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septembre 08, 2025

L’Europe au bord de la guerre avec la Russie selon Douglas Macgregor

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Dans un contexte géopolitique tendu, marqué par la guerre en Ukraine et une escalade des tensions entre l’OTAN et la Russie, l’ancien conseiller du secrétaire à la Défense des États-Unis, le colonel Douglas Macgregor, tire la sonnette d’alarme. Dans une interview récente diffusée sur YouTube, intitulée Douglas Macgregor: Europe on the Edge of War with Russia, Macgregor dénonce ce qu’il perçoit comme une série de provocations militaires de l’OTAN qui pourraient précipiter l’Europe dans un conflit direct avec la Russie. Basé sur cette analyse approfondie, cet article explore les risques d’une telle escalade, en s’appuyant sur les déclarations de Macgregor et des événements récents.

 

Les exercices militaires de l’OTAN : une provocation en Arctique ?

L’interview met en lumière des exercices militaires conjoints menés par les États-Unis, l’Allemagne et la Norvège en mer de Barents, une zone stratégique proche de la péninsule de Kola et des bases de la flotte russe du Nord. Ces manœuvres, axées sur la lutte anti-sous-marine, interviennent alors que la guerre par procuration en Ukraine s’effondre, selon Macgregor. 

« Cela s’inscrit dans un schéma qui se poursuit depuis plusieurs mois », affirme-t-il, soulignant l’augmentation des vols d’avions près de la zone d’identification de défense aérienne russe, ainsi que le déploiement de navires équipés de missiles Tomahawk vers Novaya Zemlya.

 


Ces activités ne sont pas isolées. En 2025, l’OTAN a renforcé sa présence maritime dans l’Arctique et le Haut Nord, avec des exercices impliquant le Standing NATO Maritime Group One en mer de Barents. Des opérations comme Formidable Shield 2025, le plus grand exercice de tir réel en mer en Europe cette année, se déroulent de la mer du Nord à la mer de Norvège. Macgregor y voit une tentative d’intimidation : « Nous voyons une tentative d’intimidation en effectuant des frappes d’entraînement sur des installations russes à l’aide de bombardiers et de lance-missiles. » Il ajoute que ces manœuvres, combinées à des vols de bombardiers B-2, visent à effrayer Moscou pour qu’il cède en Ukraine – une stratégie qu’il juge inefficace et dangereuse.

 

Déclarations belliqueuses et cibles stratégiques

Macgregor revient sur des déclarations provocatrices, comme celle du lieutenant général Donahue en juin, qui affirmait que les forces américaines pourraient prendre Kaliningrad – un territoire souverain russe – en quelques heures. « Ce n’est pas quelque chose que nous devrions prendre à la légère », insiste-t-il, notant que Kaliningrad est un centre majeur des capacités militaires russes, incluant missiles et défenses aériennes. Cette rhétorique s’inscrit dans une mentalité d’intimidation promue, selon lui, par l’administration Trump et des figures comme le secrétaire à la Défense Hegseth.

 

 De plus, des attaques récentes sur la base de Mourmansk, loin du front ukrainien, sont citées comme des cibles stratégiques pour l’OTAN. Macgregor explique : « Mourmansk est une cible stratégique […] en raison de la base sous-marine russe. »

Il met en garde contre les ripostes potentielles : les Russes, préparés à une guerre majeure, disposent de missiles capables d’atteindre l’Europe entière, du nord de la Norvège au sud du Portugal.

L’OTAN, quant à elle, ne pourrait défendre que 5 % de son territoire contre de telles menaces.

Ces points font écho à des discussions récentes sur les réseaux sociaux, où des utilisateurs avertis soulignent les risques d’escalade près de Mourmansk et Kaliningrad, voyant cela comme une provocation directe.

Le contexte historique : mers stratégiques et ambitions de l’OTAN

Pour comprendre ces tensions, Macgregor évoque l’histoire russe : une lutte constante pour un accès fiable aux mers – Arctique, Baltique et Noire. L’objectif sous-jacent de la guerre en Ukraine, selon lui, était de transformer la mer Noire en « lac de l’OTAN ». Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande, la mer Baltique est désormais vue comme telle, et des voix comme celle de l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, parlent de bloquer Saint-Pétersbourg. L’Arctique, militarisé avec de nouvelles bases américaines en Scandinavie, devient un nouveau front.

Macgregor critique cette escalade : « Si vous perdez une guerre et qu’il n’existe absolument aucune preuve que quoi que vous fassiez puisse changer ce résultat, pourquoi prendriez-vous de telles mesures irrationnelles ? » Il pointe du doigt le refus de la diplomatie, favorisant les armes et les coalitions de volontaires – comme celle réunie à Paris – qui promettent des missiles de croisière contre la Russie.

Les risques d’escalade : vers un conflit nucléaire ?

Le colonel met en garde contre une fascination américaine pour la « puissance aérienne », qu’il compare à du « sexe sans conséquence » : bombarder sans riposte immédiate. Mais face à la Russie, cela ne fonctionnera pas. « Les Russes sont arrivés au bout de leur patience », dit-il, prédisant des réactions spectaculaires si l’OTAN franchit les lignes rouges. Dans un monde où la Russie est la plus grande puissance nucléaire, refuser la diplomatie pour exiger une « défaite militaire » de Moscou est, selon lui, de la folie.

Des interviews récentes de Macgregor renforcent ce message : il affirme que la guerre en Ukraine est perdue, et que l’OTAN s’épuise en escaladant inutilement. Macgregor conclut sur une note historique, rappelant la Première Guerre mondiale : les Britanniques entrèrent en guerre en 1914 sans en mesurer les coûts, menant à des millions de morts. « Nous sommes devenu tellement suffisant, tellement hypocrite et tellement épris de nous-mêmes que nous en sommes incapables » de négocier, dit-il.

L’urgence de la diplomatie

L’Europe se trouve au bord du précipice, poussée par des élites qui refusent d’admettre l’échec en Ukraine et préfèrent l’escalade à la négociation. Macgregor appelle à une réévaluation : discuter avec les Russes pour fixer un armistice basé sur une solution réelle, plutôt qu’une pause permettant un réarmement. Sans cela, les conséquences pourraient être catastrophiques, touchant non seulement l’Ukraine, mais l’Europe occidentale et les États-Unis.

