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octobre 24, 2025

L'écosystème aurifère chinois envers la dédollarisation !

La Chine révolutionne le marché de l’or, un défi au système monétaire occidental ?

Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes et de dédollarisation accélérée, la Chine émerge comme un acteur majeur sur le marché de l’or. Récemment, Pékin a annoncé une série d’initiatives ambitieuses visant à renforcer son infrastructure aurifère, incluant l’expansion de coffres à Hong Kong, la mise en place d’un système central de compensation et la création d’un « pont doré » pour les pays BRICS.

 


 

Ces mesures ne se limitent pas à l’accumulation d’or ; elles visent à contrôler son stockage, son échange et même sa cotation, challengeant directement la dominance occidentale sur ce métal précieux.

Ce mouvement s’inscrit dans une stratégie plus large de dédollarisation, où l’or physique redevient un actif central, potentiellement menant à un « reset monétaire » qui pourrait impacter les détenteurs de dollars à travers le monde.

Les nouvelles initiatives chinoises : construire un écosystème aurifère indépendant

En septembre 2025, la Chine a dévoilé des politiques massives pour étendre ses capacités de stockage d’or, notamment via la Shanghai Gold Exchange (SGE). Hong Kong, en partenariat avec Pékin, vise à atteindre une capacité de 2.000 tonnes dans ses coffres offshore, attirant les réserves souveraines étrangères pour des échanges en yuan. Ce n’est pas seulement une question de quantité : la Chine met en place un système de compensation (clearing) basé sur l’or physique et le yuan, permettant des transactions sécurisées sans dépendance au dollar. Des mécanismes comme les repo (prêts garantis par or) remplacent progressivement les Treasuries américains comme collatéral dans le commerce international.

Au cœur de ces efforts se trouve le « pont doré » pour les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, et membres étendus). Ce concept métaphorique désigne un réseau d’infrastructures reliant ces nations via l’or comme actif de règlement, facilitant le commerce sans recourir au système SWIFT dominé par l’Occident. Les BRICS+ accumulent déjà plus de 6.000 tonnes d’or, représentant environ 20-21% des réserves mondiales des banques centrales, et explorent des systèmes de paiement adossés à l’or pour contourner les sanctions. Cela inclut des vaults décentralisés à Hong Kong, Moscou ou même en Arabie saoudite, audités collectivement pour renforcer la confiance mutuelle.

Traditionnellement, le prix de l’or est influencé par des marchés occidentaux comme la COMEX à New York et la LBMA à Londres, souvent accusés de manipulations via des contrats « papier-or » . La Chine, en promouvant des échanges basés sur l’or physique conforme à Basel III, pourrait faire basculer ce rapport de force, influençant les cotations globales et stabilisant le yuan.

Les défis historiques de la récupération d’or : leçons des États-Unis et du Royaume-Uni

Ces initiatives chinoises gagnent en attractivité face aux difficultés rencontrées par les nations tentant de rapatrier leur or « confié » à des puissances occidentales.

Historiquement, les États-Unis et le Royaume-Uni ont servi de gardiens pour les réserves aurifères mondiales, mais les tentatives de récupération ont souvent révélé des tensions géopolitiques et des risques de confiscation.

 

Un exemple emblématique est celui de la France sous Charles de Gaulle dans les années 1960. Inquiet de la surévaluation du dollar et de l’inflation américaine, de Gaulle lança l’opération secrète « Vide-Gousset », rapatriant discrètement 3.313 tonnes d’or des coffres-forts de la Federal Reserve aux États-Unis entre 1960 et 1967 (Il fallut 44 traversées en bateau et 129 vols pour ramener plus de trois mille tonnes d’or à la Banque de France à Paris). Cette action, motivée par des doutes sur la convertibilité du dollar en or promise par les accords de Bretton Woods, contribua à la pression sur les réserves américaines. En réponse, le président Richard Nixon annonça le « Nixon Shock » le 15 août 1971, suspendant unilatéralement la convertibilité du dollar en or pour freiner les sorties massives d’or et préserver les réserves américaines. Ce choc marqua la fin du système de Bretton Woods et le début de l’ère des monnaies fiat, où le dollar repose sur la confiance plutôt que sur l’or.

 


 

Plus récemment, le Venezuela illustre les risques contemporains liés aux sanctions.

Depuis 2019, environ 31 tonnes d’or vénézuélien, évaluées à plus de 1,2 milliard de livres sterling, restent bloquées dans les coffres de la Banque d’Angleterre.

Le blocage découle de la reconnaissance par le Royaume-Uni de Juan Guaidó comme leader intérimaire plutôt que Nicolás Maduro, déclenchant un litige judiciaire prolongé. Malgré des demandes répétées de Caracas pour rapatrier l’or afin de financer des besoins humanitaires, les sanctions britanniques, américaines et européennes – renforcées en janvier 2025 contre des individus liés au régime Maduro – ont maintenu le gel des actifs. Ce cas met en lumière comment les outils géopolitiques comme les sanctions peuvent transformer des dépôts « sécurisés » en otages diplomatiques.

Ces épisodes – du rapatriement français aux blocages vénézuéliens – soulignent les vulnérabilités des nations dépendantes des coffres-forts occidentaux, particulièrement en période de conflits ou de sanctions. Un parallèle peut être tracé avec la garantie des dépôts bancaires en France, limitée à 100.000 € par déposant et par établissement via le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), censé protèger les épargnants contre les faillites bancaires mais qui pourrait s’avérer insuffisant en cas de crise systémique majeure, exposant les citoyens à des risques similaires de perte d’accès ou de valeur en temps de tensions géopolitiques ou économiques.

Des pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas ont également rapatrié une partie de leur or des USA dans les années 2010, citant des préoccupations similaires sur la sécurité et la souveraineté.


 

Implications pour les BRICS et l’ordre monétaire mondial

Face à ces défis, les pays BRICS se tournent vers la Chine pour un système alternatif plus neutre et résistant aux sanctions. Les coffres chinois offrent une option décentralisée, avec des audits partagés et des settlements en or physique, réduisant les risques de confiscation comme vu avec les actifs russes gelés en 2022.

Cela pourrait accélérer la bifurcation du système financier : un bloc occidental centré sur le dollar et les dettes, face à un bloc oriental ancré sur l’or et le yuan.

Les banques centrales émergentes achètent de l’or à des niveaux records en 2025, diversifiant leurs réserves pour hedge (barrière) contre l’inflation et la dévaluation du dollar. Si ces initiatives réussissent, elles pourraient élever le prix de l’or – déjà en rallye historique – et affaiblir la suprématie du dollar, impactant les comptes courants, retraites et investissements globaux.

