Affichage des articles dont le libellé est Russie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Russie. Afficher tous les articles

décembre 28, 2025

Affaire Jacques Baud et la liberté d'expression en Europe - Entre réalités et complotisme ?

Il y a quelque chose de révélateur dans le fait qu'une vaste bureaucratie politique décide de sanctionner un simple analyste suisse pour avoir contredit le discours officiel sur l'Ukraine. Si vos arguments sont solides, vous débattez avec lui. Si votre légitimité est incontestable, vous l'ignorez. Recourir à une liste de sanctions, c'est signaler autre chose : que le récit que Bruxelles fait de cette guerre – et de son propre rôle – n'est peut-être pas assez solide pour résister à un examen ouvert et sans filtre.
L'UE a commencé à utiliser son régime de sanctions contre la Russie non seulement contre les oligarques et les responsables, mais aussi contre les analystes occidentaux. En décembre, Bruxelles a inscrit Jacques Baud – un citoyen suisse résidant en Belgique – sur sa liste de sanctions. Non pas pour avoir financé la guerre ou dirigé des unités cybernétiques, mais pour ses commentaires sur l'Ukraine et l'OTAN, qualifiés de « propagande pro-russe » et de « désinformation ». Gel des avoirs, interdiction de voyager dans toute l'UE, aucune condamnation pénale, aucun procès. Il n'est pas nécessaire d'être d'accord avec Baud pour constater le problème. Lorsqu'un organe politique peut sanctionner la liberté d'expression par décret de politique étrangère, la frontière entre défense de la démocratie et gestion de l'orthodoxie s'estompe. Mon nouvel article analyse les conséquences de ce précédent pour les citoyens européens ordinaires, qui subissent déjà le coût financier de la guerre et qui voient désormais se restreindre progressivement ce qu'ils peuvent dire sans risque sur les événements qui nous ont menés à cette situation. 
 
 Kristian Thyregod 


L'affaire Jacques Baud : la liberté d'expression est-elle en train de mourir en Europe ?

Les sanctions, quasi saluées par les médias romands, témoignent du mépris croissant pour la liberté d'expression des élites continentales. Et me rappellent une autre affaire, vieille de presque 50 ans


“Un individu controversé, apprécié des médias complotistes”

Jacques Baud, ancien colonel de l’Armée suisse, analyste en stratégie et ancien membre du renseignement stratégique suisse, vient donc d’être sanctionné, par le Conseil de l’Union Européenne. Vous en aurez peut-être entendu parler à la RTS, dans l’émission Forum, où il était décrit comme “un individu controversé”, qui se voit sanctionner “après la propagandiste suisso-camerounaise Nathalie Yamb”.

“Apprécié des sites complotistes, (…) l’ancien fonctionnaire est aussi apparu dans un congrès antivaccins et conspirationniste à Winterthour”

Le ton y était donné très rapidement :

“L’UE le qualifie de “porte-parole de la propagande pro-russe” et l’accuse de diffuser des théories du complot, comme l’idée que Kiev aurait orchestré sa propre invasion pour rejoindre l’OTAN. Présent dans des médias complotistes ou pro-russes…”

Le tout présenté avec une photo du Kremlin à l’arrière-plan, du meilleur goût, comme vous le verrez dans cet extrait, dans lequel on précise que Jacques Baud a refusé de répondre aux questions de la rédaction :

On notera que Jacques Baud conteste avoir “refusé de répondre”. Il était simplement indisponible quand ils lui ont demandé de commenter, et ils ne l’ont jamais rappelé, ce qui est tout de même, comment le dire poliment, très différent de ce qui était affirmé ci-dessus.

Mais peut-être préférez-vous lire la presse ? Le quotidien 24 Heures, par exemple?

Vous y aurez lu la même information, et surtout trouvé le même vocabulaire. Morceaux choisis :

“Apprécié des sites complotistes, (…) l’ancien fonctionnaire est aussi apparu dans un congrès antivaccins et conspirationniste à Winterthour”

Le ton est donné : si la décision de sanctionner Jacques Baud est présentée de façon plutôt objective et neutre, le vocabulaire choisi pour qualifier l’analyste, lui, ne l’est pas du tout.

On ne sent guère de sympathie pour Jacques Baud.

De la sympathie, il en aurait pourtant besoin. Ce qui l’attend risque d’être difficile.

“Impossible de payer mon loyer, mes assurances, mes impôts…”

Les sanctions européennes, qui incluent blocage de l’accès aux comptes bancaires et interdiction de voyage ou de survol au sein de l’UE, sont très loin d’être symboliques. Pour s’en faire une idée, le mieux est sans doute de lire ou d’écouter le témoignage de Nathalie Yamb, la “propagandiste suisso-camerounaise” (on appréciera une fois de plus le vocabulaire choisi) dont il était question plus haut, sanctionnée, elle, depuis juin 2025 :

Il est techniquement interdit à quiconque de l’aider financièrement, même pour un café ou un cadeau, sous peine de risquer la prison pour « contournement des sanctions », une infraction pénale. L’État allemand ne lui accorde l’accès qu’à environ 56 euros par mois

“L'une après l'autre, mes cartes de crédit sur des comptes en Suisse, en Afrique et dans des banques en ligne ont été bloquées. Mes comptes eux-mêmes ? Bloqués. Mes cryptos, inaccessibles.

Mes comptes PayPal et GoFundMe, fermés. Tout comme mes comptes Amazon, Airbnb, Booking, eBay. (…)


Impossible de payer mon loyer, mes assurances. mes impôts, mes avocats, mes médicaments. Impossible d'acheter un billet d'avion, d'écouter de la musique, de regarder Netflix, de prendre un Uber, de passer une commande en ligne, de régler une note d'hôtel.

Mais il y a mieux : impossible de retourner en Suisse pour gérer les urgences puisque les sanctions comprennent une interdiction de survol du territoire de l'Union européenne alors que la Suisse y est complètement enclavée, entourée par la France, l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie. une dinguerie.”

C’est cette “dinguerie” qui est promise à Jacques Baud : être prisonnier d’un seul pays, celui où il réside actuellement, la Belgique, sans possibilité de revenir en Suisse (qui “étudie” la possibilité de reprendre les sanctions), et connaître une détresse économique à peu près inévitable.

Hüseyin Doğru, citoyen allemand résidant à Berlin, sanctionné, lui, en mai de cette année, décrit une situation où lui et sa famille (dont les avoirs ont aussi été gelés) sont complètement privés de revenus. Il explique qu’il est techniquement interdit à quiconque de l’aider financièrement, même pour un café ou un cadeau, sous peine de risquer la prison pour « contournement des sanctions », une infraction pénale. L’État allemand ne lui accorde l’accès qu’à environ 56 euros par mois de ses propres fonds, une somme évidemment incompatible avec une vie normale pour un père de famille à Berlin.

Pire, chaque paiement (comme des frais médicaux ou un loyer) nécessite une permission spéciale des banques centrales ou des ministères, qui peuvent arbitrairement refuser des demandes légales, comme le paiement pour le remplacement d’une carte d’identité.

C’est d’une violence inouïe.

Existe-t-il des voies de recours ?

Pas vraiment. Puisqu’il n’existe aucune loi interdisant d’être “propagandiste”, aucune infraction n’a été commise, aucun procès n’a eu lieu, aucun jugement n’a été rendu. Il s’agit d’une décision politique et administrative, basée sur une conception de la “guerre hybride” qui permet d’assimiler la parole à une arme.

Saisir la Cour de Justice de l’UE n’entraînera aucun effet suspensif. Pire encore, les sanctions, même si elles étaient levées, pourraient être rétablies immédiatement après (c’est déjà arrivé). Ces sanctions sont conçues pour conduire à la mort sociale et économique de la personne qu’elles visent, et pour un citoyen suisse résidant en Belgique, leur efficacité risque d’être redoutable.


“Un porte-parole de la propagande pro-russe” ?

Qu’a fait Jacques Baud pour mériter restriction de ses mouvements et pauvreté ?

Consultons sa fiche sur le site officiel :

Il sert de porte-parole à la propagande pro-russe et élabore des théories du complot, accusant par exemple l’Ukraine d’avoir orchestré sa propre invasion afin de rejoindre l’OTAN.

Très bien, prenons ces accusations l’une après l’autre.

Est-il un “porte-parole de la propagande russe” ?

On voit mal comment cette accusation pourrait être défendue face à un juge ou un jury. Heureusement pour le Conseil de l’UE, il n’aura pas à se justifier devant quelque instance juridique que ce soit.

Dans plusieurs interviews récentes (1, 2), Jacques Baud s’en défend. Il affirme n’avoir aucune connexion avec la Russie, aucun bien en Russie, n’avoir jamais reçu d’argent de la Russie. Il évite soigneusement d’apparaître dans des médias russes, refusant toutes les invitations, pourtant nombreuses. Finalement, Il utilise exclusivement, dans ses analyses, des sources occidentales ou ukrainiennes. Si le Conseil de l’Union Européenne devait défendre cette accusation devant un tribunal, gageons que la tâche serait impossible, parce que c’est tout simplement faux.

A-t-il au moins “accusé l’Ukraine d’avoir orchestré sa propre invasion afin de rejoindre l’OTAN ?”

Il s’en défend aussi. Il se serait contenté, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, d’attirer l’attention sur une déclaration d’un conseiller de Zelenski, Oleksiy Arestovych, datant de 2019 et largement partagée sur les réseaux sociaux.

C’est Arestovytch lui-même qui avait, donc, déclaré :

“Avec une probabilité de 99,9%, le prix à payer pour rejoindre l’OTAN est une guerre totale avec la Russie.”

Jacques Baud n’accuse pas, il présente seulement un témoignage, venant d’une source crédible. Ici aussi, on voit mal comment cette accusation pourrait être défendue face à un juge ou un jury.

