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septembre 11, 2025

Le gauchisme Us, comme partout: « Lorsque l’on ne peut tuer le message, on tue le messager. »

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Le lâche assassinat de Charlie Kirk : quand les ennemis de la liberté d’expression tuent le messager


Le 10 septembre 2025, l’Amérique a perdu l’une de ses voix les plus audacieuses et influentes du mouvement conservateur. Charlie Kirk, fondateur de Turning Point USA et fervent défenseur des valeurs traditionnelles, a été assassiné d’une balle au cou lors d’un rassemblement à l’Université Utah Valley, dans l’Utah. Cet acte odieux, capturé en vidéo et diffusé en direct, n’est pas seulement un meurtre : c’est l’incarnation de la lâcheté des ennemis de la liberté de pensée. Lorsque l’on ne peut tuer le message – ces idées conservatrices qui challengent la pensée unique imposée par les élites progressistes –, on tue le messager.

Charlie Kirk, à seulement 31 ans, est devenu un martyr pour la vérité, victime d’une violence politique qui révèle la faiblesse intellectuelle de ceux qui refusent le débat.

Un parcours météorique : de l’adolescent engagé au porte-voix de la jeunesse conservatrice

Né le 14 octobre 1993 à Arlington Heights, dans l’Illinois, Charlie Kirk grandit dans une famille de classe moyenne, avec une mère travaillant dans la santé mentale et un père architecte. Dès son adolescence à Prospect Heights, il démontre un leadership précoce en atteignant le rang d’Eagle Scout et en s’impliquant dans la campagne sénatoriale du républicain Mark Kirk (sans lien de parenté). Après un bref passage à Harper College près de Chicago, il abandonne les études formelles pour se consacrer pleinement à l’activisme politique, une décision qui marque le début de son ascension fulgurante.

À 18 ans, en 2012, Charlie Kirk fonde Turning Point USA (TPUSA), une organisation étudiante conservatrice, après une rencontre décisive avec Bill Montgomery, un vétéran du Tea Party. Soutenue par des donateurs influents, TPUSA s’étend rapidement sur les campus américains, organisant des tables rondes, des campagnes de communication virales et des outils de veille  idéologique pour contrer la domination progressiste dans les universités. En 2019, Kirk élargit son empire avec Turning Point Action, axé sur les activités électorales, et Turning Point Faith, ciblant les communautés chrétiennes pour lier engagement civique et convictions religieuses. Son approche : mobiliser les sympathisants conservateurs en occupant l’espace idéologique et en favorisant une cohérence narrative.


 

Charlie Kirk se distingue par ses tournées sur les campus, notamment ses défis « prove me wrong » (Prouve-moi que j’ai tort) où il invite les opposants à débattre avec lui publiquement.

Confiant orateur, il transforme ces confrontations en spectacles médiatisés, attirant des milliers de spectateurs et renforçant son image de polémiste intrépide. Ses prises de position sur l’avortement, les politiques identitaires, le « wokisme » et les excès universitaires le rendent controversé, mais il répond invariablement : « Mieux un débat dur que le silence. » Son podcast quotidien, The Charlie Kirk Show, et ses interventions en direct attirent des millions de vues, faisant de lui un « entrepreneur d’opinions » qui donne à la jeunesse conservatrice un langage, des codes et un style d’engagement propre.

Proche allié de Donald Trump et de sa famille, Kirk devient une figure régulière à la Maison Blanche, participant aux campagnes et à la mobilisation de la base trumpiste. Cette alliance souligne son rôle central dans un réseau conservateur reliant financiers, médias, activistes et élus. Marié en 2021 à Erika Frantzve, ancienne Miss Arizona USA, entrepreneuse et podcasteuse, il est père de deux enfants : une fille née en 2022 et un fils en 2024. Chrétien assumé, il lie sa foi à ses actions publiques, se montrant loyal et attentif envers son entourage, des traits souvent masqués par son image publique combative.


L’acte lâche : un assassinat qui révèle la faiblesse des adversaires

Le 10 septembre 2025, lors d’un dialogue public sous une tente à l’Université Utah Valley, Kirk répondait à des questions d’étudiants quand un tireur non identifié l’atteint à la gorge en plein jour. Évacué d’urgence, il succombe à ses blessures à l’hôpital quelques heures plus tard, devant des milliers de témoins paniqués.

L’attaque, qualifiée d’assassinat politique par les autorités, fait l’objet d’une enquête fédérale impliquant le FBI et son directeur Kash Patel.

Le suspect reste en fuite, mais l’événement est traité comme un acte de terrorisme intérieur, survenant à la veille du 24e anniversaire des attentats du 11 septembre – un symbole poignant d’une attaque contre les valeurs américaines.

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                                https://x.com/Trump_Fact_News/status/1966344671182848341 

Cet assassinat n’est pas un hasard : il illustre la lâcheté profonde des ennemis de la liberté de pensée. Kirk, en défendant des positions conservatrices sur l’immigration, les idéologies woke et le soutien à Trump, challengait la pensée unique – cette uniformité idéologique imposée par les progressistes radicaux qui dominent les médias et les campus. Incapables de réfuter ses arguments par le débat intellectuel, ses adversaires ont recours à la violence ultime. Comme l’a dit un commentateur : « Lorsque l’on ne peut tuer le message, on tue le messager. » Cet acte lâche non seulement échoue à étouffer les idées de Kirk, mais les amplifie, transformant sa mort en un cri de ralliement pour la liberté d’expression.

 

 

Réactions et polémiques : une Amérique divisée

Les hommages affluent de toutes parts. Donald Trump, depuis le Bureau ovale, qualifie Kirk de « martyr pour la vérité et la liberté », accusant la rhétorique de la gauche radicale d’encourager la violence politique et soulignant sa foi profonde. Des conservateurs comme Ben Leo de GB News le décrivent comme une victime d’un « assassinat politique » dû à ses idées, tandis que Matin Samimiat, un Iranien-Américain, voit en sa mort une attaque contre la liberté d’expression. Beaucoup le salue comme un « patriote chrétien », avertissant que cela renforcera la détermination conservatrice.

Elon Musk a réagit à la mort de Charlie Kirk :

« S’ils ne nous laissent pas en paix, alors notre choix est de combattre ou de mourir. »

Pourtant, des divisions émergent : certains progressistes ou islamistes célèbrent sur les réseaux, alimentant les accusations de polarisation. Un analyste de CNN parle d’une « tragédie nationale dans une Amérique polarisée ». Trump ordonne les drapeaux en berne jusqu’au 14 septembre, un geste soulignant l’importance politique de Kirk.


Un héritage indélébile : la flamme de la résistance conservatrice

Malgré sa mort prématurée, l’héritage de Charlie Kirk perdure à travers TPUSA, ses réseaux sur les campus et dans les communautés religieuses, et son modèle de dialogue civil mais confrontant. Il a changé l’échelle et le style du conservatisme étudiant américain, inspirant des milliers de jeunes à lire, débattre et s’organiser contre l’orthodoxie progressiste.

Cet assassinat lâche, loin d’éteindre sa voix, l’immortalise comme un symbole de résistance.

