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octobre 04, 2025

Les accusations contre la Russie : une litanie de mensonges qui s’écroulent...

La flotte fantôme russe hante les fantasmes des dirigeants européens à la dérive

Nous pourrions en rire si ce n’était pas aussi désolant et humiliant pour le peuple français.

Le 2 octobre 2025, lors de la session plénière du Club de discussion international de Valdaï à Sotchi, Vladimir Poutine a lancé un avertissement cinglant à Emmanuel Macron, qualifiant la saisie d’un pétrolier par la marine française de « piraterie » et l’accusant d’utiliser la Russie comme bouc émissaire pour détourner l’attention des Français de leurs problèmes internes. Imitant théâtralement le président français, Vladimir Poutine a déclaré :

 


 

« En raison de la situation politique difficile pour les dirigeants français. Parce qu’ils n’ont aucun autre moyen de détourner l’attention de la population, des citoyens français, des problèmes complexes et difficiles à résoudre au sein de la République française. Il est donc très tentant de réorienter, comme je l’ai déjà évoqué pendant mon discours, l’attention ailleurs, provoquer les forces extérieures d’autres pays, en particulier la Russie, nous inciter à entreprendre des actions et dire aux Français : ‘Français, rassemblez-vous autour de moi, je vous mènerai à la victoire’, comme Napoléon. »

Cette parodie, largement relayée sur les réseaux sociaux, met en lumière une réalité : les accusations lancinantes contre la Russie s’additionnent, mais finissent par s’écrouler sous le poids de la vérité. Comme le dit l’adage, quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier – et elle finit toujours par arriver.

Cet épisode n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une série d’accusations stériles portées par l’Occident contre la Russie, souvent motivées par des agendas politiques internes plutôt que par des faits avérés. Dans cet article, nous examinerons comment ces allégations contre Moscou se révèlent infondées, avant de plonger dans la situation catastrophique de la France, croulant sous des problèmes internes exacerbés par l’Union européenne (UE), et dont Emmanuel Macron semble se désintéresser totalement. Enfin, nous conclurons sur la fuite en avant du président français vers l’international, aux côtés de sa « bande des quatre loosers » – Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Ursula von der Leyen – qui se ridiculisent jour après jour en se mêlant de ce qui ne les regarde pas, au détriment de leurs opinions publiques.

Les accusations contre la Russie : une litanie de mensonges qui s’écroulent

L’incident déclencheur de l’avertissement de Poutine est la saisie, le 1er octobre 2025, du pétrolier « Boracay » (également connu sous le nom de « Pushpa ») par la marine française au large des côtes atlantiques. Emmanuel Macron a personnellement lié ce navire à des survols de drones mystérieux au Danemark, le présentant comme faisant partie de la « flotte fantôme » russe, utilisée pour contourner les sanctions liées au conflit en Ukraine. Selon les autorités françaises, le Boracay aurait effectué des manœuvres suspectes près des eaux territoriales (donc en zone internationale), et sa présence près du Danemark coïncidait avec ces incidents de drones non identifiés.


Mais ces accusations, lancinantes et répétitives, s’avèrent stériles et fausses. D’abord, le navire bat pavillon béninois, non russe, et Vladimir Poutine a fermement nié tout lien avec la Russie, qualifiant l’arraisonnement français de violation du droit international. Malgré une enquête ouverte pour « délits maritimes » et des soupçons de « fautes très importantes », le pétrolier a été autorisé à reprendre la mer le 2 octobre, à peine cinq jours après son arraisonnement. Si les preuves étaient solides, pourquoi le libérer si vite ? Les « incohérences » invoquées par la France – comme des documents suspects ou des liens présumés avec des sanctions européennes – n’ont pas tenu face à l’examen, et le capitaine, initialement en garde à vue, n’a pas été poursuivi.

Cette affaire s’ajoute à une longue liste d’accusations contre la Russie qui s’effondrent. Souvenons-nous des allégations sur l’ingérence russe dans les élections occidentales, souvent basées sur des rapports flous et démentis ultérieurement. Ou encore les affirmations sur des cyberattaques russes, qui se révèlent fréquemment être l’œuvre de hackers indépendants (souvent ukrainiens). Ici, les drones au Danemark ? Aucune preuve concrète n’a émergé liant le Boracay à ces survols, et Poutine a ironiquement promis de « ne plus lancer de drones sur le Danemark », soulignant l’absurdité de l’accusation.

Ces attaques rhétoriques servent à unir les opinions publiques occidentales contre un « ennemi extérieur », mais elles s’écroulent invariablement sous le poids des faits.

La vérité, plus lente mais inexorable, révèle que ces provocations sont des diversions politiques, pas des menaces réelles.

La situation catastrophique de la France : un pays croulant sous les problèmes internes

Pendant que Macron joue les Napoléon modernes sur la scène internationale, la France sombre dans une crise profonde, exacerbée par les politiques de l’UE que le président défend ardemment. L’inflation galopante, l’insécurité rampante, l’absence de gouvernement stable et un parlement dysfonctionnel forment un cocktail explosif, dont Emmanuel Macron semble se désintéresser complètement, préférant les sommets européens aux réalités domestiques.

Commençons par l’inflation, qui ronge le pouvoir d’achat des Français. En septembre 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % sur un an, après 0,9 % en août. Cela peut sembler modéré, mais dans le détail, les prix de l’alimentation ont grimpé de 1,7 %, et ceux des services de 2,4 %. Depuis 2022, les hausses cumulées dans l’alimentation dépassent les 20 % en grandes surfaces, selon des associations de consommateurs. L’énergie, bien qu’en baisse de 4,5 % en septembre (compensée par la hausse des taxes), reste volatile, impactée par les sanctions européennes contre la Russie – une politique soutenue par Macron et l’UE, qui a fait exploser les factures des ménages français. Résultat : des millions de Français peinent à boucler les fins de mois, avec une inflation ressentie bien plus élevée que les chiffres officiels.

L’UE, avec ses réglementations environnementales strictes et sa dépendance aux importations énergétiques, porte une grande responsabilité dans cette spirale, mais Macron, europhile convaincu, refuse d’envisager des réformes nationales prioritaires.

L’insécurité est un autre fléau qui mine la société française. Les chiffres du ministère de l’Intérieur pour 2025 sont alarmants : au premier semestre, les violences sexuelles et les homicides ont progressé, avec une hausse de 13 % des vols d’accessoires automobiles et une explosion générale de la délinquance. Entre juillet 2024 et juin 2025, les vols, violences et escroqueries ont touché plus de 107.000 victimes. Frédéric Lauze, secrétaire général du syndicat des commissaires de police, parle d’une « explosion de l’insécurité et de la violence », soulignant que sur 30-40 ans, la qualité de vie a baissé en raison de ces questions. L’UE, via ses politiques migratoires laxistes, contribue à cette insécurité, avec des flux non contrôlés qui exacerbent les tensions sociales.

Pourtant, Macron priorise les discours sur la « sécurité européenne » plutôt que des mesures concrètes pour protéger les Français.

Quant à l’absence de gouvernement, elle illustre le chaos politique. Nommé Premier ministre le 9 septembre 2025, Sébastien Lecornu n’a toujours pas formé son équipe complète au 3 octobre, battant des records de vacance – plus de trois semaines sans gouvernement opérationnel. Cette « valse des premiers ministres » – Lecornu succédant à d’autres dans une instabilité chronique – reflète la crise politique depuis les élections de 2024. Lecornu risque de « sauter » bientôt : il a renoncé au 49-3 pour le budget 2026, un pari risqué face à des oppositions prêtes à censurer. Manuel Valls, ministre des Outre-mer, pourrait ne pas être reconduit, symbolisant cette instabilité. Emmanuel Macron, architecte de cette confusion via ses dissolutions répétées, semble indifférent, focalisé sur l’international.

Enfin, le parlement est dysfonctionnel, incapable de jouer son rôle. Depuis la crise de 2024-2025, les blocages se multiplient : procédures accélérées, motions de censure, et un vote de confiance rejeté en septembre. L’opposition, y compris, est paralysée, avec des « malfaçons législatives » symptomatiques d’un dérèglement profond. L’UE, avec ses directives imposées, limite encore plus la souveraineté parlementaire, aggravant le sentiment d’impuissance.

