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octobre 31, 2025

Jordan Bardella, produit de l’État profond !

Jordan Bardella : le nouvel Emmanuel Macron de la droite française ? 

Dans le paysage politique français, Jordan Bardella émerge comme une figure qui, par bien des aspects, rappelle Emmanuel Macron. À 30 ans en 2025, Bardella incarne une jeunesse dynamique et un charisme qui séduisent, tout comme Macron l’a fait en 2017. Mais au-delà des apparences, leurs positions, particulièrement en politique extérieure, révèlent des similitudes troublantes. Alors que le Rassemblement National (RN) se modère, Bardella pourrait bien être le candidat « markété » par l’État profond, un outil pour canaliser le vote de droite vers des thèses mondialistes, à l’image de Raphaël Glucksmann sur la gauche.

 

Des similitudes physiques et un charisme superficiel

Jordan Bardella, né en 1995, a 30 ans en 2025, un âge proche de celui de Macron lors de son ascension (39 ans en 2017). Tous deux partagent un physique avantageux : Bardella, avec son allure soignée, ses costumes impeccables et son sourire médiatique, attire un électorat féminin souvent qualifié de « ménagères françaises ». Des témoignages révèlent un attrait superficiel, similaire à celui observé chez les supporters de Macron. Dans une vidéo d’interviews de rue datant de 2017, des électrices macronistes avouaient voter pour lui « parce qu’il est beau, un beau gosse » , soulignant sa « fraicheur » et son « renouveau » sans pouvoir articuler ses idées politiques. Une femme déclarait : « C’est quelqu’un de même pas 40 ans et voilà qui a fait partie du gouvernement de François Hollande exactement et c’est pas un problème en fait c’est une sorte de nouvelle vision quoi. » Une autre admettait : « Je sais pas franchement, très compliqué comme question ; d’autant plus que j’ai pas tout compris hein. »

Ce phénomène se répète avec Bardella. Des reportages montrent des supportrices du RN louant son apparence : « J’ai voté pour lui parce qu’il est beau« , un écho écœurant à l’engouement pour Macron. Une vidéo similaire met en scène des interviews où les raisons du soutien restent vagues, centrées sur la jeunesse et le charisme perçu plutôt que sur des politiques concrètes. Ce marketing de l’image, amplifié par les réseaux sociaux, transforme ces figures en produits électoraux, où l’attrait physique prime sur le fond.


 

Alignement sur la politique extérieure de Macron

Les similitudes ne s’arrêtent pas à l’apparence. En politique étrangère, Jordan Bardella adopte des positions qui convergent avec celles d’Emmanuel Macron, particulièrement sur la Russie, l’Ukraine et l’OTAN. En mars 2025, Bardella qualifiait la Russie de « menace multidimensionnelle pour la France et pour les intérêts européens« , citant des ingérences russes et des tensions en mer Noire. Il s’opposait à une « guerre larvée » avec une puissance nucléaire, mais défendait la souveraineté ukrainienne, écho à la ligne macroniste d’aide à Kiev sans escalade directe.

Sur l’OTAN, Bardella temporise : en avril 2024, il déclarait ne pas vouloir quitter le commandement intégré « tant que la guerre en Ukraine est en cours« , arguant qu’ « on ne change pas les traités en période de guerre » . Cela contraste avec le programme historique du RN, mais s’aligne sur la prudence de Macron, qui maintient la France dans l’Alliance atlantique tout en critiquant Vladimir Poutine. Bardella n’exclut pas les livraisons de missiles Scalp à l’Ukraine, contrairement à Le Pen qui les qualifiait d’ « irresponsables » en 2023.

Ces convergences sont soulignées par Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan, qui accusent Bardella d’aligner son discours sur les « européistes » et Macron, particulièrement sur l’UE, l’OTAN et l’Ukraine. En mars 2025, alors que Le Pen minimisait la « menace russe » (« Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu’elle ambitionne de venir jusqu’à Paris« ), Bardella insistait sur les risques, marquant un désaccord interne au RN.


Des positions sociales convergentes

Au-delà de l’extérieur, Bardella rejoint Macron sur des enjeux sociétaux. En octobre 2025, lors d’une interview sur France 2, Bardella soutenait l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, qualifiant cela de « sujet de santé publique« . Emmanuel Macron avait promis la même mesure en juin 2025, en réponse aux préoccupations sur la santé mentale des jeunes. Des critiques comme Philippot et Dupont-Aignan y voient une porte à la censure, mais cela illustre une convergence sur la régulation numérique.

