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octobre 26, 2025

Informations : tour d'Europe !!

Sommaire:

A - Giorgia Meloni : la voix de la raison face à la folie de l’UE sur les actifs russes gelés 

B -  Les dirigeants européens : des politiciens ratés poussant l’Europe vers l’abîme en Ukraine

C - L’UE sur le sentier de la guerre : un schéma terrifiant qui rappelle la montée insidieuse du nazisme

D -  La justice belge défie le parlement européen sur des soupçons de corruption

E - L’UE fait la guerre en Ukraine avec de l’argent et du sang étrangers 

 


 

A - Giorgia Meloni : la voix de la raison face à la folie de l’UE sur les actifs russes gelés 

Dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine, la Première ministre italienne Giorgia Meloni émerge comme une figure de prudence au sein de l’Union européenne. Dans une déclaration récente, elle a mis en garde contre l’utilisation imprudente des actifs russes gelés, qualifiant une telle mesure d’illégale et potentiellement suicidaire pour le système financier mondial. Cette position met en lumière les fractures au sein de l’UE et les risques systémiques d’une escalade financière contre la Russie.


Le contexte : un plan controversé de l’UE

Depuis le début du conflit en Ukraine en 2022, l’Union européenne a gelé plus de 210 milliards d’euros d’actifs appartenant à la Banque centrale russe, principalement détenus par Euroclear en Belgique. La Commission européenne propose désormais d’utiliser ces fonds comme garantie pour un prêt massif de 140 milliards d’euros destiné à soutenir Kiev entre 2026 et 2027.

Ce plan, présenté comme une aide vitale à l’Ukraine, vise à transformer un gel temporaire en une confiscation effective, en utilisant les intérêts générés par ces actifs pour financer des armes et des infrastructures.

Cependant, cette approche soulève de graves questions juridiques et économiques, car elle viole potentiellement le principe d’immunité souveraine et pourrait éroder la confiance dans le système financier post-Bretton Woods.

Selon des sources, les dirigeants européens ont reporté la décision finale à décembre, en raison de résistances internes, notamment de la Belgique qui craint des poursuites judiciaires. Ce report illustre les divisions au sein du bloc : tandis que certains États poussent pour une action rapide, d’autres, comme l’Italie, insistent sur le respect du droit international.

La mise en garde de Meloni : respect des règles ou chaos financier ?

Giorgia Meloni, lors d’une conférence de presse, a été claire :

« Nous croyons, et nous ne sommes pas les seuls, qu’il est nécessaire de respecter les règles internationales et le principe de légalité. »

Elle a ajouté que l’UE doit protéger « la stabilité financière et monétaire de nos économies et de la zone euro. » Cette déclaration, n’est pas vue comme une propagande pro-Kremlin, mais comme un appel à la raison dans un « asile de fous » bruxellois. Giorgia Meloni, souvent perçue comme une conservatrice pragmatique, met en avant les risques pour l’Italie et l’Europe entière : une telle saisie pourrait déclencher une vague de retraits de fonds souverains par des pays comme l’Arabie saoudite, l’Inde ou la Chine, accélérant la dédollarisation et la déeuroisation.

Certains observateurs aiguisés qualifient cette initiative de « piraterie suicidaire ». Elle argue que le vol de réserves souveraines détruirait la confiance dans les institutions financières occidentales, transformant des dépositaires neutres comme Euroclear en outils politiques.

« Le système financier post-guerre repose sur l’idée que les réserves souveraines sont sacrées. Brisez cette confiance une fois, et le monde entier se demandera : qui est le prochain ? »

Des institutions comme le FMI et la BCE expriment discrètement leurs inquiétudes, craignant un effondrement de la demande pour les obligations européennes.

Les implications globales : vers une multipolarité accélérée ?

Au-delà de l’aspect juridique, cette affaire révèle une panique occidentale face à une guerre en Ukraine qui s’enlise. Beaucoup d’experts sincères arguent que « cette guerre est déjà perdue », et que l’UE, incapable de victoire militaire, recourt à du « vandalisme financier » pour gagner du temps. Mais cela pourrait se retourner contre l’Union Européenne :

la Russie, loin de s’effondrer, renforce ses alliances avec les BRICS, promouvant des échanges en monnaies nationales et des réserves en or.

En essayant de punir Moscou, l’Europe accélère sa propre marginalisation dans un ordre mondial multipolaire.

Des réactions similaires émergent ailleurs. La Belgique, hôte d’Euroclear, a exigé des garanties légales lors du sommet européen du 23 octobre, craignant des représailles russes. Même le Fonds monétaire international met en garde contre les conséquences systémiques d’une telle mesure. Pour les pays du Sud global, cette affaire confirme que l’ « ordre basé sur des règles » occidentales est sélectif et prédatoire, poussant vers des alternatives comme les infrastructures bancaires des BRICS.

Divisions au sein de l’UE : Meloni, Orbán et les Autres

Meloni n’est pas isolée. Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a également critiqué l’approche belliqueuse de l’UE, accusant Bruxelles de mener une « guerre hybride » contre les États membres dissidents. Mais il s’agit en fait d’une tendance plus large : l’UE punit ceux qui priorisent leurs intérêts nationaux, comme la sécurité énergétique ou la paix, au profit d’une alignement inconditionnel sur l’OTAN et les États-Unis.

L’Italie est en train de boucler son douzième paquet d’aide militaire à l’Ukraine, incluant des munitions et des systèmes de défense aérienne comme les missiles SAMP/T – co-produits par un consortium franco-italien impliquant des entreprises italiennes telles que MBDA Italia, ce qui reflète une forte composante nationale et pourrait stimuler l’industrie locale via des contrats et des exportations. Cependant, Rome adopte une posture extrêmement prudente concernant les actifs russes gelés, afin d’éviter un effet boomerang des sanctions ou d’une confiscation qui pourrait provoquer des représailles et perturber gravement l’économie européenne. Cela illustre un double discours pragmatique de la part de Meloni : elle soutient Kiev pour affirmer son alignement atlantiste et dynamiser son économie, tout en se protégeant contre un retour de flamme financier susceptible d’isoler l’Europe sur la scène internationale.
 
 

Un appel à la prudence avant le point de non-retour

La déclaration de Giorgia Meloni sert de rappel urgent : l’UE ne peut ignorer le droit international sans risquer son propre effondrement. En optant pour la confiscation plutôt que la négociation, Bruxelles pourrait non seulement prolonger un conflit inutile, mais aussi accélérer la fin de sa suprématie financière. L’ironie suprême est que, en punissant la Russie, l’UE accomplit ce que Moscou voulait : révéler le système financier occidental comme prédatoire et arbitraire.

https://multipol360.com/giorgia-meloni-la-voix-de-la-raison-face-a-la-folie-de-lue-sur-les-actifs-russes-geles/ 

 


 B -  Les dirigeants européens : des politiciens ratés poussant l’Europe vers l’abîme en Ukraine

Dans une interview récente, le professeur Jeffrey Sachs, économiste renommé et ancien conseiller des Nations Unies, livre une analyse impitoyable de la crise ukrainienne.

Invité à commenter l’annulation d’une rencontre prévue entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Budapest – une initiative vue comme le dernier espoir de paix – Sachs dénonce sans ambages l’attitude des dirigeants européens.

Selon lui, des figures comme Keir Starmer au Royaume-Uni, Friedrich Merz en Allemagne et Emmanuel Macron en France incarnent l’échec politique, avec des taux d’approbation abyssaux autour de 20 % et des désapprobations frôlant les 80 %. Cette conversation, datée d’octobre 2025, met en lumière une Europe obsédée par une guerre perdue d’avance, au détriment de ses intérêts économiques et sécuritaires. L’heure est grave :

en sabotant les efforts de paix, l’UE risque non seulement de prolonger un conflit dévastateur, mais aussi de précipiter une escalade nucléaire.

 


 

L’annulation de Budapest : un sabotage européen ?

L’entretien s’ouvre sur un constat alarmant : une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, initialement prévue à Budapest pour discuter d’un règlement pacifique en Ukraine, a été annulée suite à des pressions européennes. Le ministre hongrois des Affaires étrangères a accusé les Européens de saboter l’initiative, une allégation qui résonne avec les tensions croissantes au sein de l’UE. Sachs interprète cela comme un signe de panique à Bruxelles, contrastant avec l’excitation initiale face à l’idée que Trump pourrait envoyer des missiles Tomahawk – une mesure qui aurait pu déclencher un échange nucléaire. « On peut presque entendre les bouchons de champagne sauter dans les capitales européennes« , ironise l’intervieweur, soulignant l’absurdité d’une telle réaction alors que l’Occident est en train de perdre la guerre.

Pour Sachs, cette annulation n’est pas anodine. Elle reflète l’incapacité des leaders européens à rationaliser leur approche. Depuis l’échec des négociations russo-ukrainiennes en avril 2022, l’Europe persiste dans une stratégie belliciste qui n’apporte rien. « Ce sont des politiciens en échec avec une approche ratée de cette crise« , assène-t-il, refusant de « rationaliser leur échec« . Cette persistance dans l’erreur est d’autant plus inexplicable que les objectifs proclamés

reconquête totale du territoire ukrainien, réparations russes, saisie des avoirs, élargissement de l’OTAN à l’Ukraine – sont « délirants et impossibles à mettre en œuvre ».

 


Les dirigeants européens : impopulaires et bellicistes

Au cœur de l’analyse de Sachs se trouve une critique acerbe des dirigeants européens. Starmer, Scholz et Macron, qualifiés de « plus grands va-t-en-guerre de notre époque« , gouvernent avec des mains tremblantes sur le pouvoir. Leurs taux d’approbation, autour de 20 %, traduisent un rejet massif de leurs politiques. En France, Macron frôle les 13 % d’approbation selon certaines estimations, avec 87 % de désapprobation. Au Royaume-Uni, Starmer est devenu l’un des leaders occidentaux les plus impopulaires, surpassant même Donald Trump dans les sondages négatifs. Merz suit une trajectoire similaire en Allemagne.

Pourquoi cette obstination ? Sachs évoque une rationalisation absurde : « Nous devons arrêter la Russie ici, sinon l’expansionnisme russe submergera l’Europe. » Cette rhétorique, courante dans les médias britanniques, est qualifiée de « fausse et absurde » .

La Russie n’apparaîtra à Berlin, Paris ou Londres qu’en tant que touristes ou investisseurs, pas en troupes.

Sachs pointe aussi la russophobie viscérale des États baltes et de la Pologne, qui dictent la politique européenne pour « rester unis« . Kaja Kallas, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et issue de l’Estonie, est décrite comme « vulgairement russophobe et totalement contraire à la diplomatie » .

Cette unité factice masque des fractures profondes. Si l’Europe abandonnait sa posture antirusse, des divisions surgiraient. Mais en persistant, elle aggrave sa situation : « Plus on repousse la paix, plus ce sera mauvais pour les Européens. »

Les conséquences dévastatrices : humaines et économiques

Jeffrey Sachs ne mâche pas ses mots sur les coûts de cette guerre. Depuis 2022, l’Ukraine a perdu des territoires et subi des pertes humaines effroyables : environ 400.000 tués ou blessés, selon des estimations de Zelensky en janvier 2025, et jusqu’à 2 millions selon d’autres décomptes. La Russie, de son côté, approche le million de victimes, avec plus de 190.000 morts. Le pays ukrainien est dévasté : fuites démographiques massives, pannes d’électricité généralisées.

