L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
Alors que le gouvernement de François Hollande parle de tailler dans les niches fiscales, en voici une dont on n'entend jamais parler dans la presse ou sur les ondes : celle des journalistes.
Ces journalistes ne devraient pas être opposés à la suppression de cette niche, vu que ceci va dans le sens de la politique de François Hollande et qu'ils sont de gauche pour la plupart.
Détails et pétition ici :
Stop aux privilèges de la presse : http://www.stopauxprivilegesdelapress...
Nicolas Doze décrypte les mensonges de François Hollande lors de son interview du 15 septembre 2013.
Source: Libres.org , Aleps par
Avez-vous vu récemment une émission de télévision où aurait été invité un libéral avéré ?
Lire article en pdf ici:
Si c’est le cas, vous
avez de la chance, car c’est un constat : les médias ignorent sciemment
ou involontairement le libéralisme. Quand par
hasard ils en parlent, c’est encore pire : c’est pour le dénigrer,
le caricaturer.
Il est vrai que les journalistes ont pour les trois quarts d’entre eux des sympathies pour la gauche : c’est le vote de la rédaction d’un grand journal du matin réputé de droite, voire même libéral. Mais ils pourraient au moins pousser la conscience professionnelle jusqu’à donner la parole à des gens qui ne partagent pas leur opinion et surtout à ceux qui sont politiquement incorrects : les libéraux.
Il est vrai que les journalistes ont pour les trois quarts d’entre eux des sympathies pour la gauche : c’est le vote de la rédaction d’un grand journal du matin réputé de droite, voire même libéral. Mais ils pourraient au moins pousser la conscience professionnelle jusqu’à donner la parole à des gens qui ne partagent pas leur opinion et surtout à ceux qui sont politiquement incorrects : les libéraux.
Les relations entre
les médias français et le libéralisme étaient l’objet du forum organisé
mercredi à Paris à l’occasion de l’assemblée générale de
l’ALEPS. C’est que le jury de la chronique libérale venait d’être
attribué à Eric Brunet, journaliste qui intervient sur RMC et BFM TV.
Or, Eric Brunet est l’un des très rares journalistes qui
osent afficher publiquement leur libéralisme. Son
livre, paru en mai dernier, « Sauve qui peut » est lucide, attrayant et
courageux. Dans son intervention, le lauréat a mis en évidence d’une
part que les journalistes
constituent une corporation si fermée et si sectaire que tout le
monde doit s’aligner sur les idées dominantes (de gauche) et que ceux
qui contesteraient la pensée unique sont l’objet de
discriminations et ne graviront jamais les échelons de leur antenne.
Un véritable terrorisme intellectuel règne dans les rédactions. Etre de
droite, et pire encore être libéral, ce n’est pas être
journaliste.
Comment en est-on arrivé là et pourquoi ?
Francis Balle, le
grand universitaire spécialiste de la science des médias (il a été
vice-chancelier de l’Université de Paris et membre du CSA) a
souligné ce qui oppose le journaliste français du journaliste
anglo-saxon. Celui-ci est surtout attaché à rendre compte des faits,
aussi fidèlement que possible, il a un devoir de véracité, de
rigueur, de prudence et de sincérité. Quatre impératifs auxquels
visiblement les journalistes français ne se rendront pas, car ils
verront les faits en fonction de leur opinions, persuadés comme
Hegel que les faits n’existent pas et que chacun a sa propre vérité.
C’est le chemin le plus court pour la désinformation.
Alors que le gouvernement de François Hollande parle de tailler dans les niches fiscales, en voici une dont on n'entend jamais parler dans la presse ou sur les ondes : celle des journalistes.
Ces journalistes ne devraient pas être opposés à la suppression de cette niche, vu que ceci va dans le sens de la politique de François Hollande et qu'ils sont de gauche pour la plupart.
Détails et pétition ici :
Stop aux privilèges de la presse : http://www.stopauxprivilegesdelapress...
Mais pourquoi déboucher sur l’anti-libéralisme ? Le débat fait apparaître plusieurs
causes :
1°
Le libéralisme n’est pas inscrit dans l’histoire ni dans les mœurs
politiques de la France,
pays de tradition étatiste. Chez nous les auditeurs ou
téléspectateurs sont réceptifs au message suivant lequel l’Etat n’est
pas garant des libertés (version libérale), mais gérant des libertés
(version dirigiste, colbertiste et jacobine).
2°
Puisque la qualité de la relation des faits est seconde par rapport à
l’opinion du journaliste, peu importe la source de
l’information. Ce peut être l’Agence France Presse, ou les journaux
de presse écrite (on peut observer ce qui fait la une à la télé en
lisant Le Monde de la veille). Mais ce sont de plus en plus
des sources « officielles » qui alimentent les médias, ce qui est
intéressant pour les journalistes qui savent que les Français attendent
tous les jours une décision qui relève de
l’Etat et de la classe politique. A vivre à l’heure de Matignon ou
de l’Elysée, on ne vit plus à l’heure de la réalité.