 


 

La fuite de Macron et sa bande des quatre loosers

Face à ces défis internes, Macron fuit vers l’international, se réfugiant dans des alliances stériles. Avec Keir Starmer (Premier ministre britannique, approbation à -44 %), Friedrich Merz (chancelier allemand) et Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne), il forme une « bande des quatre loosers » qui se ridiculisent en s’ingérant dans des affaires comme l’Ukraine ou la Russie, au lieu de résoudre les crises domestiques. Macron, avec seulement 22 % d’opinions positives (78 % négatives), voit sa popularité plonger. Starmer et Merz subissent des chutes similaires, tandis que von der Leyen est critiquée pour son autoritarisme européen et échappe à des motions de censure grâce à la couardise et la collaboration active de traînes sabre qui seraient au chômage, s’ils n’étaient pas députés européens.

Ces leaders perdent leur opinion publique pour les mêmes raisons : ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas – comme arraisonner des navires sans preuves – et font n’importe quoi, ignorant totalement les priorités nationales. Poutine l’a bien compris : ces provocations masquent des faiblesses internes. La vérité finira par l’emporter, et ces accusations stériles contre les pays du sud global ne feront que précipiter leur chute. Mais tout de même, pauvre de nous Français !

https://multipol360.com/la-flotte-fantome-russe-hante-les-fantasmes-des-dirigeants-europeens-a-la-derive/

 

Le discours de Vladimir Poutine pour information...!

Poutine News !
 
Poutine sur le déclin de l'Europe :
 

 
« Même les intellectuels les plus libéraux de Russie, ceux qui passent la moitié de leur vie en Europe, me disent : « L’Europe que nous avons tant aimée, l’Europe que nous avons chérie, n’existe plus. »
Il affirme que la crise est plus profonde que la stagnation allemande ou la dette française.
Le véritable effondrement réside dans la perte d'identité de l'Europe : « L'immigration incontrôlée ronge l'Europe de l'intérieur… Sans fondements fondés sur des valeurs, l'Europe que nous aimions tous disparaîtra. »
 

Vladimir Poutine ironise sur Emmanuel Macron :
« Il crée des tensions à l’extérieur, cherche à provoquer la Russie, puis dit au peuple français :
“Rassemblez-vous derrière moi, je vous mènerai à la victoire comme Napoléon.” »
« La plupart des Européens ne comprennent pas pourquoi ils devraient craindre la Russie au point de devoir se serrer la ceinture et sacrifier leurs propres intérêts pour l’affronter. Pourtant, les élites dirigeantes continuent d’alimenter l’hystérie, affirmant qu’une guerre avec la Russie est imminente, répétant inlassablement cette absurdité, ce mantra.
Franchement, parfois, en les observant, j’ai l’impression qu’ils ne croient pas eux-mêmes à leurs propos. Ils semblent incapables de croire que la Russie pourrait attaquer l’OTAN. Pourtant, ils persuadent leur population de cette menace. Alors, qui sont ces gens ? Soit ils sont totalement incompétents s’ils croient à ces inepties, soit ils sont simplement malhonnêtes, car ils n’y croient pas eux-mêmes mais convainquent leur peuple du contraire.
Je voudrais simplement dire : calmez-vous, dormez sur vos deux oreilles et occupez-vous de vos problèmes. Regardez ce qui se passe dans les rues des villes européennes, ce qui arrive à l’économie, à l’industrie, à la culture et à l’identité européenne, avec des dettes colossales, une crise croissante des systèmes sociaux et de sécurité, des migrations incontrôlées et une montée de la violence » a-t-il déclaré.
 
 

Le discours de Vladimir Poutine au Club de Valdaï 2025 : Un manifeste pour un monde multipolaire

Le 2 octobre 2025, à Sotchi, en Russie, s’est tenue la 22e réunion annuelle du Club de discussion international de Valdaï, un forum influent qui rassemble experts, dirigeants et intellectuels pour débattre des affaires mondiales. Sous le thème « Le monde polycentrique : mode d’emploi », cette édition a été marquée par le discours de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, prononcé lors de la session plénière. Ce discours, suivi d’une longue séance de questions-réponses, a duré près de quatre heures et a été perçu comme un « manifeste culturel » et géopolitique, défendant la multipolarité face à ce que Poutine décrit comme les tentatives ratées d’hégémonie occidentale.

Dans un contexte de tensions internationales exacerbées par le conflit en Ukraine, les sanctions contre la Russie et les bouleversements mondiaux, Poutine a esquissé sa vision d’un ordre mondial plus démocratique, équilibré et respectueux des spécificités civilisationnelles.

Fondé en 2004, le Club de Valdaï tire son nom du lac Valdaï, près de Veliki Novgorod, où s’est tenue sa première réunion. Il est devenu un espace privilégié pour la Russie de s’adresser au monde, souvent utilisé par Vladimir Poutine pour exposer sa doctrine étrangère. Cette année, le rapport du club portait sur la multipolarité, un concept que Vladimir Poutine a développé comme une réponse inévitable à l’échec du modèle unipolaire dominé par l’Occident. Selon les analyses, ce discours reflète une Russie confiante, affirmant ses avancées militaires en Ukraine tout en appelant à des accords globaux sans soumission. Des observateurs comme ceux de l’European Council on Foreign Relations notent que Vladimir Poutine y a indiqué trois changements majeurs dans la politique russe envers l’Europe, vue comme l’« ennemi numéro un ». D’autres, comme le Moscow Times, soulignent son insistance sur la responsabilité européenne pour la paix en Ukraine.

Vladimir Poutine a commencé par souligner l’importance du forum : « Le Club de Valdaï a en effet réuni pour la 22e fois, et ces réunions sont devenues plus qu’une bonne tradition. Les discussions sur les plateformes de Valdaï offrent une opportunité unique d’évaluer la situation globale de manière impartiale et complète, de révéler les changements et de les comprendre. » Il a insisté sur le fait que le club permet de regarder au-delà du banal, en posant des questions non conventionnelles et en levant le voile sur l’avenir. Ce cadre introductif pose les bases d’une réflexion profonde sur les transformations radicales du monde, où « tout change rapidement, voire radicalement ».

La multipolarité : Une nouvelle ère démocratique et dynamique

Au cœur du discours se trouve la notion de multipolarité, décrite comme un phénomène qualitativement nouveau. Vladimir Poutine explique que le monde actuel offre un espace plus ouvert et créatif pour la politique étrangère : « Rien n’est prédéterminé ; les développements peuvent prendre différentes directions. Beaucoup dépend de la précision, de l’exactitude, de la cohérence et de la réflexion des actions de chaque participant à la communication internationale. » Cependant, il avertit que dans cet espace vaste, il est facile de se perdre, comme cela arrive souvent.

La multipolarité est dynamique, avec des changements rapides et imprévisibles : « Le changement se produit rapidement, parfois soudainement, presque du jour au lendemain. Il est difficile de s’y préparer et souvent impossible de le prédire. Il faut être prêt à réagir immédiatement, en temps réel. » Plus démocratique, elle ouvre des opportunités à un large éventail d’acteurs politiques et économiques. Vladimir Poutine affirme que jamais autant de pays n’ont eu la capacité ou l’ambition d’influencer les processus régionaux et globaux.

Les spécificités culturelles et civilisationnelles jouent un rôle croissant : « Il est nécessaire de chercher des points de contact et de convergence d’intérêts. Personne n’est prêt à jouer selon les règles fixées par quelqu’un d’autre, quelque part loin – comme un chansonnier bien connu chez nous l’a chanté, ‘au-delà des brumes’, ou au-delà des océans. » Les décisions ne peuvent être prises que sur la base d’accords satisfaisant toutes les parties ou la majorité écrasante, sinon il n’y aura pas de solution viable, seulement des phrases vides et un jeu d’ambitions stérile. L’harmonie et l’équilibre sont essentiels pour des résultats.

Paradoxalement, la multipolarité est une conséquence directe des tentatives d’établir une hégémonie mondiale :

« La multipolarité est devenue une conséquence directe des tentatives pour établir et préserver une hégémonie mondiale, une réponse du système international et de l’histoire elle-même au désir obsessionnel d’organiser tout le monde en une seule hiérarchie, avec les pays occidentaux au sommet.

L’échec d’une telle entreprise n’était qu’une question de temps. » Vladimir Poutine voit dans les BRICS+, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et d’autres associations des modèles de diplomatie du XXIe siècle, fonctionnant sans hiérarchie ni subordination, basés sur des accords mutuels et « pour elles-mêmes, pas contre quiconque ».

Ces structures représentent la « majorité mondiale » et favorisent la décolonisation. Comme l’analyse Novaya Gazeta, Vladimir Poutine présente une vision confiante d’un monde multipolaire où la Russie joue un rôle central, tout en avertissant l’Occident contre l’armement supplémentaire de l’Ukraine.

