octobre 29, 2025
Le Zucmanisme: "çà s'en va et çà revient" cependant très médiatisé sur les chaînes publiques !!
octobre 24, 2025
Une exception culturelle, le camp du Bien...fondé, de l’audiovisuel public français !
Ecoutons : « [Si l’audiovisuel public s’arrêtait], où est-ce qu’on pourrait retrouver ces émissions qui nous donnent le sentiment d’être un peu plus à l’aise dans ce monde qui est compliqué ? Où est-ce qu’on retrouverait des émissions d’économie ? Où est-ce qu’on retrouverait des émissions de géopolitique ? Où est-ce qu’on retrouverait des émissions de sciences ? Nulle part ! »
« Le jour où il n’y aura plus l’audiovisuel de service public, ce pays sera un pays moins tranquille ».
septembre 24, 2025
Scandale de l'audiovisuel public avec Sarah Knafo
Ce matin, les comptes catastrophiques de France Télévisions sont mis à nu. Il y a quelques jours à peine, en pleine polémique sur les complots de l’audiovisuel public avec le Parti socialiste, la présidente Delphine Ernotte osait se plaindre du manque de moyens et réclamait leur augmentation !
Grâce à la Cour des comptes et son rapport paru ce matin, nous apprenons de nouveaux scandales. Rappelons que chaque année, l’Etat reverse à France Télévisions 2,6 milliards d’euros d'argent public, soit votre argent. Alors que nombre de ses concurrents privés font des bénéfices sans toucher d'argent public. Cela aurait déjà de quoi nous scandaliser… Mais vous n’avez encore rien vu.
Ces 7 dernières années, les dépenses de France Info TV ont quasiment doublé. On pourrait imaginer que l’audience et la qualité des programmes ont doublé en conséquence ? Eh non, c’est toujours moins de 1% des téléspectateurs en moyenne qui regardent France Info TV. Chez France Télévisions, l’augmentation des budgets ne correspond donc ni à la qualité des programmes, ni à la satisfaction du public. Alors à quoi ? Au doublement du gaspillage, au seul profit des idéologues. Voulez-vous des preuves ?
Chez France TV, les salaires ne connaissent pas la crise : 15% des salariés gagnent... plus de 80 000€ par an et la Cour des comptes critique « des avantages en nature conséquents ». Nous y venons.
On est bien traité chez France Télévisions… et on est nombreux : 8 932 personnes à temps plein ! C’est 2,5 fois plus que chez TF1. Surtout, nos impôts payent plus de journalistes, animateurs et techniciens chez France TV que de chirurgiens dans les hôpitaux publics (5947 en 2024). En France, on meurt aux urgences, mais l’Etat investit toujours plus dans le divertissement et la propagande.
Les dépenses de taxis de tout ce monde explosent : elles s’élèvent à 3,8 millions d’euros, soit +80% entre 2019 et 2024, malgré le scandale qui avait déjà sali l’institution. Cela revient à plus de 10 000 euros de taxis par jour ! Ce n’est plus France Télé, c'est France Taxi !
Les frais dérapent : les coûts des réception ont été quasiment multipliés par 5 en seulement 2 ans (de 700 000 euros en 2022 à 3,2 millions en 2024). Au total, les frais de déplacements et de réceptions s'élèvent à plus de 46 millions en 2024, soit 126 000 € par jour. Ils achètent les petits fours les plus chers du monde ?
Le comité d'entreprises de France Télévisions a coûté 14 millions d'euros en 2024. Le rapport précise qu'il a "acquis un immeuble au Crotoy en 2022, en plus des résidences de vacances dont il est propriétaire et qu'il loue à Cannes et à Trouville." Chez France Télévisions, on est déficitaires, mais on trouve quand même de quoi se payer des résidences secondaires en bord de mer !
Vous l’avez compris : France Télévisions vit dans un monde où tout est possible parce que l’argent vient d’ailleurs : de vos poches. Vos poches qu’ils vident sans jamais dire merci. Il y a encore tant à dire sur le sujet. Le scandale de l’audiovisuel public ne fait que commencer. Je m’y attèle : à bientôt !
L’hypocrisie médiatique, savoir désinformer pour le "camp du bien" et son idéologie: le Socialisme, collectivisme, étatisme de connivence !!
Thomas Legrand et Patrick Cohen, champions de l’hypocrisie médiatique
Dans le paysage médiatique français, dominé par des voix qui se prétendent neutres et objectives, Thomas Legrand et Patrick Cohen incarnent l’archétype des idéologues déguisés en journalistes.