Dans une ère de polarisation, Kirk nous rappelle que la vraie force réside dans les idées, pas dans la violence. Les ennemis de la liberté ont échoué : le message survit, plus fort que jamais.

https://multipol360.com/le-lache-assassinat-de-charlie-kirk-quand-les-ennemis-de-la-liberte-dexpression-tuent-le-messager/

 Le président Donald Trump annonce que Charlie Kirk recevra, à titre posthume, la plus haute distinction, la médaille présidentielle de la liberté.


 


Assassinat de Charlie Kirk : le FBI a retrouvé l’arme du crime et diffuse des photos du suspect

La police de l’Utah a affirmé disposer « de bonnes images » du suspect et avoir pu reconstituer ses mouvements, de son arrivée sur le campus à sa fuite après le tir contre l’influenceur conservateur.  
AFP

 


Assassinat de Charlie Kirk : les images du suspect prenant la fuite dévoilées par la police américaine

Les images provenant d’une caméra de vidéosurveillance montrent l’individu courir sur un toit avant de se percher à la façade du bâtiment pour descendre sur un parking. 

Après plus de 24 heures de traque infructueuse, la police américaine a présenté aux médias, jeudi 11 septembre, des images du suspect prenant la fuite après la fusillade qui a tué l’influenceur conservateur Charlie Kirk. «Ce sont les preuves vidéo que nous avons utilisées pour suivre ses mouvements et localiser l’arme à feu dans cette zone boisée», indique le commissaire à la sécurité publique de l’Utah, Beau Mason, alors que la police a déjà annoncé avoir retrouvé l’arme du crime dans des bosquets.

Les images provenant d’une caméra de vidéosurveillance montrent l’individu courir sur un toit avant de se percher à la façade du bâtiment et de sauter. «Ici, vous voyez que le suspect a couru derrière le bâtiment supérieur. Il va ressortir à droite, se déplacer vers l’angle tout à droite. Là, il va descendre du rebord et sauter au sol. Après avoir traversé la rue, il se dirige vers la zone boisée», rapporte le policier, images à l’appui.

«Nous demandons au public de nous aider»

Si le suspect a réussi à échapper aux forces de l’ordre, il a accidentellement laissé «des empreintes de paume et des traces» dans sa fuite, indique le commissaire, qui appelle la population américaine à les aider à retrouver le meurtrier. À cette fin, la police dresse un portrait du fugitif : «Il y a une empreinte de chaussure qui nous permet d’identifier clairement que le suspect portait des baskets Converse (...) Il est important de noter son t-shirt noir, son pantalon noir et ce qui semble être du blanc sur ses semelles».

Le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox a affirmé que la population a déjà fourni 7.000 «pistes et indices» aux enquêteurs. «Nous ne pouvons pas faire notre travail sans l’aide de la population», a-t-il plaidé. La police a annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête. Si l’identité et les motivations du meurtrier sont toujours inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte «ciblé».

Charlie Kirk a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à un débat public dans une université de l’Utah, dans l’ouest des États-Unis. Porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, il est désormais vu comme un «martyr» par la droite américaine. Le président républicain a d’ailleurs annoncé qu’il remettrait à la victime de 31 ans la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume.

l.lefigaro.fr/UmA 

https://x.com/Le_Figaro/status/1966415310270943530 

 

 

 

 

 

Népal : Renversement du communisme pour la Liberté ! Lynchage des dirigeants....Vidéos

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Extrêmes tensions au Népal : une leçon pour la France ?

Le Népal, pays enclavé de l’Himalaya traditionnellement marqué par une résilience pacifique, est plongé depuis début septembre 2025 dans une crise majeure. Des manifestations massives, portées par la génération Z (les jeunes nés après 1997), ont dégénéré en violences intenses : au moins 19 morts, plus de 100 blessés, incendies de bâtiments publics et évasions de milliers de prisonniers.


Cette « révolution Gen Z » exprime un ras-le-bol profond face à une misère économique croissante, combinée à une répression policière et militaire qui prive le peuple de ses libertés fondamentales – un cocktail intolérable, surtout quand une élite corrompue affiche un luxe ostentatoire au milieu de la pauvreté générale.

Le déclencheur : une suppression des réseaux sociaux qui allume la poudre

Tout a commencé avec l’interdiction par le gouvernement de 26 plateformes de réseaux sociaux, (sauf TikTok qui a accepté de signer une charte de « non-agression » envers le gouvernement), une partie du réseau internet ainsi que des plateformes de communication (WhatsApp, Messenger, etc…) vue comme une censure directe contre la voix de la jeunesse. Pour la Gen Z, qui représente près de 40 % de la population népalaise, ces outils étaient essentiels pour dénoncer la corruption rampante et le népotisme. Avec un taux de chômage des jeunes dépassant 19-20 % et une absence totale de perspectives économiques, les manifestations ont éclaté dès le 8 septembre à Katmandou, réclamant non seulement la levée de l’interdiction, mais aussi la fin d’un système où les « nepo kids » (enfants de l’élite) monopolisent emplois et privilèges et publiaient leur vie dorée sur ces mêmes réseaux sociaux.

L’escalade de la violence : répression brutale et défections dans les forces de l’ordre

Les protestations, initialement pacifiques, ont viré au chaos face à une répression policière accrue : tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes et arrestations arbitraires. Le Parlement (Singha Durbar) et des résidences de ministres ont été incendiés, symbolisant la rage contre une nomenklatura vivant dans l’opulence – voitures de luxe, voyages extravagants et fêtes somptueuses – tandis que 20 % des Népalais vivent sous le seuil de pauvreté.

Cette misère, alliée à la privation de libertés (censure, couvre-feu), est devenue intolérable, menant à des affrontements meurtriers.

Une partie de l’armée et certains policiers ont même basculé du côté des manifestants, refusant de réprimer davantage. Des vidéos montrent des soldats intervenant contre les attaques policières, un tournant décisif qui a accéléré la chute du gouvernement et mis en lumière les fractures au sein des forces de sécurité.


 

La chute du gouvernement : démission de Khadga Prasad Sharma Oli et incertitudes politiques

Sous la pression, le Premier ministre K.P. Sharma Oli a démissionné, fuyant au milieu du chaos. L’armée a assumé le commandement de la sécurité, et les protestations se sont étendues hors de Katmandou. Les manifestants, célébrant dans les rues, exigent une refonte totale du système, accusant l’élite de trahison nationale.

Réactions internationales : l’ONU et les appels à la modération

L’ONU s’est dite prête à assister le Népal pour un dialogue pacifique, exprimant sa préoccupation face aux violences. Transparency International classe le Népal à 35/100 sur son indice de corruption, soulignant un problème systémique qui alimente l’instabilité.

 

Parallèle avec la situation prérévolutionnaire en France

Cette crise népalaise évoque la France de 1789 : un peuple écrasé par la misère (famines, taxes) face à une noblesse luxueuse et exempte d’impôts. La répression royale (censure, lettres de cachet) et la privation de libertés avaient rendu la situation intolérable, menant à la Révolution. En France aujourd’hui, des échos similaires : inégalités croissantes, répression des manifestations (Gilets jaunes), censure numérique accrue, et une élite déconnectée et opulente. Si la misère s’ajoute à la perte de libertés, le risque d’explosion sociale – comme au Népal – plane.