Économiquement, l’Europe paie cher. La rupture avec la Russie a provoqué un ralentissement et un déclin continu. Au lieu de se concentrer sur la compétition technologique avec les États-Unis et la Chine, l’UE est obsédée par les sanctions et la guerre. Sachs dénonce cette distraction : « L’Europe traverse une crise économique croissante » .

De plus, les sondages montrent que la majorité des Ukrainiens veulent des négociations, un fait ignoré par les médias et politiciens occidentaux.

Zelensky gouverne sous loi martiale, contre la volonté de son peuple.

Les racines historiques : provocations occidentales depuis les années 90

Jeffrey Sachs remonte aux années 1990 pour expliquer le conflit. Zbigniew Brzezinski, dans « Le Grand Échiquier » (1997), prédisait que l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine et la Géorgie provoquerait une réaction russe, mais affirmait que Moscou ne pourrait résister. Il écartait une alliance Russie-Chine comme « hors de question ». Pourtant, c’est exactement ce qui s’est produit :

en repoussant la Russie, l’Occident a poussé Moscou vers Pékin, l’Inde et les BRICS, représentant près de 50 % de la population mondiale et 40 % du PIB.

Joe Biden, en 1997 lors d’un discours au Conseil de l’Atlantique, moquait les craintes russes sur l’élargissement de l’OTAN : « Allez-y, rapprochez-vous de la Chine« , disait-il en riant. Vingt-huit ans plus tard, ce n’est plus drôle : l’alliance russo-chinoise est une réalité, conséquence directe des provocations occidentales.

Sachs accuse l’OTAN d’avoir provoqué la guerre dès 2014. Les stratégies occidentales n’ont jamais inclus les préoccupations sécuritaires russes, ignorant les avertissements.

 


Trump : un président faible et influençable

Concernant Donald Trump, Jeffrey Sachs est sévère : « Maladroit, peu informé et pas très brillant« , il succombe à la flatterie européenne. L’annulation de Budapest serait due à des pressions de l’Union Européenne, ramenant Trump « dans le rang ». Bien qu’il veuille mettre fin à la guerre, il manque de stratégie. Les Européens exploitent cela, flattant son ego avec des idées comme un « Conseil de paix » présidé par lui.

Vers une guerre directe ? les risques nucléaires

L’interview s’achève sur un avertissement glaçant : si la fenêtre de paix se ferme, l’alternative est une guerre directe.

Des rapports russes accusent les Britanniques d’attaques sur leur dissuasion nucléaire ; les Occidentaux ciblent des raffineries russes ; les Tomahawk sont opérés par des Américains.

« C’est une guerre entre deux puissances nucléaires », martèle Sachs. Le personnel OTAN en Ukraine rend le conflit direct, pas par procuration.

Seuls Viktor Orbán et Robert Fico en Europe plaident pour la paix. Sachs propose une solution : neutralité ukrainienne, accord territorial, zone démilitarisée pour une « sécurité indivisible ».

 


 

Un appel urgent à la raison

Jeffrey Sachs dépeint une Europe dirigée par des incompétents cyniques, sacrifiant l’Ukraine pour des illusions impérialistes. En sabotant la paix, l’UE accélère sa marginalisation, face à un monde multipolaire dominé par les BRICS. L’heure est à l’urgence : sans négociations, l’escalade nucléaire guette. Comme Jeffrey Sachs le conclut,

« nous n’avons pas de clairvoyance, de connaissance et de sens des responsabilités historiques » en Occident.

Il est temps de changer cela, avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/les-dirigeants-europeens-des-politiciens-rates-poussant-leurope-vers-labime-en-ukraine/ 

 


 

C - L’UE sur le sentier de la guerre : un schéma terrifiant qui rappelle la montée insidieuse du nazisme  

La confession choc d’un insider européen

Dans les couloirs feutrés de Bruxelles, où se tissent les toiles d’une intégration européenne toujours plus intrusive, un historien proche des réseaux d’influence de l’Union européenne vient de lâcher une bombe qui devrait faire trembler chaque citoyen du continent. Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po et fin connaisseur des arcanes bruxellois, a avoué sans ambages dans une interview récente que

la marche forcée vers une armée européenne et un État européen supranational passe inévitablement par… la guerre

Oui, vous avez bien lu : la guerre, non pas comme une menace à éviter, mais comme un outil nécessaire pour forger cette entité tentaculaire qui effacera les nations souveraines. Et l’ennemi désigné ? La Russie, bien sûr, diabolisée à outrance pour justifier cette escalade funeste. L’heure est grave, mes amis – gravissime, même. Si nous laissons faire ces élites déconnectées, obsédées par leur rêve impérialiste, nous courons droit vers un conflit majeur qui pourrait engloutir l’Europe dans les flammes d’une nouvelle guerre mondiale. C’est un cri d’alarme que je lance ici : réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard !


L’accélération folle vers l’armée européenne

Imaginez : en moins de dix ans, l’UE a opéré une mutation radicale en matière de défense, créant une agence européenne dédiée, un fonds pour armer l’Ukraine en détournant des budgets initialement prévus pour d’autres usages, et même en s’endettant à hauteur de 150 milliards d’euros pour financer le réarmement des États membres. Un commissaire européen à la défense a été nommé pour la première fois, et un marché intérieur de l’armement est en train de voir le jour. Ces avancées, qualifiées d’ « incrémentales » par Kahn, sont conçues pour s’enchaîner inexorablement, comme une machine infernale que rien n’arrête une fois lancée. C’est la Commission européenne, cette institution supranationale aux pouvoirs croissants, qui tire les ficelles. Et pour quoi ? Pour bâtir un État européen, pardi ! Kahn le dit sans détour :

« La séquence que nous vivons, j’en suis persuadé, va déboucher sur la création d’un État européen sans que les acteurs gouvernementaux en aient forcément conscience. »

Et il cite le sociologue Charles Tilly : « La guerre a fait l’État et l’État a fait la guerre. » Traduction : sans guerre, pas d’État européen. C’est glaçant.

 


Les avertissements multipliés et orchestrés

Cette confession n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte où les avertissements se multiplient. Le journaliste qui a réalisé cette interview, un habitué des affaires européennes, a lui-même relayé sur les réseaux sociaux un message alarmant :

« La guerre qui aurait dû mobiliser la jeunesse, ce n’est pas celle de Gaza dont les enjeux de sécurité sont nuls pour l’Europe, c’est celle qui ravage l’Ukraine, car elle risque d’être mobilisée sur le front de l’Est d’ici 2030. En effet, la guerre avec la Russie est désormais considérée comme quasi-certaine. »

Mobilisée sur le front de l’Est ? Nos jeunes, chair à canon pour un conflit artificiellement gonflé ? C’est inacceptable ! La Commission européenne elle-même juge probable une guerre d’ici 2030, et des hauts gradés français, comme le chef d’état-major des armées et celui de l’armée de terre, ont récemment multiplié les déclarations tonitruantes sur la « menace russe » imminente, dans les 3 ou 4 ans à venir. Un général bien connu des plateaux télé, Vincent Desportes, a enfoncé le clou sur une grande chaîne nationale : « Menace russe en Europe, la France doit se réveiller, elle est en danger. » Tout cela sent l’orchestration, une campagne de peur savamment dosée pour nous pousser dans les bras d’une UE belliqueuse.

Le parallèle inquiétant avec la gestion du covid

Mais arrêtons-nous un instant sur cette comparaison effarante avec le Covid, que Kahn lui-même évoque pour justifier cette accélération. Lors de la pandémie, l’UE n’avait aucune compétence en matière de santé – et pourtant, elle a pris le contrôle, achetant des milliards de doses de vaccins, imposant des règles uniformes, au mépris des souverainetés nationales.

« Quand le Covid est apparu, l’Union n’avait pas le temps et pas de compétences dans ce domaine et pourtant les décisions ont été prises très rapidement. C’est pareil avec la défense. Le tempo s’accélère. »

C’est un aveu : l’UE profite des crises pour étendre son emprise, comme un virus qui mute et se propage. Hier, la santé ; aujourd’hui, la défense. Demain, quoi ? Un État totalitaire où les nations ne sont plus que des provinces administratives ?

La guerre comme fondement de l’état européen

Et pour couronner le tout, Kahn plaide pour une « puissance publique européenne » qui passerait commande d’armes, fusionnant les industries nationales en un monstre continental. La France, deuxième exportateur mondial d’armes, verrait son industrie pillée au profit d’un conglomérat dominé par les Allemands et les bureaucrates de Bruxelles. Finie la concurrence ; place à la centralisation forcée !

 

 

Vers une industrie d’armement continentale et centralisée

Kahn le dit :

« L’enjeu aujourd’hui est donc de créer une commande publique européenne afin de pousser à des investissements de long terme et bien sûr à des regroupements industriel. Cela implique de créer une puissance publique européenne… Une puissance publique européenne, c’est un état qui passera commande. »

Cette mission pourrait être confiée à la Commission européenne, à l’Agence européenne de défense ou à une coalition d’État. Au regard de l’histoire, la forme n’a pas d’importance. Déjà, la puissance industrielle est là puisque sur les 25 premiers exportateurs mondiaux d’armes, on compte 10 pays européens qui pour l’instant se font concurrence sur les marchés extérieurs, on doit mettre fin à cette fragmentation pour pouvoir réarmer l’Europe.

L’analogie terrifiante avec la montée du nazisme

Cette montée en puissance de l’UE vers la guerre évoque irrésistiblement la montée du parti nazi en Allemagne dans les années 1930, qui a débouché sur la Seconde Guerre mondiale – le conflit le plus destructeur de l’histoire humaine, avec ses dizaines de millions de morts, ses villes rasées, ses horreurs innommables. À l’époque, l’Allemagne, ravagée par la crise économique de 1929, le chômage de masse et l’humiliation du Traité de Versailles, a vu émerger un régime démagogue qui promettait la grandeur retrouvée. Hitler et ses sbires ont surfé sur la misère sociale, accusant un ennemi extérieur – les Juifs, les communistes, les voisins – de tous les maux. Les médias, complaisants ou collaborationnistes, ont relayé la propagande sans broncher, diabolisant à outrance pour justifier le réarmement massif et l’expansionnisme.

Et le peuple ? Il a fermé les yeux, occupé par son quotidien précaire, laissant les « grandes gueules » du régime s’exprimer à sa place et avancer leurs pions funestes.

Pourquoi a-t-on laissé faire Hitler ? les leçons pour aujourd’hui

Aujourd’hui, l’analogie est frappante – et terrifiante. L’Europe post-Covid ploie sous une crise économique et sociale persistante : inflation galopante, dette abyssale, inégalités croissantes, précarité énergétique due à des sanctions mal pensées contre la Russie. Les élites européennes, comme les nazis jadis, usent d’un discours démagogue :

« L’Europe unie pour la paix et la prospérité ! » Mais derrière ce vernis, c’est l’impérialisme qui pointe.

