L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.
François Hollande rend l'hommage qui lui est dû à la culture communiste qui a fait tant de bien à l'Humanité.
Il est désormais président de la République Française.
Lien 1) : Pauvreté, capitalisme et libéralisme : ce qu'on ne vous dit pas
http://www.contrepoints.org/2013/07/0...
SaIopard de Che Guevara :
http://cac14.wordpress.com/2010/03/22...
http://libertarientv.over-blog.com/ar...
Vu sur E&D :
http://www.enquete-debat.fr/archives/...
crédit vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=lkFj6M...
Discours de Hollande à Limoges le 27 avril 2012
http://www.fonjallaz.net/Communisme/I...
Musique:
Hans Zimmer
« La violence est inhérente au communisme, il suffit de lire Marx »
Sortir de la politique
Marx est un immense et formidable penseur des rapports de domination. Mais, il s'agit justement de s'affranchir de toute domination. Il s'agit de sortir de la politique. Ce que proposent, si l'on y pense bien, les libéraux.
La politique consiste à définir une entité (la France, le Mali, l'Europe, la Ville de Nantes, etc.) et à décider comment, et par qui, elle sera gouvernée. La solution libérale inverse la proposition. Ceux qui se mettent d'accord sur le mode de gouvernement définissent une entité. Elle n'est pas donnée d'avance. Elle n'est pas territoriale.
Les sujets de Sa Majesté le Roi définissent son royaume; les membres du Parti communiste français définissent la Démocratie populaire française, comme les fidèles de l'Église catholique définissent l'étendue de la souveraineté du pape. C'est, à la lettre, la légitimation du pouvoir selon les Pères fondateurs américains,« le consentement des gouvernés » . Ceux qui ne consentent pas ne sont pas tenus.
Ils ne vont pas non plus« voir ailleurs » .
Car je suis aussi bon français que n'importe quel autre (si cela a un
sens). Mon appartement est à moi. Je suis ici chez moi. De quel droit
peut-on me balancer: « Si vous n'êtes pas content, émigrez » ?
(Comme quoi, d'ailleurs, ces tyranneaux sont bien conscients du seul
mode possible de résolution des conflits, qui est le droit de propriété,
donc le droit d'exclure. Sauf qu'ils ne sont pas propriétaires de la
France!)
Il faudrait donc, pour que cesse toute domination, que coexistent sur un même territoire toutes sortes d'entités gouvernées avec des régimes différents. Impensable? Délirant? Nous l'avons fait pourtant. Pendant un millénaire, de la chute de l'Empire romain aux édits de tolérance du 17e siècle, en Angleterre, en Hollande, en France, la légitimité du pouvoir était conférée par Dieu. L'onction divine pliait des peuples aussi différents que les picards, les bretons, les béarnais, les occitans, sous le sceptre d’un seul roi. La solution, évidemment, présupposait que les sujets croient au même dieu. Quelle loyauté en effet le Roi Très Catholique pouvait-il attendre d'un païen, qui n'allait pas en enfer pour être rebelle?
Marx est un immense et formidable penseur des rapports de domination. Mais, il s'agit justement de s'affranchir de toute domination. Il s'agit de sortir de la politique. Ce que proposent, si l'on y pense bien, les libéraux.
La politique consiste à définir une entité (la France, le Mali, l'Europe, la Ville de Nantes, etc.) et à décider comment, et par qui, elle sera gouvernée. La solution libérale inverse la proposition. Ceux qui se mettent d'accord sur le mode de gouvernement définissent une entité. Elle n'est pas donnée d'avance. Elle n'est pas territoriale.
Les sujets de Sa Majesté le Roi définissent son royaume; les membres du Parti communiste français définissent la Démocratie populaire française, comme les fidèles de l'Église catholique définissent l'étendue de la souveraineté du pape. C'est, à la lettre, la légitimation du pouvoir selon les Pères fondateurs américains,
Ils ne vont pas non plus
Il faudrait donc, pour que cesse toute domination, que coexistent sur un même territoire toutes sortes d'entités gouvernées avec des régimes différents. Impensable? Délirant? Nous l'avons fait pourtant. Pendant un millénaire, de la chute de l'Empire romain aux édits de tolérance du 17e siècle, en Angleterre, en Hollande, en France, la légitimité du pouvoir était conférée par Dieu. L'onction divine pliait des peuples aussi différents que les picards, les bretons, les béarnais, les occitans, sous le sceptre d’un seul roi. La solution, évidemment, présupposait que les sujets croient au même dieu. Quelle loyauté en effet le Roi Très Catholique pouvait-il attendre d'un païen, qui n'allait pas en enfer pour être rebelle?
