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novembre 17, 2025

Europe News !

Sommaire :

A - La Cour des comptes européenne tire la sonnette d’alarme 

B -  Groenland : Un projet de loi pour limiter l’accès des étrangers à la propriété 

C - Budget : le Royaume-Uni face à un mur fiscal

D - L'Europe vue en baisse en amont d'une semaine chargée

 


 

A - La Cour des comptes européenne tire la sonnette d’alarme  

Un rapport accablant sur le budget de l’UE

Dans un contexte de tensions budgétaires croissantes au sein de l’Union européenne, la Cour des comptes européenne (CAE) a publié son rapport annuel pour l’exercice 2024, un document exhaustif de 638 pages.

Ce rapport, disponible en français sur le site officiel de la CAE, dresse un bilan critique du budget de l’UE, soulignant des erreurs persistantes dans les dépenses et une dette en forte augmentation.

La députée européenne Virginie Joron, du groupe des Patriotes au Parlement européen, a réagi vivement à ce document dans une vidéo postée sur X le 15 octobre 2025, en le qualifiant de « 6e carton rouge » pour l’UE et en pointant du doigt des fraudes liées aux vaccins COVID. Cet article s’appuie sur ces deux sources pour analyser les enjeux soulevés.


Les principaux constats du rapport annuel 2024 de la CAE

Le rapport de la CAE, qui examine les comptes consolidés de l’UE pour 2024, confirme la fiabilité des comptes pour la 18e année consécutive. Les recettes, évaluées à 250,6 milliards d’euros, sont jugées légales et régulières, sans erreurs significatives (même si l’on pourrait remettre en question la sincérité de cette institution forcément pro-UE). Cependant, l’opinion globale sur les dépenses budgétaires est défavorable, avec un taux d’erreur estimé à 3,6 % (intervalle de confiance à 95 % : 2,6-4,6 %). Ce seuil dépasse le niveau de signification de 2 %, indiquant des problèmes généralisés d’éligibilité, de marchés publics et de justificatifs manquants.

Voici un tableau récapitulant les taux d’erreur par rubrique budgétaire principale, tel que détaillé dans le rapport :

 


 

Ces erreurs touchent principalement les dépenses associées à la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR), pour lesquelles la Cour émet une opinion avec réserves en raison de lacunes dans les évaluations préalables (effectuées avant le déblocage des fonds) et dans les mécanismes de contrôle exercés par les États membres.

Le rapport note également une exécution budgétaire élevée (98,9 % des engagements et 97,6 % des paiements), mais alerte sur les risques de dégagements automatiques (8,8 milliards d’euros prévus d’ici 2027) et l’impact de l‘inflation sur le pouvoir d’achat des fonds (-13,9 % projeté d’ici 2027).

Sur le plan financier, le passif total de l’UE s’élève à 827,3 milliards d’euros au 31 décembre 2024, dont 601,9 milliards d’euros de passifs financiers (emprunts en hausse à 601,3 milliards d’euros).

Le rapport projette un encours dépassant les 900 milliards d’euros d’ici 2027, en lien avec NextGenerationEU et le soutien à l’Ukraine (plus de 130 milliards d’euros engagés). Les coûts d’intérêts pour NextGenerationEU sont estimés entre 29 et 30,4 milliards d’euros, doublant les prévisions initiales, avec un remboursement reporté aux futurs cadres financiers pluriannuels (CFP).

Concernant les fraudes, le rapport relève des irrégularités dans les achats de vaccins COVID en Italie, au Portugal et en Espagne : en Italie, des faiblesses dans la traçabilité et des paiements incorrects (coûts déjà couverts par l’UE déclarés à nouveau) ; au Portugal, des dépenses inéligibles pour des vaccins revendus à l’UE ou à des tiers sous le programme REACT-EU ; en Espagne, un manque de traçabilité post-livraison. Au niveau de la Commission, des problèmes de transparence dans les négociations de marchés vaccins sont soulignés, avec un manque de documentation sur les prix et clauses (cité à la page 42).

Globalement, 311 affaires de fraude présumée liées à NextGenerationEU ont été signalées fin 2024, pour un préjudice estimé à 2,8 milliards d’euros.

Les recommandations de la CAE portent sur l’amélioration de la traçabilité des données, la fixation de valeurs intermédiaires pour les indicateurs de performance, et l’élaboration d’un calendrier de remboursement pour NextGenerationEU d’ici fin 2026. Un arrêt de la Cour de justice de l’UE du 14 mai 2025 est mentionné, reprochant à la Commission un manquement à la bonne administration dans les achats de vaccins.

La réaction virulente de Virginie Joron

La députée européenne Virginie Joron, connue pour ses positions critiques envers les institutions européennes, a réagi à ce rapport dans une vidéo diffusée sur X le 15 octobre 2025. Elle lie le rapport à des déclarations de Thierry Breton sur LCI concernant des dépenses excessives liées au remaniement Macron (15-20 milliards d’euros). Virginie Joron qualifie le document de « 6e carton rouge » pour la CAE, en insistant sur la dette de l’UE à 600 milliards d’euros, potentiellement 900 milliards d’ici 2027.

Dans cette intervention, elle dénonce des fraudes liées aux vaccins COVID en Italie, au Portugal et en Espagne : « doses revendues, doubles factures… Financées par VOS impôts.  » Elle cite explicitement la page 42 pour le manque de documentation sur les contrats (prix et doses) et la page 251 pour les fraudes spécifiques : en Italie, des bénéficiaires ont déclaré des coûts déjà payés par l’UE ; au Portugal, des doses vendues à l’UE ou à des tiers ont été déclarées pour un financement intégral ; en Espagne, des problèmes similaires de traçabilité. Elle utilise le hashtag #Pfizergate pour évoquer un scandale plus large autour des contrats vaccins, et compare la dette à « un Bruno Le Maire » pour souligner son ampleur. 

Virginie Joron, membre des commissions Marché intérieur, Contrôle budgétaire et Pétitions, n’est pas intervenue en plénière lors de la présentation du rapport au Parlement européen le 22 octobre 2025. Elle a toutefois commenté le document en le reliant à des enjeux nationaux français tels que les impôts et la souveraineté.

Analyse : Entre faits et controverses

Ce rapport de la CAE met en lumière les défis structurels de l’UE : une dette croissante alimentée par la crise COVID et la guerre en Ukraine, et des contrôles insuffisants qui exposent les contribuables à des risques.

Les projections à plus de 900 milliards d’euros d’ici 2027 soulignent l’urgence d’une réforme budgétaire, comme recommandé par la CAE. Les irrégularités sur les vaccins, bien que non qualifiées de fraudes massives dans le rapport (SIC), font écho aux préoccupations de transparence soulevées par le Tribunal de l’UE en mai 2025.

La vidéo de Virginie Joron  https://x.com/v_joron/status/1978399487308824764 met en avant ces constats pour critiquer directement les institutions européennes, reliant les chiffres à des enjeux concrets pour les citoyens. Elle met en avant ces constats accablants, les connectant à des enjeux concrets pour les citoyens. En les associant à des scandales comme #Pfizergate, elle partage son analyse avec le public, appelant implicitement à une plus grande transparence.

https://multipol360.com/la-cour-des-comptes-europeenne-tire-la-sonnette-dalarme/ 


 

B -  Groenland : Un projet de loi pour limiter l’accès des étrangers à la propriété  

Entre souveraineté et développement

Le Groenland, territoire autonome danois riche en ressources naturelles et en paysages immaculés, est en train d’opérer un virage stratégique en matière de politique territoriale.

Un projet de loi, actuellement en discussion au Parlement groenlandais (Inatsisartut), vise à restreindre le droit des étrangers non-résidents à acquérir des biens immobiliers sur son territoire.

Une décision qui reflète la recherche d’un équilibre délicat entre ouverture au monde et préservation des intérêts nationaux.

