Précédemment ici la prévision était:
octobre 31, 2025
Vie privée sauvegardée: L’UE renonce au Chat Control !
Découverts bancaires interdits, un outil supplémentaire de contrôle et d’exclusion !
Les découverts bancaires interdits : symbole d’un asservissement financier
En cette fin d’année 2025, une nouvelle réforme bancaire vient frapper les Français au portefeuille : à partir du 20 novembre 2026, les découverts bancaires seront assimilés à des crédits à la consommation, imposant une évaluation stricte de solvabilité et une paperasse administrative lourde pour tout montant supérieur à 200 euros. Présentée comme une mesure de « transparence » et de protection contre le surendettement par la Banque de France, cette ordonnance adoptée le 3 septembre 2025 n’est rien d’autre qu’un outil supplémentaire de contrôle et d’exclusion, renforçant le pouvoir exorbitant des banques tout en facilitant la surveillance de masse par l’État. Au cœur de cette critique : une paupérisation galopante de la population française, qui asservit les plus vulnérables dans un cycle infernal de dette et de dépendance, sans échappatoire pour les plus pauvres.
Le pouvoir exorbitant des banques : des profits sur le dos des fragiles
Les banques françaises, ces géants intouchables comme BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, etc.., exercent un pouvoir quasi absolu sur la vie quotidienne des citoyens. Elles génèrent des milliards d’euros sur les frais d’incidents bancaires :
ces pénalités pour rejets de prélèvements ou dépassements de découvert qui représentent jusqu’à 30-35 % de leur chiffre d’affaires dans ce domaine.
En 2017 déjà, des enquêtes révélaient que ces frais étaient « exorbitants » et automatisés, punissant systématiquement les clients en difficulté sans lien réel avec les coûts encourus par les établissements. Aujourd’hui, en 2025, rien n’a changé : 22 % des banques ne respectent même pas la réglementation sur ces frais, selon une enquête de la DGCCRF en 2023. De plus, selon le rapport annuel de l’Observatoire des tarifs bancaires analysé par l’UFC-Que Choisir, les frais bancaires ont augmenté de 3,1 % sur un an, soit trois fois plus que l’inflation. Les frais de tenue de compte ont bondi de 8,95 % en moyenne, avec certaines banques passant de la gratuité à 24 € par an, et moins de 10 % des établissements les proposant encore gratuitement. Près d’une banque sur deux applique désormais des minima forfaitaires sur les découverts, générant des taux effectifs « délirants » pour de petits dépassements temporaires, comme quelques euros pendant quelques jours.
Cette réforme sur les découverts aggrave la situation. Au lieu de faciliter l’accès à une bouffée d’oxygène financière,
elle impose un seuil d’endettement à 30 %, rendant impossible l’obtention d’un découvert de 400 euros pour un salarié au SMIC (environ 1 750 euros nets, soit un quart des Français).
Les banques, qui se plaignent déjà que cela « compliquera la vie de nombreux ménages« , en tireront en réalité un profit accru : moins de risques pour elles, plus de frais pour les clients qui osent demander.
C’est un système où les riches obtiennent des facilités, tandis que les pauvres sont relégués à des microcrédits usuraires ou à l’exclusion bancaire pure et simple.
Les critiques fusent : une proposition de loi de la France insoumise vise même à abroger cette « interdiction » des découverts, qualifiée de scandaleuse par des voix comme celle de François Piquemal sur X.
La mainmise des gouvernements : surveillance de masse via les banques
Derrière cette réforme se cache un agenda plus sombre : la consolidation d’une surveillance de masse orchestrée par l’État, avec les banques comme bras armé. Sous couvert de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT), les lois françaises et européennes imposent aux institutions financières des obligations de vigilance draconiennes. Depuis la transposition de la 4e directive européenne en 2016, les banques doivent évaluer les risques, surveiller les opérations en temps réel via des dispositifs automatisés, et signaler toute transaction suspecte à Tracfin, le service de renseignement financier.
En 2025, cette surveillance s’intensifie avec la création de l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment (AMLA), qui renforce l’arsenal : injection de fonds criminels traqués, mais au prix d’une intrusion massive dans les comptes privés. La réforme des découverts s’inscrit dans cette logique : chaque demande de découvert nécessite une vérification approfondie des antécédents, transformant un simple outil bancaire en un prétexte pour scruter la solvabilité et les habitudes financières des citoyens. C’est une « surveillance généralisée » qui, comme le soulignent des experts, menace la stabilité des systèmes financiers tout en érodant les libertés individuelles. Le gouvernement Macron, champion de ces mesures, utilise les banques pour « montrer patte blanche à tout instant« , créant un État policier financier où chaque transaction est potentiellement suspecte.