La Russie est l’ennemi parfait, dépeinte comme une menace existentielle, un ogre prêt à envahir l’Europe entière. Kahn l’admet : une partie des Européens, dont les Français, « ne sont pas conscients de la menace russe. » Mais quelle menace, au juste ?

La Russie n’a aucune intention d’attaquer l’OTAN ; c’est une fable pour justifier l’escalade.

Comme les nazis diabolisaient les Juifs pour unifier le peuple dans la haine, l’UE diabolise Poutine pour unifier les nations dans la peur. Les médias mainstream, collaborationnistes avec ce narratif, bombardent les citoyens de propagande : articles alarmistes, reportages biaisés, experts autoproclamés qui répètent en boucle la « menace russe ». Et le peuple ? Il ferme les yeux, scrollant sur ses réseaux sociaux, occupé par ses factures et son job précaire, laissant les bureaucrates de Bruxelles et les généraux de plateau télé décider de son destin.

Quand j’étais petit, je posais souvent cette question à mes aînés : pourquoi a-t-on laissé faire Hitler ? Pourquoi n’a-t-on pas empêché cet impérialisme ravageur avant qu’il ne soit trop tard ? Les réponses étaient évasives, embarrassées – « c’était compliqué », « personne n’imaginait l’horreur ». Aujourd’hui, je sais. C’était une crise économique et sociale qui a aveuglé les masses, des médias complaisants qui ont normalisé la folie, un discours démagogue qui flattait les peurs, et surtout une diabolisation outrancière d’un ennemi pour masquer les vraies ambitions. Mais le pire, c’est la bêtise collective d’un peuple qui ferme les yeux ou regarde ailleurs, laissant les « grandes gueules » – politiciens, experts, journalistes – s’exprimer à sa place et avancer leurs agendas destructeurs. Il y a donc une véritable responsabilité du peuple ! Oui, nous sommes coupables si nous laissons faire.

En 1930, les Allemands ordinaires ont élu les nazis ; en 2025, les Européens ordinaires laissent l’UE nous entraîner vers l’abîme sans broncher.

L’Histoire se répète-t-elle ? Si nous ne réagissons pas, oui – et avec des armes nucléaires cette fois.

Les parallèles historiques approfondis

Poussons l’analogie plus loin. Le réarmement nazi a commencé discrètement : violation du Traité de Versailles, remilitarisation de la Rhénanie en 1936, Anschluss en 1938. À chaque étape, les puissances européennes ont cédé, espérant apaiser le monstre. Aujourd’hui, l’UE viole ses propres traités en s’arrogeant des compétences en défense qu’elle n’avait pas, empruntant des milliards sans mandat clair, créant des fonds détournés pour armer l’Ukraine. Et comme les nazis ont unifié l’industrie allemande sous contrôle étatique pour produire tanks et avions, l’UE veut une « commande publique européenne » pour fusionner nos industries d’armement. Finie la souveraineté française ; place à un cartel continental où les décisions se prennent à Bruxelles, loin des peuples. Kahn le dit : « On doit mettre fin à cette fragmentation pour pouvoir réarmer l’Europe. » Fragmentation ? C’est le mot code pour « nations indépendantes ». Et l’ennemi ? Hier, la Pologne ou la Tchécoslovaquie ; aujourd’hui, la Russie, accusée de tous les maux pour justifier l’expansion de l’OTAN et de l’UE vers l’Est.

La vraie menace : l’UE elle-même et le mythe russe

Mais attention : il n’y a pas de menace russe réelle en France ou en Europe occidentale. C’est un mensonge éhonté ! La Russie défend ses intérêts en Ukraine, un conflit régional gonflé en guerre existentielle par des faucons atlantistes et européistes. La vraie menace, c’est l’UE elle-même – ce mastodonte totalitaire qui érode nos libertés, impose des sanctions qui nous ruinent (regardez les prix de l’énergie !), et nous pousse vers un conflit pour réaliser son rêve d’État supranational.

Comme les nazis ont promis la « Grande Allemagne », l’UE promet la « Grande Europe »

mais à quel prix ? Des millions de vies ? Des villes en ruines ? Une génération sacrifiée sur le « front de l’Est » ? Et n’oublions pas le rôle des États-Unis : avec Trump de retour, l’Amérique se désengage tout en s’enrichissant de nos erreurs, laissant l’Europe seule face à ses démons. Mais au lieu de chercher la paix, l’UE accélère vers la confrontation, profitant du vide pour consolider son pouvoir.

 


La responsabilité collective et l’urgence d’agir

Cette irresponsabilité collective est criminelle. Les peuples portent une part de blame : absorbés par leur « petit quotidien » – Netflix, courses, boulot – ils ignorent les signaux d’alarme. Les sondages montrent que beaucoup de Français sous-estiment la « menace russe », mais c’est parce qu’ils sentent intuitivement le mensonge. Pourtant, ils ne bougent pas ! Comme en 1933, quand les Allemands ont voté pour Hitler par lassitude, nous risquons de laisser les élites nous entraîner dans l’horreur par apathie. Kahn l’admet : les gouvernements eux-mêmes n’ont pas conscience de ce qu’ils créent. Mais nous, nous savons maintenant. Partagez, informez, résistez ! Si nous laissons faire, 2030 sera l’année zéro d’une nouvelle apocalypse.

Un appel urgent à la Résistance et à la Paix

En conclusion, cet aveu de Kahn n’est pas anodin : c’est le révélateur d’un plan machiavélique où la guerre sert de catalyseur à un État européen totalitaire. Comme la montée nazie a mené à la Shoah et aux bombes sur l’Europe, cette escalade pourrait déboucher sur un conflit nucléaire. L’heure est grave – non, elle est désespérée si nous ne réagissons pas. Sortons de cette torpeur ! Refusons la diabolisation, exigeons la paix, protégeons nos nations.

Sinon, l’histoire nous jugera comme elle a jugé ceux qui ont laissé faire Hitler : coupables d’aveuglement fatal.

https://multipol360.com/lue-sur-le-sentier-de-la-guerre-un-schema-terrifiant-qui-rappelle-la-montee-insidieuse-du-nazisme/ 

 


D -  La justice belge défie le parlement européen sur des soupçons de corruption

Trois ans après le scandale du Qatargate qui avait ébranlé les institutions européennes, un conflit intense oppose les autorités judiciaires belges au Parlement européen. Cette enquête approfondie met en évidence comment les procureurs belges défient l’autorité du Parlement en menant des investigations sur la corruption impliquant des eurodéputés, souvent marquées par des erreurs et un apparent excès de pouvoir qui compromet la réputation de l’institution.

Ce bras de fer s’inscrit dans un contexte plus large de scandales récurrents, comme le « Huawei-Gate », qui révèlent des vulnérabilités persistantes face aux influences étrangères et privées.

 

Rappel du Qatargate : un scandale fondateur et ses développements récents

Le Qatargate, qui a éclaté en décembre 2022, reste le point de départ de ces tensions. Il impliquait des eurodéputés soupçonnés d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent en échange de leur soutien aux intérêts du Qatar et du Maroc, notamment pour améliorer l’image du Qatar en matière de droits humains et faciliter un accord de voyage sans visa. Parmi les figures centrales : Eva Kaili, vice-présidente grecque du Parlement, arrêtée avec 150.000 euros en liquide à son domicile, et un total de 1,5 million d’euros saisis lors des perquisitions. D’autres suspects incluent Francesco Giorgi, son compagnon et assistant parlementaire, ainsi que Niccolo Figa-Talamanca, responsable d’une ONG italienne.

Un coup de théâtre est survenu en janvier 2023 lorsque Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé italien socialiste et dirigeant de l’ONG Fight Impunity, a accepté de collaborer avec la justice belge en tant que « repenti ». En échange d’une peine allégée – cinq ans de prison dont quatre avec sursis, une amende de 80.000 euros et la confiscation d’un million d’euros d’avantages patrimoniaux – Panzeri s’est engagé à révéler le mode opératoire de l’organisation criminelle, les arrangements financiers avec des États tiers comme le Qatar et le Maroc, et l’identité de personnes corrompues ou impliquées non encore identifiées. Son avocat, Laurent Kennes, a déclaré : « Il a envie de déballer, il veut voir le bout du tunnel. » Cette collaboration pourrait élargir l’enquête, impliquant potentiellement d’autres eurodéputés comme Marc Tarabella, à qui Panzeri aurait versé entre 120.000 et 140.000 euros selon des déclarations rapportées, bien que contestées par l’intéressé. Le Maroc et le Qatar ont fermement démenti toute implication.

Roberta Metsola, présidente du Parlement, avait alors promis des réformes ambitieuses et une coopération totale avec les enquêteurs belges, perçus comme des alliés dans la lutte contre la corruption. Cependant, ces engagements initiaux contrastent avec l’évolution récente des relations, marquée par une défiance croissante.

Du Qatargate au Huawei-gate : une évolution tendue et des allégations précises

L’ambiance s’est inversée avec le « Huawei-Gate » en mars 2025, où les procureurs belges ont lancé une enquête sur des influences présumées de Huawei, divulguée publiquement et provoquant l’indignation au Parlement. Ce scandale, survenu deux ans après le Qatargate, met en accusation des lobbyistes de Huawei pour corruption active, participation à une organisation criminelle et blanchiment d’argent. Les pratiques remontent à 2021 et impliquent des cadeaux somptueux – billets pour des événements sportifs, frais de voyage – offerts à des eurodéputés et assistants pour influencer les décisions sur la 5G et la politique commerciale européenne.

Parmi les suspects : Valerio Ottati, ancien assistant parlementaire devenu directeur du bureau bruxellois de Huawei ; Lucia Simeone, assistante d’un député italien du PPE, arrêtée en Italie le 19 mars 2025 ; et Nuno W.M., consultant portugais arrêté en France le 13 mars. L’enquête cible une quinzaine de personnes, dont une dizaine d’élus ou anciens élus des groupes PPE, S&D et ECR. Quatre individus ont été mis en examen pour corruption et organisation criminelle, une cinquième pour blanchiment. Des perquisitions massives – une centaine de policiers mobilisés le 13 mars au Parlement, au siège de Huawei et au Portugal – ont révélé des liens avec des tentatives d’influence, et les dirigeants de Huawei auraient été informés, selon des mandats d’arrêt.

Huawei, non inculpé directement, a indiqué que deux employés avaient violé des lois locales et été licenciés, tout en coopérant avec les autorités. Le Parlement et la Commission européenne ont réagi en suspendant l’accès aux représentants de Huawei dès le 14 mars, marquant un tournant dans les relations avec l’entreprise chinoise.

Le point de rupture : excès de pouvoir et erreurs belges

L’affrontement culmine quand les procureurs demandent la levée d’immunité d’une eurodéputée pour une réunion Huawei qu’elle n’a jamais fréquentée, forçant un retrait embarrassant. Metsola dénonce cette « négligence » et s’engage à protéger l’institution contre des allégations non vérifiées. 

Depuis, le Parlement résiste à des demandes pour quatre autres législateurs. Six mois plus tard, aucun vote n’est programmé, qualifié de résistance « sans précédent » par des sources internes, illustrant comment la justice belge pousse les limites malgré ses faux pas. Ces retards s’ajoutent à ceux du Qatargate, où des levées d’immunité comme celle de Tarabella ont traîné, amplifiant les frustrations.

