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octobre 26, 2025

Informations : tour d'Europe !!

Sommaire:

A - Giorgia Meloni : la voix de la raison face à la folie de l’UE sur les actifs russes gelés 

B -  Les dirigeants européens : des politiciens ratés poussant l’Europe vers l’abîme en Ukraine

C - L’UE sur le sentier de la guerre : un schéma terrifiant qui rappelle la montée insidieuse du nazisme

D -  La justice belge défie le parlement européen sur des soupçons de corruption

E - L’UE fait la guerre en Ukraine avec de l’argent et du sang étrangers 

 


 

A - Giorgia Meloni : la voix de la raison face à la folie de l’UE sur les actifs russes gelés 

Dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine, la Première ministre italienne Giorgia Meloni émerge comme une figure de prudence au sein de l’Union européenne. Dans une déclaration récente, elle a mis en garde contre l’utilisation imprudente des actifs russes gelés, qualifiant une telle mesure d’illégale et potentiellement suicidaire pour le système financier mondial. Cette position met en lumière les fractures au sein de l’UE et les risques systémiques d’une escalade financière contre la Russie.


Le contexte : un plan controversé de l’UE

Depuis le début du conflit en Ukraine en 2022, l’Union européenne a gelé plus de 210 milliards d’euros d’actifs appartenant à la Banque centrale russe, principalement détenus par Euroclear en Belgique. La Commission européenne propose désormais d’utiliser ces fonds comme garantie pour un prêt massif de 140 milliards d’euros destiné à soutenir Kiev entre 2026 et 2027.

Ce plan, présenté comme une aide vitale à l’Ukraine, vise à transformer un gel temporaire en une confiscation effective, en utilisant les intérêts générés par ces actifs pour financer des armes et des infrastructures.

Cependant, cette approche soulève de graves questions juridiques et économiques, car elle viole potentiellement le principe d’immunité souveraine et pourrait éroder la confiance dans le système financier post-Bretton Woods.

Selon des sources, les dirigeants européens ont reporté la décision finale à décembre, en raison de résistances internes, notamment de la Belgique qui craint des poursuites judiciaires. Ce report illustre les divisions au sein du bloc : tandis que certains États poussent pour une action rapide, d’autres, comme l’Italie, insistent sur le respect du droit international.

La mise en garde de Meloni : respect des règles ou chaos financier ?

Giorgia Meloni, lors d’une conférence de presse, a été claire :

« Nous croyons, et nous ne sommes pas les seuls, qu’il est nécessaire de respecter les règles internationales et le principe de légalité. »

Elle a ajouté que l’UE doit protéger « la stabilité financière et monétaire de nos économies et de la zone euro. » Cette déclaration, n’est pas vue comme une propagande pro-Kremlin, mais comme un appel à la raison dans un « asile de fous » bruxellois. Giorgia Meloni, souvent perçue comme une conservatrice pragmatique, met en avant les risques pour l’Italie et l’Europe entière : une telle saisie pourrait déclencher une vague de retraits de fonds souverains par des pays comme l’Arabie saoudite, l’Inde ou la Chine, accélérant la dédollarisation et la déeuroisation.

Certains observateurs aiguisés qualifient cette initiative de « piraterie suicidaire ». Elle argue que le vol de réserves souveraines détruirait la confiance dans les institutions financières occidentales, transformant des dépositaires neutres comme Euroclear en outils politiques.

« Le système financier post-guerre repose sur l’idée que les réserves souveraines sont sacrées. Brisez cette confiance une fois, et le monde entier se demandera : qui est le prochain ? »

Des institutions comme le FMI et la BCE expriment discrètement leurs inquiétudes, craignant un effondrement de la demande pour les obligations européennes.

Les implications globales : vers une multipolarité accélérée ?

Au-delà de l’aspect juridique, cette affaire révèle une panique occidentale face à une guerre en Ukraine qui s’enlise. Beaucoup d’experts sincères arguent que « cette guerre est déjà perdue », et que l’UE, incapable de victoire militaire, recourt à du « vandalisme financier » pour gagner du temps. Mais cela pourrait se retourner contre l’Union Européenne :

la Russie, loin de s’effondrer, renforce ses alliances avec les BRICS, promouvant des échanges en monnaies nationales et des réserves en or.

En essayant de punir Moscou, l’Europe accélère sa propre marginalisation dans un ordre mondial multipolaire.

Des réactions similaires émergent ailleurs. La Belgique, hôte d’Euroclear, a exigé des garanties légales lors du sommet européen du 23 octobre, craignant des représailles russes. Même le Fonds monétaire international met en garde contre les conséquences systémiques d’une telle mesure. Pour les pays du Sud global, cette affaire confirme que l’ « ordre basé sur des règles » occidentales est sélectif et prédatoire, poussant vers des alternatives comme les infrastructures bancaires des BRICS.

Divisions au sein de l’UE : Meloni, Orbán et les Autres

Meloni n’est pas isolée. Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a également critiqué l’approche belliqueuse de l’UE, accusant Bruxelles de mener une « guerre hybride » contre les États membres dissidents. Mais il s’agit en fait d’une tendance plus large : l’UE punit ceux qui priorisent leurs intérêts nationaux, comme la sécurité énergétique ou la paix, au profit d’une alignement inconditionnel sur l’OTAN et les États-Unis.

L’Italie est en train de boucler son douzième paquet d’aide militaire à l’Ukraine, incluant des munitions et des systèmes de défense aérienne comme les missiles SAMP/T – co-produits par un consortium franco-italien impliquant des entreprises italiennes telles que MBDA Italia, ce qui reflète une forte composante nationale et pourrait stimuler l’industrie locale via des contrats et des exportations. Cependant, Rome adopte une posture extrêmement prudente concernant les actifs russes gelés, afin d’éviter un effet boomerang des sanctions ou d’une confiscation qui pourrait provoquer des représailles et perturber gravement l’économie européenne. Cela illustre un double discours pragmatique de la part de Meloni : elle soutient Kiev pour affirmer son alignement atlantiste et dynamiser son économie, tout en se protégeant contre un retour de flamme financier susceptible d’isoler l’Europe sur la scène internationale.
 
 

Un appel à la prudence avant le point de non-retour

La déclaration de Giorgia Meloni sert de rappel urgent : l’UE ne peut ignorer le droit international sans risquer son propre effondrement. En optant pour la confiscation plutôt que la négociation, Bruxelles pourrait non seulement prolonger un conflit inutile, mais aussi accélérer la fin de sa suprématie financière. L’ironie suprême est que, en punissant la Russie, l’UE accomplit ce que Moscou voulait : révéler le système financier occidental comme prédatoire et arbitraire.

https://multipol360.com/giorgia-meloni-la-voix-de-la-raison-face-a-la-folie-de-lue-sur-les-actifs-russes-geles/ 

 


 B -  Les dirigeants européens : des politiciens ratés poussant l’Europe vers l’abîme en Ukraine

Dans une interview récente, le professeur Jeffrey Sachs, économiste renommé et ancien conseiller des Nations Unies, livre une analyse impitoyable de la crise ukrainienne.

Invité à commenter l’annulation d’une rencontre prévue entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Budapest – une initiative vue comme le dernier espoir de paix – Sachs dénonce sans ambages l’attitude des dirigeants européens.

Selon lui, des figures comme Keir Starmer au Royaume-Uni, Friedrich Merz en Allemagne et Emmanuel Macron en France incarnent l’échec politique, avec des taux d’approbation abyssaux autour de 20 % et des désapprobations frôlant les 80 %. Cette conversation, datée d’octobre 2025, met en lumière une Europe obsédée par une guerre perdue d’avance, au détriment de ses intérêts économiques et sécuritaires. L’heure est grave :

en sabotant les efforts de paix, l’UE risque non seulement de prolonger un conflit dévastateur, mais aussi de précipiter une escalade nucléaire.

 


 

L’annulation de Budapest : un sabotage européen ?