Heureusement pour le Conseil de l’UE, il n’aura pas à se justifier devant quelque instance juridique que ce soit.

Un coupable manque d’enthousiasme pour la stratégie européenne

S’il n’est pas “porte-parole de la propagande pro-russe”, que reproche-t-on vraiment à Jacques Baud ? Excellente question. L’explication la plus plausible, c’est que Jacques Baud est avant tout condamné pour son rejet, argumenté et, surtout, persuasif, de la stratégie occidentale, en particulier européenne, face à la guerre entre l’Ukraine et la Russie, qu’il voit comme une aventure sans issue favorable possible pour la population ukrainienne.

“sur l’Ukraine, avoir eu raison quand tant d’autres se sont plantés, c’est être dans le camp de Poutine. “

Depuis 2022, l’ancien officier n’a cessé d’argumenter, au travers d’interviews, d’articles et de livres, que l’impasse sanglante actuelle est le fruit d’un aveuglement stratégique occidental. Il soutient que le conflit était évitable si les accords de Minsk n’avaient pas été instrumentalisés pour préparer la confrontation, et accuse Washington et ses alliés d’avoir sciemment bloqué les opportunités de paix au printemps 2022 dans le seul but d’affaiblir le Kremlin. Il dénonce aussi une arrogance occidentale qui, en sous-estimant la résilience économique et militaire russe et en gommant la réalité complexe du Donbass, a fini par sacrifier l’Ukraine dans une guerre par procuration inefficace.

Comme le soulignait, dans un article antérieur aux sanctions, le Journal du Dimanche, Jacques Baud a, souvent, eu raison contre et surtout avant tout le monde, se montrant beaucoup plus réaliste que des médias occidentaux qui présentaient constamment l’armée russe comme étant au bord de l’effondrement.

Le JDD concluait :

En d’autres termes, sur l’Ukraine, avoir eu raison quand tant d’autres se sont plantés, c’est être dans le camp de Poutine.

C’est plutôt bien résumé.

Jacques Baud est donc puni pour avoir rejeté une guerre dont la poursuite à tout prix est voulue par des dirigeants européens qui ne semblent guère se préoccuper des morts ukrainiens. “J’ai de la peine avec les gens qui font la guerre avec le sang des autres”, a-t-il notamment déclaré.

Il est absurde d’affirmer qu’un homme sans aucun lien financier avec la Russie soit un porte-parole de la propagande russe. Et comme nous l’avons vu, il n’a pas non plus “accusé l’Ukraine d’avoir orchestré sa propre invasion”. Tout est faux. Jacques Baud est en réalité sanctionné pour avoir exercé sa liberté d’expression, pour avoir dénoncé sans relâche l’absurdité de la stratégie occidentale en Ukraine, et pour l’avoir fait d’une façon sourcée, argumentée, et, malheureusement pour lui, persuasive.

Dans l’indifférence complète des médias traditionnels, la RTS se permettant même d’être mollement hostile à cet “individu controversé” “présent dans les médias complotistes”, les autorités européennes viennent en somme, tout simplement, de punir un citoyen suisse pour ses opinions.

Il n’a pas été averti à l’avance des sanctions, n’a pas pu défendre son point de vue. Il n’a pas non plus de réelle possibilité de recours. L’Etat veut, et va, peut-être, détruire la vie d’un homme, limitant ses déplacements, bloquant ses sources de revenus, simplement parce qu’il dénonce une stratégie guerrière qu’il juge insensée.

Cela ne vous rappelle rien ?

Moi, si.

Un très vieux souvenir venu d’une autre époque.

Andrei Sakharov, des différences importantes, et… des similitudes inquiétantes

                        RIA Novosti archive, image #25981 / Vladimir Fedorenko / CC-BY-SA 3.0
 

Nous sommes en 1980, début janvier. En pleine guerre froide. Un autre homme, Andrei Sakharov, est sur le point, lui aussi, de commettre le crime de s’opposer au récit officiel concernant une autre guerre, l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS.

Ce jour-là, bravant la doctrine officielle du Kremlin, le physicien dissident et prix Nobel soviétique appelle publiquement l'ONU et le gouvernement soviétique à organiser le retrait des troupes d'Afghanistan. Il avertit que cette rupture de l'équilibre des forces en Asie centrale risque de provoquer une escalade incontrôlable menant à une troisième guerre mondiale nucléaire.

Il faut toutefois souligner évidemment un point fondamental : si la logique de la sanction est comparable (neutraliser une voix dissidente par des moyens administratifs), l’intensité de la coercition est incomparablement plus brutale dans le cas soviétique (comme on s’y attend).

Sakharov, comme Jacques Baud, dispose d’une expertise reconnue. Il est le père de la bombe H, et à ce titre comprend mieux que quiconque les risques d’une escalade militaire. Comme Baud également, il conteste la vision proposée par son gouvernement de la guerre (une aide fraternelle à un régime allié). Selon lui, c’est évidemment une guerre d’agression. Enfin, comme Baud toujours, il ne cherche pas la polémique, mais conteste posément le calcul cynique de ses dirigeants, qui misent sur un gain géopolitique permanent au prix de dommages diplomatiques jugés temporaires. Il propose une désescalade pour restaurer la stabilité stratégique régionale.

Les réactions ne se font pas attendre, et, comme prévu, elles sont très différentes selon de quel côté du rideau de fer on se place. Pour les médias publics soviétiques, Sakharov est un traître. Pour une majorité des médias occidentaux, il devient “la conscience morale de l’URSS”.

Le récit alternatif de la guerre qu’il propose est naturellement rejeté par les autorités soviétiques, tout comme l’est, aujourd’hui, celui de Baud par les autorités européennes. Et il se voit, comme Baud, sanctionné. Il faut toutefois souligner immédiatement un point fondamental : si la logique de la sanction est comparable (neutraliser une voix dissidente par des moyens administratifs), l'intensité de la coercition est incomparablement plus brutale dans le cas soviétique (comme on s’y attend de la part d’un régime totalitaire avéré), même si la comparaison de la sévérité des mesures, révèle, comme on le verra, quelques surprises.

Assigné à résidence à Gorki, Sakharov n’est pas seulement limité dans ses mouvements, comme Baud, mais prisonnier de son propre domicile. Son accès à l’information se voit strictement limité. Et il sera à plusieurs reprises, notamment lors de ses grèves de la faim, maltraité physiquement. Son intégrité physique n’était pas respectée par les autorités soviétiques, ce qui n’est pas le cas de Jacques Baud et de ses compagnons suspendus.

Sur le plan financier, en revanche, on pourrait argumenter qu’Andrei Sakharov a été mieux traité que Jacques Baud. Certes, on lui retire par décret ses titres de «Héros du travail socialiste», lui donnant accès à des primes mensuelles substantielles, une retraite dorée, l’accès aux magasins Beryozka (produits occidentaux), une datcha et une voiture avec chauffeur. Il perd aussi l’accès à ses économies en devises étrangères (les droits d’auteur de ses livres à l’Ouest et son prix Nobel), bloquées par la Vneshtorgbank, la banque du commerce extérieur. En revanche, resté membre de l’Académie des sciences, il continuera à toucher son salaire d’académicien (400 roubles) et ne sera jamais exclu du système monétaire. Il pouvait payer en liquide n’importe où et accéder à son salaire librement.

Il faudra attendre plus de 6 ans pour qu’Andrei Sakharov soit finalement réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev.

Autre époque, même intolérance à la critique

Je suppose qu’il ne se trouve pas beaucoup de journalistes à la RTS parmi mes lecteurs. S’il y en avait, il est probable qu’ils glousseraient et poufferaient en découvrant ma comparaison entre Jacques Baud et Andrei Sakharov.

Qu’on en arrive à trouver, sans trop d’effort de notre imagination, des similitudes entre l’URSS de 1980 et l’Union Européenne de 2025 devrait, dans un monde normal, suffire à nous alarmer.

Quoi, comparer une “conscience morale” à un “individu controversé” ? Comparer un homme brutalisé et assigné à résidence à un homme dont l’intégrité physique n’a jamais été menacée, et qui peut se déplacer librement en Belgique, où il réside?

Je n’affirme pas que les deux situations soient semblables. Elles ne le sont pas. Je me borne à signaler que le motif des sanctions, lui, est exactement le même : ces deux hommes sont punis pour avoir eu le culot d’exercer leur liberté d’expression en contestant la stratégie guerrière de leurs autorités politiques respectives.

Qu’on en arrive à trouver, sans trop d’effort, des similitudes entre l’URSS de 1980 et l’Union Européenne de 2025 devrait, dans un monde normal, suffire à nous alarmer. D’autant que ce régime de sanctions administratives n’est, et de loin, pas la seule menace qui pèse sur la liberté d’expression en Europe.

La liberté d’expression est en danger en Europe

Il y a aussi le Digital Services Act, ou DSA, qui impose aux plateformes des obligations de suppression de contenus jugés “nocifs” (désinformation, discours de haine), avec des amendes massives (jusqu’à 6% du chiffre d’affaires mondial). Les contenus à censurer sont signalés en priorité par des ONG, désignées de façon très orwellienne comme “signaleurs de confiance” (évidemment) triées sur le volet.

Lucy Connolly, une femme d’une quarantaine d’années, a ainsi été condamnée à 31 mois de prison pour un tweet

Il y a enfin le projet Chat Control, qui menaçait de rendre obligatoire le scan systématique de tous les messages, y compris sur des messageries encryptées, mettant un terme définitif à la protection de la sphère privée en ligne en Europe. Fortement contesté, le texte est en voie de révision, mais il n’a pas été retiré.