Bardella, produit de l’État profond ?

L’État profond, ce système occulte qui oriente les choix électoraux, pourrait transformer Jordan Bardella en candidat mondialiste. Condamnée en mars 2025 pour détournement de fonds (4 ans de prison dont 2 avec sursis, 5 ans d’inéligibilité), Marine Le Pen a vu son influence diminuer, propulsant Bardella comme successeur. Philippot accuse « le Système » d’avoir éliminé Le Pen pour favoriser Bardella, plus aligné sur les thèses oligarchiques.


Le RN modère déjà ses positions : Le Pen affirmait en 2022 que « l’islam est compatible avec la République » , diluant le discours anti-immigration.

Jordan Bardella pourrait aller plus loin, devenant un candidat de droite « pratique« , comme Glucksmann l’est à gauche – un social-démocrate pro-UE, pro-OTAN, qui canalise le vote progressiste sans menacer le système.

Bardella, avec son charisme et ses positions flexibles, pourrait épouser des thèses mondialistes : soutien à l’UE, alliance atlantiste, immigration « contrôlée » mais non rejetée. Des sondages post-condamnation le montrent à 35-36 % d’intentions de vote pour 2027, un marketing électoral en marche.

En conclusion, Bardella n’est pas seulement un Macron de droite par l’âge et l’apparence ; ses positions extérieures et sociales convergent vers un centrisme mondialiste.

L’État profond, en le promouvant, assure que le peuple vote pour des candidats qui, sous des étiquettes différentes, préservent le statu quo.

On ne peut pas être patriote souverainiste si l’on soutient les thèses qu’il soutient : il est encore temps pour lui (et les Français) d’acquérir un peu plus de culture géopolitique qui lui permettrait de ne pas tomber dans les pièges béants que lui tendent les médias et le système qui adorent le voir hurler avec les loups.

 

« Les réseaux sociaux sont un vrai sujet de santé publique ! » « Il faut les interdire aux moins de 15 ans » ! (cf vidéo ⤵️) 

https://x.com/f_philippot/status/1984212295921053926

 Bardella cadre exactement comme Macron et les européistes le débat sur les réseaux sociaux ! Mot pour mot ! ➡️ Ça ne pourra mener à la fin qu’à la censure totale voire à leur interdiction ! C’est donc irresponsable ! Non, il faut d’abord et avant tout dire que les réseaux sociaux sont un formidable outil de liberté d’expression pour détruire les narratifs de propagande imposés par l’oligarchie et ses relais médiatiques ! Covid, vaccins, UE, immigration, Ukraine, Russie, Macron, etc. Il est LÀ le vrai enjeu et c’est pour ça que Macron et l’UE veulent les interdire ! Reprendre la propagande du Système est mortel !

Florian Philippot


 

Naufrage de Bardella ! 

 Jordan Bardella publie « Ce que veulent les Français » sans même relire son propre livre. Résultat : approximations historiques, bourdes littéraires et fake news en série. 

 👉Il confond Ronsard et Du Bellay, parle de « tranches de la Marne » en 1914, et enchaîne les erreurs tout en donnant des leçons de rigueur. 

👉Le président du RN, qui prétend incarner le sérieux et la discipline, signe en réalité un ouvrage truffé d'imprécisions : un naufrage intellectuel pour celui qui voulait donner des leçons à la jeunesse. 

Front Républicain 


🚨Jordan Bardella a frappé fort avec son premier livre Ce que je cherche…, paru il y a un an. Selon Le Point, le président du Rassemblement national aurait touché plus de 700 000 euros de droits d’auteur grâce aux 220 000 exemplaires vendus.
Il publie aujourd’hui un nouvel ouvrage, intitulé Ce que veulent les Français, toujours chez Fayard.
Ce premier succès, classé plusieurs semaines dans le Top 50 des essais, a permis à Bardella d’ajouter une ligne très lucrative à sa carrière politique. Une source de l’édition confie même qu’« il y a une dimension financière qui n’est pas négligeable ».