Une volonté de contrôle face aux convoitises internationales

La mesure, portée par le gouvernement local, n’interdit pas purement et simplement l’acquisition par des étrangers. Selon les termes du projet, les ressortissants de pays non nordiques – c’est-à-dire en dehors du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède – devront obtenir une autorisation préalable des autorités groenlandaises pour acheter un bien immobilier.

L’objectif affiché est double. Il s’agit officiellement de protéger le marché local du logement, alors que la pression sur les prix dans certaines zones, notamment la capitale Nuuk, reste une préoccupation. Mais au-delà de cet aspect social, la loi est perçue comme un outil géopolitique. Le Groenland, qui gère déjà la majorité de ses affaires internes, renforce ainsi son contrôle sur son territoire face aux investissements étrangers, parfois perçus comme une forme de prédation économique ou d’influence stratégique.

« C’est une question de souveraineté » , a déclaré un député de la majorité sous couvert d’anonymat. « Nous devons avoir la mainmise sur notre sol, surtout à une époque où les convoitises sur l’Arctique et ses ressources ne cessent de croître. »

Un contexte géostratégique sensible

Cette initiative ne peut être dissociée du contexte géopolitique de la région arctique.

Avec le réchauffement climatique qui ouvre de nouvelles voies maritimes et rend l’exploitation des ressources minières plus accessible, le Groenland est devenu un point de mire sur l’échiquier international.

Ses sous-sols regorgeraient de terres rares, de minerais précieux et de hydrocarbures, attisant l’intérêt de grandes puissances comme les États-Unis, la Russie et surtout la Chine. Pékin, dans le cadre de son initiative « Route de la Soie Polaire », a multiplié les tentatives d’investissement dans les infrastructures et le secteur minier groenlandais ces dernières années.

La perspective, même lointaine, de voir des intérêts étrangers, et notamment chinois, acquérir des terres à des fins stratégiques ou pour y établir une présence durable, a certainement accéléré la prise de conscience à Nuuk et à Copenhague. Bien que la défense et la politique étrangère restent du ressort du Danemark, le gouvernement groenlandais utilise ses leviers autonomes pour affirmer ses prérogatives.


Un équilibre à trouver pour l’avenir économique

La décision groenlandaise n’est pas sans susciter des débats. Si la protection du patrimoine foncier fait consensus, certains s’interrogent sur l’impact potentiel sur les investissements nécessaires au développement économique de l’île.

Le tourisme, un secteur en croissance, pourrait être concerné. Les professionnels redoutent que des restrictions trop sévères ne compliquent le développement d’infrastructures hôtelières ou l’acquisition de résidences secondaires par des touristes à fort pouvoir d’achat, qui constituent une manne financière.

Le gouvernement se veut rassurant, affirmant que les projets d’investissement sérieux et bénéfiques pour l’économie locale continueront à recevoir des autorisations. La loi n’est pas conçue comme un mur, mais comme un filtre.

Une étape de plus vers une souveraineté renforcée

Au-delà de l’aspect purement immobilier, cette législation s’inscrit dans la longue marche du Groenland vers une plus grande autonomie, voire à terme une indépendance totale. En reprenant le contrôle de son sol, le territoire affirme sa capacité à définir seul les règles qui régissent son développement.

C’est un signal fort envoyé à la fois à la communauté internationale et à Copenhague : le Groenland entend être le maître de son destin, capable de se protéger sans pour autant se couper du monde. Le vote final de cette loi, attendu dans les prochains mois, sera un jalon important dans la construction politique de cette nation arctique en quête de son plein accomplissement.

https://multipol360.com/groenland-un-projet-de-loi-pour-limiter-lacces-des-etrangers-a-la-propriete/ 

 

 

C - Budget : le Royaume-Uni face à un mur fiscal

Pas moins de 100 propositions, la plupart alourdissant la fiscalité, ont fuité avant le projet de budget qui sera présenté le 26 novembre. Sur les marchés, le prix de la dette britannique est à la hausse.

Une équation politique différente de la France, mais un casse-tête fiscal qui s'en rapproche. A Londres, le gouvernement travailliste a beau être largement majoritaire à Westminster, il se trouve face à un surcroît de déficit à combler pour les prochaines années, principalement en raison d'un facteur technique. Suite à une erreur, le Bureau de responsabilité budgétaire (OBR) doit en effet réévaluer à la baisse sa prévision de productivité de l'économie britannique.

D'ici au 26 novembre, date de présentation du projet de budget, il faut donc chercher 20 à 30 milliards de livres supplémentaires pour respecter les engagements pris sur plusieurs années par l'équipe Starmer. Même si l'OBR peut se tromper à nouveau…

Flou stratégique

Autre point qui rappelle la France : derrière la discipline affichée par le gouvernement britannique se profile un flou stratégique similaire à celui de la France sur le retour à la croissance durable et à des comptes vraiment équilibrés ; flou que reflète la nervosité particulière des investisseurs sur la dette d'Etat britannique (le Gilt).

Comme l'explique François-Joseph Schichan, du bureau de conseil Flint Global, « ce sont deux pays qui angoissent également les marchés financiers, à la différence près que le Royaume-Uni a déjà connu son moment de réveil : une tempête à la suite du mini-budget de Liz Truss ».

L'autre ressemblance est que la majorité travailliste est devenue si fragile que le Premier ministre Keir Starmer est parfois jugé en sursis. « Je ne donne pas cher de ses chances de rester en place après les élections locales de mai prochain, qui seront un désastre, » poursuit François-Joseph Schichan.

Un point de vue de plus en plus partagé : l'aile gauche du parti est persuadée que c'est à son tour de conduire, depuis le 10 Downing Street, la majorité Labour aux Communes.

Nouvelles tensions sur le Gilt

Depuis ses revers sur les allocations chauffage aux retraités et une tentative infructueuse de baisser les aides à l'invalidité alors qu'un quart de la population active en touche, le gouvernement reste très discret côté réduction des dépenses - ce qui l'empêche d'ailleurs de tirer du crédit politique de ce côté-là. C'est donc à un véritable concours de hausses d'impôt qu'assistent le public et les entreprises britanniques depuis quelques semaines, au prix d'une incertitude pesant sur l'économie.

Quel est le but recherché en matière de politique fiscale ? Je n'en ai aucune idée.

Un expert interrogé par le « Times »

L'option la plus souvent évoquée était celle d'une hausse du taux de base d'impôt sur le revenu pour lever 6 milliards de livres. Ce serait la première fois depuis 50 ans et une rupture avec les promesses de campagne Labour. Mais la chancelière de l'Echiquier, Rachel Reeves, y aurait renoncé, selon la presse britannique, en raison d'un nouveau calcul communiqué in extremis au Trésor par l'OBR. Cela n'a pas empêché l'information de provoquer de nouvelles tensions sur le Gilt, passé à 4,58 % (14 points de base en plus) sur le 10 ans.

Une autre option, qui serait désormais privilégiée, est de geler les seuils déterminant les tranches d'impôts en fonction des revenus pour une année supplémentaire jusqu'à avril 2030, ce qui permettrait de discrètement lever 10 milliards. Ce serait un moyen de ne pas revenir sur les promesses de campagne.

Le secteur libéral dans le viseur du gouvernement

Le gouvernement vise ensuite des mesures plus ciblées. S'il exclut a priori un impôt sur la fortune, il réfléchit notamment à taxer davantage l'immobilier haut de gamme, par exemple en changeant le calcul des impôts locaux (council tax).

La chancelière avait également dans son viseur environ 190.000 professionnels du secteur libéral (avocats, comptables…) payés en tant qu'associés et donc moins taxés. Alors que cela risque de rendre le pays moins attractif et que ces professionnels sont bien placés pour optimiser leurs impôts, cette option, qui aurait pu rapporter 2 milliards, aurait été abandonnée, selon le « Financial Times » en fin de semaine.

Si une baisse de la TVA sur la facture énergétique et le déplafonnement d'allocations familiales après deux enfants dans un foyer sont à l'étude, Londres réfléchit par ailleurs à taxer les jeux d'argent pour un rendement estimé à 3 milliards. Mais les courses de chevaux auraient été exemptées.