La paupérisation de la population française : un asservissement inéluctable pour les plus pauvres
Cette emprise bancaire et étatique s’abat avec une violence particulière sur une France en pleine paupérisation. En 2023, le taux de pauvreté a atteint 15,4 % – un record depuis 30 ans – touchant 9,8 millions de personnes vivant sous le seuil de 1.288 euros par mois (60 % du niveau de vie médian). Les inégalités explosent : les 20 % les plus riches ont des revenus 4,5 fois supérieurs aux 20 % les plus pauvres, un écart inédit depuis trois décennies. En six ans, 1,2 million de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté, avec une intensité de 19,2 % mesurant l’écart abyssal entre les pauvres et le reste de la société.
Les plus vulnérables – chômeurs, familles monoparentales, travailleurs précaires – sont piégés dans un asservissement financier. Sans découvert, comment survivre à un « petit trou de trésorerie » ? Ils se tournent vers des prêts à taux usuraires ou des aides sociales humiliantes, perpétuant un cycle de dette où les banques profitent des frais cumulés. Cette réforme transforme un outil de survie en « privilège pour les aisés« , excluant les pauvres d’un système déjà biaisé. Pire, la surveillance accrue via les banques les stigmatise : tout mouvement financier suspect peut déclencher des enquêtes, renforçant leur marginalisation. Comme le note le baromètre Ipsos 2025, la précarité reste une réalité vécue par des millions de Français, malgré une légère amélioration perçue, et s’accompagne d’un enrichissement des élites. Les pauvres ne peuvent s’échapper : sans ressources pour contester ou migrer vers des alternatives, ils sont asservis à un système qui les broie.
Vers une résistance nécessaire : briser les chaînes du contrôle financier
Cette réforme des découverts n’est pas un accident : elle symbolise l’alliance toxique entre banques avides de profits et un État obsédé par le contrôle.
En France, où les frais bancaires restent parmi les plus élevés d’Europe malgré des plafonds légaux, et où la surveillance anti-blanchiment gangrène la vie privée (vous ne pouvez plus retirer votre argent de la banque sans en justifier la destination -même 1.000 €-), il est temps de dénoncer cet asservissement. Les pauvres, déjà fragilisés par une inflation persistante et des inégalités records, paient le prix fort. Mobilisons-nous pour abroger ces mesures, comme le propose certains partis politiques et associations, et réclamons un système bancaire au service du peuple, non de l’élite. Sinon, la France risque de devenir une dystopie financière où la liberté n’est qu’un privilège pour les riches.
octobre 03, 2025
La Suisse adopte l’identité numérique - Évolution; Société du contrôle ?
La Suisse adopte l’identité numérique par un vote serré et contesté
Analyse des enjeux
Le dimanche 29 septembre 2024, les citoyens suisses ont approuvé, par une marge infime de 50,4 % (environ 20 000 voix d’écart), la mise en place d’une identité numérique (e-ID).
Ce vote, qui fait suite à un rejet massif en 2021 (64,4 % contre), est déjà l’objet de vives contestations.
Des comités référendaires demandent l’annulation du scrutin, accusant notamment Swisscom, l’opérateur télécoms historique détenu majoritairement par l’État, d’avoir influencé le processus en finançant la promotion de la réforme. Pour décrypter ces enjeux, Clémence Souakova, animatrice sur Toxin Media, s’est entretenue avec Marc Gabriel Draghi, juriste spécialisé dans l’histoire du droit et auteur de plusieurs ouvrages, dont Le Grand Reset en marche : 2020-2021 et La Grande Narration, vers la mort des Nations (éditions K Édition).
Un vote controversé : du rejet de 2021 à l’adoption étroite de 2024
Rappelons le contexte : en mars 2021, en pleine crise sanitaire marquée par les passeports vaccinaux et les restrictions numériques, les Suisses avaient massivement rejeté un premier projet d’identité numérique. Celui-ci prévoyait une délégation à des acteurs privés accrédités par l’État, suscitant des craintes de privatisation des données personnelles et de fuites potentielles. « C’était un rejet massif, avec 64,4 % de non », souligne Marc Gabriel Draghi.
