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octobre 27, 2025

Un néo-communisme chez les démocrates US, et en France ??

Les démocrates n’ont pas fléchi le genou, ils sont devenus la révolution : le communisme est désormais le programme du parti.

Hier soir, le candidat à la mairie de New York, le communiste Mamdani, a tenu un grand rassemblement à New York. Des communistes déclarés, AOC et Bernie Sanders, étaient présents. Ils ont quitté la scène au chant « Taxez les riches ». 

Des démocrates « traditionnels », comme la gouverneure de New York Kathy Hochul, étaient également présents. Elle a soutenu Mamdani à la mairie. 

 


 

Les experts démocrates tentent de tracer une ligne entre un « démocrate » et un « socialiste démocrate ». Quand on est démocrate et qu'on plie le genou en soutenant un socialiste démocrate, la frontière est claire. On est une seule et même personne. 

Tout démocrate qui soutient un socialiste démocrate a démontré qu'il ne se soucie que du pouvoir, et non du peuple. Point final. 

 Ce sont des communistes. Il n'y a aucune différence entre eux : la Chine, l'ancien bloc soviétique, la Corée du Nord, Castro ou les Khmers rouges du Cambodge. 

Dans les années 60, William F. Buckley tentait de rallier les républicains au mouvement conservateur. L'une de ses premières mesures fut de débarrasser le Parti républicain des radicaux comme la John Birch Society. Nombreux étaient ceux qui lui disaient : « Nous risquons de perdre les élections si nous ne les incluons pas. » Il s'en fichait. Gagner des élections en s'associant aux communistes, ou aux John Birch, revient à ne pas vraiment gagner. Il faudra toujours prendre des décisions politiques avec eux à la table des négociations, et donc toujours adopter de mauvaises politiques.

Pour faire simple, « J'ai fait de délicieux brownies au chocolat. J'y ai mis juste un peu de crotte de chien, mais ils sont quand même délicieux. En voulez-vous un ? » 

 Regardez ce qui s'est passé dans des États comme l'Illinois. La vieille machine de Chicago voulait s'accrocher au pouvoir. Elle ne s'intéressait pas aux gens. Juste aux leviers de pouvoir qui les contrôlaient. Peu à peu, elle a été infiltrée par les communistes. Finalement, les communistes ont eu l'intelligence de dire ce que la vieille machine voulait entendre, puis de s'emparer du pouvoir. Toni Preckwinkle a été l'une des premières. Elle contrôle le comté de Cook. Finalement, le conseil municipal de Chicago comptait neuf communistes, et il y a maintenant un maire communiste. Le gouverneur de l'État essaie de se présenter comme un démocrate centriste traditionnel, mais il ne l'est pas. Il est gouverné par une gauche radicale et trouve plus de points communs avec les communistes qu'avec les capitalistes du libre marché. 

 Les personnes qui ont hérité de leur fortune se sentent souvent coupables et adhèrent à des causes comme le communisme pour apaiser cette culpabilité. D'où l'expression « assez riche pour être démocrate ». C'est une construction psychologique étrange et néfaste. 

 Il y a toujours eu des différences entre républicains et démocrates. Mais ces différences sont très marquées aujourd'hui et très différentes de ce qu'elles étaient il y a 50 ans. Autrefois, les démocrates étaient pour les petites gens et les syndicats, tandis que les républicains étaient pour les grandes entreprises et les riches clubs de campagne. 

 Cette différence n'est plus vraie. Les démocrates sont pour les grandes entreprises et pour un pouvoir bureaucratique centralisé et non élu. Les élus démocrates placent simplement leurs proches à ces postes non élus, puis feignent la fonction de contrôle qu'ils sont censés exercer.

Il en résulte une diminution des libertés pour les citoyens et une corruption généralisée. 

La transformation du Parti démocrate a pour conséquence une défense vigoureuse du communisme et des valeurs anti-occidentales. Je ne parle pas de religion, mais simplement des idées simples développées par les Grecs et les Romains de l'Antiquité, puis mises en pratique par les fondateurs des États-Unis. Ironiquement, leur expérience a trouvé son chemin dans d'autres pays. Nombre de ces pays sont ceux d'où les fondateurs ou leurs familles ont émigré. 

 Hier, après 100 ans de corruption et de régime bureaucratique capitaliste de copinage fortement centralisé, l'Argentine a voté pour donner à Mileil la majorité dans toutes les chambres de son assemblée législative. Il a fallu 100 ans pour éliminer la puissance des péronistes corrompus. 

Pourquoi ? 

 Parce que cette corruption s'auto-alimente. Ses tentacules s'étendent au monde des affaires, et celui-ci se retrouve à voter pour la corruption. Les coûts d'opportunité pour les entreprises sont initialement minimes, comme la crotte de chien dans un brownie.  Finalement, ils prennent de l'ampleur et finissent par engloutir l'entreprise tout entière. 

 Ça commence par « nommer telle personne » ou « embaucher telle personne ». Ça se termine par « Donnez-nous tous vos bénéfices ».

Transcription : 

Cela peut être une expérience très solitaire et isolante. J’ai beaucoup de chance d’avoir cinq autres camarades soutenus par DSA qui m’accompagnent à l’Assemblée et au Sénat. Mais, par exemple, avant notre élection, Julia Salazar a été au pouvoir pendant deux ans sans qu’un seul autre socialiste ne soit soutenu par DSA. 

Il est alors beaucoup plus facile de mener une campagne axée sur la sensibilisation aux classes sociales, car nous la mènerons en remettant en question le statu quo actuel et en démontrant, par notre critique, qu’il s’agit d’un problème de capitalisme. Il y a donc 107 démocrates à l’Assemblée de l’État de New York sur 150 membres. Parmi ces 107 démocrates, on compte six élus soutenus par DSA et sept membres. 

Nous avons une septième personne qui est membre de DSA, bien qu’elle n’ait pas été soutenue par DSA. Elle s’appelle Jessica Gonzalez-Rojas. Nous ne disposons manifestement pas des effectifs nécessaires, tels qu'ils sont actuellement, pour obtenir la législation radicale nécessaire et commencer à croire que ces résultats sont suffisants. 

Nous devons continuer à élire davantage de socialistes et nous assurer d'assumer pleinement notre socialisme. Nous avons mené une campagne de boycott universitaire, dont l'un des volets consistait à lutter contre les études à l'étranger dans des universités israéliennes complices de l'occupation, notamment en développant des technologies d'armement pour Tsahal. Aujourd'hui, en portant la question de l'apartheid israélo-palestinien à Bowdoin, vous la mettez au premier plan et elle est plus difficile à ignorer. 