 


 

Vers un reset monétaire ?

Les actions de la Chine signalent un tournant potentiel dans l’ordre monétaire mondial, où l’or redevient un pilier de stabilité face aux incertitudes fiat. En offrant une alternative aux coffres-forts occidentaux, Pékin non seulement défie l’hégémonie du dollar mais répond aussi aux leçons amères de l’histoire, comme celles de De Gaulle et du Venezuela. Alors que les BRICS avancent, le monde observe : ce « pont doré » mènera-t-il à une coopération multipolaire ou à une nouvelle guerre froide économique ?

https://multipol360.com/la-chine-revolutionne-le-marche-de-lor-un-defi-au-systeme-monetaire-occidental/

 


 

octobre 23, 2025

Cambriolage du Louvre !!

À vrai dire je suis très étonné de ce qui se passe avec ces vols prestigieux notamment dans les musées de l’État.
Au sein par exemple de musées privés voire même de grandes propriétés privées des œuvres d’art de toutes sortes exposées existent ; cependant elles sont pour la plupart des copies, les œuvres originales étant en coffre-fort voire souvent en banque au sein de coffre personnalisé.
Comment se fait-il qu’un musée comme le Louvre par sécurité nonobstant l’économie effectuée , de ne pas mettre d’excellentes œuvres copiées à la vue du public ? 
 
Préparatif de Noël au Louvre
 
D autant qu’au Louvre au sein de ses sous-sol ils ont des structures sécurisées existantes
Cela ferait travailler par ailleurs des spécialistes de l’art des conservateurs déjà existants et rétribués.
Bien entendu il faut une moindre réflexion de nos fonctionnaires, pas aisée !
Par ailleurs qu’ils nous disent pas qu’ils ne soient pas capables de copie. Pour faire bien ils ont bien imité la grande statue de Voltaire à une époque sachant que l’original était au musée de l’Ermitage à St Petersbourg Russie, dit en urss Leningrad.
Aussi pourrions-nous supposer que si l’état aurait prévu des mesures d’assurance, une estimation de remboursement serait ? Perte des joyaux malgré tout, d’une culture… Mais allez savoir s’il n’y a pas magouille entre états ou mandataires privés, in fine rembourser une ubuesque dette 💸 ? 😂
Tout est tellement envisageable dans cette fourberie politique.
 
 
 
Terrifiante notre sécurité au Louvre
Un cambriolage et non un braquage, encore un souci de vocabulaire !
Le musée du Louvre a été braqué ce dimanche matin à l’ouverture, par plusieurs individus qui ont réussi à s’échapper avec des bijoux, a annoncé la ministre de la Culture Rachida Dati. Le site est fermé pour la journée.
Selon les informations du journal Le Parisien, les malfaiteurs ont accédé au bâtiment côté quais de Seine, où se déroulent des travaux, en empruntant un monte-charge qui mène directement à la salle visée.
Après avoir brisé des vitres, deux hommes auraient pénétré à l’intérieur, alors qu’un troisième restait posté dehors. Les voleurs se seraient alors emparés de neuf pièces de la collection de bijoux de Napoléon et de l’impératrice : collier, broche, diadème…
1354 diamants et 56 émeraudes
 

 
𝙈𝙤𝙣 𝙩𝙚𝙭𝙩𝙚 𝙚𝙣 𝙘𝙚 𝙙𝙞𝙢𝙖𝙣𝙘𝙝𝙚, 𝙙𝙚́𝙙𝙞𝙚́ 𝙖𝙪 𝙢𝙪𝙨𝙚́𝙚 𝙙𝙪 𝙇𝙤𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙙𝙪𝙧𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚́𝙥𝙧𝙤𝙪𝙫𝙚́ - 𝐩𝐚𝐫 𝐌. Khaled Hizem :
Pour tout amoureux des arts, dans leur diversité et universalité, le Louvre compte parmi leurs plus grands foyers, étant le musée le plus visité au monde, suscitant une vive admiration pour ses fascinantes collections.
En ce 19 octobre 2025, cet auguste musée vient d'être durement éprouvé, car il fut, ce matin, victime d'un cambriolage spectaculaire et fracassant, qui toucha, malheureusement, l'un de ses précieux ensembles : les joyaux de la couronne de France, qui sont exposés, depuis des lustres, dans la magnifique galerie d'Apollon.
Celle-ci est un espace à la fois majestueux et somptueux par son opulente décoration. Elle fut réalisée sous le règne de Louis XIV, grâce à l'architecte Louis Le Vau (1612-1670) et au peintre Charles Lebrun (1619-1690). Au XIXe siècle, le génial Eugène Delacroix (1798-1868) compléta son remarquable plafond.
Il y a quelques heures, dans ce lieu emblématique, plusieurs bijoux exceptionnels furent dérobés en quelques minutes. Dans la foulée de ce désastre poignant pour tout passionné par le patrimoine de l'Hexagone et de l'humanité, la couronne de l'impératrice Eugénie, réalisée en 1855 et constituée d'or, de diamants et d'émeraudes, fut retrouvée mais hélas abîmée. Cependant, d'autres trésors furent emportés.
Ceux-ci, inestimables, comportent un célèbre diadème, composé de plus de deux mille diamants et perles, ayant aussi appartenu à l'impératrice Eugénie, ainsi que sa plus belle broche (dite "broche reliquaire") et son nœud de corsage. Un diadème, un collier et une boucle d'oreille, en saphirs et diamants, possédés par les reines Marie-Amélie et Hortense, de même qu'un éblouissant collier, garni de trente-deux émeraudes, de l'impératrice Marie-Louise, avec une paire de ses boucles d'oreilles, furent également pillés.
Cette infortune est d'autant plus pénible pour le Louvre que ce dernier rassembla patiemment, pendant de longues décennies, de superbes parures qui remontent, essentiellement, aux règnes des empereurs Napoléon Ier (1804-1814) et Napoléon III (1852-1870), ainsi que, dans une moindre mesure, à la période de la Restauration (1814-1830) et à l'époque du roi Louis-Philippe Ier (1830-1848).
Je rappelle que c'est sous la Troisième République qu'eut lieu, en mai 1887, la vente calamiteuse des joyaux de la couronne de France, qui dispersa, aux quatre vents, la majeure partie. C'est petit à petit que le prestigieux musée parisien réussit à acquérir des éléments importants de cette sublime collection.
Daté entre les années 1890 et 1900, ce photochrome montre la galerie d'Apollon qui fut le théâtre, ce dimanche, de ce triste vol. Puissent la France et son incomparable Louvre avoir le bonheur de récupérer pareilles merveilles, pour les replacer dans ce splendide écrin...
 