Critique de l’hégémonie occidentale et rôle des institutions globales

Vladimir Poutine critique sévèrement les tentatives occidentales d’imposer un ordre unipolaire.

Il rappelle que la Russie a tenté de rejoindre l’OTAN en 1954 et en 2000, mais a été rejetée :

« Notre pays, souhaitant éliminer les motifs de confrontation et créer un espace commun de sécurité, a été prêt deux fois à rejoindre l’OTAN. Les deux fois, nous avons été refusés. » Cela illustre, selon lui, l’arrogance de l’Occident, qui a succombé à la tentation du pouvoir absolu au lieu de bâtir un partenariat.

Le pic de puissance américaine coïncide avec ce moment, où les nations ont appris à se soumettre, même contre leurs intérêts. Mais cela n’a résolu aucun problème global ; au contraire, ils se multiplient. Les institutions comme l’ONU ont perdu de leur efficacité, et aucun État, même puissant, ne peut tout résoudre seul. Vladimir Poutine plaide pour un retour à la diplomatie classique, tenant compte des intérêts de tous, surtout en matière de sécurité indivisible :

« La sécurité de certains ne peut être assurée aux dépens des autres. Sinon, il n’y a pas de sécurité du tout – pour personne. »

Il met en avant les défis globaux – catastrophes naturelles, technologiques, sociaux – qui nécessitent des efforts conjoints sans préjugés idéologiques. « Il n’y a pas de réponses prêtes à l’emploi ici, mais je crois que pour résoudre les problèmes globaux, nous devons, d’abord, les aborder sans préconceptions idéologiques, sans le pathos didactique de ‘Je vais vous expliquer tout maintenant’. Deuxièmement, il est important de reconnaître que c’est une entreprise commune, indivisible, nécessitant les efforts conjoints de tous les pays et peuples. »

Le conflit en Ukraine : Un exemple tragique d’escalade occidentale

Vladimir Poutine qualifie le conflit en Ukraine d’exemple tragique causé par des décennies de promotion du nationalisme et du néo-nazisme, encouragées par l’Occident. L’OTAN a utilisé l’Ukraine comme une « arme destructrice » contre la Russie. Il regrette que le conflit n’ait pas été évité par des solutions collectives et remercie les BRICS, la Biélorussie, la Corée du Nord et les États arabes pour leurs efforts de médiation, blâmant une minorité européenne pour l’escalade.

« Nous sommes reconnaissants envers tous les pays qui ont fait des efforts sincères pour trouver une issue à cette situation ces dernières années. Cela inclut nos partenaires : les membres fondateurs des BRICS ; la Biélorussie et aussi, soit dit en passant, la Corée du Nord ; le monde arabe dans son ensemble, principalement les Émirats arabes unis, ainsi que de nombreux autres pays. »

Il affirme que la défaite stratégique de la Russie est « impossible » et met en avant les avancées militaires russes.

Dans le temps imparti aux questions/réponses, , il aborde les fournitures d’armes américaines comme les Tomahawk, qui ne changeraient pas l’équilibre mais marqueraient une nouvelle escalade. Il avertit contre les provocations : « Nous répondons vite. Ne provoquez pas. ».

Relations avec l’Occident : Europe et États-Unis

Vladimir Poutine critique les dirigeants européens pour créer un « ennemi imaginaire » en Russie afin de détourner l’attention de problèmes internes comme l’économie stagnante, la dette et la crise identitaire due à la migration. Il rejette les accusations d’agression contre l’OTAN comme du « nonsense » et met en garde contre la militarisation de l’Europe, comme l’ambition allemande d’avoir la plus puissante armée. « Nous ne pouvons tout simplement pas ignorer ce qui se passe. Nous n’avons pas le droit de le faire pour des raisons de sécurité. Je le répète, il s’agit de notre défense et notre sécurité. Par conséquent, nous surveillons de près la militarisation croissante de l’Europe. »

 

 

Pour les États-Unis, il note des désaccords mais apprécie leur approche directe. Il exprime le désir de restaurer des relations complètes : « La Russie se réserve aussi le droit d’être guidée par nos intérêts nationaux, l’un d’eux étant la restauration de relations complètes avec les États-Unis. » Il mentionne des échanges commerciaux persistants, comme l’uranium (800 millions de dollars en 2024), et soutient les efforts de Trump pour la paix à Gaza, à condition d’une solution à deux-États.

Aspects culturels et valeurs traditionnelles

Le discours est un « manifeste culturel », défendant les valeurs traditionnelles contre les politiques occidentales destructrices, comme les débats sur l’identité et la migration. Vladimir Poutine note que des Occidentaux fuient vers la Russie pour préserver ces valeurs : « Le terrorisme de genre contre les enfants ne convient pas à beaucoup, et ils cherchent des refuges sûrs, venant chez nous. Dieu voulant, nous les soutiendrons. » Il insiste sur le respect des traditions comme base des relations stables :

« Le respect des traditions est la première et la plus importante condition pour des relations internationales stables et pour résoudre les défis émergents. »

Il critique l’érosion des valeurs européennes : « L’UE est un puissant centre de notre civilisation, mais c’est aussi un centre qui s’estompe. La raison n’est pas seulement que l’Allemagne stagne… mais que les questions fondamentales liées à l’identité européenne disparaissent. Elles sont érodées de l’intérieur ; la migration incontrôlée fait cela. » Des intellectuels occidentaux lui disent : « L’Europe que nous aimions n’existe plus. »

La séance de questions-réponses : Approfondissements et avertissements

Lors des échanges, Vladimir Poutine aborde les relations russo-indiennes (sans tensions historiques), la possibilité d’une administration Trump pour résoudre l’Ukraine, et les attaques de drones ukrainiens sur Sotchi. Il réaffirme la résilience russe face aux sanctions :

« 30.000 sanctions ont échoué à isoler la Russie. »

Il critique les tarifs américains sur l’Inde, affirmant que l’Inde et la Chine ne se soumettront pas.

Il met en garde contre les menaces nucléaires, comme les attaques sur Zaporijjia, et vante l’armée russe comme la plus prête au combat, adaptant ses tactiques face à l’OTAN.

Réactions et analyses internationales

Le discours a suscité des réactions variées, soulignant le plus souvent, l’hystérie européenne et les avertissements contre la militarisation. Les médias occidentaux l’ignorent, malgré son focus sur les BRICS et la multipolarité. Certains analystes voient un durcissement envers l’Europe. Le Guardian rapporte que Vladimir Poutine rejette les craintes d’attaque sur l’OTAN et les qualifient d’absurdes.
Globalement, le discours renforce l’image d’une Russie résiliente, appelant à un ordre mondial inclusif.

Le discours de Vladimir Poutine au Valdaï 2025 est un appel à un monde multipolaire équilibré, critiquant l’hégémonie occidentale tout en tendant la main pour des accords mutuels. Face aux défis globaux, il insiste sur l’harmonie et le respect des civilisations. Alors que les tensions persistent, ce manifeste pourrait influencer les dynamiques futures, particulièrement avec les élections américaines et l’expansion des BRICS. La Russie, selon Vladimir Poutine, est prête pour ce travail commun.

https://multipol360.com/le-discours-de-vladimir-poutine-au-club-de-valdai-2025-un-manifeste-pour-un-monde-multipolaire/

octobre 02, 2025

Français, ne tombez pas dans le piège !

Sommaire:

A - Les déclarations belliqueuses du général Schill : Français, ne tombez pas dans le piège ! 

B -  Le sabotage de Nord Stream : une nouvelle preuve de la russophobie obsessionnelle de l’occident

C - La nouvelle farce du covid-19 : le variant « Frankenstein », une opération psychologique pour répandre la peur 

 


A - Les déclarations belliqueuses du général Schill : Français, ne tombez pas dans le piège ! 

Dans une vidéo diffusée sur le journal en continu de LCI, animée par Arthur Kenigsberg, fondateur du Cercle de l’Europe, un commentaire alarmant met en lumière les déclarations récentes du général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre française. Le segment, intitulé « Face à Moscou, être prêts dès ce soir ? », analyse les propos du général qui insiste sur la nécessité pour l’armée française d’être « prête dès ce soir » à un conflit de haute intensité. Le commentateur souligne que ces opérations de communication de l’armée française visent à préparer les esprits à une « potentielle confrontation directe avec la Fédération de Russie », non pas sur le sol français, mais par exemple en Estonie, où 500 soldats français sont stationnés dans le cadre de missions de réassurance de l’OTAN. En cas d’agression russe sur l’Estonie, comme une prise de la région de Narva, cela déclencherait l’article 5 de l’OTAN et l’article 42-7 de l’Union européenne, obligeant tous les États membres à porter assistance par « tous les moyens militaires ».