Et ensuite, veiller à démanteler cette relation. Ce sont des choses que vous pouvez faire en tant que législateur. Par exemple, le gouverneur Cuomo a un décret interdisant à l'État de New York de faire affaire avec toute entreprise soupçonnée de sympathiser avec le mouvement BDS. 

En tant que législateur, je peux, une fois que nous aurons constitué une coalition suffisamment large pour cela, annuler ce décret. Mais je crois sincèrement en ce projet politique. Je crois sincèrement au socialisme. 

 Pour moi, c'est la Palestine qui m'a amené à rejoindre ce mouvement. Être socialiste peut être une expérience très solitaire, et ce l'était pour moi, pour tout un pays. Car mon parcours, comme Oren l'a évoqué, a commencé sur mon campus universitaire avec les Étudiants pour la Justice en Palestine. 

 Pour alimenter ce chemin et comprendre que c'est pour le socialisme que nous nous battons en ce moment. Qu'il s'agisse de l'annulation de la dette étudiante ou de l'accès à l'assurance maladie pour tous, ces questions bénéficient d'un soutien populaire massif dans tout le pays. Mais il y a aussi d’autres questions auxquelles nous croyons fermement, que ce soit le BDS ou l’objectif final de s’emparer des moyens de production.


octobre 09, 2025

Accord trouvé entre Israël et le Hamas - Macron isolé une fois de plus !!

Accord trouvé entre Israël et le Hamas

Après deux ans de guerre, Israël et le Hamas ont approuvé la première phase du plan de Donald Trump. Et c’est Trump lui-même qui en a fait l’annonce, comme le rapporte Antoine Heulard depuis Washington. https://x.com/bfmbusiness/status/1976161807069770082
 
 
 
 
Des Gazaouis célèbrent devant l'hôpital Nasser à Khan Younès après l'accord de cessez-le-feu annoncé par Israël et le Hamas
 
Combien d'otages à Gaza ?
 
Acceptée par le Hamas et Israël, la première phase de l'accord en vue de la fin de la guerre à Gaza prévoit la libération par le groupe terroriste de 20 otages vivants en une seule fois en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens. 48 otages israéliens sont toujours détenus.
 
Un espoir qui renaît. Alors que la première phase de l'accord entre Israël et le Hamas (qui inclut la libération de tous les otages) a été acceptée, 48 Israéliens sont à ce jour détenus dans la bande de Gaza, dont 20 seraient présumés vivants, deux ans après les terribles attentats qui ont frappé le pays. L’un des otages avait pour sa part été enlevé avant le 7-Octobre 2023.
 
 
 
La première phase de l'accord en vue de la fin de la guerre à Gaza prévoit la libération par le Hamas des 20 otages vivants en une seule fois en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens. L'échange doit avoir lieu dans les 72 heures suivant le début de la mise en oeuvre de l'accord, dont la signature pourrait intervenir ce jeudi. Les otages doivent être relâchés en échange de le libération de 250 Palestiniens condamnés à des peines de prison à vie et de 1.700 autres personnes arrêtées par Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, a-t-on ajouté de même source.
 
Parmi les otages présumés vivants, figurent Alon Ohel, 24 ans, Guy Gilboa Dalal et Eviatar David, tous deux 24 ans, Rom Breslavsky, 21 ans, Yosef Chaim Ohana, 24 ans, Avinatan Or, 32 ans, Matan Tzangaukar, 25 ans, Matan Angrest, 22 ans, Nimrod Cohen, 21 ans, Gali et Ziv Berman, 27 ans, Maxim Herkin, 36 ans, Segev Kalfon, 27 ans, Eitan Mor, 25 ans, Bar Kuperstein, 23 ans, Eitan Horn, 38 ans, Omri Miran, 48 ans, David Kunio, 35 ans, Elkana Bohbot, 36 ans.
Enfin, Ariel Kunio, 28 ans, Tamir Nimrodi, 20 ans, et Bipin Joshi, 24 ans sont les seuls otages présumés vivants à n'avoir donné aucun signe de vie, selon les médias israéliens. Parmi les 48 otages encore à Gaza, 28 ne sont plus en vie. Certains ont été tués le 7-Octobre, d'autres l’ont été pendant leur captivité. Leurs corps restent retenus par le Hamas. Inbar Heyman est la seule femme parmi eux.
 
Selon une base de données établie par le journal israélien Haaretz, sur les 251 personnes enlevées lors des attaques terroristes menées par le Hamas dans le sud d'Israël, 27 étaient des soldats en service actif. La grande majorité des 224 personnes restantes étaient des civils. Il s'agissait de 124 hommes, 64 femmes et 36 enfants. Parmi eux, 16 étaient des enfants de moins de 10 ans et neuf étaient âgées de plus de 80 ans.
 
 
"Je suis reconnaissant envers Benjamin Netanyahu et le président Trump, mais avant tout, je tiens à remercier tous ceux qui protègent Israël, les courageux soldats de l'armée israélienne, qui ont combattu pendant deux ans contre les sous-humains les plus maléfiques de la planète, protégeant ainsi l'État d'Israël.
Les héros de notre époque." Vivid.
 
Grand succès diplomatique de D. Trump avec ce 1er accord préliminaire entre Israël et Hamas. Pas encore la paix mais un pas très important: https://www.wsj.com/.../trump-travel-middle-east-gaza...
Les États-Unis ont fourni à Israël une aide militaire de 21,7 milliards de dollars.
 
 
 
 
Au Moyen-Orient, Trump dispose de réels relais (Kushner) parmi les puissances du Golfe et de l'acquis de son grand (seul?) succès diplomatique de 1er mandat, les accords d'Abraham. De quoi dans ce cas précis pouvoir jouer une vraie médiation: 
 
 Les changements de stratégie de Trump mettent à portée de main un cessez-le-feu durable à Gaza
L'envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, se rendent en Égypte pour participer aux pourparlers de trêve mercredi.
 
Deux ans après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l'équipe du président Donald Trump adapte son approche du conflit, ce qui pourrait lui offrir la meilleure chance à ce jour d'obtenir un cessez-le-feu durable.
 
L'envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, se rendent en Égypte pour participer aux pourparlers de trêve mercredi, après avoir discuté de la stratégie avec Trump dans le Bureau ovale mardi, a déclaré un responsable de la Maison Blanche qui a souhaité rester anonyme pour évoquer la réunion.
 