Ces figures du service public, financées par l’argent des contribuables, passent leur temps à hurler au loup contre la « désinformation de l’extrême droite » et les prétendues ingérences russes dans les élections.
Pourtant, une récente révélation les montre en pleine connivence avec des cadres du Parti socialiste, complotant pour influencer les scrutins à venir – un scandale qui expose leur double jeu flagrant. Loin des minimisations lisses servies par les médias alignés, examinons comment ces deux-là utilisent leur position pour fausser le jeu démocratique, tout en accusant les autres de manipulation.
Une connivence flagrante au service des socialistes
Imaginez : deux éditorialistes vedettes de France Inter et France 5, assis dans un café parisien, discutant stratégie avec des figures du PS comme Luc Broussy et Pierre Jouvet. Les échanges, capturés sans fard, révèlent un plan clair pour torpiller Rachida Dati à la mairie de Paris et booster Raphaël Glucksmann pour la présidentielle de 2027. « On fait ce qu’il faut pour Dati », lâche l’un d’eux, sous-entendant des efforts médiatiques pour « éliminer » les rivaux.
Ce n’est pas un simple bavardage amical ; c’est une confession d’utilisation de moyens publics pour orienter l’opinion.
France Inter, payée par tous les Français, devient un outil partisan au profit des socialistes. Et quand on les confronte, ils minimisent : « J’ai juste pris un café avec deux socialistes. » Non, c’était ni plus, ni moins qu’un flagrant délit d’influencement pur, une tentative de détourner le regard du vrai crime : influencer des élections avec de l’argent public.
Ces mêmes journalistes qui traquent la « désinformation russe » à longueur d’antenne – accusant Moscou de tout, des punaises de lit aux chutes de popularité de Macron, en passant par les manifestations du 10 septembre – se révèlent ainsi être les vrais manipulateurs. Pendant que Vladimir Poutine est blâmé pour des ingérences fantasmées à 4.000 km, Legrand et Cohen ourdissent des plans locaux pour favoriser leurs alliés idéologiques. Hypocrisie totale : ils crient à la menace extérieure pour masquer leur propre biais gauchiste, financé par les impôts de ceux qu’ils méprisent.
Le système en boucle fermée : promotion mutuelle et impunité
Ce scandale n’est pas isolé ; il s’inscrit dans un écosystème où ces idéologues se protègent mutuellement.
Pensez à Caroline Fourest ou à Léa Salamé, compagne de Raphaël Glucksmann, qui reçoit des économistes alignés pour vanter des théories bidouillées – comme Gabriel Zucman, viré d’Harvard pour truquage de données. (À noter que Glucksmann, avant sa relation avec Léa Salamé depuis environ 2016, a été marié à Eka Zgouladze, une politicienne géorgienne et ukrainienne impliquée dans des réformes controversées en Ukraine et en Géorgie, notamment en tant que vice-ministre de l’Intérieur en Géorgie de 2006 à 2012 sous Mikheil Saakachvili, puis en Ukraine de 2014 à 2016 où elle a dirigé des réformes policières souvent financées par des aides occidentales (USA, UE), ce qui l’a exposée à des accusations d’être une « agente d’influence étrangère » dans le contexte des débats géorgiens sur le financement d’organisations politiques par l’étranger, comme dans les lois récentes sur les « agents étrangers » visant à réguler les ONG financées par l’Occident et liées à des figures comme George Soros ; ce lien international ajoute une couche à son profil, mais c’est surtout avec Léa Salamé que surgit un conflit d’intérêt évident, car en tant que présentatrice du 20h sur France 2, elle pourrait influencer l’opinion publique en faveur de son compagnon politique, un risque qu’ils ont eux-mêmes reconnu en promettant de le « trancher » si Glucksmann se présente en 2027 – une promesse qui sonne creux dans ce système verrouillé.
Léa Salamé, sur le service public, promeut des idées qui servent son camp, sans transparence.
Cohen et Legrand opèrent de même : ils utilisent leurs plateformes pour de l’autopromotion partisane, transformant les médias publics en machine à laver les scandales.
Et pour couronner le tout, la patronne de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci – une autre chaîne publique financée par les contribuables –, a volé au secours de ces deux « journalistes », leur apportant un « soutien total » tout en s’en prenant une fois de plus à CNews, qu’elle qualifie de « chaîne d’extrême droite » pour avoir relayé l’affaire.