Désinformation - La russophobie : un réflexe pavlovien pour masquer les échecs de l’UE

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Il ne s'agit pas d'être pro-Poutine, loin de là, comme de subir que de la propagande russe; cependant celle de l'UE via l'OTAN est fort présente aussi..! Stratégie d'une bipolarité par une guerre de la transparence !

Un bouc émissaire universel

Dans les couloirs du pouvoir à Bruxelles, la Russie semble être devenue le bouc émissaire universel, responsable de tous les maux qui affligent l’Europe. Cette russophobie institutionnalisée, alimentée par une élite atlantiste déconnectée des réalités, n’est pas seulement une posture géopolitique ; c’est un mécanisme de diversion systématique.

À chaque crise, à chaque échec interne, le doigt accusateur se pointe invariablement vers Moscou, sans preuves solides ni analyse nuancée.

Examinons comment ce réflexe pavlonien se manifeste, en mettant en lumière des exemples concrets qui révèlent une instrumentalisation flagrante de la peur pour consolider un agenda belliciste et anti-souverainiste.


 

L’affaire de l’avion d’Ursula von der Leyen : un complot inventé pour détourner l’attention

Prenons d’abord l’affaire récente de l’avion d’Ursula von der Leyen lors de sa visite en Bulgarie. Les autorités européennes et certains médias ont rapidement crié au scandale, imputant une prétendue interférence GPS aux Russes, comme s’il s’agissait d’une tentative de sabotage orchestrée par le Kremlin. Cette allégation, présentée comme une escalade dans les tensions hybrides, a fait les gros titres et alimenté l’hystérie anti-russe. Pourtant, face aux données irréfutables de services comme Flight Radar, qui ont démontré l’absence totale de perturbation, la Bulgarie a fini par renoncer à toute enquête, concluant qu’il n’y avait probablement rien du tout. Ce revirement n’a pas empêché l’incident d’être initialement brandi comme preuve d’une agression russe, occultant au passage les vraies raisons du malaise local : des dizaines de milliers de Bulgares manifestant contre l’adhésion forcée de leur pays à la zone euro, prévue pour le 1er janvier prochain. Ici, la russophobie sert de rideau de fumée pour masquer les contestations internes à l’UE, transformant une visite diplomatique ratée en complot international.

L’attentat contre Nord-Stream : des sanctions suicidaires au profit de la chine

 

Photo partagée par le commandement de la défense danoise montrant une fuite de gaz au niveau du gazoduc Nord Stream 2, dans la mer Baltique, au large de l’île danoise de Bornholm, le 27 septembre 2022.

Un schéma similaire se dessine avec l’attentat contre les pipelines Nord Stream.

Il y a deux ans, lorsque l’explosion a privé l’Europe d’une source vitale d’énergie, les accusations ont fusé contre les Russes, qualifiés de complotistes ceux qui osaient suggérer d’autres pistes.

Aujourd’hui, la justice allemande elle-même pointe du doigt les Ukrainiens comme responsables, possiblement aidés par de grandes puissances. Malgré cela, personne à Bruxelles n’a condamné cet acte de terrorisme, et les sanctions anti-russes qui ont suivi n’ont fait qu’aggraver la situation énergétique européenne. Double punition pour les Français, ces mesures ont profité directement à la Chine, qui a signé un accord gazier massif avec la Russie, obtenant des volumes équivalents à ceux autrefois destinés à l’Europe, à des tarifs encore plus bas. Résultat : Pékin renforce sa puissance industrielle grâce à une énergie bon marché, tandis que l’UE s’appauvrit et s’enlise dans une dépendance accrue vis-à-vis des États-Unis. Cette russophobie économique, loin d’affaiblir Moscou, accélère le déclin industriel européen et illustre le réflexe bruxellois de blâmer les Russes pour des choix politiques suicidaires.

La ministre allemande de la justice, Stefanie Hubig, fait une déclaration à la presse à Berlin, en Allemagne, le 21 août 2025, à la suite de l’arrestation en Italie d’un Ukrainien soupçonné d’avoir coordonné le sabotage du gazoduc Nord Stream en 2022.

 

Le dossier ukrainien : une fuite en avant belliciste sans soutien réel

Le dossier ukrainien incarne parfaitement cette obsession pathologique. Emmanuel Macron, porte-étendard de l’atlantisme européen, annonce fièrement que 26 pays seraient prêts à s’engager – sur mer, sol et air – dans une « force de réassurance » en Ukraine. Mais derrière ce chiffre gonflé, la réalité est bien plus modeste : sur une coalition théorique de 30 pays, seuls la France et le Royaume-Uni semblent réellement disposés à envoyer des troupes. La Pologne, deuxième armée de l’UE en effectifs, refuse catégoriquement sans un bouclier américain garanti. Les Allemands et les Italiens se contentent de promesses de soutien financier ou logistique, comme financer des usines d’armement en Ukraine sans déploiement militaire. Même le Canada, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont comptabilisés pour des contributions mineures, comme fournir du matériel. Cette fuite en avant, menée par un dirigeant français à la légitimité érodée (à peine 12-14 % dans les sondages), ignore les avertissements clairs de Poutine :

Toute troupe étrangère serait considérée comme une cible légitime.

 

En cas de cessez-le-feu – qui n’équivaut pas à une paix –, l’UE deviendrait cobelligérante, violant le droit international si elle déploie sans accord des deux parties. Un incident mineur, comme une opération ukrainienne non contrôlée par Kiev ou bien une false flag diligentée par l’occident, pourrait entraîner une riposte russe touchant des soldats français, déclenchant un casus belli direct. L’histoire nous le rappelle avec l’incident du Golfe du Tonkin en 1965, qui a lancé la guerre du Vietnam sur une escalade similaire. À Bruxelles, cette russophobie guerrière transforme l’Europe en mèche d’un baril de poudre, au nom d’un atlantisme obsolète que même Washington abandonne : le Pentagone annonce une forte réduction, voire un arrêt, du soutien financier aux pays baltes, forçant l’UE à payer pour une « occupation » américaine en Europe de l’Est. Les contribuables français, deuxièmes contributeurs nets au budget européen, financeront cela via de nouveaux impôts communautaires, au détriment de leurs propres intérêts.