L’entretien s’ouvre sur un constat alarmant : une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, initialement prévue à Budapest pour discuter d’un règlement pacifique en Ukraine, a été annulée suite à des pressions européennes. Le ministre hongrois des Affaires étrangères a accusé les Européens de saboter l’initiative, une allégation qui résonne avec les tensions croissantes au sein de l’UE. Sachs interprète cela comme un signe de panique à Bruxelles, contrastant avec l’excitation initiale face à l’idée que Trump pourrait envoyer des missiles Tomahawk – une mesure qui aurait pu déclencher un échange nucléaire. « On peut presque entendre les bouchons de champagne sauter dans les capitales européennes« , ironise l’intervieweur, soulignant l’absurdité d’une telle réaction alors que l’Occident est en train de perdre la guerre.

Pour Sachs, cette annulation n’est pas anodine. Elle reflète l’incapacité des leaders européens à rationaliser leur approche. Depuis l’échec des négociations russo-ukrainiennes en avril 2022, l’Europe persiste dans une stratégie belliciste qui n’apporte rien. « Ce sont des politiciens en échec avec une approche ratée de cette crise« , assène-t-il, refusant de « rationaliser leur échec« . Cette persistance dans l’erreur est d’autant plus inexplicable que les objectifs proclamés

reconquête totale du territoire ukrainien, réparations russes, saisie des avoirs, élargissement de l’OTAN à l’Ukraine – sont « délirants et impossibles à mettre en œuvre ».

 


Les dirigeants européens : impopulaires et bellicistes

Au cœur de l’analyse de Sachs se trouve une critique acerbe des dirigeants européens. Starmer, Scholz et Macron, qualifiés de « plus grands va-t-en-guerre de notre époque« , gouvernent avec des mains tremblantes sur le pouvoir. Leurs taux d’approbation, autour de 20 %, traduisent un rejet massif de leurs politiques. En France, Macron frôle les 13 % d’approbation selon certaines estimations, avec 87 % de désapprobation. Au Royaume-Uni, Starmer est devenu l’un des leaders occidentaux les plus impopulaires, surpassant même Donald Trump dans les sondages négatifs. Merz suit une trajectoire similaire en Allemagne.

Pourquoi cette obstination ? Sachs évoque une rationalisation absurde : « Nous devons arrêter la Russie ici, sinon l’expansionnisme russe submergera l’Europe. » Cette rhétorique, courante dans les médias britanniques, est qualifiée de « fausse et absurde » .

La Russie n’apparaîtra à Berlin, Paris ou Londres qu’en tant que touristes ou investisseurs, pas en troupes.

Sachs pointe aussi la russophobie viscérale des États baltes et de la Pologne, qui dictent la politique européenne pour « rester unis« . Kaja Kallas, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et issue de l’Estonie, est décrite comme « vulgairement russophobe et totalement contraire à la diplomatie » .

Cette unité factice masque des fractures profondes. Si l’Europe abandonnait sa posture antirusse, des divisions surgiraient. Mais en persistant, elle aggrave sa situation : « Plus on repousse la paix, plus ce sera mauvais pour les Européens. »

Les conséquences dévastatrices : humaines et économiques

Jeffrey Sachs ne mâche pas ses mots sur les coûts de cette guerre. Depuis 2022, l’Ukraine a perdu des territoires et subi des pertes humaines effroyables : environ 400.000 tués ou blessés, selon des estimations de Zelensky en janvier 2025, et jusqu’à 2 millions selon d’autres décomptes. La Russie, de son côté, approche le million de victimes, avec plus de 190.000 morts. Le pays ukrainien est dévasté : fuites démographiques massives, pannes d’électricité généralisées.

Économiquement, l’Europe paie cher. La rupture avec la Russie a provoqué un ralentissement et un déclin continu. Au lieu de se concentrer sur la compétition technologique avec les États-Unis et la Chine, l’UE est obsédée par les sanctions et la guerre. Sachs dénonce cette distraction : « L’Europe traverse une crise économique croissante » .

De plus, les sondages montrent que la majorité des Ukrainiens veulent des négociations, un fait ignoré par les médias et politiciens occidentaux.

Zelensky gouverne sous loi martiale, contre la volonté de son peuple.

Les racines historiques : provocations occidentales depuis les années 90

Jeffrey Sachs remonte aux années 1990 pour expliquer le conflit. Zbigniew Brzezinski, dans « Le Grand Échiquier » (1997), prédisait que l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine et la Géorgie provoquerait une réaction russe, mais affirmait que Moscou ne pourrait résister. Il écartait une alliance Russie-Chine comme « hors de question ». Pourtant, c’est exactement ce qui s’est produit :

en repoussant la Russie, l’Occident a poussé Moscou vers Pékin, l’Inde et les BRICS, représentant près de 50 % de la population mondiale et 40 % du PIB.

Joe Biden, en 1997 lors d’un discours au Conseil de l’Atlantique, moquait les craintes russes sur l’élargissement de l’OTAN : « Allez-y, rapprochez-vous de la Chine« , disait-il en riant. Vingt-huit ans plus tard, ce n’est plus drôle : l’alliance russo-chinoise est une réalité, conséquence directe des provocations occidentales.

Sachs accuse l’OTAN d’avoir provoqué la guerre dès 2014. Les stratégies occidentales n’ont jamais inclus les préoccupations sécuritaires russes, ignorant les avertissements.

 


Trump : un président faible et influençable

Concernant Donald Trump, Jeffrey Sachs est sévère : « Maladroit, peu informé et pas très brillant« , il succombe à la flatterie européenne. L’annulation de Budapest serait due à des pressions de l’Union Européenne, ramenant Trump « dans le rang ». Bien qu’il veuille mettre fin à la guerre, il manque de stratégie. Les Européens exploitent cela, flattant son ego avec des idées comme un « Conseil de paix » présidé par lui.

Vers une guerre directe ? les risques nucléaires

L’interview s’achève sur un avertissement glaçant : si la fenêtre de paix se ferme, l’alternative est une guerre directe.

Des rapports russes accusent les Britanniques d’attaques sur leur dissuasion nucléaire ; les Occidentaux ciblent des raffineries russes ; les Tomahawk sont opérés par des Américains.

« C’est une guerre entre deux puissances nucléaires », martèle Sachs. Le personnel OTAN en Ukraine rend le conflit direct, pas par procuration.

Seuls Viktor Orbán et Robert Fico en Europe plaident pour la paix. Sachs propose une solution : neutralité ukrainienne, accord territorial, zone démilitarisée pour une « sécurité indivisible ».

 


 

Un appel urgent à la raison

Jeffrey Sachs dépeint une Europe dirigée par des incompétents cyniques, sacrifiant l’Ukraine pour des illusions impérialistes. En sabotant la paix, l’UE accélère sa marginalisation, face à un monde multipolaire dominé par les BRICS. L’heure est à l’urgence : sans négociations, l’escalade nucléaire guette. Comme Jeffrey Sachs le conclut,

« nous n’avons pas de clairvoyance, de connaissance et de sens des responsabilités historiques » en Occident.

Il est temps de changer cela, avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/les-dirigeants-europeens-des-politiciens-rates-poussant-leurope-vers-labime-en-ukraine/ 

 


 

C - L’UE sur le sentier de la guerre : un schéma terrifiant qui rappelle la montée insidieuse du nazisme  

La confession choc d’un insider européen

Dans les couloirs feutrés de Bruxelles, où se tissent les toiles d’une intégration européenne toujours plus intrusive, un historien proche des réseaux d’influence de l’Union européenne vient de lâcher une bombe qui devrait faire trembler chaque citoyen du continent. Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po et fin connaisseur des arcanes bruxellois, a avoué sans ambages dans une interview récente que

la marche forcée vers une armée européenne et un État européen supranational passe inévitablement par… la guerre

Oui, vous avez bien lu : la guerre, non pas comme une menace à éviter, mais comme un outil nécessaire pour forger cette entité tentaculaire qui effacera les nations souveraines. Et l’ennemi désigné ? La Russie, bien sûr, diabolisée à outrance pour justifier cette escalade funeste. L’heure est grave, mes amis – gravissime, même. Si nous laissons faire ces élites déconnectées, obsédées par leur rêve impérialiste, nous courons droit vers un conflit majeur qui pourrait engloutir l’Europe dans les flammes d’une nouvelle guerre mondiale. C’est un cri d’alarme que je lance ici : réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard !


L’accélération folle vers l’armée européenne

Imaginez : en moins de dix ans, l’UE a opéré une mutation radicale en matière de défense, créant une agence européenne dédiée, un fonds pour armer l’Ukraine en détournant des budgets initialement prévus pour d’autres usages, et même en s’endettant à hauteur de 150 milliards d’euros pour financer le réarmement des États membres. Un commissaire européen à la défense a été nommé pour la première fois, et un marché intérieur de l’armement est en train de voir le jour. Ces avancées, qualifiées d’ « incrémentales » par Kahn, sont conçues pour s’enchaîner inexorablement, comme une machine infernale que rien n’arrête une fois lancée. C’est la Commission européenne, cette institution supranationale aux pouvoirs croissants, qui tire les ficelles. Et pour quoi ? Pour bâtir un État européen, pardi ! Kahn le dit sans détour :

« La séquence que nous vivons, j’en suis persuadé, va déboucher sur la création d’un État européen sans que les acteurs gouvernementaux en aient forcément conscience. »

Et il cite le sociologue Charles Tilly : « La guerre a fait l’État et l’État a fait la guerre. » Traduction : sans guerre, pas d’État européen. C’est glaçant.

 


Les avertissements multipliés et orchestrés

Cette confession n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte où les avertissements se multiplient. Le journaliste qui a réalisé cette interview, un habitué des affaires européennes, a lui-même relayé sur les réseaux sociaux un message alarmant :

« La guerre qui aurait dû mobiliser la jeunesse, ce n’est pas celle de Gaza dont les enjeux de sécurité sont nuls pour l’Europe, c’est celle qui ravage l’Ukraine, car elle risque d’être mobilisée sur le front de l’Est d’ici 2030. En effet, la guerre avec la Russie est désormais considérée comme quasi-certaine. »

Mobilisée sur le front de l’Est ? Nos jeunes, chair à canon pour un conflit artificiellement gonflé ? C’est inacceptable ! La Commission européenne elle-même juge probable une guerre d’ici 2030, et des hauts gradés français, comme le chef d’état-major des armées et celui de l’armée de terre, ont récemment multiplié les déclarations tonitruantes sur la « menace russe » imminente, dans les 3 ou 4 ans à venir. Un général bien connu des plateaux télé, Vincent Desportes, a enfoncé le clou sur une grande chaîne nationale : « Menace russe en Europe, la France doit se réveiller, elle est en danger. » Tout cela sent l’orchestration, une campagne de peur savamment dosée pour nous pousser dans les bras d’une UE belliqueuse.

Le parallèle inquiétant avec la gestion du covid

Mais arrêtons-nous un instant sur cette comparaison effarante avec le Covid, que Kahn lui-même évoque pour justifier cette accélération. Lors de la pandémie, l’UE n’avait aucune compétence en matière de santé – et pourtant, elle a pris le contrôle, achetant des milliards de doses de vaccins, imposant des règles uniformes, au mépris des souverainetés nationales.

« Quand le Covid est apparu, l’Union n’avait pas le temps et pas de compétences dans ce domaine et pourtant les décisions ont été prises très rapidement. C’est pareil avec la défense. Le tempo s’accélère. »

C’est un aveu : l’UE profite des crises pour étendre son emprise, comme un virus qui mute et se propage. Hier, la santé ; aujourd’hui, la défense. Demain, quoi ? Un État totalitaire où les nations ne sont plus que des provinces administratives ?

La guerre comme fondement de l’état européen

Et pour couronner le tout, Kahn plaide pour une « puissance publique européenne » qui passerait commande d’armes, fusionnant les industries nationales en un monstre continental. La France, deuxième exportateur mondial d’armes, verrait son industrie pillée au profit d’un conglomérat dominé par les Allemands et les bureaucrates de Bruxelles. Finie la concurrence ; place à la centralisation forcée !

 

 

Vers une industrie d’armement continentale et centralisée

Kahn le dit :

« L’enjeu aujourd’hui est donc de créer une commande publique européenne afin de pousser à des investissements de long terme et bien sûr à des regroupements industriel. Cela implique de créer une puissance publique européenne… Une puissance publique européenne, c’est un état qui passera commande. »

Cette mission pourrait être confiée à la Commission européenne, à l’Agence européenne de défense ou à une coalition d’État. Au regard de l’histoire, la forme n’a pas d’importance. Déjà, la puissance industrielle est là puisque sur les 25 premiers exportateurs mondiaux d’armes, on compte 10 pays européens qui pour l’instant se font concurrence sur les marchés extérieurs, on doit mettre fin à cette fragmentation pour pouvoir réarmer l’Europe.

L’analogie terrifiante avec la montée du nazisme

Cette montée en puissance de l’UE vers la guerre évoque irrésistiblement la montée du parti nazi en Allemagne dans les années 1930, qui a débouché sur la Seconde Guerre mondiale – le conflit le plus destructeur de l’histoire humaine, avec ses dizaines de millions de morts, ses villes rasées, ses horreurs innommables. À l’époque, l’Allemagne, ravagée par la crise économique de 1929, le chômage de masse et l’humiliation du Traité de Versailles, a vu émerger un régime démagogue qui promettait la grandeur retrouvée. Hitler et ses sbires ont surfé sur la misère sociale, accusant un ennemi extérieur – les Juifs, les communistes, les voisins – de tous les maux. Les médias, complaisants ou collaborationnistes, ont relayé la propagande sans broncher, diabolisant à outrance pour justifier le réarmement massif et l’expansionnisme.

Et le peuple ? Il a fermé les yeux, occupé par son quotidien précaire, laissant les « grandes gueules » du régime s’exprimer à sa place et avancer leurs pions funestes.

Pourquoi a-t-on laissé faire Hitler ? les leçons pour aujourd’hui

Aujourd’hui, l’analogie est frappante – et terrifiante. L’Europe post-Covid ploie sous une crise économique et sociale persistante : inflation galopante, dette abyssale, inégalités croissantes, précarité énergétique due à des sanctions mal pensées contre la Russie. Les élites européennes, comme les nazis jadis, usent d’un discours démagogue :

« L’Europe unie pour la paix et la prospérité ! » Mais derrière ce vernis, c’est l’impérialisme qui pointe.

La Russie est l’ennemi parfait, dépeinte comme une menace existentielle, un ogre prêt à envahir l’Europe entière. Kahn l’admet : une partie des Européens, dont les Français, « ne sont pas conscients de la menace russe. » Mais quelle menace, au juste ?

La Russie n’a aucune intention d’attaquer l’OTAN ; c’est une fable pour justifier l’escalade.

Comme les nazis diabolisaient les Juifs pour unifier le peuple dans la haine, l’UE diabolise Poutine pour unifier les nations dans la peur. Les médias mainstream, collaborationnistes avec ce narratif, bombardent les citoyens de propagande : articles alarmistes, reportages biaisés, experts autoproclamés qui répètent en boucle la « menace russe ». Et le peuple ? Il ferme les yeux, scrollant sur ses réseaux sociaux, occupé par ses factures et son job précaire, laissant les bureaucrates de Bruxelles et les généraux de plateau télé décider de son destin.

Quand j’étais petit, je posais souvent cette question à mes aînés : pourquoi a-t-on laissé faire Hitler ? Pourquoi n’a-t-on pas empêché cet impérialisme ravageur avant qu’il ne soit trop tard ? Les réponses étaient évasives, embarrassées – « c’était compliqué », « personne n’imaginait l’horreur ». Aujourd’hui, je sais. C’était une crise économique et sociale qui a aveuglé les masses, des médias complaisants qui ont normalisé la folie, un discours démagogue qui flattait les peurs, et surtout une diabolisation outrancière d’un ennemi pour masquer les vraies ambitions. Mais le pire, c’est la bêtise collective d’un peuple qui ferme les yeux ou regarde ailleurs, laissant les « grandes gueules » – politiciens, experts, journalistes – s’exprimer à sa place et avancer leurs agendas destructeurs. Il y a donc une véritable responsabilité du peuple ! Oui, nous sommes coupables si nous laissons faire.