J𝐨𝐲𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐇𝐞𝐱𝐚𝐠𝐨𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐞́ -
Attaché à une vaste culture humaniste, affectionnant l'histoire et les arts, je ne peux, comme tout passionné de patrimoine, qu'être ému par l'incroyable et consternant vol des joyaux de la couronne de France, qui eut lieu au musée du Louvre avant-hier.
Appartenant au précieux patrimoine de l'Hexagone, ces derniers font tout autant partie de l'héritage culturel de l'humanité. Au sein de la galerie d'Apollon, où sont exposés divers trésors royaux et impériaux, neuf d'entre eux furent dérobés, dont seule la superbe couronne de l'impératrice Eugénie, réalisée en 1855 et composée d'or, de 1354 diamants et de 56 émeraudes, fut heureusement retrouvée bien qu'endommagée.
Les huit encore manquants sont également exceptionnels et inestimables, car ils représentent aussi bien des témoins privilégiés de l'histoire de la monarchie, que des œuvres fort remarquables de la joaillerie française au XIXe siècle. Si le XVIIIe siècle fut un âge d'or pour le mobilier français, avec le raffinement des styles Louis XV et Louis XVI, c'est avant tout le XIXe siècle qui se distingue par les plus fascinantes parures.
 

 
Parmi les bijoux pillés, incluant un collier et une paire de boucles d'oreilles en émeraudes et diamants de l'impératrice Marie-Louise, ainsi qu'un diadème en perles et diamants, une broche et un nœud de corsage de l'impératrice Eugénie, de même qu'un diadème, un collier et une boucle d'oreille en saphirs et diamants des reines Hortense et Marie-Amélie, deux merveilles sont à évoquer pour leur histoire et pour leur grande beauté.
La première, la broche "dite reliquaire", est la plus admirable des broches de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Si elle remonte à 1855, étant façonnée par le joaillier Paul-Alfred Bapst (1823-1879), son importance est due au fait que deux de ses 94 diamants, des "Mazarins", avaient autrefois appartenu à Louis XIV. Ceux-ci furent légués par le premier ministre du royaume fleurdelisé, le cardinal Jules Mazarin (1602-1661), à son filleul le roi soleil.
La valeur historique de cette broche est telle, que même pendant la déplorable vente des joyaux de la couronne de France, par la Troisième République en mai 1887, elle fut parmi les quelques pièces conservées et fut affectée au musée du Louvre.
La deuxième est le magnifique diadème, constitué d'environ deux mille diamants et de 212 perles, qu'affectionnait beaucoup l'impératrice Eugénie. Celui-ci, réalisé en 1853 par le joaillier Alexandre-Gabriel Lemonnier (1808-1884), fut offert par l'empereur Napoléon III à sa conjointe peu de temps après leur mariage, lequel se déroula le 30 janvier 1853 à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Faisant partie des bijoux préférés de l'impératrice Eugénie, ce diadème apparaît même dans son célèbre portrait officiel, peint en 1855 par Franz-Xaver Winterhalter (1805-1873). Vendu en1887, il fut acheté, trois ans plus tard, par la riche famille princière allemande de Tour et Taxis (Thurn und Taxis). Ce n'est qu'en 1992 qu'il revint en France, quand le Louvre réussit à l'acquérir.
Outre ces deux splendeurs, parmi les huit pièces volées figure aussi le sublime collier, formé de 1138 diamants et de trente-deux émeraudes, cadeau de Napoléon Ier à son épouse, l'impératrice Marie-Louise, en 1810. Œuvre du joaillier François-Régnault Nitot (1779-1853), il compte parmi les plus beaux colliers du Premier Empire.
Ce qui est navrant, dans ce funeste cambriolage, qui constitue une catastrophe patrimoniale, c'est que parmi les huit bijoux arrachés à leur magistral écrin, la galerie d'Appolon, sept d'entre eux entrèrent dans les collections du Louvre entre les années 1980 et 2000, patiemment rassemblés notamment grâce à la générosité de ses mécènes.
Datée de 1887, cette illustration est l'un des clichés, pris par le photographe français Michel Berthaud (1845-1912) qui immortalisa les joyaux de la couronne de France dans la seconde moitié des années 1880. Elle montre l'éclatant diadème de l'impératrice Eugénie, qui associe l'élégance et la somptuosité. Puisse ce dernier, et les autres joyaux dérobés, regagner le plus prestigieux des musées...
𝐌. 𝐊𝐡𝐚𝐥𝐞𝐝 𝐇𝐢𝐳𝐞𝐦.
Tunis
Master de droit science juridique et politique
 
 

Cambriolage du Louvre : un nouveau scandale d’une France en déliquescence

Le 19 octobre 2025, le Musée du Louvre, joyau du patrimoine français et musée le plus visité au monde, a été le théâtre d’un vol audacieux qui a duré à peine sept minutes. Huit artefacts inestimables des Joyaux de la Couronne française ont été dérobés dans la Galerie d’Apollon, exposant au grand jour des vulnérabilités sécuritaires criantes et transformant cet incident en un scandale d’État potentiellement explosif.

Ce « casse du siècle », comme l’ont qualifié certains médias, n’est pas seulement un échec policier : il symbolise un dysfonctionnement systémique, mêlant négligence gouvernementale, laxisme judiciaire et une minimisation politique qui frise l’indécence.

À travers une analyse critique des faits, des réactions et des théories émergentes, cet article met en lumière comment ce vol, prévisible et mal géré, pourrait marquer un tournant dans la perception de la gestion patrimoniale française.

 


 

Les faits : un vol exécuté avec une facilité déconcertante

Le cambriolage s’est déroulé le dimanche 19 octobre 2025, entre 9h30 et 9h37, peu après l’ouverture du musée. Quatre malfaiteurs, opérant comme un « commando » bien rodé, sont arrivés sur deux scooters et ont utilisé un camion équipé d’une nacelle télescopique stationné sur le Quai François-Mitterrand, le long de la Seine. Ils ont accédé au balcon du premier étage, brisé une fenêtre à l’aide d’une disqueuse, et pénétré dans la Galerie d’Apollon. Une fois à l’intérieur, ils ont menacé les agents de sécurité avec l’outil et fracassé les vitrines pour s’emparer des joyaux. La fuite s’est faite par le même itinéraire, laissant derrière eux des indices accablants : deux disqueuses, un chalumeau, de l’essence, des gants, un talkie-walkie, une couverture, un gilet jaune et même un casque de moto potentiellement porteur d’ADN.