Taxe sur les véhicules électriques

Londres pourrait par ailleurs taxer davantage les « surprofits » de son secteur bancaire après trois années de taux d'intérêt élevés. Mais ce serait au prix de la compétitivité de la City pour un rendement de 1 à 2 milliards incertain.

La liste ne s'arrête pas là. Paul Johnson, qui vient de quitter son poste de patron du groupe de réflexion Institute for fiscal studies (IFS), relève qu'il y aurait 100 propositions étudiées par Rachel Reeves, principalement des hausses d'impôts.

Ainsi un resserrement des dégrèvements d'impôt sur les sommes que les salariés demandent à leur employeur de mettre de côté pour eux (pour la retraite, un vélo électrique…) est à l'étude. De même qu'une taxe sur les dividendes ou sur les voitures électriques. Ces dernières donneraient lieu à une surtaxe de 250 livres en moyenne par an, contre 600 livres de taxe sur les carburants pour les voitures à essence.

Le secteur automobile, à qui a été fixée une transition à marche forcée vers l'électrique, a très mal réagi. Londres prévoit aussi de mieux rémunérer - jusqu'à plusieurs millions de livres - les lanceurs d'alerte qui dénoncent les stratégies d'évitement fiscal des entreprises, une incitation à l'américaine…

Pression immense sur Rachel Reeves

Le problème de cet inventaire à la Prévert pour trouver 20 ou 30 milliards rapidement est que les économistes n'en voient pour l'instant pas la cohérence. « Quel est le but recherché en matière de politique fiscale ? Je n'en ai aucune idée », dit Paul Johnson au « Times ».

Or, rappelle ce spécialiste, le code fiscal a besoin d'être réformé en profondeur, qu'il s'agisse de l'impôt sur la propriété immobilière, de la TVA, des tranches les plus élevées de l'impôt sur le revenu, de la fiscalité décourageante sur l'investissement, etc. La pression sur Rachel Reeves le 26 novembre est immense.

Nicolas Madelaine (Correspondant à Londres) Nicolas Madelaine

https://www.lesechos.fr/monde/europe/budget-le-royaume-uni-face-a-un-mur-fiscal-2198912

 


D - L'Europe vue en baisse en amont d'une semaine chargée

Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse lundi à l'ouverture, pour commencer une semaine qui sera marquée par la publication des données économiques américaines en retard et des résultats financiers, l'attention se concentrant sur les perspectives en matière de taux d'intérêt et sur l'issue du rallye effréné des valeurs liées à l'intelligence artificielle (IA).

D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien pourrait perdre 0,06% à l'ouverture.

Les contrats à terme signalent une baisse de 0,09% pour le Dax à Francfort, de 0,11% pour le FTSE à Londres et de 0,12% pour l'EuroStoxx 50.

La publication de données américaines majeure cette semaine sera le rapport sur l'emploi de septembre, retardé, qui sera dévoilé jeudi.

Ces chiffres pourraient être trop anciens pour être vraiment utiles car des enquêtes privées ont déjà signalé un ralentissement du marché du travail. Mais avec 19 interventions prévues cette semaine de la part de responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed), leur interprétation des données sera également scrutée de près.

Vendredi, le président de la Réserve fédérale de Kansas City, Jeffrey Schmid, et la présidente de la Réserve fédérale de Dallas, Lorie Logan, se sont montrés "hawkish" et ont émis des doutes quant à la nécessité de réduire les taux le mois prochain.

"On s'attend à ce que la faiblesse des données sur l'emploi et la hausse de l'inflation entraînent un équilibre des risques. Aucun de ces deux facteurs n'est bon pour le risque car la 'stagflation' fait son retour dans le vocabulaire", a affirmé Bob Savage, responsable de la stratégie macroéconomique des marchés chez BNY.

Un autre événement important pour les marchés cette semaine sera la publication des résultats de Nvidia, qui s'annonce comme un test pour la tendance haussière de l'IA.

LES VALEURS A SUIVRE : [L8N3WQ1RX]

A WALL STREET

Le S&P 500 et le Nasdaq ont rebondi vendredi à New York grâce à des achats à bon compte lors d'une séance volatile marquée par les doutes entourant l'intelligence artificielle et le scepticisme affiché par des responsables de la Réserve fédérale (Fed) sur la nécessité d'une baisse des taux le mois prochain.

Après avoir perdu plus de 1% en matinée, le S&P 500 a clôturé en lègère baisse de 0,05%, à 6.734,11 points, et le Nasdaq Composite en hausse de 0,13% à 22.900,59 points.

Le Nasdaq perd toutefois 0,45% sur la semaine.

Le Dow Jones a clôturé en nette baisse, plombé notamment par UnitedHealth (-3,2%) et Visa (-1,8%). L'indice des grandes valeurs industrielles a terminé sur un recul de 0,65% à 47.147,48 points.

EN ASIE

La Bourse de Tokyo a perdu 0,1% dans un marché agité, les actions liées au tourisme ayant dégringolé dans un contexte de tensions diplomatiques avec la Chine au sujet de Taïwan.

L'économie japonaise s'est par ailleurs contractée sur la période juillet-septembre, pour la première fois en six trimestres, alors que les exportations ont été plombées par les nouveaux droits de douane imposés par les Etats-Unis, selon les données publiées lundi par le gouvernement.

En Chine et à Hong Kong, les investisseurs se montrent aussi prudents face à l'intensification des tensions entre Pékin et Tokyo au cours du week-end et préférent sécuriser leurs bénéfices après la récente reprise.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai recule de 0,58% et le CSI 300 des grandes capitalisations abandonne 0,84%.

La Bourse de Hong Kong abandonne 1,03%.

CHANGES/TAUX

Le dollar est en hausse, les investisseurs se préparant à la publication d'une série de données économiques américaines après la fin du "shutdown", dans l'espoir que celles-ci clarifient les perspectives de taux de la Fed en décembre.

Le billet vert gagne 0,13% face à un panier de devises de référence.

L'euro perd 0,17% à 1,1600 dollar.

Sur le marché obligataire, les rendements américains sont quasiment inchangés.

Le taux des Treasuries à dix ans abandonne 0,2 point de base à 4,1463%. Le deux ans recule de 0,8 point de base à 3,6059%.

PÉTROLE

Les prix du pétrole reculent, effaçant les gains enregistrés la semaine dernière, alors que les chargements ont repris au principal centre d'exportation russe de Novorossiisk après deux jours d'interruption dans ce port de la mer Noire qui avait été touché par une attaque ukrainienne.

Le Brent abandonne 0,9% à 63,81 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) recule de 1% à 59,49 dollars.

AUCUN INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L'AGENDA DU 17 NOVEMBRE

Mara Vilcu  

https://www.boursorama.com/bourse/actualites/l-europe-vue-en-baisse-en-amont-d-une-semaine-chargee-c105197e837551cb40716955fba76bfe 

 

 

 

 

novembre 14, 2025

Trumps News USA - Fin du shutdown - ACCORD-CADRE ÉTATS-UNIS-ARGENTINE - Orban et paix !

Milei - Trump News !
 
DÉCLARATION CONJOINTE SUR L'ACCORD-CADRE ÉTATS-UNIS-ARGENTINE
RELATIFS AU COMMERCE ET AUX INVESTISSEMENTS RÉCIPROQUES
 

Le président Donald J. Trump et le président Javier Milei réaffirment l'alliance stratégique entre les États-Unis d'Amérique et la République argentine, fondée sur des valeurs démocratiques partagées et une vision commune de la libre entreprise, de l'initiative privée et de l'ouverture des marchés.
 
Dans la perspective d'un partenariat économique plus solide et plus équilibré, les États-Unis et l'Argentine ont convenu d'un Accord-cadre visant à approfondir leur coopération bilatérale en matière de commerce et d'investissement. Cet Accord-cadre relatif au commerce et aux investissements réciproques (l'Accord) vise à stimuler la croissance à long terme, à élargir les opportunités et à créer un environnement transparent et fondé sur des règles pour le commerce et l'innovation.
 