Il est désormais président de la République Française.
Lien 1) : Pauvreté, capitalisme et libéralisme : ce qu'on ne vous dit pas
http://www.contrepoints.org/2013/07/0...
SaIopard de Che Guevara :
http://cac14.wordpress.com/2010/03/22...
http://libertarientv.over-blog.com/ar...
Vu sur E&D :
http://www.enquete-debat.fr/archives/...
crédit vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=lkFj6M...
Discours de Hollande à Limoges le 27 avril 2012
http://www.fonjallaz.net/Communisme/I...
Musique:
Hans Zimmer
Que les communistes s'organisent dans leurs communes et phalanstères, qu'ils affichent leur bonheur d'y vivre, et ils seront rejoints par des millions et des milliards de gens. D'irréductibles Gaulois continueront sans doute à échanger des biens entre eux contre dollars. En quoi gênent-ils?
Soudain,
au 17e siècle, tout bascule. Alors que la religion imprègne encore
profondément les mentalités et les usages, des gens de croyances
différentes, et des libertins, vont partager le même territoire, le même
immeuble, travailler ensemble. Il subsistera encore des déchirements,
lorsque la jouvencelle juive ou catholique veut épouser un parpaillot,
etc., mais on sait désormais trouver des arrangements avec le ciel.
Que s'est-il passé au 17e siècle? On a cessé de poser la question de la religion en termes politiques. Non pas que cette question fut vaine – on s'interroge sur Dieu encore aujourd'hui –, mais on avait compris que sur ce sujet on pouvait tomber d'accord de n'être pas d'accord. C'est-à-dire qu'on renonçait à une solution politique, qu'on devenait libéral.
Communisme et capitalisme
Il ne m'intéresse pas de savoir si le communisme est plus« vrai » que le capitalisme. Ce débat est aussi stérile que l'étaient autrefois les « disputations »
et controverses entre théologiens juifs, musulmans et catholiques.
Personne n'a jamais convaincu l'autre. Le communisme est un bel idéal.
Que les communistes s'organisent dans leurs communes et phalanstères,
qu'ils affichent leur bonheur d'y vivre, et ils seront rejoints par des
millions et des milliards de gens. D'irréductibles Gaulois continueront
sans doute à échanger des biens entre eux contre dollars. En quoi
gênent-ils?
Le capitalisme ne s'oppose pas au communisme. Le capitalisme s'oppose à la violence. Les communistes, fascistes, démocrates, monarchistes, islamistes, n'ont pas à prouver que leur système est supérieur. Les libéraux n'ont pas besoin d'être convertis pour leur reconnaître le droit de le pratiquer. C'est en cela que nous sommes libéraux. Alors la question aux non-libéraux est: Si vous avez le droit de vivre comme vous l'entendez, qu'est-ce qui vous motive de prendre les armes contre ceux qui souhaitent vivre autrement? Comment légitimez-vous votre guerre contre ceux qui vous laissent en paix?
Alors, non, la violence n'est pas inhérente au communisme. Pensez aux monastères, aux kibboutz, et tout simplement aux familles, dont les membres mettent leurs ressources en commun. La violence n'est inhérente qu'à la politique. Ce qu'il faut combattre n'est pas le communisme, ni aucune autre idéologie, mais la traduction politique de cette idéologie.
Que s'est-il passé au 17e siècle? On a cessé de poser la question de la religion en termes politiques. Non pas que cette question fut vaine – on s'interroge sur Dieu encore aujourd'hui –, mais on avait compris que sur ce sujet on pouvait tomber d'accord de n'être pas d'accord. C'est-à-dire qu'on renonçait à une solution politique, qu'on devenait libéral.