En 1930, les Allemands ordinaires ont élu les nazis ; en 2025, les Européens ordinaires laissent l’UE nous entraîner vers l’abîme sans broncher.

L’Histoire se répète-t-elle ? Si nous ne réagissons pas, oui – et avec des armes nucléaires cette fois.

Les parallèles historiques approfondis

Poussons l’analogie plus loin. Le réarmement nazi a commencé discrètement : violation du Traité de Versailles, remilitarisation de la Rhénanie en 1936, Anschluss en 1938. À chaque étape, les puissances européennes ont cédé, espérant apaiser le monstre. Aujourd’hui, l’UE viole ses propres traités en s’arrogeant des compétences en défense qu’elle n’avait pas, empruntant des milliards sans mandat clair, créant des fonds détournés pour armer l’Ukraine. Et comme les nazis ont unifié l’industrie allemande sous contrôle étatique pour produire tanks et avions, l’UE veut une « commande publique européenne » pour fusionner nos industries d’armement. Finie la souveraineté française ; place à un cartel continental où les décisions se prennent à Bruxelles, loin des peuples. Kahn le dit : « On doit mettre fin à cette fragmentation pour pouvoir réarmer l’Europe. » Fragmentation ? C’est le mot code pour « nations indépendantes ». Et l’ennemi ? Hier, la Pologne ou la Tchécoslovaquie ; aujourd’hui, la Russie, accusée de tous les maux pour justifier l’expansion de l’OTAN et de l’UE vers l’Est.

La vraie menace : l’UE elle-même et le mythe russe

Mais attention : il n’y a pas de menace russe réelle en France ou en Europe occidentale. C’est un mensonge éhonté ! La Russie défend ses intérêts en Ukraine, un conflit régional gonflé en guerre existentielle par des faucons atlantistes et européistes. La vraie menace, c’est l’UE elle-même – ce mastodonte totalitaire qui érode nos libertés, impose des sanctions qui nous ruinent (regardez les prix de l’énergie !), et nous pousse vers un conflit pour réaliser son rêve d’État supranational.

Comme les nazis ont promis la « Grande Allemagne », l’UE promet la « Grande Europe »

mais à quel prix ? Des millions de vies ? Des villes en ruines ? Une génération sacrifiée sur le « front de l’Est » ? Et n’oublions pas le rôle des États-Unis : avec Trump de retour, l’Amérique se désengage tout en s’enrichissant de nos erreurs, laissant l’Europe seule face à ses démons. Mais au lieu de chercher la paix, l’UE accélère vers la confrontation, profitant du vide pour consolider son pouvoir.

 


La responsabilité collective et l’urgence d’agir

Cette irresponsabilité collective est criminelle. Les peuples portent une part de blame : absorbés par leur « petit quotidien » – Netflix, courses, boulot – ils ignorent les signaux d’alarme. Les sondages montrent que beaucoup de Français sous-estiment la « menace russe », mais c’est parce qu’ils sentent intuitivement le mensonge. Pourtant, ils ne bougent pas ! Comme en 1933, quand les Allemands ont voté pour Hitler par lassitude, nous risquons de laisser les élites nous entraîner dans l’horreur par apathie. Kahn l’admet : les gouvernements eux-mêmes n’ont pas conscience de ce qu’ils créent. Mais nous, nous savons maintenant. Partagez, informez, résistez ! Si nous laissons faire, 2030 sera l’année zéro d’une nouvelle apocalypse.

Un appel urgent à la Résistance et à la Paix

En conclusion, cet aveu de Kahn n’est pas anodin : c’est le révélateur d’un plan machiavélique où la guerre sert de catalyseur à un État européen totalitaire. Comme la montée nazie a mené à la Shoah et aux bombes sur l’Europe, cette escalade pourrait déboucher sur un conflit nucléaire. L’heure est grave – non, elle est désespérée si nous ne réagissons pas. Sortons de cette torpeur ! Refusons la diabolisation, exigeons la paix, protégeons nos nations.

Sinon, l’histoire nous jugera comme elle a jugé ceux qui ont laissé faire Hitler : coupables d’aveuglement fatal.

https://multipol360.com/lue-sur-le-sentier-de-la-guerre-un-schema-terrifiant-qui-rappelle-la-montee-insidieuse-du-nazisme/ 

 


D -  La justice belge défie le parlement européen sur des soupçons de corruption

Trois ans après le scandale du Qatargate qui avait ébranlé les institutions européennes, un conflit intense oppose les autorités judiciaires belges au Parlement européen. Cette enquête approfondie met en évidence comment les procureurs belges défient l’autorité du Parlement en menant des investigations sur la corruption impliquant des eurodéputés, souvent marquées par des erreurs et un apparent excès de pouvoir qui compromet la réputation de l’institution.

Ce bras de fer s’inscrit dans un contexte plus large de scandales récurrents, comme le « Huawei-Gate », qui révèlent des vulnérabilités persistantes face aux influences étrangères et privées.

 

Rappel du Qatargate : un scandale fondateur et ses développements récents

Le Qatargate, qui a éclaté en décembre 2022, reste le point de départ de ces tensions. Il impliquait des eurodéputés soupçonnés d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent en échange de leur soutien aux intérêts du Qatar et du Maroc, notamment pour améliorer l’image du Qatar en matière de droits humains et faciliter un accord de voyage sans visa. Parmi les figures centrales : Eva Kaili, vice-présidente grecque du Parlement, arrêtée avec 150.000 euros en liquide à son domicile, et un total de 1,5 million d’euros saisis lors des perquisitions. D’autres suspects incluent Francesco Giorgi, son compagnon et assistant parlementaire, ainsi que Niccolo Figa-Talamanca, responsable d’une ONG italienne.

Un coup de théâtre est survenu en janvier 2023 lorsque Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé italien socialiste et dirigeant de l’ONG Fight Impunity, a accepté de collaborer avec la justice belge en tant que « repenti ». En échange d’une peine allégée – cinq ans de prison dont quatre avec sursis, une amende de 80.000 euros et la confiscation d’un million d’euros d’avantages patrimoniaux – Panzeri s’est engagé à révéler le mode opératoire de l’organisation criminelle, les arrangements financiers avec des États tiers comme le Qatar et le Maroc, et l’identité de personnes corrompues ou impliquées non encore identifiées. Son avocat, Laurent Kennes, a déclaré : « Il a envie de déballer, il veut voir le bout du tunnel. » Cette collaboration pourrait élargir l’enquête, impliquant potentiellement d’autres eurodéputés comme Marc Tarabella, à qui Panzeri aurait versé entre 120.000 et 140.000 euros selon des déclarations rapportées, bien que contestées par l’intéressé. Le Maroc et le Qatar ont fermement démenti toute implication.

Roberta Metsola, présidente du Parlement, avait alors promis des réformes ambitieuses et une coopération totale avec les enquêteurs belges, perçus comme des alliés dans la lutte contre la corruption. Cependant, ces engagements initiaux contrastent avec l’évolution récente des relations, marquée par une défiance croissante.

Du Qatargate au Huawei-gate : une évolution tendue et des allégations précises

L’ambiance s’est inversée avec le « Huawei-Gate » en mars 2025, où les procureurs belges ont lancé une enquête sur des influences présumées de Huawei, divulguée publiquement et provoquant l’indignation au Parlement. Ce scandale, survenu deux ans après le Qatargate, met en accusation des lobbyistes de Huawei pour corruption active, participation à une organisation criminelle et blanchiment d’argent. Les pratiques remontent à 2021 et impliquent des cadeaux somptueux – billets pour des événements sportifs, frais de voyage – offerts à des eurodéputés et assistants pour influencer les décisions sur la 5G et la politique commerciale européenne.