 


 

Les objets volés incluent un collier d’émeraudes et une paire de boucles d’oreilles de l’impératrice Marie-Louise, un diadème et un collier de saphirs (avec 8 saphirs et 631 diamants) des reines Marie-Amélie et Hortense, ainsi qu’une boucle d’oreille assortie. Un neuvième artefact, la couronne de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), a été laissé choir et brisée – un « accident domestique » qui trahit un amateurisme flagrant pour un vol de cette ampleur. Aucune blessure n’a été rapportée, mais la valeur historique et culturelle des pièces, ornées de milliers de diamants, d’émeraudes et de saphirs, est inestimable – estimée à au moins 80 millions d’euros sur le marché noir, sans compter leur symbolisme napoléonien.

 


 

Critique immédiate : Comment un musée comme le Louvre, qui accueille des millions de visiteurs annuellement, peut-il être si vulnérable ? Les vitrines brisables à la disqueuse, les alarmes volumétriques désactivées au moment de l’ouverture, et un balcon accessible sans barrières renforcées évoquent une négligence criminelle. Un rapport de la Cour des Comptes de 2024 dénonçait déjà des « défaillances accablantes » en matière de sécurité, pourtant ignorées malgré un « plan colossal » de 700-800 millions d’euros annoncé par Emmanuel Macron en 2025 pour renforcer les protections. Ce vol n’est pas un coup de maître, mais un exploit rendu possible par un laxisme institutionnel : « Cambriolé plus facilement qu’une maison », ironise-t-on sur les ondes de RMC.

 


 

Réactions politiques : le tweet indécent de Rachida Dati et l’hypocrisie gouvernementale

Le tollé a été immédiat, amplifié par le tweet controversé de Rachida Dati, ministre de la Culture, posté le jour même : « Au @MuseeLouvre ce matin pour saluer l’engagement exemplaire des agents mobilisés suite au vol survenu. Respect pour leur réactivité et leur professionnalisme. Avec le Président de la République @EmmanuelMacron, nous leur transmettons nos remerciements les plus sincères. » Accompagné d’une photo sur place, ce message a provoqué plus de 2.100 réponses virulentes sur X, accusant la ministre de déni et d’ironie déplacée. « Engagement, réactivité, professionnalisme ??? Vous êtes sérieuse ??? Il me semble que tout le monde a failli ! », s’indigne un utilisateur. D’autres ironisent : « On s’auto-congratule quand les cambriolages réussissent mdr. »

 

Cette communication maladroite cristallise les critiques : comment féliciter pour une « réactivité » alors que le vol s’est déroulé sans intervention ? Elle révèle un gouvernement déconnecté, minimisant l’échec pour préserver son image. Jordan Bardella (RN) qualifie l’événement d’ « humiliation », appelant à l’unité tout en pointant du doigt l’État. François Hollande n’exclut pas des « ingérences étrangères » ou une « tentative de déstabilisation », tandis que Le Figaro dénonce : « Les autorités ont failli. » Des appels à la démission de la direction du musée fusent : « La direction du Musée va démissionner ? »

 


 

Approches criminologiques : un vol « prévisible » et des failles systémiques

Une vidéo d’analyse criminologique, diffusée le soir du vol, renforce les doutes en qualifiant l’événement de « scandale d’État ». Les experts, dont le criminologue Xavier Raufer et l’ancien ministre adjoint bulgare Philippe Gunev, soulignent que le vol « nous pendait au nez depuis des années ». Des braquages audacieux près de l’Élysée (comme celui de Kim Kardashian en 2016 ou des sacs de luxe en 2025 rue du Faubourg Saint-Honoré) illustrent un contexte propice au crime : « Les malfaiteurs ne s’arrêtent que quand on les arrête. »

Critique acerbe : Le Louvre est « moins protégé qu’une bijouterie commerciale », comparé au Windsor Castle ou à la Constitution américaine (protégée par bunker). « En France, c’est beaucoup plus facile, on n’entend pas si souvent des choses comme ce qui se passe en France dans d’autres pays. », note Gunev. Les voleurs, amateurs (couronne brisée, Régent non volé), pourraient être des « braqueurs de Rolex » plutôt que des spécialistes. Hypothèse de minimisation : « Sauf si les pouvoirs publics dissimulent l’ampleur du vol. »

Liens politiques : La Brigade de Répression du Banditisme (BRB) serait distraite par l’incarcération de Nicolas Sarkozy. Critique du renseignement : Priorité au « big data » (Palantir) au détriment des informateurs humains. Le ministère de l’Intérieur est fustigé : «On ne peut pas être ministre en temps partiel en étant candidat à ceci et cela. » Appel à des investissements : « Ce sera vraiment un signal fort indiquant que l’on ne peut pas continuer comme ça. »

 


Théories conspirationnistes et implications internationales : la France ridiculisée

Sur X (ex-Twitter), les théories conspirationnistes pullulent : certains évoquent un ‘inside job’ (un coup monté de l’intérieur) ou une commande financée par des multi-milliardaires. D’autres établissent des liens avec le ‘Grand Reset’ (théorie d’un complot mondial pour restructurer l’économie), interprétant le vol comme une liquidation délibérée du patrimoine national. Des ingérences étrangères sont aussi suspectées, impliquant la Russie (au hasard bien sûr…), la Corée du Nord ou Israël via des sociétés de sécurité privées. Enfin, l’ironie ne manque pas, avec des blagues sur les braqueurs fuyant vers Bercy faisant allusion à la dette publique française, comme si le vol symbolisait un pillage budgétaire.
 
 

 

Un appel à la responsabilité ou un symptôme d’un état défaillant ?

Ce cambriolage n’est pas un incident isolé, mais un symptôme d’un État défaillant : ce casse s’ajoute à l’incendie de Notre-Dame de 2019, qui détruit peu à peu des symboles de la grandeur de la France. Versailles sera-t-il la prochaine victime ? Sécurité obsolète, renseignement défaillant, et une couverture politique indigne. On peut y voir une analogie troublante avec l’affaire du collier de la reine Marie-Antoinette en 1785 : ce scandale d’escroquerie autour d’un bijou extravagant, impliquant intrigue et négligence royale, avait discrédité la monarchie et précipité la Révolution française. Aujourd’hui, ce vol de joyaux impériaux pourrait symboliser le déclin de la République, révélant corruption systémique et incompétence au sommet de l’État. Dans cette optique, si les bijoux ne sont pas récupérés rapidement, cela pourrait déclencher une crise majeure, avec des demandes d’enquêtes indépendantes. La France, berceau de la culture, ne peut plus se permettre de tels échecs. Il est temps de passer des félicitations déplacées à une action ferme, sous peine de voir son patrimoine dilapidé et son image internationale ternie pour de bon.

https://multipol360.com/cambriolage-du-louvre-un-nouveau-scandale-dune-france-en-deliquescence/

 

Question de privé !!