Trump a préparé le terrain en faisant pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et en faisant preuve d'une nouvelle déférence envers les alliés arabes qui devraient persuader le Hamas de mettre fin aux combats.
Depuis le printemps, Trump a largement laissé Israël mener librement sa campagne contre le Hamas. Mais après que Israël a bombardé les dirigeants du Hamas au Qatar le mois dernier, Trump a changé de cap, sollicitant l'avis des États arabes et musulmans et poussant Netanyahu à mettre fin à la guerre.
« Nous sommes plus proches que jamais d'un accord, car le président Trump a décidé de ne laisser aucune marge de manœuvre à Netanyahu », a déclaré un conseiller israélien proche des négociations, qui a souhaité rester anonyme pour pouvoir discuter de la dynamique diplomatique. « Netanyahu n'a nulle part où aller et a besoin de lui tant sur la scène internationale que nationale pour avoir une chance, même minime, de survivre politiquement. »
 
Bon nombre des points d'achoppement pour le Hamas demeurent, tels que le lieu où les Forces de défense israéliennes se retireront à Gaza, la question de savoir si le Hamas peut libérer tous les otages restants, y compris ceux qui ne sont pas détenus par le groupe, la date à laquelle les prisonniers seront libérés par Israël et les canaux par lesquels l'aide humanitaire sera acheminée.
 
Le groupe reste toutefois optimiste, a déclaré Bishara Bahbah, un homme d'affaires palestino-américain qui a parfois servi de médiateur entre le Hamas et l'administration Trump.
« Du côté du Hamas, que j'ai rencontré samedi, l'optimisme régnait », a-t-il déclaré au réseau Axel Springer Global Reporters Network, dont fait partie POLITICO. « Ils étaient satisfaits de la réaction du président. »
 

 
La diplomatie de Trump à Gaza a évolué au-delà de l'unilatéralisme très médiatisé et spectaculaire de son premier mandat, marqué par un recours croissant à ses partenaires régionaux et une plus grande patience pour une diplomatie substantielle en coulisses. Il a également utilisé le calendrier politique israélien à son avantage. Netanyahu aura besoin du soutien de Trump dans une élection qui pourrait avoir lieu dès le mois de mars.
Tout en préservant le droit d'Israël à se défendre, Trump a renforcé ses liens avec ses partenaires arabes, les enrôlant pour aider à ramener le Hamas à la table des négociations et à intensifier la pression sur Netanyahu.
 
« D'un point de vue stratégique, Israël n'a jamais été en position de force. Il a anéanti le Hezbollah au Liban, écrasé le Hamas à Gaza et convaincu les États-Unis de frapper l'Iran. Mais sur le plan diplomatique, ils n'ont jamais été aussi isolés », a déclaré une personne impliquée dans la diplomatie qui a souhaité garder l'anonymat pour pouvoir s'exprimer librement. « Les dirigeants européens réclament la création d'un État palestinien. Les dirigeants arabes qui ont signé les accords d'Abraham affirment que [Netanyahu] est dérangé. Et Trump le force à présenter ses excuses aux Qataris dans son bureau. »
 
Trump n'a fait pression sur aucun pays arabe plus que sur le Qatar, l'un des trois États du Golfe qu'il a visités en mai, pour qu'il l'aide dans ses efforts visant à régler le conflit à Gaza. Après avoir critiqué les frappes israéliennes du mois dernier contre des responsables du Hamas qui se trouvaient à Doha pour des pourparlers de paix, Trump a demandé à Netanyahu d'appeler le Premier ministre du Qatar depuis le Bureau ovale lundi dernier pour lui lire des excuses rédigées par la Maison Blanche avec la contribution du Qatar, selon trois personnes proches de l'appel et ayant obtenu l'anonymat pour discuter de cette conversation sensible.
 
Un puissant interlocuteur qatari et proche allié du Premier ministre du pays était présent dans le Bureau ovale pendant l'appel afin de s'assurer que Netanyahu ne s'écarte pas publiquement de la version des événements élaborée par la Maison Blanche, ont déclaré ces personnes.
Peu de temps après, Trump a annoncé que Netanyahu avait accepté le plan de paix en 20 points visant à faciliter l'échange d'otages, la fin de la guerre et le transfert temporaire de Gaza du Hamas à une tutelle internationale.
Trump a fait pression sur le Qatar pour qu'il réunisse des responsables égyptiens et saoudiens, entre autres, afin de dialoguer avec le Hamas et d'exhorter l'organisation à accepter le plan de paix de la Maison Blanche.


Kevin O'Leary : la participation des États-Unis dans Intel est un « gaspillage de l'argent des contribuables »« La collaboration de Trump avec ses partenaires arabes, en particulier le Qatar, a contribué à en arriver là », a déclaré une personne impliquée dans la diplomatie. « Il a changé la dynamique de la diplomatie individuelle. »
 
Le Premier ministre qatari Mohammed Abdulrahman Al Thani se joindra aux négociations à Charm el-Cheikh mercredi « à un stade critique des pourparlers », a déclaré son porte-parole, Majed Al-Ansari.
Trump, qui a accepté plus tôt cette année le cadeau des Qataris, un jet 747 d'une valeur de 400 millions de dollars actuellement en cours de rénovation pour devenir l'Air Force One, a signé la semaine dernière, le jour même de la visite de Netanyahu, un décret visant à créer une garantie de sécurité similaire à celle de l'OTAN pour le Qatar, s'engageant à ce que les États-Unis aident à le défendre en cas d'attaque.
 
« L'une des plus grandes réalisations du président Trump est d'avoir impliqué le monde arabe dans le règlement de la question palestinienne », a déclaré le sénateur Lindsey Graham (R-S.C.). « Les peuples du Moyen-Orient réagissent à la force. Lorsqu'il s'est attaqué à l'Iran, il a gagné beaucoup de crédit dans le monde arabe. Israël estime qu'il est le meilleur président qu'ils aient eu depuis longtemps. C'est donc cette combinaison qui nous a menés là où nous en sommes aujourd'hui. »
 
Les alliés républicains au Capitole ont souligné le travail accompli par Trump au cours de son premier mandat dans le cadre des accords d'Abraham, en vertu desquels plusieurs pays arabes ont normalisé leurs relations avec Israël, pour affirmer que son multilatéralisme au Moyen-Orient n'est pas apparu du jour au lendemain. Mais ils ont reconnu que la priorité qu'il accorde à la région pourrait désormais porter ses fruits dans le cadre de son travail encore inachevé visant à résoudre la guerre à Gaza et les décennies de conflit entre Palestiniens et Israéliens.
 
« À quand remonte la dernière fois où nous avons eu un président qui a réellement poussé tous ces autres pays du Moyen-Orient à se tourner vers l'une de ces organisations terroristes comme le Hamas et à leur dire : « Vous devez accepter cet accord de paix. Vous devez cesser de tuer des gens » ? », a déclaré mardi le sénateur Mike Rounds (R-S.D.).
 