Cet accord reflète l'ambition et les valeurs communes des deux pays et s'appuie sur les mesures déjà prises par l'Argentine pour moderniser son régime commercial et d'investissement et favoriser la réciprocité.
Les principaux éléments de l'accord seront les suivants :
 
Droits de douane : Les pays ouvriront leurs marchés respectifs sur des produits clés. L’Argentine accordera un accès préférentiel à son marché pour les exportations américaines, notamment certains médicaments, produits chimiques, machines, produits de technologies de l’information, dispositifs médicaux, véhicules automobiles et une large gamme de produits agricoles. Reconnaissant le programme de réformes ambitieux de l’Argentine et ses engagements commerciaux, et conformément au respect par l’Argentine des exigences pertinentes en matière de sécurité des chaînes d’approvisionnement et de sécurité économique, les États-Unis supprimeront les droits de douane réciproques sur certaines ressources naturelles non disponibles et certains articles non brevetés destinés à des applications pharmaceutiques. De plus, les États-Unis pourront prendre en considération l’incidence de l’Accord sur la sécurité nationale, notamment en l’intégrant à leurs décisions commerciales prises en vertu de l’article 232 de la loi de 1962 sur l’expansion du commerce, telle que modifiée (19 U.S.C. 1862). Par ailleurs, les pays se sont engagés à améliorer les conditions d’accès réciproque et bilatérale au marché du bœuf.
 
Suppression des barrières non tarifaires : L’Argentine a levé de nombreuses barrières non tarifaires qui restreignaient l’accès à son marché, notamment les licences d’importation, afin de garantir des conditions de concurrence plus équitables pour le commerce international. Dans le cadre de cet accord, elle s’est engagée à ne plus exiger de formalités consulaires pour les exportations américaines vers l’Argentine. L’Argentine supprimera également progressivement la taxe statistique sur les produits américains.
 
Normes et évaluation de la conformité : L’Argentine s’aligne sur les normes internationales dans les différents secteurs afin de faciliter le commerce. L’Argentine autorisera l’entrée sur son territoire des produits américains conformes aux normes américaines ou internationales applicables, aux réglementations techniques américaines ou aux procédures d’évaluation de la conformité américaines ou internationales, sans exigence d’évaluation de la conformité supplémentaire. Elle continuera par ailleurs à supprimer les barrières non tarifaires qui entravent le commerce dans les secteurs prioritaires. L’Argentine acceptera l’importation de véhicules fabriqués aux États-Unis conformément aux normes fédérales américaines de sécurité des véhicules automobiles et aux normes d’émissions, ainsi que les certificats de la Food and Drug Administration (FDA) américaine et les autorisations de mise sur le marché préalables pour les dispositifs médicaux et les produits pharmaceutiques.
 
Propriété intellectuelle : L’Argentine a pris des mesures contre un important marché régional de contrefaçon et continuera de renforcer la lutte contre la contrefaçon et le piratage, y compris en ligne. Elle s’est également engagée à remédier aux difficultés structurelles mentionnées dans le rapport spécial 301 de 2025 du Bureau du représentant américain au commerce, notamment les critères de brevetabilité, l’arriéré de demandes de brevets et les indications géographiques, et à harmoniser son régime de propriété intellectuelle avec les normes internationales.
 
Accès au marché agricole : L’Argentine a ouvert son marché au bétail américain, s’est engagée à autoriser l’accès au marché pour la volaille américaine d’ici un an et a accepté de ne pas restreindre l’accès au marché pour les produits utilisant certaines appellations pour le fromage et la viande. L’Argentine simplifiera les procédures d’enregistrement des produits pour le bœuf, les produits dérivés du bœuf, les abats de bœuf et les produits porcins américains et n’exigera pas d’enregistrement des installations pour les importations de produits laitiers américains. Les États-Unis et l’Argentine entendent collaborer pour lever les obstacles non tarifaires au commerce des produits alimentaires et agricoles.
 
Travail : L’Argentine a réaffirmé son engagement à protéger les droits des travailleurs internationalement reconnus. Elle adoptera et appliquera une interdiction d’importer des biens produits par le travail forcé ou obligatoire et renforcera l’application de sa législation du travail.
 
Environnement : L’Argentine s’est engagée à prendre des mesures pour lutter plus efficacement contre l’exploitation forestière illégale, à promouvoir une économie plus efficiente dans l’utilisation des ressources, notamment dans le secteur des minéraux critiques, et à respecter pleinement les obligations de l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les subventions à la pêche.
 
Alignement en matière de sécurité économique : L’Argentine renforcera sa coopération avec les États-Unis pour lutter contre les politiques et pratiques anticoncurrentielles d’autres pays. Les deux pays se sont également engagés à identifier des outils permettant d’harmoniser leurs approches en matière de contrôle des exportations, de sécurité des investissements, de fraude douanière et d’autres sujets importants.
 
Considérations et opportunités commerciales : L’Argentine et les États-Unis coopéreront pour faciliter les investissements et le commerce des minéraux critiques. Les deux pays ont également convenu d’œuvrer à la stabilisation du commerce mondial du soja.
 
Lutte contre les entreprises publiques et les subventions : L’Argentine s’est engagée à lutter contre les distorsions potentielles causées par les entreprises publiques et à s’attaquer aux subventions industrielles susceptibles d’affecter les relations commerciales bilatérales.
 
Commerce numérique : L’Argentine s’est engagée à faciliter le commerce numérique avec les États-Unis en reconnaissant les États-Unis comme une juridiction adéquate, en vertu du droit argentin, pour le transfert transfrontalier de données, y compris de données personnelles, et en s’abstenant de toute discrimination à l’encontre des services ou produits numériques américains. L’Argentine entend également reconnaître la validité, en vertu de son droit, des signatures électroniques valides en vertu du droit américain.
 
 
Les États-Unis et l’Argentine s’efforceront de finaliser rapidement le texte de l’Accord en vue de sa signature et d’accomplir leurs formalités nationales respectives avant son entrée en vigueur.
 
Les deux pays examineront la mise en œuvre de l’Accord et poursuivront une étroite coordination en matière de commerce et d’investissement par le biais de l’Accord-cadre sur le commerce et l’investissement et du Forum sur l’innovation et la créativité pour le développement économique.
 
 
 

Fin du shutdown gouvernemental américain : un soulagement temporaire après 42 jours de paralysie

Le 14 novembre 2025 – Après plus de six semaines de blocage budgétaire, le shutdown gouvernemental le plus long de l’histoire des États-Unis a pris fin.

Le président Donald Trump a signé, dans la nuit du 12 au 13 novembre, un projet de loi bipartisan approuvé par le Congrès, rouvrant les agences fédérales et évitant une crise prolongée.

Ce dénouement, salué comme une victoire fragile du compromis politique, intervient alors que des perturbations persistent dans plusieurs secteurs, et que la Cour suprême a prolongé un sursis sur les paiements complets des aides alimentaires SNAP pour novembre.

Un vote bipartisan au Sénat et à la Chambre

Le Sénat américain a ouvert la voie à cette résolution en approuvant, le 11 novembre, un texte par 60 voix contre 40, avec le soutien de sept démocrates et un indépendant. Ce projet de loi, d’une longueur de 328 pages, étend le financement de la plupart des agences fédérales jusqu’au 30 janvier 2026, tout en intégrant trois mesures spécifiques pour d’autres secteurs du gouvernement. Parmi les dispositions clés : des paiements rétroactifs pour les employés fédéraux mis au chômage technique, et des fonds alloués à des domaines prioritaires comme les services aux vétérans et l’agriculture.

La Chambre des représentants a emboîté le pas le 12 novembre, adoptant le texte à son tour avant de l’envoyer au bureau ovale pour signature présidentielle. Ce shutdown, qui a duré plus de 42 jours, dépasse le record précédent de 35 jours en 2018-2019, sous la première présidence Trump. Il a paralysé environ 25 % des opérations fédérales, affectant des millions d’Américains et coûtant des milliards à l’économie nationale.