 


Opposition contrôlée–L’atlantiste Jordan Bardella va prendre ses ordres chez les francs-maçons–Canard enchaîné
 
«Bardella chez les francs-maçons», affirme l’hebdomadaire.
La Grande Loge nationale de France a reçu le patron du RN pour un déjeuner très select. Au menu: immigration, insécurité… mais pas un mot sur Le Pen père et sur le FN qui voulaient la disparition des francs-macs…
 
➡️➡️Dîners secrets avec Lecornu–Pourquoi Bardella refuse toute idée de destitution de Macron
Sinon Bardella a annoncé très vite que le RN au pouvoir ne sortirait pas la France de sa soumission à l’OTAN et à l’agenda de guerre de l’UE (vidéo):
Le programme que nous avons toujours défendu, qui consiste à dire la France doit quitter le commandement intégré de l'OTAN que nous avait fait réintégrer le président Sarkozy, ne tenait pas compte de la guerre.
Mais Bardella devrait se méfier.
Comme Marine Le Pen, malgré ses allégeances, son rôle dans une présidentielle ne pourrait se résumer qu’à faire élire le candidat de l’oligarchie grâce au réflexe pavlovien du «barrage aux fachos» des boomers.
 
➡️➡️Le RN ne sortira pas du marché européen de l’électricité: Bardella retourne encore sa veste

Stéphane Gagné

 

septembre 15, 2025

Le nœud coulant de la dette....Or et Patrimoine !

Le nœud coulant de la dette : jusqu’où l’épargne des Français financera-t-elle les transferts sociaux ?


Jordan Bardella a refait savoir qu’en cas de victoire aux législatives anticipées qui ne manqueront pas de succéder à la censure  à notre sens inévitable de Sébastien Lecornu, le RN souhaitait lancer un « fonds souverain français », avec un capital et un rendement garantis par l'État.

(
Dans cette capsule Patrimoine, Machabert rappelle les fondamentaux de la gestion de patrimoine par gros temps, à mesure que les Français, gagnés par la peur, prêtent (sans le savoir ou presque, via les fonds euros de leurs contrats d’assurance-vie) de plus en plus au Léviathan, qui est à la source de leur malheur, puisque la dette qu’il lève consiste désormais pour l’essentiel en des dépenses de fonctionnement, par nature improductives, et des transferts sociaux toujours plus vastes. )

 

Est-ce crédible et surtout est-ce de nature à tirer notre pays de l’ornière dans laquelle il s’enfonce, d’autant que l’agence Fitch Ratings vient de nous reléguer vendredi 12 septembre dans le club des « simples A », aux côtés de l’Estonie, de l’Arabie saoudite ou encore de la Chine ? 

 

 

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Éric Verhaeghe

 

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Éric Verhaeghe

Source: https://www.lecourrierdesstrateges.fr/le-noeud-coulant-de-la-dette-jusquou-lepargne-des-francais-financera-t-elle-les-transferts-sociaux/  

 

septembre 10, 2025

La politique, cette fourberie; comment Marine Le Pen se protège par allégeance !

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Le Renoncement National : comment le RN trahit ses électeurs en protégeant Macron 

Le Rassemblement National, que l’on devrait désormais appeler « Renoncement National » pour refléter sa lâcheté flagrante, a franchi un nouveau cap dans la trahison politique. À l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a déclaré sans sourciller :

« Nous respectons les institutions et notamment l’institution présidentielle et n’appelons pas à la destitution. »

Par ces mots, le RN maintient Emmanuel Macron au pouvoir, refusant de soutenir la motion de destitution déposée par La France insoumise (LFI). Une posture dite « responsable » qui masque en réalité une capitulation totale, transformant le premier parti d’opposition en complice d’un système macroniste en déroute.

 

Une position « responsable » qui empeste la collusion

Après le vote de censure qui a renversé le gouvernement Bayrou, Marine Le Pen a affirmé à la tribune que sans dissolution, le RN opterait pour une « position responsable » : pas de motion de censure immédiate, juste des critiques molles sur le 49-3 budgétaire.

Jordan Bardella, sur RTL, a renchéri : le RN ne votera pas la motion de destitution car, contrairement à LFI, ils ne cherchent pas le chaos et respectent la fonction présidentielle


– sous-entendu, laisser Macron en place pour « préserver » cette institution qu’il piétine quotidiennement. Quelle hypocrisie ! Si respecter la présidence signifie tolérer un chef d’État qui a multiplié les remaniements clownesques (sept Premiers ministres en huit ans, d’Édouard Philippe à François Bayrou), ressuscité l’instabilité de la IVe République et plongé la France dans l’illégitimité, alors le RN est le fossoyeur de la démocratie.