 


 

https://x.com/KenigsbArthur/status/1972924957257515355

Chers Français, cette vidéo doit nous servir de cri d’alarme : ne nous laissons pas entraîner dans une spirale belliqueuse qui mènerait à une guerre mondiale, une catastrophe perdue d’avance pour l’humanité entière. La France n’a absolument aucun intérêt dans ce conflit artificiel, qui ne sert que les agendas géopolitiques d’une élite déconnectée de la réalité quotidienne de nos concitoyens.

 


Les propos du général Schill : une propagande qui rappelle les erreurs du passé

Le 25 septembre 2025, lors d’une conférence, le général Schill a martelé l’urgence pour l’armée française de se préparer à des guerres de haute intensité, en tirant les leçons du conflit en Ukraine sur l’usage des drones et la létalité accrue des armes modernes. Il a insisté sur la « dissuasion » face à la Russie, affirmant que la France doit être prête à défendre les alliés de l’OTAN sans viser un conflit direct. Pourtant, ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de déploiement croissant : depuis 2017, la France maintient des troupes en Estonie dans le cadre de la présence avancée renforcée de l’OTAN, suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, avec environ 500 soldats en rotation actuellement. Le 1er octobre 2025, des exercices à tirs réels impliquant des hélicoptères français ont eu lieu dans le nord de l’Estonie, renforçant les tensions régionales au milieu d’incidents comme les violations d’espace aérien russe sur les États baltes, condamnées par l’OTAN le 23 septembre 2025.

Ces manœuvres, présentées comme défensives, alimentent une propagande guerrière exagérée qui rappelle dangereusement les prémices de la Première Guerre mondiale.

Souvenons-nous : en 1914, une rhétorique belliqueuse et des alliances automatiques ont entraîné l’Europe dans un conflit mondial, causant environ 20 millions de morts, dont 1,4 million de Français tombés au front.

Tout a commencé, comme aujourd’hui, par des discours alarmistes et une escalade incontrôlée, transformant une crise locale en apocalypse.

Français, ne répétons pas cette folie ! Nous devons exiger la raison et la diplomatie, plutôt que de nous laisser manipuler par une narrative qui exagère la menace russe pour justifier un réarmement massif.

La russophobie structurelle de l’UE et de la France : un héritage qui menace notre avenir

Cette posture s’ancre dans une russophobie endémique en Occident, particulièrement au sein de l’Union européenne et de la France, où la Russie est systématiquement dépeinte comme un agresseur barbare menaçant l’ordre libéral. Cette peur irrationnelle, héritée des rivalités impériales du XIXe siècle, est exacerbée aujourd’hui par des leaders comme Emmanuel Macron, qui, lors du sommet européen à Copenhague le 1er octobre 2025, a affirmé : « Nous sommes dans une confrontation avec la Russie », insistant sur l’absence de faiblesse face à cette menace. Il a mis en avant les efforts de l’UE pour renforcer ses capacités en drones face aux incursions russes, et lié un « bateau fantôme » russe près de Saint-Nazaire à des tentatives de contournement des sanctions et d’intimidation. L’article 42-7 du traité sur l’UE oblige les États membres à assister militairement un allié attaqué, complétant la clause de défense collective de l’OTAN, et sert de prétexte à une escalade permanente. Le général Schill pousse pour une transformation de l’armée d’ici 2027, avec des innovations et des améliorations de matériels pour maintenir la « crédibilité » face aux menaces évolutives – un euphémisme pour désigner la Russie. Mais, chers compatriotes, derrière ces discours, se cache un bellicisme qui nous met en danger.

La Russie, avec une superficie d’environ 17 millions de km² – soit plus de quatre fois celle de l’Union européenne (environ 4,2 millions de km²) – n’a nul besoin d’expansion territoriale.

Elle cherche avant tout à assurer sa sécurité, celle de son peuple et de sa diaspora, face à l’expansion de l’OTAN à ses frontières. Imaginons l’inverse : que se passerait-il si la Russie installait des missiles nucléaires au Mexique ou au Venezuela ? Les États-Unis réagiraient avec fureur, comme lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, qui a failli déclencher une guerre nucléaire. Pourquoi refusons-nous de comprendre cette légitime préoccupation russe ?

 


 

Le bellicisme français : une obsession qui nous coûte cher sans aucun bénéfice

La France incarne ce bellicisme avec un enthousiasme particulier et ce, pour cacher la totale médiocrité des gouvernements successifs. Sous Macron, Paris a adopté une rhétorique agressive, envisageant l’envoi de troupes en Ukraine et armant Kiev à outrance, tout en ignorant les appels russes à la négociation. Ces déclarations de Schill ne sont pas isolées ; elles font écho à une stratégie nationale qui voit dans la Russie un ennemi existentiel, justifiant des budgets militaires gonflés au profit des industries d’armement. En 2024, la France a enregistré 21,6 milliards d’euros de commandes d’exportations d’armements, le deuxième meilleur bilan historique, avec un total d’ordres (domestiques et exports) atteignant près de 40 milliards d’euros. Le budget de défense français est prévu pour doubler d’ici 2027, atteignant 64 milliards d’euros, trois ans en avance, avec un soutien de 3,08 milliards d’euros en équipements à l’Ukraine depuis 2022, épuisant 25-40 % des stocks français. L’UE, quant à elle, sous l’impulsion de figures comme Ursula von der Leyen, impose des sanctions draconiennes et pousse pour une militarisation accrue, transformant le continent en une « forteresse » anti-russe.

Français, quel intérêt avons-nous dans cette folie ? Aucun ! Ce conflit nous appauvrit, divise notre société et nous expose à des risques incalculables, sans aucun gain pour notre souveraineté ou notre prospérité.

Perspectives critiques : une escalade inutile et dangereuse qui doit être stoppée

Des voix dissidentes remettent en question cette narrative, accusant l’Occident de fabriquer une menace pour justifier son impérialisme. La Russie, de son côté, dénonce ces déploiements comme des provocations, soulignant que l’expansion de l’OTAN vers l’Est viole les promesses post-Guerre froide (télécharger l’archive déclassifiée). L’opacité démocratique est criante : le rapport sur les exportations d’armements manque de détails sur les contrats, et les initiatives pour un débat parlementaire sur les engagements en Ukraine sont bloquées, potentiellement violant les articles 35 et 53 de la Constitution française. En fin de compte, ces préparatifs militaires ne font qu’accroître les risques d’un conflit majeur, où l’Europe servirait de champ de bataille pour des intérêts géopolitiques étrangers. Chers Français, c’est un appel à la raison : refusons cette escalade qui nous mènerait à une guerre mondiale perdue pour tous, comme en 1914-1918.

 

Des documents déclassifiés révèlent des garanties de sécurité contre lexpansion de OTAN données aux dirigeants soviétiques par Baker Bush Genscher Kohl Gates Mitterrand Thatcher Hurd Major et Woerner
 

L’urgence de choisir la paix et la diplomatie

Les déclarations du général Schill révèlent le vrai visage d’un Occident belliqueux, obsédé par une guerre avec la Russie au nom d’une russophobie séculaire. Tant que la France et l’UE persisteront dans cette voie destructrice, ignorant les voies diplomatiques, le spectre d’une catastrophe planétaire plane. Français, mobilisons-nous pour la paix !

Exigeons des négociations sincères, respectons les préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie, et refusons de sacrifier notre avenir sur l’autel d’une propagande guerrière.

Il est temps de démasquer ces motivations et d’œuvrer pour une paix véritable, avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/les-declarations-belliqueuses-du-general-schill-francais-ne-tombez-pas-dans-le-piege/



 

B -  Le sabotage de Nord Stream : une nouvelle preuve de la russophobie obsessionnelle de l’occident  

L’arrestation d’un suspect ukrainien : un nouvel épisode dans la saga géopolitique

Dans un énième épisode de la saga géopolitique qui oppose l’Occident à la Russie, les autorités polonaises ont annoncé l’arrestation d’un citoyen ukrainien, Volodymyr Z (sa véritable identité n’ayant pas encore totalement été divulguée), suspecté d’avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre 2022. Cette interpellation, survenue le 30 septembre 2025 près de Varsovie, fait suite à un mandat d’arrêt européen émis par l’Allemagne en juin 2024. L’homme, un instructeur de plongée, est accusé d’avoir fait partie d’un commando ukrainien – cinq hommes et une femme – qui aurait posé des explosifs sous-marins au large de l’île danoise de Bornholm, provoquant quatre fuites massives de gaz dans la mer Baltique.