Des perturbations persistantes malgré la réouverture

Bien que les agences fédérales rouvrent progressivement, les effets du shutdown ne s’effacent pas du jour au lendemain. Dans le secteur des transports aériens, des annulations de vols massives ont été signalées, dues à un manque criant de contrôleurs aériens et d’agents de sécurité, forcés de travailler sans salaire pendant des semaines. La FAA (Federal Aviation Administration) a rapporté des retards dans plus de 1.000 vols quotidiens, et des experts estiment que le retour à la normale pourrait prendre plusieurs jours, voire semaines.

Le texte législatif prévoit également une inversion des réductions de personnel tentées par certaines agences pendant la crise, garantissant une stabilité temporaire. Cependant, cette mesure n’est qu’un pansement : le financement n’est assuré que jusqu’au 30 janvier 2026, laissant planer la menace d’un nouveau shutdown si le Congrès ne parvient pas à un accord budgétaire à long terme.

La Cour Suprême et les aides alimentaires SNAP : un sursis prolongé

Parallèlement à ces développements législatifs, la Cour suprême des États-Unis a prolongé, le 12 novembre, un sursis bloquant les paiements complets des aides alimentaires SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) pour le mois de novembre. Ce programme, qui aide plus de 40 millions d’Américains vulnérables, a été au cœur de controverses budgétaires exacerbées par le shutdown. L’administration Trump avait cherché à limiter les paiements pour des raisons fiscales, mais une décision de justice inférieure avait ordonné des versements intégraux.

La haute cour a étendu cette suspension jusqu’au 14 novembre à 23h59 (heure de l’Est), permettant au gouvernement de retenir environ 4 milliards de dollars en paiements supplémentaires. Cette mesure, initialement temporaire, intervient alors que le nouveau financement congressionnel inclut des provisions pour SNAP, garantissant son financement jusqu’en janvier 2026. Des associations d’aide alimentaire ont critiqué cette décision, arguant qu’elle aggrave la précarité alimentaire au milieu d’une inflation persistante.

Un compromis fragile dans un climat politique tendus

Ce dénouement bipartisan marque une rare coopération entre démocrates et républicains, mais il souligne les divisions profondes au Congrès. Le shutdown a été déclenché par des désaccords sur les priorités budgétaires, incluant des coupes dans les programmes sociaux et des augmentations pour la défense.

Avec les élections de mi-mandat à l’horizon, ce répit pourrait être de courte durée.

En attendant, des millions d’employés fédéraux recevront leurs arriérés de salaire, et les services publics reprennent. Comme l’a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche : « C’est une victoire pour les Américains qui dépendent de ces services essentiels. » Pourtant, les perturbations résiduelles rappellent que la stabilité budgétaire reste un défi majeur pour l’administration Trump.

https://multipol360.com/fin-du-shutdown-gouvernemental-americain-un-soulagement-temporaire-apres-42-jours-de-paralysie/ 


Sommet Trump Orban : un plan pour la paix dans une Europe divisée 

Le 7 novembre 2025, le président américain Donald Trump a reçu le Premier ministre hongrois Viktor Orbán à la Maison Blanche, dans une rencontre qui souligne les évolutions des relations transatlantiques.

Loin d’un simple échange protocolaire, les discussions ont porté sur la sécurité énergétique, la coopération économique et une voie potentielle pour résoudre le conflit en Ukraine.

Alors que l’Europe fait face à des crises énergétiques, des risques de récession et des clivages idéologiques sur le soutien à Kiev, ce sommet met en lumière le rôle de la Hongrie comme pont entre l’Est et l’Ouest, tandis que Trump réaffirme sa doctrine « America First » . Cette entrevue, marquée par des éloges mutuels et des concessions concrètes, pourrait annoncer une nouvelle ère diplomatique sur un continent de plus en plus polarisé entre partisans d’une ligne dure et défenseurs de la paix.

Un dialogue stratégique à Washington

Cette réunion intervient à un moment critique pour l’Europe centrale et orientale, une région historiquement coincée entre les grandes puissances et aujourd’hui éprouvée par les retombées de l’invasion russe de l’Ukraine. Orbán, critique virulent de l’approche punitive de l’Union européenne basée sur les sanctions, est arrivé avec un agenda clair : obtenir des exemptions aux restrictions américaines sur les importations d’énergie russe pour protéger l’économie hongroise. Budapest dépend fortement du gaz russe (74 % de ses importations) et du pétrole (86 %), selon les données du FMI pour 2024, et une coupure brutale pourrait entraîner une perte de jusqu’à 4 % du PIB. Donald Trump, en bon négociateur, a accordé à la Hongrie une exemption d’un an sur les sanctions visant des entités comme Lukoil et Rosneft, une décision confirmée par des responsables américains et destinée à éviter un effondrement économique chez un allié clé de l’OTAN.


Le courant est passé entre les deux leaders.

Trump a qualifié Orbán de « grand dirigeant », louant les politiques de souveraineté de la Hongrie dans une région où de nombreux pays cèdent aux directives de Bruxelles.

En retour, Orbán a présenté les États-Unis et la Hongrie comme les seules voix « pro-paix » en Occident, affirmant que les autres gouvernements européens se trompent en croyant à une victoire ukrainienne : « Les États-Unis et la Hongrie sont les seuls pays occidentaux qui veulent vraiment la paix en Ukraine. Les autres gouvernements européens croient que l’Ukraine peut gagner ; c’est une totale incompréhension de la situation. »

Un plan de paix pour l’Ukraine au cœur des échanges

Les discussions ont largement porté sur la guerre en Ukraine, qui entre dans sa quatrième année avec des pertes massives. Trump et Orbán ont plaidé pour le dialogue plutôt que l’escalade, rejetant l’idée d’une victoire militaire ukrainienne. Ils ont évoqué des négociations potentielles, avec une possible médiation hongroise – Donald Trump suggérant même un sommet avec Vladimir Poutine à Budapest : « Si une rencontre avec Vladimir Poutine a lieu, je préférerais qu’elle se tienne à Budapest. » Orbán a ajouté : « Bien, les miracles existent » en réponse à une question de Trump sur les chances de victoire de l’Ukraine. Ils se sont opposés à de nouvelles livraisons d’armes ou à des fonds européens pour Kiev, Orbán considérant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE comme un risque de guerre régionale.

Des recherches complémentaires sur les réseaux sociaux montrent un écho à ces idées : plusieurs publications évoquent une « Initiative de Budapest pour la paix en Ukraine », un plan hongrois indépendant proposant un cessez-le-feu, des corridors humanitaires et des référendums dans les zones contestées, avec une médiation neutre impliquant la Turquie ou l’Inde. Donald Trump a lui-même annoncé en octobre son intention de rencontrer Vladimir Poutine pour négocier la fin de la guerre, renforçant l’idée d’un rôle pour Budapest.

Coopération économique et valeurs partagées

Au-delà de l’énergie et de l’Ukraine, les échanges ont couvert le commerce, les investissements en défense et un « âge d’or » des relations hungaro-américaines.

Donald Trump soutient la posture anti-mondialisation d’Orbán en vue des élections hongroises de 2026, partageant des valeurs sur la souveraineté des frontières et les principes traditionnels.

La Hongrie a également sécurisé 600 millions de dollars en contrats de GNL américain, tout en maintenant ses approvisionnements russes, illustrant une diversification équilibrée.

Les divisions européennes à l’épreuve

L’Europe apparaît divisée entre des élites occidentales « belliqueuses » à Bruxelles, Berlin et Paris, qui poussent à l’escalade militaire et aux sanctions, et des États d’Europe centrale et orientale comme la Hongrie, qui résistent aux pressions atlantistes. Orbán incarne ce pragmatisme régional, avec sa politique d’ouverture vers l’Est (Russie et Chine) qui gagne du terrain face aux vulnérabilités énergétiques et aux risques de récession. Les sanctions européennes, imposées depuis 2022, ont coûté cher sans affaiblir significativement Moscou, selon des analyses du FMI. L’article original, issu d’une source alternative comme New Eastern Outlook, met en avant la Hongrie comme une « voix de la raison », critiquant les médias occidentaux pour leur « fausse information » et les démocrates américains pour prolonger le chaos à des fins politiques.