Ernotte accuse CNews d’être une « chaîne d’opinion d’extrême droite » et d’ « allumer de façon scandaleuse des contre-feux », tentant ainsi de détourner l’attention des questions légitimes posées par cette connivence.
Ironie du sort, ces donneurs de leçons sur la probité et l’intégrité journalistique – qui accusent les autres de manipulation – sont eux-mêmes empêtrés dans des scandales : Ernotte fait l’objet de plaintes pour détournement de fonds publics liées à des notes de frais exorbitantes, comme un déplacement à Cannes facturé plus de 100.000 euros, ou des notes de taxi pharaoniques (2 à 3 millions d’euros de frais de taxis annuels) à France Télévisions, malgré une dotation publique massive de 2,57 milliards d’euros par an. Une « grande probité » qui frise l’hypocrisie, alors qu’ils s’alarment de coupes budgétaires mineures tout en dilapidant l’argent public pour des privilèges personnels.
Quand l’affaire éclate, ils contre-attaquent en criant à la violation de la vie privée – un écran de fumée classique. Mais filmer dans un lieu public, lors d’une discussion politique, n’est pas une atteinte ; c’est de l’investigation légitime, comme l’ont fait Élise Lucet ou d’autres sans jamais être inquiétés. Patrick Cohen menace de procès, mais les précédents judiciaires le condamnent d’avance : c’est du bluff pour intimider. Un huissier a déjà confirmé que les rushes sont conformes, sans montage trompeur.
Pourtant, ces « journalistes » se victimisent, accusant une « campagne de dénigrement » orchestrée par la droite – alors que ce sont eux qui déforment la réalité quotidiennement.
Des idéologues qui traquent la « désinformation » pour mieux la pratiquer
Legrand et Cohen se posent en gardiens de la vérité, dénonçant sans relâche l’extrême droite et les Russes comme sources de fake news. Mais qui sont les vrais désinformateurs ? Eux, qui trient les indignations : silence sur des crimes comme l’assassinat d’Irina Zarutska par un multirécidiviste, titré de manière euphémique par CNN (leur modèle ?), mais hurlements contre toute critique de leur camp. Ils accusent les autres de polariser la société, mais leur biais gauchiste alimente la division, en justifiant la violence verbale contre les « fascistes » – un terme qu’ils collent à quiconque ose contredire leur doxa.
Pire, ils incarnent le terrorisme intellectuel : en minimisant leur propre rôle dans la manipulation électorale, ils pavent la voie à une justice à deux vitesses. Si un chroniqueur de droite tenait des propos similaires, il serait lynché médiatiquement. Mais pour eux, l’Arcom et les comités d’éthique ferment les yeux, validant que « rien ne permet d’affirmer une faute ». C’est l’impunité totale pour les bien-pensants.
Vers une réaction citoyenne : plaintes et lois pour les déloger
Il est temps de briser ce cercle vicieux. Ces idéologues ne passeront plus pour des experts neutres ; la réalité les rattrape. Des associations de contribuables doivent se constituer partie civile pour détournement de fonds publics – car influencer des élections avec des moyens d’État, c’est un déni de démocratie. Des plaintes massives, des boycotts d’émissions, et des propositions de loi pour interdire ces pratiques : voilà les armes. Sans cela, Legrand et Cohen continueront à crier à la désinformation tout azimut tout en sabotant la démocratie de l’intérieur.
En fin de compte, ces deux-là ne sont pas des journalistes, mais des militants payés par nos impôts pour imposer leur vision. Ras-le-bol de leur hypocrisie : il est temps qu’ils rendent des comptes, avant que leur manipulation ne détruise ce qui reste de pluralisme en France.
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https://multipol360.com/thomas-legrand-et-patrick-cohen-champions-de-lhypocrisie-mediatique/
septembre 12, 2025
Juan Branco démolit l’oligarchie française - L'empire médiatique !
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Dans une conférence captivante donnée à Lausanne et diffusée sur YouTube le 31 août 2025, l’avocat et intellectuel français Juan Branco, figure controversée connue pour ses enquêtes sur les élites et son best-seller Crépuscule (qui dénonçait les liens entre Emmanuel Macron et les puissances d’argent), a livré une charge explosive contre ce qu’il qualifie d’oligarchie en France. Intitulée « Juan Branco démolit 6 milliardaires – démonstration d’une oligarchie », cette intervention, vue plus de 120.000 fois en quelques jours, expose un système circulaire où la fortune, le contrôle médiatique et les faveurs de l’État s’entrelacent pour perpétuer une domination économique et politique au détriment des citoyens. Branco, qui a souvent été au cœur de polémiques pour ses positions très marquées notamment son rôle dans l’affaire Assange ou ses critiques du pouvoir macronien,
utilise des exemples concrets pour démontrer comment une poignée de milliardaires accaparent les ressources publiques, influencent l’information et sapent les fondements démocratiques de la République.
