’un État labellisant la « vérité » des médias devrait faire bondir les consciences. Pourtant, Emmanuel Macron, président de la République française depuis 2017, semble obsédé par l’envie de museler les voix qui osent défier son récit officiel.

Son dernier projet en date – un « label de l’information » censé distinguer les sites « fiables » des autres, sous couvert de lutte contre la désinformation – n’est que la pointe de l’iceberg d’une dérive liberticide qui menace les fondements mêmes de la liberté d’expression.

Et ce, alors que la grande majorité des médias mainstream, déjà alignés sur la ligne macronienne, continuent de relayer sans sourciller les discours du pouvoir. Ce TOC compulsif à vouloir contrôler l’information n’est pas seulement un caprice présidentiel : il évoque les pires heures de l’histoire, où la propagande d’État étouffait toute dissidence au nom d’une « vérité » imposée.

Une presse mainstream acquise : l’illusion du pluralisme

Pour comprendre l’absurdité de cette croisade macronienne, il suffit de jeter un œil à la carte de la concentration des médias en France. Une infographie éloquente, publiée par Le Monde diplomatique en 2017 et mise à jour en avril 2025, révèle un paysage médiatique dominé par une poignée de milliardaires et de groupes industriels. Vincent Bolloré, via Vivendi, contrôle CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche. Bernard Arnault (LVMH) règne sur Les Échos et Le Parisien, tandis que Patrick Drahi (Altice) pilote Libération et BFM TV. Sans oublier Xavier Niel Le Monde ou les héritiers Bouygues TF1. Ces magnats, souvent proches des cercles du pouvoir, dictent l’agenda informationnel du pays.


Or, malgré cette diversité apparente, la ligne éditoriale dominante penche invariablement vers un centrisme pro-européen, pro-atlantiste et pro-Macron.

Pendant la crise du Covid-19, ces médias ont relayé sans filtre les injonctions gouvernementales : confinements stricts, passe sanitaire, vaccins présentés comme une panacée absolue. Les rares voix critiques – médecins dissidents, économistes alertant sur les coûts sociétaux – étaient reléguées au rang de « complotistes« . En 2025, face à la guerre en Ukraine, c’est la même tambour-major : les discours belliqueux de Macron, évoquant une « confrontation » avec la Russie, sont amplifiés sans nuance, tandis que les appels à la diplomatie ou les analyses sur les risques d’escalade sont marginalisés.

Cette acquisition des médias par le pouvoir n’est pas un accident. Elle s’inscrit dans une stratégie de « soft power » où les subventions publiques (près de 1,2 milliard d’euros annuels pour la presse en 2024) et les nominations aux conseils d’administration (comme celles au CSA, rebaptisé Arcom) assurent une allégeance tacite. Pourquoi, alors, Macron veut-il un label pour « certifier » ces organes déjà dociles ? Parce que le vrai danger, pour lui, n’est pas dans les rédactions parisiennes, mais sur les réseaux sociaux et les médias alternatifs, où fleurissent les opinions non filtrées. X (ex-Twitter), sous Elon Musk, ou des médias comme le nôtre, Tocsin, TV Libertés, etc, échappent à ce carcan. Le label n’est pas une protection : c’est une arme pour les discréditer.

Le label : une arnaque aux fact-checkers en solde

 

Sous le vernis technique, ce projet de labellisation pue l’arnaque. Emmanuel Macron l’a évoqué le 19 novembre 2025, lors d’un débat avec des lecteurs de La Voix du Nord à Arras : « On va tout faire pour que soit mis en place un label, porté par des professionnels des médias, pour distinguer les réseaux et les sites qui font de l’argent avec de la pub personnalisée et les réseaux et sites d’information. » Accompagné d’un « référé judiciaire » pour bloquer en 48 heures les « fausses informations » , cela sonne comme une recette pour une censure administrative. L’État ne déciderait pas directement – oh non ! – mais déléguerait à une instance « professionnelle » , inspirée de la Journalism Trust Initiative de Reporters sans frontières (RSF).

Problème : qui définit ces « professionnels » ? Et qui finance RSF, souvent accusée de biais atlantistes ?

Pire, ce label s’appuierait sur le fact-checking, ce mirage moderne de la « vérité » objective. Mais qui sont ces fact-checkers ? Des rubriques internes aux grands médias : Les Décodeurs du Monde, CheckNews de Libération, AFP Factuel. Or, ces mêmes médias appartiennent aux oligarques cités plus haut, alignés sur le pouvoir. C’est le serpent qui se mord la queue : les gardiens de la vérité sont les premiers à la distordre. Pendant le Covid, Le Monde a fact-checké comme « faux » les doutes sur l’efficacité des masques en extérieur, relayant la doxa gouvernementale, avant de se contredire. En Ukraine, BFM TV dénonce comme « désinformation » toute mention des crimes ukrainiens, tout en maximisant les bombardements russes sur des civils.

Cette collusion est une arnaque flagrante. Les fact-checkers, financés par des fondations comme celle de Bill Gates (pour Le Monde, des millions de dollars en 2020-2023), ou par l’État via des partenariats avec l’Arcom, ne contrôlent pas : ils protègent. Une étude de l’INA en 2019 soulignait déjà que le fact-checking amplifiait les fake news par l’effet Streisand, tout en ignorant les biais des médias mainstream. En 2025, avec l’IA et les algorithmes, ce label deviendrait un outil de shadow banning : les sites non labellisés disparaîtraient des recherches Google ou des fils X. Résultat ? Une « vérité » monolithique, imposée par ceux qui en ont les moyens.