Critiques et implications pour les relations UE-États-Unis

Des critiques visent les « va-t-en-guerre » de l’UE pour ignorer les réalités sur le terrain, imposer des sanctions coûteuses et favoriser la récession. Pour les relations UE-États-Unis, ce sommet implique un virage pragmatique sous Trump, qui exempte des alliés des sanctions pour préserver la stabilité, potentiellement affaiblissant l’unité européenne et contournant la ligne pro-guerre de Bruxelles. Cela pourrait renforcer les liens hungaro-américains mais accentuer les fractures transatlantiques, avec Orbán en médiateur favorisant une paix réaliste.


En somme, ce sommet Trump-Orbán illustre une diplomatie ancrée dans le réalisme, opposée à l’idéologie. Alors que l’Europe occidentale s’accroche à une victoire ukrainienne illusoire, l’Europe centrale pourrait émerger comme un pont vers la paix, évitant une escalade destructrice pour tous.

https://multipol360.com/sommet-trump-orban-un-plan-pour-la-paix-dans-une-europe-divisee/

 

 

 
 
 
 

novembre 04, 2025

Président Macron, vers une expression cadenassée comme tendre vers un chaos orchestré ?

France : vers un chaos orchestré ? Macron, la DOT et le spectre d’une dictature européenne 

En ce début de novembre 2025, la France semble plonger dans un abîme de désarroi politique et social. L’Assemblée nationale est paralysée, figée dans des débats stériles qui ne mènent nulle part, tandis que les Français s’appauvrissent jour après jour, écrasés par une inflation galopante, des taxes omniprésentes et une précarité qui ronge les classes moyennes. La presse, de plus en plus alignée sur les intérêts de Bruxelles et de l’OTAN – ce proxy des États-Unis –, martèle un narratif belliqueux, poussant à une guerre contre la Russie qui semble inévitable aux yeux des élites. Emmanuel Macron, avec sa cote de popularité au plus bas, refuse obstinément de démissionner, préférant aggraver le chaos qu’il a lui-même orchestré. La population est fracturée : d’un côté, les « bobos » et les boomers déconnectés collaborent avec le système ; de l’autre, une masse laborieuse joue l’autruche, une autre adhère par inertie à la doxa dominante, incapable d’analyser les faits ; enfin, les « Éveillés » tentent désespérément d’alerter sur la gravité de l’heure, évoquant un glissement vers une dictature, une guerre mondiale – potentiellement nucléaire – ou les deux à la fois.


Cet article se propose d’explorer ces dynamiques à travers des documents officiels et des analyses critiques, en mettant en lumière comment Emmanuel Macron organise la division pour mieux régner, prépare les corps d’État au chaos, et réactive des mécanismes comme la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT) pour museler l’intérieur pendant que l’OTAN s’attaque à l’extérieur.

Nous examinerons aussi les outils constitutionnels qui donnent une apparence de légitimité à ces manœuvres, tout en servant de base à une gouvernance européenne, prélude à un Nouvel Ordre Mondial (NOM) cher aux mondialistes. L’heure est grave : un plan semble lancé pour écraser la souveraineté française et imposer un contrôle totalitaire. Il est temps de réveiller les consciences avant qu’il ne soit trop tard.

Macron et la stratégie de division : diviser pour mieux régner

Emmanuel Macron n’a pas inventé la maxime machiavélienne « diviser pour mieux régner », mais il l’applique avec une maestria qui frise le cynisme. Depuis son accession au pouvoir en 2017, Macron a systématiquement fracturé la société française, opposant les uns aux autres pour consolider son emprise. Les Gilets Jaunes en 2018 en sont un exemple flagrant : face à une révolte populaire contre les taxes sur les carburants, Macron a qualifié les manifestants de « foule haineuse » tout en accusant les extrêmes de manipulation, divisant ainsi les classes populaires des « élites » urbaines.

Cette stratégie n’est pas fortuite ; elle s’inscrit dans une logique de pouvoir absolu, où le chaos social devient un outil de gouvernance.

Aujourd’hui, avec une Assemblée nationale embourbée dans des querelles partisanes, Emmanuel Macron exploite les divisions pour imposer ses réformes. La presse internationale s’alarme du « chaos politique » en France, qualifiant Macron de « plus isolé que jamais » et confronté à un dilemme insoluble : maintenir le cap au risque d’aggraver la crise. Les divisions sont multiples : entre gauche et droite, entre pro et anti-UE, entre urbains et ruraux. Macron rejette toute responsabilité dans ce chaos, affirmant que « après lui, ce sera le chaos » , une rhétorique qui masque son rôle central dans la déconstruction du bipartisme traditionnel. En dissolvant l’Assemblée en juin 2024, il a accentué les fractures, menant à une configuration a-majoritaire où personne ne peut gouverner sans compromis – sauf lui, qui tire les ficelles depuis l’Élysée.

Cette division n’est pas seulement politique ; elle est sociale et économique. Les Français se paupérisent : l’inflation alimentaire atteint des records, les factures énergétiques explosent, et les inégalités se creusent. Pendant ce temps, Macron pousse à une guerre contre la Russie, aligné sur les intérêts de l’OTAN et de Bruxelles.

La presse « collaborationniste » – un pléonasme de nos jours – amplifie ce narratif, présentant la Russie comme l’ennemi existentiel, alors que les véritables menaces sont internes : narcotrafic, insécurité, et effondrement économique.

Les « Éveillés » voient clair : cette bellicosité sert à détourner l’attention d’un échec domestique, tout en préparant le terrain à une répression accrue.

Préparations au chaos : les corps d’état en alerte

Macron ne se contente pas de diviser ; il prépare activement le chaos. Des documents et déclarations révèlent que l’Élysée a ordonné à tous les corps d’État – militaires, gendarmerie, police, hôpitaux, préfets – de se tenir prêts à des troubles majeurs. Le général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, a averti d’un « choc » imminent dans les trois à quatre ans, invoquant la menace russe. Mais c’est le général Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale, qui a été le plus explicite : lors d’auditions au Sénat, il a évoqué des « agitations » internes en cas d’engagement à l’Est, incluant sabotages et manifestations. Bonneau envisage « sérieusement » un conflit armé en France, préparant la gendarmerie à réprimer l’opposition à une guerre contre la Russie.

Ces préparations ne sont pas anodines. La gendarmerie muscle son arsenal : 800 millions d’euros pour des fusils d’assaut, véhicules blindés Centaure, et systèmes de vision nocturne, déployés pour la première fois lors de grèves nationales en septembre 2025. Les hôpitaux, préfets et police sont aussi mobilisés : des rapports parlementaires parlent de résilience nationale face à des crises cumulées, incluant cyberattaques et émeutes. L’État anticipe un « front intérieur » miroir de la guerre extérieure, où la population, divisée, pourrait se rebeller contre un engagement otanien.

 


 

Cette anticipation de la peur vise à justifier un renforcement sécuritaire face à sa propre population. Comme l’indique un article de France Soir, « avant la guerre, la peur » :

l’État muscle son appareil pour contenir des réactions hostiles, confondant contestation politique et menace nationale.

Macron, en refusant de démissionner malgré une popularité pitoyable, pousse vers ce chaos, aligné sur les intérêts mondiaux qui voient la France comme un pion dans une partie plus grande contre Russie, Venezuela, Chine, Inde et Iran et plus si affinités…

La défense opérationnelle du territoire (DOT) : museler l’intérieur pendant que l’OTAN combat l’extérieur

Au cœur de ces préparations se trouve la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT), un mécanisme militaire réactivé pour réprimer l’intérieur. Historiquement, la DOT émerge des leçons de la Seconde Guerre mondiale, évoluant en 1950 pour contrer les actions subversives du Pacte de Varsovie. Le décret de 1973 en fait une composante clé de la défense militaire, protégeant la liberté d’action du gouvernement et les organes essentiels.