On observe plus généralement, sur tout le continent, une désacralisation de la liberté d’expression, qui se manifeste aussi bien dans les discours que dans les actes. La France arrête Pavel Durov, le fondateur de la messagerie cryptée Telegram. En Allemagne, le rédacteur en chef du média conservateur Deutschland-Kurier est condamné à sept mois de prison avec sursis pour un tweet satirique visant la ministre de l’Intérieur qu’il accusait de… détester la liberté d’expression !

C’est probablement au Royaume-Uni que la répression est la plus massive. Des dizaines de milliers de personnes y sont arrêtées pour des tweets chaque année. Lucy Connolly, une femme d’une quarantaine d’années, a ainsi été condamnée à 31 mois de prison pour un tweet impulsif, raciste et violent, pourtant vite regretté et effacé. Isabel Vaughan-Spruce, militante pro-life, a été arrêtée et inculpée pour avoir simplement prié silencieusement, à distance d’un centre qui pratique des IVG, sans tenir aucune pancarte ni avoir adressé la parole à qui que ce soit. Quant à Graham Linehan, célèbre scénariste irlandais il a été arrêté à son arrivée à l’aéroport d’Heathrow à Londres par cinq policiers armés et placé en détention pendant plus de 12 heures , interrogé et menotté, pour… trois tweets critiquant l’idéologie transgenre.

Andreï Sakharov, père de la bombe H soviétique, est passé de savant du régime à dissident emblématique de l’URSS. Après avoir contribué à l’arme la plus destructrice de l’histoire, il a risqué sa vie pour dénoncer les dérives du pouvoir soviétique et défendre les droits humains.
 

Une résistance inattendue venue des Etats-Unis

On attendra en vain une prise de conscience des élites européennes, qui, depuis des années, sont tout autant acquises que les journalistes de la RTS à l’idée que la liberté d’expression doit être strictement contrôlée pour éviter désinformation (notamment antivax), propagande (notamment russe), et discours de haine (dont la définition ne cesse de s’élargir pour inclure un nombre croissant de groupes protégés).

Ironie suprême, cette toute petite sanction a transformé les plus fervents disciples européens de la censure et du contrôle en ardents défenseurs des libertés

Le salut viendra-t-il, alors, des Etats-Unis ? L’administration Trump, qui est elle-même loin d’être exemplaire dans son respect de la liberté d’expression, se montre pourtant de plus en plus critique à l’encontre des velléités européennes de censure des plateformes numériques , et vient tout juste de sanctionner plusieurs de ses principaux architectes, dont le français Thierry Breton, qui, loin de voir, lui, sa vie détruite par des sanctions, se fait simplement interdire d’entrer sur le sol américain.

Ironie suprême, cette toute petite sanction, qui aura été, elle, rapportée avec la plus digne des sobriétés par la RTS, a soudain transformé les plus fervents disciples européens de la censure et du contrôle en ardents défenseurs des libertés ! Thierry Breton dénonce ainsi un “vent de McCarthysme”, tandis qu’Ursula Von der Leyen fait la leçon aux Etats-Unis, leur rappelant fermement que “la liberté d’expression est le fondement de notre forte et vive démocratie européenne” (il fallait oser).

J’ai d’abord beaucoup ri.

(On me jure que c’est encore permis. Pour l’instant.)

Mais ensuite, j’ai pensé à Jacques Baud et à toutes les personnes suspendues, privées de leur liberté de mouvement et de leurs moyens de subsistance parce que la détestation par l’Etat de la liberté de dire et de penser est exactement la même en 2025 qu’en 1980.

Pensée pour eux. Je vous laisse avec une petite biographie de Sakharov, qui, surtout si vous êtes moins vieux que moi, vous apprendra sûrement quelque chose :

 Lire aussi:

https://universite-liberte.blogspot.com/2025/10/vie-privee-sauvegardee-lue-renonce-au.html

 


Jacques Baud, ancien colonel suisse, affirme être ciblé par l'Union européenne pour ses analyses controversées sur le conflit en Ukraine. Sanctionné depuis le 15 décembre 2025, il est bloqué à Bruxelles et dénonce une atteinte à sa liberté d'expression.

L'ex-colonel Jacques Baud sanctionné par l'UE
A quel point ce retraité suisse est-il dangereux?

Jacques Baud, ancien colonel suisse, affirme être ciblé par l'Union européenne pour ses analyses controversées sur le conflit en Ukraine. Sanctionné depuis le 15 décembre 2025, il est bloqué à Bruxelles et dénonce une atteinte à sa liberté d'expression.
 

Jacques Baud, ancien colonel de l'armée suisse et ex-collaborateur du Service de renseignement stratégique, affirme que l'on cherche à le faire taire parce que ses analyses seraient politiquement indésirables. Lors d'un entretien avec un vidéoblogueur français, il s'est comparé à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, poursuivi et détenu durant des années par les autorités américaines après la publication de documents secrets.

Mais, dans le cas de Jacques Baud, le «persécuteur» ne serait pas les Etats-Unis, mais l'Union européenne. Et au lieu d'être emprisonné, il se retrouve bloqué à Bruxelles. Le 15 décembre, l'UE a inscrit le ressortissant suisse sur sa liste de sanctions liées à la Russie. Bruxelles lui reproche de servir de relais à la propagande russe, d'apparaître régulièrement dans des médias prorusses et de diffuser des récits émanant de Moscou.

Les Russes présentés comme des libérateurs

Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, de nombreuses interviews et prises de position de Jacques Baud circulent sur les réseaux sociaux, les forums et les canaux Telegram. Il a notamment affirmé que l'invasion russe n'était «certainement pas dirigée contre la population ukrainienne» et qu'elle aurait été provoquée par de prétendues attaques ukrainiennes dans les régions de Lougansk et de Donetsk. Il a également remis en question publiquement le massacre de Boutcha.

L'Union européenne lui reproche en outre de diffuser des théories du complot, par exemple l'idée selon laquelle l'Ukraine aurait elle-même mis en scène la guerre afin d'obtenir son adhésion à l'OTAN. Jacques Baud conteste ces accusations et affirme n'avoir fait que citer une source ukrainienne.

Les sanctions prises à son encontre sont lourdes: ses comptes ont été gelés, toute aide financière dans l'UE est interdite, et une interdiction d'entrée et de transit est en vigueur. Se trouvant actuellement en Belgique, il n'est pas certain qu'il puisse rentrer en Suisse. Ses avocats ont déposé des recours auprès du Conseil européen et de la Cour de justice de l'Union européenne. Dans la «Weltwoche», Jacques Baud qualifie sa situation de «pire que la prison».

«Comme un roi au Moyen Age»

Pour les détracteurs de l'Union européenne, en Suisse comme à l'étranger, l'affaire est une aubaine. Jacques Baud est présenté comme un symbole du prétendu recul de la liberté d'expression en Europe. Lui-même soigne sa mise en scène: dans les «médias alternatifs», sur YouTube et sur les réseaux sociaux, il met en garde contre des dérives autoritaires et multiplie les comparaisons radicales. Comme au Moyen Age, affirme-t-il, un «roi» déciderait seul de qui est coupable. Dans son cas, ce «roi» serait le Conseil européen.

Jacques Baud déplore l'absence du droit d'être entendu et parle d'une condamnation sans procès. Il omet toutefois de préciser que l'efficacité des sanctions repose précisément sur leur mise en oeuvre sans avertissement préalable, notamment lorsqu'elles concernent des avoirs financiers.

Il s'est également exprimé dans une longue interview de 90 minutes accordée à Roger Köppel, son soutien médiatique et rédacteur en chef de la «Weltwoche». Il y a dénoncé le manque de soutien de la Suisse, affirmant bénéficier d'appuis dans tous les pays, sauf le sien. Selon lui, son cas ferait l'objet de discussions ministérielles à l'étranger et serait même suivi aux Etats-Unis par la directrice des services de renseignement. Aucun élément ne vient étayer ces affirmations. Le Département fédéral des affaires étrangères indique par ailleurs que Jacques Baud n'a, jusqu'ici, pas sollicité la protection consulaire suisse.

Des reproches peu détaillés

Face aux autres rédactions suisses, Jacques Baud se montre nettement plus discret. Il n'a notamment pas répondu à une sollicitation de Blick. Les accusations précises formulées par l'Union européenne restent floues. Les informations communiquées depuis Bruxelles sont succinctes et aucun détail n'est fourni sur d'éventuels flux financiers ou des contacts directs avec Moscou. Selon la «NZZ am Sonntag», les reproches détaillés figureraient dans un document classifié.

De son côté, Jacques Baud nie avoir diffusé de la propagande. Il affirme d'ailleurs ne jamais être apparu dans les médias russes afin d'éviter toute instrumentalisation. Cette affirmation est toutefois incomplète. La chaîne internationale Russia Today ne s'est pas contentée de reprendre ses déclarations: Jacques Baud a également été invité à deux reprises dans l'émission «Going Underground», intégrée aux plateformes de Russia Today.

Durant l'été 2024, il a par ailleurs déclaré que la Russie ne cherchait pas à conquérir de nouveaux territoires en Ukraine. Selon lui, l'unique objectif de l'«intervention» serait de protéger la population du Donbass contre les forces armées ukrainiennes. Il reprenait ainsi des arguments centraux avancés par Vladimir Poutine pour justifier l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

L'UE entend poursuivre sa politique de sanctions

Jacques Baud n'est pas le seul en Europe à relayer ce type de récits. Reste à savoir ce que signifie l'élargissement de la politique de sanctions de l'UE aux présumés propagandistes. Le gouvernement allemand a en tout cas annoncé vouloir poursuivre sa lutte contre la désinformation. «Toute personne qui s'engage sur ce terrain doit s'attendre à ce que ce qui est arrivé à Jacques Baud puisse lui arriver également», a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse.

