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octobre 25, 2025

Emmanuel Macron, un président de la France pour quelle personnalité ?

Le président toxique : décryptage de la personnalité d’Emmanuel Macron 

Dans une interview récente diffusée sur la chaîne YouTube de Front Populaire, le journaliste Étienne Campion, auteur du livre Le Président Toxique publié aux éditions Robert Laffont, dresse un portrait sans concession d’Emmanuel Macron. Basée sur une enquête approfondie menée auprès d’une centaine de témoins, de l’enfance du président à ses années au pouvoir, cette analyse met en lumière un homme obsédé par l’idée de ne rien devoir à personne, prêt à trahir et à mentir pour préserver son indépendance. À travers des anecdotes révélatrices, Campion explore les méthodes, les failles et les idées d’un leader qualifié de « toxique » dans ses relations interpersonnelles.

 

Un syndrome d’indépendance absolue

Dès le début de l’entretien, Campion évoque le « syndrome » qui habite Macron : une aversion profonde pour toute forme de dette morale ou politique.

« Il préfère manger son chapeau, trahir, mentir plutôt que qu’on dise qu’il doit quelque chose à quelqu’un », explique l’auteur.

Ce trait de caractère se manifeste dès ses premiers pas en politique et dans les affaires, où il séduit des figures influentes pour ensuite les éconduire une fois ses objectifs atteints.

Un exemple emblématique est sa relation avec Alain Minc, ancien patron influent qui l’a coopté à l’Inspection générale des finances (IGF) après sa sortie de l’ENA. Minc, initialement séduit par le jeune Macron, s’est vu fermer la porte au nez après l’élection de 2017. « Macron disait en 2018 : ‘N’écoutez pas Minc, je ne le traite plus‘ », rapporte Campion, citant des conseillers de l’Élysée. Ce comportement se répète avec d’autres mentors comme Jacques Attali, Jean-Pierre Jouyet ou Henry Hermand, milliardaire et témoin de mariage de Macron malgré un écart d’âge abyssal (78 et 83 ans à l’époque).

Campion décrit deux courbes dans la vie de Macron : une ascension fulgurante grâce à la séduction des puissants, et un déclin brutal une fois au pouvoir, où il crée un « vide » autour de lui. Contrairement à d’autres présidents qui s’entourent d’une cour protectrice, Macron isole ses alliés, les transformant en « fusibles » jetables.

 

Le pouvoir des SMS : séduction et Ghosting

Un aspect fascinant révélé par Campion est le rapport obsessionnel de Macron au téléphone et aux SMS. Dès les années 2000, il bombardait des interlocuteurs de messages tardifs, parfois jusqu’à 3 heures du matin, pour convaincre ou dominer. La phrase « Comment tu sens les choses ? » est devenue une blague récurrente à Paris, envoyée à des dizaines de personnes.

Mais cette communication intense vire souvent au blackout. Campion cite l’exemple de Richard Ferrand, fidèle parmi les fidèles, ignoré par Macron lors de son anniversaire en 2018 malgré une promesse. Ou encore Jean-François Copé, réprimandé par un SMS sec : « Tu me réponds pas comme ça ? » Avec le temps, Macron inverse la tendance : il cesse de répondre, laissant ses interlocuteurs dans l’incertitude.

« C’est cohérent avec une personnalité toxique : absence de remords, mensonge léger, parfois sadisme », analyse Campion.

 

Nominations et humiliations : une jouissance du pouvoir ?

L’auteur n’hésite pas à évoquer une possible « perversité narcissique » chez Macron, inspirée par des scènes dignes d’un roman. Lors de la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre en janvier 2024, Macron demande à son « meilleur ami » Julien Denormandie de préparer une feuille de route gouvernementale… alors qu’Attal est déjà choisi. « Tout le monde a été choqué, même Richard Ferrand a dit : ‘Emmanuel, ce ne sont pas des manières‘ », raconte Campion.

Ce sadisme présumé se manifeste aussi dans la valse des nominations post-dissolution en 2024. Bernard Cazeneuve, endeuillé par la mort de sa femme, est convoqué et laissé espérer un poste sans suite. « Macron génère de l’espoir pour mieux le doucher, comme pour tester la faiblesse humaine face au pouvoir« , observe l’auteur. Ces humiliations gratuites créent des « désarrois » profonds : dépressions, carrières brisées, et un sentiment d’incompréhension chez les anciens alliés.

 


 

Trahisons emblématiques : de Hollande à l’affaire Le Monde

Campion revient sur des épisodes clés illustrant la « lâcheté » de Macron face aux confrontations. Sa démission du gouvernement Hollande en 2016 ? Par SMS, après avoir nié en face. « Incapable de regarder dans les yeux », commente l’auteur.