Sous Macron, la DOT est intégrée à l’Organisation Territoriale Interarmées de Défense (OTIAD), qui coordonne les forces pour des missions internes.

Le général Bonneau l’a liée explicitement à un engagement à l’Est : la gendarmerie, pilier de la DOT, anticipe des oppositions internes, protégeant le territoire pendant que les armées combattent à l’extérieur. Cela crée un étau : l’OTAN muselle l’extérieur (contre la Russie), tandis que la DOT réprime l’intérieur.

Les documents officiels sont alarmants. La DOT protège plus de 8.000 points essentiels, priorisant les installations nucléaires et infrastructures vitales. En cas d’activation, les officiers généraux de zone assument le commandement interarmes, pouvant transférer l’ordre public aux militaires. Historiquement, elle s’inspire de la Garde nationale, utilisée pour réprimer des insurrections. Aujourd’hui, avec des opérations comme Sentinelle et Vigipirate, elle glisse vers un contrôle permanent, prêt à écraser toute dissidence.

Le peuple est pris en tenaille : d’un côté, l’OTAN pousse à la guerre nucléaire ; de l’autre, la DOT réprime les « agitations ». C’est un plan pour imposer une dictature intérieure sous couvert de défense nationale.

Outils constitutionnels : une apparence de légalité pour un pouvoir absolu

Pour légitimer ce chaos, Macron s’appuie sur des articles constitutionnels qui, bien qu’hérités de de Gaulle, sont détournés. Contrairement au Général, qui démissionna en 1969 pour un référendum perdu, Macron abuse de ces outils pour contourner le Parlement.

L’article 16, qualifié de « dictature temporaire », permet au président d’accaparer les pouvoirs en cas de péril imminent. Utilisé une fois en 1961, il inquiète aujourd’hui : avec une Assemblée bloquée, Macron pourrait l’invoquer pour imposer ses réformes.

L’article 45 contribue à l’« impuissance organisée » , limitant les amendements parlementaires via la jurisprudence du Conseil constitutionnel, favorisant l’exécutif. L’article 47 permet de passer les budgets par ordonnance si le Parlement dépasse les délais, évitant un débat complet.

L’article 49-3 est l’arme favorite de Macron : utilisé 25 fois depuis 2020, il force l’adoption sans vote, provoquant des crises comme les retraites en 2023. Critiqué comme anti-démocratique, il expose l’isolement de Macron. Les ordonnances (art. 38) bypassent aussi le Parlement, comme pour le code du travail.

Ces outils donnent une légitimité factice à un pouvoir absolu, loin de l’esprit gaullien.

Vers une gouvernance européenne et mondiale : le plan des mondialistes

Derrière ce chaos, un plan plus vaste : imposer une gouvernance européenne, base d’un nouvel ordre mondial. Macron, aligné sur Bruxelles et l’OTAN, pousse à une guerre qui servira de prétexte à l’intégration forcée. La DOT et les préparations sécuritaires écraseront les résistances nationales, pendant que l’UE impose ses diktats.

Les mondialistes rêvent d’un super-État : après la Russie, le Venezuela, la Chine, l’Inde et l’Iran seront visés. La France, paupérisée et divisée, deviendra un laboratoire de ce contrôle total, mêlant dictature intérieure et guerre globale.

L’heure est grave, réveillez-vous !

La France est au bord du précipice. Macron orchestre un chaos pour imposer une dictature via la DOT et les outils constitutionnels, aligné sur un agenda mondialiste. Le peuple, pris en étau, doit s’éveiller : refusez la guerre, rejetez la division, sauvez la souveraineté ! L’avenir dépend de nous.

https://multipol360.com/france-vers-un-chaos-orchestre-macron-la-dot-et-le-spectre-dune-dictature-europeenne/ 

 


Macron s’attaque une fois de plus aux réseaux sociaux 

Dans un contexte de défiance croissante envers les institutions, le président français Emmanuel Macron multiplie les initiatives visant à réguler les contenus en ligne, suscitant des inquiétudes quant à leur impact sur la liberté d’expression. Des discours récents aux lois passées, un fil rouge se dessine : une volonté de contrôler l’espace informationnel, souvent au nom de la lutte contre la désinformation ou la haine. Cet article examine ces mesures, leurs antécédents et les critiques qu’elles soulèvent, en s’appuyant sur des analyses et des témoignages issus de sources variées.

Les déclarations récentes : une charge contre les réseaux sociaux

Le 29 octobre 2025, lors d’un discours à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé les réseaux sociaux comme des vecteurs de désinformation et d’extrémisme.

Il a qualifié X (anciennement Twitter) de plateforme « dominée par des contenus d’extrême droite » en raison de l’influence de son propriétaire, Elon Musk, décrit comme participant à un « mouvement réactionnaire international » . TikTok, de son côté, est accusé de favoriser une « excitation maximale » pour maximiser les revenus publicitaires, au détriment du débat démocratique. Le président a plaidé pour un « agenda de protection et de régulation beaucoup plus fort en Europe » , visant à « reprendre le contrôle » de l’espace démocratique face aux ingérences étrangères, notamment russes.

Ces propos s’inscrivent dans une continuité. En septembre 2025, Macron avait déjà averti que les algorithmes des réseaux sociaux « tuent la démocratie » en privilégiant l’émotion sur la raison. Il propose d’interdire les comptes anonymes et de rendre les plateformes responsables des contenus publiés, sous peine d’amendes sévères. Selon lui, plus de 40 % des jeunes s’informent via ces plateformes, les exposant à des risques de manipulation.

Un historique de mesures restrictives : de la loi AVIA au DSA

Cette posture n’est pas nouvelle. Dès 2020, la loi Avia, soutenue par le gouvernement Macron, visait à combattre les contenus haineux en ligne en imposant aux plateformes de retirer les signalements dans les 24 heures, sans intervention judiciaire. Bien que partiellement censurée par le Conseil constitutionnel pour atteinte disproportionnée à la liberté d’expression, elle illustre une tendance à la censure extrajudiciaire. La loi a été promulguée le 24 juin 2020, malgré les critiques de défenseurs des droits numériques comme La Quadrature du Net, qui y voyaient « cinq ans de surveillance et de censure » sous Macron.

Aujourd’hui, ces efforts se prolongent au niveau européen via le Digital Services Act (DSA), entré en vigueur en 2024, qui permet des sanctions jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial pour « risques systémiques » comme la désinformation. Couplé au règlement eIDAS sur les identités numériques, il pourrait mettre fin à l’anonymat en ligne, une mesure défendue par Macron depuis 2022 pour lutter contre la haine. En juin 2025, il a même proposé d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, exerçant une pression sur Bruxelles pour renforcer l’application du DSA.

Des rapports comme celui de Freedom House notent une légère amélioration de la liberté en ligne en France, mais mettent en garde contre ces tentatives de régulation qui pourraient mener à une censure accrue.

L’affaire Brigitte Macron : un exemple de répression sélective ?

Un cas emblématique de ces tensions est le procès pour cyberharcèlement intenté par Brigitte Macron contre dix personnes accusées de propager des rumeurs transphobes la concernant. Débuté le 29 octobre 2025, il met en lumière le débat sur les limites de la liberté d’expression. Les avocats de la Première dame ont réclamé 15.000 euros de dommages, arguant que « la liberté d’expression n’est pas sans limites » . Les défendeurs, âgés de 41 à 60 ans, invoquent le droit à l’humour et à la satire, tandis que des observateurs comme Euronews soulignent comment ce dossier ouvre un débat sur la liberté d’expression en France.

Ces rumeurs, persistantes depuis quatre ans, ont été amplifiées par des figures comme l’influenceuse américaine Candace Owens, qui fait l’objet d’une plainte séparée. La fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, a témoigné que ces allégations ont « détérioré » la qualité de vie de sa mère. Critiques et médias alternatifs y voient une utilisation sélective de la justice pour museler les voix dissidentes, comparant cela à des batailles judiciaires aux États-Unis sur la liberté d’expression.