Cette décision va à l’encontre de 80 à 90 % des électeurs RN, favorables à la destitution selon des sondages. En refusant d’engager un rapport de force, le RN trahit sa base : ouvriers, salariés et classes populaires qui attendent un vrai changement, pas une normalisation conformiste. C’est antidémocratique et dangereux, car cela affaiblit Macron sans le renverser, prolongeant son chaos au pouvoir. La motion de LFI arrive mardi prochain, mais le RN la rejette pour « respect de la fonction » – un respect sélectif qui épargne « le pire assassin de cette fonction ».

Le RN, fausse opposition intégrée au système macroniste

Le Rassemblement National n’est plus antisystème. Ses dîners secrets avec Lecornu en juin-juillet 2024, organisés via Thierry Solère et cachés des agendas et de la presse, révèlent une collusion monstrueuse. Confirmés par les protagonistes, ces rendez-vous avec Marine Le Pen et Jordan Bardella visaient à normaliser les relations : « Contrairement à d’autres, je ne vous ai pas méprisé », arguerait Lecornu, promettant d’être « gentil » si le RN l’épargne. Des « atomes crochus » sur l’UE et l’Ukraine ? Cela explique pourquoi le RN épargne le gouvernement : pas de censure, juste des râleries. Marine Le Pen savait que ce serait Lecornu ; sa déclaration post-vote de confiance pue le petit arrangement en coulisses.

Cette stratégie pathétique s’explique par une dépendance financière récente : embarqué dans les réseaux de milliardaires et du Medef, le RN adopte un discours conformiste pour plaire à ces cercles. Bardella, conseillé par Sarkozy (un agent du système néoconservateur), apparaît malléable et soumis. Marine Le Pen, condamnée et inéligible, est maintenue temporairement pour être éjectée via une dissolution – avec un recours express ridicule au Conseil constitutionnel pour la représenter malgré tout, comme un piège foireux voué à l’échec. Le RN préfère Bardella, plus « normalisé », pour s’intégrer au « grand gouvernement central ».
 

Le RN n’a jamais proposé de motion parlementaire de destitution, contrairement à LFI. Au début de la législature, il votait les motions de censure du PS ou LFI ; plus maintenant. Une évolution vers le renoncement, où le chaos est imputé à LFI pendant que le RN joue les sages – refus de serrage de main inclus, enfantillages indignes qui bloquent toute coordination.

Incapacité à unir : le chaos qu’ils alimentent

Tant qu’il y a cette incapacité à se coordonner entre LFI et RN – refus de serrage de main pathétique, stratégies puériles –, destituer Macron est impossible. Une motion votée ne serait-ce qu’à l’Assemblée aurait une force symbolique immense, affaiblissant Macron mondialement (même s’il y parvient très bien lui même !). Mais le RN la rejette, préférant « laisser Macron pour que la fonction soit respectée ». Le vrai chaos, c’est tolérer Macron, qui détruit la Ve République.


Le RN, complice d’un système agonisant

Le Renoncement National n’est plus l’opposition : c’est une fausse alternative, intégrée pour plumer ses électeurs comme Mitterrand les communistes. En maintenant Macron, ils trahissent la souveraineté et leurs 80-90 % de base pro-destitution. Il devient très urgent d’unir le vote souverainiste de gauche et de droite : candidatures communes aux législatives, primaire pour un fédérateur. Sans cela, le RN prolongera l’horreur macroniste. Mieux vaut la fin d’une horreur qu’une horreur sans fin – mais avec le RN, c’est l’inverse. La France a besoin d’une rupture authentique, et non de ce spectacle de marionnettes asservies à des réseaux supranationaux. Elle a également besoin d’une nouvelle Constitution octroyant davantage de droits au peuple qui lui déclencherait une destitution sans l’aval d’un Parlement affairiste.

Vidéo: Marine Le Pen annonce que le RN ne votera pas la destitution de Macron, par respect pour la fonction présidentielle ! https://x.com/myriampalomba/status/1965111230299082886

https://multipol360.com/le-renoncement-national-comment-le-rn-trahit-ses-electeurs-en-protegeant-macron/

 

 

L'ami intime du couple Macron, Sébastien Lecornu, enfin Premier Ministre, après Bayrou le numéro 7 !