 

 L’hystérie anti-russe dans l’armée française : un trouble profond qui menace la souveraineté

Cette hystérie anti-russe imprègne même les sphères militaires nationales. En France, des officiers de haut rang alertent sur le danger de cette focalisation exclusive sur la « menace russe », qui fait perdre de vue des périls bien plus immédiats. Le renseignement militaire dévie tous ses moyens vers le flanc est, laissant, par exemple, le pillage des ressources outre-mer impuni et dont Macron semble vouloir se débarasser. Parallèlement, le complexe militaro-industriel français s’illusionne en pensant que l’alerte russe gonflera les budgets de défense, profitant à l’industrie nationale. Or, les alliés européens achètent massivement américain, sous pression de Trump qui exige 5 % du PIB en dépenses militaires et des achats outre-Atlantique. Pire, les Allemands cannibalisent l’industrie française : rachats dans les blindés via KNDS, montée en puissance chez Airbus Défense, et tentatives de rouler la France sur le SCAF avec des transferts de technologie qui menacent la souveraineté nucléaire. L’État français, sous Macron, pousse même à ces compromis, rêvant d’européaniser la dissuasion atomique – ce qui signifierait demander la permission à Berlin pour défendre nos intérêts vitaux. Cette soumission à une UE germanocentrée, masquée par une rhétorique anti-russe, révèle un trouble profond dans l’armée française, illustré par le limogeage abrupt du chef d’état-major des armées après des avertissements internes sur l’épuisement des stocks dus aux livraisons en Ukraine.

 

Briser le cycle pour une Europe souveraine et en paix

En somme, la russophobie entretenue par Bruxelles n’est pas une réponse rationnelle à des menaces réelles, mais un réflexe systématique pour détourner l’attention des échecs internes : dépendance énergétique, contestations populaires, déclin industriel et perte de souveraineté. En blâmant les Russes pour tout – des pannes GPS aux explosions de pipelines –, l’UE perpétue un narratif belliciste qui isole l’Europe sur la scène mondiale, au profit de puissances comme la Chine et sous le joug d’un atlantisme agonisant. Il est temps de briser ce cycle vicieux, de privilégier la paix et la souveraineté nationale face à une élite bruxelloise qui ne rêve que de guerre.

https://multipol360.com/la-russophobie-un-reflexe-pavlovien-pour-masquer-les-echecs-de-lue/ 

Voir vidéo : Déclaration officielle de Arianna Podesta, porte-parole adjointe de la Commission européenne, dénonçant le bouillage GPS d’origine russe. Source Deutsche Welle (supprimée depuis)


 

 

septembre 07, 2025

Les "djeunes" et l'armée française; chair à canon ??

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L’engagement des jeunes dans l’armée française aujourd’hui : une fausse bonne idée ?


L’Armée de terre française lance un appel massif au recrutement : 16.000 soldats par an, comme le rapporte un récent article de France 3 Régions, couvrant une cérémonie à Bayonne où quarante jeunes Basques et Béarnais, âgés de 18 à 24 ans, ont signé des contrats d’engagement. L’article dépeint cette démarche comme une opportunité exaltante, un « rêve d’enfant » pour des recrues motivées par l’aventure, la protection du pays et un sens à leur vie. Des citations émouvantes soulignent les valeurs de fraternité, d’exigence et de dépassement de soi, avec des profils variés – diplômés ou non – accédant à des formations prestigieuses, comme devenir pilote d’hélicoptère via l’académie de Saint-Cyr.

Pourtant, derrière cette vitrine séduisante, une ombre plane : l’engagement militaire aujourd’hui, sous un gouvernement  asservi aux intérêts de l’Union européenne (UE) et de l’OTAN, pourrait transformer ces jeunes en chair à canon pour des causes étrangères et plus que douteuses.

S’engager dans l’armée est une décision noble en soi, mais pas lorsqu’elle sert un pouvoir corrompu qui priorise les agendas géopolitiques sur la défense du peuple français.

                                                     Un déguisement pour la parade de Noël

 Une armée pour défendre le peuple, pas pour des guerres politico-financières

Historiquement, l’armée française est conçue pour protéger la nation et ses citoyens, pas pour mener des offensives impérialistes ou servir de bras armé à des alliances supranationales. L’article de France 3 évoque les risques, y compris « celui de perdre votre vie », comme l’affirme Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de la Défense, en soulignant un « monde incertain et dangereux » marqué par des crises et des transformations technologiques guerrières. Mais ces risques sont-ils justifiés lorsque les missions actuelles semblent dictées par des intérêts politico-financiers ? Sous Emmanuel Macron, la France s’implique dans des conflits comme celui en Ukraine, où des troupes françaises sont envoyées sans mandat clair, servant potentiellement de pions dans une guerre par procuration entre l’OTAN et la RussieMaria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, l’a rappelé avec clarté : Emmanuel Macron doit obtenir l’aval de l’Assemblée nationale pour déclarer la guerre ou déployer des troupes, conformément à votre Constitution. Sans cela, ces envois sont illégitimes, transformant les soldats en « troupes d’occupation » sans le consentement du peuple français.

S’engager aujourd’hui, c’est risquer sa vie pour des élites qui bafouent la souveraineté nationale au profit d’alliances atlantistes, où les jeunes deviennent des mercenaires involontaires pour des intérêts étrangers.

Dans ce conflit ukrainien, les pertes quotidiennes sont effroyables, estimées à environ 1.000 morts par jour, selon des rapports récents ; à ce rythme, il ne faudrait qu’une quinzaine de jours pour que les 16.000 jeunes recrues annuelles françaises disparaissent, broyés par une guerre qui n’est pas la nôtre.

Les leçons de l’histoire : Vichy et la collaboration, un précédent accablant

Pour illustrer ce danger, rappelons l’occupation nazie et le régime de Vichy. Durant la Seconde Guerre mondiale, la police et la gendarmerie françaises, sous les ordres d’un gouvernement collaborationniste, ont souvent servi les intérêts allemands plutôt que ceux de la France. Ont-ils défendu le peuple français en participant à la rafle du Vél’ d’Hiv’, à la déportation de Juifs, ou encore, à la répression des résistants ? Pétain et Laval, au nom d’une « noble cause » supposée, ont aligné les forces armées sur l’ennemi, transformant des militaires loyaux en outils d’oppression. Était-ce une cause honorable ? Non, c’était une trahison. Aujourd’hui, un parallèle s’impose : un gouvernement perçu comme corrompu, influencé par Bruxelles et Washington, pourrait-il exiger le sacrifice de notre jeunesse pour des guerres injustes ? Les jeunes recrues, motivées par un idéal patriotique comme celles citées dans l’article – « Je veux me battre pour la liberté » ou « Pour avoir la paix, il faut une armée forte » – risquent de se retrouver piégées dans des opérations qui ne servent pas la France, mais des agendas globalistes.