Ce développement, loin d’apaiser les tensions, ne fait que souligner l’hypocrisie et le bellicisme rampant de l’Occident, en particulier de l’Union européenne et de la France, qui semblent déterminés à entretenir un conflit avec la Russie à tout prix.

Rappel des faits : les explosions et les accusations initiales

Rappelons les faits : les explosions du 26 septembre 2022 ont endommagé gravement ces pipelines vitaux reliant la Russie à l’Allemagne, interrompant définitivement l’approvisionnement en gaz russe vers l’Europe. À l’époque, de nombreuses voix occidentales, y compris dans les médias français et européens, ont immédiatement pointé du doigt Moscou, accusant le Kremlin d’un « auto-sabotage » pour punir l’Europe de son soutien à l’Ukraine. Cette narrative, imprégnée d’une russophobie viscérale, ignorait commodément les motivations évidentes d’autres acteurs : l’Ukraine, soutenue par l’OTAN, avait tout intérêt à couper cette artère énergétique pour isoler la Russie économiquement et forcer l’Europe à se tourner vers des alternatives plus coûteuses, comme le gaz américain liquéfié. Aujourd’hui, avec l’arrestation de Volodymyr Z, l’enquête allemande – la seule encore active après que la Suède et le Danemark aient clos les leurs en 2024 – confirme un « piste ukrainienne », impliquant un groupe opérant depuis un yacht loué avec de faux documents.  Pourtant, plutôt que de questionner le rôle de Kiev dans cet acte de terrorisme industriel, l’Occident persiste à en faire un outil pour alimenter son hostilité envers la Russie.

La russophobie endémique en Europe : une peur historique et culturelle

Cette affaire illustre parfaitement la « russophobie » endémique qui gangrène l’Europe depuis des siècles, une peur irrationnelle et un mépris culturel envers la Russie, perçue comme une menace existentielle à l’ordre libéral occidental. Des historiens soulignent que ces sentiments anti-russes remontent au XVIIIe siècle, exacerbés par des puissances comme la Grande-Bretagne et la France, qui ont toujours vu en Moscou un rival à abattre pour maintenir leur hégémonie. Seul, le Général de Gaulle, grand visionnaire, y voyait une sérieuse piste de développement extérieure aux États-Unis.  Aujourd’hui, cette phobie se manifeste par un bellicisme effréné : l’UE, sous l’impulsion de leaders comme Ursula von der Leyen, multiplie les sanctions contre la Russie, arme l’Ukraine à outrance et pousse pour une escalade militaire, au risque d’un conflit direct avec une puissance nucléaire (Montant de l’aide à l’Ukraine payée par les contribuables européens estimée à 167,4 milliards d’euros en juillet 2025). La Pologne, fidèle à sa tradition russophobe, a même envisagé d’accorder l’asile à Volodymyr Z avant de l’arrêter, qualifiant implicitement l’acte de sabotage comme un « héroïsme » contre Moscou.

Le rôle belliqueux de la France : un zèle pathologique

La France, en particulier, incarne ce bellicisme occidental avec un zèle presque pathologique. Emmanuel Macron, qui n’hésite pas à brandir la rhétorique de la « guerre totale » contre la Russie, a multiplié les déclarations belliqueuses, appelant à un soutien inconditionnel à l’Ukraine et envisageant même l’envoi de troupes françaises sur le terrain. Paris, aligné sur Washington, voit dans le conflit ukrainien une opportunité de relancer son influence en Europe, au prix d’une provocation constante envers la Russie. N’oublions pas que la France a été l’un des plus fervents opposants à Nord Stream 2, le qualifiant de « menace stratégique » pour l’Europe, alors qu’il s’agissait simplement d’un projet économique visant à sécuriser l’approvisionnement énergétique. Cette posture n’est pas innocente : elle sert à masquer les échecs internes de l’UE, comme la dépendance énergétique croissante vis-à-vis des États-Unis, et à justifier un réarmement massif qui profite aux industries de défense occidentales.

Perspectives alternatives : remise en question de la version officielle

Des sources alternatives, souvent marginalisées par les médias mainstream, remettent en question la version officielle d’un sabotage purement ukrainien. Moscou a qualifié de « ridicule » l’idée qu’un petit groupe de plongeurs amateurs ait pu mener une opération aussi sophistiquée sans soutien étatique, suggérant une implication plus large de l’OTAN ou des services secrets occidentaux.  La Russie a même demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de l’enquête, soulignant le blocage systématique de sa participation par les pays occidentaux. Ces éléments renforcent l’idée que l’arrestation de Volodymyr Z. n’est qu’un écran de fumée pour perpétuer la narrative anti-russe, permettant à l’UE et à la France de justifier leur escalade : plus d’armes pour Kiev, plus de sanctions, et une rhétorique qui rapproche dangereusement l’Europe d’une guerre ouverte avec la Russie.

Le vrai visage de l’occident et les risques d’un conflit majeur

En fin de compte, cette affaire Nord Stream révèle le vrai visage de l’Occident : non pas un défenseur de la paix, mais un bloc obsédé par sa supériorité morale et stratégique, prêt à sacrifier la stabilité européenne sur l’autel de sa russophobie. Tant que des leaders comme ceux de l’UE et de la France continueront à attiser les flammes du bellicisme, le risque d’un conflit majeur avec la Russie – que personne ne gagnera – reste imminent. Il est temps de questionner ces motivations destructrices avant qu’il ne soit trop tard.

https://multipol360.com/le-sabotage-de-nord-stream-une-nouvelle-preuve-de-la-russophobie-obsessionnelle-de-loccident/ 

 


 

C - La nouvelle farce du covid-19 : le variant « Frankenstein », une opération psychologique pour répandre la peur  

Une peur orchestrée par les médias et les institutions

Alors que le monde tente de tourner la page de la pandémie de COVID-19, voilà qu’un nouveau variant fait irruption dans les nouvelles, affublé d’un nom aussi ridicule qu’alarmiste : « Frankenstein ».

Officiellement désigné XFG, ce variant est présenté comme un « monstre » hybride, issu d’une recombinaison de souches Omicron, capable soi-disant d’attaquer non seulement le corps, mais aussi le mental. Des titres de presse comme « Frankenstein : ces trois symptômes méconnus montrent que le variant du Covid agit aussi sur votre mental » ou « Covid-19 : Doit-on s’inquiéter de l’arrivée du nouveau variant Frankenstein ? » inondent les médias, créant un climat de terreur artificielle. Mais comme l’explique le Dr. Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur et secrétaire général de l’association Les Enfants d’Hippocrate, dans une récente interview sur Ligne Droite, cette narrative n’est rien d’autre qu’une « pornographie de la peur » – ou « fear porn » en anglais – une opération psychologique coordonnée pour manipuler les masses.

 


 

Le Dr. Fouché, auteur de livres comme Tous Résistants dans l’Âme et Traverser la Peur, dénonce cette stratégie militaire de saturation émotionnelle, où les médias répercutent un narratif imposé par des collusions entre l’industrie pharmaceutique, les agences de régulation et les institutions. Selon lui, ce variant n’est pas le premier à recevoir un nom terrifiant : rappelez-vous le BA.2.75 « Centaurus », le XBB « Gryphon », le XBB.1.5 « Kraken », le BF.7 « Minotaur », le BQ.1.1 « Cerberus ». Aujourd’hui, « Frankenstein » pousse le grotesque à son paroxysme, virant au ridicule et révélant la nudité de cette « narration virale obscène ».

Le variant XFG : un rhume automnal déguisé en monstre

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le XFG est une recombinaison de souches comme LF.7 et LP.8.12, mais sa gravité est « superposable » à celle d’Omicron : des formes graves rares, touchant principalement les personnes déjà affaiblies par des pathologies lourdes. Pour le reste, c’est un simple « rhume automnal et hivernal », comme l’affirme le Dr. Fouché. L’OMS elle-même admet que ce variant ne provoque pas plus de formes graves ni de décès que ses prédécesseurs, malgré une propagation rapide en Asie du Sud-Est et une hausse modérée des cas en France. Les symptômes ? Une gorge irritée comme des « rasoirs », toux, fièvre, fatigue – rien de nouveau ni d’alarmant.