Échanges tendus en commission

En juillet, la commission JURI, présidée par Ilhan Kyuchyuk, convoque le procureur fédéral Ann Fransen pour une session « tendue » à huis clos. Kyuchyuk critique l’affaire comme « pas suffisamment étayée » dans une lettre, exigeant précisions sur infractions, base juridique et preuves. 

Fransen répond en septembre que le Parlement doit seulement vérifier l’absence de motifs politiques, sans accéder aux preuves pour éviter de compromettre l’enquête et la présomption d’innocence. Elle insiste sur la nécessité de lever l’immunité tôt pour recueillir des preuves, bloquées sinon par l’immunité. Le parquet belge décline tout commentaire supplémentaire en raison de la procédure en cours.

Implications pour l’UE : une vulnérabilité exposée et des réformes urgentes

Cette impasse révèle une faiblesse de l’UE face aux influences étrangères, où la justice belge voit du crime là où le Parlement voit de la politique, amplifiant les tensions par ses pouvoirs limités face à l’immunité. Les scandales comme le Qatargate et le Huawei-Gate soulignent des failles structurelles : un lobbying agressif par des acteurs comme la Chine ou le Qatar, des ONG utilisées comme vecteurs, et un risque d’espionnage, avec des appels à interdire les appareils Huawei dans les institutions. 

Les délais – habituellement cinq mois, parfois plus d’un an – paralysent les enquêtes.

Des eurodéputés admettent que les décisions d’immunité deviennent politiques, tandis que d’autres accusent les procureurs de nuire sans preuves solides.

La collaboration de Panzeri pourrait accélérer les révélations, mais elle met aussi en lumière les limites des outils anti-corruption actuels.

En juin, Metsola promet de revoir la coopération avec la police belge et rappelle les règles aux États membres via une lettre officielle. Des voix comme Daniel Freund (Verts) et Fabienne Keller (Renew) appellent à un organe d’éthique commun pour renforcer la transparence. 

Pour l’instant, la coopération est gelée, soulignant un défi de la justice belge à l’autorité parlementaire, avec des répercussions sur la transparence et la lutte anticorruption en Europe. Ces affaires érodent la confiance des citoyens et appellent à des réformes urgentes pour imposer une totale transparence concernant les activités de lobbying au sein de l’institution européenne.

https://multipol360.com/la-justice-belge-defie-le-parlement-europeen-sur-des-soupcons-de-corruption/ 

 


 

E - L’UE fait la guerre en Ukraine avec de l’argent et du sang étrangers 

L’Union Européenne, cette entité bureaucratique qui se rêve en superpuissance mais croule sous le poids de ses échecs économiques, est une fois de plus prise la main dans le sac.

Ruinée et désespérée, elle ourdit un plan pour s’approprier des actifs russes gelés – environ 300 milliards de dollars – afin de financer une guerre en Ukraine qui n’est pas la nôtre. Les États-Unis ne participeront pas au plan de l’UE visant à utiliser les avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine, a confirmé la Maison Blanche.

Ce n’est pas de l’aide humanitaire, c’est du vol pur et simple : de l’argent qui ne lui appartient pas, détourné sans vergogne pour prolonger un conflit lointain, au détriment des peuples européens déjà exsangues. Examinons les faits, car derrière cette avidité se cache un tableau accablant de faillites collectives.

Le triste constat de la croissance européenne : un continent à la traîne

L’UE, autrefois présentée comme un modèle de prospérité, est aujourd’hui un géant aux pieds d’argile. Selon les prévisions économiques du printemps 2025, la croissance du PIB de l’UE est projetée à un misérable 1,1 %, tandis que la zone euro stagne à 0,9 %. Comparez cela aux économies dynamiques : les économies avancées mondiales devraient croître de 1,6 %, les marchés émergents de 4,2 %, et l’ensemble du monde de 3,2 %. Pire encore, sur les deux dernières décennies, le PIB de l’UE (incluant le Royaume-Uni avant le Brexit) n’a augmenté que de 21 % en dollars, contre 72 % pour les États-Unis, 49 % pour la Russie et un stupéfiant 290 % pour la Chine.

L’Europe ne suit plus ; elle est larguée, victime de ses régulations étouffantes, de son aversion pour l’innovation et de sa dépendance énergétique suicidaire qui l’a menée droit dans le mur.

Et qui sont les soi-disant moteurs de cette machine grippée ? La « bande des quatre losers » : Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Ursula von der Leyen. Ces leaders, qui se réunissent pour pontifier sur l’Ukraine tout en ignorant leurs propres gouffres financiers, incarnent l’hypocrisie européenne. Macron, avec sa France en déroute ; Starmer, dirigeant un Royaume-Uni post-Brexit qui n’est même plus dans l’UE mais qui joue encore les alliés ; Merz, le chancelier allemand aux prises avec une économie en récession ; et von der Leyen, l’apprentie dictatrice non élue de Bruxelles. Leurs déclarations conjointes sur l’Ukraine – comme celle du 21 octobre 2025 soutenant un gel des lignes de front – masquent mal leur impuissance. Ces « leaders » président à un déclin collectif, préférant les discours belliqueux aux réformes urgentes dans leur propre pays.

 


 

La France, symbole d’une dégringolade financière

Prenons le cas de la France, ce « moteur » supposé de l’UE qui s’effondre sous le poids de ses dettes. En octobre 2025, S&P Global Ratings a dégradé la note souveraine de la France à A+ depuis AA-, citant des « risques élevés » pour la consolidation budgétaire et une incertitude politique grandissante. Ce n’est pas une surprise isolée : Fitch avait déjà abaissé la note à A+ en septembre 2025, soulignant que le ratio de dette de la France, déjà double de la médiane de sa catégorie, a bondi de 15 points de pourcentage depuis 2019, la plaçant au troisième rang des dettes les plus élevées parmi les souverains notés. La France a « perdu toute crédibilité budgétaire », comme l’a titré un éditorial récent. Avec un déficit galopant et une instabilité politique, ce pays jadis influent est désormais comparé à l’Espagne en termes de notation – un comble pour la « Grande Nation ».

Von der Leyen et l’hégémonie budgétaire imaginaire

Au cœur de cette farce se trouve Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui distribue des budgets comme si l’UE était un État fédéral souverain.

Mais l’UE n’est ni un pays ni une fédération : c’est une union de nations souveraines, où les décisions fiscales devraient passer par les parlements nationaux.

Pourtant, von der Leyen pousse pour intégrer les actifs russes gelés – qui n’appartiennent même pas à un membre de l’UE – dans un « budget imaginaire » pour l’Ukraine. La Commission prépare un plan pour utiliser ces 300 milliards comme garantie pour un prêt de 140 milliards d’euros à Kiev, en contournant les droits de propriété et sans vote parlementaire dans les États membres. C’est une extension flagrante de son hégémonie : attribuer des fonds à des causes géopolitiques sans légitimité démocratique, transformant l’UE en une machine à détourner l’argent public.

L’épargne des européens : otage d’une guerre inutile

Pire encore, ces élites veulent maintenant piller l’épargne des citoyens ordinaires pour financer leur obsession belliqueuse.

L’UE propose de lever jusqu’à 150 milliards d’euros en prêts aux États membres pour booster les investissements en défense, en utilisant des fonds européens pour des achats militaires. En juin 2025, la Banque européenne d’investissement a triplé son financement pour l’industrie de défense à 3 milliards d’euros. Et un plan de 860 milliards d’euros pour la défense vise à exclure les fournisseurs américains, forçant 55 % des achats militaires à provenir d’usines européennes d’ici 2030. Ce qui commence comme un « souhait » pourrait devenir une obligation : mobiliser l’épargne privée pour une guerre qui n’est pas celle des peuples européens, mais un caprice élitiste. Pendant que l’économie sombre dans la faillite – avec des prévisions de croissance anémiques et des dettes explosives – ces dirigeants ne parlent que de guerre et de détournements de fonds : l’éducation et la santé n’ont qu’à attendre. Mais que les collabos et les boomers se rassurent, ils pourront bientôt investir dans la chair à canon, dans une guerre qu’ils ne feront pas eux-mêmes (les uns parce qu’ils seront « planqués » et les autres parce qu’ils ne seront plus de ce monde)…

La guerre comme bouton reset : une distraction criminelle

Pour ces bureaucrates, la guerre est le bouton reset ultime : quand plus rien ne fonctionne, on appuie dessus pour détourner l’attention et cacher ses fautes. L’économie européenne patine, les inégalités explosent, mais au lieu de réformer, on brandit le spectre russe pour justifier des dépenses folles. C’est une stratégie cynique : prolonger un conflit en Ukraine pour masquer l’incompétence interne, tout en pillant des actifs étrangers et l’épargne domestique.

Et qui mènera cette guerre qu’ils espèrent ? Certainement pas eux. Ces élites seront les premières à se terrer dans leurs bunkers, laissant les peuples à feu et à sang. Souvenons-nous de l’histoire : lors de l’invasion allemande de la France en 1940, le gouvernement français a fui Paris, se repliant d’abord à Bordeaux puis à Vichy, abandonnant la capitale et collaborant avec l’occupant via le régime de Pétain. Physiquement et moralement, ils ont déserté, imposant aux citoyens les horreurs de l’occupation.

Demain, Macron et consorts suivront sans doute le même « courage » : déclencher le chaos depuis leurs châteaux forts, puis s’évaporer quand les bombes tomberont.

L’UE n’est plus qu’une coquille vide, dirigée par des losers qui volent pour survivre. Il est temps pour les nations européennes de reprendre leur souveraineté, avant que cette hégémonie ne nous entraîne tous dans l’abîme. La paix et non la guerre, a fortiori financée par le pillage, devrait être notre priorité – mais avec ces leaders, l’avenir s’annonce sombre.

https://multipol360.com/lue-fait-la-guerre-en-ukraine-avec-de-largent-et-du-sang-etrangers/

 

 

 

octobre 10, 2025

Motions de censure victimes des clivages partisans, aucun respect populaire !

Question de destitution ?
Le socialisme de droite, les "Nationalopithèques" bien au sein du genre "Socialopithèque" assurément, que dire de leur économie style LFI, triste !!
 
 

 
Le Bureau de l’Assemblée a rejeté la motion de destitution de Macron mardi.
5 voix pour,
10 contre,
5 abstentions… 
 
Devinez qui s’est abstenu ?
𝗟𝗲 𝗥𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹.
𝗢𝘂𝗶, celui-même censé "𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗹𝗲̀𝗿𝗲".
Comment se mordre la queue !!
 
"𝗠𝗮𝗰𝗿𝗼𝗻 est 𝘀𝗮𝘂𝘃𝗲́, 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀.
90% des électeurs RN veulent le départ du président, et leurs représentants viennent de lui offrir un "bouclier politique".
Pendant que le pays s’enfonce dans le chaos, certains jouent les stratèges, d’autres trahissent en silence.
Mais les Français, eux, voient tout et ils n'oublieront rien.."
 