L’affaire Le Monde en 2010 est un chapitre entier du livre. Macron, banquier chez Rothschild, conseille « pro bono » la Société des rédacteurs du Monde (SRM) dans la recherche d’actionnaires. Neutre en apparence, il favorise en réalité le consortium Prisa, conseillé par Alain Minc, retardant la meilleure offre (Bergé-Niel-Pigasse). Pris en flagrant délit avec Minc, Macron fuit dans les escaliers, feint un appel téléphonique, et tente même de « retourner » un journaliste en lui proposant un poste. « Duplicité, trahison, mensonge : tout est là », résume Campion.

 

Idéologie : un costume changeant pour neutraliser l’opinion

Si le livre se concentre sur la personnalité, Campion aborde l’idéologie comme un outil de séduction. Macron, libéral-européiste en 2017, a porté des « costumes » variés : laïque post-Samuel Paty, souverainiste avec Jean-Pierre Chevènement, écologique en 2022. Mais ces virages sont sans lendemain. Chevènement, séduit après l’affaire Alstom (où Macron rejette la faute sur Montebourg), soutient Macron en 2022 espérant un « tournant républicain ». Résultat : une micropartie marginalisée, une Légion d’honneur comme lot de consolation.

« Il séduit des segments d’opinion pour les neutraliser », explique Campion.

Sur la souveraineté, un épisode choquant : en 2010, dans la commission Attali, Macron propose de supprimer la force de dissuasion navale pour économiser 5 milliards. « Sidérant pour un futur président », s’indigne Campion, révélant un « premier sens de l’État » léger.


Un Président incompris et isolant

Étienne Campion conclut sur un Macron « Mozart des relations » qui a séduit tout Paris pour laisser le chaos. Sans amis d’enfance, entouré d’adultes, il applique un « darwinisme social » où les plus vicieux survivent. Son regret post-dissolution ? Avoir nommé Attal, non la dissolution elle-même. Au final, Le Président Toxique peint un leader dont les failles personnelles expliquent l’échec collectif : un vide autour de lui, une démocratie abîmée par des promesses non tenues. Une lecture essentielle pour comprendre les coulisses du pouvoir sous la Ve République.

https://multipol360.com/le-president-toxique-decryptage-de-la-personnalite-demmanuel-macron/ 

 


Lire aussi:

Le Président Macron vu (osculté) par Roland Gori et Adriano Sagatori

Programme et visions du présidentiable "marcheur" Macron (Dossier complet)


 

 

 

 

 

octobre 09, 2025

Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France et de Navarre, alerte sur la « crise politique et institutionnelle » que traverse le pays.

Louis de Bourbon : Un héritier royal face à la crise de la Ve République 

Dans une tribune publiée récemment dans *Le Journal du Dimanche*, Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant légitimiste au trône de France, alerte sur l’effondrement imminent de la Ve République. Il dénonce un système politique paralysé par les logiques partisanes, incapable de répondre aux défis actuels du pays. À l’heure où la France traverse une période de turbulence inédite, avec des gouvernements qui s’effondrent les uns après les autres, la voix de cet héritier de la dynastie capétienne résonne comme un appel à repenser les fondements de l’État. Mais qui est Louis de Bourbon ? Quelle est sa généalogie, et comment sa candidature potentielle à la tête de la France s’inscrit-elle dans le contexte d’un pays à la dérive ? Enfin, pourquoi ne pas envisager un retour à une monarchie constitutionnelle pour restaurer la stabilité ?


La généalogie de Louis de Bourbon : Un descendant direct des rois de France

Louis Alphonse de Bourbon, né en 1974 à Madrid, est le chef de la Maison de Bourbon et se présente comme Louis XX, héritier légitime du trône de France. Sa lignée remonte directement à la dynastie capétienne, la plus ancienne maison royale d’Europe, fondée par Hugues Capet en 987. Plus précisément, il descend de Louis XIV, le Roi Soleil, par la branche espagnole des Bourbons.

Voici un aperçu simplifié de sa généalogie :

– **Louis XIV (1638-1715)**, roi de France, épousa Marie-Thérèse d’Autriche. Leur fils, le Grand Dauphin, engendra Philippe, duc d’Anjou, qui devint **Philippe V d’Espagne (1683-1746)**, marquant le début de la branche bourbonienne espagnole.

– Philippe V transmit la couronne à ses descendants, menant à **Alphonse XIII d’Espagne (1886-1941)**, arrière-grand-père de Louis de Bourbon.