Certainement pas pour épater la galerie !!

Vingt-quatre heures après le cambriolage du Louvre, s’inaugurait, à deux pas de là, la nouvelle Fondation Cartier. Le contraste entre les deux édifices en dit long sur la rivalité qui se dessine entre musées et établissements abritant les collections des milliardaires.

 

 


 

octobre 10, 2025

Oubliez la politique, Jacques ATTALI !

Peut-on imaginer la France sans gouvernement efficace jusqu'en mai 2027, dans un monde de plus en plus dangereux où les décisions vitales pour l'avenir du pays ne peuvent plus attendre ? 

Voilà ce qui nous attend, quel que soit le scénario. Et cela peut paraître terrifiant. Car les décisions à prendre au cours des dix-huit prochains mois sont vertigineuses. Il y en a au moins dix :

 


 

1 - Allons-nous voir les déficits et les inégalités de toutes sortes continuer à se creuser pendant encore dix-huit mois, ou agirons-nous pour les réduire ? 

2 - Laisserons-nous la récession s’installer et le chômage augmenter, ou nous donnerons-nous les moyens d’une politique de croissance durable ? 

3 - Laisserons-nous les géants américains et chinois ruiner l’industrie française et européenne en inondant nos marchés de vêtements bon marché, de produits agricoles non conformes à nos normes, de leurs applications dévastatrices de l’intelligence artificielle et de leurs véhicules électriques, ou réagirons-nous ?

4 - Laisserons-nous notre système éducatif à la dérive, ou lancerons-nous les grandes réformes nécessaires ? 

5 - Donnerons-nous la priorité aux énergies fossiles, ou maintiendrons-nous la fragile priorité des énergies durables ? 

6 - Prendrons-nous au sérieux les conflits actuels ou imminents, exigeant un renversement radical de nos doctrines militaires et de nos priorités en matière d’armement, ou continuerons-nous à commander les armements nécessaires aux guerres d’antan ? 

7 - En l'absence d'une voix française, allons-nous laisser la logique du marché continuer à faire des ravages en Europe, notamment dans l'agriculture et les télécommunications, ou allons-nous nous diriger vers une Europe industrielle en construisant des géants continentaux ? 

8 - Allons-nous rester les bras croisés face à la prise de contrôle progressive des instances européennes par nos partenaires allemands, ou allons-nous faire entendre une voix française forte et respectée ? 

9 - Allons-nous laisser la laïcité continuer à être remise en question, ou allons-nous assurer une protection crédible aux enseignants, qui sont en première ligne de cette défense ? 

10 - Allons-nous laisser le racisme gangrener nos universités et nos rues, et creuser le fossé entre les différentes communautés, ou oserons-nous adopter une politique d'intégration ambitieuse ?

 


 

Quoi que nous fassions, au cours des dix-huit prochains mois, de nouvelles décisions seront prises sur ces questions. Tant que la France se trouvera dans une position institutionnelle très fragile, quel que soit le scénario envisagé : 

1 - Nous maintiendrions ce Parlement, avec plusieurs gouvernements très faibles, à la recherche du plus petit dénominateur commun d'une majorité improbable. 

2 - Après une dissolution, un autre Parlement également divisé conduirait également à des gouvernements très faibles.

3 - Après une dissolution, une nouvelle majorité parlementaire émergerait, probablement composée de l'extrême droite et de quelques alliés. Après la démission du président, un nouveau président serait élu dans les mois à venir. Dans les quatre scénarios, l'État serait très affaibli : dans les deux premiers scénarios, celui d'un parlement sans majorité absolue, l'État serait, et est déjà, très largement paralysé, incapable de faire les choix difficiles exigés par les questions précédentes. Dans le troisième scénario, celui de la cohabitation, l'État serait également paralysé : le président, s'accrochant obstinément à ses prérogatives, bloquerait la volonté de la nouvelle majorité de mettre en œuvre une politique européenne et militaire différente, qui, à notre connaissance, serait hostile à l'alliance allemande et favorable à une alliance russe. Il ne serait cependant pas en mesure d'imposer la sienne, la politique européenne étant désormais entièrement imbriquée dans la politique intérieure. De plus, dans chacun de ces trois scénarios, pendant dix-huit mois, tous les partis ne penseraient qu'à préparer l'élection présidentielle de mai 2027 ; Ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir, au pouvoir comme dans l'opposition, pour ne proposer ni prendre aucune décision susceptible de heurter la sensibilité, ni entreprendre les réformes nécessaires, après tant d'années de laxisme et de narcissisme, se contentant de flatter l'opinion publique en colère. 

Et ne pensons pas que nous pourrons nous rattraper après mai 2027 : les choix importants auront été faits par d'autres et imposés à la France.

 


 

Dans le quatrième scénario, où le Président serait bientôt contraint à la démission, son successeur se trouverait immédiatement sur un siège éjectable, car on pourrait penser qu'il pourrait lui aussi être éjecté à la moindre tempête. Sa voix ne serait pas plus audible à l'étranger que celle d'un Premier ministre soumis à la tyrannie des urnes, et l'institution présidentielle serait définitivement discréditée. 

Dans ces quatre scénarios, les seuls possibles, l'État sortirait de ce mandat présidentiel terriblement affaibli. Nos adversaires et partenaires profiteraient de notre faiblesse pour faire avancer leurs causes. On ne peut pas leur en vouloir : en politique, il n'y a jamais de trêve ; on tire sur les ambulances. Et la France est un homme blessé. 

Ainsi, puisqu'aucun des quatre scénarios n'est le bon, on ne peut qu'espérer que les entreprises, les syndicats, les enseignants, les hauts fonctionnaires, les personnels de santé, les régions, les élus locaux et les militants associatifs apprennent enfin, pour la première fois dans l'histoire de France, à ne pas tout attendre de l'État. Ni d'une classe politique en perdition, qui pourrait peut-être, pour la première fois depuis quarante ans, consacrer les dix-huit prochains mois à réfléchir à une vision à long terme pour le pays et, le moment venu, proposer des programmes complets et sérieux pour les prochaines élections. Conformément à la tradition et à l'histoire françaises, ces programmes devraient reposer sur l'opposition d'une gauche et d'une droite démocratiques. On peut rêver. 

https://www.attali.com/en/geopolitics/forget-politics/


 

Motions de censure victimes des clivages partisans, aucun respect populaire !