Joe Gould de POLITICO et Tim Rohn de WELT ont contribué à cet article. 
 
On attendra néanmoins le déroulement effectif de la première phase prévue par cet accord- c'est toujours la difficulté avec D. Trump qui, succès ou échec, noie de superlatifs vendeurs de promoteur tout ce qu'il fait- et surtout la suite beaucoup plus ardue à négocier.
 
Comme le rappelle The Economist ce matin, obtenir, comme prévu par la feuille de route de Trump, un gouvernement de Gaza sans un Hamas de surcroît désarmé semble très compliqué. L'accord de cette nuit est un bon début mais seulement un début à lire
 

Plan de paix pour Gaza : Tel-Aviv en fête après l’annonce de la libération des otages 

Des Israéliens dansent sur fond de musique techno, brandissant des drapeaux bleu et blanc et des drapeaux américains sur la place des otages à Tel-Aviv, où quelques milliers de personnes sont rassemblées jeudi matin pour fêter l’accord entre Israël et le Hamas.

Elles ont rejoint les familles d’otages, qui avaient commencé à célébrer la nouvelle tant attendue dans la nuit.

L’accord conclu dans le cadre des pourparlers de Charm el-Cheikh (Egypte) dans la nuit de mercredi à jeudi, et annoncé par le président américain Donald Trump, prévoit la libération de tous les otages et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Il n’y a pas de retransmission d’une éventuelle signature de l’accord prévue sur la place, mais des habitants sont venus pour partager leur émotion sur ce lieu devenu au fil des mois le centre névralgique du mouvement appelant au retour des captifs détenus depuis deux ans.

Le 7 octobre 2023, dans l’attaque sans précédant du mouvement islamiste Hamas qui a déclenché la guerre dévastatrice à Gaza, 251 personnes personnes avaient été enlevées dont 47 sont toujours otages et parmi eux au moins 25 sont mortes selon l’armée.

Sur la place, beaucoup arborent un autocollant sur lequel est inscrit «ils reviennent» avec un coeur jaune, rappel du ruban jaune devenu symbole des otages.

«We love Trump»

«On attend ce jour depuis 734 jours, on ne peut pas imaginer être ailleurs ce matin», déclare Laurence Yitzhak, 54 ans, originaire de Tel-Aviv.

«C’est une grande joie, un immense soulagement mêlé d’angoisse et de peine pour les familles qui n’ont pas eu ou qui ne vont pas avoir cette joie, c’est l’un des moments les plus israéliens que le pays ait pu vivre», ajoute-t-elle.

Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a fait le déplacement pour l’occasion. Il est venu «enlacer les familles», dit-il à l’AFP.

«We love Trump» («Nous aimons Trump»), indique une pancarte brandie par une femme grimée en Oncle Sam, en hommage au président américain à l’origine du plan pour Gaza et des pourparlers indirects en cours entre Israël et le Hamas.

Une fermeture éclair jaune couvre la bouche de cette femme, et ses bras sont liés par une corde.

A ses côtés, un homme en costume arbore lui un masque de Donald Trump et le ruban des otages.

Le Forum des familles d’otages a invité le président américain à rencontrer ses représentants durant son prochain séjour en Israël, attendu dimanche.

«Nous serions profondément honorés si vous pouviez nous rencontrer lors de votre prochaine visite en Israël. Ce serait sans doute l’une des plus grandes manifestations de soutien de l’histoire d’Israël envers un ami et un allié», a écrit le Forum dans un communiqué.

Michael BLUM

© Agence France-Presse

 

 
 

septembre 25, 2025

Reconnaissance d'une province palestinienne...?

 

Une vague de reconnaissances internationales pour l’état de Palestine

Israël: pourquoi il n’y aura pas d’État "palestinien" & Histoire Israël !! 

Voir source

 

Défiance envers Israël et les États-Unis

Dans un tournant diplomatique majeur, plusieurs pays occidentaux ont franchi le pas de reconnaître officiellement l’État de Palestine comme souverain, marquant une rupture avec la position traditionnelle d’Israël et des États-Unis.

À ce jour, l’État de Palestine est reconnu comme souverain par 157 États membres des Nations Unies sur un total de 193, ce qui représente environ 81,3 % des membres de l’ONU.

Parmi ces nations figurent le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni et la France, qui ont annoncé leur décision ces derniers jours, provoquant des réactions vives de part et d’autre du conflit israélo-palestinien.

Un mouvement collectif de reconnaissance

Cette vague de reconnaissances survient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les appels à une solution à deux États se multiplient face à l’escalade des violences. Le Canada a été le premier à annoncer sa position, suivi rapidement par l’Australie et le Royaume-Uni, qui ont tous invoqué des principes de justice internationale et de respect des droits humains.

La France, sous la présidence d’Emmanuel Macron, s’est alignée sur cette position, bien que cette décision soit d’abord motivée par des considérations électoralistes, visant à consolider le soutien de certaines franges de l’électorat français en vue des prochaines élections (aussi bien législatives que municipales).

De plus, la France fournissait traditionnellement des armes à Israël, provoquant une vive réaction récemment de la part des grévistes dockers qui ont refusé de charger les bateaux les transportant, en signe de protestation contre les bombardements israéliens à Gaza.

Ces annonces collectives défient ouvertement Israël, qui maintient que toute reconnaissance unilatérale de la Palestine sape les négociations bilatérales. Les États-Unis, alliés historiques d’Israël, ont exprimé leur désapprobation, arguant que cela pourrait compliquer les efforts de paix dans la région.

Réactions Israéliennes et Palestiniennes

Du côté israélien, la réponse a été immédiate et ferme. Le gouvernement israélien a qualifié cette reconnaissance de « cadeau au Hamas », accusant ces pays de récompenser le terrorisme et d’ignorer les menaces sécuritaires pesant sur Israël. Des déclarations officielles du bureau du Premier ministre ont souligné que cette mesure « ne change rien sur le terrain » et pourrait même encourager les extrémistes.

À l’inverse, les Palestiniens ont accueilli cette nouvelle comme une avancée historique. Des représentants de l’Autorité palestinienne ont salué ces décisions comme un pas vers la légitimité internationale de leur État, renforçant leur position sur la scène mondiale. Des réactions recueillies auprès de résidents de la Cisjordanie occupée reflètent un mélange d’espoir et de prudence : « C’est un signe que le monde nous écoute enfin, mais il faut des actions concrètes pour mettre fin à l’occupation », a déclaré un habitant de Ramallah interrogé par des médias locaux.