Leçons pour l’avenir : misère et privation de libertés, un cocktail explosif

Le Népal montre que réprimer une jeunesse exaspérée par la corruption, le népotisme et la misère tout en affichant un luxe élitiste, mène inévitablement au chaos. La liberté numérique n’est pas un luxe, mais une soupape essentielle : un droit d’expression et de communication aujourd’hui indispensables face à la basse collaboration des médias français avec le pouvoir.

https://multipol360.com/extremes-tensions-au-nepal-une-lecon-pour-la-france/

En France, où la défiance grandit, ce parallèle interroge : jusqu’où tolérer l’accumulation de frustrations avant un basculement similaire ?

Le coin des vidéos:

Images prises par un drone du palais gouvernemental en feu au Népal.

Il n'y a plus de parlement au Népal.

Battez-vous, Népal ! Renversez votre gouvernement communiste !

 Les jeunes népalais ont applaudi l'armée pour les avoir protégés contre les attaques de la police !

Au Népal, des manifestants capturent des politiciens et les jettent dans la rivière. 

 

Le Népal s'est libéré de sa tyrannie communiste, en mettant les politiciens gauchistes corrompus à leur place et en leur donnant une bonne correction. Merci d'avoir montré au monde entier comment finissent les tyrans communistes. Un dirigeant communiste mis à nu et balancé au bord de la rivière, ci-dessous:

Les opprimés dévorent les oppresseurs au Népal.
John Mbadi, originaire du Népal, a été battu comme un tambour Roho Samia.

 Après une semaine de violents affrontements et la chute du gouvernement, c’est sur Discord que 200 000 internautes ont élu leur nouvelle Première ministre. 

Un soulèvement inédit.

l.lepoint.fr/eTw 

Discours belliqueux: L’hystérie guerrière de von der Leyen devant les eurodéputés à Strasbourg

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L’Europe ne se bat plus pour la paix — elle se bat pour exister

Le 10 septembre 2025, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a prononcé son discours annuel sur l’état de l’Union. Devant un Parlement européen divisé, elle a ouvert son allocution par une phrase lourde de sens : « L’Europe se bat. »


Ce n’est pas une métaphore. Ce n’est pas une figure de style. C’est une déclaration de guerre — non pas contre un ennemi extérieur, mais contre tout ce qui résiste à l’ordre européen tel qu’il est conçu par Bruxelles : les peuples, les souverainetés nationales, les oppositions politiques, les récits alternatifs.

Ce discours, loin d’être un simple bilan politique, est un manifeste anxiogène et belliqueux, construit sur une rhétorique de la peur, de l’urgence et de la menace permanente. Il ne cherche pas à rassurer, mais à mobiliser — par la terreur. Il ne cherche pas à convaincre, mais à contraindre — par l’émotion.

L’Union européenne, dans sa forme actuelle, n’est plus un projet de paix. C’est un projet de contrôle total. Elle joue sur les peurs — réelles ou fabriquées — pour justifier ses dérives autoritaires, ses ambitions militaires, ses ingérences politiques et sa doxa imposée comme une religion laïque obligatoire.

 

I. La machine à peur : comment l’UE fabrique l’urgence permanente

Dans son discours, von der Leyen utilise 417 mots anxiogènes sur 11.876 — soit 3,51 % du texte. Ce chiffre peut sembler modeste, mais il est trompeur. Car ces mots ne sont pas dispersés : ils sont stratégiquement placés, comme des mines émotionnelles, pour déclencher une réaction viscérale chez l’auditeur.

Regardons les termes récurrents :

Guerre (18 fois)

Attaque / attaquer (12 fois)

Bombes / bombardements (5 fois)

Mort / tués (11 fois)

Souffrance (9 fois)

Enfer (3 fois)

Terroristes (7 fois)

Dangereux / dangereusement (4 fois)

Menace / menacer (14 fois)

Crise (16 fois)

Urgence / urgent (13 fois)

Chaos (3 fois)

Effondrement (2 fois)

Désinformation (8 fois)

Violence / violent (9 fois)

Dépendance (7 fois)

Anxiété / angoisse (5 fois)

Peur / effrayés (6 fois)

Fragile / fragilité (5 fois)

Détruire / destruction (6 fois)

Impitoyable / cynique / fatal (7 fois)

Vulnérabilité (4 fois)

Inacceptable / intolérable (5 fois)

Alarmant / inquiétant (7 fois)

Dévastateur / catastrophique (4 fois)

Barbare / inhumain (3 fois)

Mortel (2 fois)

Risque / risqué (8 fois)

Hostile / hostilité (3 fois)

Brutal / brutalité (4 fois)

Illégal (3 fois)

Paralysie (2 fois)

Saper / étouffer (5 fois)

Ce n’est pas un discours politique. C’est un bulletin de guerre psychologique.

Von der Leyen ne parle pas de l’Europe comme d’un espace de prospérité, de culture ou de liberté. Elle la décrit comme un champ de bataille

  • « Les lignes de front d’un nouvel ordre mondial basé sur la force se dessinent en ce moment même. »
  • « Le monde d’aujourd’hui ne pardonne rien à personne. »
  • « Ils sentent la terre trembler sous leurs pieds. »

Elle installe une atmosphère de siège permanent. Tout est menace : la Russie, les drones, les migrants, les “extrémistes”, les “colons violents”, les “ministres cyniques”, les “passeurs”, les “algorithmes malveillants”, les “fake news”, le “chaos”, la “famine”, les “bombes”, les “feux de l’enfer”.

Et dans ce chaos, une seule solution : l’Europe telle que conçue par Bruxelles. Pas celle des peuples. Pas celle des nations. Pas celle des démocraties locales. Celle de la Commission, des technocrates, des bureaucrates, des idéologues.

 

II. La guerre intérieure : comment l’UE déclare la guerre aux souverainistes et aux dissidents

Le plus inquiétant dans ce discours, c’est la mise au pilori des oppositions politiques européennes.

Von der Leyen invective doctement : « Cette aile de la chambre devrait particulièrement s’intéresser aux libertés » : elle s’adresse à l’extrême droite du Parlement européen — c’est-à-dire aux partis souverainistes, nationalistes, populistes, qui osent contester l’ordre bruxellois.

Et elle ajoute, avec un sourire glaçant :  « Vous êtes visiblement effrayés. »

C’est une accusation inversée. Ce ne sont pas les technocrates de Bruxelles qui effraient les peuples — ce sont les peuples qui effraient les technocrates. Ce ne sont pas les institutions qui menacent la démocratie — ce sont les démocrates qui menacent les institutions.

Elle annonce la création d’un « Centre européen pour la résilience démocratique » et d’un « bouclier européen pour la démocratie » — des noms qui sonnent comme des oxymores orwelliens. En réalité, il s’agit de structures de surveillance et de répression idéologique, destinées à :

  • Traquer la “désinformation” — c’est-à-dire toute critique du narratif officiel (DSA).
  • Contrôler les médias — en finançant les “médias indépendants” (c’est-à-dire conformes) et en marginalisant les autres.
  • Neutraliser les partis politiques d’opposition — en les accusant de “saper la démocratie”.

Le message est clair : si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre la démocratie.