Question de destitution ?
Le socialisme de droite, les "Nationalopithèques" bien au sein du genre "Socialopithèque" assurément, que dire de leur économie style LFI, triste !!
 
 

 
Le Bureau de l’Assemblée a rejeté la motion de destitution de Macron mardi.
5 voix pour,
10 contre,
5 abstentions… 
 
Devinez qui s’est abstenu ?
𝗟𝗲 𝗥𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹.
𝗢𝘂𝗶, celui-même censé "𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗹𝗲̀𝗿𝗲".
Comment se mordre la queue !!
 
"𝗠𝗮𝗰𝗿𝗼𝗻 est 𝘀𝗮𝘂𝘃𝗲́, 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀.
90% des électeurs RN veulent le départ du président, et leurs représentants viennent de lui offrir un "bouclier politique".
Pendant que le pays s’enfonce dans le chaos, certains jouent les stratèges, d’autres trahissent en silence.
Mais les Français, eux, voient tout et ils n'oublieront rien.."
 
 
 

Les Français et les Européens, toujours otages des divisions partisanes

Quand la politique protège les postes plutôt que le peuple

Dans un paysage politique de plus en plus fragmenté, les citoyens français et européens se retrouvent souvent piégés par les clivages entre partis. Au lieu de servir l’intérêt général, ces divisions préservent les postes lucratifs des élus, au détriment du peuple qui paie les pots cassés. Des motions de censure avortées au Parlement français aux tentatives similaires au Parlement européen, les exemples ne manquent pas pour illustrer comment l’opposition systématique ou les abstentions bloquent toute tentative de remise en question du pouvoir en place.

Finalement, c’est le citoyen lambda qui en fait les frais, tandis que les « traîne-sabre » conservent leurs privilèges.

Mais une solution émerge dans les débats : le mandat révocatoire, qui pourrait bien nettoyer ce panier de crabes.

Le Parlement français : des motions de censure victimes des clivages

En France, l’Assemblée nationale est le théâtre récurrent de motions de censure qui, bien souvent, ne servent qu’à marquer des points politiques sans aboutir à un réel changement. Selon la Constitution de la Ve République, une motion de censure permet à l’Assemblée de renverser le gouvernement si elle obtient la majorité absolue des voix. Pourtant, dans la pratique, ces motions sont déposées par un parti ou une coalition, mais rarement soutenues par l’opposition dans son ensemble. Les députés des autres groupes préfèrent souvent voter contre ou s’abstenir, préservant ainsi le statu quo pour des raisons partisanes plutôt que pour l’intérêt national.

Prenons l’exemple récent du gouvernement Barnier en 2024-2025. En décembre 2024, une motion de censure a été adoptée contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, entraînant la démission du gouvernement après l’utilisation de l’article 49.3. C’était la première fois depuis 1958 qu’une telle motion passait suite à un 49.3, mais cela reste une exception. Plus souvent, comme en février 2025, les motions déposées par La France Insoumise (LFI) sur le budget ont été rejetées, faute de soutien unifié de l’opposition. Les députés du centre ou de droite s’abstiennent ou votent contre, craignant peut-être de déstabiliser un système qui les arrange. Résultat : le gouvernement reste en place, et les réformes controversées passent sans vrai débat, laissant les Français face à des décisions imposées.

Cette dynamique n’est pas nouvelle.

Depuis 1958, des dizaines de motions ont été déposées, mais seules quelques-unes ont abouti, souvent dans des contextes de crise majeure.

Les partis se divisent non pas sur le fond, mais sur des calculs électoraux : soutenir une motion d’un rival pourrait affaiblir sa propre position future. Pendant ce temps, les citoyens subissent les conséquences d’une paralysie politique, avec des budgets adoptés en urgence ou des lois spéciales pour pallier les blocages.

Le parlement européen : même scénario pour Ursula von der Leyen

Au niveau européen, le tableau est similaire. Le Parlement européen dispose d’un outil puissant : la motion de censure contre la Commission européenne, qui nécessite une majorité des deux tiers pour passer. Pourtant, les divisions entre groupes politiques – du centre aux extrêmes – rendent ces motions ineffectives. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission depuis 2019 et réélue en 2024, en est un exemple flagrant. En octobre 2025, deux motions de censure ont été soumises contre elle : l’une par le groupe d’extrême droite Patriots for Europe (PfE), l’autre par le groupe de gauche The Left.

Les votes ont été sans appel : la motion d’extrême droite a été rejetée par 378 voix contre 179 pour et 37 abstentions, tandis que celle de gauche a recueilli seulement 133 voix pour, contre 383 et 78 abstentions. Pourquoi ? Les centristes, qui soutiennent von der Leyen, ont massivement voté contre, et même les opposants d’un bord n’ont pas soutenu ceux de l’autre. Les abstentions, souvent motivées par des alliances tacites ou des craintes de déstabiliser l’institution, ont scellé le sort de ces initiatives. Von der Leyen est sortie « renforcée » de ces épreuves, mais au prix d’une confiance érodée dans les institutions européennes.

Ces motions, débattues en plénière à Strasbourg, visaient à critiquer la gestion de la Commission sur des dossiers comme l’immigration ou l’environnement, mais les clivages idéologiques ont primé. Les députés européens, issus de partis nationaux divers, préfèrent préserver leurs alliances au sein des grands groupes (PPE, S&D, Renew) plutôt que de s’unir pour un vrai contrôle démocratique. Résultat : la Commission reste en place, avec ses salaires élevés et ses privilèges, tandis que les citoyens européens attendent des réponses à des crises comme l’inflation, l’emploi ou la pacification des relations internationales.

Le peuple, éternel cocu de ces manœuvres

Dans ces deux arènes – nationale et européenne –, le modèle est clair : les divisions partisanes protègent les postes lucratifs des élus.

Un député français gagne environ 7.500 euros brut par mois, sans compter les indemnités, tandis qu’un eurodéputé touche plus de 9.000 euros, avec des avantages fiscaux et des retraites généreuses.

Pendant que ces « traîne-sabre » conservent leur siège, le peuple paie l’addition : impôts en hausse, services publics dégradés, et une défiance croissante envers la démocratie. En France, l’adoption exceptionnelle d’une censure en 2024 a mené à une crise gouvernementale, mais sans résolution profonde des problèmes budgétaires. En Europe, von der Leyen poursuit son mandat malgré les nombreuses critiques, renforçant l’idée que les institutions sont déconnectées des réalités citoyennes.