Cette position alimente les spéculations. Le rédacteur en chef de la «Weltwoche», Roger Köppel, pourrait lui aussi être concerné. Depuis le début de la guerre, il s'est rendu à plusieurs reprises en Russie et a rencontré des propagandistes d'Etat. Certains médias allemands évoquent une «connexion suisse à Moscou».

Reste enfin la question de la réaction de la Suisse face à une éventuelle nouvelle intervention de ce type de la part de l'Union européenne. Dans le cas de Jacques Baud, les autorités fédérales se sont jusqu'ici abstenues de tout commentaire public.

https://www.blick.ch/fr/suisse/russie-jacques-baud-ex-colonel-suisse-sanctionne-par-lue-id21553361.html

 

 

 

 

décembre 22, 2025

Informations internationales Noël 2025 !

Sommaire:

A) - La directrice nationale du Renseignement américain dénonce le bellicisme d’une élite déconnectée

B) - L’UE emprunte 90 milliards pour prolonger une guerre perdue

C) - Le général Pellizzari et le sénateur Alain Houpert dénoncent les dérives autoritaires de l’exécutif

 


 

A) - La directrice nationale du Renseignement américain dénonce le bellicisme d’une élite déconnectée

En cet hiver 2025, un petit quatuor de dirigeants européens – Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Ursula von der Leyen – incarne à lui seul ce qu’il y a de plus dangereux dans la politique contemporaine : un bellicisme décomplexé, une déconnexion totale avec les peuples et une soumission assumée à des intérêts qui ne sont pas ceux de leurs pays respectifs.

       Director Tulsi Gabbard speaks at TPUSA's AmericaFest Conference Day Three. - 12/20/2025
 

Ces quatre figures, que leurs détracteurs ont surnommée avec une ironie mordante « la bande des quatre losers », partagent plusieurs points communs : des taux d’impopularité records dans leurs pays respectifs, une absence croissante de légitimité électorale réelle, et une obsession commune pour l’escalade militaire en Ukraine, au mépris des mises en garde les plus élémentaires.

Un bellicisme qui défie la raison et les faits

Macron a multiplié les déclarations martiales depuis des mois, allant jusqu’à évoquer l’envoi de troupes françaises en Ukraine et la possibilité de frappes françaises en territoire russe. Merz, qui surenchérit en promettant de « tout faire » pour que l’Ukraine « gagne » – y compris en fournissant des missiles à longue portée capables de frapper loin à l’intérieur de la Russie. Starmer, fraîchement installé à Downing Street, a repris le même refrain : « l’Ukraine doit pouvoir frapper en Russie ». Quant à Ursula von der Leyen, elle utilise l’ensemble des leviers de la Commission européenne pour verrouiller une politique de sanctions maximalistes et d’armement massif, tout en muselant les voix dissidentes au sein de l’Union.

 

Pourtant, les faits sont têtus. Les services de renseignement américains (y compris le dernier rapport public de la DIA) ont clairement indiqué que la Russie n’a ni la volonté ni les capacités militaires pour envahir l’Europe occidentale ou conquérir l’ensemble de l’Ukraine. Ceci dit, elle gagne du terrain militairement et diplomatiquement : l’économie russe tient malgré les sanctions, tandis que plusieurs économies européennes (Allemagne en tête) sont en récession technique ou en stagnation chronique.

Dans ce contexte, la posture de ces quatre dirigeants n’a rien de rationnelle : elle est idéologique, presque messianique. Elle repose sur l’idée que l’Occident doit absolument « vaincre » la Russie, même au prix d’une escalade nucléaire. Une telle posture fait courir un risque existentiel non seulement aux populations européennes, mais à l’humanité entière.

Une perte totale de légitimité démocratique

Le plus stupéfiant, c’est que ces quatre personnalités n’ont plus aucune base populaire pour justifier une telle prise de risque.


  • En France, Emmanuel Macron gouverne depuis 2017 avec moins de 25 % des inscrits au premier tour en 2022, une majorité relative à l’Assemblée depuis 2022, et une cote de confiance qui oscille autour de 18 %.
  • En Allemagne, Friedrich Merz est chancelier depuis mai 2025 à la tête d’une coalition CDU-CSU-SPD, mais cette majorité parlementaire reste fragile (issue d’une élection où la CDU/CSU a obtenu environ 28-29 % des voix, loin d’une majorité absolue). Les sondages montrent que l’opinion publique allemande reste majoritairement opposée ou très prudente sur l’envoi d’armes lourdes à longue portée (comme les Taurus) à l’Ukraine, avec seulement environ 25 % de soutien pour une escalade militaire.
  • Au Royaume-Uni, Keir Starmer a été élu en 2024 avec la participation électorale la plus faible depuis 1945 (moins de 60 %). Son parti a obtenu une majorité absolue de sièges avec à peine 33,7 % des voix. Sa popularité s’effondre déjà et de très nombreuses manifestations fleurissent dans le pays.
  • Concernant l’UE, Ursula von der Leyen, elle, n’a jamais été élue par les citoyens européens. Sa reconduction à la tête de la Commission en 2024 s’est faite dans une opacité totale, contre l’avis d’une partie importante du Parlement européen.

Ces quatre dirigeants n’ont donc ni mandat populaire fort, ni légitimité électorale large, ni soutien majoritaire de l’opinion pour leur politique belliciste.

Ils agissent pourtant comme s’ils représentaient la volonté de leurs peuples. Ils ne représentent plus grand-chose, sinon eux-mêmes et les intérêts qu’ils servent.

L’État profond : le vrai pouvoir derrière le décor

Derrière ces figures de proue visibles se trouve un réseau d’intérêts qui, lui, n’a pas besoin d’élections pour exister : l’État profond euro-atlantiste.

Ce réseau mêle :

  • les grands fonds d’investissement et multinationales de l’armement (Lockheed Martin, Rheinmetall, BAE Systems, Thales, etc.) qui réalisent des profits records depuis 2022 ;
  • les think tanks atlantistes (Atlantic Council, German Marshall Fund, European Council on Foreign Relations…) qui fournissent la rhétorique et les « experts » de plateau ;
  • les services de renseignement et les cabinets diplomatiques qui orientent les décisions en coulisses ;
  • une bureaucratie bruxelloise et washingtonienne qui se considère comme au-dessus des peuples et des parlements.

Ce système ne répond à personne, sinon à l’argent et au pouvoir. Il ne craint ni les élections, ni les manifestations, ni les sondages. Il verrouille le débat public par la censure (lois sur la désinformation, pressions sur les plateformes), par le discrédit médiatique et par la marginalisation des partis ou des personnalités qui refusent le narratif dominant.

Il est temps que les peuples reprennent la main

Le risque est désormais clair : quatre dirigeants sans mandat populaire, poussés par un État profond qui ne rend de comptes à personne, sont en train de faire courir à l’Europe et au monde un danger existentiel. Leur bellicisme n’est pas seulement irresponsable ; il est criminel, car il met en jeu la survie de millions de personnes pour des objectifs qui ne sont ni ceux des peuples, ni ceux de la raison.

La paix n’est pas une faiblesse. Elle n’est pas une capitulation. Elle est la condition préalable à toute politique digne de ce nom.

Il est temps que les peuples d’Europe se réveillent et exigent :

  • l’arrêt immédiat des livraisons d’armes lourdes à longue portée ;
  • la reprise de négociations de paix réelles, sans tabou ni préalable ;
  • la fin de la soumission des États européens à une logique atlantiste qui ne sert plus leurs intérêts.

 


Et dans cette bataille pour la vérité et la paix, une voix puissante et inattendue s’élève de l’autre côté de l’Atlantique : celle de Tulsi Gabbard, Directrice nationale du renseignement américain. Dans ses récentes déclarations publiques – notamment son démenti cinglant aux propagandes médiatiques sur les ambitions russes et sa dénonciation des bellicistes de l’UE et de l’OTAN qui sabotent les efforts de paix de l’administration Trump –, elle met en lumière comment l’État profond et ses relais européens tentent de prolonger un conflit sanglant au détriment des peuples. Ses interventions, directes et implacables, confirment que la voie de la raison et de la diplomatie existe bel et bien, et qu’elle peut venir de hauts responsables qui refusent de se soumettre aux intérêts de guerre.

Car si ces quatre dirigeants continuent de jouer avec le feu nucléaire au nom d’une croisade idéologique, ce ne seront pas seulement eux qui paieront le prix. Ce seront les peuples – français, allemands, britanniques, et tous les autres – qui en subiront les conséquences.

Et ça, aucun mandat, même truqué, ne le justifie.

https://multipol360.com/la-directrice-nationale-du-renseignement-americain-denonce-le-bellicisme-dune-elite-deconnectee/

 

B) - L’UE emprunte 90 milliards pour prolonger une guerre perdue  

Le 19 décembre 2025, l’Union européenne a officialisé une décision lourde de conséquences : emprunter sur les marchés financiers internationaux 90 milliards d’euros pour les prêter à l’Ukraine, afin de financer son effort de guerre pour les années 2026 et 2027. Cet emprunt, qui ne touchera pas aux quelque 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés depuis 2022, a immédiatement provoqué une vague d’indignation en France, pays qui se trouve déjà dans une situation budgétaire et sociale dramatique.

Une dette publique française qui explose

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee le même jour, la dette publique française atteint désormais 3 482 milliards d’eurosà la fin du troisième trimestre 2025, soit 117,4 % du PIB. La dette nette (hors instruments financiers) s’élève à 109 % du PIB. Il s’agit d’un nouveau record historique hors contexte de guerre ou de pandémie majeure. En un seul trimestre, la dette a augmenté de près de 66 milliards d’euros. Sur un an, l’endettement public a bondi de plus de 200 milliards d’euros.