– Le père de Louis, **Alphonse de Bourbon (1936-1989)**, duc d’Anjou et de Cadix, était le fils de **Jacques de Bourbon (1908-1975)**, lui-même fils d’Alphonse XIII. Louis de Bourbon a ainsi hérité du titre de duc d’Anjou, traditionnellement porté par les prétendants légitimistes.

Cette ascendance le place comme le représentant de la ligne aînée des Bourbons, selon les règles de la loi salique, qui privilégie la primogéniture masculine stricte. Bien que né en Espagne, Louis de Bourbon possède la nationalité française et réside souvent en France, où il s’implique dans des causes philanthropiques et historiques.

 


 

Les branches monarchistes en France : Légitimistes versus Orléanistes

Pour comprendre la position de Louis de Bourbon, il faut replonger dans l’histoire des mouvements monarchistes français, divisés depuis le XIXe siècle entre deux grandes branches : les légitimistes et les orléanistes. Ces factions divergent sur la question de la succession légitime au trône après la Révolution française et les bouleversements dynastiques.

Les légitimistes : Ils défendent une monarchie absolue ou traditionnelle, fondée sur la loi salique et la primogéniture agnatique (transmission par les mâles aînés uniquement). Après la mort sans héritier de Henri, comte de Chambord (dernier descendant direct de Charles X) en 1883, les légitimistes ont transféré leur allégeance à la branche espagnole des Bourbons, considérée comme la plus senior. Louis de Bourbon est ainsi leur prétendant, incarnant une vision conservatrice et catholique de la royauté, où le roi est un arbitre au-dessus des partis, guidé par le bien commun et l’héritage capétien.

Les orléanistes : Issus de la branche cadette des Orléans, descendants de Philippe d’Orléans (frère de Louis XIV), ils soutiennent une monarchie constitutionnelle plus libérale et parlementaire. Leur figure historique est Louis-Philippe Ier, roi des Français de 1830 à 1848, qui régnait sous une forme « bourgeoise » et constitutionnelle. Les orléanistes, comme le comte de Paris (actuel prétendant orléaniste), prônent un roi « premier citoyen » intégré dans un système démocratique moderne, avec un accent sur les libertés individuelles et l’économie libérale. Ils rejettent souvent la branche espagnole, arguant que la renonciation de Philippe V à ses droits français en 1713 (traité d’Utrecht) les exclut de la succession.

Cette division persiste aujourd’hui au sein des cercles monarchistes français, bien que des rapprochements aient eu lieu au XXe siècle. Louis de Bourbon, en tant que légitimiste, incarne une tradition plus « pure » et historique, opposée à ce qu’il perçoit comme les compromis orléanistes.

La France à la dérive : un contexte propice à une remise en question

La tribune de Louis de Bourbon arrive à un moment critique pour la France. En 2025, le pays est plongé dans une crise politique sans précédent sous la Ve République. Après les élections législatives de 2024, qui n’ont donné de majorité claire à aucun camp, les gouvernements se succèdent et s’effondrent : le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné après seulement 14 heures en poste, marquant le quatrième chef du gouvernement en moins de deux ans sous Emmanuel Macron. Le pays fait face à un déficit budgétaire abyssal, une dette publique galopante et une paralysie institutionnelle, avec des appels à des élections anticipées qui divisent encore plus les partis.

Les tensions sociales s’exacerbent : crises économiques, identitaires et sécuritaires minent la cohésion nationale, tandis que les menaces extérieures (géopolitiques et climatiques) s’accumulent sans réponse cohérente. Les partis politiques, fragmentés entre extrême droite, gauche radicale et centre macronien, ne parviennent pas à l’unanimité, rendant le pays ingouvernable. Comme l’affirme Louis de Bourbon dans sa tribune : « L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer. […] Les institutions républicaines et la classe politique ne sont pas à la hauteur des défis du temps. » Cette impasse républicaine, qu’il compare aux échecs des républiques passées, renforce son appel à un retour aux racines monarchiques pour une stabilité durable.

Louis de Bourbon comme solution : vers une monarchie constitutionnelle ?

Face à cette dérive, la candidature implicite de Louis de Bourbon à la tête de l’État prend tout son sens. En tant qu’héritier non partisan, il propose une figure arbitrale au-dessus des factions, capable d’incarner l’unité nationale et une vision à long terme. Il insiste sur des principes monarchiques comme « la stabilité, le temps long, la vision sur plusieurs générations », contrastant avec l’immobilisme républicain actuel. Dans un pays où les présidents successifs peinent à transcender les clivages, un monarque constitutionnel pourrait assurer la continuité de l’État, comme en Espagne ou au Royaume-Uni, où la royauté modère les excès démocratiques sans les abolir.