Cette conférence s’inscrit dans un contexte de tensions sociales croissantes en France, où les inégalités explosent et où le débat sur la concentration des médias fait rage.
Selon Branco, la France n’est pas une démocratie véritable, mais un régime oligarchique où l’État sert de tremplin à des fortunes privées.
Il s’appuie sur des cas emblématiques pour illustrer ce « cercle vicieux » : des individus accumulent des richesses grâce à des concessions publiques, investissent dans les médias pour protéger leurs intérêts, et influencent les politiques pour obtenir davantage de privilèges. « Elles sont rares en France aujourd’hui les fortunes qui ne viennent pas directement ou indirectement de l’État« , martèle-t-il, pointant du doigt des secteurs comme les télécoms ou la logistique, autrefois services publics, transformés en rentes privées.
Qu’est-ce que l’oligarchie française selon Branco ?
Branco définit l’oligarchie comme un système où une élite restreinte utilise sa fortune pour acquérir des « instruments de propagande » – les organes de presse – afin d’influencer les décideurs politiques. Ces derniers, en retour, accordent des accès privilégiés à des ressources étatiques, permettant une accumulation exponentielle de richesse. « C’est un système circulaire dans lequel vous devenez riche en achetant votre influence auprès des dirigeants qui eux-mêmes ont une autorité sur l’État », explique-t-il. Ce mécanisme repose sur l’oligopole : dans des secteurs essentiels comme les télécoms, limités à trois ou quatre acteurs, les profits sont garantis par une entente implicite, au détriment des consommateurs. Branco rappelle que ces marchés étaient autrefois des monopoles publics, ouverts à la concurrence pour des « raisons idéologiques et de corruption ».
Le contrôle de l’information est central : dans un système représentatif, le vote des citoyens n’a de valeur que s’il est informé.
En monopolisant les médias, les oligarques fabriquent un consensus idéologique, privant les électeurs de leur pouvoir.
Branco cite des exemples où les médias, subventionnés par l’État et détenus par ces milliardaires, deviennent des outils de manipulation. « Si on arrive à vous faire croire qu’un individu a toutes les qualités du monde alors qu’il n’en a aucune, on vous retire le pouvoir qui est le vôtre », affirme-t-il. Cette analyse résonne avec des débats actuels sur la concentration médiatique en France, où 90 % des quotidiens nationaux appartiennent à une dizaine de milliardaires.
Les six milliardaires au cœur de la critique
Branco cible six figures emblématiques, dont les empires reposent sur des faveurs étatiques et se protègent via un empire médiatique. Chacun illustre un aspect du système oligarchique.
- Xavier Niel : Fondateur de Free et Iliad, Niel est présenté comme un archétype de l’oligarque des télécoms. Sa fortune, estimée à plus de 10 milliards d’euros, provient de l’ouverture du marché des télécoms en 2012, sous Nicolas Sarkozy, qui a permis à Free d’entrer dans un oligopole de quatre opérateurs. Branco accuse Niel d’avoir investi dans les médias pour neutraliser les critiques : il détient des parts dans Le Monde, L’Obs, Le Huffington Post, Brut, Mediapart et d’autres. « Xavier Niel, comme il a dit lui-même, achète des canards pour qu’ils arrêtent de l’emmerder », cite Branco. Un anecdote révélatrice : une enquête timide de Mediapart sur Niel a provoqué un appel injurieux à Édwy Plenel, rappelant son investissement. Niel utilise ces médias pour éviter les investigations sur ses affaires, tout en influençant l’opinion publique.
- Patrick Drahi : Propriétaire d’Altice (incluant SFR), Drahi incarne la dette comme outil de conquête. Sa fortune de 8 milliards d’euros repose sur l’acquisition de SFR en 2014, autorisée par Emmanuel Macron (alors à l’Élysée) en échange d’achats médiatiques comme Libération, L’Express, BFM et RMC. Branco dénonce les 2.100 licenciements pour rembourser une dette colossale de 50 milliards d’euros, contractée auprès de banques comme Goldman Sachs. Ces médias, autrefois progressistes, sont devenus des « torchons propagandistes » pro-Macron, pillant leur réputation historique. Drahi a dû vendre des actifs récemment pour éponger ses dettes, illustrant la fragilité de ces empires.