Cette dérive s’explique par des déficits publics structurels qui dépassent désormais largement les 5 % du PIB chaque année, par une croissance anémique, par le poids croissant des intérêts de la dette (plus de 50 milliards d’euros par an) et par l’absence de réformes structurelles d’envergure. 

Le gouvernement, confronté à une impasse budgétaire pour 2026, multiplie les mesures d’austérité : gel des pensions, coupes dans les aides sociales, hausse des prélèvements obligatoires sur les classes moyennes et populaires. Les Français sont à bout.


Un nouvel emprunt européen qui pèsera sur les contribuables français

Dans ce contexte, la décision européenne de mobiliser 90 milliards d’euros supplémentaires pour Kiev apparaît comme une provocation insupportable. 

Cet emprunt sera garanti collectivement par les 27 États membres, dont la France, qui est la deuxième économie de la zone euro et l’un des principaux contributeurs au budget européen. Même si l’UE ne demande pas un effort immédiat supplémentaire à Paris, ce sont bien les contribuables français qui, in fine, devront rembourser une part proportionnelle de cette dette commune, en plus de la dette nationale déjà insoutenable.

Une guerre sans issue militaire pour l’Ukraine

Pire encore : ces 90 milliards ne changeront rien à la donne stratégique. Depuis l’automne 2024, la guerre est entrée dans une phase d’usure sanglante et sans perspective de victoire décisive pour l’Ukraine. Les lignes de front bougent à peine, malgré des dizaines de milliards déjà injectés par l’Occident depuis 2022.

Les avancées russes, certes lentes, restent constantes, notamment dans le Donbass autour de Pokrovsk et de Toretsk. L’Ukraine, de son côté, souffre d’une crise démographique et militaire majeure.

La mobilisation forcée, surnommée la « busification » par les Ukrainiens eux-mêmes, est devenue tristement célèbre : des hommes de 25 à 60 ans sont arrêtés dans la rue, dans les transports en commun, dans les cafés, puis entassés dans des minibus et envoyés au front, souvent menottés pour éviter les désertions.

Des vidéos et témoignages circulent depuis des mois, montrant l’ampleur de cette coercition.

Les pertes ukrainiennes, officiellement sous-estimées par Kiev, sont estimées par de nombreux observateurs indépendants entre 500.000 et 700.000 hommes (morts et blessés graves confondus). La population civile continue de payer un tribut terrible, avec des millions de déplacés et des infrastructures détruites. Prolonger artificiellement le conflit par des aides financières massives ne fait qu’augmenter le nombre de victimes, sans modifier la donne militaire.

 Priorité nationale : arrêter de financer l’impossible

La France, troisième pays le plus endetté de l’Union européenne derrière la Grèce et l’Italie, ne peut plus jouer les grands argentiers de l’Europe.

Chaque euro prêté à Kiev est un euro qui manque à nos hôpitaux, à nos écoles, à nos retraites, à notre pouvoir d’achat.

Les Français, déjà écrasés par des années d’austérité et de hausse des prélèvements, refusent de continuer à payer pour une guerre qu’ils jugent perdue et qui ne les concerne pas directement. La priorité doit redevenir nationale : redresser les comptes publics, protéger le pouvoir d’achat, restaurer les services publics, et cesser de financer indéfiniment un conflit sans issue.

Il est temps que l’Europe arrête de repousser l’inévitable : la négociation, aussi douloureuse soit-elle, est la seule issue réaliste. Continuer à jeter des milliards dans le brasier ukrainien, c’est aggraver à la fois la tragédie humaine et la crise financière française.

 https://multipol360.com/lue-emprunte-90-milliards-pour-prolonger-une-guerre-perdue/

 


 

C) - Le général Pellizzari et le sénateur Alain Houpert dénoncent les dérives autoritaires de l’exécutif

Dans l’émission « Bercoff sur le vif » diffusée sur Tocsin Media et relayée par France-Soir, André Bercoff a reçu le général de brigade (2S) Paul Pellizzari et le sénateur Alain Houpert (Les Républicains, Côte-d’Or).

Une discussion sans concession où les deux invités accusent l’exécutif de contourner délibérément la Constitution, d’affaiblir les forces armées françaises et de distiller la peur pour justifier une politique belliciste en Ukraine.

Une alerte citoyenne et militaire qui met en lumière un fossé abyssal entre le pouvoir et la réalité des capacités françaises.

 


 

Une plainte pour livraisons illégales et une radiation perçue comme une sanction politique

Tout commence en avril 2024 avec la plainte pénale déposée par le général Pellizzari devant la Cour de justice de la République contre Gabriel Attal (alors Premier ministre), Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) et Sébastien Lecornu (Armées). Motif : les livraisons d’armes à l’Ukraine depuis 2022, sans approbation parlementaire, en violation des articles 35 et 53 de la Constitution.

Pellizzari, expert en logistique militaire, explique son geste : « J’ai vu depuis 2022 une certaine dérive. Quand on a commencé à donner des Caesar – le fleuron de notre artillerie –, avec les munitions, tubes de rechange et calculateurs, ça a diminué la capacité opérationnelle de l’armée de terre d’une manière incroyable. » En tant que citoyen et ancien fonctionnaire, il invoque l’article 40 du Code de procédure pénale obligeant à signaler un délit présumé.

La réponse ? Une fin de non-recevoir, arguant qu’il n’était « pas concerné ». Pourtant, insiste-t-il, « je paie mes impôts, comme tous les Français ». S’ensuivent une pétition rassemblant plus de 33.000 signatures et une interview accordée à France-Soir – le seul média à l’avoir contacté.

Le 17 avril 2025, un décret présidentiel le radie des cadres pour « manquement au devoir de réserve ». Pour Pellizzari, c’est une humiliation : « À 68 ans, j’étais déjà à la retraite. Le message est clair : taisez-vous, sinon vous perdez votre appellation de général. » Il conteste cette décision devant le Conseil d’État, voyant là une tentative de bâillonner les critiques.

Une résolution au Sénat pour restaurer le contrôle parlementaire

Le sénateur Houpert, seul parmi les 900 parlementaires à porter cette voix, dépose le 22 avril 2025 la proposition de résolution n° 547. Inspirée par l’initiative citoyenne de Pellizzari et 67 autres militaires (dont deux généraux d’armée – 5 étoiles – et de nombreux hauts gradés), elle exige le respect des articles 35 (engagements militaires) et 53 (accords internationaux).

Houpert, médecin de formation, justifie : « Une société, c’est une chaîne dont la force est celle du maillon le plus faible. Je suis aux côtés du général Pellizzari, sanctionné pour avoir parlé courtoisement. » Soutenu par un sondage révélant que 87 % des Français prônent la paix rapide et 70-74 % exigent un vote parlementaire sur armes et aides, il dénonce le contournement systématique des institutions. À ce jour, la résolution attend toujours son inscription à l’ordre du jour.

Le discours du CEMA : un rôle politique hors des attributions ?

Les invités reviennent sur les déclarations du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Thierry Burkhard (successeur évoqué dans le contexte, mais référence à Mandon/Gomar dans la transcription), accusé de semer la peur : « Si on n’est pas prêt à perdre des enfants ou à souffrir économiquement, on est en risque. »

Pellizzari rappelle les attributions officielles du CEMA : conseiller militaire, responsable de l’emploi des forces, mais pas de la communication politique. « Jamais un CEMA n’a désigné la Russie comme ennemi direct, en prédisant une attaque dans 3-4 ans. C’est un discours politique, en service commandé de l’Élysée. » Houpert abonde : « La peur est une passion triste (Spinoza). Ça paralyse, ça ne mobilise pas. Le CEMA accuse les Français de manquer de force d’âme, mais c’est à l’exécutif de désigner un ennemi, pas à un militaire. »

Une armée affaiblie et une défense européenne illusoire

Pellizzari alerte sur l’état des forces : capacité de mobilisation à 20.000 hommes avec une seule relève, stocks de munitions pour « une semaine » de combat haute intensité, retard sur les drones. « Les meilleurs soldats du monde, sans armes ni munitions, ne servent à rien. » Il critique aussi le décret du 1er novembre 2025 créant des « opérateurs de référence » – des sociétés militaires privées habilitées secret-défense : « On a dénoncé Wagner chez les Russes, et on en crée chez nous. »

 


 

Quant à l’armée européenne promue par le CEMA : « Un rêve qu’on n’atteindra jamais. Langage, programmes, coûts : tout est fiasco. Et avec la dissuasion nucléaire, pourquoi Poutine attaquerait-il la France ? » Houpert renchérit : l’Europe de 450 millions d’habitants n’a pas su se renforcer face à une Russie en économie de guerre. « On pousse la Russie dans les bras de la Chine. Sortons de l’ego et de la com. »

Ni russophiles ni russophobes : simplement Français

Les deux hommes rejettent les étiquettes : « Nous ne sommes ni russophiles ni russophobes, mais Français. » Houpert : « Critiquer le gouvernement, c’est être complotiste ; vouloir la paix, c’est être munichois. Non ! La paix, c’est débattre avec ses ennemis, pas seulement ses amis. » Pellizzari conclut sur l’espoir, citant Leclerc : « Il n’y a pas de cause désespérée, mais seulement des gens qui désespèrent. »

Cette interview, enrichie de faits concrets et de références constitutionnelles, révèle un exécutif accusé de manipulation, de désarmement unilatéral et d’érosion démocratique. Face à un Parlement muet et une opinion majoritairement pacifiste, Pellizzari et Houpert appellent à un sursaut : restaurer la souveraineté nationale, écouter le peuple et privilégier la négociation. Une voix dissonante dans un paysage médiatique souvent aligné, qui mérite d’être amplifiée.

https://multipol360.com/le-general-pellizzari-et-le-senateur-alain-houpert-denoncent-les-derives-autoritaires-de-lexecutif/

 

 

décembre 13, 2025

Informations alliées à l'Europe - Décembre 2025

Sommaire:

A) Von der Leyen et la « politique étrangère féministe » : un appel à l’importation massive de migrants

B)  Trump accuse l’Europe de « mauvaises décisions » et menace un effacement civilisationnel 

C) L’UE décide le gel des avoirs russes sans aucune consultation via le 49.3 européen

D) Être « munichois » aujourd’hui : qui veut vraiment la guerre ? 