L’implication des Nations Unies

Les Nations Unies ont également réagi à ces développements. Des représentants de l’ONU ont recueilli des avis variés, certains voyant dans ces reconnaissances un soutien à la résolution 242 du Conseil de sécurité, qui appelle à un retrait israélien des territoires occupés. D’autres, cependant, mettent en garde contre une polarisation accrue qui pourrait entraver les pourparlers de paix. Le Secrétaire général de l’ONU a appelé à un dialogue renouvelé, soulignant que « la reconnaissance est un outil, mais pas une fin en soi ».


 

Perspectives et enjeux futurs

Cette série de reconnaissances pourrait redessiner la carte diplomatique du Moyen-Orient, en isolant davantage Israël sur la scène internationale et en renforçant la cause palestinienne. Toutefois, des analystes s’interrogent sur l’impact réel : sans un engagement ferme pour des négociations, ces gestes symboliques risquent de rester lettre morte. Pour la France en particulier, la décision de Macron, perçue comme opportuniste par certains critiques, pourrait influencer les dynamiques internes européennes, où d’autres pays comme l’Allemagne hésitent encore.

Alors que les tensions persistent, le monde observe si cette vague diplomatique mènera à une paix durable ou à une escalade des conflits. Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer les retombées de ces annonces historiques.

https://multipol360.com/une-vague-de-reconnaissances-internationales-pour-letat-de-palestine/

 

septembre 24, 2025

Informations Internationales: Zelensky; Russie et Venezuela; Pakistan/Arabie saoudite en nucléaire; SCAF

Sommaire:

- Zelensky, le mendiant de l’Occident

- La Russie et le Venezuela renforcent leur alliance stratégique

- Le Pakistan étend son parapluie nucléaire à l’Arabie saoudite

-  Tensions au sein du projet SCAF

Zelensky, le mendiant de l’Occident : Les Européens, éternels dindons de la farce

Dans le théâtre géopolitique actuel, Volodymyr Zelensky joue le rôle du suppliant éternel, tendant la main à Donald Trump et à l’Union européenne pour quémander argent et armes, tout en orchestrant un système où les États-Unis s’enrichissent sur le dos des contribuables européens.

Ce scénario, digne d’une comédie noire, révèle comment l’Ukraine profite d’une aide massive sans jamais rembourser, pendant que les peuples d’Europe subissent une austérité accrue.

Et comble de l’ironie, Zelensky annonce maintenant la vente d’armes excédentaires produites grâce à ces dons – une double, voire triple peine pour les Européens qui financent cette boucle infernale.

 


 

Zelensky, maître dans l’art de la mendicité diplomatique

Depuis l’opération spéciale russe en 2022, Zelensky n’a cessé de multiplier les appels à l’aide, alternant entre discours émouvants et pressions directes. En septembre 2025, alors que la guerre s’enlise, il prépare une rencontre avec Trump pour implorer un soutien continu en armes et fonds. Mais ce n’est pas nouveau : Zelensky a déjà prouvé sa capacité à jouer sur la culpabilité occidentale, obtenant des milliards sans contrepartie réelle. Face à un Trump pragmatique, qui répète que les États-Unis ne financeront plus directement l’Ukraine mais vendront des armes aux alliés, Zelensky risque de devoir supplier plus fort que jamais. L’UE, de son côté, reste le principal bailleur, avec plus de 3,9 milliards d’euros issus d’actifs russes gelés alloués en 2025 pour soutenir Kiev. Zelensky « pleure » auprès de ces puissances, mais c’est une stratégie calculée : il sait que l’Occident, divisé, continuera à payer pour éviter une victoire russe.

 


 

Trump vend, l’Europe paie : Un deal gagnant pour les Américains

Sous l’administration Trump en 2025, la politique d’aide à l’Ukraine a pris un virage mercantile. Les États-Unis approuvent des paquets d’armes – comme des systèmes Patriot – financés par les alliés de l’OTAN, qui achètent ensuite l’équipement américain pour le transférer à Kiev. Trump lui-même l’admet sans ambages : « Nous gagnons de l’argent sur la guerre parce que l’OTAN achète notre équipement. »

C’est un coup de maître pour Washington : les ventes d’armes boostent l’industrie américaine, tandis que l’Europe assume le fardeau financier.

Zelensky, de son côté, reçoit ces armes sans débourser un centime, sachant pertinemment que l’Ukraine, endettée jusqu’au cou, ne les remboursera jamais. Les prêts et garanties européennes s’accumulent, mais Kiev, ravagé par la guerre, n’a pas les moyens de payer – et personne ne semble exiger de comptes. Résultat : Zelensky est « gagnant », armé aux frais des autres, et les États-Unis engrangent des profits records sur les exportations militaires.

Les peuples européens, saignés à blanc par l’austérité

Pendant ce temps, les citoyens européens sont les grands perdants de cette équation. Les gouvernements de l’UE imposent des politiques d’austérité pour équilibrer des budgets grevés par l’aide à l’Ukraine, qui pèse sur la croissance et alimente l’inflation.

Des milliards d’euros sont détournés vers Kiev, forçant les États membres à couper dans les services publics, les retraites et les investissements sociaux.

En France, en Allemagne ou ailleurs, les contribuables se saignent pour financer une guerre lointaine, tandis que leurs économies stagnent sous le poids de la « nouvelle austérité » imposée par ce « keynésianisme militaire ». Les mouvements sociaux grondent : pourquoi sacrifier le bien-être des Européens pour un conflit qui profite d’abord à l’industrie américaine ? Les sondages montrent une fatigue croissante face à cette aide inconditionnelle, qui creuse les inégalités et menace la reprise post-pandémie.

 


 

La cerise sur le gâteau : Zelensky revendra les armes « excédentaires »

Et comme si cela ne suffisait pas, Zelensky a annoncé le 19 septembre 2025 un plan d’exportations « contrôlées » d’armes ukrainiennes, incluant des drones navals et des systèmes antichars produits en excès. L’Ukraine, qui produit désormais des millions de drones par an grâce aux technologies et fonds occidentaux, compte vendre ces surplus à des alliés pour financer plus de production. Mais ces armes n’ont pas été payées avec l’argent de Kiev : elles résultent en grande partie des aides européennes et des transferts d’équipements. Comme le souligne de nombreux internautes, « Les Européens se saignent pour aider l’Ukraine et lui livrer des armes. Et Zelensky va les revendre. »

De plus, ce flux incessant d’armes prolonge la guerre, augmentant les morts de part et d’autre, et la grande majorité de ces armes sont détruites par des tirs de missiles russes alors qu’elles ne sont pas encore déployées, souvent dans des dépôts de stockage visés par des frappes extrêmement précises.