Le nouveau projet, présenté cette année, est porté directement par la Confédération helvétique (l’État suisse). Il est décrit comme plus transparent et sécurisé, avec une gestion étatique des données. Pourtant, le scrutin s’est joué « sur le fil du rasoir », selon l’expert. Les grandes villes ont fait basculer le vote en faveur du « oui », tandis que les zones rurales et provinciales y étaient majoritairement hostiles.
Des anomalies ont été signalées : par exemple, le taux de participation est passé de 49,74 % à 15h36 à 49,55 % quarante minutes plus tard, comme l’a relevé la commentatrice Chloé Framm.
Les contestations portent principalement sur l’intervention de Swisscom, accusée d’avoir franchi « la ligne rouge » en soutenant publiquement la réforme. Le comité référendaire contre la loi sur l’e-ID a déposé un recours pour annulation, rejoint par le Mouvement Fédératif Roman Helvétique Ticino, qui réclame un recomptage manuel dans certains cantons avec observateurs indépendants. « Ces accusations ont été portées avant même le scrutin, ce qui renforce leur légitimité », note Draghi. Swisscom n’a pas répondu à ces allégations, ce qui interroge dans un pays où la neutralité et le débat démocratique sont sacrés.
Les implications pour les Suisses : contrôle accru et intégration européenne
Si le vote est validé, l’identité numérique changera profondément la vie quotidienne des citoyens suisses. Elle permettra une authentification, identification et interaction en ligne plus fluide, mais au prix d’un « moyen de contrôle supplémentaire pour l’État », avertit Marc Gabriel Draghi. Contrairement à la France, la Suisse n’est pas traditionnellement un État interventionniste, mais cette mesure renforce ses outils de surveillance sur internet.
Ce développement s’inscrit dans un contexte international plus large. L’identité numérique est vue comme la « base du protocole de la grande numérisation », liée à la quatrième révolution industrielle et aux monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Draghi rappelle que l’agenda mondial est en retard : l’euro numérique ne sera généralisé qu’en 2029 au mieux, et de nombreux pays occidentaux peinent à avancer. Pourtant, une « offensive » se dessine en 2024-2025. Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer a annoncé une identité numérique obligatoire pour lutter contre l’immigration illégale et le travail au noir, provoquant une pétition de plus de 266 000 signatures.
La Suisse, quant à elle, aligne son cadre sur celui de l’Union européenne (UE), qui a adopté en mai 2024 le règlement eIDAS visant une adoption à 80-90 % d’ici 2030. « La Suisse rattrape l’UE », commente Draghi, soulignant un rapprochement progressif via un « paquet de stabilisation et développement des relations bilatérales ».
Cela inclut une intégration au marché unique européen, malgré un rejet en 2021 d’un accord cadre institutionnel.
La Suisse finance déjà des programmes UE comme Digital Europe, Euratom, et contribue à la cohésion pour l’Europe. Avec 60 % de ses exportations vers l’UE et une coopération sur Schengen et les migrations, la Confédération s’intègre de facto au bloc européen, y compris dans le projet de numérisation « Europe for Digital Future ».
Une poussée globale contre la volonté populaire ?
Draghi pointe du doigt les influences sous-jacentes : des sociétés de big data, comme Palantir (financée initialement par In-Q-Tel, lié à la CIA), poussent les gouvernements à adopter ces technologies. Au Royaume-Uni, un contrat massif avec Palantir a précédé les annonces de Starmer. En Suisse, la coopération avec la Banque de France sur les MNBC (via le projet Jura) illustre cette dynamique. « Ces projets sont poussés en silence, contre la volonté des populations », affirme l’expert. Les citoyens n’en voient pas l’utilité, comme pour les MNBC, et les rejets initiaux (comme en Suisse en 2021) sont contournés par des reformulations – Comme Nicolas Sarkozy avec le Traité de Lisbonne qui a contourné le NON au référendum sur l’UE.
Cette adoption étroite et contestée soulève des questions sur la légitimité démocratique. Comme le résume Draghi, « en démocratie, la moitié plus une suffit, mais pour un projet aussi structurant, un écart si faible pose problème ».
Vers une numérisation inéluctable ?
Le vote suisse sur l’identité numérique marque un tournant, mais les recours en cours pourraient encore le renverser. Il reflète une tendance globale où les États, influencés par des agendas technologiques et géopolitiques, imposent la numérisation malgré les résistances populaires. Pour Marc Gabriel Draghi, c’est un pas vers un contrôle accru, aligné sur l’UE et les puissances de la tech. Reste à voir si les contestations helvétiques freineront cette marche forcée.