La fierté de défendre son pays n’existe que si les ordres donnés vont dans le sens de la défense de son territoire, de ses valeurs et de sa patrie. En l’état actuel, ce n’est plus le cas : l’ennemi est à l’intérieur et non à l’extérieur !

Jean Moulin 1940

Il faut dire aux jeunes qui s’engagent aujourd’hui qu’ils n’auront pas de quoi être fiers de ce qu’ils auront fait, tout comme ne l’ont pas été tous ceux qui ont collaboré avec l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, en gardant des camps de prisonniers peuplés d’ennemis fictifs (juifs, communistes, tziganes, patriotes amoureux de la France, etc.). Jean Moulin n’était pas du côté du pouvoir ! N’ayez pas honte de votre engagement, ne collaborez pas avec une oligarchie corrompue qui vous avilira !

 

Un gouvernement corrompu : la jeunesse doit-elle se sacrifier pour eux ?

La France actuelle est gangrenée par la corruption : scandales financiers, népotisme et soumission aux lobbies internationaux minent la légitimité du pouvoir. Emmanuel Macron, avec une popularité en berne (77 % des Français désapprouvent l’action d’Emmanuel Macron), ignore souvent le Parlement, comme le souligne de nombreux chefs de file politique : sans vote à l’Assemblée, les déploiements en Ukraine sont dépourvus de base légale, ce qui fait de l’armée une force illégitime au service d’intérêts étrangers. Pourquoi notre jeunesse devrait-elle risquer sa vie pour un tel régime ? L’article de France 3 vante l’engagement comme un remède au manque de sens chez les jeunes, mais est-ce vraiment le cas lorsque ces vies pourraient être gaspillées dans des conflits comme l’Ukraine, où la France n’a pas d’intérêts directs, mais suit aveuglément l’OTAN ? N’y a-t-il pas de meilleures causes à servir ? Par exemple, défendre les frontières nationales contre l’immigration illégale et la délinquence, ou s’engager dans des mouvements civiques pour restaurer la souveraineté. Attendre une meilleure période – un gouvernement patriote, non asservi – semble plus sage que de se précipiter dans une machine de guerre qui pourrait les broyer pour rien.

 

Prudence, jeunes français – ne devenez pas de la chair à canon

S’engager dans l’armée est une décision admirable quand elle sert la nation. Mais aujourd’hui, avec un gouvernement qui piétine la démocratie et aligne la France sur des puissances extérieures, c’est une fausse bonne idée. Les 16.000 recrues annuelles risquent de devenir des pions dans des guerres illégitimes, comme celles dénoncées par Maria Zakharova, sans mandat populaire.

Jeunes Français, réfléchissez : votre patriotisme mérite mieux qu’une armée de mercenaires au profit d’intérêts étrangers. Attendez une France libre, où l’armée défendra vraiment le peuple, pas des élites corrompues. La noblesse de l’engagement militaire ne doit pas être souillée par des causes indignes.

https://multipol360.com/lengagement-des-jeunes-dans-larmee-francaise-aujourdhui-une-fausse-bonne-idee/

 

 

septembre 06, 2025

Les BRICS et la dédollarisation : L’essor de l’or comme alternative au dollar américain

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Les BRICS, initialement composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, ont connu une expansion significative avec l’ajout de nouveaux membres sous le label BRICS+. https://multipol360.com/lavenement-des-brics-un.../ En 2024, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis ont rejoint le groupe, suivis en janvier 2025 par l’Arabie saoudite et l’Indonésie, portant le total à onze pays.
Cette extension renforce l’influence du bloc sur la scène internationale, avec plus de 40 nations manifestant leur intérêt pour une adhésion future.
Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes et une instabilité économique persistante, les pays des BRICS émergent comme des acteurs clés dans la remise en question de la suprématie du dollar américain.
 

 
 Au cœur de cette stratégie se trouve l’or, perçu comme un actif refuge face à la volatilité des devises fiat (En finance et en économie, le terme « fiat » est utilisé pour désigner une monnaie qui n’est pas adossée à une réserve d’une autre marchandise comme l’or, l’argent ou le pétrole) et aux sanctions occidentales. Les banques centrales des pays eurasiatiques, en particulier ceux des BRICS, mènent la charge dans les achats massifs d’or, tandis que les États-Unis font face à des interrogations sur leurs propres réserves. Cet article explore ces dynamiques, en s’appuyant sur des données récentes et des analyses approfondies.
 
Les achats d’or par les banques centrales eurasiatiques : Une stratégie de dédollarisation
Les pays d’Eurasie, notamment la Turquie, la Russie, la Chine et l’Inde, dominent les achats d’or par les banques centrales depuis plusieurs années. Selon le World Gold Council, https://www.gold.org/ la demande mondiale des banques centrales a atteint 650,3 tonnes en 2019, le deuxième niveau le plus élevé en 50 ans, suivie d’une augmentation en 2020 malgré les prévisions de ralentissement dues à la pandémie de Covid-19. Ces acquisitions sont motivées par des risques économiques et politiques, des taux d’intérêt bas ou négatifs, et l’opportunité d’acheter lors de baisses de prix.
 

 
– Turquie : En 2020, la banque centrale a ajouté 139 tonnes à ses réserves, atteignant un record de 667 tonnes en mai, avant de vendre 22,3 tonnes au troisième trimestre pour soutenir ses finances. Ce mouvement reflète les craintes d’exclusion des règlements internationaux en dollars en raison des tensions avec les États-Unis, ainsi que la dépréciation de la livre turque.
– Russie : Avec environ 2 335 tonnes d’or, représentant 20 % des réserves combinées des BRICS, la Russie a acheté 10,9 tonnes début 2020. En avril-mai 2020, ses exportations d’or (65,4 tonnes pour 3,55 milliards de dollars) ont surpassé pour la première fois les revenus du gaz (2,4 milliards de dollars), soulignant l’or comme un actif durable face aux marchés financiers volatiles. La Russie propose même d’investir une partie de son fonds souverain en métaux précieux.
– Inde : La Reserve Bank of India a acquis 40,45 tonnes entre 2019 et 2020, portant ses réserves à 653,01 tonnes, dont 360,71 tonnes détenues à l’étranger. Au 1er septembre 2025, l’Inde a continué d’augmenter ses réserves d’or tout en réduisant son exposition aux obligations américaines.
– Chine : Officiellement à 1 948 tonnes, les réserves chinoises pourraient être sous-estimées, avec des estimations suggérant un objectif de 5 800 à 6 800 tonnes d’ici 2020. En mai 2025, la Chine a réduit ses avoirs en bons du Trésor américain à 756 milliards de dollars, un plus bas en 16 ans, optant pour une diversification vers l’or.
 