Parmi les suspects : Valerio Ottati, ancien assistant parlementaire devenu directeur du bureau bruxellois de Huawei ; Lucia Simeone, assistante d’un député italien du PPE, arrêtée en Italie le 19 mars 2025 ; et Nuno W.M., consultant portugais arrêté en France le 13 mars. L’enquête cible une quinzaine de personnes, dont une dizaine d’élus ou anciens élus des groupes PPE, S&D et ECR. Quatre individus ont été mis en examen pour corruption et organisation criminelle, une cinquième pour blanchiment. Des perquisitions massives – une centaine de policiers mobilisés le 13 mars au Parlement, au siège de Huawei et au Portugal – ont révélé des liens avec des tentatives d’influence, et les dirigeants de Huawei auraient été informés, selon des mandats d’arrêt.

Huawei, non inculpé directement, a indiqué que deux employés avaient violé des lois locales et été licenciés, tout en coopérant avec les autorités. Le Parlement et la Commission européenne ont réagi en suspendant l’accès aux représentants de Huawei dès le 14 mars, marquant un tournant dans les relations avec l’entreprise chinoise.

Le point de rupture : excès de pouvoir et erreurs belges

L’affrontement culmine quand les procureurs demandent la levée d’immunité d’une eurodéputée pour une réunion Huawei qu’elle n’a jamais fréquentée, forçant un retrait embarrassant. Metsola dénonce cette « négligence » et s’engage à protéger l’institution contre des allégations non vérifiées. 

Depuis, le Parlement résiste à des demandes pour quatre autres législateurs. Six mois plus tard, aucun vote n’est programmé, qualifié de résistance « sans précédent » par des sources internes, illustrant comment la justice belge pousse les limites malgré ses faux pas. Ces retards s’ajoutent à ceux du Qatargate, où des levées d’immunité comme celle de Tarabella ont traîné, amplifiant les frustrations.

Échanges tendus en commission

En juillet, la commission JURI, présidée par Ilhan Kyuchyuk, convoque le procureur fédéral Ann Fransen pour une session « tendue » à huis clos. Kyuchyuk critique l’affaire comme « pas suffisamment étayée » dans une lettre, exigeant précisions sur infractions, base juridique et preuves. 

Fransen répond en septembre que le Parlement doit seulement vérifier l’absence de motifs politiques, sans accéder aux preuves pour éviter de compromettre l’enquête et la présomption d’innocence. Elle insiste sur la nécessité de lever l’immunité tôt pour recueillir des preuves, bloquées sinon par l’immunité. Le parquet belge décline tout commentaire supplémentaire en raison de la procédure en cours.

Implications pour l’UE : une vulnérabilité exposée et des réformes urgentes

Cette impasse révèle une faiblesse de l’UE face aux influences étrangères, où la justice belge voit du crime là où le Parlement voit de la politique, amplifiant les tensions par ses pouvoirs limités face à l’immunité. Les scandales comme le Qatargate et le Huawei-Gate soulignent des failles structurelles : un lobbying agressif par des acteurs comme la Chine ou le Qatar, des ONG utilisées comme vecteurs, et un risque d’espionnage, avec des appels à interdire les appareils Huawei dans les institutions. 

Les délais – habituellement cinq mois, parfois plus d’un an – paralysent les enquêtes.

Des eurodéputés admettent que les décisions d’immunité deviennent politiques, tandis que d’autres accusent les procureurs de nuire sans preuves solides.

La collaboration de Panzeri pourrait accélérer les révélations, mais elle met aussi en lumière les limites des outils anti-corruption actuels.

En juin, Metsola promet de revoir la coopération avec la police belge et rappelle les règles aux États membres via une lettre officielle. Des voix comme Daniel Freund (Verts) et Fabienne Keller (Renew) appellent à un organe d’éthique commun pour renforcer la transparence. 

Pour l’instant, la coopération est gelée, soulignant un défi de la justice belge à l’autorité parlementaire, avec des répercussions sur la transparence et la lutte anticorruption en Europe. Ces affaires érodent la confiance des citoyens et appellent à des réformes urgentes pour imposer une totale transparence concernant les activités de lobbying au sein de l’institution européenne.

https://multipol360.com/la-justice-belge-defie-le-parlement-europeen-sur-des-soupcons-de-corruption/ 

 


 

E - L’UE fait la guerre en Ukraine avec de l’argent et du sang étrangers 

L’Union Européenne, cette entité bureaucratique qui se rêve en superpuissance mais croule sous le poids de ses échecs économiques, est une fois de plus prise la main dans le sac.

Ruinée et désespérée, elle ourdit un plan pour s’approprier des actifs russes gelés – environ 300 milliards de dollars – afin de financer une guerre en Ukraine qui n’est pas la nôtre. Les États-Unis ne participeront pas au plan de l’UE visant à utiliser les avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine, a confirmé la Maison Blanche.

Ce n’est pas de l’aide humanitaire, c’est du vol pur et simple : de l’argent qui ne lui appartient pas, détourné sans vergogne pour prolonger un conflit lointain, au détriment des peuples européens déjà exsangues. Examinons les faits, car derrière cette avidité se cache un tableau accablant de faillites collectives.

Le triste constat de la croissance européenne : un continent à la traîne

L’UE, autrefois présentée comme un modèle de prospérité, est aujourd’hui un géant aux pieds d’argile. Selon les prévisions économiques du printemps 2025, la croissance du PIB de l’UE est projetée à un misérable 1,1 %, tandis que la zone euro stagne à 0,9 %. Comparez cela aux économies dynamiques : les économies avancées mondiales devraient croître de 1,6 %, les marchés émergents de 4,2 %, et l’ensemble du monde de 3,2 %. Pire encore, sur les deux dernières décennies, le PIB de l’UE (incluant le Royaume-Uni avant le Brexit) n’a augmenté que de 21 % en dollars, contre 72 % pour les États-Unis, 49 % pour la Russie et un stupéfiant 290 % pour la Chine.

L’Europe ne suit plus ; elle est larguée, victime de ses régulations étouffantes, de son aversion pour l’innovation et de sa dépendance énergétique suicidaire qui l’a menée droit dans le mur.

Et qui sont les soi-disant moteurs de cette machine grippée ? La « bande des quatre losers » : Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Ursula von der Leyen. Ces leaders, qui se réunissent pour pontifier sur l’Ukraine tout en ignorant leurs propres gouffres financiers, incarnent l’hypocrisie européenne. Macron, avec sa France en déroute ; Starmer, dirigeant un Royaume-Uni post-Brexit qui n’est même plus dans l’UE mais qui joue encore les alliés ; Merz, le chancelier allemand aux prises avec une économie en récession ; et von der Leyen, l’apprentie dictatrice non élue de Bruxelles. Leurs déclarations conjointes sur l’Ukraine – comme celle du 21 octobre 2025 soutenant un gel des lignes de front – masquent mal leur impuissance. Ces « leaders » président à un déclin collectif, préférant les discours belliqueux aux réformes urgentes dans leur propre pays.

 


 

La France, symbole d’une dégringolade financière

Prenons le cas de la France, ce « moteur » supposé de l’UE qui s’effondre sous le poids de ses dettes. En octobre 2025, S&P Global Ratings a dégradé la note souveraine de la France à A+ depuis AA-, citant des « risques élevés » pour la consolidation budgétaire et une incertitude politique grandissante. Ce n’est pas une surprise isolée : Fitch avait déjà abaissé la note à A+ en septembre 2025, soulignant que le ratio de dette de la France, déjà double de la médiane de sa catégorie, a bondi de 15 points de pourcentage depuis 2019, la plaçant au troisième rang des dettes les plus élevées parmi les souverains notés. La France a « perdu toute crédibilité budgétaire », comme l’a titré un éditorial récent. Avec un déficit galopant et une instabilité politique, ce pays jadis influent est désormais comparé à l’Espagne en termes de notation – un comble pour la « Grande Nation ».