Pourtant, la campagne de vaccination française, lancée le 14 octobre 2025 avec le vaccin Comirnaty de Pfizer ciblant LP.8.1, est promue comme une nécessité urgente. Le Dr. Fouché met en garde : ce produit n’est « ni sûr ni efficace », échappant potentiellement à l’immunité contre XFG. Il cite une alerte d’Alexandra Henrion-Caude et d’autres experts, soulignant la toxicité et l’inefficacité de ces vaccins, envoyés aux tutelles sans réponse. Des études récentes, comme une coréenne sur des millions de personnes, montrent un sur-risque cumulatif d’effets secondaires : myocardites, péricardites, morts subites, thromboses, AVC, embolies, troubles menstruels, maladies auto-immunes, neurodégénératives, et même une augmentation du risque de certains cancers chez les multi-vaccinés.

Les mesures non pharmaceutiques : inutiles et délétères

Cette « farce » ne s’arrête pas aux vaccins. Le Dr. Fouché prévient que derrière la peur viendront les restrictions : masques, confinements, couvre-feux, tests PCR. Or, ces mesures sont inefficaces. La méta-analyse Cochrane de 2023 démontre que les masques sont « inutiles, toxiques et délétères » en population générale pour prévenir les infections respiratoires. Les confinements n’ont aucun impact sur la propagation virale, mais causent des dommages collatéraux massifs : augmentation des suicides, dépressions, anxiété, surtout chez les jeunes, comme l’a montré le professeur Olivier Servais de l’Université catholique de Louvain.

Les tests en population asymptomatique ? Une absurdité : il n’existe pas de « malade asymptomatique ». Pathologiser la physiologie normale est une perversion de la médecine. Quant à la santé mentale, devenue une « cause nationale » en France avec un projet sur 5 ans, elle est précisément dégradée par ces mesures de soumission de masse.

 


 

Une outil politique : gouverner par la peur

Le Dr. Fouché lie cette farce à une guerre cognitive de 5e génération, inspirée du livre de Robert Malone.

Les gouvernements, comme celui d’Emmanuel Macron, utilisent la peur comme outil pour contrôler les peuples, gardant une « carte COVID » en réserve pour « siffler la fin du jeu » en cas de crise.

Mais les rapports de l’OMS sont clairs : XFG n’est pas plus grave. Pourquoi alors cette hystérie ? Pour promouvoir des produits pharmaceutiques, racketter les États, et restreindre les libertés, au mépris de la déontologie médicale qui exige une information équilibrée sur les risques et bénéfices.

Les collusions entre Big Pharma, médias (comme McKinsey pour la logistique), et agences comme la HAS ou l’EMA sont flagrantes. Les dossiers vaccinaux sont non sourcés, basés sur des données de Pfizer sans preuves cliniques solides – pas même sur la transmission, comme admis par une représentante de Pfizer au Parlement européen.

Réfléchissez !

Comme le conclut le Dr. Fouché, citant son collègue américain Pierre Kory : « Do not fucking submit » – ne vous soumettez pas, bordel ! Face à cette opération psychologique, optez pour la raison : vitamine C, D (80 % des Français carencés en automne-hiver), huiles essentielles, joie, câlins. Refusez la peur orchestrée. Le variant « Frankenstein » n’est qu’une farce de plus pour nous prendre pour des idiots. Informez-vous via des sources indépendantes ; il est temps de traverser la peur et de retrouver notre liberté.

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octobre 01, 2025

Revue internationale: Effet drones - Madagascar: le chaos - Élections législatives en Moldavie !

 Sommaire:

A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien

B -  Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes

C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes

 



A - La farce des drones russes : une propagande pour enflammer le conflit russo-ukrainien

Dans un climat de tensions géopolitiques déjà surchauffé, une nouvelle vague de panique médiatique a envahi l’Europe en septembre 2025. Des allégations d’incursions massives de drones russes dans l’espace aérien de pays membres de l’OTAN – Pologne, Roumanie, Estonie et Danemark – ont été relayées sans relâche, dépeignant Moscou comme un agresseur prêt à tester les limites de l’Alliance atlantique.

Pourtant, une analyse critique révèle une opération cousue de fil blanc, destinée non pas à refléter une menace réelle, mais à justifier une escalade absurde et dangereuse.

Cette narrative, contredite par des enquêtes préliminaires et des preuves inverses, n’est qu’un outil idiot pour les bellicistes afin d’envenimer la situation russo-ukrainienne, au risque d’un conflit plus large.

 

 

Une vague d’allégations fragiles et non vérifiées

Dès le début du mois, les médias ont rapporté une vingtaine de drones prétendument russes survolant la Pologne le 9 septembre, certains allant jusqu’à endommager des infrastructures civiles. Des incidents similaires ont été signalés en Roumanie le 13 septembre, puis en Estonie et au Danemark, avec des survols prolongés autour de zones sensibles comme Copenhague. Les commentateurs ont rapidement crié à la provocation délibérée de la Russie, évoquant une stratégie hybride pour affaiblir l’OTAN. Mais ces affirmations reposent sur des bases bien minces : des appareils repérés à basse altitude, parfois réparés avec du ruban adhésif, et des trajectoires improbables couvrant plus de 1.000 kilomètres sans détection massive par les radars sophistiqués de l’Alliance.

Des experts militaires, comme l’ancien leader de la Patrouille de France, ont exprimé un scepticisme flagrant. Comment un drone parti de Saint-Pétersbourg pourrait-il traverser une « mer OTAN » comme la Baltique, faire des loops autour de capitales européennes, et repartir indemne ? Cette logique défie le bon sens, surtout quand on considère les capacités de surveillance de l’OTAN. Des posts sur les réseaux sociaux et des analyses indépendantes suggèrent plutôt un faux drapeau : ces drones pourraient être des modèles russes tombés en Ukraine, récupérés et relancés par Kiev ou des alliés pour simuler une agression. Une enquête ouverte en Pologne une semaine après les faits pointe même vers un missile ukrainien comme responsable des dommages, et non un engin ennemi.


Ces contradictions émergent rapidement, mais sont enterrées sous un matraquage médiatique qui alimente la psychose, y compris via l’intelligence artificielle qui recycle ces articles sans filtre.

Un changement de doctrine OTAN : l’escalade idiote

Saisissant cette opportunité douteuse, l’OTAN a modifié sa doctrine le 23 septembre 2025, autorisant désormais l’abattage d’avions russes violant l’espace aérien allié, au lieu de les escorter simplement hors zone. Ce virage, annoncé dans un relatif silence, marque un tournant agressif : des déclarations du secrétaire général Mark Rutte indiquent que l’Alliance utiliserait « tous les moyens nécessaires » pour défendre son territoire. Donald Trump, lors d’une conférence de presse, a même encouragé à abattre ces appareils, renforçant une posture belliqueuse qui ignore les risques d’escalade.

Mais cette réponse est non seulement disproportionnée, elle est stupide. Les preuves d’une menace russe délibérée sont fragiles – des drones épuisés en batterie tombant par accident, ou des intrusions mineures souvent dues à des erreurs de navigation. L’ambassadeur russe en France a averti que tout abattage équivaudrait à « la guerre », rappelant que des avions OTAN violent aussi l’espace russe sans conséquence dramatique. Berlin qualifie ces appels à la force de « contre-productifs« , évoquant l’incident turc de 2015 où l’abattage d’un jet russe avait failli déclencher une crise majeure.

L’OTAN, en durcissant sa ligne, révèle son désir de guerre, utilisant ces incidents montés en épingle pour justifier plus d’armements et d’engagement en Ukraine.

Une fabrique de peur pour justifier l’injustifiable

Cette affaire n’est pas une coïncidence : elle s’inscrit dans une stratégie de diabolisation de Moscou, amplifiée par des figures comme Volodymyr Zelensky, qui affirme que la Russie prépare de nouveaux fronts européens. L’objectif ? Alimenter la « fabrique de la peur » pour obtenir plus de fonds et d’armes, au détriment des contribuables. Des analyses indépendantes sur les réseaux soulignent que ces drones pourraient provenir de bases OTAN elles-mêmes, recyclant du matériel capturé pour créer un prétexte. Le scepticisme grandit : des publications ironiques notent que ces engins « aiment se faire remarquer » avec des lumières clignotantes idéales pour les caméras, comme dans un mauvais film de guerre.

Cette propagande n’est pas nouvelle ; elle fait écho aux absurdités grotesques de la Première Guerre mondiale, où des rumeurs invraisemblables étaient diffusées pour manipuler l’opinion publique et justifier l’escalade.