En 2023, les banques centrales des BRICS ont acheté la majorité de l’or mondial, renforçant leur stratégie contre le dollar.
Cette tendance s’inscrit dans une dédollarisation plus large : les détenteurs étrangers ont vendu plus de 100 milliards de dollars de Bons du Trésor en mars 2020, marquant le plus grand déclin mensuel, forçant la Fed américaine à intervenir via l’assouplissement quantitatif (Le quantitative easing (QE) consiste, pour la banque centrale, à acheter massivement des titres financiers -en particulier des obligations- Ces achats sont un moyen d’injecter des liquidités dans l’économie, afin de relancer l’activité et l’inflation.). Les BRICS développent des systèmes de paiement alternatifs https://multipol360.com/brics-pay-une-reponse.../ pour contourner les sanctions occidentales, accélérant la fin de la domination du dollar, comme l’a affirmé l’analyste Douglas Macgregor dans des entretiens récents.
 

 
 Les États-Unis et leurs réserves d’or : entre opacité et controverses
De l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis font face à des doutes croissants sur leurs réserves d’or stockées à Fort Knox, Kentucky. Officiellement, ces réserves s’élèvent à 147 millions d’onces troy (4.581 tonnes), valorisées à 425 milliards de dollars, incluant de l’or appartenant à des nations étrangères. Cependant, le dernier audit complet remonte à plus de 70 ans, et le dernier partiel à plus de 50 ans. En 2017, une visite du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a été qualifiée de simple « promenade » plutôt que d’inspection réelle.
Fort Knox abrite également de l’or étranger : l’Allemagne y conserve plus de la moitié de ses réserves (deuxièmes mondiales), l’Italie près de la moitié des siennes, et le FMI plus de la moitié de ses troisièmes réserves globales. Ces arrangements datent de l’après-Seconde Guerre mondiale, mais des tentatives de rapatriement ont échoué. L’Allemagne n’a pas réussi à récupérer une partie de son or au cours de la dernière décennie, tandis que le Venezuela s’est vu refuser son or par la Banque d’Angleterre en 2018, une décision confirmée par la Haute Cour britannique en 2020 en raison de questions de légitimité.
 
Récemment, Elon Musk, à la tête du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) sous l’administration Trump, a proposé un inventaire en direct diffusé pour plus de transparence, le 17 février 2025. Le sénateur Rand Paul soutient depuis longtemps un audit, soulignant les doutes https://reseauinternational.net/les-etats-unis-cherchent.../ sur l’intégrité des réserves américaines. Par ailleurs, des banques américaines ont retiré de l’or de la Banque d’Angleterre en raison de craintes de tarifs douaniers accrus sous Trump, causant des retards. Ces controverses contrastent avec des pays comme la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne, l’Arabie saoudite et la France (qui a rapatrié son or sous de Gaulle, avec des conséquences politiques ; bien qu’en 2004, Nicolas Sarkozy https://www.loretlargent.info/banques/l-or-au-rabai/5088/ alors Ministre de l’économie, a vendu 590 tonnes d’or pour une bouchée de pain afin de limiter le déficit public), qui préfèrent stocker leur or domestiquement pour affirmer leur souveraineté.
Ces interrogations sur les réserves américaines pourraient ébranler la confiance mondiale dans le dollar, alors que les BRICS poussent pour une dédollarisation de leur économie.
 

 
 Vers une nouvelle monnaie BRICS : L’ « Unit » et les perspectives numériques
Pour consolider leur indépendance, les BRICS discutent d’une monnaie commune https://www.lepoint.fr/.../monnaie-commune-des-brics-la... appelée « Unit », potentiellement adossée à 40 % à l’or et 60 % à un panier de devises des membres. Une telle monnaie numérique adossée à l’or pourrait réduire les coûts de transaction et la volatilité des changes au sein du bloc.
Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large pour contourner les systèmes financiers dominés par l’Occident, renforçant la résilience face aux sanctions.
 
Un basculement géoéconomique en cours
La montée en puissance des BRICS, alimentée par des achats massifs d’or et des initiatives monétaires innovantes, signale un basculement potentiel dans l’ordre économique mondial. Tandis que les pays eurasiatiques accumulent de l’or pour se prémunir contre les risques du dollar, les États-Unis luttent avec l’opacité de leurs propres réserves, risquant d’éroder leur crédibilité. À la date du 4 septembre 2025, ces tendances suggèrent que la dédollarisation n’est plus une hypothèse lointaine, mais une réalité en construction, avec des implications profondes pour la stabilité globale.
 

 

 

La posture belliciste de Macron face à l’Ukraine : Un fossé grandissant avec le peuple français

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Dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes, le président français Emmanuel Macron a récemment réaffirmé son engagement ferme aux côtés de l’Ukraine lors d’une déclaration conjointe https://www.youtube.com/watch?v=_DsyrF0bw1g avec le président Volodymyr Zelensky, tenue à Paris le 3 septembre 2025. Au cours de cette intervention, Macron a insisté sur la préparation de l’Europe à offrir des « garanties de sécurité » à l’Ukraine une fois un accord de paix signé avec la Russie. « Nous sommes prêts », a-t-il déclaré, en soulignant que « nous, Européens » sommes au rendez-vous pour la première fois avec un tel niveau d’engagement. Cette formulation, qui met l’accent sur l’Europe plutôt que sur la France, illustre une priorisation claire de l’Union européenne au détriment des intérêts nationaux, confirmant une tendance où le chef de l’État semble sacrifier les aspirations de son peuple sur l’autel de l’intégration européenne.
 