Le cocu, c’est toujours le peuple : pris en otage par des jeux d’alliances qui privilégient la survie politique sur l’action collective.

Le mandat révocatoire : une solution pour nettoyer le panier de crabes ?

Face à cette impasse, une idée gagne du terrain dans les débats politiques : le mandat révocatoire.

Ce mécanisme, déjà en place dans plusieurs pays comme la Suisse ou certains États américains, permet aux citoyens de révoquer un élu en cours de mandat via un référendum, si un seuil de signatures est atteint.

En France, cette proposition est portée par certains partis politiques ainsi que les Gilets jaunes qui l’incluent dans leur programme pour responsabiliser les élus et impliquer les citoyens.

Un référendum révocatoire pourrait s’appliquer au président, aux députés ou même aux maires, en cas de déception ou de manquement grave.

Il éviterait les blocages partisans en donnant le pouvoir direct au peuple, forçant les élus à rendre des comptes au-delà des élections.

Bien que débattu depuis longtemps en France – avec des rapports parlementaires et des propositions de loi –, il reste absent de la Constitution (préférent y inclure l’IVG moins dangereux pour leur poste), souvent bloqué par les craintes d’instabilité. Au niveau européen, un tel outil pourrait s’adapter au Parlement ou à la Commission, renforçant la démocratie participative.

Adopter le mandat révocatoire ne serait pas une panacée, mais il pourrait briser le cercle vicieux des divisions partisanes, en rappelant aux élus qu’ils servent le peuple, et non l’inverse.

Tant que les partis privilégieront leurs intérêts sur l’unité, les Français et les Européens resteront otages d’un système dysfonctionnel. Il est temps de repenser les outils démocratiques pour que le pouvoir revienne vraiment au peuple, avant que la défiance ne devienne irrémédiable.

https://multipol360.com/les-francais-et-les-europeens-toujours-otages-des-divisions-partisanes/

 

 

octobre 09, 2025

Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France et de Navarre, alerte sur la « crise politique et institutionnelle » que traverse le pays.

Louis de Bourbon : Un héritier royal face à la crise de la Ve République 

Dans une tribune publiée récemment dans *Le Journal du Dimanche*, Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant légitimiste au trône de France, alerte sur l’effondrement imminent de la Ve République. Il dénonce un système politique paralysé par les logiques partisanes, incapable de répondre aux défis actuels du pays. À l’heure où la France traverse une période de turbulence inédite, avec des gouvernements qui s’effondrent les uns après les autres, la voix de cet héritier de la dynastie capétienne résonne comme un appel à repenser les fondements de l’État. Mais qui est Louis de Bourbon ? Quelle est sa généalogie, et comment sa candidature potentielle à la tête de la France s’inscrit-elle dans le contexte d’un pays à la dérive ? Enfin, pourquoi ne pas envisager un retour à une monarchie constitutionnelle pour restaurer la stabilité ?


La généalogie de Louis de Bourbon : Un descendant direct des rois de France

Louis Alphonse de Bourbon, né en 1974 à Madrid, est le chef de la Maison de Bourbon et se présente comme Louis XX, héritier légitime du trône de France. Sa lignée remonte directement à la dynastie capétienne, la plus ancienne maison royale d’Europe, fondée par Hugues Capet en 987. Plus précisément, il descend de Louis XIV, le Roi Soleil, par la branche espagnole des Bourbons.

Voici un aperçu simplifié de sa généalogie :

– **Louis XIV (1638-1715)**, roi de France, épousa Marie-Thérèse d’Autriche. Leur fils, le Grand Dauphin, engendra Philippe, duc d’Anjou, qui devint **Philippe V d’Espagne (1683-1746)**, marquant le début de la branche bourbonienne espagnole.

– Philippe V transmit la couronne à ses descendants, menant à **Alphonse XIII d’Espagne (1886-1941)**, arrière-grand-père de Louis de Bourbon.

– Le père de Louis, **Alphonse de Bourbon (1936-1989)**, duc d’Anjou et de Cadix, était le fils de **Jacques de Bourbon (1908-1975)**, lui-même fils d’Alphonse XIII. Louis de Bourbon a ainsi hérité du titre de duc d’Anjou, traditionnellement porté par les prétendants légitimistes.

Cette ascendance le place comme le représentant de la ligne aînée des Bourbons, selon les règles de la loi salique, qui privilégie la primogéniture masculine stricte. Bien que né en Espagne, Louis de Bourbon possède la nationalité française et réside souvent en France, où il s’implique dans des causes philanthropiques et historiques.

 


 

Les branches monarchistes en France : Légitimistes versus Orléanistes

Pour comprendre la position de Louis de Bourbon, il faut replonger dans l’histoire des mouvements monarchistes français, divisés depuis le XIXe siècle entre deux grandes branches : les légitimistes et les orléanistes. Ces factions divergent sur la question de la succession légitime au trône après la Révolution française et les bouleversements dynastiques.

Les légitimistes : Ils défendent une monarchie absolue ou traditionnelle, fondée sur la loi salique et la primogéniture agnatique (transmission par les mâles aînés uniquement). Après la mort sans héritier de Henri, comte de Chambord (dernier descendant direct de Charles X) en 1883, les légitimistes ont transféré leur allégeance à la branche espagnole des Bourbons, considérée comme la plus senior. Louis de Bourbon est ainsi leur prétendant, incarnant une vision conservatrice et catholique de la royauté, où le roi est un arbitre au-dessus des partis, guidé par le bien commun et l’héritage capétien.

Les orléanistes : Issus de la branche cadette des Orléans, descendants de Philippe d’Orléans (frère de Louis XIV), ils soutiennent une monarchie constitutionnelle plus libérale et parlementaire. Leur figure historique est Louis-Philippe Ier, roi des Français de 1830 à 1848, qui régnait sous une forme « bourgeoise » et constitutionnelle. Les orléanistes, comme le comte de Paris (actuel prétendant orléaniste), prônent un roi « premier citoyen » intégré dans un système démocratique moderne, avec un accent sur les libertés individuelles et l’économie libérale. Ils rejettent souvent la branche espagnole, arguant que la renonciation de Philippe V à ses droits français en 1713 (traité d’Utrecht) les exclut de la succession.