E) Les deux moments où l’Europe a choisi la guerre plutôt que la paix

 


 

A) Von der Leyen et la « politique étrangère féministe » : un appel à l’importation massive de migrants

Dans un discours récent prononcé lors d’un événement officiel de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a une fois de plus défendu une « politique étrangère féministe » .

Sous couvert de promotion de l’égalité des genres et de partenariats internationaux, elle appelle ouvertement à « ouvrir davantage de voies de migration » en provenance d’Afrique et d’autres régions du tiers-monde, arguant que cela enrichirait culturellement les Européens.

Ce plaidoyer n’est pas seulement une déclaration d’intention : il s’inscrit dans une stratégie plus large qui ignore les réalités économiques et sécuritaires qui minent déjà l’Union européenne. Pire, il accentue une immigration subie, non choisie, qui érode les fondements culturels de nations comme la France. Face à une telle dérive, il est temps de poser la question : l’Europe peut-elle se permettre de sacrifier son avenir sur l’autel d’une idéologie importée ?

 


 

Une Union européenne au bord du gouffre économique : l’immigration comme fardeau caché

L’Union européenne traverse en 2025 une crise budgétaire sans précédent, exacerbée par les séquelles de la pandémie, la guerre en Ukraine et une inflation persistante. Selon les données de l’OCDE, la contribution budgétaire nette des immigrés a diminué après la crise financière de 2008 et n’a pas retrouvé son équilibre dans de nombreux pays membres. En France, le tableau est particulièrement alarmant : le taux de pauvreté relative des étrangers extra-européens atteint 47,6 % en 2020 (dernières données disponibles, avec une tendance à la hausse en 2025), contre 11,5 % pour les citoyens français, creusant un écart record de 36 points – le plus élevé d’Europe pour les non-UE, à égalité avec l’Espagne. Cette disparité n’est pas anecdotique : elle se traduit par une pression accrue sur les finances publiques, avec des ratios budgétaires parmi les pires de l’OCDE, où seule l’Estonie et la Lituanie font pire que la France.

L’immigration, dans sa forme actuelle, aggrave ces problèmes structurels. Les immigrés, souvent moins qualifiés et plus exposés au chômage (taux de 20-25 % chez les extra-européens contre 8 % pour les natifs), réduisent la productivité globale et entraînent une baisse des salaires réels. Résultat : des rentrées fiscales moindres et des dépenses sociales en explosion. L’Observatoire de l’Immigration note que cette dynamique joue un rôle sous-estimé dans la crise budgétaire française, avec un recul de la productivité qui pèse sur les impôts et les profits des entreprises. À l’échelle de l’UE, le solde migratoire positif (+169 000 en 2020, en hausse en 2025 malgré la crise ukrainienne) masque un coût réel : accueil, intégration et aides sociales représentent des milliards d’euros, alors que l’Allemagne et l’Autriche, premiers touchés par la crise des réfugiés de 2015, peinent encore à absorber l’afflux. Von der Leyen parle d’ « enrichissement culturel » , mais oublie l’appauvrissement financier : en 2025, le budget migration de l’UE avoisine les 10 milliards d’euros, au moment où les États membres serrent la vis sur les retraites et la santé.

 


 

L’aggravation sécuritaire : une France sous tension, minée par l’immigration non contrôlée

Si l’aspect économique est préoccupant, la dégradation sécuritaire est explosive.

En France, les statistiques du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) pour 2024-2025 confirment une surreprésentation des étrangers dans les infractions graves :

cambriolages, vols avec violence et agressions sexuelles voient leur part d’auteurs présumés non-français grimper à 30-40 % dans les affaires élucidées. Le rapport SSMSI de fin 2025 dresse un panorama accablant : +10 % de crimes haineux liés à l’ethnicité ou la nationalité en 2024. L’insécurité s’ancre dans le quotidien, avec une hausse de 15 % des homicides et tentatives en zones immigrées, selon les données Insee et SSMSI.

Cette aggravation n’est pas fortuite : elle découle d’une immigration subie, favorisée par des politiques européennes laxistes comme le Pacte sur la Migration et l’Asile de 2024, qui accélère les procédures mais peine à contenir les flux irréguliers (+20 % en Méditerranée en 2025). En France, 159 000 immigrés nets en 2023 (chiffre en hausse), dont une majorité extra-européenne, alimentent un sentiment d’insécurité généralisé. Les attentats et violences liées au terrorisme islamiste, comme ceux de 2023-2024, renforcent cette perception : l’immigration doit être choisie, au mérite et aux besoins, non imposée par Bruxelles au nom d’un « féminisme » qui ferme les yeux sur les trafics humains et les filières clandestines.

En France : valeurs en péril, pressions pour une « chari’compatible » et recul des symboles ancestraux

La France paie un tribut particulièrement lourd à cette immigration non maîtrisée. Nos valeurs républicaines – laïcité, égalité, héritage chrétien – se heurtent à une intégration défaillante. Beaucoup de nouveaux venus, loin de s’assimiler, exercent une pression via des associations collaborationistes pour imposer leurs mœurs, rendant la société « charia compatible » . Le site Vigilance Halal dénonce ainsi l’extension de l’abattage rituel sans étourdissement : la moitié de la viande consommée en France est halal en 2025, malgré une dérogation censée être exceptionnelle. Cette pratique cause une souffrance animale prolongée (jusqu’à 15 minutes d’agonie), des risques sanitaires majeurs (contaminations E. coli, saignées incomplètes) et une opacité commerciale : certifications imposées sans étiquetage clair, au prix de 10-15 centimes/kg, constituant une escroquerie pour les consommateurs. Une horreur sanitaire et éthique, imposée au nom d’une minorité, qui mine la laïcité et les normes européennes (Directive 93/119/CE).


 

Pire, les symboles catholiques ancestraux reculent au nom d’un « laïcisme » dévoyé. Les crèches de Noël dans les mairies, tradition festive et culturelle, sont attaquées en justice par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui les qualifie d’illégales au nom de la loi de 1905. À Béziers ou Perpignan, les maires comme Robert Ménard sont condamnés pour « violation de la neutralité » , tandis que les fêtes de Noël deviennent « fêtes de fin d’année » – comme les « vacances de fin d’année » dans les écoles, effaçant le mot même de Noël. Sociologiquement, le terrorisme (attentats de 2023) et les pressions communautaires transforment ces célébrations en terrain miné. Le Conseil d’État tolère les crèches si elles ont un « caractère culturel » , mais la jurisprudence hétérogène alimente un nihilisme qui gomme nos racines chrétiennes au profit d’une inclusivité salafisée.

Un basculement électoral : les enfants de l’immigration votent Rassemblement National

Ironie du sort : face à cet échec, beaucoup d’issus de l’immigration se tournent vers le Rassemblement National (RN). En 2025, 42 % des Français ont déjà voté RN au moins une fois, dont 46 % des 25-34 ans et 47 % des 50-64 ans – des profils souvent touchés par l’immigration. Les sympathisants RN sont 99 % à rejeter de nouveaux arrivants, et 97 % favorables à un référendum sur l’immigration. Ce vote d’adhésion (39 % en 2025) reflète un ras-le-bol partagé : sécurité, pouvoir d’achat, identité. Le RN, avec son programme de « stop à la submersion migratoire » (fin du regroupement familial, expulsion des délinquants), capte ces voix issues de l’immigration qui subissent la concurrence et l’insécurité.

Pour une immigration choisie, au service de la France

La « politique étrangère féministe » de von der Leyen n’est pas un progrès : c’est une capitulation face à une mondialisation qui ignore les peuples. L’Europe, et la France en tête, ne peut plus subir une immigration massive qui alourdit les budgets, dégrade la sécurité et érode nos valeurs. Il est urgent de rendre la parole aux citoyens via un référendum, comme le demandent 70 % des Français. Choisissons nos immigrés : qualifiés, intégrés, respectueux de nos lois. Défendons Noël, les crèches, notre laïcité authentique – non ce laïcisme qui masque un effacement culturel. La France n’est pas un hôtel ouvert à tous : c’est une nation, avec son histoire, ses valeurs et son avenir à protéger.

https://multipol360.com/von-der-leyen-et-la-politique-etrangere-feministe-un-appel-a-limportation-massive-de-migrants/



 

B)  Trump accuse l’Europe de « mauvaises décisions » et menace un effacement civilisationnel  

Les relations entre les États-Unis et l’Europe traversent une crise majeure, marquée par les déclarations virulentes de Donald Trump et la publication de la nouvelle National Security Strategy (NSS 2025). Dans une émission diffusée sur Tocsin, animée par Clémence, les invités Alexandre Del Valle et George Kuzmanovic décryptent ces événements, soulignant un repositionnement américain réaliste et cynique, loin des idéaux atlantistes traditionnels.

Trump met en garde l’Europe : « Nous ne voulons pas que l’Europe change autant »

Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Donald Trump a directement interpellé l’Union européenne : « L’Europe doit être très prudente. Ils prennent une mauvaise direction. C’est très mauvais. Nous ne voulons pas que l’Europe change autant.  » Ces mots interviennent trois jours après la publication de la NSS 2025, un document de 33 pages qui accuse l’Europe de s’acheminer vers un « effacement civilisationnel » en raison de politiques migratoires, de censure et de perte d’identité nationale. Le texte appelle à « cultiver la résistance » au sein des nations européennes pour contrer cette trajectoire.

