À vrai dire je suis très étonné de ce qui se passe avec ces vols prestigieux notamment dans les musées de l’État.
Au sein par exemple de musées privés voire même de grandes propriétés privées des œuvres d’art de toutes sortes exposées existent ; cependant elles sont pour la plupart des copies, les œuvres originales étant en coffre-fort voire souvent en banque au sein de coffre personnalisé.
Comment se fait-il qu’un musée comme le Louvre par sécurité nonobstant l’économie effectuée , de ne pas mettre d’excellentes œuvres copiées à la vue du public ?
D autant qu’au Louvre au sein de ses sous-sol ils ont des structures sécurisées existantes
Cela ferait travailler par ailleurs des spécialistes de l’art des conservateurs déjà existants et rétribués.
Bien entendu il faut une moindre réflexion de nos fonctionnaires, pas aisée !
Par ailleurs qu’ils nous disent pas qu’ils ne soient pas capables de copie. Pour faire bien ils ont bien imité la grande statue de Voltaire à une époque sachant que l’original était au musée de l’Ermitage à St Petersbourg Russie, dit en urss Leningrad.
Aussi pourrions-nous supposer que si l’état aurait prévu des mesures d’assurance, une estimation de remboursement serait ? Perte des joyaux malgré tout, d’une culture… Mais allez savoir s’il n’y a pas magouille entre états ou mandataires privés, in fine rembourser une ubuesque dette
?


Tout est tellement envisageable dans cette fourberie politique.
Terrifiante notre sécurité au Louvre
Un cambriolage et non un braquage, encore un souci de vocabulaire !
Le musée du Louvre a été braqué ce dimanche matin à l’ouverture, par plusieurs individus qui ont réussi à s’échapper avec des bijoux, a annoncé la ministre de la Culture Rachida Dati. Le site est fermé pour la journée.
Selon les informations du journal Le Parisien, les malfaiteurs ont accédé au bâtiment côté quais de Seine, où se déroulent des travaux, en empruntant un monte-charge qui mène directement à la salle visée.
Après avoir brisé des vitres, deux hommes auraient pénétré à l’intérieur, alors qu’un troisième restait posté dehors. Les voleurs se seraient alors emparés de neuf pièces de la collection de bijoux de Napoléon et de l’impératrice : collier, broche, diadème…
𝙈𝙤𝙣 𝙩𝙚𝙭𝙩𝙚 𝙚𝙣 𝙘𝙚 𝙙𝙞𝙢𝙖𝙣𝙘𝙝𝙚, 𝙙𝙚́𝙙𝙞𝙚́ 𝙖𝙪 𝙢𝙪𝙨𝙚́𝙚 𝙙𝙪 𝙇𝙤𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙙𝙪𝙧𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚́𝙥𝙧𝙤𝙪𝙫𝙚́ - 𝐩𝐚𝐫 𝐌. Khaled Hizem :
Pour tout amoureux des arts, dans leur diversité et universalité, le Louvre compte parmi leurs plus grands foyers, étant le musée le plus visité au monde, suscitant une vive admiration pour ses fascinantes collections.
En ce 19 octobre 2025, cet auguste musée vient d'être durement éprouvé, car il fut, ce matin, victime d'un cambriolage spectaculaire et fracassant, qui toucha, malheureusement, l'un de ses précieux ensembles : les joyaux de la couronne de France, qui sont exposés, depuis des lustres, dans la magnifique galerie d'Apollon.
Celle-ci est un espace à la fois majestueux et somptueux par son opulente décoration. Elle fut réalisée sous le règne de Louis XIV, grâce à l'architecte Louis Le Vau (1612-1670) et au peintre Charles Lebrun (1619-1690). Au XIXe siècle, le génial Eugène Delacroix (1798-1868) compléta son remarquable plafond.
Il y a quelques heures, dans ce lieu emblématique, plusieurs bijoux exceptionnels furent dérobés en quelques minutes. Dans la foulée de ce désastre poignant pour tout passionné par le patrimoine de l'Hexagone et de l'humanité, la couronne de l'impératrice Eugénie, réalisée en 1855 et constituée d'or, de diamants et d'émeraudes, fut retrouvée mais hélas abîmée. Cependant, d'autres trésors furent emportés.
Ceux-ci, inestimables, comportent un célèbre diadème, composé de plus de deux mille diamants et perles, ayant aussi appartenu à l'impératrice Eugénie, ainsi que sa plus belle broche (dite "broche reliquaire") et son nœud de corsage. Un diadème, un collier et une boucle d'oreille, en saphirs et diamants, possédés par les reines Marie-Amélie et Hortense, de même qu'un éblouissant collier, garni de trente-deux émeraudes, de l'impératrice Marie-Louise, avec une paire de ses boucles d'oreilles, furent également pillés.
Cette infortune est d'autant plus pénible pour le Louvre que ce dernier rassembla patiemment, pendant de longues décennies, de superbes parures qui remontent, essentiellement, aux règnes des empereurs Napoléon Ier (1804-1814) et Napoléon III (1852-1870), ainsi que, dans une moindre mesure, à la période de la Restauration (1814-1830) et à l'époque du roi Louis-Philippe Ier (1830-1848).