Comme l’écrivait George Orwell dans 1984, « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »

Macron, en fact-checkant ses propres mensonges (sur les retraites, l’inflation, l’Ukraine), n’est pas un sauveur : il est le premier menteur.

Parallèle historique : du ministère de la propagande de Goebbels à la « guerre hybride » de Macron

Ce glissement vers un contrôle étatique de l’information n’est pas anodin : il évoque les heures les plus sombres. En 1933, Joseph Goebbels, ministre nazi de la Propagande, instaure le Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda, chargé de « diriger » les médias pour « éclairer » le peuple : Journaux, radios, films : tout est labellisé « fiable » si aligné sur le Führer. Les voix dissonantes ? Censurées, voire pire. Goebbels justifiait cela par la « menace bolchévique« , une « guerre hybride » contre l’ordre nazi – cyber-attaques d’alors : pamphlets et rumeurs.

Macron reprend le même manuel de propagande que Goebbels, en l’adaptant à notre époque. Pas de camps, mais une « confrontation » avec la Russie, déclarée le 1er octobre 2025 au sommet de Copenhague : « La Russie est un acteur agressif dans notre espace informationnel, cyber, et elle a lancé une guerre d’agression en Ukraine. » Depuis le Covid – cette « guerre sanitaire » où il confina la France en mars 2020, invoquant des « modèles apocalyptiques » contredits par la suite –, Macron enchaîne les urgences. En 2022, il dramatise l’invasion russe pour justifier des sanctions énergétiques ruineuses. En 2025, il parle de « menace nucléaire » et de « provocations aériennes » pour légitimer un budget défense explosé (2,5% du PIB). Le chef d’état-major, général Fabien Mandon, enfonce le clou le 18 novembre : « Accepter de perdre ses enfants pour protéger ce que l’on est. » Polémique assurée : LFI et RN crient au « va-t-en-guerre« .

Mais Macron n’est pas en guerre totale, comme Goebbels en 1939-1945. Sa « guerre » est perpétuelle et asymétrique : Covid hier (passe vaccinal, censure des anti-vax), Russie demain (envoi de 100 Rafale à Kiev, provocations en Baltique). Et après ? Le climat, l’immigration ? Chaque crise est un prétexte pour étouffer les dissonants. Hervé Morin, ex-ministre des Armées, accusait déjà en mars 2025 : « Macron dramatise pour occulter les sujets qui fâchent. » La liberté de la presse ? Sacrifiée sur l’autel de la « sécurité » . Comme Goebbels, qui fermait les journaux juifs au nom de la « pureté » , Macron labellise pour « protéger la démocratie » – code pour : taire les critiques.

Le silence complice de l’opposition : un danger pour la démocratie

Face à cette offensive, où est l’opposition ? Son silence – ou son inefficacité – est assourdissant, et il pèse comme une menace sur la Ve République. La France insoumise (LFI) a déposé deux motions de destitution en 2025 : une en octobre, jugée irrecevable par le Bureau de l’Assemblée (5 pour, 10 contre, 5 abstentions RN) ; l’autre en septembre, bloquée par les abstentions du Rassemblement national (RN). Jean-Luc Mélenchon tonne : « Macron doit partir ! » Mais sans majorité des deux tiers au Congrès (article 68), c’est du vent. Le RN de Marine Le Pen et Jordan Bardella pétitionne contre le label – « tentation autoritaire » –, mais refuse la motion de censure contre Lecornu en octobre, sauvant le gouvernement. Pourquoi ? Calcul électoral : Le Pen attend 2027, Bardella mise sur l’usure de Macron.

 


 

À droite, Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau lancent une pétition : « Oui à la liberté, non à la labellisation ! » David Lisnard, maire de Cannes, dénonce une « dérive liberticide particulièrement grave » . Éric Ciotti va plus loin : « Scandale d’État ! » Mais pas de front uni pour la destitution. Le PS, divisé, oscille entre soutien discret à Macron et critiques timides. Résultat : 70% des Français veulent sa démission (sondage ODOXA), mais rien ne bouge.

Ce silence complice – abstentions RN, irrecevabilités techniques – protège Macron, qui survit grâce à cette inertie.

Ce n’est pas seulement de la lâcheté : c’est un danger mortel pour la démocratie. En tolérant ce label, l’opposition légitime un précédent : demain, c’est elle qui sera labellisée « désinformation » . Comme en 1940, où les républicains se sont tus face à Vichy, ce mutisme risque de livrer la France à un exécutif absolu. 70% des Français craignent une « censure d’État » . L’opposition doit se réveiller : destitution ou pas, boycotter ce projet orwellien.

Réveiller la France Avant l’Ère du Miniver

Emmanuel Macron n’est pas encore Goebbels, et la France n’est pas l’Allemagne de 1933. Mais son TOC à vouloir un « ministère de la vérité » – ce label qui trie, certifie et censure – nous y rapproche dangereusement.

Avec une presse acquise, des fact-checkers complices, et une opposition muette, la liberté d’expression agonise.

Le Covid nous a appris la résignation ; la lubie sur la Russie nous prépare à la peur. Demain, quoi ? Une guerre climatique ?

Il est temps de résister. Pas par des pétitions symboliques, mais par un sursaut citoyen : pétitions massives, manifestations citoyennes, pression sur les parlementaires. La démocratie n’est pas un label : elle est un combat. Si Macron gagne cette bataille, 1984 ne sera plus un roman, mais notre réalité. Et là, plus de Winston Smith pour se rebeller : seulement des écrans labellisés « fiables » , diffusant la novlangue macronienne.

https://multipol360.com/macron-vers-un-ministere-de-la-verite-a-la-francaise/

 

 

 

 

 

 

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