Et pour ceux qui douteraient encore, von der Leyen rappelle : 

« Le respect de l’État de droit est une condition essentielle pour les fonds européens. Aujourd’hui comme demain. »
Traduction : obéissez, ou vous serez punis financièrement. La Hongrie, la Pologne, l’Italie savent de quoi il retourne. Ce n’est pas de la “défense des valeurs” — c’est du chantage politique !

L’UE ne veut pas de débat. Elle veut de la soumission. Elle ne veut pas de pluralisme. Elle veut de la conformité.

 


III. L’armée fantôme : comment l’UE veut créer une armée européenne… sans peuple, sans nation, sans légitimité

Von der Leyen déclare :  « L’Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire. »

Mais quel est ce “territoire” ? Quelle est cette “Europe” ? Il n’existe aucune nation européenne. Il n’existe aucun peuple européen au sens ethnique, culturel ou historique. Il n’existe que 27 nations souveraines, avec leurs histoires, leurs langues, leurs armées, leurs intérêts.

Pourtant, Bruxelles veut créer une armée européenne unique, avec :

  • Un “Semestre européen de la défense” (comme si la guerre se planifiait comme un budget).
  • Un “Eastern Flank Watch” (une surveillance militaire permanente de l’Est).
  • Un “mur de drones” (parce que rien ne dit “paix” comme un mur de drones).
  • Un “Avantage militaire qualitatif” (Qualitative Military Edge) pour l’Ukraine (c’est-à-dire une industrialisation de la guerre).

Et surtout, un plan “Préparation à l’horizon 2030” qui mobiliserait 800 milliards d’euros pour la défense européenne.

800 milliards… ! Pendant que les hôpitaux ferment, que les retraites baissent, que le logement devient inaccessible, que les PME étouffent sous les normes — Bruxelles veut investir 800 milliards dans les armes.

Et pour quoi faire ? Pour “défendre l’Europe”. Mais contre qui ? Contre la Russie ? Contre la Chine ? Contre… les citoyens eux-mêmes ?

Car une armée européenne, c’est aussi une armée contre les peuples. Une armée pour imposer la volonté de Bruxelles quand les nations refusent d’obéir. Une armée pour “stabiliser” les régimes récalcitrants. Une armée pour “protéger la démocratie” — c’est-à-dire pour écraser les dissidents (Cf.: EUROGENDFOR).

L’OTAN ne suffit plus. L’UE veut son propre outil de coercition. Pas pour la sécurité — pour le contrôle.

 


IV. La doxa européenne : une religion laïque obligatoire

L’UE ne se contente plus de réglementer les marchés ou les frontières. Elle veut réguler les esprits.

Elle impose une doxa unique — un ensemble de croyances obligatoires :

  • Le changement climatique est une religion — toute critique est un blasphème.
  • La transition énergétique est un dogme — même si elle ruine les ménages.
  • La voiture électrique est un sacrement — même si elle dépend des mines chinoises.
  • L’immigration est une vertu — même si elle crée des tensions sociales.
  • La diversité est un impératif — même si elle efface les identités.
  • La lutte contre la désinformation est un devoir — même si elle tue la liberté d’expression.

Von der Leyen le dit explicitement : « L’Europe décidera toujours par elle-même. »

Mais qui est “l’Europe” ? Pas les citoyens. Pas les électeurs. La Commission. Les bureaucrates. Les experts. Et pour ceux qui refusent cette doxa ? Ils sont traités de “complotistes”, “extrémistes”, “réactionnaires”, “fascistes”.

L’UE ne tolère pas la dissidence intellectuelle. Elle la pathologise. Elle la criminalise. Elle la stigmatise.

Elle veut créer une Europe pensante unique — où tous les citoyens pensent la même chose, votent la même chose, consomment la même chose, croient la même chose.

C’est la fin de la pluralité. C’est la dictature de la pensée unique.

 

V. Le grand remplacement institutionnel : comment l’UE veut détruire les nations pour se substituer à elles

Le projet final de von der Leyen est clair :  « Il est temps de mettre fin à la règle de l’unanimité. »

Autrement dit : abolir le droit de veto des États membres. Rendre les nations impuissantes. Transformer l’UE en super-État fédéral, où les décisions se prennent à la majorité — c’est-à-dire contre les petits pays, contre les récalcitrants, contre les souverainistes.

Elle veut aussi :

Et surtout, elle veut “refaire l’Europe” — c’est-à-dire effacer les nations pour créer un nouvel ordre mondial.

« Faisons de la prochaine réunification de l’Europe une réalité ! »

Mais quelle “réunification” ? Celle de l’Est et de l’Ouest ? Non. Celle des peuples sous un seul drapeau, une seule loi, une seule pensée.

C’est le grand remplacement institutionnel : les nations disparaissent, remplacées par des “régions”, des “marchés”, des “zones”. Les citoyens deviennent des “consommateurs”, des “utilisateurs”, des “ressources humaines”.

L’UE ne veut pas d’États-nations. Elle veut un Empire technocratique.

 

VI. L’apocalypse douce : comment l’UE détruit les sociétés de l’intérieur

Sous couvert de “protection”, l’UE détruit les fondements des sociétés européennes :

  • Le logement → devenu “crise sociale”, “source d’anxiété”, “menace pour la compétitivité”. Solution ? Plus d’Europe, plus de normes, plus de contrôle.
  • La famille → remplacée par l’État nourricier, avec la “garantie pour l’enfance”, les “allocations”, les “droits”.
  • L’éducation → infiltrée par l’idéologie verte, numérique, migratoire.
  • Les médias → financés par Bruxelles, donc contrôlés par Bruxelles.
  • La culture → uniformisée, mondialisée, dénationalisée.
  • La démocratie → réduite à un vote tous les 5 ans, pendant que les vraies décisions se prennent dans des bureaux fermés.

Et pour les enfants ? Von der Leyen, “grand-mère de quatre petits-enfants”, veut interdire les réseaux sociaux aux mineurs — parce que les parents sont “impuissants”, “désarmés”, “submergés”.

« C’est aux parents, et non aux algorithmes, d’élever nos enfants. »

Mais en réalité, c’est à l’État européen qu’elle veut confier cette mission. Elle ne fait pas confiance aux familles. Elle ne fait pas confiance aux nations. Elle ne fait confiance qu’à elle-même.

C’est le nanny-state européen : un État nourrice, moralisateur, infantilisant, totalitaire.

 

Résister à l’Europe de la peur

L’Europe de von der Leyen n’est pas l’Europe des Nations que l’on avait vendue au petit peuple naguère et dont il s’est méfié par deux fois en votant non. Ce n’est pas une Europe de paix, de coopération, de prospérité partagée. C’est une Europe de la peur, de la guerre, du contrôle, de la conformité.

Elle utilise la peur comme un outil politique. Elle instrumentalise les crises — réelles ou exagérées — pour justifier ses dérives autoritaires. 

Elle parle de “démocratie” tout en la vidant de son sens. Elle parle de “liberté” tout en la conditionnant à l’obéissance.

Face à cette machine de guerre idéologique, une seule réponse est possible : la résistance. Résistance des peuples. Résistance des nations. Résistance des esprits libres. Car si nous ne résistons pas aujourd’hui, demain, il sera trop tard. L’Europe ne doit pas être un empire. Elle doit être un espace de nations libres, de cultures diverses, de démocraties vivantes.