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Sébastien Lecornu : le nouveau lieutenant d’Emmanuel Macron 

En ce 10 septembre 2025, la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron n’est pas seulement un énième remaniement dans une présidence chaotique – c’est une provocation flagrante. À 39 ans, ce « survivant politique » issu de la droite, reconverti en macroniste zélé, incarne tout ce que la Ve République a de plus instable et corrompu. Septième Premier ministre en huit ans sous Macron, Lecornu succède à François Bayrou après un vote de défiance historique, marquant le retour aux pires travers de la IVe République : instabilité, illégitimité et petits arrangements en coulisses. Mais derrière ce choix, se cache un agenda belliciste assumé, porté par un homme aux multiples casseroles, proche de l’extrême droite et chouchou de Brigitte Macron, dont l’influence sur son époux n’est plus à démontrer.


Une ascension fulgurante marquée par l’opportunisme et les trahisons

Né en 1986, Sébastien Lecornu a gravi les échelons à une vitesse suspecte, devenant le plus jeune assistant parlementaire (19 ans – en 2005), conseiller ministériel (22 ans – en 2008), président de conseil départemental (28 ans – en 2015) et ministre de la Défense (35 ans – en 2022) de l’histoire française.

Initialement gaulliste et souverainiste au sein de l’UMP (puis Les Républicains), il a vite trahi ses origines pour rejoindre Emmanuel Macron en 2017, abandonnant ses critiques envers l’Union européenne. Ce virage opportuniste l’a propulsé au gouvernement : secrétaire d’État à l’Écologie, ministre des Collectivités territoriales, des Outre-mer, puis des Armées. À Matignon, il est perçu comme un loyaliste absolu, capable de compromis douteux avec « l’extrême droite » pour survivre politiquement.

Mais cette carrière fulgurante cache une série de scandales. En 2021, une enquête pour prise illégale d’intérêts l’a visé pour avoir cumulé une rémunération d’administrateur de la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) avec des décisions favorables à cette société en tant que président du conseil départemental de l’Eure. Bien que classée sans suite en 2022, l’affaire pue le favoritisme. Ajoutez à cela une audition en 2025 pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics à un proche pour des expositions photo à 80.000 euros, sans appel d’offres – une enquête du Parquet national financier toujours en cours. Sans oublier les apéros clandestins organisés pendant le confinement Covid en 2021, révélés par la presse, contredisant ses leçons d’exemplarité. Et que dire de l’achat de 100.000 euros de livres à un proche de Macron avec des fonds du ministère des Outre-mer ? Lecornu n’est pas un homme d’État, mais un « pédaleur d’influence » dans une macronie gangrenée par la corruption.

 

Des liens troubles avec « l’extrême droite » et des complicités suspectes

Pire encore, Lecornu entretient des relations secrètes avec le Rassemblement national (RN). En juin 2024, peu après l’annonce par Macron d’élections législatives anticipées, des rencontres secrètes avec les dirigeants du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont été révélées par Libération et confirmées par les participants. En tant que ministre des Armées, il menait ces discussions sans en informer ses collègues – une opacité suspecte dans un contexte de tensions géopolitiques. Ces liens pourraient expliquer pourquoi le RN pourrait épargner son gouvernement, transformant la politique en cirque où Lecornu joue le rôle du « survivant » capable de neutraliser la droite pour Macron.

Ses fréquentations douteuses ne s’arrêtent pas là. Il affiche une complicité avec Yassine Bellatar, humoriste controversé proche des Frères musulmans, malgré les efforts antiterroristes de l’armée française. Son cabinet a prétendu qu’il l’avait confondu avec un technicien, mais des témoins confirment qu’il le connaissait.

 

Le bellicisme incarné : un danger pour la France et l’Europe

En tant que ministre des Armées depuis 2022, Lecornu a piloté une loi de programmation militaire 2024-2030 dotée de 413 milliards d’euros, doublant les dépenses pour atteindre 69 milliards d’ici 2030.