 
Un engagement européen au nom de la France
Lors de cette rencontre, Macron a évoqué le travail intense des dernières semaines, impliquant une coalition de 35 pays contributeurs, pour préparer ces garanties de sécurité. Il a précisé que les contributions ont été documentées et confirmées de manière confidentielle par les ministres de la Défense, permettant ainsi un endossement politique au niveau des chefs d’État et de gouvernement. « La sécurité de l’Ukraine et des Ukrainiens pour aujourd’hui et pour demain est aussi la nôtre et celle de l’Europe », a-t-il affirmé, en cédant ensuite la parole à Zelensky. Ce dernier a remercié la France pour son leadership, notamment dans la fourniture de systèmes de défense antiaérienne, et a regretté l’absence de signaux sincères de la part de la Russie pour mettre fin à la guerre. Il a également exprimé sa confiance dans l’union entre l’Europe et les États-Unis pour renforcer la pression sur Moscou et aboutir à une paix stable.
Cependant, cette rhétorique guerrière, qui évoque une escalade potentielle contre la Russie, soulève des interrogations sur les motivations réelles de Macron.
En parlant systématiquement au nom de l’Europe plutôt que de la France – dont il est pourtant le président élu –, il semble ignorer les frontières nationales et les préoccupations spécifiques des Français.
 

 
 Cette approche confirme ce que de nombreux observateurs soulignent depuis longtemps : pour Macron, l’UE passe avant tout, même si cela implique de risquer une confrontation directe avec une puissance nucléaire comme la Russie, au prix d’une ruine économique et d’une perte de souveraineté pour la France.
Cette volonté belliciste de l’UE est illustrée par les préparatifs en cours pour un déploiement de troupes post-conflit en Ukraine. Le 31 août 2025, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’UE travaille sur des « plans assez précis » https://www.lepoint.fr/.../ce-que-prevoit-l-europe-pour... pour envoyer plusieurs dizaines de milliers de soldats en Ukraine après la guerre, sous commandement européen avec un appui américain en renseignement et surveillance. Ces forces multinationales, demandées par l’Ukraine, viseraient à garantir la sécurité contre la Russie dans le cadre d’un accord hypothétique de paix conclu à Washington entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens.
 
Par ailleurs, l’UE explore l’utilisation des avoirs russes gelés, estimés à 210 milliards d’euros, pour financer le soutien à l’Ukraine, avec von der Leyen affirmant que « le prédateur doit payer pour ce qu’il a fait ». Ces discussions incluent un prêt de 45 milliards d’euros via les intérêts de ces avoirs, bien que certains États s’opposent à l’utilisation directe du capital pour des raisons juridiques. Cependant, selon l’analyste Alex Krainer, https://lemediaen442.fr/scandale-international-45.../ 45 milliards d’euros de ces avoirs russes gelés – initialement évalués à 71 milliards de dollars et gelés en avril 2022 – se sont mystérieusement évaporés des caisses de l’État français, ne laissant que 26 milliards de dollars, avec des explications officielles sur des fluctuations de valorisation et des transferts d’actifs qualifiées de « fumisterie » et suggérant un détournement pour des intérêts privés sous l’administration Macron.
Ces initiatives soulignent la détermination de l’UE à poursuivre son implication, amplifiant le conflit, avec von der Leyen poussant pour une armée européenne propre, renforçant ainsi son contrôle sur la défense continentale.
 
Cependant, on ne peut pas donner à l’UE la surveillance de l’Ukraine post-guerre alors qu’elle est elle-même l’un des principaux belligérants : ce serait comme confier les clés de la cave à un alcoolique.
Cette position de von der Leyen a été vivement critiquée par l’Allemagne, https://www.ouest-france.fr/.../soldats-europeens-en... qui exprime une réticence marquée à déployer des soldats européens en Ukraine post-guerre. Le 1er septembre 2025, le ministre de la Défense allemand Boris Pistorius a qualifié les déclarations de von der Leyen de « totalement inappropriée », arguant que ces questions ne devraient pas être abordées avant des négociations avec toutes les parties impliquées, et rappelant que la politique étrangère et de défense reste une compétence nationale, sans armée européenne existante.
Ce recadrage souligne les tensions internes au sein de l’UE, où l’Allemagne, malgré son double discours (le fameux « en même temps » Macronien) perçoit de tels plans comme une escalade potentielle et controversée dans l’opinion publique européenne.
 
L’opposition du peuple français à une politique suicidaire
Cette position belliciste de Macron contraste violemment avec la volonté du peuple français, comme le révèlent de multiples sondages récents. Selon une enquête publiée en mars 2025, 68 % des Français s’opposent à l’envoi de soldats en Ukraine tant que les hostilités se poursuivent, reflétant une crainte légitime d’une implication directe dans le conflit. Une autre étude de 2024 montre que l’opposition aux interventions militaires a bondi à 61 %, indiquant une fatigue croissante face aux aventures extérieures.
Les Français expriment également un rejet croissant vis-à-vis de l’aide gouvernementale à l’Ukraine, avec une baisse de la préoccupation pour la guerre elle-même. Seuls 42 % des sondés souhaitent une défense commune européenne, préférant souvent renforcer l’armée nationale plutôt que de s’engager dans des coalitions internationales hasardeuses.
Ces données soulignent un fossé abyssal entre l’élite dirigeante, obsédée par une solidarité européenne potentiellement suicidaire, et un peuple qui priorise la paix, la stabilité économique et la souveraineté nationale.
 
L’engagement de Macron risque non seulement d’entraîner la France dans une escalade incontrôlable, mais aussi d’exacerber les divisions internes, alors que les coûts financiers et humains d’une telle politique pèsent déjà lourdement sur les contribuables à qui l’on demande quotidiennement de faire des efforts.
Cette préparation à la guerre est concrétisée en France par des mesures alarmantes : le ministère de la Santé, sous Catherine Vautrin, a émis des instructions pour mobiliser les hôpitaux https://www.lecanardenchaine.fr/.../51669-la-sante... en vue d’un conflit majeur en Europe, visant à créer des centres médicaux capables de traiter jusqu’à 250 blessés par jour pendant des pics d’activité, près des hubs de transport pour rapatrier les soldats étrangers. Ces préparatifs, mandatés par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, doivent être prêts d’ici mars 2026, en lien avec le conflit en Ukraine, malgré les discours diplomatiques de Macron.
 