Par exemple, des récits inventés d’atrocités allemandes en Belgique décrivaient des soldats mutilés avec des oreilles et nez coupés, étouffés par des copeaux de bois, ou des villes rasées avec des exécutions massives de femmes et enfants – des histoires si exagérées qu’elles défient toute logique, comme dans le Kriegsecho (journal de guerre) de septembre 1914 ou le roman L’Éclat d’obus de Maurice Leblanc. D’autres propagandes ridicules incluaient :

  • Des affirmations que « les obus allemands n’éclatent pas dans la proportion de 80 % » (Journal, 19 août 1914),
  • « Leur artillerie lourde est comme eux, elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité… et tous les éclats… vous font simplement des bleus. »
    in Le Matin, Lettre du front, 15 septembre 1914
  • En septembre 1914, un médecin explique dans L’Intransigeant que «  les allemands tirent mal, leurs obus éclatent lourdement et les éclats ont peu de force  », tandis que « les éclats de nos obus font des plaies plus graves ». Selon lui les balles allemandes pénètrent très vite dans le corps si bien que « la blessure est presque aseptisée » et est ainsi facile à soigner (voir ici).
  • Minimisant l’ennemi pour booster le moral, ou des accusations pseudo-scientifiques comme celles du Dr. Edgar Berillon en 1917, prétendant que les Allemands ont « la raison dans le ventre » et une « odeur de race » distinctive,
  • Des théories raciales absurdes destinées à susciter une haine irrationnelle.
  • Sans oublier les rumeurs paranoïaques de crayons explosifs introduits par des espions ennemis (circulaire française n° 3’733),
  • Ou des « auxiliaires de couleur » portant des colliers d’oreilles coupées (Bulletin du CICR, 1916) – des fabrications grotesques exploitant le racisme et la peur, sans la moindre preuve.

Ces techniques de « bourrage de crâne » étaient si ridicules qu’elles ne pouvaient tromper que les imbéciles crédules, prêts à gober n’importe quelle fable pour soutenir la guerre.

De même, les drones russes « réparés au scotch » et survolant impunément l’OTAN sont une farce moderne, une propagande tout aussi invraisemblable qui ne dupe que ceux qui refusent d’exercer un minimum d’esprit critique, perpétuant un cycle idiot de manipulation pour envenimer les conflits actuels.

En réalité, cette propagande est idiote car elle ignore les asymétries : intercepter un drone coûte souvent plus cher que de l’envoyer, et escalader pour des incidents mineurs ne profite qu’aux va-t-en-guerre. Des sources alternatives dénoncent une « vérité derrière la propagande » où l’OTAN manipule les faits pour maintenir la tension. Au lieu de calmer le jeu, cette narrative envenime le conflit russo-ukrainien, risquant une confrontation directe pour des raisons fallacieuses.

Les médias (et affiliés…) qui se livraient à cette propagande morbide et ridicule portent la responsabilité de plus d’une centaine de millions de morts des deux guerres mondiales précédentes.

De la même manière, ceux qui soutiennent et promeuvent aujourd’hui, de manière toute aussi ridicule, une escalade risquant de mener à une potentielle troisième guerre mondiale verront leur responsabilité morale et pénale engagée : les Français n’oublieront pas leur nom !

En conclusion, les « drones russes » de septembre 2025 ne sont qu’un chapitre de plus dans la saga de la désinformation belliciste. Contredits par des enquêtes et des preuves inverses, ils servent à justifier une escalade inutile et dangereuse. Il est temps de questionner ces récits mainstream et de prioriser la désescalade, plutôt que de laisser les faucons dicter une politique idiote qui pourrait embraser l’Europe entière.

https://multipol360.com/la-farce-des-drones-russes-une-propagande-belliciste-pour-enflammer-le-conflit-russo-ukrainien/

 


B -  Madagascar plonge dans le chaos : tirs policiers et pillages nocturnes 

Madagascar, située dans l’océan Indien occidental, est la quatrième plus grande île du monde avec une superficie d’environ 587.000 km², soit presque la taille du Texas. Elle se trouve à environ 400 km à l’est de la côte africaine, séparée du continent par le canal du Mozambique, et est entourée d’îles comme les Comores au nord-ouest et les Mascareignes (dont Maurice et La Réunion) à l’est. Géologiquement, l’île s’est séparée du supercontinent Gondwana il y a environ 165 millions d’années, ce qui a favorisé une biodiversité unique avec des espèces endémiques comme les lémuriens. Historiquement, Madagascar a été peuplée relativement tard, vers 350-550 après J.-C., par des Austronésiens venus d’Indonésie, suivis de vagues migratoires bantoues et arabes, formant une culture malgache diversifiée. Au XIXe siècle, elle est devenue un royaume unifié avant d’être colonisée par la France en 1896. L’indépendance est acquise en 1960, mais l’île a connu une instabilité politique chronique, avec des coups d’État, des crises économiques et une pauvreté endémique affectant plus de 75 % de la population, aggravée par la corruption et les inégalités sociales.

Ces troubles récents à Madagascar font écho à des crises similaires en Asie du Sud-Est en septembre 2025. Aux Philippines, des manifestations anti-corruption ont dégénéré en affrontements violents le 21 septembre, avec plus de 33.000 participants protestant contre un scandale impliquant 545 milliards de pesos (environ 8 milliards d’euros) de fonds publics détournés pour des projets d’inondation. Comme à Madagascar, les protestations pacifiques ont tourné à la violence, avec jets de pierres, bombes incendiaires, et une répression policière menant à plus de 200 arrestations (dont des mineurs), des blessés, et au moins un mort. La frustration contre la corruption élitaire et la mauvaise gestion des ressources essentielles (ici, les inondations ; là-bas, l’eau et l’électricité) a conduit à des appels pour une enquête indépendante et des réformes, bien que le président Marcos Jr. ait accepté une démission ministérielle sans chute immédiate du gouvernement. De même, au Népal, des tensions extrêmes ont éclaté début septembre contre la corruption, le chômage des jeunes (19-20 %) et la censure de 26 réseaux sociaux. Menées par la Gen Z (40 % de la population), ces protestations ont viré à la violence avec répression policière (tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes), causant au moins 19 morts, plus de 100 blessés, et l’incendie de bâtiments publics. Comme à Madagascar, la jeunesse a dénoncé l’opulence des élites face à la pauvreté (20 % sous le seuil), menant à la démission du Premier ministre K.P. Sharma Oli et une prise de contrôle par l’armée – un potentiel « vent de changement » évoqué par des policiers sympathisants, similaire aux observations locales malgaches.

Ces cas illustrent une vague mondiale de révoltes anti-corruption, où la répression policière et les inégalités pourraient inspirer ou aggraver les dynamiques à Madagascar.

Madagascar est secoué par une vague de protestations explosives depuis fin septembre 2025, déclenchées par des coupures d’eau et d’électricité chroniques, la corruption endémique et une pauvreté extrême. Ce qui a débuté comme des manifestations pacifiques menées par la « Gen Z » et des étudiants a viré au cauchemar urbain, avec pillages généralisés et violences policières. Une vidéo YouTube, titrée « Madagascar tombe : la police ouvre le feu sur les civils » (voir ci-dessous), expose le rôle controversé des forces de l’ordre, entre passivité face aux pilleurs et tirs sur civils. Au moins cinq morts à Antananarivo et six à Antsiranana ont été rapportés par des sources hospitalières.

Revendications pacifiques dégénérant en affrontements

Les protestations « Leo Délestage » ont éclaté le 25 septembre, malgré une interdiction préfectorale pour « risques de troubles ». Les manifestants, arborant drapeaux pirates et chapeaux colorés, exigent l’accès à l’eau, l’électricité et la nourriture – des droits basiques ignorés par le gouvernement. Theo Malini souligne : « On en a marre… pas d’école, pas d’or, pas d’électricité. » Ces coupures, souvent supérieures à 12 heures, aggravent la misère dans un des pays les plus inégalitaires au monde.

Dès le premier jour, les forces de l’ordre déploient grenades lacrymogènes et tirs de sommation, causant des morts et des blessures. Malini rapporte des familles gazées dans des toilettes publiques, menant au décès de deux nourrissons. Les protestations s’étendent à six villes, dont Antsiranana, où six personnes, dont un étudiant, périssent le 26 septembre.

Nuits de terreur : pillages et complicité policière

La vidéo de Malini dépeint des nuits apocalyptiques : pillages de centres commerciaux, distributeurs saccagés et téléphérique incendié – un projet jugé absurde face aux besoins vitaux. « Maintenant il a cramé », ironise Malini. Les pilleurs, issus des classes pauvres, arrachent tout : métal, carrelage, panneaux solaires, pour revendre ou réutiliser.