 

Une autre voie pacifique et vertueuse est possible

Alors que von der Leyen martèle, depuis Strasbourg, que « l’Europe se bat », que « chaque centimètre carré de son territoire sera défendu », et que « le monde ne pardonne rien », deux autres sommets, tenus presque simultanément, dessinent un horizon radicalement opposé — non pas de confrontation, mais de coopération ; non pas de peur, mais de souveraineté partagée ; non pas d’unilatéralisme, mais de multipolarité équilibrée.

À Rio de Janeiro, les dirigeants des BRICS+ — Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, plus les nouveaux membres (Égypte, Éthiopie, Iran, Arabie saoudite, Émirats, Argentine…) — ont scellé une vision du monde fondée sur :

  • La souveraineté inaliénable des États, sans ingérence extérieure.
  • Le respect du droit international, non pas tel qu’il est réécrit par l’Occident, mais tel qu’il est inscrit dans la Charte des Nations Unies.
  • La dédollarisation progressive des échanges, pour libérer les économies du joug financier occidental.
  • La création d’institutions alternatives (banque de développement, système de paiement, agence de notation) pour sortir de la dépendance aux structures de Bretton Woods.
  • L’investissement dans les infrastructures du Sud global, sans conditionnalités politiques ou idéologiques.

À Tianjin, lors du sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) — qui réunit la Chine, la Russie, l’Inde, l’Iran, les pays d’Asie centrale, la Biélorussie, et désormais la Turquie en observateur — les dirigeants ont affirmé :

  • Le rejet de toute logique d’alliance militaire offensive — l’OCS n’est pas une OTAN asiatique, mais un forum de sécurité coopérative.
  • La priorité à la stabilité régionale, par le dialogue et la médiation, non par la coercition.
  • Le développement économique mutuel, notamment via les corridors Nord-Sud et Est-Ouest, contournant les blocus occidentaux.
  • La neutralité technologique — pas de “camp”, pas de “choix de civilisation”, mais des partenariats pragmatiques.

 

Le monde ne veut plus de l’Europe de la peur

L’Europe de von der Leyen est une Europe en déclin — qui tente de compenser sa perte d’influence par la dramatisation, la militarisation et la moralisation autoritaire. Elle parle de “liberté”, mais impose des sanctions. Elle parle de “démocratie”, mais menace les gouvernements élus. Elle parle de “paix”, mais finance des guerres par procuration.

Pendant ce temps, le Sud global, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine, l’Eurasie construisent un autre monde — sans sermon, sans condition, sans peur. Un monde où les nations ne sont pas des “marchés captifs” ou des “régions administratives”, mais des acteurs souverains d’un ordre multipolaire.

L’Europe pourrait choisir de rejoindre ce mouvement — de redevenir un partenaire, non un gendarme. Mais pour cela, elle devrait renoncer à sa posture de victime-persécuteur, cesser d’instrumentaliser la peur, et accepter que le monde ne tourne plus autour d’elle.

Sinon, elle restera seule — enfermée dans son bunker rhétorique, parlant à un miroir, pendant que le reste du monde avance sans elle et que sa population s’étiolera ou se robotisera…

https://multipol360.com/lhysterie-guerriere-de-von-der-leyen-devant-les-eurodeputes-a-strasbourg/

 

"L'élite bruxelloise encourage l'endettement commun afin de priver les nations de leur souveraineté et de nous entraîner vers des États-Unis d'Europe. Elle souhaite utiliser la guerre en Ukraine comme prétexte pour nous asservir financièrement. Nous devons regarder au-delà du champ de bataille et nous interroger sur l'avenir même de l'Union : nations libres ou soumission à des bureaucrates non élus ?"
Orbán Viktor

 

septembre 08, 2025

Entre évolution et expression totalitaire - Cash vs CB.....NUm !

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Le capitalisme de connivence étatique s'allie totalement avec les banques. Bientôt, vous ne pourrez plus sortir plus de 200 euros, d'acheter de la bonne viande de boeuf, pas bien pas écolo....etc !
N'ayez crainte l'État nounou vous protège !
 

 
 Le blackout bancaire : symptôme d’un système bancaire français fragile et dangereux
Le samedi 30 août 2025, la France a vécu un avant-goût du chaos financier : une panne informatique majeure, qualifiée de « blackout bancaire » , https://actu.fr/.../panne-geante-dans-plusieurs-banques... a paralysé les systèmes de paiement de plusieurs grandes banques pendant environ deux heures. Des millions de clients, principalement du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (incluant CIC et Monabanq), mais aussi de la Société Générale, de la Caisse d’Épargne et d’autres, se sont retrouvés incapables d’effectuer des retraits ou des paiements par carte. Ce dysfonctionnement, survenu autour de 17h20 et résolu vers 19h30, a semé la panique dans les supermarchés, stations-service et parkings, forçant les gens à abandonner leurs achats ou à recourir à des espèces qu’ils n’avaient pas forcément sur eux. Plus de 5.000 signalements ont été enregistrés sur des plateformes comme DownDetector, https://downdetector.fr/ témoignant d’une frustration massive relayée sur les réseaux sociaux, où des vidéos virales montraient des files d’attente interminables et des clients furieux. 
 
Une vulnérabilité scandaleuse au cœur d’un système aux profits colossaux
Comment est-il possible qu’en 2025, avec des chiffres d’affaires faramineux – le Crédit Mutuel seul gère 14 millions de clients et des milliards d’euros de transactions annuelles – les banques françaises ne parviennent pas à maintenir des serveurs sécurisés ? Ce « dysfonctionnement interne » lié à une mise à jour informatique a bloqué les vérifications de soldes, entraînant des refus systématiques de paiements.
Les excuses laconiques des banques, affirmant que l’incident n’est « pas inédit » dans le secteur, ne masquent pas l’évidence : malgré leurs bénéfices records (des dizaines de milliards d’euros cumulés pour les grands groupes), ces institutions priorisent les dividendes aux actionnaires plutôt que les investissements en infrastructures résilientes.
Ce blackout révèle une fragilité structurelle : dans une économie où plus de 80 % des transactions sont numériques, un simple bug peut plonger des millions de citoyens dans l’impuissance. Les experts appellent à plus de cybersécurité et de redondance, mais les faits parlent d’eux-mêmes : les banques françaises, obnubilées par la rentabilité, négligent la robustesse de leurs systèmes, exposant les Français à des risques inutiles.
 

 
 L’épée de Damoclès : la suppression de l’argent liquide et la surveillance généralisée
Cet incident n’est pas isolé ; il s’inscrit dans une tendance alarmante vers la disparition progressive de l’argent liquide, brandie comme une « modernisation » mais qui masque une épée de Damoclès sur la tête des Français. Des contenus viraux sur les réseaux sociaux lient déjà ce blackout à un « Grand Reset » financier, où la suppression du cash pave la voie à un contrôle total https://www.youtube.com/watch?v=ekTH0C3cs8s via l’euro numérique programmable (CBDC). Imaginez : sans espèces, chaque dépense est tracée, surveillée et potentiellement bloquée par des algorithmes. L’euro numérique, en phase de préparation jusqu’en octobre 2025 par la Banque centrale européenne (BCE), promet une « monnaie programmable » où les autorités pourraient limiter les usages – par exemple, interdire des achats jugés « non essentiels » ou imposer des taxes automatiques. Bien que la BCE démente toute programmation intrusive, les craintes de surveillance massive persistent, avec des risques de profilage des citoyens basé sur leurs habitudes de consommation.
Ce blackout démontre que sans cash, un bug ou une décision politique pourrait priver les gens de leur argent en un claquement de doigts, transformant la société en un vaste système de contrôle.
 