 
Pour von der Leyen, ces efforts servent à bâtir une armée européenne autonome, tandis que pour Macron, ils agissent comme un paravent à son incompétence et à ses malversations passées, telles que les affaires General Electric, Alstom, et le gel des avoirs russes, détournant l’attention des scandales internes vers une posture guerrière.
Sur les réseaux sociaux, les réactions à cette déclaration ne se font pas attendre. De nombreux internautes critiquent vertement cette posture, la qualifiant de « folie guerrière » et appelant à un recentrage sur les intérêts français. Des voix soulignent que la France, incapable de défendre pleinement ses propres citoyens face à des menaces internes, n’a pas les moyens de s’embarquer dans une confrontation avec la Russie.
Ces échos populaires renforcent l’idée que Macron agit contre la volonté de son peuple, préférant l’idéologie européenne à la réalité nationale.
 
 
Vers une remise en question nécessaire
La déclaration de Macron aux côtés de Zelensky met en lumière une politique belliciste qui frise l’irresponsabilité, en opposant frontalement les ambitions européennes du président à la prudence du peuple français. Alors que les sondages confirment une opposition massive à toute escalade militaire, cette approche sacrificielle sur l’autel de l’UE risque de mener la France vers une ruine économique et une instabilité géopolitique. Il est temps de prioriser la voix des Français, qui appellent à la paix et à la souveraineté, plutôt qu’à une intégration européenne à tout prix. À la date du 4 septembre 2025, ces tensions soulignent l’urgence d’un débat national sur les véritables priorités de la France.

 

février 16, 2025

Europe :Ce que nous savons du plan de Trump pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine

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La question centrale du territoire s'avérera probablement le problème le plus difficile à résoudre dans toute négociation de cessez-le-feu
L’administration Trump agit rapidement pour instaurer un cessez-le-feu et mettre fin à la guerre de la Russie en Ukraine.
 
 
 
À la suite d’appels téléphoniques avec ses homologues le 12 février, le président Donald Trump a annoncé que le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky étaient prêts à s’asseoir à la table des négociations pour commencer à mettre un terme au conflit.
« Je pense que le président Poutine veut la paix, que le président Zelensky veut la paix et que je veux la paix », a déclaré Donald Trump à la presse dans le bureau ovale. « Je veux juste que les gens cessent d’être tués. »
 
 

 
En début de semaine, le président Trump a envoyé le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, à Kiev pour rencontrer M. Zelensky et définir un cadre initial pour la poursuite de l’aide américaine à la sécurité alors que les négociations commencent.
Le 14 février, le vice-président JD Vance et le secrétaire d’État Marco Rubio ont rencontré M. Zelensky et son équipe en marge de la conférence de Munich sur la sécurité afin de discuter de la vision de M. Trump pour la paix et d’entamer officiellement des négociations visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier qu’ait connu l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
 
 

 
Ce processus n’en est toutefois qu’à ses débuts et de nombreuses questions liées au commerce, à la diplomatie, à l’assistance à la sécurité et aux différends territoriaux devront faire l’objet d’un accord dans les semaines et les mois à venir.
Voici ce que nous savons à ce jour sur le plan de Donald Trump pour la paix en Europe.
L’Ukraine échange des terres rares contre une aide à la sécurité
Le président Trump a fréquemment critiqué le montant de l’aide à la sécurité envoyée par les États-Unis à l’Ukraine et a suggéré que les États-Unis devraient recevoir des avantages économiques en échange de leur soutien continu.
Un tel accord serait vital non seulement pour la défense actuelle de l’Ukraine, mais aussi pour sa capacité à dissuader les futures agressions russes après un cessez-le-feu.
À cette fin, MM. Zelensky et Bessent ont convenu d’un cadre initial qui permettrait aux États-Unis d’accéder à des centaines de milliards de dollars d’éléments de terres rares en Ukraine en échange d’une assistance continue en matière de sécurité.
M. Trump a déclaré que M. Zelensky avait « essentiellement accepté » de donner aux États-Unis l’accès à des gisements de terres rares et de minéraux critiques d’une valeur de 500 milliards de dollars.
M. Zelensky a, quant à lui, déclaré que le cadre signé par M. Bessent et lui-même couvrait également « la sécurité, la coopération économique et le partenariat en matière de ressources ».
Cette décision, bien que n’étant pas directement liée à la Russie, sera probablement considérée comme un fondement essentiel pour toute paix durable dans la région, car elle ancrera les intérêts commerciaux américains en Ukraine et poursuivra le flux d’armes fabriquées aux États-Unis vers Kiev, que les États-Unis acceptent ou non d’offrir une présence militaire dans ce pays.
M. Zelensky a essentiellement accepté de donner aux États-Unis l’accès à des gisements de terres rares et de minéraux critiques d’une valeur de 500 milliards de dollars.
Les États-Unis souhaitent également sécuriser l’approvisionnement ukrainien en terres rares pour leurs propres raisons stratégiques. Actuellement, les États-Unis dépendent largement du régime chinois pour leur approvisionnement en terres rares, la Chine étant le premier fournisseur mondial de bon nombre de ces métaux.
Renforcer l’Ukraine en échange d’un accès aux terres rares et à d’autres métaux comme le titane et le lithium permet aux États-Unis de réduire leur dépendance à l’égard de la Chine dans un contexte d’instabilité accrue dans la région indopacifique.
Pas d’adhésion à l’OTAN pour l’Ukraine, pas de présence américaine
Un autre point d’achoppement important dans la discussion sur un éventuel cessez-le-feu est la possibilité pour l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN.
L’adhésion à l’alliance transatlantique est une aspiration des dirigeants ukrainiens depuis trois décennies. L’Ukraine a été le premier pays postsoviétique à signer des accords officiels avec l’alliance, à commencer par la signature du Partenariat pour la paix, une initiative qui visait à encourager les pays postsoviétiques à demander leur admission à l’OTAN.
Cependant, Vladimir Poutine a fait de la prévention de cet objectif un but essentiel de son règne, et empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN était l’un des principaux objectifs de son invasion totale du pays en 2022.
Malgré ses efforts, l’Ukraine n’a jamais été officiellement considérée comme candidate à l’adhésion à l’alliance, et il est peu probable qu’elle puisse y adhérer malgré tout. En effet, l’adhésion à l’alliance requiert le consentement unanime de tous les membres, et certains, dont la Hongrie, ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils rejetteraient l’adhésion de l’Ukraine.
Les États-Unis ne croient pas que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN soit une issue réaliste d’un règlement négocié.
 