3°
La corporation des journalistes est très solidaire et puissante. Il y a
37.000 cartes de
journalisme, ouvrant droit à un certain nombre d’avantages
(notamment fiscaux). Si l’un des journalistes est pris à partie,
l’esprit de corps réagit immédiatement. Or, le libéralisme est
contestataire dans un pays étatisé. C’est ce qui donne au
journalisme français son allure monolithique et invulnérable. N’importe
qui est autorisé à dire n’importe quoi, et nul ne s’en
prive.
4°
Enfin, et non le moindre (et Francis Balle et Pascal Salin d’insister
sur ce point), en France les « entreprises de
presse » ne sont pas considérées comme des entreprises ordinaires.
Au nom de la pluralité d’expression, des entreprises de presse sans
clients continuent à vivre grâce aux deniers publics.
Il n’est pas question de soumettre les médias aux lois du marché :
le client auditeur ou téléspectateur n’a pas à sanctionner la qualité
des émissions. Même sans audimat, la chaîne ou
l’émission continuera.
Sylvie Collet de "La Voix de la Russie" commente l'actualité française.
Elle nous donne son analyse de la presse française (subventionnée grâce à vos impôts) qui vous prend pour des cons.
Casting : Laurent Joffrin (Mouchard), un cas d'école sur France 2.
Crédit vidéo : La Voix de la Russie le 7 janvier 2013 :
http://french.ruvr.ru
Merci à H16 pour l'image :
http://h16free.com
Elle nous donne son analyse de la presse française (subventionnée grâce à vos impôts) qui vous prend pour des cons.
Casting : Laurent Joffrin (Mouchard), un cas d'école sur France 2.
Crédit vidéo : La Voix de la Russie le 7 janvier 2013 :
http://french.ruvr.ru
Merci à H16 pour l'image :
http://h16free.com
Cliquez l'image lire post de H16 sur l'indépendance des journalistes
Dans le débat, il
apparaît aussi que la qualité des médias vient de leur formation, non
seulement dans les écoles de journalisme en situation
d’oligopoles et qui distillent un message anti-libéral, mais aussi
dans les manuels et les enseignements de l’Education Nationale. Dans son
ouvrage « La France aveuglée par le
socialisme », Philippe Nemo démontre cette continuité entre la
manipulation intellectuelle dans les écoles, collèges et lycées, et le
parti pris idéologique des salles de rédaction. Au fond,
un pays a les journalistes qu’il mérite !
Les
libéraux doivent évidemment tirer les leçons de cet état d’esprit, de
cet état de fait. Par principe, ils savent bien que la presse est une
activité marchande comme une autre, et les
journalistes trahissent leur mission en se soumettant à la pensée
unique et aux deniers publics alors qu’ils devraient être les premiers à
défendre la liberté d’expression contre la main mise du
pouvoir. La privatisation totale de la presse, la suppression des
subventions et privilèges devraient être prioritaires dans un programme
libéral.
En
attendant, il faut trouver d’autres moyens pour informer les Français,
pour éclairer l’opinion publique sur les perspectives d’une offre
politique nouvelle, celle d’un programme
libéral. C’est ce que l’ALEPS, parmi d’autres, a entrepris en
lançant depuis quelques mois les forums de libertés : échanges entre
citoyens en dehors des partis politiques, pédagogie des
expériences libérales à l’étranger, apprentissage d’une société ou
l’on à rendre un espoir, et à pousser la classe politique dans cette
direction. Aujourd’hui les Français ont envie de tout
casser, maintenant il faut leur donner l’envie de tout bâtir.
Nicolas Doze décrypte les mensonges de François Hollande lors de son interview du 15 septembre 2013.
Il faut que chacun se
sente solidaire et mobilisé, que l’on suive et soutienne des
journalistes exceptionnels comme Eric Brunet, Ivan Rioufol, Yves
de Kerdrel, et que l’on donne aux écrits libéraux, comme cette
Lettre par exemple, la publicité, la diffusion et le soutien financier
dont ils ont besoin.
La liberté des médias est à bâtir si l’on veut que les médias fassent place à la liberté.
Source: Libres.org , Aleps par
Souvent dans les dictatures, la
presse est un organe de propagande, la télévision aussi sachez tous que
chez nous aussi. Tout un chacun ferme benoîtement les yeux,
sur ce qui se déroule tous les jours en France, ou la constitution
est bafouée et violée dans les plus grandes indifférences :
Médiatiques-citoyenne- Qu’attendez-vous peuple de France, pour vous
révolter contre l’indicible, les outrages commis envers notre
république. Un prochain mai 68, eu-égard à ce qu’il engendra, si nous ne
voulons point aller vers de pires ennuis encore, boutons
hors de notre nation, à autant d’incompétences, président et
gouvernement réunis.
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