La raréfaction des distributeurs et la mutualisation : vers une dépendance totale au numérique
Pire encore, cette vulnérabilité s’accompagne d’une raréfaction accélérée des distributeurs automatiques de billets (DAB). En 2024, la France a perdu https://www.lefigaro.fr/.../la-france-a-encore-perdu-plus... plus de 1.500 DAB, portant leur nombre à 42.578 – une baisse de 3,5 % en un an et de 15 % en cinq ans. Dans les zones rurales et certaines villes, trouver un DAB devient une quête, forçant les mairies https://www.franceinfo.fr/.../distributeurs-de-billets... à se substituer aux banques pour installer des automates. Cette diminution, justifiée par la baisse des retraits et la rentabilité déclinante, accélère la transition vers le tout-numérique, rendant les espèces de plus en plus inaccessibles.
Ajoutez à cela la mutualisation via Cash Services, https://www.cash-services.fr/fr/index.html l’alliance lancée en 2025 entre BNP Paribas, Crédit Mutuel Alliance Fédérale (et CIC) et Société Générale. Ce réseau commun de DAB vise à déployer 7.000 sites d’ici 2026, permettant des retraits gratuits pour leurs clients, mais il masque une concentration du pouvoir : moins de DAB indépendants, plus de dépendance à un système unifié et vulnérable. Ce partenariat, accéléré en 2025, réduit les coûts pour les banques mais expose les usagers à des pannes généralisées, comme celle du 30 août, où même les réseaux mutualisés pourraient flancher.
 

 
 La monnaie, outil effroyable d’asservissement des peuples
Ce blackout bancaire n’est pas un accident isolé ; c’est un avertissement. La monnaie, autrefois symbole de souveraineté nationale, est devenue un outil effroyable pour asservir les peuples.
En supprimant le cash au profit d’un euro numérique programmable, les élites bancaires et européennes imposent une surveillance totale, érodant la liberté individuelle et la souveraineté des nations.
Les Français, déjà fragilisés par un système bancaire défaillant, risquent de perdre tout contrôle sur leur argent, transformés en sujets d’un régime financier orwellien. Il est temps de résister : défendez les espèces, refusez la CBDC, et réclamez une monnaie au service du peuple, pas de son oppression.
 

 

septembre 07, 2025

Dans national-socialisme, il y a socialisme par François Guillaumat

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La Route de la Servitude par Friedrich Hayek

par François Guillaumat

Alors même qu’il y a dix ans tout le monde était pour le socialisme, on imagine mal aujourd’hui l’extraordinaire domination de cette chimère sur le monde intellectuel dans les années quarante. C’est vraiment à ce moment-là que le socialisme fut au plus haut, et l’humanité semblait devoir se résigner à le subir soit par voie de nationalisation - la méthode marxiste - soit par voie de réglementation : la méthode allemande. 

 

Les pays autrefois libéraux ne l’étaient plus: en Grande-Bretagne, les privilèges syndicaux de 1906 avaient rendu l’économie ingérable et provoqué intervention après intervention ; la guerre servait de prétexte pour habituer les citoyens à l’économie de contrainte et de pénurie. Aux Etats-Unis Roosevelt avait pu, en double violation de la Constitution, imposer l’Etat-Providence et se faire réélire une deuxième fois.

Le socialisme léniniste avait conquis la Russie, et le socialisme hitlérien l’Allemagne. Leurs idées contaminaient le monde entier : aux Etats-Unis, le monde intellectuel était depuis le début du siècle sous l’influence de la philosophie allemande et du pragmatisme, son avatar local. L’interventionnisme keynésien n’y avait rencontré aucune résistance intellectuelle alors que Ludwig von Mises, le seul économiste alors capable de le réfuter, était opportunément réduit au silence par la persécution hitlérienne.

Les quelques intellectuels libéraux dans le monde avaient essayé de se regrouper avant la guerre, qui les avait dispersés. Ils étaient cependant d’une qualité exceptionnelle, et il suffit de circonstances favorables pour qu’ils se fissent de nouveau entendre. Le succès de son premier roman We the Living avait permis à Ayn Rand de mettre en avant ses idées dans son deuxième roman The Fountainhead en 1943 ; Mises, grâce au soutien de Henry Hazlitt et à l’admiration d’un éditeur, pourra publier Le gouvernement omnipotent, La bureaucratie et L’action humaine assez peu de temps après son arrivée aux Etats-Unis. C’est ce genre d’occasion qui a permis à Hayek d’écrire La route de la servitude.

Hayek avait beau s’être installé à Londres depuis 1931, il était malgré tout d’origine autrichienne, et ne pouvait participer, comme la plupart des économistes britanniques, à la planification de l’effort de guerre de Sa Majesté. La London School of Economics, où il occupait la chaire Tooke de théorie économique, avait dû s’installer à Cambridge pour éviter les bombardements de Londres. Keynes, quoiqu’intellectuellement malhonnête, était en bons termes avec ce rival et lui trouva une petite maison ; Hayek avait encore à cette époque l’intention de réfuter la prétendue Théorie générale à l’occasion d’une véritable théorie générale du capital, mais ne jugeait pas opportun de s’opposer à lui à ce moment ; il avait donc le temps pour d’autres recherches.

Disciple de Mises en économie après avoir été social-démocrate, Hayek est Docteur en Droit et en Sciences Politiques de l’Université de Vienne. Il s’était déjà essayé à la philosophie du Droit en publiant au Caire en 1935 The Political Ideal of the Rule of Law ; on le connaissait cependant surtout pour ses travaux dans le domaine où il est meilleur, la théorie économique. Son livre le plus important de méthodologie économique, The Counter-Revolution of Science et ses autres contributions théoriques vraiment personnelles, le reste étant dû à von Mises (« The Use of Knowledge in Society » et autres articles parus dans Individualism and Economic Order en 1948) paraissent d’ailleurs en même temps. L’économie politique et la philosophie politique sont évidemment liées, et la participation de Hayek au débat des années 30 sur la possibilité du calcul économique rationnel dans un cadre de centralisation autoritaire l’avait rendu particulièrement à même de discuter des effets de l’ambition socialiste sur l’organisation sociale.

The Road to Serfdom, paru en 1944, fut immédiatement un succès de librairie ; on en discuta même pendant l’élection de 1945, qui vit la victoire des travaillistes. Hayek fut invité à organiser une série de conférences à propos de son livre ; il put ainsi rencontrer un peu partout des penseurs libéraux qui devaient, en avril 1947, constituer la Société du Mont-Pèlerin. La route de la servitude devait changer la carrière de Hayek puisqu’elle l’amena à enseigner la philosophie morale à l’université de Chicago entre 1950 et 1956. Elle préfigure The Constitution of Liberty, son meilleur livre de philosophie politique, paru en 1960, et ses quatre derniers ouvrages : les trois tomes de Droit, législation et liberté (1978) et The Fatal Conceit, paru cette année [1988].

