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"Ce soir j'ai entendu sur tous les plateaux qu'en cas de dissolution "il n'y aurait pas de majorité absolue", ce qui ne "changerait rien".
Cette affirmation me semble semble insuffisante à écarter la dissolution pour plusieurs raisons :
- Ce raisonnement ne prend pas en compte l'affaiblissement très important des Macronistes que le léger renforcement de LR ne compense pas. Il faudrait que les deux s'allient quasi systématiquement dès le 1er tour pour avoir un candidat au second tour (ne se qualifient que les candidats ayant atteint 12,5% des inscrits). Ce n'était pas le cas en 2024.
- Ce raisonnement part du principe que le "front républicain" va fonctionner une fois encore. C'est à dire une politique de désistements mutuels systématiques entre candidats du NFP et candidats du Socle Commun qui cette fois devrait donc, évidemment, intégrer LR (ce que LR n'a jamais systématisé en 2024) ET des électeurs qui obéissent à l'injonction malgré l'évidence du blocage total généré par cette politique depuis 2024. De plus, alors que ce "front" avait avant tout profité à Ensemble en 2024, cette fois-ci, il profiterait beaucoup plus au #NFP, ce qui le rendrait plus difficile à mettre en oeuvre pour #LR.
- Si majorité absolue il n'y avait pas (ce qui est possible) tout indique que la Droite et la Gauche se renforceraient tout de même significativement, principalement au détriment du Centre. En soi, ça pourrait suffire à redéfinir beaucoup de stratégies d'alliances. Le Centre n'aurait sans doute plus les moyens de gouverner, ce qui accélérerait sa cassure en deux. Cet affaiblissement du socle commun serait bénéfique aux institutions, en rétablissant le clivage gauche/droite sans lequel celles-ci ne fonctionnent pas. La 5R ne prévoit pas la tripolarisation.
En conclusion, non, la dissolution ne changerait pas rien. Elle serait un pas de plus vers le retour à la normale. Ceux qui s'opposent à la dissolution pour cette raison sont précisément ceux qui veulent continuer à bloquer le pays pour conserver leurs postes."

« Si la digue saute, le gros avalera le petit. Et le petit c'est nous. »
Les LR bloquent le pays en portant la Macronie à bout de bras juste parce que quelques cadres ont décidé qu'ils ne pouvaient pas perdre leur place au premier rang
Guillaume KIEFER
"Le président de la République, notamment par sa décision absurde de dissoudre l’Assemblée Nationale en juin 2024, est le premier responsable du blocage politique du pays. Il apparaît impossible, compte tenu de l’urgence financière, économique, sécuritaire, migratoire, éducative de la France de laisser la situation s’enkyster.
De Gaulle avait su prendre ses responsabilités, respecter les institutions et la voix populaire. Au président actuel de prendre acte de la réalité et d’en tirer les conclusions, avec sens de l’Etat et des responsabilités.
Les Français veulent une dissolution de l'Assemblée Nationale. Ils sont 61% à la souhaiter (+11 points par rapport à juillet).
Quelle est l’autre sortie possible du blocage ?
Quel est l’autre moyen de remettre la France sur les rails du XXIème siècle ?
Il est plus que temps de régénérer notre démocratie, de remettre les choses dans l’ordre. De choisir un président de la république puis un parlement, de changer de dirigeants et de politique, de refuser les arrangements qui prolongent cet échec, d’#enfinir avec la caste. De mener le projet méthodique et radical élaboré par @Nouv_Energie de redressement national par la réforme de l’Etat, de prospérité par la liberté, de sécurité par l’autorité pour l’ordre juste, d’instruction qualitative par une école libérée de l’égalitarisme et de l’idéologie wokiste. L’Etat providence ne peut plus être financé, il est derrière nous : vivement l’Etat performance, vivement @Nouv_Energie "
David LISNARD,
François Bayrou, dehors : au suivant !
Dans le jeu incessant des chaises musicales à Matignon, où
les Premiers ministres se succèdent comme des pions éphémères sans
jamais stabiliser le pouvoir, la chute de François Bayrou n’est que le
dernier tour de piste d’une Ve République à bout de souffle et de partis
politiques dévorés par leur propre appétit pour le pouvoir.
La chute du gouvernement de François Bayrou, survenue ce 8 septembre
2025 après un vote de confiance perdu à l’Assemblée nationale (194 voix
pour, 364 contre), marque un tournant historique dans la Ve République.