Von der Leyen et l’hégémonie budgétaire imaginaire

Au cœur de cette farce se trouve Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui distribue des budgets comme si l’UE était un État fédéral souverain.

Mais l’UE n’est ni un pays ni une fédération : c’est une union de nations souveraines, où les décisions fiscales devraient passer par les parlements nationaux.

Pourtant, von der Leyen pousse pour intégrer les actifs russes gelés – qui n’appartiennent même pas à un membre de l’UE – dans un « budget imaginaire » pour l’Ukraine. La Commission prépare un plan pour utiliser ces 300 milliards comme garantie pour un prêt de 140 milliards d’euros à Kiev, en contournant les droits de propriété et sans vote parlementaire dans les États membres. C’est une extension flagrante de son hégémonie : attribuer des fonds à des causes géopolitiques sans légitimité démocratique, transformant l’UE en une machine à détourner l’argent public.

L’épargne des européens : otage d’une guerre inutile

Pire encore, ces élites veulent maintenant piller l’épargne des citoyens ordinaires pour financer leur obsession belliqueuse.

L’UE propose de lever jusqu’à 150 milliards d’euros en prêts aux États membres pour booster les investissements en défense, en utilisant des fonds européens pour des achats militaires. En juin 2025, la Banque européenne d’investissement a triplé son financement pour l’industrie de défense à 3 milliards d’euros. Et un plan de 860 milliards d’euros pour la défense vise à exclure les fournisseurs américains, forçant 55 % des achats militaires à provenir d’usines européennes d’ici 2030. Ce qui commence comme un « souhait » pourrait devenir une obligation : mobiliser l’épargne privée pour une guerre qui n’est pas celle des peuples européens, mais un caprice élitiste. Pendant que l’économie sombre dans la faillite – avec des prévisions de croissance anémiques et des dettes explosives – ces dirigeants ne parlent que de guerre et de détournements de fonds : l’éducation et la santé n’ont qu’à attendre. Mais que les collabos et les boomers se rassurent, ils pourront bientôt investir dans la chair à canon, dans une guerre qu’ils ne feront pas eux-mêmes (les uns parce qu’ils seront « planqués » et les autres parce qu’ils ne seront plus de ce monde)…

La guerre comme bouton reset : une distraction criminelle

Pour ces bureaucrates, la guerre est le bouton reset ultime : quand plus rien ne fonctionne, on appuie dessus pour détourner l’attention et cacher ses fautes. L’économie européenne patine, les inégalités explosent, mais au lieu de réformer, on brandit le spectre russe pour justifier des dépenses folles. C’est une stratégie cynique : prolonger un conflit en Ukraine pour masquer l’incompétence interne, tout en pillant des actifs étrangers et l’épargne domestique.

Et qui mènera cette guerre qu’ils espèrent ? Certainement pas eux. Ces élites seront les premières à se terrer dans leurs bunkers, laissant les peuples à feu et à sang. Souvenons-nous de l’histoire : lors de l’invasion allemande de la France en 1940, le gouvernement français a fui Paris, se repliant d’abord à Bordeaux puis à Vichy, abandonnant la capitale et collaborant avec l’occupant via le régime de Pétain. Physiquement et moralement, ils ont déserté, imposant aux citoyens les horreurs de l’occupation.

Demain, Macron et consorts suivront sans doute le même « courage » : déclencher le chaos depuis leurs châteaux forts, puis s’évaporer quand les bombes tomberont.

L’UE n’est plus qu’une coquille vide, dirigée par des losers qui volent pour survivre. Il est temps pour les nations européennes de reprendre leur souveraineté, avant que cette hégémonie ne nous entraîne tous dans l’abîme. La paix et non la guerre, a fortiori financée par le pillage, devrait être notre priorité – mais avec ces leaders, l’avenir s’annonce sombre.

https://multipol360.com/lue-fait-la-guerre-en-ukraine-avec-de-largent-et-du-sang-etrangers/

 

 

 

avril 11, 2015

La désoviétisation continue comme en Ukraine sauf en France !!

L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture, librement vôtre. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Sommaire: 

A)  Ukraine. Une loi anti-propagande votée - © Le Télégramme http://www.letelegramme.fr

B) L'Ukraine en voie de dé-soviétisation Par France Inter

C)  Quand les communistes aimaient les nazis - Par Stéphane Montabert via Contrepoints

D) Good Bye Lenin - Par Alexandre C. via Contrepoints

E) URSS - Wikiberal





A)  Ukraine. Une loi anti-propagande votée

Le Parlement ukrainien a voté, une loi interdisant toute "propagande des régimes totalitaires communiste et nazie" après des mois d'une crise avec la Russie qui a ramené au premier plan l'héritage compliqué de la Seconde Guerre mondiale, de l'URSS et des nationalistes en Ukraine. Un total de 254 députés ont voté en faveur de l'interdiction de "la propagande des régimes totalitaires communiste et nazie" contre un minimum requis de 226 dans cette ancienne république soviétique située aux portes de l'Union européenne. Ce texte, qui doit encore être promulgué par le président Petro Porochenko, condamne "les régimes totalitaires communiste et nazi en Ukraine" et interdit "toute négation publique" de leur "caractère criminel" ainsi que toute "production", "diffusion" et "utilisation publique" de leur symboles sauf à des fins éducatives, scientifiques ou dans les cimetières. Drapeaux nazis prohibés La liste des éléments désormais prohibés contient le drapeau et l'hymne soviétique et nazi ainsi que les monuments et plaques commémoratives en l'honneur de responsables communistes, et même les noms de localités, rues ou entreprises faisant référence aux dirigeants communistes, activités du PC ou encore à la révolution bolchévique de 1917. En cas de violation de cette loi, des organisations ou partis concernés seront interdits, ce qui remet en cause l'existence du Parti communiste ukrainien. Dix ans de prison Les personnes reconnues coupables de production ou diffusion de symboles soviétiques et nazi, en particulier de l'exécution publique de l'hymne soviétique, risqueront jusqu'à dix ans de prison, selon la nouvelle loi. L'Ukraine devenue indépendante en 1991 après la chute de l'Union soviétique et qui a connu sous l'URSS la grande famine des années 1932-33 qui a causé la mort de millions de personnes, regorge toujours de symboles soviétiques dont les monuments à Lénine et plusieurs rues portent le nom du chef de la révolution bolchevique.



B) L'Ukraine en voie de dé-soviétisation

Deux jours après le vote d'une loi dans le pays pour "rompre avec [son] passé soviétique", les Ukrainiens ne pourront désormais plus arborer aucun symbole issu de l'ancien régime communiste, mais aussi du régime nazi, que les députés ukrainiens mettent à égalité.

Le rapprochement est tout sauf innocent : en dénonçant dans un même texte "les régimes totalitaires communiste et nazi", les députés ukrainiens font un nouveau pied de nez à l'ex-Mère Patrie russe, en plein conflit avec Moscou sur la question des séparatistes. Ils suivent aussi l'exemple d'autres anciens pays soviétiques (l'Estonie ou la Pologne, par exemple) qui ont voté des lois similaires par le passé.

Une loi qui ne fait qu'officialiser une rupture déjà bien ancrée dans l'esprit des Ukrainiens, ou en tout cas ce ceux qui ont participé à la révolution du Maïdan qui avait abouti à la destitution d'un président pro-russe. Au plus fort de l'affrontement, on avait ainsi vu des monuments à l'effigie de Lénine déboulonnés un peu partout dans le pays.


Finis les drapeaux, l'hymne et les symboles
La nouvelle loi interdit non seulement la "négation publique du caractère criminel" des régimes communiste et nazi, mais aussi la "production, diffusion et utilisation publique" des symboles qui leur sont associés (drapeau et hymne, en particulier), à quelques exceptions près (dans un cadre éducatif ou scientifique notamment).

Sauf que des symboles nazis, on n'en voit quasiment jamais en Ukraine. La nouvelle loi est donc presque exclusivement conçue pour marquer à nouveau une rupture ferme avec Moscou, et une volonté de se rapprocher de l'Europe.