Je rappelle que c'est sous la Troisième République qu'eut lieu, en mai 1887, la vente calamiteuse des joyaux de la couronne de France, qui dispersa, aux quatre vents, la majeure partie. C'est petit à petit que le prestigieux musée parisien réussit à acquérir des éléments importants de cette sublime collection.
Daté entre les années 1890 et 1900, ce photochrome montre la galerie d'Apollon qui fut le théâtre, ce dimanche, de ce triste vol. Puissent la France et son incomparable Louvre avoir le bonheur de récupérer pareilles merveilles, pour les replacer dans ce splendide écrin...
J𝐨𝐲𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐇𝐞𝐱𝐚𝐠𝐨𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐞́ -
Attaché à une vaste culture humaniste, affectionnant l'histoire et les arts, je ne peux, comme tout passionné de patrimoine, qu'être ému par l'incroyable et consternant vol des joyaux de la couronne de France, qui eut lieu au musée du Louvre avant-hier.
Appartenant au précieux patrimoine de l'Hexagone, ces derniers font tout autant partie de l'héritage culturel de l'humanité. Au sein de la galerie d'Apollon, où sont exposés divers trésors royaux et impériaux, neuf d'entre eux furent dérobés, dont seule la superbe couronne de l'impératrice Eugénie, réalisée en 1855 et composée d'or, de 1354 diamants et de 56 émeraudes, fut heureusement retrouvée bien qu'endommagée.
Les huit encore manquants sont également exceptionnels et inestimables, car ils représentent aussi bien des témoins privilégiés de l'histoire de la monarchie, que des œuvres fort remarquables de la joaillerie française au XIXe siècle. Si le XVIIIe siècle fut un âge d'or pour le mobilier français, avec le raffinement des styles Louis XV et Louis XVI, c'est avant tout le XIXe siècle qui se distingue par les plus fascinantes parures.
Parmi les bijoux pillés, incluant un collier et une paire de boucles d'oreilles en émeraudes et diamants de l'impératrice Marie-Louise, ainsi qu'un diadème en perles et diamants, une broche et un nœud de corsage de l'impératrice Eugénie, de même qu'un diadème, un collier et une boucle d'oreille en saphirs et diamants des reines Hortense et Marie-Amélie, deux merveilles sont à évoquer pour leur histoire et pour leur grande beauté.
La première, la broche "dite reliquaire", est la plus admirable des broches de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Si elle remonte à 1855, étant façonnée par le joaillier Paul-Alfred Bapst (1823-1879), son importance est due au fait que deux de ses 94 diamants, des "Mazarins", avaient autrefois appartenu à Louis XIV. Ceux-ci furent légués par le premier ministre du royaume fleurdelisé, le cardinal Jules Mazarin (1602-1661), à son filleul le roi soleil.
La valeur historique de cette broche est telle, que même pendant la déplorable vente des joyaux de la couronne de France, par la Troisième République en mai 1887, elle fut parmi les quelques pièces conservées et fut affectée au musée du Louvre.
La deuxième est le magnifique diadème, constitué d'environ deux mille diamants et de 212 perles, qu'affectionnait beaucoup l'impératrice Eugénie. Celui-ci, réalisé en 1853 par le joaillier Alexandre-Gabriel Lemonnier (1808-1884), fut offert par l'empereur Napoléon III à sa conjointe peu de temps après leur mariage, lequel se déroula le 30 janvier 1853 à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Faisant partie des bijoux préférés de l'impératrice Eugénie, ce diadème apparaît même dans son célèbre portrait officiel, peint en 1855 par Franz-Xaver Winterhalter (1805-1873). Vendu en1887, il fut acheté, trois ans plus tard, par la riche famille princière allemande de Tour et Taxis (Thurn und Taxis). Ce n'est qu'en 1992 qu'il revint en France, quand le Louvre réussit à l'acquérir.
Outre ces deux splendeurs, parmi les huit pièces volées figure aussi le sublime collier, formé de 1138 diamants et de trente-deux émeraudes, cadeau de Napoléon Ier à son épouse, l'impératrice Marie-Louise, en 1810. Œuvre du joaillier François-Régnault Nitot (1779-1853), il compte parmi les plus beaux colliers du Premier Empire.
Ce qui est navrant, dans ce funeste cambriolage, qui constitue une catastrophe patrimoniale, c'est que parmi les huit bijoux arrachés à leur magistral écrin, la galerie d'Appolon, sept d'entre eux entrèrent dans les collections du Louvre entre les années 1980 et 2000, patiemment rassemblés notamment grâce à la générosité de ses mécènes.
Datée de 1887, cette illustration est l'un des clichés, pris par le photographe français Michel Berthaud (1845-1912) qui immortalisa les joyaux de la couronne de France dans la seconde moitié des années 1880. Elle montre l'éclatant diadème de l'impératrice Eugénie, qui associe l'élégance et la somptuosité. Puisse ce dernier, et les autres joyaux dérobés, regagner le plus prestigieux des musées...
𝐌. 𝐊𝐡𝐚𝐥𝐞𝐝 𝐇𝐢𝐳𝐞𝐦.
Tunis
Master de droit science juridique et politique