Cette division persiste aujourd’hui au sein des cercles monarchistes français, bien que des rapprochements aient eu lieu au XXe siècle. Louis de Bourbon, en tant que légitimiste, incarne une tradition plus « pure » et historique, opposée à ce qu’il perçoit comme les compromis orléanistes.

La France à la dérive : un contexte propice à une remise en question

La tribune de Louis de Bourbon arrive à un moment critique pour la France. En 2025, le pays est plongé dans une crise politique sans précédent sous la Ve République. Après les élections législatives de 2024, qui n’ont donné de majorité claire à aucun camp, les gouvernements se succèdent et s’effondrent : le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné après seulement 14 heures en poste, marquant le quatrième chef du gouvernement en moins de deux ans sous Emmanuel Macron. Le pays fait face à un déficit budgétaire abyssal, une dette publique galopante et une paralysie institutionnelle, avec des appels à des élections anticipées qui divisent encore plus les partis.

Les tensions sociales s’exacerbent : crises économiques, identitaires et sécuritaires minent la cohésion nationale, tandis que les menaces extérieures (géopolitiques et climatiques) s’accumulent sans réponse cohérente. Les partis politiques, fragmentés entre extrême droite, gauche radicale et centre macronien, ne parviennent pas à l’unanimité, rendant le pays ingouvernable. Comme l’affirme Louis de Bourbon dans sa tribune : « L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer. […] Les institutions républicaines et la classe politique ne sont pas à la hauteur des défis du temps. » Cette impasse républicaine, qu’il compare aux échecs des républiques passées, renforce son appel à un retour aux racines monarchiques pour une stabilité durable.

Louis de Bourbon comme solution : vers une monarchie constitutionnelle ?

Face à cette dérive, la candidature implicite de Louis de Bourbon à la tête de l’État prend tout son sens. En tant qu’héritier non partisan, il propose une figure arbitrale au-dessus des factions, capable d’incarner l’unité nationale et une vision à long terme. Il insiste sur des principes monarchiques comme « la stabilité, le temps long, la vision sur plusieurs générations », contrastant avec l’immobilisme républicain actuel. Dans un pays où les présidents successifs peinent à transcender les clivages, un monarque constitutionnel pourrait assurer la continuité de l’État, comme en Espagne ou au Royaume-Uni, où la royauté modère les excès démocratiques sans les abolir.

Pourquoi pas une monarchie constitutionnelle ? Elle combinerait l’héritage capétien avec les acquis républicains : un roi symbole d’unité, un parlement élu pour les affaires courantes, et des mécanismes de contrôle démocratique. Cela pourrait résoudre l’ingouvernabilité en évitant les blocages partisans, tout en restaurant un sens du bien commun invoqué par Saint Louis, modèle cité par de Bourbon. À l’aube de 2027, avec la fin du mandat de Macron, cette option, bien qu’audacieuse, pourrait inspirer un débat salutaire pour une France en quête de renouveau.

https://multipol360.com/louis-de-bourbon-un-heritier-royal-face-a-la-crise-de-la-ve-republique/

 
Louis de Bourbon : «La Ve République est au bord de l’effondrement»
 
Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant légitimiste au trône de France et de Navarre, alerte sur la « crise politique et institutionnelle » que traverse le pays. Héritier de la dynastie capétienne, il appelle les Français à puiser dans l’héritage monarchique une source « d’espérance » face à l’impasse républicaine.
L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer. J’estime être dans mon rôle de chef de la Maison de Bourbon et d’héritier de la dynastie qui a fait la France, en prenant la parole sur le sujet. C’est avec douleur que je vois mon pays s’enfoncer dans une crise politique chaque jour un peu plus insoluble où, une fois de plus, les partis et les politiciens, loin d’agir pour l’intérêt supérieur de la France et donc des Français, préfèrent mener leur propre jeu. La République, fidèle à son histoire, est soumise aux logiques partisanes. Si la constitution voulue par le général de Gaulle semblait vouloir corriger ce travers, force est de constater que, cinquante ans plus tard, ce fléau qui a tant fait souffrir la France, ressurgit avec force.
 
Alors que les tensions sociales, tant pour des raisons économiques qu’identitaires, traversent le pays de manière de plus en plus violente, et que des menaces extérieures s’accumulent, l’État est à l’arrêt. Comme à de nombreuses reprises par le passé, les institutions républicaines et la classe politique ne sont pas à la hauteur des défis du temps. La Vᵉ République, comme ses sœurs avant elle, semble être au bord de l’effondrement. Les gouvernements se succèdent et se ressemblent. Ils appliquent les mêmes méthodes et les mêmes mesures. Inlassablement. Je constate une absence totale de remise en question et une absence de réelle volonté réformatrice. Alors que la politique est souvent décrite comme étant le champ de tous les possibles, aujourd’hui en France, elle est devenue un espace d’immobilisme, d’impuissance et d’incapacité.
 
À la croisée des chemins
Notre pays, à nouveau, va se retrouver à la croisée des chemins de son histoire. À nouveau un choix va peut-être se poser. Et même si ces temps sont nécessairement source d’inquiétudes voire de souffrances, ils sont également porteurs d’espoir. En effet, c’est dans ces moments que, grâce aux hommes de bien, grâce à ceux qui sont animés d’un réel souci du bien commun, de grands et bons changements peuvent advenir. Qui connaît l’histoire de France sait que, plusieurs fois, nous avons connu des situations similaires. Il n’appartient donc qu’à nous de saisir ces opportunités pour que la France retrouve le chemin de sa destinée glorieuse et de son heureuse prospérité, si nécessaire à l’épanouissement des peuples.
 
« C’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée » 

 


 
Ainsi, j’invite les Français à bien considérer la situation actuelle de nos institutions et de la classe dirigeante dont la grande incurie rend insupportable sa pratique de la cooptation. À l’heure des choix, j’espère que l’héritage monarchique dont je suis le dépositaire soit encore suffisamment vivace dans le cœur de mes compatriotes, pour être une source d’inspiration et, je le dis, d’espérance. La stabilité, le temps long, la vision sur plusieurs générations, et des chefs d’État soucieux de ne pas transmettre le chaos à leur successeur : autant de points qui seraient à remettre au centre de la vie politique française. Je ne parle pas que de données institutionnelles.
 
Je parle également de tout un système de pensée et de valeurs. Une réflexion intégrale à faire sur notre mode de vie et de gouvernement. Français, n’oublions pas que c’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée. Il nous faut des gouvernants qui sachent que le bonheur des peuples est leur ultime mission. Que Saint Louis, modèle des chefs d’État, protège la France et les Français en ces heures d’incertitude grandissante.
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