Ce renforcement, motivé par la guerre en Ukraine, inclut la dissuasion nucléaire et un nouveau porte-avions – un choix belliciste qui aligne la France sur une escalade anti-russe. Mais cette politique rencontre des résistances internes : en juin 2025, le ministère des Armées a approché Renault pour produire des drones militaires destinés à la France et à l’Ukraine, en s’appuyant sur l’expertise ukrainienne. Les salariés ont massivement refusé, arguant qu’ils avaient signé pour assembler des voitures, pas des armes. Les syndicats comme Force Ouvrière et la CGT ont souligné les tensions potentielles au sein des équipes, incluant des travailleurs russes et ukrainiens, et demandé des garanties sur le droit de refus. Renault a même envisagé de délocaliser la production en Slovénie pour éviter les conflits, mais cela soulève des risques géopolitiques et de cyberattaques. Cette rébellion ouvrière expose le cynisme de Lecornu : forcer une reconversion industrielle vers la guerre, au mépris des employés et des implications éthiques.

Ce bellicisme n’est pas isolé ; il reflète celui d’Emmanuel Macron, qui a multiplié les déclarations agressives sur l’Ukraine, agitant la peur d’une ingérence russe pour tout justifier. Macron choisit Lecornu, « le pire faucon », pour maintenir un « horizon de guerre » permanent, neutralisant l’opposition et justifiant une hystérie anti-russe. Pourquoi ce choix ? Pour prolonger un macronisme en déroute, où la guerre sert de mortier à un pouvoir chancelant, au risque d’impliquer la France dans un conflit direct avec la Russie. Lecornu, architecte d’un renforcement militaire face à la Russie, incarne ce virage : des conférences avec des leaders bellicistes comme Scholz ou Starmer, des exclusions aériennes risquées, et une armée vampirisée par l’OTAN et l’UE.

Le rôle clé de Brigitte Macron : une influence ombragée

Au cœur de cette nomination, la proximité de Lecornu avec Brigitte Macron, qui exerce une influence considérable sur son époux. Décrit comme son « chouchou« , Lecornu a su la séduire par des dîners et des petites blagues, selon des proches. « Brigitte l’aime beaucoup, ça compte », confiait-on en 2023. Cette affection n’est pas anodine : Brigitte, souvent présentée comme une conseillère informelle, a déjà favorisé des nominations comme celle de Gabriel Attal.

Lecornu, ami intime de cette « bande à Brigitte » (avec Blanquer, Castaner), bénéficie de cette protection élyséenne.

Macron, en le choisissant, cède t-il une fois de plus à cette influence, transformant Matignon en affaire de famille ? Cette dynamique soulève des questions : qui gouverne vraiment ? Une Première dame aux réseaux opaques, qui dépense des millions en procédures judiciaires américaines malgré des déclarations de patrimoine suspectes, finalement blanchies par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).


Un choix scandaleux pour une France en péril

En nommant Lecornu, Macron opte pour la continuité d’un régime instable, belliciste et corrompu. Ce « faucon » pro-Ukraine, aux liens troubles avec le RN et chouchou de Brigitte, risque d’entraîner la France dans une escalade guerrière inutile, tout en ignorant les résistances populaires. Dans une Ve République brisée – sept Premiers ministres en huit ans, dont Édouard Philippe (Monsieur Covid), Jean Castex (l’inénarrable), Élisabeth Borne (Mamie 49.3) et les éphémères Attal, Barnier et Bayrou – Lecornu n’est qu’un fusible de plus. Mais ce choix, dicté par le bellicisme macronien pour contrer la Russie et neutraliser la droite, pourrait bien précipiter le chaos : colère sociale, blocage institutionnel et trahison démocratique. La France mérite mieux qu’un « cirque » dirigé par des clones idéologiques, des comédiens pilotés par des réseaux supranationaux. Lecornu à Matignon ? Une provocation qui pourrait signer la fin d’un macronisme agonisant.

https://multipol360.com/sebastien-lecornu-le-nouveau-lieutenant-demmanuel-macron/

 


Sébastien Lecornu, le moins macroniste des macronistes
 
S’il est proche du président, le Premier ministre, de tendance gaulliste, ne partage en rien sa vision du dialogue avec les oppositions et la population.