 
 

Les Français et les Européens, toujours otages des divisions partisanes

Quand la politique protège les postes plutôt que le peuple

Dans un paysage politique de plus en plus fragmenté, les citoyens français et européens se retrouvent souvent piégés par les clivages entre partis. Au lieu de servir l’intérêt général, ces divisions préservent les postes lucratifs des élus, au détriment du peuple qui paie les pots cassés. Des motions de censure avortées au Parlement français aux tentatives similaires au Parlement européen, les exemples ne manquent pas pour illustrer comment l’opposition systématique ou les abstentions bloquent toute tentative de remise en question du pouvoir en place.

Finalement, c’est le citoyen lambda qui en fait les frais, tandis que les « traîne-sabre » conservent leurs privilèges.

Mais une solution émerge dans les débats : le mandat révocatoire, qui pourrait bien nettoyer ce panier de crabes.

Le Parlement français : des motions de censure victimes des clivages

En France, l’Assemblée nationale est le théâtre récurrent de motions de censure qui, bien souvent, ne servent qu’à marquer des points politiques sans aboutir à un réel changement. Selon la Constitution de la Ve République, une motion de censure permet à l’Assemblée de renverser le gouvernement si elle obtient la majorité absolue des voix. Pourtant, dans la pratique, ces motions sont déposées par un parti ou une coalition, mais rarement soutenues par l’opposition dans son ensemble. Les députés des autres groupes préfèrent souvent voter contre ou s’abstenir, préservant ainsi le statu quo pour des raisons partisanes plutôt que pour l’intérêt national.

Prenons l’exemple récent du gouvernement Barnier en 2024-2025. En décembre 2024, une motion de censure a été adoptée contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, entraînant la démission du gouvernement après l’utilisation de l’article 49.3. C’était la première fois depuis 1958 qu’une telle motion passait suite à un 49.3, mais cela reste une exception. Plus souvent, comme en février 2025, les motions déposées par La France Insoumise (LFI) sur le budget ont été rejetées, faute de soutien unifié de l’opposition. Les députés du centre ou de droite s’abstiennent ou votent contre, craignant peut-être de déstabiliser un système qui les arrange. Résultat : le gouvernement reste en place, et les réformes controversées passent sans vrai débat, laissant les Français face à des décisions imposées.

Cette dynamique n’est pas nouvelle.

Depuis 1958, des dizaines de motions ont été déposées, mais seules quelques-unes ont abouti, souvent dans des contextes de crise majeure.

Les partis se divisent non pas sur le fond, mais sur des calculs électoraux : soutenir une motion d’un rival pourrait affaiblir sa propre position future. Pendant ce temps, les citoyens subissent les conséquences d’une paralysie politique, avec des budgets adoptés en urgence ou des lois spéciales pour pallier les blocages.

Le parlement européen : même scénario pour Ursula von der Leyen

Au niveau européen, le tableau est similaire. Le Parlement européen dispose d’un outil puissant : la motion de censure contre la Commission européenne, qui nécessite une majorité des deux tiers pour passer. Pourtant, les divisions entre groupes politiques – du centre aux extrêmes – rendent ces motions ineffectives. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission depuis 2019 et réélue en 2024, en est un exemple flagrant. En octobre 2025, deux motions de censure ont été soumises contre elle : l’une par le groupe d’extrême droite Patriots for Europe (PfE), l’autre par le groupe de gauche The Left.

Les votes ont été sans appel : la motion d’extrême droite a été rejetée par 378 voix contre 179 pour et 37 abstentions, tandis que celle de gauche a recueilli seulement 133 voix pour, contre 383 et 78 abstentions. Pourquoi ? Les centristes, qui soutiennent von der Leyen, ont massivement voté contre, et même les opposants d’un bord n’ont pas soutenu ceux de l’autre. Les abstentions, souvent motivées par des alliances tacites ou des craintes de déstabiliser l’institution, ont scellé le sort de ces initiatives. Von der Leyen est sortie « renforcée » de ces épreuves, mais au prix d’une confiance érodée dans les institutions européennes.

Ces motions, débattues en plénière à Strasbourg, visaient à critiquer la gestion de la Commission sur des dossiers comme l’immigration ou l’environnement, mais les clivages idéologiques ont primé. Les députés européens, issus de partis nationaux divers, préfèrent préserver leurs alliances au sein des grands groupes (PPE, S&D, Renew) plutôt que de s’unir pour un vrai contrôle démocratique. Résultat : la Commission reste en place, avec ses salaires élevés et ses privilèges, tandis que les citoyens européens attendent des réponses à des crises comme l’inflation, l’emploi ou la pacification des relations internationales.

Le peuple, éternel cocu de ces manœuvres

Dans ces deux arènes – nationale et européenne –, le modèle est clair : les divisions partisanes protègent les postes lucratifs des élus.

Un député français gagne environ 7.500 euros brut par mois, sans compter les indemnités, tandis qu’un eurodéputé touche plus de 9.000 euros, avec des avantages fiscaux et des retraites généreuses.

Pendant que ces « traîne-sabre » conservent leur siège, le peuple paie l’addition : impôts en hausse, services publics dégradés, et une défiance croissante envers la démocratie. En France, l’adoption exceptionnelle d’une censure en 2024 a mené à une crise gouvernementale, mais sans résolution profonde des problèmes budgétaires. En Europe, von der Leyen poursuit son mandat malgré les nombreuses critiques, renforçant l’idée que les institutions sont déconnectées des réalités citoyennes.

Le cocu, c’est toujours le peuple : pris en otage par des jeux d’alliances qui privilégient la survie politique sur l’action collective.

Le mandat révocatoire : une solution pour nettoyer le panier de crabes ?

Face à cette impasse, une idée gagne du terrain dans les débats politiques : le mandat révocatoire.

Ce mécanisme, déjà en place dans plusieurs pays comme la Suisse ou certains États américains, permet aux citoyens de révoquer un élu en cours de mandat via un référendum, si un seuil de signatures est atteint.

En France, cette proposition est portée par certains partis politiques ainsi que les Gilets jaunes qui l’incluent dans leur programme pour responsabiliser les élus et impliquer les citoyens.

Un référendum révocatoire pourrait s’appliquer au président, aux députés ou même aux maires, en cas de déception ou de manquement grave.

Il éviterait les blocages partisans en donnant le pouvoir direct au peuple, forçant les élus à rendre des comptes au-delà des élections.

Bien que débattu depuis longtemps en France – avec des rapports parlementaires et des propositions de loi –, il reste absent de la Constitution (préférent y inclure l’IVG moins dangereux pour leur poste), souvent bloqué par les craintes d’instabilité. Au niveau européen, un tel outil pourrait s’adapter au Parlement ou à la Commission, renforçant la démocratie participative.

Adopter le mandat révocatoire ne serait pas une panacée, mais il pourrait briser le cercle vicieux des divisions partisanes, en rappelant aux élus qu’ils servent le peuple, et non l’inverse.

Tant que les partis privilégieront leurs intérêts sur l’unité, les Français et les Européens resteront otages d’un système dysfonctionnel. Il est temps de repenser les outils démocratiques pour que le pouvoir revienne vraiment au peuple, avant que la défiance ne devienne irrémédiable.

https://multipol360.com/les-francais-et-les-europeens-toujours-otages-des-divisions-partisanes/

 

 

octobre 03, 2025

Que se passe t-il en Europe, d'une histoire à une autre...Qu'elle en serait la différence ?

Sommaire:

A - l’UE : une machine impériale qui écrase les souverainetés nationales 

B - Histoire: Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste

Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?
Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l'Union européenne depuis 2022 ?

C - Joute verbale entre Viktor Orbán (Hongrie) et Donald Tusk (Pologne)

D - «1200 milliards d’euros d’investissements en dix ans» : comment Bruxelles veut mobiliser l’épargne des Européens

 



A - l’UE : une machine impériale qui écrase les souverainetés nationales 

L’ingérence tous azimuts de l’UE : de la médecine au militaire

Dans un monde où les nations souveraines devraient primer, l’Union européenne (UE) s’est muée en un Léviathan bureaucratique, légiférant dans tous les domaines imaginables, de la médecine au militaire, avec des conséquences souvent tragiques.

Ce qui était autrefois présenté comme un projet de paix et de prospérité est devenu un instrument de contrôle centralisé, imposant ses diktats aux États membres et menant invariablement à la souffrance humaine – comme en témoigne la gestion catastrophique de la pandémie de COVID-19 et le soutien prolongé à la guerre en Ukraine. L’UE ne se contente plus de coopérer ; elle remplace et dicte les lois nationales, sapant l’essence même de la démocratie et de l’autodétermination.

Prenons la médecine et le militaire : deux domaines où l’ingérence de l’UE a directement conduit à des drames humains. Lors de la crise du COVID-19, Bruxelles a imposé des politiques uniformes, comme les contrats opaques pour l’achat de vaccins, forçant les nations à adopter des mesures draconiennes sans égard pour leurs spécificités locales. Des millions de personnes ont souffert de confinements prolongés, d’effets secondaires non anticipés et d’une économie ravagée, tout cela au nom d’une « solidarité européenne » qui a surtout profité aux géants pharmaceutiques. De même, dans le domaine militaire, l’UE pousse à une escalade en Ukraine, finançant des armes et des entraînements qui prolongent un conflit sanglant, avec des milliers de morts à la clé.

Au lieu de promouvoir la paix, l’UE alimente une machine de guerre, transformant l’Europe en un prolongement des intérêts atlantistes, avec la mort comme horizon inévitable – COVID pour la santé, Ukraine pour la géopolitique.

 

 

La supplantation des lois nationales par les diktats européens

Cette ingérence va plus loin : l’UE n’hésite pas à supplanter les lois nationales souveraines. Des amendements constitutionnels, comme celui récemment adopté en Slovaquie donnant priorité aux lois nationales sur le droit européen en matière d’identité, sont des réactions directes à cette usurpation.

Bruxelles dicte tout, des normes environnementales aux politiques migratoires, ignorant les volontés populaires et imposant un cadre supranational qui érode les identités culturelles et les choix démocratiques des peuples.

Ursula von der Leyen : une dirigeante non élue aux allures de dictateur

Au cœur de ce système autoritaire se trouve Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui n’a jamais été élue directement par les peuples européens. Nommée par un processus opaque au Parlement européen, elle se comporte comme un grand général, commandant aux dirigeants nationaux ce qu’ils doivent faire – de la gestion des fonds européens à l’alignement sur des agendas globaux comme le « Green Deal » ou le soutien militaire à l’Ukraine. Ses critiques la dépeignent comme une bureaucrate omnipotente et autoritaire, promouvant une « nouvelle Europe » (Neue Europa, de sinistre réputation) fondée sur le pouvoir centralisé, tout en masquant ses propres manquements à la transparence, comme ses échanges cachés avec Pfizer. Von der Leyen incarne l’essence antidémocratique de l’UE : une élite non élue qui dicte aux nations élues, transformant l’Europe en un empire technocratique où les voix dissidentes sont qualifiées de « désinformation ».