Nommé Premier ministre il y a seulement neuf mois, François Bayrou a été
renversé dans un contexte de fragmentation parlementaire inédit,
illustrant l’instabilité chronique du système politique français. Cet
événement, le premier du genre où un vote de confiance sollicité par un
Premier ministre aboutit à sa chute, n’est pas un aboutissement isolé
mais le symptôme d’une accélération des crises : dissolution en 2024,
motion de censure en décembre 2024 (la première depuis 1962), et
désormais cinq Premiers ministres en moins de trois ans. Au-delà de
cette instabilité, cet épisode révèle l’obsolescence potentielle de la
Ve République et l’appétit insatiable des partis politiques, qui
semblent avoir déserté leur rôle de représentation du peuple au profit
de calculs électoraux et d’intérêts personnels.

Les scénarios possibles après la chute
Emmanuel Macron, confronté à une Assemblée divisée en trois blocs
(Nouveau Front Populaire, coalition présidentielle et Rassemblement
National), doit nommer un nouveau Premier ministre rapidement pour
éviter un vide institutionnel. Des noms circulent déjà dans les médias :
Sébastien Lecornu (ministre des Armées, proche de Brigitte Macron),
Catherine Vautrin, Éric Lombard, ou même des figures comme Manuel Valls,
Jean Castex ou Xavier Bertrand. Cependant, quel que soit le choix, il s’agira probablement d’un « tripatouillage politicien »
sans révolution majeure, car le nouveau gouvernement devra affronter le
débat budgétaire imminent pour 2026 (projet de loi de finances et de
financement de la sécurité sociale – PLFSS).
Si un blocage budgétaire survient, plusieurs scénarios émergent :
– Mise sous tutelle européenne : En cas de crise
financière, la France pourrait se tourner vers la Banque centrale
européenne (BCE) et le Mécanisme européen de stabilité (MES),
impliquant un plan de réformes imposé par la Commission européenne et
les autres États de la zone euro, comme pour la Grèce en 2012. Cela signifierait une grave perte de souveraineté économique, avec une intervention possible du FMI en complément.
– Activation de l’article 16 : Macron pourrait
invoquer les pleins pouvoirs en cas de « situation grave », sans besoin
d’approbation préalable du Parlement ou du Conseil constitutionnel
(contrôle seulement après un mois). Ce scénario, théoriquement réservé aux crises exceptionnelles, pourrait être justifié par le chaos budgétaire ou des troubles sociaux.
– Dissolution de l’Assemblée : Réclamée par le RN,
elle pourrait mener à de nouvelles élections législatives. Cependant, le
RN, avec environ 140 députés (alliés inclus), vise une majorité absolue
(289 sièges) pour gouverner, un objectif ambitieux vu les sondages en
baisse. Une nouvelle Assemblée similaire à l’actuelle pourrait justifier
un recours à l’article 16, arguant d’une ingouvernabilité persistante. Dans ce cas, les souverainistes appellent à des candidatures unies pour éviter la dispersion.
– Destitution de Macron (article 68) : Une motion de
destitution, déposée par La France Insoumise le 23 septembre, pourrait
être votée par le Parlement. Des pétitions circulent pour presser les
députés, y compris ceux du RN, qui ont annoncé ne pas la soutenir « par respect pour l’institution présidentielle » – une position contestée, car Macron est accusé de la salir.
– Événements inattendus : Un nouveau virus, une
escalade en Ukraine, ou une crise financière (comme une dégradation de
la note de crédit par Fitch le 12 septembre) pourraient rebattre les
cartes, potentiellement menant à l’article 16 ou à une démission forcée de Macron, malgré ses déclarations contraires.
Ces scénarios soulignent une fenêtre d’opportunité pour une contestation accrue, avec des manifestations prévues le 10 septembre et une grève intersyndicale le 18, amplifiant la pression populaire.
L’obsolescence de la Ve république : un système à bout de souffle
La Ve République, conçue en 1958 pour assurer stabilité et autorité
exécutive, semble aujourd’hui épuisée par une série de records
historiques : impopularité massive du président et du Premier ministre, abstention record
(52 % en 2022), et une instabilité parlementaire sans précédent depuis
les élections de 2022 et 2024. Les outils constitutionnels, comme les
motions de censure ou la destitution, sont sous-utilisés ou inefficaces,
souvent bloqués par des calculs partisans plutôt que par un engagement pour le bien commun.