 
 
Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, a confirmé cette semaine que les États-Unis veilleraient à ce que l’adhésion à l’OTAN ne soit pas envisagée comme condition pour amener Moscou à la table des négociations du cessez-le-feu.
« Les États-Unis ne pensent pas que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN soit un résultat réaliste d’un règlement négocié », a déclaré M. Hegseth lors d’une réunion du groupe de contact sur la défense de l’Ukraine en Belgique le 12 février.
« Toute garantie de sécurité doit être soutenue par des troupes européennes et non européennes compétentes […] dans le cadre d’une mission hors OTAN, et elles ne devraient pas être couvertes par l’article 5 », a-t-il ajouté.
L’article 5 du traité fondateur de l’OTAN appelle les membres de l’alliance à défendre collectivement tout État membre attaqué par une puissance étrangère.
À ce jour, l’article 5 n’a été invoqué qu’une seule fois, lorsque l’alliance de l’OTAN s’est portée à la défense des États-Unis après les attaques terroristes du 11 septembre 2001.
On ne sait pas encore comment une mission de maintien de la paix hors OTAN serait organisée. Néanmoins, Zelensky a déclaré en novembre 2024 qu’il était prêt à entamer des pourparlers sur un cessez-le-feu à condition que les alliés occidentaux de l’Ukraine garantissent la sécurité de la partie non occupée de l’Ukraine pendant la durée des négociations.
Il est donc possible qu’une nouvelle alliance conventionnelle composée principalement de pays européens prenne en charge la défense de l’Ukraine, formant ainsi une organisation de type OTAN sans l’influence des États-Unis.
Même si l’Ukraine risque d’être profondément déçue par le rejet par les États-Unis de son espoir d’adhérer à l’OTAN, l’assurance de la présence de troupes européennes en Ukraine sera également une déception pour Vladimir Poutine, qui avait initialement annoncé que son invasion massive de l’Ukraine entraînerait la démilitarisation complète du pays.
Les frontières de l’Ukraine ne seront probablement pas celles de 2014 ou de 2024
Enfin, il y a la question centrale de la terre, qui s’avérera probablement le problème le plus difficile à résoudre.
L’Ukraine ne contrôle plus une grande partie de son territoire depuis 2014. À l’époque, les Ukrainiens pro-occidentaux de Kiev et d’ailleurs ont chassé le président prorusse, Viktor Ianoukovitch, pour avoir rejeté un accord visant à développer les liens économiques avec l’Union européenne.
Peu après, M. Ianoukovitch a fui l’Ukraine et les forces russes ont envahi la péninsule de Crimée. À peu près au même moment, les populations principalement russophones des provinces orientales de l’Ukraine se sont soulevées contre Kiev et, avec le soutien des forces paramilitaires russes, ont déclaré leur indépendance.
L’administration Trump a rompu avec le précédent établi par l’OTAN et l’administration Biden en reconnaissant que l’Ukraine céderait certains territoires à la Russie dans le cadre d’un règlement négocié.
La création de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Louhansk dans l’est de l’Ukraine a déclenché un conflit brutal dans le Donbass qui fait rage jusqu’à aujourd’hui. La défense des russophones dans les nouvelles républiques, qui ne sont pas reconnues internationalement, est l’une des raisons invoquées par M. Poutine pour lancer son invasion à grande échelle en 2022.
La Russie a également cherché à annexer deux autres régions, Kherson et Zaporizhzhia, qui forment un pont terrestre entre Donetsk et la Crimée.
Poutine a depuis déclaré que tout accord de paix devait garantir le retrait des troupes ukrainiennes des quatre régions revendiquées par la Russie. Il ne sera toutefois pas facile pour Moscou d’insister sur ce point, car la Russie n’a jusqu’à présent pas réussi à contrôler totalement l’un ou l’autre de ces territoires, à l’exception de la Crimée.
Toutefois, il est peu probable que l’Ukraine puisse récupérer une grande partie des terres dont la Russie s’est emparée.
Ainsi, l’administration Trump a rompu avec le précédent établi par l’OTAN et l’administration Biden en reconnaissant que l’Ukraine céderait certains territoires à la Russie dans le cadre d’un règlement négocié.
« Nous devons commencer par reconnaître que le retour aux frontières de l’Ukraine d’avant 2014 est un objectif irréaliste », a déclaré M. Hegseth en début de semaine.
L’inévitabilité d’un certain transfert de territoire a probablement pesé sur Kiev pendant un certain temps et semble avoir influencé sa prise de décision stratégique sur le champ de bataille.
 
 

 
En août 2024, l’Ukraine a lancé une offensive surprise, s’emparant d’une grande partie de la région russe de Koursk. Pendant les six mois qui ont suivi, Kiev a déployé une quantité considérable d’hommes et de matériel dans la région pour tenter de la conserver, alors même que les forces de Moscou avançaient à contrecœur dans le sud-est de l’Ukraine.
Au début du mois, M. Zelensky a clairement expliqué la raison de cette décision en annonçant qu’il offrirait Koursk à la Russie en échange d’une partie des terres occupées par l’Ukraine.
On ne sait pas pour l’instant quelles terres, précisément, M. Zelensky cherchera à récupérer en échange de Koursk. Quoi qu’il en soit, le contrôle du territoire russe permettra au moins à Kiev de ne pas avoir à céder les parties inoccupées de son pays que Moscou a exigées.
Il reste à voir dans quelle mesure l’administration Trump est disposée à continuer à fournir des armes à l’Ukraine pendant que ces négociations se déroulent, et si le président Trump cherchera à faire pression sur Moscou pour qu’il renonce à une partie du territoire qu’il possède actuellement.
La Maison-Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaire avant l’heure de publication.
 
Ryan Morgan, The Associated Press (AP) et Reuters ont contribué à la rédaction de cet article.
Andrew Thornebrooke:
 
Photo 2: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump se serrent la main lors d’une réunion à New York le 27 septembre 2024. (Alex Kent/Getty Images)
Photo 3: Le secrétaire général de l’OTAN de l’époque, Jens Stoltenberg (au c.), s’adresse aux législateurs ukrainiens au parlement lors de sa visite à Kiev, en Ukraine, le 29 avril 2024. (Andrii Nesterenko/AFP via Getty Images)
Photo 4: Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth s’exprime lors des réunions des ministres de la Défense au siège de l’OTAN à Bruxelles (Belgique), le 13 février 2025. (Omar Havana/Getty Images)
Photo 5: Le contrôle territorial de la Russie en Ukraine. (Illustration par Epoch Times)


 

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