- Martin Bouygues : Héritier du groupe Bouygues (télécoms et construction), sa richesse (environ 4 milliards d’euros) découle de concessions publiques. Branco raconte comment Sarkozy, témoin de son mariage, lui a octroyé le chantier du Tribunal de Paris (plusieurs milliards d’euros) pour compenser l’entrée de Free sur le marché, réduisant les profits de Bouygues Telecom. Il contrôle TF1 et TMC, influençant des millions via des émissions comme Quotidien, qui, sous couvert de divertissement, propagent une idéologie favorable aux élites.
- Bernard Arnault : L’homme le plus riche du monde (fortune de 200 milliards d’euros), PDG de LVMH, a bâti son empire grâce à Laurent Fabius, qui lui a cédé le groupe Boussac (incluant Dior) pour une mise dérisoire en 1984. Branco critique ses médias (Le Parisien, Les Échos, Radio Classique, Paris Match) et ses recrutements politiques : Nicolas Bazire (ex-Sarkozy) ou Christophe Girard (ex-Fabius), propulsé à la Mairie de Paris pour favoriser LVMH. Les JO 2024 illustrent cela : les malles Louis Vuitton pour les médailles, au détriment d’autres sponsors, montrent comment Arnault « vole l’image de Paris » pour son groupe.
- Arnaud Lagardère : Héritier d’un empire dilapidé (fortune résiduelle de 2 milliards d’euros), Lagardère a vendu des actifs à Arnault. Juan Branco le décrit comme incompétent, ayant gaspillé un patrimoine incluant Airbus, pour finir « débranché doucement » par ses pairs, symbolisant la fin d’une génération d’oligarques.
- Daniel Kretinsky et Rodolphe Saadé :
Kretinsky, un milliardaire tchèque (fortune de 9 milliards d’euros),
enrichi par des usines à charbon, a racheté des médias comme Elle et
Marianne via des failles réglementaires. Saadé, de CMA CGM (logistique
portuaire, fortune familiale de 50 milliards d’euros post-Covid), a
profité de l’explosion des prix du transport. Branco révèle que CMA CGM
était un bien public vendu par Chirac à la famille Saadé pour 20
millions de francs après un investissement étatique d’un milliard. Ces
« nouveaux » oligarques comblent les vides laissés par Drahi.
Les implications pour la démocratie et la société française
Branco argue que ce système n’offre pas d’alternance réelle : gauche et droite s’entendent pour préserver l’oligarchie, privant les citoyens d’une presse indépendante. Les médias, non rentables sans subventions ou injections milliardaires, deviennent des outils de pouvoir plutôt que d’information. « Tous ces projets sont non rentables et seraient en faillite s’il n’était pas régulièrement abondé par ces milliardaires », ironise-t-il. Cela crée une « prédation organisée » : les profits des oligarques proviennent des « efforts et sacrifices » de la population, via des services essentiels devenus rentes privées. Branco lie cela à la crise des classes moyennes, où l’inconfort économique grandit face à cette concentration de richesse.
Cette analyse fait écho à des débats plus larges : en 2025, la France fait face à des enquêtes sur la concentration médiatique, avec des appels à réguler les subventions publiques (plus de 1 milliard d’euros annuels aux médias). Des figures comme Branco amplifient ces voix, influençant des mouvements comme les Gilets Jaunes ou les critiques post-JO.
Un appel à la conscience collective
La conférence de Branco n’est pas qu’une dénonciation ; c’est un appel à démanteler ce système.
En exposant les liens entre État, fortune et médias, il invite à repenser la démocratie française.
« C’est là où le point est fondamental pour définir ce qui est une oligarchie : c’est un espace où il n’y a pas d’alternative réelle », conclut-il. Avec des reprises sur des plateformes comme Odysee et Facebook, cette intervention gagne en visibilité, défiant les récits dominants. Reste à voir si elle inspirera des réformes, ou si l’oligarchie, comme Branco le prédit, continuera à s’auto-perpétuer.
https://multipol360.com/juan-branco-demolit-loligarchie-francaise/