Communisme et capitalisme
Il ne m'intéresse pas de savoir si le communisme est plus
Le capitalisme ne s'oppose pas au communisme. Le capitalisme s'oppose à la violence. Les communistes, fascistes, démocrates, monarchistes, islamistes, n'ont pas à prouver que leur système est supérieur. Les libéraux n'ont pas besoin d'être convertis pour leur reconnaître le droit de le pratiquer. C'est en cela que nous sommes libéraux. Alors la question aux non-libéraux est: Si vous avez le droit de vivre comme vous l'entendez, qu'est-ce qui vous motive de prendre les armes contre ceux qui souhaitent vivre autrement? Comment légitimez-vous votre guerre contre ceux qui vous laissent en paix?
Alors, non, la violence n'est pas inhérente au communisme. Pensez aux monastères, aux kibboutz, et tout simplement aux familles, dont les membres mettent leurs ressources en commun. La violence n'est inhérente qu'à la politique. Ce qu'il faut combattre n'est pas le communisme, ni aucune autre idéologie, mais la traduction politique de cette idéologie.
par Christian Michel
Le Grand Bond en Avant de Mao Zedong, cité en référence par certains
intellectuels en France, a fait des dizaines de millions de morts.
Citons parmi les fans de Mao: Gérard Miller, Jean-Claude Milner, Michel Field; Serge July, Philippe Sollers, André Glucksmann, Rony Brauman, José Manuel Barroso, etc.
Citons parmi les fans de Mao: Gérard Miller, Jean-Claude Milner, Michel Field; Serge July, Philippe Sollers, André Glucksmann, Rony Brauman, José Manuel Barroso, etc.
C'est
un sujet récurrent : à chaque fois que quelqu'un évoque les " 100
millions de morts du communisme ", on assiste à une levée de drapeaux
rouges qui ne contestent pas seulement ce chiffrag...
Communisme : bilan globalement logique On ne tue pas 100 millions d’humains par erreur
Communisme
De Wikiberal
Le communisme est un système théorique d'organisation sociale reposant sur la propriété commune des moyens de production. C'est également un mouvement politique qui prétend renverser le capitalisme pour instaurer une société sans classe.
Le communisme désigne également le système politique proposé par Karl Marx dont voici les 10 points-clés du Manifeste du Parti Communiste[1] :
- Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'État;
- Impôt fortement progressif;
- Abolition de l'héritage;
- Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles;
- Centralisation du crédit entre les mains de l'État, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'État et qui jouira d'un monopole exclusif;
- Centralisation entre les mains de l'État de tous les moyens de transport;
- Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées d'après un plan d'ensemble;
- Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture;
- Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne;
- Éducation publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.
Politique
De Wikiberal
Point de vue libéral
Pour un libéral, qu'elle soit légitimée ou non par des thèses contractualistes,
la "politique" a un objet précis et strictement délimité : le respect
des droits de chacun, qui n'est pas autre chose, pour un libéral, que la
définition exacte de l'intérêt général. Comme le précise l’article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen :
- Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété et la résistance à l'oppression.
Une politique réellement libérale devrait donc se garder de tout constructivisme.
Point de vue libertarien
Le problème central que pose la politique, d'un point de vue libertarien,
est que des gens décident à notre place, avec notre argent, de sujets
qui ne les concernent pas (ou qui, prétendent-ils, concernent "tout le
monde"). Les politiciens et leurs agents (les fonctionnaires, hommes de
cette machine qui s'appelle l'Etat) se substituent à la société civile
dans toutes les tâches qu'ils prennent en charge - sauf dans certaines
tâches prédatrices, nuisibles ou inutiles (taxation, douanes, etc.).
Pour les libertariens, la politique est ainsi le principe selon lequel certains (les politiciens ou les hommes de l'Etat)
ont le "droit" d'imposer à tous leur volonté. Dans les démocraties
"sociales", la politique est l'art de créer des problèmes qui donneront
aux hommes de l'Etat
l'occasion de se faire passer pour des gens utiles, en prétendant
résoudre ou pallier les inconvénients qu'ils ont eux-mêmes créés.
Or, par définition, quand l'un en impose
à l'autre, cet un est le plus fort, et cet autre le plus faible ; la
politique est donc par définition la loi du plus fort, et l'antithèse de la liberté. Les politiciens cherchent à changer l'identité du plus fort, pas le fait que le plus fort fasse sa loi ; ce sont tous des esclavagistes, voulant chacun être le plus fort et imposer sa loi.