L’épouvantail de l’ « extrême droite » : un label discréditant ?

Les discours de Macron ciblent souvent ce qu’il qualifie d’ « extrême droite », un terme perçu par nombre de Français comme un outil de discrédit employé par les médias mainstream – détenus à 90 % par des milliardaires et subventionnés. Ce label englobe des formations comme le Rassemblement National ou Reconquête, situées à droite des Républicains, un parti décrit aujourd’hui comme corrompu et déconnecté des Français, représentant principalement les « boomers » et les « bobos » collaborationnistes. Des analyses soulignent que cette appellation sert à marginaliser des débats sur l’immigration, la souveraineté et l’identité, thèmes populaires mais évités par les élites.

Amnesty International et d’autres organisations internationales expriment des préoccupations sur le bilan français en matière de liberté d’expression, notant des restrictions sous couvert de sécurité. À l’étranger, des médias comme The Spectator accusent Macron de « déclarer la guerre à la liberté d’expression » , prédisant une surveillance généralisée.

Implications et perspectives

Ces mesures pourraient mener à une « bureaucratisation de la pensée » , où le débat ne survit que sous licence, selon des critiques. Avec le DSA et eIDAS, l’Europe risque d’imposer un modèle de modération qui influence même au-delà de ses frontières.

Alors que la cote de popularité de Macron avoisine les 11 %, ces initiatives sont vues par beaucoup comme une réponse à la perte de contrôle narratif, plutôt qu’une défense sincère de la démocratie.

En conclusion, si la régulation des réseaux sociaux répond à des défis réels, les approches d’Emmanuel Macron soulèvent des questions légitimes sur l’équilibre entre protection et liberté. Un débat inclusif, impliquant société civile et experts indépendants, semble essentiel pour éviter une polarisation accrue.

https://multipol360.com/macron-sattaque-une-fois-de-plus-aux-reseaux-sociaux/ 

 


 

Emmanuel Macron : un chef d’État défaillant qui abandonne la barre et salit l’image de la France 

Dans un contexte politique déjà tendu en France, avec une cote de popularité en berne et des crises multiples à l’horizon,

Emmanuel Macron a récemment confié à des proches une phrase qui résonne comme un aveu d’échec : « Sur la politique nationale, je lâche le manche ».

Rapportée par Le Parisien le 3 novembre 2025, cette déclaration marque un tournant dans la présidence de celui qui, élu en 2017 sur une promesse de renouveau, semble désormais se désengager des affaires intérieures du pays. Mais au-delà de cette récente sortie, c’est un schéma récurrent qui interroge : un apparent dégoût pour la France et ses citoyens, exprimé à travers des petites phrases assassines qui minent la légitimité d’un chef d’État.

Un dégoût affiché pour la culture française

Dès sa campagne présidentielle en 2017, Emmanuel Macron n’a pas hésité à remettre en question l’essence même de l’identité nationale. Dans un discours qui a fait scandale, il a déclaré : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France et elle est diverse ».  Cette affirmation, souvent citée comme un exemple de son cosmopolitisme exacerbé, a été interprétée par beaucoup comme un mépris pour l’héritage culturel français, de Molière à Camus, en passant par la gastronomie et les traditions régionales. Plutôt que de célébrer une culture unificatrice, Macron la dissout dans un multiculturalisme abstrait, comme s’il éprouvait une forme de dégoût pour ce qui fait l’âme de la nation. Cette phrase n’était pas une gaffe isolée, mais un reflet d’une vision où la France n’est qu’un puzzle parmi d’autres dans un ensemble européen plus vaste.

Une obsession pour l’Europe au détriment de la France

Emmanuel Macron parle abondamment d’Europe, mais rarement de la France en tant que telle. Ses discours emblématiques, comme celui de la Sorbonne en 2017 où il appelait à une « initiative pour l’Europe » souveraine, unie et démocratique, ou plus récemment en 2024 où il avertissait que « l’Europe peut mourir » sans un nouveau paradigme, démontrent une priorisation claire. Il évoque une Europe qui ne peut plus compter sur les États-Unis pour sa sécurité, mais où est la France dans tout cela ? Critiques et observateurs notent que ses interventions internationales relèguent souvent les enjeux nationaux au second plan, comme si la France n’était qu’un moyen au service d’une ambition européenne.

Ce déséquilibre nourrit le sentiment que le président est déconnecté de son propre pays, préférant les sommets bruxellois aux réalités hexagonales.

Les petites phrases assassines : un mépris récurrent pour les Français

Au fil des ans, Emmanuel Macron a accumulé un florilège de déclarations qui, loin d’unir, divisent et blessent. Ces « petites phrases assassines » contre les Français révèlent un président qui semble parfois voir ses concitoyens comme des obstacles plutôt que des alliés. En voici quelques-unes emblématiques :

  • « Des Gaulois réfractaires au changement » : Lors d’un voyage au Danemark en 2018, Macron a comparé les Français à des « Gaulois » résistants au progrès, les opposant aux « Luthériens » danois plus adaptables.  Une insulte à l’esprit français, perçu comme archaïque.
  • « Je traverse la rue, je vous trouve du travail » : En 2018, face à un jeune horticulteur au chômage, cette réplique a été vue comme une moquerie envers les difficultés des classes populaires.
  • « Des gens qui ne sont rien » : En 2017, inaugurant une start-up, il a décrit les gares comme des lieux où l’on croise « les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ».  Un mépris social flagrant.
  • « Le pognon de dingue » : En 2018, critiquant les aides sociales, il a déclaré que « on met un pognon de dingue dans les minima sociaux » sans résultats.
  • « Les illettrés » : En 2014, alors ministre, il a parlé des employées d’un abattoir comme « beaucoup d’illettrées ».
  • Plus récemment, « emmerder les non-vaccinés » en 2022, ou des allusions à des Français « complètement cons ».

Ces sorties, souvent qualifiées à tort de maladresses, forment un ensemble cohérent de dédain qui érode la confiance. Elles ne sont pas anodines : elles alimentent le ressentiment et contribuent à la désaffection populaire, comme en témoigne sa faible popularité actuelle (11% de satisfaits).


Un président qui ne peut plus diriger après de telles déclarations

Comment un président de la République peut-il encore prétendre diriger un pays qu’il semble si souvent dénigrer ? En avouant « lâcher le manche » sur la politique nationale, Macron admet implicitement son échec à connecter avec les Français.

Un chef d’État se doit d’incarner l’unité nationale, de défendre l’identité et les intérêts de son peuple.

Lorsque les phrases assassines s’accumulent, la légitimité s’effrite. Comme l’ont noté des ministres cités dans Le Parisien, « pour nous, c’est mieux qu’il se taise ».  À partir du moment où un leader exprime un tel désengagement, il perd l’autorité morale nécessaire pour gouverner. La France mérite un président qui croit en elle, pas un qui la relègue au second plan.

Une première dans l’histoire de l’occident ?

Certes, l’histoire occidentale n’est pas exempte de leaders critiques envers leur peuple – pensons à Charles de Gaulle qualifiant les Français de « veaux » en 1940, alors qu’il était en exil et que les Français se résignaient à accepter le pouvoir de Vichy et avant d’accéder au pouvoir présidentiel, ou à des présidents américains comme Richard Nixon, impliqués dans des scandales qui ont miné la confiance publique.
Cependant, l’intensité et la récurrence des attaques de Macron contre l’identité française, combinées à son désengagement récent, marquent peut-être une première : un président qui dénigre autant son propre pays tout en restant au pouvoir. Dans un Occident où les leaders sont censés promouvoir le patriotisme, cette posture apparaît comme une anomalie historique, risquant de fragiliser non seulement la France, mais l’idée même de nation souveraine.
 
 

 
En conclusion, les déclarations d’Emmanuel Macron ne sont pas de simples lapsus ; elles révèlent une vision qui privilégie l’Europe abstraite au détriment d’une France concrète et fière. Il est temps pour les Français de réfléchir à ce que signifie un leadership véritable, loin des phrases qui blessent et des manches lâchés.

 

 

 

 

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