Parallèlement, l’UE a infligé une amende de 120 millions d’euros à X (propriété d’Elon Musk) pour non-respect du Digital Services Act (DSA), notamment en raison des coches bleues payantes. Donald Trump y voit une attaque contre la liberté d’expression, renforçant les tensions idéologiques et technologiques.

Ukraine : Trump déçu par Zelensky, les Européens tentent de peser

Sur le front ukrainien, Trump s’est dit « déçu » que Volodymyr Zelensky n’ait « pas encore lu » la proposition de paix américaine, affirmant que « la Russie est OK avec ce rapport » . Ce plan, perçu comme favorable à Moscou, suscite l’inquiétude à Bruxelles.

Le 8 décembre, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz ont reçu Zelensky à Londres pour affirmer leur unité. Macron a insisté sur le « financement et la fourniture de programmes à l’Ukraine » et la nécessité d’une « convergence » avec les positions américaines, tout en soulignant les « atouts » européens pour faire pression sur la Russie via des sanctions.

La NSS 2025 : un repositionnement réaliste des États-Unis

Alexandre Del Valle, docteur en histoire contemporaine, y voit une continuité avec des rapports américains antérieurs (CIA, DNI) alertant sur des « enclaves civilisationnelles » en Europe. Pour lui, ce n’est pas un « point de bascule » mais une stratégie d’ « offshore balancing » (Politique qui vise à minimiser l’engagement direct américain dans les conflits régionaux tout en maintenant une influence dominante sur l’équilibre des puissances mondial) : déléguer le fardeau sécuritaire aux Européens tout en maintenant le contrôle.

George Kuzmanovic, Président du mouvement République souveraine et directeur de Fréquence Populaire Média, souligne que la NSS acte la fin de l’hégémonie américaine et un monde multipolaire.

La Russie n’y est plus un adversaire prioritaire ; la Chine l’est.

Les États-Unis abandonnent l’Ukraine comme « guerre proxy ratée » et cherchent à décorréler Moscou de Pékin. Trump, ultra-réaliste, utilise la corruption ukrainienne (via le NABU) comme levier de pression.

Les invités dénoncent le cynisme : les États-Unis ont armé l’Ukraine sous Trump 1, connu la corruption, et s’en servent maintenant pour justifier un retrait. Zelensky risque d’être sacrifié comme d’anciens alliés (Noriega au Panama).

Vassalisation européenne et corruption structurelle

Les deux analystes critiquent la dépendance européenne : élites « obligées » des multinationales américaines (Goldman SachsBlackRock), ventes d’entreprises stratégiques (Alstom), et corruption au sein de l’UE (Qatargate, affaires von der Leyen). Macron, récompensé par l’Atlantic Council, est accusé de brader la France.

Pour Kuzmanovic, les dirigeants européens, gauche comme droite, restent vassaux de Washington – version conservatrice sous Trump. Del Valle évoque une « corruption structurelle » qui impose l’achat d’armes américaines et la poursuite limitée de la guerre pour écouler des stocks.

Vers un découplage transatlantique ?

Cette NSS marque un découplage : les États-Unis se recentrent sur l’hémisphère occidental (doctrine Monroe revisitée), délèguent l’OTAN aux Européens (5 % du PIB en dépenses militaires) et soutiennent les partis « patriotiques » en Europe. Trump veut arrêter une guerre coûteuse pour faire du « business » (investissements en Russie arctique).

 

USA/UE : Les Américains haussent le ton ! 🔷 Georges Kuzmanovic Directeur de publication Fréquence Populaire Média‪@FPopMedia‬ 🔷 Alexandre del Valle Docteur en Histoire contemporaine, consultant international, chercheur associé au Center of Political and Foreign Affairs et au Centre Français de Recherche sur le Renseignement. Professeur de Géopolitique et de relations internationales et islamologue. Auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier “Le nouvel ordre post-occidental” (éditions l’Artilleur) Se procurer l'ouvrage : https://www.editionsartilleur.fr/prod...
 

Les invités concluent sur un ton alarmiste :

l’Europe, vassalisée et corrompue, risque de prolonger un conflit inutile.

Les citoyens, écrasés par les impôts et l’inflation, pourraient bientôt se révolter contre cette élite déconnectée.

Cette analyse, riche en références historiques (de Gaulle, Kissinger, Brzezinski), souligne un monde en recomposition où les États-Unis, réalistes et cyniques, imposent leur agenda tandis que l’Europe peine à affirmer sa souveraineté.

https://multipol360.com/trump-accuse-leurope-de-mauvaises-decisions-et-menace-un-effacement-civilisationnel/ 

 


 

C) L’UE décide le gel des avoirs russes sans aucune consultation via le 49.3 européen

Le 12 décembre 2025, l’Union européenne a franchi un pas décisif en décidant de geler indéfiniment environ 210 milliards d’euros d’avoirs de la Banque centrale russe immobilisés sur son territoire. Cette mesure, prise via une procédure d’urgence (article 122 du traité), vise à supprimer le renouvellement semestriel des sanctions, qui nécessitait l’unanimité et exposait l’UE à des veto de pays comme la Hongrie ou la Slovaquie.

Elle pave la voie à un prêt massif (jusqu’à 165 milliards d’euros) pour financer l’Ukraine en 2026-2027, couvrant besoins militaires et civils, sous forme de « prêt de réparations » adossé à ces actifs.

Ursula von der Leyen a salué cette décision comme un « signal fort » à la Russie, affirmant qu’elle augmente les coûts de la guerre pour Moscou tout en renforçant la position ukrainienne. Pourtant, cette initiative soulève de graves questions sur sa légalité, ses risques économiques et son impact géopolitique.

Sans consultation populaire ni débat démocratique approfondi, elle engage l’Europe dans une escalade dangereuse.

Un précédent périlleux pour la confiance internationale

Geler indéfiniment des avoirs souverains d’une banque centrale viole le principe d’immunité souveraine reconnu en droit international. La Russie qualifie cela de « vol » et a déjà engagé des poursuites contre Euroclear (qui détient la majorité des fonds) devant des tribunaux moscovites. Même si ces jugements ne seront pas reconnus en UE, ils ouvrent la porte à une guerre juridique prolongée.

Plus grave : cette décision érode la confiance dans le système financier européen. La Banque centrale européenne et plusieurs États membres (Belgique, Italie, France, Allemagne) ont exprimé des craintes : si l’UE semble prête à saisir des réserves étrangères pour des motifs politiques, d’autres pays (Chine, Arabie saoudite, etc.) pourraient retirer leurs actifs de l’eurozone.

Cela augmenterait les coûts d’emprunt pour les États européens et fragiliserait l’euro comme monnaie de réserve.

Des analystes estiment que, même si l’impact immédiat est limité, ce précédent pourrait à long terme détourner les flux financiers vers d’autres places (New York, Singapour).

Représailles russes et escalade militaire

Moscou menace depuis longtemps de représailles symétriques : saisie d’actifs occidentaux en Russie (estimés à plusieurs centaines de milliards pour les entreprises européennes). Mais les risques vont au-delà : en pleine négociation sur un éventuel plan de paix (impliquant les États-Unis de Trump), cette mesure durcit les positions russes et complique toute sortie de crise. Elle empêche même l’utilisation de ces fonds dans un accord négocié, comme certains plans américains le suggéraient.

En finançant directement la défense ukrainienne (et non seulement la reconstruction), l’UE franchit une ligne rouge : elle devient de facto cobelligérante, augmentant le risque d’attaques hybrides (cyber, sabotage) ou même d’escalade conventionnelle. La Belgique, principale détentrice via Euroclear, a exigé des garanties totales contre les pertes potentielles, soulignant les « risques économiques, financiers et légaux conséquents » .

Une décision élitiste, sans légitimité populaire

Cette mesure a été adoptée sans référendum ni consultation des parlements nationaux, et en contournant l’unanimité pour éviter les veto.

Ursula von der Leyen et la Commission imposent une politique belliciste à 450 millions d’Européens, alors que les opinions publiques sont de plus en plus fatiguées par le conflit et ses conséquences (inflation énergétique, charges budgétaires).

Des voix critiques au sein même de l’UE – Belgique, Italie, Hongrie – dénoncent un « viol du droit européen » (Viktor Orbán) et appellent à des alternatives moins risquées, comme un emprunt commun. Ignorer ces dissensions creuse le fossé au sein de l’Union et alimente l’euroscepticisme.

Vers une Europe affaiblie et isolée

Au lieu de privilégier la diplomatie pour une paix négociée, cette décision précipite l’Europe dans une confrontation prolongée. Elle pousse la Russie vers des alliances renforcées (Chine, Iran, Corée du Nord) et complique les efforts américains pour une résolution. À terme, ce n’est pas Moscou qui paiera le prix fort, mais les citoyens européens : hausse des coûts énergétiques, instabilité financière et risque accru de guerre élargie.