Ces actes débordent sur les habitations, forçant les citoyens à former des milices de quartier via les réseaux sociaux : « Rapprochez-vous de votre voisinage… s’entraider. » Malini accuse la police de passivité : des vidéos montrent des pilleurs opérant sous leurs yeux, « les bras croisés et elle sourit ». Des patrouilles ignorent les appels à l’aide, et une rumeur évoque un homme payant pour inciter aux pillages. La nuit du 25 ressemble à une « purge » : cris couverts par de la musique forte, numéros d’urgence inopérants, et attaque du domicile des parents du président Andry Rajoelina.

Malini distingue manifestants pacifiques et opportunistes : « Ce ne sont pas les manifestants… c’est pas de tout casser. » Des barricades et incendies visent aussi des résidences de députés pro-gouvernementaux.

 


 

Escalade policière : de la lacrymo aux balles réelles

Un couvre-feu nocturne (19h-5h) est imposé à Antananarivo, prolongé indéfiniment. Malini rapporte des tirs à balles réelles, potentiellement contre des pilleurs, mais l’absence de caméras rend la distinction floue : « On peut pas savoir. » Des gaz lacrymogènes atterrissent même dans un hôpital. Il pointe des « policiers cagoulés en noir » – forces spéciales obéissant directement au pouvoir – comme responsables des excès.

Reporters Sans Frontières dénonce des attaques contre trois journalistes. Sur X, des vidéos montrent des fusils d’assaut contre des civils, et des appels à la « guerre civile » émergent.

 


 

Réactions et horizon incertain

Le président Rajoelina, absent pour l’ONU, reste silencieux. Le Conseil des Églises appelle à la paix, rappelant les droits fondamentaux. Malini note un « vent qui tourne » : certains policiers sourient aux manifestants. Des citoyens nettoient les rues et aident les victimes.

Cette crise évoque les émeutes de 2022 à Ikongo, avec 11-19 morts par tirs policiers. Sans réformes, l’escalade menace. Des observateurs comme l’ONU suivent, appelant au respect des droits.

Ces émeutes ont toutes le même dénominateur commun : la trahison des élites et les mêmes conséquences : la destruction, la vengeance, et la mort. Ces événements tragiques devraient servir de mise en garde aux nations d’Europe qui sont entrées dans cette spirale infernale.

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C - Élections législatives en Moldavie : une victoire pro-européenne entachée de fraudes

Les élections législatives moldaves du 28 septembre 2025 ont vu le Parti d’Action et de Solidarité (PAS) de la présidente Maia Sandu remporter une majorité étroite avec 50,03 % des voix, selon les résultats officiels après dépouillement de 99,52 % des bulletins. Le Bloc électoral des Patriotes, pro-Russe, arrive en deuxième position avec 24,26 %, tandis que le Mouvement Alternatif National (MAN) obtient 8 %. Avec un taux de participation de 52 %, similaire à celui de 2021, cette élection était censée renforcer l’orientation pro-européenne de la Moldavie.

Pourtant, derrière cette façade de « victoire démocratique », se cachent de graves dysfonctionnements et des accusations de fraudes orchestrées pour marginaliser les électeurs pro-russes, remettant en question la légitimité du scrutin.

Des mesures pour empêcher les pro-russes de voter

L’un des aspects les plus controversés de ces élections concerne les obstacles imposés aux minorités russophones et aux électeurs pro-russes. En Transnistrie, région séparatiste à majorité russe, les autorités moldaves ont été accusées de créer délibérément des embouteillages massifs sur les ponts reliant la zone à la Moldavie proprement dite. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des files interminables de voitures, avec une voie fermée pour des « travaux » fictifs et des contrôles frontaliers prolongés sous prétexte de pannes informatiques. Ces manœuvres auraient empêché des milliers de citoyens moldaves de Transnistrie – environ 500.000 personnes potentiellement éligibles – de se rendre aux urnes. Les autorités transnistriennes ont dénoncé ces restrictions comme une tentative claire de suppression des voix pro-russes, qui pourraient avoir fait basculer le résultat.

Par ailleurs, la diaspora moldave joue un rôle crucial dans les élections, représentant une part significative des votes. Or, tandis que 268 bureaux de vote ont été ouverts en Europe occidentale (Italie, Allemagne, France, etc.), seulement deux l’ont été en Russie – tous deux à Moscou, ignorant des villes comme Saint-Pétersbourg ou Novosibirsk.

Des centaines de milliers de Moldaves vivant en Russie, souvent favorables à une coopération avec Moscou plutôt qu’avec l’UE, ont ainsi été de facto exclus du processus électoral, sous le prétexte d’une « influence russe ».

Cette asymétrie flagrante dans la distribution des bureaux de vote suggère une manipulation géopolitique, favorisant les diasporas pro-européennes tout en marginalisant les pro-russes. Cette situation évoque fortement le référendum d’octobre 2024 sur l’adhésion à l’UE, où les bulletins de l’étranger (environ 235.503) ont inversé un NON majoritaire à 54,41 % en un OUI à 50,31 %, une inversion comme illustré dans cette publication sur X qui met en lumière des sauts suspects dans les courbes de dépouillement.

https://x.com/GPTVoff/status/1848632544196968787

Interdictions de partis et répression de l’opposition

Avant même le scrutin, le gouvernement Sandu a banni plusieurs partis d’opposition pro-russes, comme le Parti Șor, le Parti Chance et, à la veille des élections, le Cœur de la Moldavie, membre de la coalition patriotique d’Igor Dodon. Ces interdictions, justifiées par des accusations de « violations de financement » sans preuves publiques détaillées, ont éliminé des concurrents directs au PAS. De plus, 74 arrestations préventives ont visé des opposants, avec des charges vagues d’ « agitation ». La dirigeante de la Gagaouzie, Evghenia Guțul, une région autonome pro-russe, fait l’objet d’enquêtes continues, illustrant une répression systématique.


L’opposition, menée par l’ancien président Igor Dodon, a appelé à des manifestations pacifiques, accusant le régime Sandu de préparer des fraudes massives. Des observateurs locaux comme Promo-LEX ont rapporté des centaines d’irrégularités, bien que les autorités moldaves et l’UE mettent l’accent sur une prétendue « ingérence russe » – des campagnes de désinformation et des tentatives d’achat de votes par Moscou. Cependant, ces allégations semblent servir de paravent pour masquer les dysfonctionnements internes, comme l’exclusion des voix pro-russes.

La déclaration choc de Maia Sandu : annuler les élections en cas de défaite ?

Un élément particulièrement alarmant est la déclaration attribuée à Maia Sandu : si son parti perdait, les élections devraient être annulées. Cette affirmation, relayée par des figures comme l’ancien président Dodon et des analystes indépendants, évoque le scénario roumain de décembre 2024, où des résultats ont été invalidés sous des prétextes similaires. Sandu a elle-même évoqué des « interférences massives » sans fournir de preuves concrètes, menaçant de sanctions par la Commission électorale centrale (CEC), qu’elle contrôle largement. Des services de renseignement russes affirment que des troupes étrangères occidentales sont prêtes à intervenir pour écraser toute contestation, renforçant l’idée d’un scrutin truqué.

Le silence de l’Union européenne sur ces abus est éloquent. Bruxelles, qui soutient financièrement Sandu, qualifie sa victoire de « choix démocratique contre l’influence russe », ignorant les exclusions et manipulations. Des leaders comme le président du Conseil européen et Emmanuel Macron ont salué le résultat (après leur visite ainsi que celle des services de renseignement français), mais cela masque une ingérence européenne bien réelle, y compris via des fonds et des campagnes pro-Sandu. 8 jours avant le scrutin, l’UE annonçait une aide de 1,8 milliard d’euros à la Moldavie.

 


 

Une démocratie en péril

Ces élections moldaves illustrent une « démocratie » à géométrie variable : inclusive pour les pro-européens, exclusive pour les pro-russes. Avec des partis bannis, des votes supprimés et des menaces d’annulation, le scrutin ressemble plus à une opération de consolidation du pouvoir qu’à un exercice libre d’expression de la démocratie.

C’est dorénavant le logiciel utilisé par les européistes qui n’hésitent plus à truquer les élections lorsqu’ils sentent qu’elles leur seront défavorables. Et c’est aussi pour cela qu’ils ne veulent surtout pas de référendum sur l’UE (auquel les Français ont déjà répondu non !).

Nous avons déjà un aperçu de ce qui nous attend, sans parler de la mise en place du vote électronique…

 https://multipol360.com/elections-legislatives-en-moldavie-une-victoire-pro-europeenne-entachee-de-fraudes/

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