 


 

C’est une insulte flagrante : les peuples européens financent, Zelensky reçoit, et maintenant il monétise ce qui lui a été donné gratuitement. Une double peine ? Non, triple : payer pour armer l’Ukraine, subir l’austérité, et voir ces armes revendues sur le marché international, potentiellement à des pays hostiles.

Ce cercle vicieux expose la complicité des dirigeants européens, qui sacrifient leurs citoyens sur l’autel du profit et de leur ego surdimensionné. Zelensky mendie, Trump vend, et l’Europe paie la note. Il est temps que les peuples d’Europe exigent des comptes et lance une vaste enquête sur ce profit macabre, suivi de jugements et de condamnations des protagonistes.

https://multipol360.com/zelensky-le-mendiant-de-loccident-les-europeens-eternels-dindons-de-la-farce/

La Russie et le Venezuela renforcent leur alliance stratégique : un accord face aux pressions américaines


Le parlement vénézuélien a approuvé à l’unanimité, le 18 septembre 2025, un traité de partenariat stratégique avec la Russie, marquant une étape décisive dans la consolidation des relations bilatérales.

Signé par les présidents Vladimir Poutine et Nicolás Maduro en mai 2025, cet accord étend la coopération politique, économique et militaire jusqu’en 2035, dans un contexte de tensions accrues avec les États-Unis.

 


 

Caracas cherche ainsi à approfondir ses liens avec Moscou pour contrer les sanctions et les ingérences américaines, renforçant une alliance qui s’appuie sur environ 350 accords bilatéraux existants.

Une coopération multidimensionnelle : défense, énergie et technologie

Cet accord couvre une vaste gamme de domaines, incluant des initiatives conjointes au sein de l’OPEP+ et du Forum des pays exportateurs de gaz, pour stabiliser les marchés énergétiques mondiaux. Sur le plan militaire, des exercices impliquant des chasseurs russes Su-30 ont eu lieu au Venezuela en septembre 2025, démontrant une collaboration concrète et servant de signal dissuasif face aux menaces régionales. L’arsenal vénézuélien, largement d’origine russe, comprend des fusils AK-103 produits sous licence, des systèmes antiaériens Buk-M2 et S-300VM, des lance-roquettes BM-30, ainsi que des avions Su-30, renforçant la capacité défensive de Caracas.

 


 

Dans le secteur énergétique, les projets portent sur l’exploration pétrolière et gazière, avec une assurance pour le transport pétrolier résistant aux sanctions. La technologie spatiale est également au programme, via l’installation d’une station GLONASS russe au Venezuela, tandis que l’industrie bénéficie de collaborations en métallurgie, extraction minérale et pharmacie. Des initiatives en renseignement, lutte contre l’espionnage, drones, projets ferroviaires et télécoms complètent cet accord, avec une réduction de 25 % des tarifs sur les biens vénézuéliens dans l’Union économique eurasiatique.

Un soutien mutuel pour un monde multipolaire

Les deux pays s’engagent à un soutien mutuel à l’ONU, pour résister aux sanctions et promouvoir un ordre mondial multipolaire, luttant contre le terrorisme et le trafic de drogue.

Maduro pourrait se rendre en Russie plus tard en 2025 pour finaliser les détails, tandis que des consultations bilatérales à Moscou ont déjà renforcé cette alliance globale. Cet accord renforce l’influence russe en Amérique latine, avec le Venezuela comme allié principal, et soutient l’adhésion de Caracas aux BRICS.

Implications géopolitiques : un message de souveraineté

Des discussions sur les réseaux sociaux, présentent cet accord comme un symbole de paix, de souveraineté et de résistance aux tentatives de « changement de régime » orchestrées par les États-Unis. En pleine crise économique et politique au Venezuela, ce partenariat offre un bouclier contre les pressions extérieures, tout en diversifiant les alliances de Moscou au-delà de l’Europe et de l’Asie.

Cet accord entre la Russie et le Venezuela illustre un réalignement géopolitique, où les nations sanctionnées unissent leurs forces pour défier l’hégémonie américaine.

Il pourrait transformer les dynamiques en Amérique latine, favorisant un monde davantage multipolaire, mais soulève aussi des questions sur la stabilité régionale face aux tensions persistantes.

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Le Pakistan étend son parapluie nucléaire à l’Arabie saoudite

Le Pakistan et l’Arabie Saoudite ont signé un pacte de défense mutuelle le 17 septembre 2025, étendant le parapluie nucléaire pakistanais au royaume saoudien dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient.

 


Cet accord, révélé par des sources proches du gouvernement saoudien, marque un tournant stratégique, permettant potentiellement à Riyad de bénéficier de la dissuasion nucléaire pakistanaise face à des menaces régionales comme Israël.

Alors que les États-Unis sont perçus comme de moins en moins fiables, cette alliance renforce les liens entre deux puissances musulmanes et soulève des inquiétudes sur la prolifération nucléaire.

Un historique de coopération nucléaire discrète

Les racines de cette alliance remontent aux années 1970-1990, lorsque l’Arabie Saoudite a investi plus d’un milliard de dollars dans le programme nucléaire pakistanais, en échange d’un accès potentiel aux armes en cas de crise. Islamabad, qui possède aujourd’hui environ 170 ogives nucléaires selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), dispose de vecteurs avancés comme le missile Shaheen-III (portée de 2.750 km) et des avions JF-17 capables de les déployer. Ce financement saoudien a été crucial pendant les sanctions internationales contre le Pakistan, et l’accord actuel formalise cette relation symbiotique. Des analystes comme Ali Shihabi, proche de la couronne saoudienne, confirment que « le nucléaire est une partie intégrante de cet accord », rappelant le soutien mutuel historique.

Le contexte récent : un bombardement qui accélère les alliances

Cet accord intervient dans un climat de haute tension, exacerbé par le bombardement israélien sur Doha, au Qatar, le 9 septembre 2025, visant des leaders du Hamas.

Condamné par les pays du Golfe, cet incident a mis en lumière les faiblesses des garanties de sécurité américaines, poussant l’Arabie Saoudite à diversifier ses partenariats militaires.

Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, a explicitement déclaré que le programme nucléaire pakistanais pourrait être mis à disposition de l’Arabie Saoudite dans le cadre de ce pacte, renforçant ainsi la dissuasion conjointe contre toute agression. Par ailleurs, plus de 2,5 millions de Pakistanais résident en Arabie Saoudite, renforçant les liens économiques et humains entre les deux nations.