Par exemple, des motions contre des réformes controversées (retraites
en 2023) ont échoué faute d’union, illustrant comment le système
favorise l’exécutif au détriment d’un contrôle parlementaire réel,
notamment par l’utilisation abusive de l’article 49.3, employé à 28 reprises sous les deux quinquennats (1 + 27) d’Emmanuel Macron – un record sous la Ve République.
Cette obsolescence est exacerbée par la soumission à l’Union
européenne, qui vide la souveraineté nationale via des traités imposés
sans véritable débat. Le Conseil constitutionnel, perçu comme
complaisant envers le pouvoir, valide des lois sécuritaires ou des
réformes idéologiques (comme l’inscription de l’IVG en 2024),
transformant la Constitution en outil de diversion plutôt qu’en cadre
protecteur. Face à cela, des voix appellent à une VIe République,
avec des mécanismes comme le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), la
révocation des élus, ou des ateliers constituants citoyens pour réécrire les règles et restaurer la démocratie directe (voir ici et ici).
L’appétit sans fin des partis politiques : obsolètes et déconnectés
Les partis politiques, autrefois piliers
de la démocratie, apparaissent aujourd’hui obsolètes, mus par un
appétit insatiable pour le pouvoir qui les rend inaptes à leur mission.
Fragmentés et déconnectés du peuple, ils privilégient les postures
médiatiques et les alliances opportunistes aux actions concrètes.
Le
RN, autrefois antisystème, s’est normalisé : pro-européen, pro-OTAN, et
désormais modéré sur l’immigration, il refuse de soutenir la
destitution de Macron et peut même s’abstenir sur une motion de censure,
sous prétexte de « responsabilité ». Le PS (1,75 % à la dernière
présidentielle), craignant une dissolution qui lui coûterait des sièges
avant les municipales de mars 2026, pourrait s’allier tacitement à
Macron. Les Républicains sont perçus comme « vendus » à la macronie,
tandis que LFI, bien qu’active dans l’opposition, manque de projet
unifié avec une vision davantage idéologique que politique porté par la
violence de ses affidés.
Cette déconnexion est amplifiée par une professionnalisation de la
politique : élus issus de cercles élitistes, scandales récurrents, et un
rejet populaire massif (68 % de votes protestataires en 2022). Les
élections deviennent un « piège à cons« , légitimant un système où les partis exploitent les failles constitutionnelles sans représenter les aspirations populaires, comme la sortie de l’euro ou de l’UE (Frexit). Au
lieu de cela, ils perpétuent un cycle de promesses vides, alimentant
l’abstention et les mouvements protestataires (Gilets jaunes, paysans).
Vers une réforme ou une implosion ?
La chute de Bayrou n’est que le début d’une séquence historique
accélérée, où l’instabilité pourrait mener à une crise financière ou
institutionnelle majeure. Pour éviter l’implosion, il faut presser pour
des réformes profondes : destitution, RIC, ou une nouvelle République. Les
souverainistes appellent à une mobilisation massive – pétitions,
manifestations, et rassemblements pour forcer les partis à redevenir des
outils au service du peuple, plutôt que des machines à pouvoir
obsolètes. Sans cela, la Ve République risque de s’effondrer sous le
poids de ses propres contradictions, laissant la France face à un
avenir incertain.
https://multipol360.com/francois-bayrou-dehors-au-suivant/
Sébastien Lecornu, l’homme du président, nommé Premier ministre
Seul survivant de l’an 2017, discret et fin manœuvrier, l’élu
venu de la droite a habilement et patiemment préparé le terrain de son
arrivée à Matignon.
Sébastien Lecornu filait des jours heureux à l'hôtel de Brienne. Au
ministère des Armées depuis 2022, une longévité rare en ces temps
instables, il pouvait allier ses deux passions de toujours : la
politique et la chose militaire.
Cultiver la discrétion, son tempérament naturel, et sa proximité avec
le chef de l'État, qui lui vaut aujourd'hui d'être propulsé à Matignon.
À 39 ans,
il devient le septième Premier ministre d'Emmanuel Macron – le
quatrième en un an – dans un contexte chaotique. Déjà pressenti pour le
poste à plusieurs reprises, il devait être nommé en décembre, avant que
François Bayrou ne s'impose au président. Il était donc naturellement le
suivant sur la liste, « la solution d'évidence », livre une ministre.
Peu connu et identifié des Français, Sébastien Lecornu va devoir...
https://www.lepoint.fr/politique/sebastien-lecornu-l-homme-du-president-nomme-premier-ministre-09-09-2025-2598256_20.php?at_variante=Community%20Management
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