Le thème de la route de la servitude est que les traits déplaisants du national-socialisme et du fascisme sont communs à tous les régimes qui veulent réaliser le socialisme, c’est-à-dire soumettre la production à la violence politique pour réaliser une redistribution particulière des revenus. En somme, dans « national-socialisme », il y a « socialisme » et tous les traits déplaisants du nazisme, y compris l’extermination des minorités, se retrouveront dans toute société politique qui prend au sérieux l’ambition de réaliser la « justice sociale ».

Dans une succession de chapitres organisés par thèmes, Hayek démolit un certain nombre des illusions que se faisaient les intellectuels socialistes de son temps sur la société qu’ils appelaient de leurs vœux.

Le socialisme est né de l’abondance créée par le capitalisme, et de l’incapacité des intellectuels à la comprendre. Si l’on a cru, à partir de John Stuart Mill, qu’on pouvait redistribuer les richesses sans se soucier des effets de cette prédation sur la production, c’est d’abord parce qu’il y avait des richesses. La planification centrale, c’est-à-dire la confiscation par l’autorité centrale de tout contrôle sur les moyens de produire, est nécessaire dès que l’on cherche à réaliser une distribution des revenus déterminée à l’avance. C’est cette ambition qui explique l’accroissement du contrôle politique de la société et non une prétendue « nécessité technique », car la complexité est précisément ce qui condamne la centralisation.

Pour « planifier » à la mode socialiste, il faut imposer la volonté des hommes de l’Etat à un degré tel, et à un tel niveau de détail, que la démocratie est vidée de sa substance. Quand le vote subsiste, il permet de choisir le gouvernement, mais le peuple ne contrôle pas les lois, pas plus que les dépenses publiques. En effet la législation ne se borne plus à énoncer les règles que chacun doit suivre y compris les hommes de l’Etat. Elle consiste uniquement, comme le dit François Lefebvre, à « énoncer en quelles circonstances, et par quels moyens les hommes de l’Etat interviennent arbitrairement dans l’économie ».

Cette intervention affecte nécessairement tous les aspects de la vie, puisque toute action est productive de valeur pour celui qui l’accomplit. L’« économique » n’est pas un domaine particulier de l’action humaine, mais un des ses aspects universels. La liberté d’expression, la liberté personnelle ne se conçoivent pas là où les Droits de contrôler les moyens de l’action ont été confisqués. L’inconséquence des auteurs qui, comme George Orwell, veulent à la fois la démocratie et le socialisme, ou le socialisme et les droits de l’homme, est ainsi tragiquement démontrée. De même, la distinction entre le socialisme allemand (celui du parti ouvrier allemand national-socialiste) et le socialisme soviétique est de pure forme car la réglementation ou la nationalisation sont synonymes : les hommes de l’Etat s’y emparent tout autant par la force du contrôle des choses qu’ils n’ont pas produites.

La question essentielle, comme le disait Lénine, est de savoir qui a le pouvoir de décision. Or le pouvoir politique ne remplace pas le pouvoir économique. Il commence là où finit le premier, et tout accroissement du pouvoir politique accroît le pouvoir tout court. Evidemment, il n’existe pas de moyen de déterminer rationnellement à quoi doit servir ce pouvoir. Le concept de « bien-être social » ou d’« intérêt général » ne sont pas plus objectivement définissables que celui de « justice sociale ». Trente ans plus tard, Hayek, dans Le mirage de la justice sociale, s’avisera qu’il est intellectuellement honteux de se servir, pour faire violence à autrui, de prétextes auxquels on ne peut même pas donner de sens intelligible.

Comme il y a autant de pommes de discorde que de formes de redistribution, la paix sociale est inévitablement détruite à mesure que le socialisme progresse : des bandes armées, syndicalistes, puis loubards, puis groupes paramilitaires, se partagent la rue, et imposent leur loi. Pour rétablir un semblant d’ordre, les gens sont alors prêts à supporter un gouvernement autoritaire. Comme il faut bien donner des rationalisations à toutes ces violences, on impose le mensonge : mensonge du socialisme lui-même, et mensonge sur les « réalisations » du socialisme, dont il est interdit de contester la réalité. Soljénitsyne rappelle que l’aspect le plus pénible du socialisme léniniste est le mensonge obligatoire ; mais il caractérisait aussi le socialisme hitlérien.

Comme il est impossible que le socialisme, qui est un vol, profite à tout le monde, il ne peut bénéficier qu’à une caste de privilégiés. A ce titre, le fascisme et le nazisme sont bien des réactions contre les mouvements socialistes, mais non contre le principe socialiste lui-même : ils voulaient le socialisme, c’est-à-dire la spoliation légale, mais un socialisme qui leur aurait profité à eux, et pas à la bande de leurs rivaux. C’est le socialisme « de gauche » qui a inventé l’embrigadement des enfants, la constitution d’une contre-société, et les méthodes politiques violentes comme la police politique et les camps d’extermination. De ce point de vue Hitler n’est qu’un pâle imitateur de Lénine, pour lequel il affichait son admiration.

De même, le socialisme au pouvoir est inévitablement nationaliste, puisque la clique de ses profiteurs est issue de la société politique nationale et qu’une fois atteintes les limites de ce qu’elle peut voler à la population, ils devront chercher leurs victimes ailleurs. Il est aussi inévitablement corrompu : il s’agit de voler les autres, et de disposer arbitrairement du butin, en l’absence de tout principe et de toute règle identifiable, et l’enjeu est formidable, puisqu’il s’agit de faire partie des maîtres ou de devenir esclave. Ceux qui se retrouvent au pouvoir sous le socialisme sont ceux qui ont accepté l’abolition de tout Droit qu’il implique, et qui ont été les plus malins ou les plus brutaux dans l’élimination des autres bandes.

On parle aujourd’hui (éventuellement comme « révisionnistes ») d’historiens allemands qui font remarquer le grand nombre d’anciens dirigeants socialistes parmi les dignitaires nazis ; c’est aussi un fait avéré que les communistes ont tout fait en Allemagne pour y aider les nazis à détruire ce qui restait de régime représentatif. Mussolini était lui-même un haut dirigeant du parti socialiste italien. Mais ce qui est moins connu, parce que les intellectuels socialistes qui ont fui le nazisme ont propagé les interprétations qui leur convenaient, c’est que l’Allemagne de Weimar elle-même avait pratiquement mis en place tous les instruments de la Zwangswirtschaft, le socialisme réglementaire, dont Hitler n’a eu qu’à se servir sans devoir les créer.

Par ailleurs, les courants de pensée de la gauche dans l’Allemagne de Weimar étaient tout aussi irrationalistes, antilibéraux et antidémocrates que ceux de la droite nationaliste. Hayek rappelle leurs références intellectuelles communes : Rodbertus et Lassalle étaient cités par Hitler comme des précurseurs. A l’irrationalisme ouvert des réactionnaires, correspond le polylogisme marxiste ; l’apologie de la violence est la même, souvent inspirée par les mêmes auteurs (Georges Sorel,).