Le rejet français : un « non » clair à la confiscation des libertés

Les Français, en particulier, ont été clairs sur leur rejet de cette Europe intrusive. En 2005, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, 55 % des votants ont dit « non » à une UE qui confisque les libertés fondamentales – liberté de penser, d’aller et venir, économique, et même culturelle. Ce « non » massif reflétait une peur légitime : celle de voir la France diluée dans un super-État qui impose des quotas migratoires, des taxes carbone punitives et des normes qui étouffent l’industrie nationale. Aujourd’hui, les Français refusent toujours que leurs libertés soient saisies au nom d’une « union » qui privilégie les intérêts globaux sur les besoins locaux, comme en témoigne la montée des partis souverainistes (L’UE coute plus cher aux Français, que ce qu’elle leur rapporte : – 10 milliards d’euros / an).

La montée des voix eurosceptiques : des dirigeants et peuples en rébellion

Et ils ne sont pas seuls. De plus en plus de voix s’élèvent contre cette UE impériale, avec des dirigeants et des peuples qui rejettent son emprise ou exigent de choisir ce qui convient à leurs nations. En Hongrie, Viktor Orbán mène une politique ouvertement eurosceptique, refusant les diktats de Bruxelles sur l’immigration et les valeurs sociétales, et participant même à des gouvernements où les eurosceptiques approchent la majorité. La Pologne, sous influence de partis critiques, a affirmé la supériorité de sa constitution sur les traités UE, entraînant des tensions et des sanctions financières. En Slovaquie, Robert Fico a qualifié un amendement anti-progressiste de « barrage » contre l’UE, alignant son pays sur une résistance accrue. Les Pays-Bas, avec Geert Wilders, ont vu des partis eurosceptiques remporter des élections, critiquant l’UE pour son ingérence. En Italie, Giorgia Meloni et ses alliés ont renforcé un euroscepticisme croissant, priorisant les intérêts nationaux sur les agendas bruxellois. Ces pays, rejoints par des mouvements en Suède et ailleurs, signalent une vague eurosceptique : en 2024-2025, 24 pays de l’UE ont élu au moins un membre d’un groupe eurosceptique au Parlement européen.

🛑 Bras de fer avec Bruxelles : la Slovaquie défie la primauté du droit européen ➡ https://wix.to/Hlhj0ox

 

Vers une reprise de contrôle par les peuples

L’UE, sous sa forme actuelle, n’est plus un partenariat ; c’est une menace pour les souverainetés. Il est temps que les peuples reprennent le contrôle, avant que cette machine ne les engloutisse définitivement dans son agenda mortifère.

https://multipol360.com/lue-une-machine-imperiale-qui-ecrase-les-souverainetes-nationales/ 

 


B - Histoire: Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste

Ici, Georges-Henri Soutou1 soulève un point, qui, de prime abord, interpelle. En effet, contre toute attente, l’auteur traite du sujet de l’Europe entre 1939 et 1945, sujet ô combien discuté par Rome et Berlin ! Toutefois, l’auteur ne manque pas d’évoquer les différences idéologiques existant entre Hitler et Mussolini concernant l’Europe. En effet, si le führer entend étendre la domination du Reich sur l’ensemble du continent ; le duce pour sa part, profondément plus européen qu’Hitler, a une vision plus nationaliste et impérialiste de l’idée d’Europe.

Une Europe prédisposée

En effet, la fin du premier conflit mondial fait naître un climat hypernationaliste en Europe, parmi les vaincus, mais aussi en Italie, pays allié à la victoire « mutilée ». Cette déception transalpine sera à l’origine du fascisme. Alors qu’il sort de cette Première Guerre mondiale exsangue, meurtri dans sa chair et dans sa terre, le continent européen est frappé de plein fouet par une crise économique mondiale qui remet en cause les idéologies libérale et socialiste apparues au XIXsiècle.

Dès lors, de nouveaux courants de politiques, dépassant le clivage droite-gauche, apparaissaient en Europe. En réaction aux projets briandistes, d’inspiration libérale, les différents courants de pensée réactionnaires et antidémocratiques se renouvellent. Cependant, nazis et fascistes n’ont pas la même vision de l’Europe. Face à la volonté prométhéenne du nationaliste jacobin Mussolini, Hitler lui oppose un antilibéralisme antisémite et racial.

Malgré leurs divergences idéologiques, les deux régimes refusent l’ordre libéral et démocratique. Cette communauté de vues cimente cette union transnationale entre l’Allemagne et l’Italie. L’idée d’une Europe nouvelle, en rupture avec l’ordre établi à Versailles, est partagée dans nombre d’autres gouvernements, avec le soutien massif de leurs populations.

Le fascisme et l’Europe : un grand espace euro-méditerranéen

La politique extérieure italienne des années 30 est complexe. Si après-guerre, Rome a reçu des territoires, elle revendique toutefois des territoires balkaniques et va même jusqu’à occuper militairement Corfou. Pour autant, Mussolini soutient le projet de pacte des Quatre. Contre toute attente, l’accession de Hitler au pouvoir permet à l’Italie de jouer un rôle de puissance stabilisatrice en Europe.

Mussolini entend cependant organiser une Europe fasciste. Aussi entend-il exporter le fascisme autour de la Méditerranée et de l’Afrique. Le projet impérial et méditerranéen de Mussolini a comme pointe de rupture la guerre d’Éthiopie. Parallèlement, le duce apporte son soutien à Franco durant la guerre civile espagnole. Les deux dictateurs sont en effet proches idéologiquement, cependant, Mussolini craint que le fascisme européen qu’il prône ne profite qu’au régime nazi.

À la veille du second conflit mondial, Mussolini évoque l’axe Rome-Berlin, définissant les tâches de chacun : à l’Allemagne les régions danubiennes, à l’Italie la Méditerranée. Les idéologues allemands, pour leur part, évoquent les « grands espaces ». Aussi envisagent-ils l’Europe pour le Reich, la Méditerranée et le Moyen-Orient pour l’Italie. Hitler et Mussolini divergent sur leurs différentes orientations géopolitiques, lesquelles correspondent à leurs axes idéologiques propres.

Cependant, Rome ne peut mener à bien sa « guerre parallèle » à celle de Berlin, ses échecs militaires l’obligent à entrer inéluctablement dans l’orbite du Reich et, in fine, à sa conception européenne de « grand espace européen ».

Le Troisième Reich et l’Europe

Le thème de l’Europe apparaît plus tardivement en Allemagne qu’en Italie. La conception hitlérienne de l’Europe consiste à acquérir l’espace nécessaire pour les peuples germaniques : le Lebensraum. Pour ce faire, Hitler entend rayer de la carte la Tchécoslovaquie et la Pologne ainsi que les populations juives du continent. Le Reich souhaite voir disparaître les petits États-nations au profit d’ensembles politiques et de grands espaces économiques plus vastes, afin de faire obstacle au mondialisme libéral anglo-américain.

Le chancelier du Reich souhaite instaurer un nouveau système international autour de grands blocs continentaux : le Großraum. Cependant, à Berlin, l’idée de « Nouvelle Europe » oppose différents courants de pensée. Les conservateurs tout d’abord, — favorables à une Mitteleuropa — s’opposent aux nationalistes (SA et membres du parti nazi), tenants qu’une vision plus territoriale que raciale. Les SS enfin, considèrent que la recomposition raciale de l’Europe passe par la destruction des juifs et l’asservissement des Slaves, dans l’unique but de parvenir au Lebensraum.

Cependant, la notion la plus importante pour le IIIReich — après celle de la race — demeure le « grand espace européen ». Cette notion comporte des aspects à la fois politiques, économiques, mais aussi juridiques.

Le projet euro-méditerranéen initial (1940-1941)

Malgré leurs divergences de vues, Rome et Berlin souhaitent réorganiser l’Europe autour d’un projet euro-méditerranéen cohérent, dont la sécurité serait garantie par l’Allemagne et l’Italie, face au bloc formé par les Anglo-américains.

Une fois la Pologne envahie, Hitler entend proposer la création d’un vaste espace économique grand-allemand regroupant le Reich, la Bohème-Moravie, la Pologne, le Luxembourg, la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas et le Danemark, le tout dans une union douanière et monétaire dirigée par Berlin.

L’Allemagne accepte de laisser la Méditerranée à l’Italie, à la seule condition que Mussolini accepte l’Anschluss et renonce à sa politique danubienne. Rome, Berlin et Madrid — dans une moindre mesure — entendent se partager le continent africain, n’en laissant qu’une infime part à la France de Vichy.

« Ventre mou » de la Nouvelle Europe, les Balkans sont au cœur des appétits communs de Rome et Berlin. Mussolini craint une éventuelle occupation allemande de cette région que l’Italie considère comme faisant partie de sa zone d’influence politico-économique. Finalement, un modus vivendi est arrêté et les Balkans divisés. La Yougoslavie et la Grèce reviennent à Rome, le reste revenant à Berlin.

Nonobstant, après la crise économique des années 30, l’influence allemande de ces régions ne cessera de s’accroître, au détriment de l’Italie. De plus, Hitler reprendra à son compte l’héritage de Guillaume II en s’alliant au Moyen-Orient musulman hostile aux Anglo-américains philosémites.

L’invariant hitlérien : un Germanisches Reich deutscher nation ?

Se voulant l’héritier du Reich bismarckien, Hitler entend rattacher à l’Allemagne, l’ensemble des nations germaniques. Pour ce faire, il entend rattacher au Reich les populations « germaniques » scandinaves et flamandes. Cependant, si la Scandinavie occupe une proximité culturelle et « raciale » avec l’Allemagne, elle n’est cependant pas au diapason du Reich. La question de l’intégration flamande au Reich, si elle est facilement envisageable pour les Pays-Bas, il n’en est pas de même pour la Belgique. Seule la Suisse n’est pas envahie par l’Allemagne. Jamais elle ne se ralliera au projet hitlérien d’Europe nouvelle.

À côté de ce Reich germanique est instauré le protectorat de Bohème-Moravie, après l’invasion des Sudètes et sa séparation d’avec la Slovaquie. Après avoir envahi la Pologne et annexé les territoires perdus en 1919, Hitler y instaure un Gouvernement général, colonisant le reste du territoire polonais pour y installer des colons allemands, une fois les populations juives et polonaises expulsées.

Cependant, l’invariant hitlérien n’est pas fiable. En effet l’Europe sous domination allemande manque de matières premières stratégiquement et économiquement primordiales, tels le pétrole, le charbon et la nourriture. De ce fait, le Reich ne peut faire face au poids stratégico-économique des Anglo-américains.

Pour faire face à ces derniers, le Reich n’a d’autre choix que d’englober l’Europe jusqu’à l’Oural, le Moyen-Orient ainsi que l’Afrique, le tout, en s’entendant avec l’Italie, la France, possiblement l’Espagne, pour contrôler conjointement le Moyen-Orient et le continent africain.

Vichy dans le « nouvel ordre européen »

L’adhésion du gouvernement de Vichy à l’« ordre nouveau » répond à deux facteurs : idéologique et stratégique. Si tout comme l’Allemagne, la France souhaite remplacer la SDN et voir le retour au concert européen des grandes puissances au XIXsiècle, elle sait aussi ne pas être en capacité de s’opposer au Reich.

La France et son Empire constituent un bloc de 100 millions d’habitants. Afin de ne pas déplaire au maître de Berlin, la France se désengage de son alliance diplomatique et militaire, au sein de la Petite Entente, pour se recentrer sur son Empire, tout en recherchant un compromis avec le Reich. Ainsi la France fait-elle le choix d’abandonner l’Europe centrale et orientale à l’Allemagne pour maintenir sa souveraineté en métropole et dans l’Empire, tout en s’associant par ailleurs au « nouvel ordre européen ».