Il faut dire que le régime soviétique est une plaie ouverte en Ukraine. Le pays a subi des pertes humaines énormes pendant cette période, en particulier pendant la grande famine en 1932 et 1933, où les morts se comptaient en millions. Sans parler des purges et des déportations sous Staline, qui ont installé durablement un sentiment anti-soviétique, en particulier dans l'ouest.

Restera tout de même une date symbolique : celle du 9 mai, le Jour de la victoire en Russie, encore presque sacrée pour de nombreux habitants. Il continuera à être officiellement fêtée en Ukraine.

Par France Inter

Hollande: "Il y a une culture communiste, je veux lui rendre hommage " 


Cliquez l'image lire (histoire) LES RÉGIMES TOTALITAIRES DANS LES ANNÉES 1930



C)  Quand les communistes aimaient les nazis

 La proximité intellectuelle entre les deux mouvements totalitaires est aussi ancienne que documentée.

Une si belle amitié

Dans le flot de l’histoire, attardons-nous sur un point particulier, la résistance française contre l’occupant nazi lors de la Seconde Guerre Mondiale où comme le mentionne l’historien François Furet « le PCF estime avoir été résistant avant même que la France ne soit occupée, avant même que la guerre ne commence ». L’historiographie en marche…

L’épisode de la Seconde Guerre Mondiale est important parce que la thèse de la résistance au nazisme est centrale dans l’argumentation des communistes (et par extension de toute la gauche) pour démontrer, par sa haine du nazisme, le fossé censé séparer les deux idéologies.
En réalité, il n’en fut rien. Des documents d’époque établissent clairement que le Parti Communiste français ne rentra en résistance qu’en 1941, lors de la rupture du pacte germano-soviétique et l’ouverture du Front de l’Est. Si les communistes français prirent officiellement les armes contre les nazis, ce fut sur ordre de Moscou.

Mais avant ? Les communistes étaient-ils prêts à en découdre en attendant juste une occasion ? Pas vraiment. Comme le rappellent les professeurs Jean Marie Goulemot et Paul Lidsky dans un ouvrage au titre iconoclaste, l’ambiance fut excellente entre les communistes et les nazis aux premières heures de l’occupation, le tout au nom de la lutte contre la bourgeoisie :
Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante. (L’Humanité, 4 juillet 1940)
L’Humanité ne dut sa réimpression qu’à la bonne volonté de l’occupant face aux demandes réitérées du PC français. Les communistes, bon princes, invitaient les Français à collaborer avec leurs nouveaux maîtres. Le national-socialisme cohabitait en bonne entente avec la branche locale de l’internationale socialiste. Comme le dit la déclaration d’intention du 20 juin du PCF aux nazis, « notre lutte contre Bonnet, Dal, Ray, Man cela a facilité votre victoire », « pour l’URSS nous avons bien travaillé par conséquent par ricochet pour vous ».

Enfin, si les communistes finirent par prendre les armes contre les nazis, c’était non à cause d’une opposition idéologique mais seulement à cause de circonstances propres à la guerre – les mêmes qui eurent aussi pour effet d’allier l’URSS de Staline aux États-Unis de Roosevelt sans que personne n’ose prétendre qu’une vision du monde rassemblât les deux pays.
 
La Seconde Guerre Mondiale jeta des peuples les uns contre les autres sans la moindre unité de doctrine. Autrement dit, la lutte armée entre l’Allemagne nazie et l’URSS n’est pas constitutive d’une incompatibilité idéologique.


Le socialisme comme valeur commune
La bonne entente temporaire entre les deux courants du socialisme donna lieu à un film documentaire récent, fort peu diffusé dans la sphère francophone (tout comme le film polonais sur le massacre de Katyn) mais éclairant bien des passerelles entre les deux idéologies. Rien n’est plus faux que le premier mythe du communisme, à savoir qu’il partirait de « bonnes intentions » :
Le communisme c’est la guerre des classes, et la guerre des classes implique de liquider une partie de la population. Pour restructurer la société, il faut d’abord tuer non seulement les opposants, mais aussi les intellectuels, les meilleurs travailleurs, les ingénieurs, etc. Des groupes entiers de la société. C’est le genre d’ingénierie sociale qu’ont mis en œuvre Lénine et Staline, Mao et Pol Pot, pour ne citer que les plus sanguinaires. Cette ingénierie sociale forcée répond aussi à des critères ethniques lorsque des peuples sont considérés comme trop réactionnaires. Karl Marx et Friedrich Engels prônaient eux-mêmes « l’extermination des Serbes et autres peuplades slaves, ainsi que des Basques, des Bretons et des Highlanders d’Écosse », tous des peuples trop peu évolués pour la révolution communiste et faisant ainsi obstacle à l’inéluctable « progrès » de l’humanité.
Les communistes furent donc non seulement aussi racistes que les nazis mais ajoutèrent l’épuration de classe à l’inventaire de leurs massacres. Marx écrivit dans son journal que « les classes et les races trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de vie… » devaient « périr dans l’holocauste révolutionnaire ».

L’idéal socialiste ne s’embarrasse pas de sentiments. Si nazis et communistes divergeaient sur la méthode (nationalisme par la conquête ou internationalisme par la révolution) l’objectif du socialisme était partagé, d’où une collaboration de bon aloi entre les deux groupes:
De septembre 1939 à juin 1941, les Soviétiques [livrèrent] aux Allemands des groupes entiers de Juifs qui avaient fui l’occupant allemand. Le NKVD communiste [aida] à former la Gestapo nazie. Soviétiques et Allemands [discutèrent] ensemble de la manière dont il fallait résoudre la « question juive » en Pologne occupée. Les images d’archive de ces officiers soviétiques et allemands qui trinquent ensemble ou de cet officier communiste qui fait le salut nazi aux officiers SS devant un groupe de prisonniers juifs apeurés « rendus » aux Allemands sont sans équivoque. (…) La coopération entre le régime nazi et le régime bolchevique était un fait bien avant le Pacte Molotov-Ribbentrop et elle ne [s’arrêta pas] au simple partage des territoires d’Europe centrale entre les deux puissances.
Si le socialisme n’est pas une forme de nazisme, le nazisme est définitivement une forme de socialisme. Cet aspect était revendiqué par Adolf Hitler lui-même :
« Nous sommes socialistes, nous sommes les ennemis du système capitaliste tel qu’il existe c’est-à-dire basé sur l’exploitation de ceux qui sont économiquement faibles avec ses salaires injustes et l’estimation de la valeur de l’être humain qu’il établit à partir des seuls critères de richesse et de patrimoine plutôt que celles de responsabilité et de performance, nous sommes déterminés à détruire ce système par tous les moyens. » (Adolf Hitler, discours du 1er mai 1927)
La Seconde Guerre Mondiale mit fin au nazisme mais tous ne furent pas tués. On connaît l’histoire de scientifiques recrutés par les Américains ou récupérés par les Soviétiques pour leurs programmes spatiaux respectifs ; ceux-ci firent carrière en dépit de leurs liens avec le régime nazi. Il n’en est pas de même avec les anciens SS recrutés par Fidel Castro pour former ses troupes cubaines ; ceux-là furent recruté explicitement à cause de leur passé.
Aujourd’hui encore, le néonazisme survit en Allemagne avant tout sur les territoires de l’ancienne RDA. Ce n’est pas un hasard.


Connaître l’histoire
Les socialo-communistes de notre époque ne sont pas des adeptes du nazisme, bien au contraire. Ils ont reçu comme tout le monde l’enseignement de la vérité officielle selon laquelle nazisme et communisme se sont combattus historiquement parce qu’ils étaient l’opposé l’un de l’autre. Il n’empêche que cette thèse est fausse. Le passé brosse un portrait nettement plus nuancé des relations entre deux idéologies apparentées.

Aussi, lorsqu’un individu mentionne que les nazis formaient un mouvement socialiste parmi tant d’autres, il n’exprime rien d’autre que les faits historiques, fussent-ils dérangeants. On peut comprendre que la gauche contemporaine se sente offusquée par une telle comparaison, mais au lieu d’intenter une action en justice pour faire taire le fauteur de trouble, elle devrait plutôt faire preuve d’humilité face à son passé… Et se livrer à davantage d’introspection.