La Route de la servitude est écrite pour faire comprendre aux intellectuels socialistes anglo-saxons que, les mêmes causes conduisant aux mêmes effets, les mêmes idées conduiront au même type de société. L’Allemagne, pour n’avoir été touchée que tardivement par les libéralismes démocratiques, était simplement en avance sur un chemin que tout le monde était en train de parcourir.

A quoi peut servir aujourd’hui La Route de la servitude? Ce livre fut en son temps le point de départ d’une reconquête des esprits par le mouvement libéral, d’une organisation systématique des réfutations du socialisme par des institutions et des groupes dans le monde entier. Inspiré par une connaissance alors unique des raisons pour lesquelles la décision économique rationnelle est impossible dans une organisation étatique, le livre décrit précisément les caractéristiques de toute société socialiste.

Pour qui n’est pas encore convaincu que toute ambition de réaliser une forme quelconque de « justice sociale » doit conduire à une organisation politique semblable à celle des nazis, et que sous ses accidents singuliers (Staline, Pol Pot, Hitler, etc.) le socialisme reste toujours essentiellement le même, lire La Route de la servitude est une obligation. De même, pour ceux qui veulent connaître les origines intellectuelles du nazisme, c’est un livre intéressant, quoique The Ominous Parallels de Leonard Peikoff soit plus profond.

On pourra aussi s’en servir pour identifier les effets du socialisme installé dans nos pays. La corruption, la censure, la bassesse des hommes politiques résultent bel et bien de l’ambition redistributrice, même si elle en rabat quelque peu sur ses prétentions moralisantes. Si elle a battu en retraite, c’est d’ailleurs largement parce qu’on a popularisé les idées contenues dans La Route de la servitude ; on peut mentionner Socialisme et fascisme : une même famille ? où le Club de l’Horloge montre bien que le fascisme est une variante du socialisme, plus précisément la version autoritaire du corporatisme social-démocrate.

Sur deux points cependant, on peut dire que le livre a mal vieilli, ou plutôt qu’il n’a jamais été l’un des meilleurs. C’est tout ce qui touche à la théorie économique et à la philosophie libérale. Si Hayek a mis les socialistes français dans l’embarras, ce n’est pas seulement parce qu’ils n’avaient aucune pensée valable à lui opposer. C’est aussi parce que c’est à partir de leurs propres prémisses collectivistes qu’il réfute le socialisme. Comme Adam Smith, Hayek démontre l’excellence du libéralisme à partir de ce qu’Ayn Rand appelle la prémisse tribale, pour laquelle il irait de soi que la société politique a le droit de disposer de ses membres comme elle l’entend. Ce qui le rend si convaincant pour des socialistes, c’est donc que son discours est proche de leurs conceptions. A ce jeu, il leur fait des concessions de principe majeures, ce qui donne l’impression agaçante d’une réflexion insuffisamment rigoureuse.

On peut dire que comme tous les savants qui se sont interdit d’examiner l’essence des phénomènes et des actes (il prendra de plus en plus ce chemin sous l’influence de son ami Karl Popper), Hayek se prive d’une connaissance générale et concise et ne cesse de tourner autour du pot. Au lieu de mettre l’esprit humain au centre des phénomènes économiques et sociaux, d’élucider la nature des rapports entre cet esprit et ses productions, et d’en déduire que toute interférence violente avec le contrôle de l’esprit sur ses produits engendre destruction et irrationalité, et qu’elle est par conséquent objectivement mauvaise, il ne fait que décrire pragmatiquement, quoi qu’exhaustivement, les effets des formes les plus extrêmes de cette intervention.

Cela fait que son libéralisme, tant économiquement que philosophiquement, est très en retard. Alors que la nature du laissez-faire avait été élucidée dès le début du siècle dernier par les économistes libéraux français : Destutt de Tracy, Jean-Baptiste Say, Charles Comte et Charles Dunoyer, on peut dire que Hayek n’a jamais compris le laissez-faire. Tout en minimisant leur validité mais sans voir qu’il adhère par là à l’utilitarisme qu’il dénonce par ailleurs, il reprend à son compte les rationalisations de l’intervention de l’État les plus traditionnelles: les soi-disant « biens publics », les prétendues « externalités », les « monopoles » imaginaires sur un marché libre, et même (il changera d’avis par la suite) la production de l’information (!) et de la monnaie. Il croit même que la redistribution « sociale » est compatible avec un état de Droit!

A force de parler le langage de ses adversaires, qui sont des irrationalistes vrais, et de développer des argumentaires qui mettent en cause la capacité rationnelle de l’homme alors que ce qu’il fallait, c’était persuader les hommes de l’État qu’il n’existe pas de norme objective par quoi la violation du consentement d’autrui puisse être guidée (Ayn Rand), Hayek finit aujourd’hui dans la peau d’un ennemi de la raison. Ce qu’il appellera plus tard le constructivisme, et dont il décrira exactement les effets, n’est pas un rationalisme : il consiste tout simplement à nier a priori la rationalité d’autrui.

Une immense faille traverse l’œuvre de Hayek, et ce n’est donc certainement pas lui qui peut servir de référence à la pensée libérale. Cette faille résulte de l’influence de la philosophie moderne, qui refuse de croire au pouvoir de la raison en matière d’éthique et de Droit. Paradoxalement, alors que le premier message qu’on peut tirer de son œuvre, c’est qu’un discours rationnel est possible en philosophie politique (ce pourquoi il avait d’ailleurs été comparé à un « dinosaure » en 1960), il refuse de tirer les conséquences de ce fait, et de reconnaître qu’on peut déduire rationnellement une définition objective du Bien et du Juste à partir de l’observation des lois de la nature. Ses normes d’« efficacité » sociale ou même de « sélection naturelles des institutions » ne sont pas davantage fondées que la « justice sociale » qu’il a excellemment dénoncée et ses normes ne reposent sur rien. Après tout, est-ce un hasard s’il lui a fallu soixante-dix ans pour se rendre compte qu’un mot qui ne voulait rien dire détruisait toute forme de pensée qui en ferait usage?

Il n’y a donc pas de philosophie politique libérale hayékienne. Sa définition du Droit ne va pas jusqu’au bout parce qu’elle repose sur ce qu’Ayn Rand appelle des « concepts volés », c’est-à-dire des mots dont il se sert sans être capable de rendre compte de leur validité logique et épistémologique. Sa théorie économique s’en ressent aussi. Aujourd’hui, aucun des économistes qui l’admirent comme tel ne croit que les hommes de l’Etat ne puissent jamais, par leurs interventions, améliorer l’efficacité productive. Le fait est que de meilleurs logiciens sont passés par là, notamment Murray Rothbard, qui a réfuté tout cela dès 1962 (dans Man, Economy and State) et Ayn Rand qui, en dépit des pétitions de principe de sa métaphysique, est de très loin la meilleure philosophe libérale. (Cf. notamment Capitalism: The Unknown Ideal, où l’on trouve la meilleure théorie de la valeur avec celle de Mises.) C’est à partir de ces auteurs, qui prennent vraiment la logique au sérieux, qu’on peut établir une théorie sans faille. 

https://fr.liberpedia.org/Dans_national-socialisme,_il_y_a_socialisme

 Voir lectures ici: https://fr.liberpedia.org/National-socialisme

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