Ce changement de politique extérieure permet à la France de bénéficier d’un armistice conciliant de la part de Rome et Berlin, qui, pragmatiques, souhaitent éviter que le gouvernement français ne poursuive la guerre outre-Manche, ou bien encore en Afrique du Nord.

Maître d’un tiers du territoire métropolitain, à la tête d’un Empire conservé et d’une armée de 100 000 hommes, le gouvernement de Vichy inaugure sa politique de « Révolution nationale », s’inscrivant pleinement dans l’ordre nouveau hitlérien.

Cette collaboration de l’État français au Reich ne se fait pas sans heurts. Deux conceptions s’opposent à Vichy. Une majoritaire — défendue par Laval — entend inscrire la France dans ce nouvel ordre européen dominé par l’Allemagne, et une minoritaire, plus traditionnelle et plus classique, qui appelle de ses vœux à un équilibre européen capable de faire contrepoids au Reich. Pétain se trouve enserré entre ces deux visions antagonistes.

Structures mentales de la « Nouvelle Europe »

Vaincue militairement, la France doit marcher sans réserve avec le Reich. Ainsi la collaboration d’État instaurée par Vichy doit-elle permettre de s’adapter au « nouvel ordre européen ».

Cette idéologie collaborationniste européenne, débutée avant-guerre, se poursuit durant celle-ci. La collaboration idéologique entre les deux fondateurs de l’Axe Rome Berlin est fondamentale. En effet, si l’Allemagne souhaite une Europe très unifiée, l’Italie est quant à elle plus favorable à une Europe plus souple et confédéraliste, dans un ensemble méditerranéen conduit par Rome. Cependant, les deux régimes convergent sur un point essentiel, celui de la culture comme moyen de contrôle social total des peuples.

Débutée dans les années 30, la collaboration idéologique entre les deux fondateurs de l’Axe Rome-Berlin se poursuit. Ainsi les deux États totalitaires tentent-ils d’élaborer des normes juridiques communes pour l’Europe future. In fine, cette coopération germano-italienne verra le duce s’aligner sur le führer.

Le grand espace économie européen, antécédents et prolégomènes

Frappées de plein fouet par la crise économique, les classes moyennes européennes de l’entre-deux-guerres rejettent massivement le modèle libéral américain. Devant cette crise économique des années 30, le Reich entend recentrer son économie sur l’Europe, notamment en augmentant ses échanges extérieurs avec l’Italie, ainsi qu’avec l’Europe danubienne et balkanique. Rejetant le modèle capitaliste libéral, Berlin lance un « nouveau plan » économique dès 1933.

Hitler place les considérations économiques au premier rang des paramètres de sa réflexion politico-stratégique. Dès juin 1940, l’Allemagne prépare un grand espace économique européen, vaste union douanière et économique européenne dirigée depuis Berlin.

Hitler et Mussolini entendent instaurer un espace économique européen indépendant du libéralisme anglo-américain et de l’économie planifiée soviétique. L’Italie mussolinienne dépasse l’espace économique européen; elle souhaite se suffire à elle-même économiquement et entend s’appuyer sur ses colonies pour y parvenir, à l’instar du Commonwealth britannique et de l’Empire français.

Cette orientation méditerranéo-africaine de l’Italie concourt à différencier les priorités économiques de Rome et de Berlin, en rivalité politique et économique, principalement dans les Balkans. Beaucoup à Berlin, considèrent que le véritable espace géostratégique pour le Reich doit dépasser l’Europe pour aboutir à l’Eurafrique.

Le grand espace économique, projets et réalisations

Pour mener à bien la guerre, le Reich doit s’approvisionner en matières premières. Pour contrer le blocus imposé par les alliés, l’Allemagne doit pouvoir diriger un grand espace économique comprenant l’Europe danubienne et balkanique, l’Europe du Nord, l’Espagne et l’Italie.

Pour ce faire, le Reich entend réorganiser l’économie et les échanges financiers de ce vaste espace économique européen. Pour Berlin, le Reichsmark doit former, avec les « monnaies vassales », un bloc monétaire cohérent. Les transactions économiques entre États sont encore possibles après l’établissement d’un clearing multilatéral. Le développement des échanges et des interpénétrations des économies de ce grand espace économique doit déboucher à terme, sur une union douanière et monétaire.

L’idée d’un grand espace économique européen, sous domination allemande, est favorablement accueillie par le monde de la finance du vieux continent. Passé l’idée d’autosuffisance de la Grande Europe en matière économique, le projet de grand espace européen revient après la bataille de Stalingrad. En effet, l’Allemagne tente de relancer l’idée d’un vaste ensemble économique capable d’assurer au continent son indépendance économique face aux alliés, au moment même où ces derniers échafaudent des projets pour l’Europe au sortir du conflit mondial armé. Les universitaires allemands réfléchissent quant à eux à une communauté économique européenne, une fois la paix mondiale recouvrée.

Toutefois, au sein du Reich, cette question divise. À ceux des idéologues qui prônent une forme de socialisme, s’opposent les réalistes, qui conçoivent l’économie de marché régulée et épaulée par l’État. Alors que la guerre est perdue pour les puissances de l’Axe, l’idée de grand espace économique européen pour contrer l’impérialisme anglo-américain est encore espérée. Les patronats allemand, italien et français, se préparent à l’économie d’après guerre.

L’Europe occidentale occupée dans le grand espace économique

L’Europe comme ensemble économique existe depuis toujours. Cependant, à partir de juillet 1940, les économies des pays occupés par les forces de l’Axe sont coupées de leurs fournisseurs anglo-américains.

Directement impactée, l’Allemagne tente de trouver un palliatif en faisant transférer sur son territoire, les machines ainsi que les matières premières des pays envahis, pour les utiliser à l’effort de guerre. La guerre à l’Est est beaucoup plus dure que prévu et se prolonge, le temps joue contre les forces de l’Axe. Le Reich durcit sa politique économique en réquisitionnant des milliers de travailleurs de toute l’Europe occupée.

Bientôt, le programme de grand espace économique du Reich devient moins un fait qu’une propagande. Pour autant, la coopération économique franco-allemande est intense. Les autres pays occupés : le Luxembourg, la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas et le Danemark concourent à l’effort de guerre allemand, notamment en exportant leurs productions agricoles à destination du Reich.

Les projets sociaux de la Nouvelle Europe sous direction allemande

En complément d’un nouvel ordre économique européen, le Reich entend installer une nouvelle Europe sociale. Cependant, dans sa conception d’une Europe nouvelle sur le plan social, Hitler établit une différenciation au sein de l’Europe occupée. En effet, les territoires de l’Est sont des terres de colonisation allemande où les populations sont asservies. Celles-ci ne peuvent donc pas jouir des bienfaits de cette politique sociale aux contours flous, balançant entre archaïsme et modernité.

L’Allemagne a pour objectif d’homogénéiser la société européenne, sur une base à la fois raciale et sociale. Pour le régime national-socialiste, il s’agit de former un homme nouveau, national-socialiste, capable de se transcender pour servir aveuglement la « communauté du peuple » totalitaire. L’Allemagne reproche à l’Italie et à l’Espagne de ne pas la suivre dans sa volonté d’harmoniser économiquement, socialement et sociétalement le continent européen.

Toutefois, les régimes nazi et fasciste se rejoignent dans leur volonté corporatiste de dépasser la lutte des classes au profit de l’État et du parti. Rome et Berlin, mais aussi Vichy, se rejoignent sur la question raciale. Ainsi, des similitudes existent dans les législations raciales élaborées en Allemagne et en France concernant les Juifs.

Si le projet social européen instauré par le régime nazi est largement partagé en Europe centrale et occidentale, la guerre, l’occupation et la répression dans l’Europe occupée, rend irréalisable l’idée de tout projet social européen cohérent.

1941-1942 : l’Allemagne joue et perd

Les projets hitlériens de « nouvel ordre européen » et de création d’un Lebensraum à l’Est, aux dépens de la Pologne et de l’URSS, sont ruinés avec le déclenchement du plan Barbarossa.

Ab initio, Moscou n’écartait pas la possibilité d’adhérer au pacte quadripartite proposé par Berlin. Cependant, Hitler a pour objectif d’attaquer l’Union soviétique, non pour des raisons politiques ou économiques, mais dans un but de réorganisation raciale de l’Europe orientale. Une fois instaurées sur ces territoires, les colonies allemandes pourraient assurer au peuple allemand, l’espace vital nécessaire à son développement futur.

Toutefois, Mussolini craint de voir l’antisémite et l’anti-slavisme du Reich compromettre le projet d’une Europe nouvelle. L’idée fondamentale d’Hitler, au-delà de son anti-bolchevisme, est d’envahir le territoire soviétique afin de s’approprier les ressources nécessaires au peuple allemand et à son économie.

Alors qu’il devait répondre à un triple objectif : racial, colonisateur et économique, le plan Barbarossa va conduire à la perte du Reich. Si l’invasion de l’Ukraine permet à l’Allemagne de se ravitailler en matières premières, elle compromet les chances de succès de la première phase euro-méditerranéenne de son plan de guerre. Finalement incapable d’organiser un « nouvel ordre européen », le Reich et Rome ne pourront résister aux épreuves de la guerre.

 Vichy dans une Europe anti-bolchevique

L’invasion de l’URSS par l’Allemagne favorise l’esprit de collaboration de Vichy. Tout comme le Reich, la France de Pétain s’inscrit dans une Europe anti-bolchevique excluant l’Union soviétique.

Le gouvernement de Vichy agit avec pragmatisme. Avant-guerre, les relations diplomatiques entre Pars et Moscou devaient permettre un certain équilibre européen face à Berlin. La guerre perdue face à l’Allemagne, la France en rompant ses relations diplomatiques avec l’URSS, se fait bien voir de Berlin.

Le gouvernement de Vichy va plus loin encore avec les « protocoles de Paris », qui prévoient une collaboration militaire étendue en Afrique du Nord et au Levant. Le but est d’inscrire la France dans l’ordre nouveau et de lutter, aux côtés de l’Allemagne, contre le Royaume-Uni.

Les protocoles de Paris vont plus loin encore et proclament que le gouvernement français poursuit son œuvre de Révolution nationale, qui repose sur un pouvoir autoritaire, à large assise populaire, à l’instar des gouvernements allemand et italien.

En s’associant pleinement avec l’Axe, le gouvernement de Vichy entend donner à la France, la meilleure place possible dans l’Europe nouvelle. Moins idéologue que pragmatique et persuadé de la victoire prochaine du Reich, Laval poursuit sa politique de collaboration après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. Dès lors, Vichy s’enfonce inéluctablement dans une position de collaboration totale, antibolchevique dont elle ne pourra plus changer l’orientation.

1943-1944 : Reich « grand-germanique » ou Europe ?

Lorsqu’il élabore le plan Barborssa, Hitler entend d’abord occuper l’URSS jusqu’à l’Oural, avant de retourner les populations victimes du traitement que leur inflige Staline, pour mettre à bas l’URSS. Une fois ces peuples « libérés du joug soviétique », Berlin entend les intégrer dans des États autonomes vassaux du Reich.