Peut-on espérer que la haine légitime de la gauche envers le nazisme l’amène un jour à remettre en question les objectifs politiques qu’elle a en commun avec lui ?


Même du temps de Pétain, la gauche et son ministre Mitterrand !!

 D) Good Bye Lenin


Déjà en septembre 2014 une statue de Lénine fût déboulonnée

Depuis quelques temps déjà, l’Ukraine est agitée par des soubresauts, une révolte contre le gouvernement du président depuis 2010 Viktor Ianoukovytch, un proche de Moscou. Symboliquement, les manifestants de cet ancien pays de l’URSS déboulonnent périodiquement des statues des idoles communistes encore debout. La dernière en date est une statue de Lénine, le chef historique de la révolution bolchevique d’octobre 1917, qu’ils ont remplacée par une toilette (cf. photo ci-dessous). Tout comme d’autres avant eux, les Ukrainiens cherchent par ce geste à faire comprendre que la période de domination soviético-communiste touche à sa fin. Du passé faisons table rase.


Au même moment, la France semble aller à contre-courant de cet élan d’émancipation démocratique, qui souhaite mettre à l’index ces vieilles théories. À cette occasion, on se souvient que le défunt maire socialiste de Montpellier, Georges Frèche avait lancé l’idée d’ériger des statues à la gloire, je cite, « des grands hommes du XXème siècle ». Dans ce panthéon improvisé, les touristes pouvaient contempler les effigies de de Gaulle, Churchill ou Mandela en compagnie de celles moins fréquentables de Mao Zedong ou de Lénine. Critiqué à l’époque pour ce choix, il l’avait néanmoins justifié, déclarant : « Lénine, ce n’est pas un dictateur sanglant. C’est l’homme qui a changé la face du monde au XXe siècle. (…) Chez Lénine, il y a deux moments lumineux : la révolution d’octobre, ça, c’est Lénine qui la personnifie, même s’il n’était pas seul. Et puis il y a la décolonisation : car 1917 a changé la face du monde. Sans 1917, il n’y aurait pas eu la décolonisation de l’Afrique, de l’Inde, de la Chine et, de façon générale, du monde dit en voie de développement. » Ainsi donc, Lénine était un saint homme qui a fait le bien pour le peuple russe. Étrange que cela ne soit pas mentionné dans les livres d’histoire. Un oubli sans doute.

 Quelques temps plus tard, M. Frèche reconnaissait d’ailleurs lui-même avoir une vision assez sélective de l’histoire : « Les gens ont du mal à comprendre que lorsqu’on glorifie un homme, on glorifie les moments les plus importants (…) Mao, il est grand pour vingt années, pour la période 1929-1949, après c’est fini ! (…) La révolution culturelle, c’est un malheur pour la Chine, mais ça, l’histoire l’oubliera. L’histoire ne se souviendra que du Mao qui a rendu sa dignité à la Chine. (…) Ériger une statue, ça n’empêche pas d’étudier l’histoire. Ça devrait même inciter à s’intéresser à l’histoire. (…) L’histoire, elle n’est pas chargée de faire la morale. Les gens doivent être assez intelligents pour se faire leur propre jugement. » On garde les bons côtés, on élimine les mauvais car ils ne nous plaisent pas et desservent notre cause. L’histoire observée par le petit bout de la lorgnette. Dangereux et regrettable.

Par Alexandre C.



E) URSS - Wikiberal

L'Union des républiques socialistes soviétiques, abrégé en URSS (en russe : Союз Советских Социалистических Республик, abrégé en : СССР), était un État fédéral de 15 républiques soviétiques et qui a existé de 1922 jusqu'à sa dissolution en 1991. Ce fut le principal État communiste pendant cette période. 


Bilan humain

En prenant le pouvoir en 1917, Lénine planifie l'élimination des « contre-révolutionnaires ». En mars 1919, la révolte des ouvriers d'Astrakhan est écrasée dans le sang par l'armée rouge, et près de 5 000 personnes sont noyées en une semaine dans la Volga. Le « nettoyage » des derniers bastions anti-communistes de Crimée coûte la vie à 50 000 personnes. La politique de « décosaquisation » frappe entre 300 000 et 500 000 cosaques qui seront assassinés ou déportés.
L'arrivée au pouvoir de Staline va généraliser les massacres de masse. En 1932 et 1933, 6 millions d'Ukrainiens mourront de la famine d'État imposée par Moscou. La folie meurtrière frappe jusque dans les rangs du régime. 650 000 d'entre eux feront les frais des purges staliniennes. 720 000 exécutions d'opposants et 300 000 morts dans les camps. A la fin de la seconde guerre mondiale, les déportations ethniques feront des centaines de milliers de victimes, et si la mort de Staline en 1953 marque la fin des massacres à grande échelle, les déportations s'accélèrent pour atteindre un point culminant de 900 000 personnes envoyées au goulag au début des années 60.
Lorsque Gorbatchev a tenté de libéraliser l'économie et de donner la liberté d'expression, le régime basé sur la peur et la restriction économique extrême ne pouvait plus tenir, et il s'est très vite effondré en 3 ans comme un château de cartes. L'URSS a explosé en 15 pays, dont son principal successeur est la Russie.

Bibliographie

Voir aussi

Citations

  • La chute du mur de Berlin a mis fin à une expérience grandeur nature qui se déroulait depuis près d'un demi-siècle. D'un côté, on avait l'Union soviétique avec son système marxiste d'économie centralement planifiée. De l'autre, les pays occidentaux avec des économies plus ou moins mixtes, mais dont aucune ne se rapprochait, même de près, de ce qui se passait en URSS. L'Union soviétique s'est effondrée, et il faut aujourd'hui se donner beaucoup de mal pour trouver quelqu'un qui croie encore aux vertus de l'économie planifiée. (Milton Friedman)
  • De même que les États-Unis sont l’enfant légitime de la Grande-Bretagne, de même l’URSS était la fille légitime de la Révolution française, ce qui explique la coupable indulgence de toutes les élites françaises pour ce régime monstrueux et pour tous ses avatars (Cambodge, Vietnam, Cuba...) (Charles Gave)
  • Lorsque les archives du Gosplan furent enfin accessibles et que les anciens économistes soviétiques qui avaient participé à sa mise en œuvre furent autorisés à s’exprimer, il devint impossible de nier l’évidence : point par point, la condamnation à mort prononcée par Mises en 1920 s’était avérée exacte. On découvrit, par exemple, qu’en l’absence de marché libre, les responsables du Gosplan était littéralement incapables d’établir une échelle de prix et en étaient réduits à utiliser les espions du KGB pour récupérer les catalogues de La Redoute ou de Sears. La plus grande entreprise de planification économique jamais conçue n’avait ainsi due sa survie... qu’à l’existence d’économies de marché à ses portes et les écrits de Mises, formellement interdits par le pouvoir soviétique comme naguère par les nazis, circulaient de mains en mains au cœur même de l’appareil de planification (anecdote rapportée, notamment, par Yuri Maltsev, un des économistes chargés par Gorbatchev de mettre en œuvre la perestroïka). (Georges Kaplan)
  • L’URSS se trouve grosso modo située, dans l’équilibre des forces, du côté de celles qui luttent contre les formes d’exploitation de nous connues. (Jean-Paul Sartre et Maurice Merleau-Ponty, Les Temps Modernes, janvier 1950)
  • Celui qui ne regrette pas l'URSS n'a pas de cœur ; celui qui souhaite son retour n'a pas de tête. (Vladimir Poutine)
  • Pourquoi le banditisme et le pillage sont-ils aussi sévèrement réprimés ? Parce qu'ils constituent une atteinte au monopole d’État ! (plaisanterie de l'ère soviétique, rapportée dans l'entrée "monopole d’État" du "Manuel du Goulag" de Jacques Rossi)

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