Pourquoi pas une monarchie constitutionnelle ? Elle combinerait l’héritage capétien avec les acquis républicains : un roi symbole d’unité, un parlement élu pour les affaires courantes, et des mécanismes de contrôle démocratique. Cela pourrait résoudre l’ingouvernabilité en évitant les blocages partisans, tout en restaurant un sens du bien commun invoqué par Saint Louis, modèle cité par de Bourbon. À l’aube de 2027, avec la fin du mandat de Macron, cette option, bien qu’audacieuse, pourrait inspirer un débat salutaire pour une France en quête de renouveau.

https://multipol360.com/louis-de-bourbon-un-heritier-royal-face-a-la-crise-de-la-ve-republique/

 
Louis de Bourbon : «La Ve République est au bord de l’effondrement»
 
Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant légitimiste au trône de France et de Navarre, alerte sur la « crise politique et institutionnelle » que traverse le pays. Héritier de la dynastie capétienne, il appelle les Français à puiser dans l’héritage monarchique une source « d’espérance » face à l’impasse républicaine.
L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer. J’estime être dans mon rôle de chef de la Maison de Bourbon et d’héritier de la dynastie qui a fait la France, en prenant la parole sur le sujet. C’est avec douleur que je vois mon pays s’enfoncer dans une crise politique chaque jour un peu plus insoluble où, une fois de plus, les partis et les politiciens, loin d’agir pour l’intérêt supérieur de la France et donc des Français, préfèrent mener leur propre jeu. La République, fidèle à son histoire, est soumise aux logiques partisanes. Si la constitution voulue par le général de Gaulle semblait vouloir corriger ce travers, force est de constater que, cinquante ans plus tard, ce fléau qui a tant fait souffrir la France, ressurgit avec force.
 
Alors que les tensions sociales, tant pour des raisons économiques qu’identitaires, traversent le pays de manière de plus en plus violente, et que des menaces extérieures s’accumulent, l’État est à l’arrêt. Comme à de nombreuses reprises par le passé, les institutions républicaines et la classe politique ne sont pas à la hauteur des défis du temps. La Vᵉ République, comme ses sœurs avant elle, semble être au bord de l’effondrement. Les gouvernements se succèdent et se ressemblent. Ils appliquent les mêmes méthodes et les mêmes mesures. Inlassablement. Je constate une absence totale de remise en question et une absence de réelle volonté réformatrice. Alors que la politique est souvent décrite comme étant le champ de tous les possibles, aujourd’hui en France, elle est devenue un espace d’immobilisme, d’impuissance et d’incapacité.
 
À la croisée des chemins
Notre pays, à nouveau, va se retrouver à la croisée des chemins de son histoire. À nouveau un choix va peut-être se poser. Et même si ces temps sont nécessairement source d’inquiétudes voire de souffrances, ils sont également porteurs d’espoir. En effet, c’est dans ces moments que, grâce aux hommes de bien, grâce à ceux qui sont animés d’un réel souci du bien commun, de grands et bons changements peuvent advenir. Qui connaît l’histoire de France sait que, plusieurs fois, nous avons connu des situations similaires. Il n’appartient donc qu’à nous de saisir ces opportunités pour que la France retrouve le chemin de sa destinée glorieuse et de son heureuse prospérité, si nécessaire à l’épanouissement des peuples.
 
« C’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée » 

 


 
Ainsi, j’invite les Français à bien considérer la situation actuelle de nos institutions et de la classe dirigeante dont la grande incurie rend insupportable sa pratique de la cooptation. À l’heure des choix, j’espère que l’héritage monarchique dont je suis le dépositaire soit encore suffisamment vivace dans le cœur de mes compatriotes, pour être une source d’inspiration et, je le dis, d’espérance. La stabilité, le temps long, la vision sur plusieurs générations, et des chefs d’État soucieux de ne pas transmettre le chaos à leur successeur : autant de points qui seraient à remettre au centre de la vie politique française. Je ne parle pas que de données institutionnelles.
 
Je parle également de tout un système de pensée et de valeurs. Une réflexion intégrale à faire sur notre mode de vie et de gouvernement. Français, n’oublions pas que c’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée. Il nous faut des gouvernants qui sachent que le bonheur des peuples est leur ultime mission. Que Saint Louis, modèle des chefs d’État, protège la France et les Français en ces heures d’incertitude grandissante.
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