La bataille de Stalingrad scelle le destin de l’Axe. Mussolini insiste auprès d’Hitler pour qu’une paix séparée soit signée avec l’URSS, pour milieux résister aux Anglo-américains, après leur débarquement en Afrique du Nord. La proposition du duce n’est pas suivie d’effet.

L’enlisement militaire de l’Axe sur le front russe oblige Berlin à revenir sur le thème de l’Europe. Stratégiquement, l’Allemagne appelle l’Europe à dépasser les nationalismes, pour s’unir dans un grand espace organisé autour de Berlin, pour lutter à la fois contre l’interventionnisme britannique, le capitalisme américain, et le bolchevisme soviétique.

Si le Reich entend réorganiser le continent de façon hiérarchique, il doit cependant faire face à sa propre complexité structurelle. En effet, la vision d’une Europe « germanique » antisémite et antilibérale des SS, ne correspond en rien à la vision nationaliste et révisionniste des SA et des membres du NSDAP, beaucoup plus proche idéologiquement des fascistes italiens.

Après Stalingrad, les dirigeants du Reich changent donc de vision européenne. Ainsi Ribbentrop conçoit-il le projet d’une confédération européenne, répondant ainsi aux sollicitations de Mussolini, Antonescu et Laval. Cette confédération serait alors sans limites de temps et composée d’États souverains mutuellement garants de leur indépendance.

Conscient de l’échec de sa « guerre parallèle », Mussolini tente lui aussi de relancer le projet européen. Nonobstant, l’Italie est totalement dépassée par la question, alors même que l’Allemagne reprend la main sur les Balkans.

Alors que la victoire des Alliés n’est plus qu’une question de mois, les régimes nazi et fasciste se radicalisent et projettent de créer une Europe homogène, radicale, antibolchevique et antilibérale capables de se dresser à la fois contre les Juifs, les États-Unis et l’URSS.

Fin et rémanence de l’Europe et de l’Axe

Dans ce dernier chapitre, l’auteur pointe du doigt la polémique actuelle, sur le fait que l’Europe de l’Axe aurait été la matrice de l’actuelle Union européenne.

Dès la fin de l’année 1943, nombreux sont ceux à comprendre que l’Axe a perdu la guerre. Certains secteurs de l’économie allemande préparent l’après-guerre. Déjà se dessine le projet de renouer les relations d’avant-guerre.

L’Allemagne hitlérienne voit la constitution de trois grands ensembles, une fois la paix mondiale recouvrée : l’Eurafrique, le monde anglo-américain, enfin l’URSS. Aussi l’idée de fonder un grand espace économique européen, autour d’un bloc douanier et monétaire, demeure prégnante dans de nombreuses capitales du vieux continent, notamment à Berlin.

L’idée d’une Europe fédérale trouve son apogée lors du Congrès européen de La Haye, en 1948. Mené par les adversaires de la démocratie libérale, ce congrès reprend à son compte les idées conservatrices des années 30 et fixe des objectifs qui seront ceux de l’actuelle Union européenne. Paradoxalement, pourtant considérés comme pro-européens, les démocrates-chrétiens ne parviennent pas à s’accorder sur un sujet cohérent de construction européenne.

Pays vaincu, se trouvant dans une situation difficile au sortir de la guerre, l’Italie parvient contre toute attente à se moderniser économiquement et socialement. Cela permet à Rome de participer pleinement à la construction européenne.

Finalement, comme le conclut Georges-Henri Soutou, la politique européenne de l’Axe s’inscrit dans les courants généraux de son époque et non comme un accident de l’histoire.

Georges-Henri Soutou

Tallandier, Collection Texto, 2022. 618 p., 13,50 €

 Voir aussi sur ce même blog:

Le programme Jean Monnet de l’UE ( Toute une histoire parfois oublié, entre ses États Unis de l'Europe et sa divergence avec De Gaulle ) & l’affaire Evghenia Gutul

 Le programme Jean Monnet de l’UE : excellence académique ou outil de propagande ?

 


C - Joute verbale entre Viktor Orbán (Hongrie) et Donald Tusk (Pologne)

Dans un échange virulent sur la plateforme X, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a sévèrement répondu à son homologue polonais Donald Tusk, révélant les fractures profondes au sein de l’Union européenne sur la gestion du conflit en Ukraine.

Cet épisode illustre le clivage entre une Hongrie pragmatique, tournée vers la paix, et une UE de plus en plus belliciste, emmenée par des affidés comme Tusk qui poussent à l’escalade au risque d’un embrasement continental.

L’échange qui met le feu aux poudres

Tout a commencé par une déclaration provocatrice de Donald Tusk lors d’un sommet à Copenhague. Le Premier ministre polonais, fervent défenseur d’une ligne dure contre la Russie, a affirmé que l’Europe entière était « en guerre » avec Moscou, accusant implicitement Orbán de minimiser la menace.

« C’est la Russie qui a déclenché la guerre contre l’Ukraine. C’est elle qui a décidé que nous étions en guerre. Et dans une telle situation, la seule question est de savoir de quel côté vous êtes » , a lancé Tusk.

La réponse d’Orbán ne s’est pas fait attendre :

« La Russie est en guerre. L’Ukraine est en guerre. La Hongrie ne l’est pas. Je comprends que vous soutenez fermement l’Ukraine. Sachez que nous soutenons fermement la Hongrie ! Votre question est de savoir qui va gagner la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Ma question est de savoir comment nous pouvons mettre fin à la guerre, sauver des dizaines de milliers de vies et assurer la sécurité des Hongrois ! Vous cherchez à gagner une guerre que vous croyez être la vôtre. Je veux que la paix règne ! »

Cette réplique, qualifiée de « magistrale » par beaucoup d’observateurs de la scène géopolitique, met en lumière le fossé idéologique : d’un côté, un bellicisme effréné qui voit dans le conflit une croisade européenne ; de l’autre, un appel rationnel à la négociation pour éviter une catastrophe humaine et économique.

Le bellicisme de l’UE et de ses vassaux : une escalade dangereuse

Cet échange n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une série de tensions au sein de l’UE, où la Hongrie, souvent isolée, bloque des paquets d’aide militaire à l’Ukraine et plaide pour des pourparlers directs avec la Russie. Orbán accuse Bruxelles de « jouer un jeu dangereux » avec la sécurité européenne, en escaladant le conflit au lieu de le désamorcer. En effet, l’UE, sous l’influence de figures comme Tusk, multiplie les sanctions et les livraisons d’armes (ne parlons pas des fausses accusations, suivies de rétro-pédalage, concernant des hypothétiques attaques de drones), ignorant les risques d’une confrontation directe avec la Russie. À Copenhague, Orbán a rappelé que les dépenses militaires de l’UE surpassent largement celles de Moscou, questionnant : « Pourquoi avons-nous peur ? Nous sommes plus forts économiquement, pourquoi ne pas prioriser la désescalade ? »

Les affidés de Bruxelles, comme la Pologne de Tusk, incarnent ce virage belliciste. Varsovie pousse à des sanctions plus sévères et à un soutien accru à Kiev, au risque d’entraîner l’Europe dans un conflit prolongé. Cette posture n’est pas seulement idéologique : elle masque une dépendance croissante à des puissances extérieures, comme les États-Unis, qui profitent de l’instabilité pour vendre leur énergie et leurs armes. Tusk, en accusant Orbán de « financer indirectement » la Russie via des achats de pétrole, ignore hypocritement que sa propre politique aligne la Pologne sur Washington, au détriment d’une souveraineté énergétique européenne autonome.

La dépendance énergétique de la Hongrie : un faux reproche

On ne saurait reprocher à la Hongrie sa dépendance au gaz et au pétrole russes, car ce pays, comme la Pologne d’ailleurs, est dépourvu de ressources énergétiques propres. Cette coopération avec Moscou existait bien avant l’opération spéciale en Ukraine en 2022, et s’inscrivait dans une logique pragmatique de diversification des approvisionnements. Orbán l’a rappelé : Budapest n’a pas les moyens de pivoter brutalement vers d’autres fournisseurs sans risquer un effondrement économique.

A contrario, on pourrait tout aussi légitimement reprocher à la Pologne d’acheter de l’énergie aux États-Unis, une dépendance qui renforce l’influence américaine en Europe et alimente un complexe militaro-industriel outre-Atlantique. Pourquoi critiquer la Hongrie pour une relation historique avec la Russie, tout en fermant les yeux sur l’alignement polonais sur Washington ?

Cette incohérence révèle le deux poids, deux mesures d’une UE qui privilégie l’idéologie atlantiste au détriment des intérêts nationaux.

 

 

Vers une Europe de paix ou de guerre ?

Cet épisode souligne les divisions croissantes au sein de l’UE, amplifiées par des sommets comme celui de Copenhague, où les avancées russes en Ukraine exacerbent les tensions entre une Hongrie « pro-paix » et une Pologne « pro-Ukraine ». Orbán avertit que le soutien inconditionnel à Kiev pourrait coûter des millions de vies européennes et mener à un collapse économique. Face à ce bellicisme, la position hongroise apparaît comme un rempart de bon sens : prioriser la négociation pour sauver des vies et préserver la stabilité continentale.

En fin de compte, l’échange entre Orbán et Tusk n’est pas qu’une joute verbale ; c’est un appel à réveiller l’Europe d’un sommeil guerrier imposé par Bruxelles et ses alliés. La paix n’est pas une faiblesse, mais la seule voie viable pour un continent déjà fragilisé.

Enfin, n’oublions pas que l’on a rarement vu un chef d’État mourir sur le champ de bataille malgré son bellicisme…

https://x.com/PM_ViktorOrban/status/1973716698336203101 

https://x.com/donaldtusk/status/1973697060512956874

 https://multipol360.com/joutes-verbales-entre-viktor-orban-hongrie-et-donald-tusk-pologne/

 


 

D - «1200 milliards d’euros d’investissements en dix ans» : comment Bruxelles veut mobiliser l’épargne des Européens

Après avoir annoncé à maintes reprises l’union des capitaux, la commission européenne veut passer à l’action pour drainer l’épargne soi-disant dormante des citoyens de l’Union.

Et si l’Union européenne disposait d’un trésor caché ? Selon la commission européenne, environ 70% de l’épargne des ménages des États membres - soit quelque «10.000 milliards d’euros» - seraient immobilisés sur des livrets d’épargne «sûrs et faciles d’accès» mais généralement peu rémunérateurs. Des économies qui pourraient être employées autrement, y compris pour financer l’économie et participer à l’essor du continent, selon Bruxelles, qui a annoncé cette semaine vouloir «aider les citoyens à prendre des décisions financières judicieuses» afin d’améliorer leur «bien-être, leur sécurité financière et leur indépendance».

De fait, de nombreux citoyens européens placent leurs réserves sur un compte bancaire ou dans des fonds en euros dont les taux de rémunération dépassent tout juste l’inflation. Résultat

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/1200-milliards-d-euros-d-investissements-en-dix-ans-comment-bruxelles-veut-mobiliser-l-epargne-des-europeens-20251003

 

 

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