Le libéralisme,
au contraire, consiste justement à reconnaître à chacun une sphère qui
lui est propre, où nul autre n'a le droit de lui imposer sa volonté, et
qui s'étendra ou se rétrécira selon l'exercice responsable de sa
liberté.
Du point de vue économique, le jeu de la
politique est un jeu à somme négative, dont le coût total pour la
société est directement mesurable par l'ensemble des avantages visibles
pour les privilégiés du système : lobbies, associations et entreprises
subventionnées, assistés en tous genres... (voir la loi de Bitur-camember).
Le
politicien est aussi le révélateur de l’irresponsabilité personnelle de
l’électeur, soit que l’électeur attende de la politique des avantages
tangibles (au détriment bien sûr des électeurs du camp adverse), soit
qu’il préfère confier à d’autres (les "élus") des missions qu’il ne veut
pas prendre en charge lui-même (guerre, protectionnisme, etc). La politique est une forme de la lutte des classes,
et le vote est immoral, puisqu'il s'agit pour chacun d'imposer à ses
semblables un pouvoir qui n'a d'autre légitimité que d'être celui qu'a
choisi une majorité.
Ne pas confondre avec libéralisme politique, qui est la philosophie politique du libéralisme classique.
Théorie des choix publics
La théorie des choix publics (public choice theory) étudie le comportement des électeurs, des politiciens et du gouvernement,
en partant du principe que tous ces acteurs sont des êtres humains
agissant rationnellement et enclins à considérer avant tout leur propre intérêt. Ainsi, les décideurs ne sont pas libres de leurs choix mais ils sont en fait tributaires de groupes d’intérêt,
ces derniers cherchant à bénéficier de la tendance redistributive de
l'Etat qui justifie la fonction et l'existence même des premiers.
Selon Bertrand Lemennicier ([1]), cette théorie a développé deux propositions importantes applicables aux élections :
- Il n'est pas rationnel pour un électeur (contrairement au consommateur) de s'informer sur les programmes des candidats. S'informer a un coût d'opportunité qui excède le gain attendu du vote. Le gain attendu est le produit de la prébende qu'un électeur escompte, en votant pour son candidat favori, multipliée par la probabilité que son bulletin de vote influence le résultat. Mais dès que le nombre d'électeurs augmente sensiblement, la probabilité pour que le vote d'un électeur quelconque influence le résultat de l'élection est nulle. Il est donc irrationnel pour un électeur de s'informer sur les idées et programmes des candidats et les conséquences de ces programmes sur son propre bien être, y compris sur le programme et ses conséquences du candidat qu'il soutient. Il est donc normal que les électeurs choisissent des candidats sous l'influence de l'émotion et de la passion. Les électeurs, rationnellement ignorants, forment leurs opinions en se conformant aux croyances des autres pour conforter leur jugement personnel ou leurs informations privées (cascades d'information).
- Il n'est pas rationnel pour un électeur d'aller voter, pour des raisons identiques. Le gain attendu du vote est faible si les autres votent alors que le coût d'opportunité est élevé. En revanche si les autres ne votent pas, il est important d'aller voter. C'est le paradoxe du votant. Chaque électeur est incité à aller voter pour empêcher que l'autre clan fasse passer ses candidats. Il en résulte que la politique adoptée n'est pas celle d'une majorité d'électeurs, mais un moyen terme qui ne satisfait personne (théorème de l'électeur médian). Le taux d'abstention varie en fonction des anticipations des uns et des autres sur le comportement des autres électeurs.
Selon la théorie des choix publics,
l'électeur n'a donc aucune incitation à contrôler l'action
gouvernementale, puisque, même s'il est bien informé des enjeux
politiques, l'impact de son vote est quasi nul. En revanche, l'argent
public finissant toujours dans des poches privées, les bureaucrates en
place au gouvernement sont "capturés" par des groupes d'intérêt de toutes sortes (lobbies industriels, associations écologistes, syndicats, groupes politiques, capitalisme de connivence). L'action d'un gouvernement social-démocrate consiste ainsi à édicter des règlementations ou opérer des redistributions sous le paravent de la démocratie représentative, qui apparaît comme un simulacre de démocratie seulement destiné à légitimer son action. La subsidiarité est vue par certains libéraux comme un moyen de limiter cette tendance.
Voir aussi
- Panarchie
- Électeur médian
- Citations sur la politique
- Politique de l'emploi, politique économique, politique étrangère
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