L’UE, sous la houlette de von der Leyen, joue un jeu dangereux avec l’avenir du continent. Il est temps de revenir à la raison : privilégier la négociation plutôt que l’escalade, et respecter la souveraineté – y compris celle des peuples européens – avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/lue-decide-le-gel-des-avoirs-russes-sans-aucune-consultation-via-le-49-3-europeen/ 


 

L'UE gèle indéfiniment les avoirs russes en dévoyant ses propres traités. 💥 La Russie a en saisissant les avoirs des entrepreneurs européens qui n'ont rien demandé. 💥 L'UE agit contre l'avis de la BCE, du FMI, de Trump, du Japon, d'EuroClear et contre l'avis de nombre d'investisseurs dans le monde. 💥 L'UE va détruire elle-même la zone euro en continu : aucun investisseur n'aura plus en l'€. 💥 Macron, Zelensky, Merz, vonder Leyen, Starmer, Kaya Kallas et tous les néocons va-t'en guerre choisir la continuation de la guerre en #Ukraine qui ne s'en relèvera jamais. 💥 Jamais aucune dette ukrainienne contractée avec les pays de l'UE ne sera remboursée. 💥 On vient de monter d'un crâne dans l'escalade et le risque de guerre nucléaire. 💊 Et cela ne changera rien à la crise économique, sociale, politique en Europe - cela va l'aggraver. ↗️ L'UE vient de mettre le turbo au développement des #BRICS et des paiements alternatifs en monnaies nationales. 📣 Demain, L'Œil de Kuzma sur @FPopMedia sera également consacré à ce sujet central dont on cache tout aux citoyens.



 

D) Être « munichois » aujourd’hui : qui veut vraiment la guerre ?  

Rédigé à partir de l’émission d’Éric Branca sur Tocsin média.

Dans un contexte où le terme « munichois » est brandi comme une insulte sur les réseaux sociaux – notamment à propos du conflit en Ukraine –, il est temps de revenir sereinement aux accords de Munich de septembre 1938. Souvent invoqués sans explication précise, ces accords symbolisent une capitulation en temps de paix qui a pavé la voie à la guerre. Comme l’aurait dit Churchill (même si la formule est apocryphe) : « Nous avions le choix entre la guerre et le déshonneur. Nous avons choisi le déshonneur, et nous aurons la guerre. »

Le contexte historique : l’expansion hitlérienne et la complaisance anglo-saxonne

En 1938, l’Allemagne d’Hitler viole systématiquement le traité de Versailles depuis 1935, avec la complicité active des Britanniques et des Américains. Ces derniers, motivés par des intérêts économiques, aident l’Allemagne à se relever au détriment de la France, victorieuse de 1918 mais privée des réparations attendues.

Les étapes clés de l’expansion allemande :

1935 : Rétablissement du service militaire et signature d’un accord naval anglo-allemand (à l’insu des Français), autorisant l’Allemagne à reconstituer une flotte importante.

1936 : Remilitarisation de la Rhénanie, sans réaction française malgré les protestations initiales.

1938 : Anschluss (annexion de l’Autriche).

Hitler, dans Mein Kampf (1927), avait pourtant annoncé ses intentions : détruire la France, les Juifs, la Russie, et coloniser l’Europe de l’Est. Mais les capitaux anglo-saxons continuent d’affluer.

Les Sudètes : un prétexte stratégique

Hitler revendique les Sudètes, région tchécoslovaque peuplée de 3 millions d’Allemands germanophones. Officiellement, pour réunir les Allemands dispersés. En réalité, c’est un levier pour démanteler la Tchécoslovaquie, alliée clé de la France en Europe centrale.

Les Sudètes forment une forteresse naturelle protégée par une ligne de fortifications modernes (comparable à une Maginot achevée), et abritent les usines Škoda – un joyau industriel d’armement, passé sous influence française après 1918.

Sans les Sudètes, la Tchécoslovaquie devient vulnérable : Hitler sait que sa perte la fait « tomber comme un fruit mûr ».

Les « négociations » de Munich : un diktat

Il n’y a pas eu de véritables négociations, mais une série de concessions :

Avril 1938 : Konrad Henlein (leader nazi des Sudètes) exige l’autonomie.

Juin 1938 : Chamberlain impose un référendum via le Times allant plus loin qu’Hitler.

Septembre 1938 : Crise aiguë au congrès de Nuremberg ; Hitler menace d’intervenir militairement.

29-30 septembre : Conférence de Munich entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier. La Tchécoslovaquie n’est pas invitée ; son président Beneš cède tout.

Un secret révélé : les usines Škoda sont vendues discrètement à un consortium allemand lié à Göring, affaiblissant définitivement la défense tchécoslovaque.

À son retour, Daladier s’attend à être hué mais est acclamé ; il murmure : « Les cons ! S’ils savaient… » Il croit gagner du temps pour réarmer, mais Chamberlain signe un papier séparé avec Hitler promettant la paix entre Royaume-Uni et Allemagne (sans mentionner la France).

Les leçons de Munich et le parallèle avec l’Ukraine

Le parallèle formel est troublant : un puissant voisin revendique une région (Sudètes/Donbass), et des grandes puissances décident du sort d’un État sans le consulter.

Mais les différences sont profondes :

– En 1938, l’Occident n’aide pas la Tchécoslovaquie ; aujourd’hui, des moyens massifs soutiennent l’Ukraine.

– La dynamique favorise Hitler (expansion territoriale de 30 % pour l’Allemagne de 1933 à 1938) ; depuis 1991, c’est l’OTAN qui s’étend vers l’Est (14 nouveaux membres).

– Les Sudètes n’étaient couvertes par aucun traité protecteur ; le Donbass l’était par les accords de Minsk, non respectés (comme l’ont admis Merkel et Hollande), avec l’Europe comme garante.

– La Tchécoslovaquie était vitale pour la sécurité française ; le Donbass ne l’est pas pour l’Europe occidentale.

La conséquence oubliée de Munich : le pacte germano-soviétique (1939), Staline se tournant vers Hitler face au refus anglo-français d’un alliance.

Aujourd’hui, repousser la Russie pourrait la pousser vers la Chine, comme l’URSS vers l’Allemagne en 1939.

Jacques Chirac le disait : « Il ne faut jamais pousser un chat dans un coin. »

Les vrais « munichois » d’aujourd’hui ne sont pas ceux qui prônent la paix en Ukraine, mais ceux qui, par idéologie, risquent d’isoler la Russie et d’alimenter une escalade plus large.

L’histoire ne se répète pas, mais les rapports de force, eux, déterminent tout. Il est temps de raisonner avec calme, loin des anathèmes et des parallèles hâtifs.

https://multipol360.com/etre-munichois-aujourdhui-qui-veut-vraiment-la-guerre/

 


 

E) Les deux moments où l’Europe a choisi la guerre plutôt que la paix

LA PERFIDE ALBION

Avril 2022 : Boris Johnson, le bulldozer solitaire

Le 9 avril 2022, Boris Johnson atterrit à Kiev sans prévenir personne. Il marche dans les rues avec Zelensky, pose devant les caméras, prononce un discours tonitruant sur la « liberté » et la « résistance ». 

Puis, en tête-à-tête, il livre le message qui va tout faire basculer 

« L’Occident ne signera jamais de garantie de sécurité avec Poutine. Ne signez rien. On va l’écraser sur le champ de bataille. »

Les négociations d’Istanbul (qui, malgré leurs failles, prévoyaient un cessez-le-feu rapide, la neutralité ukrainienne et le retrait russe du nord) s’effondrent dans les jours qui suivent. 

David Arakhamia, chef de la délégation ukrainienne, le confirmera plus tard : « Boris Johnson est venu et nous a dit : on ne signe rien avec eux, on continue le combat. »

Boris a joué solo, en pleine lumière, avec sa gouaille habituelle. On l’a vu. On l’a haï. On l’a traité de criminel. Il a assumé.

Décembre 2025 : le quatuor Starmer – Macron – Merz – Zelensky

Trois ans et des centaines de milliers de morts plus tard, rebelote. 

Cette fois, c’est un sommet à quatre, costards impeccables, drapeaux bien alignés, communiqué rédigé par des armées de conseillers en communication.

Le 8 décembre 2025, à Downing Street : 

  • Keir Starmer reçoit Volodymyr Zelensky.
  • Emmanuel Macron et Friedrich Merz sont invités. 

Ils passent deux heures en huis clos, puis posent ensemble pour la photo officielle.

Leur message, cette fois-ci, est poli, collectif et parfaitement assumé : 

« Nous rejetons toute paix qui récompenserait l’agression russe. Nous travaillons à une contre-proposition qui garantisse la sécurité de l’Ukraine et le respect de son intégrité territoriale. »

Traduction : le plan Trump (reconnaissance de facto des annexions russes, limitation drastique de l’armée ukrainienne, élections sous pression) est inacceptable. 

On (ils !) continue la guerre jusqu’à obtenir de meilleures conditions et gagner du temps pour notre propre agenda.

La même décision, deux emballages différents

  • Boris l’a fait seul, avec brutalité, en regardant Zelensky dans les yeux.
  • Les quatre autres le font à plusieurs, avec des sourires, des communiqués et des appels conférence à la Maison Blanche.

Le résultat est identique : 

Refus d’une paix imparfaite mais salvatrice, choix délibéré de poursuivre le conflit pour des raisons géopolitiques, morales ou électorales (choisissez celle(s) qui vous arrange).

Get our FREE Newsletter at https://www.PrometheanAction.com — In this episode, Susan Kokinda discusses President Trump's recent national security strategy, which marks a significant departure from over a century of British-influenced American foreign policy. The episode delves into the geopolitical friction between the U.S. and the UK, particularly regarding their strategies toward Russia and Ukraine. Kokinda underscores the broader clash of worldviews between American sovereignty and British-led internationalism, highlighting the latest developments including reactions from Russia and European elites. The episode also examines the opposition Trump faces from both within the U.S. political establishment and British geopolitical strategists, and emphasizes the importance of maintaining political support to ensure the success of Trump's transformative policies.
 

La seule différence, c’est le nombre de mains qui tiennent le couteau.

Et pendant qu’ils se félicitent de leur « unité » et de leur « fermeté », des soldats continuent de mourir dans le Donbass.

C’est la même politique : c’est juste passé de l’acte solitaire au crime organisé.

https://multipol360.com/les-deux-moments-ou-leurope-a-choisi-la-guerre-plutot-que-la-paix/

 

 

Powered By Blogger