Les détails de l’accord : une dissuasion étendue mais spéculative

Le pacte inclut l’utilisation potentielle des armes nucléaires pakistanaises pour défendre l’Arabie Saoudite, bien que certains aspects restent spéculatifs et basés sur des sources non publiques. Des discussions sur les réseaux sociaux évoquent le rôle du Pakistan comme « gardien » d’armes financées par l’Arabie Saoudite et le Qatar, avec des liens potentiels aux États-Unis via des systèmes de contrôle d’activation (PALs) supervisés par la CIA. Cet arrangement vise à équilibrer les forces régionales, particulièrement face à l’avancée du programme nucléaire iranien.

 


 

Les implications régionales et mondiales : vers une escalade nucléaire ?

Cet accord pourrait redessiner l’équilibre des puissances au Moyen-Orient, offrant à l’Arabie Saoudite une alternative crédible aux alliances occidentales et contrant les menaces posées par Israël et potentiellement l’Iran (avec qui le Pakistan s’est néanmoins rapproché). Cependant, il soulève des craintes de prolifération nucléaire, risquant d’escalader les tensions dans une région déjà volatile.

Les experts s’inquiètent d’une course aux armements qui pourrait impliquer d’autres acteurs, comme le Qatar ou les Émirats arabes unis, et affaiblir les efforts internationaux de non-prolifération.

Une alliance nécessaire ou un risque incalculable ?

En étendant son parapluie nucléaire à l’Arabie Saoudite, le Pakistan non seulement renforce sa position géopolitique mais contribue aussi à un réalignement des alliances au Moyen-Orient, loin de la dépendance traditionnelle vis-à-vis des États-Unis. Cet accord, fruit d’une coopération de longue date, répond à des menaces immédiates mais pose des questions cruciales sur la stabilité mondiale. Dans un monde où les tensions nucléaires s’intensifient, cette initiative pourrait soit stabiliser la région, soit précipiter une crise majeure. Il est impératif que la communauté internationale soit attentive à ces développements afin d’éviter une éventuelle escalade rapidement incontrôlable.
 

Tensions au sein du projet SCAF : L’Allemagne envisage-t-elle d’exclure la France ?

Le projet SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), également connu sous le nom de FCAS (Future Combat Air System), est l’un des piliers de la coopération européenne en matière de défense.

 


 

Lancé en 2017 par la France, l’Allemagne et l’Espagne, ce programme ambitieux vise à développer un avion de combat de sixième génération, accompagné d’un écosystème de drones, de systèmes de surveillance et de ravitaillement en vol.

Avec un budget estimé à 100 milliards d’euros, il est censé remplacer les Rafale français et les Eurofighter allemands et espagnols d’ici 2040-2045. Cependant, des tensions persistantes entre Paris et Berlin menacent désormais sa viabilité, avec des rumeurs selon lesquelles l’Allemagne pourrait chercher à se passer de la France. Ces frictions s’inscrivent dans un contexte plus large de relations franco-allemandes marquées par une posture allemande de plus en plus belliqueuse en matière commerciale et étrangère.

 


 

Le contexte du projet SCAF

Le SCAF n’est pas seulement un avion : c’est un système intégré conçu pour assurer l’autonomie stratégique de l’Europe face aux puissances comme les États-Unis et la Chine. Dassault Aviation, en France, est chargé de piloter le pilier central, le Next Generation Fighter (NGF), un chasseur piloté. Airbus, représentant l’Allemagne et l’Espagne, gère d’autres aspects comme les drones et les systèmes de communication. Dès le départ, les divergences étaient prévisibles : la France insiste sur des capacités nucléaires et navales (pour ses porte-avions), tandis que l’Allemagne et l’Espagne n’ont pas ces besoins spécifiques. Dans ce cadre, Emmanuel Macron a envisagé un dialogue stratégique sur l’extension de la dissuasion nucléaire française à l’Europe, y compris l’Allemagne, comme indiqué dans une tribune commune avec le chancelier allemand Friedrich Merz en juin 2025, appelant à renforcer la défense européenne.

Ce projet, remis sur la table par Macron dès mars 2025, est perçu par beaucoup comme une véritable trahison de la souveraineté française en matière de dissuasion nucléaire, d’autant plus que Berlin semble vouloir exclure la France du SCAF tout en profitant potentiellement de ce « parapluie » nucléaire.

Cette ouverture de Macron à un partage nucléaire est critiquée comme une imprécision stratégique, risquant de diluer la force de frappe indépendante de la France, et souligne une asymétrie :

Les Allemands apparaissent comme particulièrement gonflés en cherchant à utiliser la France pour renforcer leur sécurité nucléaire via ce dialogue, tout en menaçant de l’écarter pour l’avion du futur qu’est le SCAF.

Malgré des avancées initiales, le projet stagne depuis des années. Huit ans après son lancement, il est toujours bloqué à la phase de pré-démonstrateur, avec des négociations interminables sur la répartition des tâches et la propriété intellectuelle.

 


 

Les tensions actuelles : exigences françaises et frustrations allemandes

Les crispations se concentrent sur deux points majeurs. D’abord, la répartition du travail. Des rapports indiquent que la France, via Dassault, pousserait pour un contrôle accru sur le NGF, allant jusqu’à 80 % des tâches selon certaines sources. Cependant, cette affirmation a été démentie par des analyses plus nuancées, expliquant que Dassault vise plutôt une restructuration pour respecter le délai critique de 2045 pour la France, où le Rafale doit être remplacé pour maintenir la crédibilité nucléaire. Dassault argue de son expertise unique, illustrée par le succès commercial du Rafale, et refuse une gouvernance diluée qui pourrait compromettre l’efficacité.

De son côté, l’Allemagne s’agace de ces « exigences » françaises. Berlin estime que, en tant que financeur majeur, il doit avoir un accès complet aux technologies développées, y compris les « secrets » de Dassault.

Airbus, soutenu par le gouvernement allemand, menace de quitter le projet si ses intérêts ne sont pas préservés. Le PDG de Dassault a publiquement critiqué ce modèle collaboratif, le qualifiant d’inefficace et risquant de mener à l’échec.

Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a récemment renforcé ces critiques lors d’une audition à l’Assemblée nationale le 9 avril 2025, qualifiant le modèle trinational de « complexe et long », comparé au succès du démonstrateur de drone nEUROn, réalisé avec cinq autres pays européens en dix ans et plus de 170 vols d’essai. Il a déploré l’attribution du pilier drone à Airbus malgré l’expertise de Dassault, créant des problèmes d’interface, et plaidé pour un maître d’œuvre unique centré sur l’avion. Trappier a averti que le NGF, tel que conçu à trois, pourrait s’avérer bien plus cher que le Rafale.