Par Saïd Mahrane 
 
Depuis sa nomination à Matignon, on dit de lui qu'il est un « macroniste ». Or il n'existe pas moins macroniste que Sébastien Lecornu au sein du gouvernement. C'est précisément ce qui explique sa survie politique. Proche du président de la République, oui, il l'est indéniablement. Fidèle, loyal, présent, aussi, ce qui lui vaudra, dans ce monde sans foi, la sincère sympathie de Brigitte Macron.
Mais penser un instant que le nouveau Premier ministre puisse adhérer à une représentation de la société et à une manière d'exercer la politique selon des canons macroniens, tels que nous les connaissons depuis 2017, est une erreur.
Le conteur d'histoires face au président philosophe
Pour le comprendre au mieux, il faut regarder du côté de Vernon, ville dont il fut le maire, et de l'Eure, département dont il fut le président. Ce bout de Normandie est une France à petite échelle, avec ses variétés, ses ruptures, ses déserts, ses violences et ses inégalités. Il fallait l'entendre, de retour à Paris, raconter les bonheurs et les galères de la vie loin des lieux du pouvoir. Cette expérience acquise, alors qu'il n'avait pas 30 ans, lui a conféré de solides convictions dans la manière de préserver une cohésion, ce sans quoi rien n'est possible quand on se dit gaulliste.
L'admirateur de la geste gaullienne, partisan des référendums, voue également une passion pour la politique en tant qu'elle est une aventure collective au service d'une idée, et plus encore pour la psychologie des hommes. En la matière, il est un redoutable portraitiste. Quand Macron est tout en concepts philosophiques, lui déroule des événements et fait le récit, sous forme de mises en garde, de bascules historiques nées souvent d'un fait anodin. Un moyen comme un autre de distiller des messages sans froisser les susceptibilités.
Les mots et la connexion
Son aide fut précieuse au président de la République lors des grands débats post-mobilisation des Gilets jaunes. Alimenté en notes par des techniciens parfois aussi ignorants que lui des réalités, Macron, il le confia, fut impressionné par le sens du « concret » de son ministre en charge des Collectivités territoriales. Ouvert sur les thèmes sociétaux, Sébastien Lecornu est avant tout un homme de droite, d'une droite qui n'existe plus, morte avec Philippe Séguin et ceux qu'on appelait jadis les gaullistes sociaux.
En cela, il est le jumeau de Gérald Darmanin, deux survivants de cette famille politique, échoués en macronie. Comment la définir, s'agissant du style ? C'est simple : mettez leur en face un patron du CAC 40 ou un syndicaliste, un général ou un piou-piou, un communiste ou un libéral, ils trouveront aussitôt les mots et la connexion par une bonhommie, une écoute et, toujours, cette impression chez eux qu'une solution est possible.

Un son de cloche différent
 
Au ministère des Armées, beaucoup, parmi les gradés, ont été surpris lors de sa nomination. Les mêmes, lit-on, le regrettent déjà. Mais, plus que tout, et c'est aussi en cela qu'il n'est pas macroniste, Lecornu est un homme qui doute. En 2017, lorsqu'il fut appelé à entrer au gouvernement, il se demanda s'il en avait la légitimité. Puis, au gré des remaniements, le président a noté chez lui une ambition sereine, moins tapageuse que celle d'autres ministres faisant campagne. De même son rapport aux médias est-il « sain » : il ne court pas les micros. S'il n'a rien à dire, il préfère s'abstenir.

Son principal handicap, dans le fond, est précisément cette trop grande loyauté vis-à-vis d'un président qui, il est vrai, lui aura accordé sa confiance à maintes reprises. Dans l'histoire tourmentée du macronisme, on aurait cependant dû entendre un son de cloche différent du funeste « en même temps » et des amphigouris présidentiels. Un son de cloche qui aurait sonné plus humain, plus en faveur des petites gens, des élus locaux, de l'opposition, fait de simplicité, d'humilité, de réactivité, et qui aurait été à mille lieues du mépris de forme exprimé par le président et un entourage à son image.
Certes, s'il avait ouvert la bouche pour exprimer un non gaullien, Lecornu l'aurait payé, puisqu'il est connu que Macron n'aime pas les voix dissidentes, même quand elles disent vrai. Que pourra donc faire le Premier ministre dans le bourbier actuel ? On l'ignore. Il devra montrer une méthode avant de dévoiler des idées. Soit un contresens. C'est à lui, ancien ministre des Armées, de trouver la voie pour sortir les uns et les autres de leurs tranchées, les ramener à la table des négociations et s'accorder sur un budget. Il lui faudra, en l'espèce, oubliant la tutelle présidentielle, être d'abord fidèle à lui-même…
 

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