 


 

Ces désaccords ont culminé récemment avec des informations selon lesquelles l’Allemagne explore des alternatives pour continuer sans la France. Des sources indiquent que Berlin envisage de s’associer avec la Suède (qui développe un successeur au Gripen) ou le Royaume-Uni, impliqué dans le programme concurrent GCAP (Global Combat Air Programme) avec l’Italie et le Japon. L’Espagne pourrait suivre l’Allemagne dans cette voie, laissant la France isolée.

Les positions des parties prenantes

Du côté français, on minimise la crise. Le ministère des Armées affirme que « la France et l’Allemagne restent déterminées à mener à bien le programme SCAF en coopération avec l’Espagne ». Paris se veut rassurant, évoquant une « solution d’ici la fin de l’année » lors d’une réunion de haut niveau prévue en octobre. Dassault insiste sur un modèle « best athlete », où les compétences priment sur les quotas nationaux. Trappier va plus loin en affirmant que la France pourrait développer seule le successeur du Rafale, déclarant : « De qui j’attends des compétences, à part moi, pour faire un avion de combat ? (…) Les compétences, c’est moi qui les ai. » Il cite Otto von Bismarck pour illustrer la difficulté d’un partenariat à trois : « Dans un système à trois puissances, il faut être l’une des deux. » 

L’Allemagne, quant à elle, appelle à mettre les intérêts nationaux de côté pour relancer le projet, mais ses actions suggèrent le contraire. Des officiels allemands ont exprimé leur frustration face au manque de progrès, et des médias rapportent que Berlin réclame un partage plus équitable des technologies pour éviter une dépendance excessive à la France.

Airbus, au cœur du débat, déclare que le SCAF reste « possible » malgré les tensions avec Dassault. L’Espagne, plus discrète, semble alignée sur l’Allemagne pour des raisons industrielles.

Le SCAF dans un contexte plus large de relations franco-allemandes tendues

Les tensions autour du SCAF ne sont pas isolées, mais s’inscrivent dans une posture allemande de plus en plus belliqueuse en matière commerciale et étrangère, comme le souligne une analyse récente. L’Allemagne utilise les institutions européennes pour amplifier ses intérêts nationaux, adoptant des mesures protectionnistes et interventionnistes présentées comme défensives, mais qui révèlent une agressivité croissante. Par exemple, Berlin pousse l’UE à préparer des représailles commerciales contre les États-Unis en cas de nouveaux tarifs douaniers, potentiellement jusqu’à 30 % sur les produits européens, avec une mise en œuvre possible dès le 1er août. Cette ligne dure est partagée avec la France, où les deux pays s’alignent pour activer l’Instrument Anti-Coercition (ACI) de l’UE, incluant des tarifs supplémentaires, la suspension d’activités commerciales américaines ou des restrictions d’accès aux marchés publics.

Cependant, cette convergence masque des divergences plus profondes. En politique étrangère, l’Allemagne adopte une position plus agressive, notamment dans le conflit en Ukraine, en achetant des armes américaines supplémentaires (financées par la dette) pour les envoyer à Kiev, soutenant ce qui est perçu comme une guerre par procuration des États-Unis contre la Russie. Cela contraste avec l’ère Merkel, où l’Allemagne externalisait sa sécurité aux États-Unis, sa croissance à la Chine et son énergie à la Russie – une stratégie aujourd’hui en échec.

Les sanctions contre la Russie ont entraîné la perte d’énergie bon marché via Nord Stream, accélérant la désindustrialisation et augmentant les coûts énergétiques, au point que l’Allemagne achète désormais de l’électricité à la France en raison de son sous-investissement dans le nucléaire.

Économiquement, ces politiques agressives, amplifiées par l’UE, ont des coûts élevés pour les citoyens européens : stagnation, inflation, frictions sociales et hausse de la criminalité. L’Allemagne, décrite comme le pire performer du G7 avec une récession en cours, influence des politiques comme le Green Deal de 2020, critiqué pour désindustrialiser l’Europe au profit de ses industries exportatrices. Cette dynamique renforce les suspicions françaises dans le SCAF, où Berlin est vu comme cherchant à dominer, rappelant une arrogance historique dans les relations bilatérales.

 


 

Les implications pour la défense européenne

Si l’Allemagne décidait d’ « éjecter » la France, cela porterait un coup sévère à l’ambition d’une défense européenne unifiée. Le SCAF symbolise la coopération post-Brexit, mais son échec pourrait fragmenter l’industrie aéronautique européenne, favorisant une dépendance accrue aux États-Unis (via des achats d’F-35) ou à d’autres partenaires. Economiquement, des milliers d’emplois sont en jeu, et stratégiquement, l’Europe risquerait de perdre du terrain face aux avancées américaines et chinoises en matière d’avions de nouvelle génération. Dans ce contexte de bellicisme allemand, un échec du SCAF pourrait accentuer les fractures au sein de l’UE, avec l’Allemagne priorisant ses intérêts nationaux sur l’intégration européenne.

Trappier suggère que la France pourrait opter pour un développement indépendant, comme pour le Rafale, en s’inspirant du modèle du nEUROn pour des partenariats plus flexibles basés sur les compétences industrielles plutôt que sur des critères géographiques.

Certains observateurs rappellent l’histoire : dans les années 1980, la France avait quitté un projet similaire pour développer seule le Rafale, avec succès. Une répétition pourrait convenir à Dassault, mais au prix d’un isolement européen.

 


 

Vers une résolution ou une rupture ?

Cependant, face à une UE, en train de sombrer, dans des travers totalitaires, les peuples européens n’en veulent plus.

Ils exigent de conserver une entière souveraineté dans laquelle la coopération resterait possible, tout en préservant impérativement l’indépendance de chaque pays.

Hors de question de perdre sa souveraineté dans ce processus. La position de Dassault apparaît donc comme la meilleure : prioriser les compétences et l’expertise française pour un développement potentiellement autonome. La France a toujours su construire d’excellents avions (Rafale, Concorde, etc…) et trains (TGV) : il faut donc absolument relancer une industrie forte, avec une revalorisation de la recherche et développement (R&D) pour assurer une autonomie stratégique et économique.
Si la coopération prévaut sous ces conditions, le SCAF pourrait renforcer l’Europe ; sinon, il risque de devenir un symbole d’échec continental, amplifié par les tensions commerciales et étrangères actuelles.

Les Français ne veulent pas de défense européenne ; ils veulent leur propre armée forte, mais certainement pas une armée européenne confiée à quelques technocrates belliqueux et affairistes.

https://multipol360.com/tensions-au-sein-du-projet-scaf-lallemagne-envisage-t-elle-dexclure-la-france/

 

 

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